HSF en affaires

Haut-Saint-François en Affaires a obtenu une audience favorable : Plus de 115 participants

L’initiative réussie a été rendue possible grâce aux partenaires tels la SADC, le CLD, le CJE, la Chambre de commerce, le PDZA, tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec comme on le constate par l’assistance.

Plus de 115 personnes, dont les représentants de quelque 24 organismes, entrepreneurs, futurs entrepreneurs et organisateurs, ont participé au récent rendez-vous de réseautage pour gens en affaires ou en voie de le devenir, qui s’est tenu à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.
L’initiative organisée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), le Centre local de développement (CLD), le Carrefour jeunesse-emploi (CJE), la Chambre de commerce, le Plan de développement de la zone agricole (PDZA), tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec, semble avoir atteint son objectif.
Donnant l’occasion aux futurs et aux entrepreneurs à proximité de découvrir différents services mis à leurs dispositions par les différents organismes, ceux-ci ont eu de quoi repartir avec un bagage d’outils adaptés à leur besoin. Développement, finance, main-d’œuvre, innovation, productivité, lancement, expansion, formation, voilà tant de sujets qui pouvaient intéresser les entreprises de passage au rendez-vous. L’amorce s’est faite par une formule dîner réseautage. Organismes et entrepreneurs ont eu la chance d’échanger sur une multitude de sujets, d’en apprendre davantage ainsi que d’élargir leurs connaissances et relations d’affaires. L’intérêt des convives a été vite capté par la conférence présentée par Réal Vézina, chroniqueur au journal Les Affaires et à la radio de Radio-Canada. Suivant la présentation, les personnes invitées se sont promenées de table en table où siégeaient les divers organismes suggérés à leur feuille de route. Le tout permettait à l’entrepreneur de se diriger vers la ressource ciblée à son besoin. Un concept bien pensé, apprécié par les personnes rencontrées.
Parmi les organisations sur place, retrouvons entre autres, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE). L’agent Olivier Jean, de Places aux jeunes, mentionne: « Ça m’a permis de me faire de nouveaux contacts dans différentes entreprises, je me suis rendu compte que je pouvais les aider. » Selon les explications de M. Jean, certaines compagnies ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre spécialisée ou diplômée. Le Centre local de développement (CLD) représenté par le conseiller aux entreprises, Daniel Bérubé, mentionnait servir de pont pour introduire une entreprise de Sherbrooke ayant une grande expertise dans un domaine donné à un éventuel projet de construction sur le territoire. Celle-ci regarde l’éventualité de peut-être s’installer prochainement et M. Bérubé leur a offert la possibilité de tisser des liens. « Mon rôle est de travailler avec les entreprises déjà existantes, le CLD est ouvert à aider toutes les entreprises du territoire dans leurs projets de réorganisation, de diagnostic, d’agrandissement et d’expansion », sont entre autres les services offerts par le CLD, mentionne le conseiller aux entreprises. Christiane Godbout, d’Intro-travail, souhaitait informer les entreprises de leurs nouveaux services. L’organisme offre un apport sur une grande variété de problématiques auquel un employeur fait face. « Nous pouvons aider sur une difficulté rencontrée avec un employé, exemple: un comportement à changer, on rencontre l’employé, ça lui permet de prendre un certain recul, on donne des outils pour changer les attitudes », sont quelques exemples cités par Mme Godbout, d’assistance à l’employeur. Elle ajoute: « Les entrepreneurs ont découvert le service, tout à fait gratuit, et ils sont très intéressés. » D’autres organismes parmi les 24 présents, comme la Commission scolaire des Hauts-Cantons offrait de l’information pour le cours Lancement d’une entreprise. Développement économique du Canada, le Cégep de Sherbrooke, la Banque de développement du Canada ainsi que la SADC du HSF figuraient à cette rencontre informative.
Côté entrepreneur, Mélanie Lauzon de FIKS Industries, d’Ascot Corner, une entreprise spécialisée en adhésif industriel de haute performance, a profité du rendez-vous pour intégrer sa collègue Nylia Grandbois. « Mon objectif était d’introduire Nylia aux contacts afin que les gens puissent la reconnaître », mentionne Mme Lauzon. Celle-ci occupe maintenant de nouvelles tâches de gestion au sein de son entreprise, son passage élargit donc ses connaissances. Mmes Lauzon et Grandbois ont tiré parti de l’évènement pour faire du réseautage. François Lapointe s’affairant à représenter la Fromagerie Caïtya inc., était également de visite en vue d’approfondir ses connaissances pour un projet personnel, soit offrir des services de main-d’œuvre agricole itinérante. « J’ai eu deux bonnes conversations très intéressantes », fait-il part. Il vient de terminer le processus d’orientation avec Intro-Travail et M. Gosselin de la commission scolaire l’a informé du cours Lancement d’une entreprise. L’équipe féminine de Grondin Guilbeault Fontaine Notaires SA, de Cookshire-Eaton, soit Patricia Fontaine, notaire, Julie Roberge, notaire et Mélissa Morin, en stage notarial, qui sera assermentée sous peu, ont profité de l’entretien pour faire du réseautage. Noëlle Hayes et Gérald Ostiguy du Salon de thé Scott et du B & B Le Bonheur de Scotstown étaient de passage également pour les activités de réseautage. « Les contacts peuvent aider dans notre entreprise et du coup faire connaître nos services d’hébergement ou du salon », précise-t-il.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Salon Artisan Ascot Corner

Salon des Artisans d’Ascot Corner : Des artistes et artisans créatifs et innovateurs

Plusieurs exposants, dont celui-ci, étaient fiers de présenter le fruit de leur travail.

Pour une 6e année consécutive, le Salon des Artisans tenu récemment au Centre multifonctionnel d’Ascot Corner connaît un grand succès. Le bâtiment était chargé de tables et kiosques sur les deux étages où étaient étalées les œuvres de plus de 35 artistes et artisans réunis pour l’occasion.
« Il y a des gens talentueux près de chez nous et souvent personne n’est au courant », mentionne Pierrette Hardy, une des responsables du salon. Il semble avoir un fort engouement pour ce genre d’événement puisque le public a répondu présent. Sans avoir le dénombrement exact, les allées et venues étaient constantes tout au long du week-end. On retrouvait des produits et articles en tout genre pour la plupart faits à la main, en passant par les traditionnels pantoufles et foulards tricotés ou crochetés, des tabliers agencés pour maman et fillette, des ensembles complets de bonnets, jupette et veston crochetés ou tricotés, des couvertures, serviettes de table, des objets tantôt pratico-pratiques ou décoratifs. Sans tout nommer, on pouvait découvrir des créations telles des sculptures sur bois, des tableaux et toiles, du vitrail, des bijoux, des baumes et savons, de la confiture et des produits de cépage. Les passants en avaient pour tous les goûts et tous les budgets.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner est un organisme à but non lucratif et pour l’occasion ce sont les bénévoles Pierrette Hardy, Denise Ouellet et Suzanne Hardy qui ont dirigé le salon cette année. Le tout a été rendu possible grâce aux nombreux partenaires ainsi que la municipalité d’Ascot Corner. « C’est du bon travail et c’est valorisant lorsque les gens sont contents, c’est une grosse partie de notre motivation », mentionne Pierrette Hardy. Les artistes et artisans rencontrés ont apprécié être présents au salon. Elle précise que celui-ci ne cesse de croître. « L’objectif est de valoriser les gens de la municipalité et du Haut-Saint-François et maintenant on a des gens des environs, ce qui est intéressant. » Au compte des personnes qui présentaient leurs œuvres, faisant partie de l’agglomération, d’anciens citoyens figuraient, fiers d’être sur place portant la proportion au 1/3 des exposants.
La municipalité a profité de cette activité pour promouvoir la bibliothèque aux parents comme l’école la Source-Vive y présentait des créations de leurs enfants.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner désire développer le volet culturel. « La tenue de cet événement prend de plus en plus son sens et va faire son chemin avec le temps », précise la responsable Mme Hardy.

