Marché Scotstown

Un beau succès pour le Marché de Noël de Scotstown

À l’heure où la plupart des municipalités du territoire présentent leur foire de Noël et en ce temps de l’année où la température est incertaine, le marché de Noël de Scotstown a connu un bon taux de participation. Celui-ci a même été présenté sur le site mescantonsdelest.com comme étant le premier affiché des 14 meilleurs marchés de Noël dans les Cantons-de-l’Est à visiter. Trente-huit exposants se sont installés sur les deux étages de l’hôtel de ville. Agroalimentation dont le miel de Scotstown, de l’herboristerie, pâtisseries, épices, des produits pour la santé, des