Affiche concert Noel print

Concert-bénéfice de Noël à Cookshire-Eaton : La tradition se poursuit à l’église Trinity Church

Les amateurs de musique classique et les enfants sont gâtés, cette année, puisqu’il y aura la présentation de deux spectacles samedi et dimanche.

Le traditionnel concert-bénéfice classique de Noël, présenté à l’église Trinity Church à Cookshire-Eaton, revient au plus grand plaisir des amateurs et cette année deux fois plutôt qu’une. Il sera présenté le samedi et le dimanche, particulièrement pour les enfants.
Myriam Genest-Denis à la flûte traversière et ses acolytes Marianne Chapdelaine, soprano, et Marie-Michelle Raby, au piano, vous transporteront à travers des morceaux classiques de Bach, Mozart, Händel et autres entrecoupés de chants de Noël traditionnels et populaires.
Le spectacle du dimanche, une première, vise davantage les familles avec des chants de Noël traditionnels et populaires où tous pourront se joindre et chanter avec les artistes, d’exprimer Myriam Genest-Denis. Le spectacle du samedi 10 décembre sera présenté à compter de 19 h 30 au coût de 25 $ par adulte et 5 $ pour les enfants de 12 ans et moins. Le lendemain dimanche, à 15 h, les adultes pourront assister à la prestation au coût de 15 $ et 5 $ pour les 12 ans et moins. Encore cette année, de généreux commanditaires comme la Pharmacie Proxim Desruisseaux Laliberté et Chouinard, la municipalité de Cookshire-Eaton, Résidences Funéraires Cass, la Coopérative funéraire de l’Estrie, ainsi que IGA Cookshire permettent la tenue de l’événement.
Mentionnons que les profits amassés des spectacles ayant pour thème Noël à votre santé ! serviront à la réalisation du projet d’aménagement d’une clinique sans rendez-vous pour tous au Centre de santé à Cookshire. Il est possible de se procurer des billets en composant le 819 875-5535 poste 106 ou pour information NoelSanteCookshire@gmail.com

robert roy

Robert Roy élu préfet sans opposition

Le nouveau préfet, Robert Roy, entend profiter des mois à venir pour faire ses preuves.

La MRC du Haut-Saint-François a son nouveau préfet, Robert Roy. Le maire d’East Angus, qui cumulait déjà les fonctions de préfet suppléant, a été élu sans opposition par ses pairs lors de l’assemblée régulière du conseil des maires, tenue la semaine dernière.
M. Roy succède à Nicole Robert, qui a quitté son poste le 12 novembre dernier, pour des raisons de santé. Comme son départ s’inscrit un an avant les élections, les élus ont convenu de coopter un maire élu, au poste de préfet évitant ainsi les frais d’un scrutin général. C’est le maire de Weedon, Richard Tanguay, qui a proposé M. Roy au poste de préfet. Se défendant de faire de la politique, M. Roy s’est montré étonné de son élection sans opposition. « Je suis surpris, parce qu’il y a de bonnes personnes autour de la table. Ça démontre la synergie qui est en train de se développer dans la MRC. »
Le nouveau préfet remettra sa démission à titre de maire d’East Angus dans les prochains jours. « Je démissionne par intégrité. Je me vois mal travailler comme maire et préfet. Je veux me consacrer à cent pour cent comme préfet. » Celui qui a déjà cumulé ce rôle en raison des absences de la préfet sortante, pour des raisons de santé, a une bonne idée dans quoi il s’embarque. Il a déjà fait part de sa volonté de modifier la structure de la MRC et établir des lignes directrices débouchant sur une vision d’ensemble, et ce avec le concours de tous les élus. Le nouveau préfet n’a pas tardé à changer des choses en désignant Richard Tanguay comme préfet suppléant et en ajoutant à sa garde rapprochée le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, à titre d’adjoint au préfet. M. Roy a rapidement rassuré les élus en soutenant qu’il n’en coûtera pas plus cher à la MRC pour assumer les frais de cette nouvelle fonction puisqu’il a l’intention de réduire le salaire du préfet pour verser la différence au poste d’adjoint. M. Roy mentionne qu’en sélectionnant ces deux élus, situés aux extrémités est et ouest du territoire, cela lui permettra d’avoir une vision plus globale de ce qui se passe dans la MRC. Quant à la formation des divers comités, le nouveau préfet les maintient intacts.
M. Roy a déjà des visées bien précises. « Je veux être un préfet proactif. Je veux qu’on se fasse reconnaître comme région une fois pour toutes auprès de la FQM et des gouvernements. » Il souhaite décrocher la reconnaissance de Valoris comme centre de recherche unique sur la façon de réduire l’enfouissement auprès des gouvernements provincial et fédéral. Il entend également développer le parc industriel avec l’aide du CLD. Le nouveau leader de la MRC avec l’aide des élus désire donner des objectifs précis sur l’emploi, l’exploitation forestière pour développer cette richesse, sans oublier le développement du PDZA et autres. La reconnaissance du marécage des Scots comme parc régional et garder les trois valeurs mentionnées lors du récent lac-à-l’épaule soit la recevabilité, l’intégration et l’investissement financé s’inscrivent sur la feuille des choses à faire pour les prochains mois.
En abandonnant son poste de maire pour remplir celui de préfet, M. Roy se dit conscient que son passage de 11 mois à la préfecture pourrait ne pas être reconduit puisque des élections sont prévues pour novembre prochain. « Je savais ce qui en était et je cours le risque. Je pense qu’on a un beau timing et avec l’équipe qu’on a, on peut se démarquer. J’ai le temps de monter une structure, des lignes directrices et une vision d’ensemble. J’ai à démontrer que je suis capable et j’aime relever des défis. »
M. Roy, qui en était à la dernière année d’un deuxième mandat consécutif comme maire d’East Angus, avoue quitter ses fonctions avec un pincement au cœur. Ce dont il est le plus fier au terme de cette expérience est « d’avoir changé la perception des gens de l’extérieur envers East Angus. On nous voit comme une ville accueillante et prospère. Je suis content d’avoir eu un bon conseil. J’ai une belle équipe, une belle population. J’ai été choyé comme maire », de conclure le préfet.

Rachel Garber

DECEMBER DELIGHTS

A Christmas Party is at the Bulwer Community Center, 254 Jordan Hill Road, this Friday, December 2, 7-11 p.m. For all ages, with dance music by The Drew Family and Todd Aiken. Sharon Moore says “Come and help the young (and adults) learn some of the old-time dances, including square dancing with Jim Naylor.” Potluck lunch; bring a dish, but no nuts, please. Free-will donations will help support the Center. Info: 819-889-2608.
A NEWPORT TEA
A Christmas Tea for Newporters aged 55-plus is Tuesday, December 6, at 1 p.m., at the Municipal Hall, 1452 Route 212, in Island Brook. Lynn Maisonneuve invites us to a pleasant afternoon with music by Mrs. Réjeanne Vachon, a Viactive demonstration, sampling of a “fabulous new tea” donated by David’s Tea, and door prizes.
A CHRISTMAS CONCERT
“To your health!” is the toast of two Christmas Concerts with carols and classical music in Cookshire, by a trio of classical musicians: Myriam Genest-Denis, flutist; Marie-Michelle Raby, pianist; and Marianne Chapdelaine, soprano. Their concerts will benefit the much-needed health clinic without appointment, open to all, planned for Cookshire.
Dates: Saturday, December 10, at 7:30 p.m., and Sunday, December 11, at 3 p.m. Both are at the Trinity United Church, 190 Principale East, Cookshire-Eaton. Tickets are $25/adult, and $5/child aged 12 or under. Get tickets at the Centre de Santé Cookshire (the health centre at 160 Pope Street), 819-875-5535 x 106, or NoelSanteCookshire@gmail.com.
AN ARTS SALON
Also on Saturday and Sunday, December 10 and 11, is the Salon des artisans du Coeur villageois de Cookshire-Eaton. It’s a variety of arts and crafts, unique and authentic creations, all under one roof. And that roof belongs to the Maison de la Culture John-Henry Pope, 25 Principale East, Cookshire, the former Anglican parsonage.
There will be jewelry, textile arts, wood sculptures, Christmas decorations, pottery, and more. Artisans will demonstrate their arts, and purchasers can participate in several drawings during the weekend, totaling a value of $500. On Saturday, the exhibit is open 10 a.m. to 4:30 p.m., and on Sunday, from 10 a.m. to 3 p.m. Info: 873-825-7003 or 819-571-7497 or Facebook, Maison de la Culture John-Henry Pope.
A SAWYERVILLE SERIES
Loisirs Sawyerville (Sawyerville recreational committee) is planning a series of upcoming events. If it’s Thursday, it’s bingo at 7 p.m. at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. The last bingo before the holidays is planned for December 15. The proceeds go to help create more local activities and events. Such as, for example, a Country Dance course, coming in the new year.
If it’s Saturday, December 10, it’s the Santa Visit, from 1 to 4 p.m. at the skating rink, with sleigh rides, hot chocolate, gifts for the children, and quality time with Santa.
If it’s any day, Loisirs Sawyerville offers you a calendar of historical Sawyerville photos, on sale at the Sawyerville Elementary School for $20 each, also for the benefit of activities. Info: Danielle (819-553-8655) or Martine (819-553-8500).
And if you are a musician, Loisirs Sawyerville wants you to plan ahead for an Amateur Night on Saturday, February 18, at the Complexe hotelier Ramana. “This will be a closing activity for the Plaisirs d’hiver,” writes Jennifer McMullin. “Attention, musicians! Get out of your garages! All types of music, solo or in group. You only have to bring your musical instruments for one, two or three tunes.” Info: “Loisirs Sawyerville” on Facebook.
FROZEN MEALS
Do you like the idea of not having to cook all the time? Do you enjoy meals such as Fettucini Salmon, Meat Loaf, Beef Bourguignon, to name just a few? And do you like soups or desserts? If so, the Centre d’action bénévole (volunteer action centre) du Haut-Saint-François has something for you.
You can order a minimum of eight frozen meals to stash in your freezer for quick-and-easy meals. They’re just $5/meal and $1 per soup or dessert (optional). “Even better, these low prices include free delivery to your door every two weeks. Just heat and enjoy,” says Diane Grenier. The service is open to all, regardless of age, and gift certificates are available. Questions? Contact Diane at 819-560-8540 x 9.
VIACTIVE
The bilingual Viactive groups are taking a break for the holidays. In Bury and Sawyerville, the last session is December 14, starting again January 11. In Newport and Cookshire, the last session is December 7, starting again January 18.
CHURCHES
Anglican: On December 4 at 11 a.m. is Holy Eucharist in Cookshire with The Rev. Canon Ron West and The Rev. Dr. Patricia Peacock. To know whether St. Paul’s Bury will have a Service of the Word at 9:30 a.m., or will join the 11 a.m. Holy Eucharist in Cookshire, call 189-887-6802. On December 11, Services of the Word are at 9:30 a.m. in Bury, and 11 a.m. in Cookshire. Both Sundays, Sunday school is in Bury at 9:30 a.m. Info: 819-887-6802.
Baptist: In Sawyerville, the worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
United: On December 4, services are in Cookshire at 9:30 a.m. with guests Sarah Heath and Liz Warlund, in Sawyerville at 11 a.m.. In Bishopton at 2 p.m. is a Christmas carol service, followed by caroling around Bishopton. Info: Wendy Main, 819-884-5417, or Tami Spires, minister, 819-884-1203.
On December 11, in Cookshire at 9:30 a.m. and Sawyerville at 11 a.m. is White Gift Sunday, receiving non-perishable food items for the Cookshire and Sawyerville Elementary Schools’ Christmas baskets. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Messy Church: An intergenerational story, crafts and meal at the St. Paul’s Anglican Church in Bury on Tuesday, December 6, at 5:15 pm. No fee. All are welcome. To have a place at supper, please contact Tami Spires (United Church Minister) in advance: 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by December 5 for publication December 14 or by January 2 for January 11.

Patin artistique

33e édition invitation Suzanne Cathcart : Un record de participation

Du Club de patinage artistique d’East Angus, retrouvons sur le podium, quelques élèves ayant participé à la compétition invitation Suzanne Cathcart.

Un total de 266 athlètes de tous âges et de tous calibres, provenant de cinq régions différentes, ont livré devant les spectateurs, leur performance préparée et répétée maintes fois lors de la 33e compétition annuelle invitation Suzanne Cathcart. Le Club de patinage artistique d’East Angus (CPA), hôte de l’événement, a battu son record d’inscriptions.
Thérèse Roy, vice-présidente et organisatrice, en est à sa 20e année au sein de la l’organisation. « La compétition est reconnue comme étant une des plus belles, l’organisation, l’équipe professionnelle et l’accueil chaleureux… », fait de cet événement sa réussite, laisse entendre Mme Roy. « Des gens de partout se sont inscrits, dont l’Estrie, Chaudière-Appalaches, la Mauricie, le Centre-du-Québec et les régions de Richelieu-Yamaska », mentionne Mélanie Tardif, responsable entre autres, des relations publiques. Pour rendre le tout possible, l’implication des volontaires est indispensable. Plusieurs prêtaient main-forte, dont Mélanie Tremblay, une maman bénévole, accompagnant sa fille Abbygaëlle Girard, 7 ans, qui participait à la compétition.
Pour notre territoire, 20 patineurs (ses) de 5 à 15 ans sont inscrits cette année au CPA d’East Angus et on fait partie, dans l’ensemble, à la compétition. « Nous avons eu une vingtaine d’inscriptions de plus que l’an dernier, tout s’est bien déroulé et il n’y a pas eu d’accident, c’est toujours ce que l’on souhaite », explique la présidente du CPA d’East Angus, Mylène Létourneau. Les patineurs de ce club sont épaulés par une équipe de neuf entraîneurs chevronnés. Parmi eux, retrouvons entre autres Samuel Chagnon et Amély Poulin Champagne, tous deux instructeurs régional-star. « J’ai 20 filles qui font la compétition », mentionne Amély qui semblait aussi fébrile que ses élèves: « je suis entraîneur à Sherbrooke, Valcourt et ici comme la plupart des entraîneurs, on enseigne à plusieurs endroits ». Ceux-ci sont soutenus de leurs assistantes de programmes que nous pouvons classifier de relève, étant toutes de jeunes patineuses telles Mollen Nadeau, Saskia Prévost et Maude Tardif Beauchesne. Elles comptent parmi la dizaine d’assistantes, toutes supervisées par un entraîneur en chef. Le groupe est certifié et membre de Patinage Canada.
Médaillés du CPA d’East Angus
Du CPA d’East Angus, secteur Haut-Saint-François, mentionnons parmi les nombreuses gagnantes, Mollen Nadeau, une jeune patineuse, inscrite à trois catégories, dont deux qu’elle a enchaînées une après l’autre, dans la journée de samedi. Lors de sa présentation dans la catégorie Interprétation Bronze, Mollen est sortie de la glace déçue de sa performance. « Elle était fâchée après elle-même », mentionne sa mère. « Lorsque’elle a vu le résultat, elle n’en revenait pas. » Conclusion, Mollen a remporté la médaille d’argent. La preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras et que tout vient à point à qui sait attendre. Mollen a reçu une autre médaille d’argent dans la catégorie Star 4, 13 ans et plus, programme libre. Dans la même catégorie, Lydia Mentor s’est aussi classée en obtenant le bronze. Fait marquant, dans la catégorie Patinage Plus et Star 1-2-3, les patineuses Maïté Fontaine, Abbygaëlle Girard, Mélyane Breault, Amélie Deblois, Ève Perron, Nayka Côté, Laurianne Vachon, Éloïse Perron, Myriam Sallenbach, Maude Tardif Beauchesne et Ellysha Mackey se sont tous mérité des rubans de performance bronze et argent. Deux équipes de quatuor de la catégorie Star 4 se sont défiées sur la glace dans une compétition amicale. Le groupe Les Lames Magiques Sénior a reçu la médaille d’or, alors que leurs adversaires Les Lames Magiques Junior ont obtenu l’argent.
Médaillés du CPA de Sherbrooke
Parmi les gagnants(es) soulignons en outre, du CPA de Sherbrooke et résidente du Haut-Saint-François, secteur Cookshire-Eaton, entraînée par Audrey Desrochers, la talentueuse Ève Lister est montée deux fois sur le podium. Elle a raflé l’or pour son solo dans la catégorie Star 6, au programme long et a du coup battu son propre record. Elle a également reçu une autre médaille d’or pour son solo dans la catégorie Star 7, au programme court.
L’organisatrice de la compétition, Thérèse Roy, témoigne: « Au niveau de la compétition, mes jeunes athlètes nous ont bien représentés, il y a une belle relève, elles ont bien performé, elles m’ont étonné par leur concentration et j’ai été impressionné de voir le plaisir qu’elles prenaient sur la glace. » Elle ajoute: « Un coup de chapeau à nos entraîneurs qui transmettent leur amour du patin à nos élèves. » Elle tient à remercier le conseil d’administration, l’équipe technique, les bénévoles ainsi les généreux commanditaires « auquel sans eux, on n’aurait pas si bien glissé », s’exclame Mme Roy.

Boite a cadeau

La Boîte à Cadeaux de Dudswell : Les visiteurs toujours au rendez-vous

Encore plusieurs centaines de personnes ont visité les différents plateaux auxquels les artisans présentaient leur savoir-faire.

« La Boîte à Cadeaux de Dudswell est sans contredit le salon régional d’artisans à visiter pour dénicher plusieurs trésors ! », était la citation avancée résumant parfaitement l’ensemble des activités artisanales, artistiques et culturelles présentées par plus de 50 exposants sur trois sites. Encore cette année, la population a été nombreuse à se déplacer pour profiter de la programmation variée.
De plus, le secteur se démarque par ses différentes activités. Le Centre communautaire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’église Saint-Adolphe ainsi que la galerie d’art de la Maison de la culture fourmillaient de petits et grands épatés de tout ce qu’ils pouvaient découvrir. Les exposants prenaient place sur tous les sites, offrant un amalgame de produits. Regorgeant de personnalités et d’artistes talentueux, sans tous les nommer, Anne Simard était l’une d’entre elles, ayant fait l’étalage à son kiosque de quelques modèles artisanaux de son cru sous le thème amérindien tels des mocassins et sacs issus de cette culture. Line Labrèche, des Ateliers Jo-Li, couturière, patroniste, designer professionnelle et styliste axée sur la création et la récupération, présentait des conceptions originales dont en particulier des jupes repensées qui en plus d’être de toute beauté, elles sont avant-gardistes. « Je suis très satisfaite du salon », avance Mme Labrèche. « Nous avons vendu pour plus de 600 $. » Les sculptures de bois et vitrail de Chantal Bouchard et Luc Pelletier proposaient avec brio leurs œuvres, jumelant les deux matières. Faisant partie de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, Saveurs et Assaisonnements, représenté entre autres par Alain Bérard qui effectuait la dégustation d’une grande variété d’huiles assaisonnées. Les produits sont fabriqués à Fleurimont, sans sel, sans eau, sans gluten et santé. Nous les retrouvons maintenant dans les IGA. Karité Delapointe, la seule importatrice de beurre de karité équitable et bio, présentait des savons, baumes à lèvres, baumes corps et visage, 100 % naturels. Les bijoux Le Fil d’Ariane, dont Geneviève la conceptrice autodidacte est une artisane chevronnée, qui travaille le verre et crée des bijoux d’une délicatesse et d’une élégance épatante.
Des auteurs, dont Sylvain Bergeron et son livre Le Monde d’Hugo servant à financer le projet du sentier d’art à Beaulac-Garthby, offrait son bouquin aux allures de mousquetaire, une histoire fantastique accompagnée d’une figurine et d’un médaillon. Alain Pierre Boisvert, auteur originaire de Dudswell, tout juste arrivé du Salon du livre de Montréal, présentait son premier imprimé Mépapasonlà et a offert une séance de dédicace. Mépapasonlà se penche sur le défi quotidien qu’est la vie de famille, de papa surtout lorsque nous ne rentrons pas dans le moule conventionnel.
Maxime Nadeau et Michel Vézina, de la librairie ambulante Le Buvard, se sont relayés lors des deux jours d’activité. On a aperçu Maxime siégeant tout près du gros camion rouge et faisait belle figure avec les mains pleines de bouquins à proposer. Les Éditions Merveilles d’enfance des deux sœurs Dorothée et Josiane Boulanger de Marbleton étaient également sur place pour discuter et échanger de leurs histoires fascinantes. Des visites guidées de l’église Saint-Adolphe étaient offertes, de plus quelques alpagas exposaient fièrement devant le parvis de celle-ci, piquant la curiosité des observateurs. Le photomaton de Noël donné à la galerie d’art a surpris par l’originalité des images capturées. Les enfants ont trouvé leur compte puisque tout était aussi pensé pour eux, de l’animation, des maquillages, du bricolage et des ateliers étaient prévus constamment à l’horaire des deux jours d’activité. À la Maison de la culture ainsi qu’à l’église a également eu lieu une prestation de la chorale Dud’ilid’ham, dirigée par l’énergique chef d’orchestre Shanti Legault. Les chants ont fait lever le poil sur les bras aux nombreux spectateurs.
Julie Boisvert, directrice de l’Association touristique et culturelle de Dudswell, soulignait que « c’est l’évènement de l’année et sans contredit le plus beau salon régional. » Sommes toutes, la Boîte à Cadeaux de Dudswell est assurément une des plus imposantes activités de l’avant sur le territoire.

Assermentation Parlement étudiant

Le Parlement à la Cité-école Louis-Saint-Laurent : Assermentation officielle des élèves

Entourant les membres du Parlement de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, retrouvons quelques élus et conseillers municipaux. On reconnaît en autres Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, André Lachapelle, directeur de l’établissement, ainsi que Yves Gilbert et Martial Gaudreau, de la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Profitant de la période du dîner, à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, une trentaine de convives était convoquée afin de procéder à l’assermentation officielle des nouveaux ministres du Parlement. Député et attaché politique, élus municipaux, membres de la commission scolaire, les élèves assermentés ainsi que les représentants de l’établissement, tous étaient rassemblés pour officialiser la session parlementaire 2016-2017.
Le 1er ministre de la Cité-école, Antoine Nicol, a ouvert la séance en remerciant la municipalité de Bury d’avoir offert le repas. Un jeu était proposé. Les jeunes élus devaient poser des questions aux vrais élus et vice-versa, en vue de les présenter à tour de rôle. Les demandes d’interpellation consistaient sur la fonction ainsi que les loisirs de son interlocuteur. Philippe Cadieux, attaché politique de Mme Marie-Claude Bibeau, devait décrire Chrystopher Doucet. Celui-ci se lança : « il représente les secondaires 2, il propose des activités qu’il suggère au Parlement. Comme passion, il travaille avec sa mère, il fait du bois et travaille à la ferme ». M. Cadieux ajouta que d’habitude c’était plutôt avec son père que l’on fait ce genre d’activité, tous ont rigolé, mais bien plus lorsque le portable de ce dernier a bipé et que le directeur de la polyvalente lui a dit « cellulaire à l’école, réquisitionné pour deux jours sur mon bureau ». Un petit moment comique, où l’assistance a réagi, permettant de casser la glace.
Le maire de Weedon, Richard Tanguay, a lancé à la blague: « À ma droite, j’ai le ministre de la Santé et à ma gauche, le ministre des Sports. Je regarde mon état et il va falloir que je m’actualise, j’en ai besoin ». Le tour de table s’est fait dans l’humour et la courtoisie. Un à la suite de l’autre décrivait son associé parlementaire. On dénotait un intérêt d’en connaître davantage sur la jeunesse ainsi que sur les élus.
Avant d’officialiser le tout, Philippe Cadieux a pris parole. « Je félicite tous les élèves et enseignants, c’est une initiative très brillante et constructive ». Celui-ci a fait l’annonce que Marie-Claude Bibeau a tout récemment lancé son propre conseil jeunesse permettant de la rencontrer quatre fois par année. Selon lui, sans trop vouloir s’avancer, le concept est unique au Québec. Ghislain Bolduc, démontrant une grande fierté, a témoigné: « Bravo à tous, vous avez un rôle très important en ce qui est de représenter les gens. Cela vous permet de vous faire connaître, réfléchir, évoluer, maturer. Je vous en félicite, c’est un sentier qui va vous permettre de devenir un citoyen entier, ça vous donne une longueur d’avance ». Celui-ci en a profité pour relancer l’invitation d’aller visiter l’Assemblée nationale à Québec et ajoute qu’il aidera au financement.
Parmi les responsables du Parlement, retrouvons Marie-Claude Leroux, Marie-Claude Labbé et Ginette Bruyère. André Lachapelle, directeur de la Cité-école, remercie tous ceux qui s’occupent du Parlement. « Merci de votre implication hors prix, ça vaut une fortune, ça sent la chaleur des cerveaux qui travaillent très fort, je vous remercie et je souhaite longue vie au Parlement ».
M. Lachapelle a invité les futurs ministres à prêter serment. « Lever la main droite et répéter après moi », dit-il. Comme à l’Assemblée nationale, la relève pour la saison scolaire 2016-2017 a été officiellement assermentée et s’est engagée à représenter les élèves durant leur mandat.

OKTOBERFEST

L’Oktoberfest de la Fondation Louis-St-Laurent : Un franc succès

Au centre, le président d’honneur Dany Bendo, entouré des membres de la fondation en costume bavarois, des membres de la direction de la Cité-école, du représentant de la députée et ministre Marie-Claude Bibeau, la préfet Nicole Robert et quelques élus municipaux.

Le souper annuel de l’Oktoberfest, pour la collecte de fonds de la Fondation Louis-St-Laurent, a réuni plus de 300 convives. Tous rassemblés, unis pour la cause, à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, sous la présidence d’honneur de Dany Bendo.
Ayant connu des années moins achalandées, le souper de l’Oktoberfest édition 2016 est une parfaite réussite. Gilles Chainey, enseignant maintenant à la retraite, a fait des pieds et des mains pour faire de cette soirée un succès. M. Chainey a à cœur la donation envers la Cité-école. Son acolyte, Charles Labrie, enseignant retraité également, a passé la semaine au téléphone pour solliciter les gens. Accompagnés de plusieurs enseignants, membres du personnel de l’école et de bénévoles, ils ont réussi leur pari.
Le président d’honneur Dany Bendo, un ancien élève de la polyvalente, originaire de Sawyerville, souhaite que les fonds amassés servent à ce que les enfants mangent trois fois par jour et aident les jeunes dans l’obtention de fournitures scolaires. Son entreprise, Énerecycle, est d’ailleurs parmi les commanditaires majoritaires. Parmi les précieux donateurs, retrouvons Bruno Sévigny, toujours aussi généreux dans les causes de la polyvalente, Mme Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, ainsi que Graymont, une entreprise locale et bien d’autres.
Les maires de la majorité des municipalités du territoire étaient présents. Plusieurs entrepreneurs du Haut-Saint-François assistaient également à la soirée. Mario Gelé et Dani Veilleux, d’Élevage et grains Gelé, Robert et Lucie Lapointe, Menuiserie East Angus, Gilles Doyon de BMR G. Doyon, Ghyslain Couture de Fix Auto, René Couture, du IGA Couture East Angus, Jacques Morin, CA CMA, tous éprouvaient un grand plaisir à participer à l’évènement. Des gens de l’extérieur prenaient place également tel Daniel Gouin, de Constructions et Rénovations Daniel Gouin et fils. Anciennement technicien en loisir durant 18 années, celui-ci fait un retour après 10 ans d’absence.
Un 5 à 7 improvisé avait lieu dans l’entrée principale, où les hôtes portaient les costumes traditionnels. Donnant suite au service du repas de saucisses à la cafétéria, le président d’honneur a fait l’annonce des évènements qu’il tiendra en avril prochain. Proactif, M. Bendo informe qu’il est à préparer sa prochaine activité de financement pour avril 2017, soit un souper spectacle avec animation. Mathieu Paquin, enseignant en mathématiques et musicien aguerri, a accompagné la jeune Rosalie Filliault lors de deux prestations à couper le souffle. L’Auberge l’Orchidée a su livrer la marchandise attendue en offrant des saucisses de bon format, satisfaisant l’appétit des fins gourmets. La soirée s’est tenue dans une ambiance décontractée avec la musique The Deadly Daisies, groupe composé d’anciens étudiants de la Cité-école.

Père Noel approche

Le père Noël approche

Encore cette année, le père Noël s’arrêtera au cours des prochains jours à divers endroits dans le Haut-Saint-François. Le bon vieux bonhomme se fait un plaisir et un devoir de saluer les enfants et leur remettre par la même occasion un petit présent en attendant la grande nuit de Noël.
Selon les informations obtenues, le père Noël s’arrêtera dans plusieurs municipalités. Par la magie dont lui seul a le secret, il est possible que celui-ci soit à deux endroits simultanément.
East Angus
Il s’arrêtera le vendredi 2 décembre à compter de 18 h à la Vieille gare du papier à East Angus. Une projection de film est également prévue à l’hôtel de ville à compter de 19 h 30.
La Patrie
Le père Noël poursuivra sa tournée le 3 décembre dès 10 h à la Coopérative de La Patrie. Bien entendu, il n’arrivera pas les mains vides et des lutins l’accompagneront pour l’occasion.
Weedon
Le bon vieux bonhomme continuera sa tournée le 3, au Centre culturel de Weedon à compter de 13 h, dans le cadre de la Fête de Noël qui mettra également en vedette Fifi le clown.
Lingwick
La star de la saison s’arrêtera au cœur du village de Sainte-Marguerite-de-Lingwick le 3 décembre dès 10 h. Une foule d’activités est prévue pour la journée à commencer par le Marché de Noël au centre municipal. Il y aura la vente de sapins de Noël et l’exposition de crèches de Noël de Beauvoir à l’intérieur de l’église. Un chapiteau sera installé sous lequel la mère Noël pourra raconter un magnifique conte, suivi de Raymond Lussier à l’accordéon. L’arrivée du père Noël est prévue pour 15 h. Promenades en attelage, visite du parc des petits animaux de Peggy, kiosques extérieurs, bricolage à l’atelier des petits lutins et autres activités dont un souper traditionnel et soirée dansante avec le chansonnier Johnny St-Hilaire sont prévus pour l’événement.
Cookshire-Eaton
Par la suite, le père Noël se déplacera à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton le samedi 10 décembre. L’avant-midi s’amorcera par un spectacle de Brimbelle chante la ferme de Foin-Foin à 11 h, suivi d’un dîner au hot-dog. L’activité est offerte gratuitement. On attend l’arrivée du père Noël pour la distribution de cadeaux dès 13 h 30. L’invité de l’heure passera également par la patinoire de Sawyerville à 13 h la journée même.
Dudswell
Le père Noël passera par le Centre communautaire secteur Marbleton le 11 décembre pour rencontrer les enfants à compter de 13 h 30.
Chartierville
Enfin, le dernier arrêt du légendaire personnage sur le territoire avant la grande nuit semble être à Chartierville le 18 décembre. Les enfants de la municipalité devraient recevoir une lettre d’invitation pour l’activité qui se déroulera au Centre communautaire à compter de 10 h
Mentionnons que le père Noël s’est déjà arrêté à la Coopérative de Weedon et de Saint-Isidore-de Clifton ainsi qu’au BMR Centre de rénovation G. Doyon à East Angus, et ce au grand plaisir des enfants.

Opération Nez rouge dans le HSF : Sept soirées de raccompagnement

La population du Haut-Saint-François bénéficiera du service de raccompagnement de Nez rouge durant les trois prochains week-ends ainsi que le 31 décembre.
Richard Roberge, responsable du secteur, lance le défi aux entreprises ainsi qu’aux municipalités du territoire de se former des équipes d’accompagnateurs-bénévoles afin de participer à une soirée. Plaisir, ambiance et anecdotes seront au rendez-vous, garanti, laisse entendre M. Roberge. Le quartier général pour les bénévoles seulement sera à la Vieille gare à East Angus. Les soirées de raccompagnement sont les 2, 3, 9, 10, 16, 17 et 31 décembre.
Le responsable mentionne qu’il aimerait offrir davantage de service dans les prochaines années. Il a repris le flambeau au sein de l’organisation il y a 3 ans et un nouveau comité s’est formé. M. Roberge envoie le message aux gens intéressés à devenir bénévole ou à s’impliquer dans le comité de gestion, qu’ils sont les bienvenus. Les utilisateurs de Nez rouge pourront composer le 819 832-4950 ou le 819 821-4646. Il est également possible de consulter le site https://operationnezrouge.com

Contrer la violence

Pour contrer la violence : La population est invitée

Vous êtes invité dans un geste solidaire à une vigile le 6 décembre prochain au gazebo d’East Angus, entre la rue St-Pierre et St-Jacques.

Une vigile de solidarité où la population est conviée à s’unir est organisée le 6 décembre prochain au gazebo d’East Angus. Une initiative du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, et de la maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne.
Après 27 ans du massacre à l’École polytechnique, c’est 1054 femmes et enfants qui ont été tués par des hommes en tant qu’hommes ou par des inconnus, au Québec, depuis le 6 décembre 1989, rappelle un communiqué émis par La Passerelle. Cette vigile vient clore les 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les filles et les femmes amorcée dernièrement. Au programme, prise de parole, présentation de la revendication des femmes, invitation à allumer nos bougies pour la commémoration de la tuerie de l’École polytechnique. Pour de plus amples informations, veuillez communiquer au 819 877-3423 ou sans frais au 1-877-447-3423 ou au info@cdflapasserelle.org

Michel Vézina

Pépins de réalité de Michel Vézina : Un livre, à l’image de l’auteur, pas comme les autres

Comme il le dit si bien, l’écrivain, Michel Vézina, n’hésite pas à expérimenter, exploser, histoire de «shaker» ses lecteurs. Maintenant qu’il a trouvé son carré de sable pour s’amuser, nul doute qu’il va s’en donner à cœur joie dans ses prochains ouvrages.

Écrivain, clown, Michel Vézina ne fait rien comme les autres. Depuis 25 ans, il écrit à travers tout le reste; 14 livres plus tard, il croit être enfin arrivé à ce qu’il recherchait. En parlant de son dernier ouvrage, lancé le mois dernier, Pépins de réalité, il dira « c’est mon livre préféré. Après avoir essayé plein de choses, là j’arrive à quelque chose que je voulais. J’ai trouvé ma manière. On peut dire que c’est du Michel Vézina. »
Il avoue bien humblement, mais à la fois fier de le dire « je suis pas un écrivain grand public. Après 14 livres, j’ai à peu près tout essayé. Peu importe ce que je fais, j’ai toujours à peu près le même nombre de ventes. Un moment donné tu te dis OK, je gagne ma vie autrement, est-ce que je tiens absolument, tant que ça, à devenir un vendeur de best-sellers ? Je sais-tu assez comment ça marche les best-sellers pour être sûr de ma shot. Parce que si je me mets à écrire avec des recettes, des méthodes, des plans, j’ai moins de fun à écrire, mais je vais tu en vendre tant que ça. Ça va-tu me permettre de gagner ma vie ? Ce manque de fun là va se compenser comment ? Pis à un moment donné ça été, pis c’est pas la première fois que ça arrive, j’ai déjà au moins trois-quatre livres que j’ai dit de l’ost… de marde. »
« Je m’adresse pu nécessairement au lecteur en général. Je m’adresse à moi-même d’abord. Je m’adresse à des gens qui ont envie de faire cette partie de route là avec moi. De partir en voyage avec moi, pis un peu de la même manière, quand on dit qu’on part en voyage, est-ce que c’est la destination qui compte ou la route pour s’y rendre ? Alors moi, quand j’écris la destination, je la connais pas. C’est la même chose quand je pars en voyage, je sais pas où je m’en vais. J’prends la route, je m’en va là et pis si un moment donné y a un y, un t ou un x, bien c’est quasiment tu tires à pile ou face pis le feeling. Tiens ça me tente d’aller voir par là, des fois tu te retrouves dans un cul-de-sac, tu vires de bord, tu reviens et tu prends un autre chemin. Dans mes voyages, c’est là que j’ai fait mes plus grandes découvertes. C’est là que j’ai rencontré les gens les plus hallucinants sans savoir où je m’en allais. J’aime ça quand j’écris et pas trop savoir où je m’en va. Cette manière d’écrire là est dans ma tête depuis au moins quatre ans. »
L’auteur se fait critique envers l’écriture. « Avec la littérature, d’un point formel, mais vraiment formel, y a quelque chose qui m’agace beaucoup avec le roman, c’est qu’on est rendu extrêmement paresseux comme lecteur. La TV et le cinéma nous imposent des manières d’inventer de nous raconter des histoires qui sont très hollywoodiennes. » Michel Vézina est d’avis que « malheureusement dans le roman contemporain, les auteurs d’aujourd’hui, pas tous heureusement, tombent dans ce piège-là. Il y a des écrivains qui écrivent comme s’ils faisaient une série télé. Ça, je trouve ça triste. J’ai l’impression que la littérature peut aller plus loin que ça. Moi comme auteur, je suis un peu plus exigeant. J’aime ça me casser la tête. J’aime ça quand je lis des romans ou quand je vais voir un film être plus sûr où je m’en va, être plus sûr de savoir si je comprends vraiment ce qui se passe. Expérimentons, explosons », clame tout haut l’écrivain.
Pépins de réalités est une espèce d’autobiographie vascillant entre le roman, l’essai, le récit et la poésie. C’est un mélange de réel, d’irréel, de mensonges bien apprêtés, comme les recettes que l’auteur préparent avant un spectacle de poésie et auquel viennent s’ajouter des ingrédiens de folie créatrice, de limpidité étonnante par moment qu’il viendra soupoudrer de brume, histoire de destabiliser le lecteur probablement juste pour «shaker» le pommier comme il se plaît souvent à dire. Inspiré par les deux dernières années de sa vie, le livre met en évidence le déchirement entre l’écrivain et le clown auxquelles les expériences de vie les ramèneront tout doucement à cohabiter par un projet commun aboutissant à la création du camion-librairie Le Buvard et le Publibrairie. Tout ça avec la collaboration d’un conparse Maxime Nadeau, surnomé Nadz.
Attention lecteurs, si vous pensez que le dernier ouvrage de l’auteur est une fin en soi, détrompez-vous car d’autres livres sont déjà en chantier. Quant aux multiples projets, l’auteur prévoit un développement pour le Publibrairie. « Avec le Publibrairie, j’ai l’impression d’avoir créé une base, soit les fondations et un lieu de rassemblement. J’aimerais faire un cirque des mots, une résidence d’écriture. J’aimerais pouvoir développer un lieu d’émergence pas juste des choses que moi et Maxime mettons de l’avant. Enfin, la meilleure façon de se procurer Pépins de réalité est de se déplacer au Publibrairie à Gould.

École Ascot

Transfert d’élèves possible à l’école primaire La Source-Vive : Ascot Corner tient à garder ses jeunes

L’école La Source-Vive accueille environ 290 élèves de la maternelle à la sixième année et serait déjà à l’étroit.

La municipalité d’Ascot Corner entend prendre les moyens nécessaires pour éviter le déplacement d’élèves de l’école primaire La Source-Vive vers une autre école, située sur le territoire de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS). La mairesse Nathalie Bresse confirme que la CSRS étudie la possibilité de transférer des élèves pour faire face à l’augmentation dans l’école tout en mentionnant qu’elle serait prête à étudier les scénarios proposés par la municipalité en tenant compte des normes du ministère de l’Éducation.
Pour Mme Bresse, le seul scénario à envisager est l’agrandissement de l’école. « Pour moi et le conseil, il n’est aucunement question que les élèves partent d’ici. On est une petite communauté qui grossit et on ne veut pas que les gens aillent ailleurs. On a des projets sur la table pour la construction de 177 unités de logement pour les prochaines années », insiste Mme Bresse. Elle mentionne avoir déjà contacté le député de Mégantic Ghislain Bolduc, pour le sensibiliser à la problématique. « Le député a bien compris la situation. Il a le dossier entre les mains et va rencontrer le ministre de l’Éducation. »
Mme Bresse ne croit pas que le scénario de transférer des élèves freine le développement de la municipalité, mais avoue avoir reçu des appels de personnes lui demandant si c’était vrai le déplacement d’élèves. « Ça n’arrivera pas, insiste-t-elle, nos enfants vont rester ici. »
La mairesse ajoute que la municipalité rencontrera la direction de La Source-Vive le 7 décembre prochain pour présenter un scénario de solution à court terme. Possiblement une relocalisation temporaire, toutefois elle s’est refusée à dévoiler la teneur de la proposition. « On va rencontrer la direction de l’école et si ça fait l’affaire, on va rencontrer la commission scolaire. » Pour Mme Bresse, le processus est simple; c’est de demander à la commission scolaire qu’elle fasse une demande d’agrandissement auprès du ministère de l’Éducation.
Dans une entrevue accordée à La Tribune, la semaine dernière, le président de la CSRS, Gilles Normand, mentionnait « si on nous propose un agrandissement, on peut être porteur du dossier. Mais de quelle façon ça va être reçu par le ministère, on ne le sait pas. » Dans le même texte, Carl Mercier, directeur adjoint à l’administration à la CSRS, mentionnait qu’il y avait des normes à respecter et que le ministère privilégiait d’utiliser d’abord les locaux disponibles dans le secteur avant de demander un agrandissement. Les scénarios envisagés seraient de transférer les enfants à l’école des Avenues, dans l’est de Sherbrooke, ou à Notre-Dame-des-Champs à Stoke. La CSRS souhaite que le plan de réalisation de l’option choisie soit élaboré d’ici le 30 juin prochain à défaut d’une autre option disponible, elle révisera le territoire d’appartenance de cette école, était-il écrit sur un document de l’organisation.

AMBULANCE de l'Estrie

Ambulance de l’Estrie : Les ambulanciers votent une grève générale

Les travailleurs paramédics syndiqués CSN ont voté en faveur de la grève générale illimitée.

Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, les salariés de la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie incluant East Angus, ainsi que les employés des Ambulances Weedon et région Inc., représentés par la CSN ont voté à 100 % en faveur d’une grève générale pour une durée illimitée.
Le résultat du vote a été dévoilé la semaine dernière lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux d’Ambulance de l’Estrie à Sherbrooke. La grève générale illimitée sera déclenchée au moment jugé opportun.
Sébastien Grenier, vice-président du Syndicat des paramédics de l’Estrie-CSN, affirme que « la population n’a pas à s’inquiéter au niveau des services offerts. Où on va aller frapper, c’est au niveau administratif. » Cependant, il laisse entendre qu’il y a une faille au système dont il est important de faire mention, se trouvant au cœur des revendications des travailleurs. En 1989, les quarts de travail appelés horaire de faction 7-14 étaient une mesure temporaire à l’essai et sont toujours en vigueur aujourd’hui. Pour les services offerts en région, cette mesure implique des enjeux importants. À titre d’exemple, Weedon, il faut savoir qu’il n’y a pas d’ambulanciers qui siègent dans leur véhicule en permanence. Ceux-ci travaillent sur un horaire de 7-14, ils doivent être disponibles 24/24 h durant 7 jours consécutifs. Ils sont à leur domicile au moment de recevoir l’appel et ont 10 minutes d’allouées pour se rendre à leur véhicule. Ceci est possible que dans des conditions météorologiques optimales.
Parmi les nombreuses revendications, les travailleurs demandent l’abolition de cette mesure afin de répondre sans délai aux appels d’urgence. Autres enjeux majeurs, en période achalandée lorsque le personnel ambulancier n’a pas de période de repos approprié et que l’employeur n’a pas de relève à mettre en service, celui-ci peut complètement fermer et être redirigé vers Sherbrooke ou Disraeli. « C’est là que c’est dangereux pour la population », explique le vice-président.
Mentionnons que deux ambulances sont à la disposition de la population en permanence à East Angus et une à Weedon. Pour East Angus, il n’y a qu’un quart de travail de 7 à 17 h, en vigueur pour desservir le territoire. Après, le personnel ambulancier reçoit les appels de chez eux. « Pourquoi la vie des gens en région comme le Haut-Saint-François serait moins importante que la vie des gens des grandes villes ? », clame le vice-président.
Autres points de revendication: les horaires de travail, la charge de travail, les régimes de retraite, la santé et la sécurité au travail telles la formation obligatoire et l’équité salariale. M. Grenier mentionne: « C’est la 1re fois dans tous les systèmes confondus dans l’histoire qu’il y a une grève avant de s’être assis pour négocier. » Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, rencontré en juin dernier par la partie patronale et les représentants syndicaux, devait se prononcer en septembre. À ce jour, il n’a donné aucun suivi. « Barrette n’est pas de parole, c’est un manque de sérieux de sa part », d’exprimer M. Grenier.
Les ambulanciers craignaient que le ministre Barrette se retire de la table centrale de négociation et ils avaient annoncé que si tel était le cas, qu’un mandat de grève serait décrété. Ce qui ne laisse pas le choix aux syndiqués d’aller de l’avant avec le projet de grève.

PARC MÉGANTIC

Parc national du Mont-Mégantic : Investissement de 2,3 millions $

De gauche à droite Remi Boucher, Camille-Antoine Ouimet, Sonia Cloutier, Sébastien Giguère, devant lui, Marie-Georges Bélanger, suivi du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, Nathaël Bergeron, directrice du parc, Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ainsi que le retraité fondateur de l’ASTROLab, Bernard Malenfant.

Le gouvernement du Québec investit 2,3 millions $ au parc national du Mont-Mégantic. Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Luc Blanchette ainsi que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, ont présenté les détails récemment lors d’une conférence de presse tenue à l’ASTROLab.
Les représentants de la MRC du Haut-Saint-François et du Granit, les employés de la SÉPAQ, le directeur du télescope et l’astrophysicien, Robert Lamontagne, ainsi que le fondateur de l’ASTROLab, Bernard Malenfant, prenaient place dans l’amphithéâtre, réjouis du dévoilement.
« Je suis venu ici la première fois en 1982 », cite M. Luc Blanchette en ajoutant « … Maintenant, nous sommes la toute première réserve internationale certifiée au monde. » C’est avec fierté que le ministre a dévoilé le plan d’action du gouvernement. « Les parcs nationaux constituent un patrimoine naturel inestimable que nous conservons pour les générations futures et que nous mettons en valeur pour les Québécois d’abord… », sont l’essentiel des propos exprimés pour sa part. S’adressant au public, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, annonce plusieurs objectifs à réaliser dont diversifier les produits touristiques, d’intensifier le rôle de la SÉPAQ, de s’assurer de la pérennité du patrimoine et d’améliorer la qualité de l’expérience des visiteurs.
Des 2,3 millions $ à investir, l’objectif premier est de faire du parc la destination de choix nature et aventure. Une partie servira, dans le but d’unir les deux secteurs du parc, à la continuité du développement et l’amélioration des sentiers. Déjà en place, l’hébergement sera complété d’ici les deux prochaines années par la construction de trois nouveaux chalets et deux relais refuges intégrés dans les sentiers. En 2017, on prévoit implanter 270 000 $ en travaux d’infrastructure pour assurer la saine gestion des eaux usées. D’autres projets sont en vue telle une nouvelle expérience multimédia à l’ASTROLab.
« En complétant son offre de sentiers et d’hébergement, le parc national du Mont-Mégantic se positionne comme étant l’incontournable destination de randonnée pédestre à découvrir au Québec », témoigne le député Ghislain Bolduc. « Cette annonce est très stimulante », souligne la directrice du parc, Nathaël Bergeron. Celle-ci mentionne que les enfants sont les meilleurs ambassadeurs et qu’avec la mise en place des accès gratuits aux moins de 18 ans, c’est 325 % de plus d’enfants qui participent aux activités d’astronomie.
Le contexte est favorable pour le patrimoine collectif. Les retombées estimées pour la région de l’Estrie se chiffrent à 2,1 millions $ en PIB (produit intérieur brut) ainsi que plusieurs emplois créés directs ou indirects. Rappelons que le gouvernement du Québec a annoncé en juin dernier, investir plus de 60,5 millions $ dans les établissements de la SÉPAQ. Le développement touristique et d’aventure va générer des retombées encore plus importantes, si on se rapporte aux chiffres annoncés.

Porte ouverte musée Eaton

Musée Eaton Corner : Une dernière activité fort courue

Nous apercevons l’artiste Denis Palmer expliquant sa démarche artistique auprès de visiteurs.

La dernière activité de la saison 2016, pour ainsi dire, soit les journées portes ouvertes au Musée Eaton Corner, présentant entre autres les œuvres de l’artiste Denis Palmer à la Maison Foss, a connu un vif succès. Plus d’une soixantaine de personnes anglophones et francophones ont visité les lieux et discuté avec l’artiste sur place, et ce au grand plaisir de la présidente, Mme Sharon Moore.
Bien que la population avait la chance de visiter les trésors du musée, elle avait surtout l’opportunité d’échanger avec l’artiste présent. Sympathique, M. Palmer prenait le temps d’expliquer ses œuvres et la démarche utilisée. Souvent inspiré par une photographie à la suite d’une recherche, il reproduit la vie des premiers colons de l’époque, leur mode de transport, leur façon de travailler et autres aspects de la vie quotidienne. L’artiste mentionne avoir produit 35 œuvres, mais en avoir exposé que 25 parce qu’il n’était pas satisfait des autres. D’ailleurs, une quinzaine d’œuvres ont été vendues à cette occasion et les recettes versées au musée.
Monique Nadeau Saumier, historienne de l’art et consultante en patrimoine ayant participé à la recherche et la préparation de l’exposition du Musée Eaton Corner, avoue son admiration pour l’artiste et la particularité des objets exposés reflétant l’histoire d’une époque. « Le musée est magnifique et l’église Congrégationaliste est restée en très bon état. Ici, le village est resté presque intact. »
Mentionnons qu’il est possible pour des groupes de visiter le musée hors saison, mais sur réservation. Il suffit de composer le 819 889-2698.

multiservices Angus

Déménagement au nouveau Centre multiservices à East Angus : Une logistique sécuritaire pour le transfert des clients

Toutes les mesures ont été prises pour s’assurer que le déménagement de la clientèle se fera en toute sécurité.

Les travaux de construction du Centre multiservices de santé et de services sociaux d’East Angus, érigé au coût de 21 M$, sont terminés.
Le transfert des services de centre de jour et de physiothérapie s’amorcera le 28 novembre prochain. Quant au déménagement de la clientèle du centre d’hébergement communément appelé La Sapinière, elle s’effectuera le 30 novembre. Toute une logistique sera mise en place au cours de cette journée pour transférer sécuritairement les quelque 55 résidants, assure Viviane Christina, chargée de projet au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
Les services de jour et de physiothérapie seront fermés du 28 novembre au 2 décembre afin de permettre aux équipes d’aménager leur espace et de placer les équipements. Les activités reprendront le 5 décembre.
À cela viendra s’installer vraisemblablement en 2017, les services en déficience physique et ceux de jour en déficience intellectuelle, situés au 53 rue Angus Sud, ainsi que ceux en troubles du spectre de l’autisme situés au 166 rue Saint-Jean et au 109 rue Saint-Jacques Est.
Clientèle
Le déménagement de la clientèle du Centre d’hébergement d’East Angus dans le nouveau bâtiment demande une grande préparation. Mme Christina, avec des collaborateurs, y travaille depuis plusieurs mois. « On aimerait leur donner (clientèle) la chance de vivre le déménagement le plus paisible possible. » Pour y arriver une soixantaine de personnes incluant bénévoles, des équipes de soins regroupant plusieurs professionnels seront affectés aux deux endroits pour assurer un transfert efficace et sécuritaire, d’expliquer la responsable de projet. « Au niveau des soins de santé, je n’ai pas d’inquiétude, on va être tout équipé. Au niveau médical, on aura le support nécessaire, il n’y aura pas de problème pour agir », affirme avec conviction Mme Christina.
Les différentes équipes professionnelles ainsi que les bénévoles ciblés ont tous reçu une formation. « Ils savent qui va aller où, faire quoi et comment », d’exprimer la chargée de projet. Le transfert des quelque 55 personnes se fera en quatre groupes, deux le matin et autant en après-midi. Le déplacement s’effectuera en transport adapté. Des équipes seront déployées aux deux endroits de façon à accompagner et accueillir les personnes dans leur nouvelle résidence. Les effets personnels de la clientèle, dossiers et médication suivront le même trajet au cours de cette journée. Les services usuels seront assurés aux deux endroits le temps du déménagement, de préciser l’intervenante. Évidemment, des ajouts de personnel sont prévus pour cette journée.
Famille
Afin de bien assurer la transition, Mme Christina mentionne qu’il n’y aura pas de visite la journée du déménagement. Par contre, les familles ont déjà été rencontrées pour être informées du fonctionnement. Une autre rencontre devait avoir lieu, si ce n’est déjà fait, et visait à préciser l’endroit et l’heure que le parent sera transféré. Une façon de faire est déjà établie et détermine qui, ainsi que le nombre de personnes d’une famille, pourra être présent la journée du déménagement.
Mme Christina est confiante du bon déroulement. « Dans tout déménagement, il peut arriver des imprévus, mais on a des scénarios. » Reconnaissant qu’il s’agit d’une opération particulière, la chargée de projet mentionne que l’exercice n’est pas une première. « Ça s’est fait ailleurs. Il y a plusieurs expertises qui existent  », assure-t-elle.
Conscient que le Centre multiservices de santé et de services sociaux est attendu depuis longtemps à East Angus, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS prévoit organiser une activité portes ouvertes. La date et les modalités seront diffusées ultérieurement.

Fondation amis école St-Camille

Fondation des amis de l’école St-Camille : Le député Bolduc s’implique

Nous retrouvons de gauche à droite Brigitte Gauthier, enseignante, Manon-Élisabeth Carrier, présidente de la Fondation des amis de l’école St-Camille, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Kathy Lapointe, directrice de l’école St-Camille.

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, a donné un coup de pouce à la Fondation des amis de l’école St-Camille, secteur Cookshire, en remettant un montant de 400 $ pour l’achat de caméras pour les tableaux blancs interactifs à l’école.
Évidemment heureuse, la présidente de la fondation, Manon-Élisabeth Carrier, mentionne que le montant s’ajoutera aux autres accumulés et permettra de faire l’achat de trois caméras numériques. Le projet global nécessitera plus de 3 000 $, explique-t-elle. Au moment de remettre le chèque, le député Bolduc rappelle que « la Fondation des amis de l’école St-Camille œuvre à offrir des outils facilitant l’apprentissage aux 260 élèves qu’elle accueille. Le projet présenté, des caméras pour les tableaux blancs interactifs, permet une plus grande diversité d’action pour les enseignants afin d’aborder leur matière. Je félicite les membres de la fondation de proposer à ces élèves cet équipement à la fine pointe de la technologie. »
Mentionnons que l’aide octroyée par le député provient du Programme Soutien à l’action bénévole dont l’objectif vise, entre autres, à favoriser l’action bénévole locale en soutenant financièrement les organismes à but non lucratif et les municipalités dans leurs efforts pour combler des besoins en matière d’équipements légers. Mme Carrier profite également de l’occasion pour remercier l’ensemble des donateurs qui contribuent annuellement aux diverses campagnes de financement.

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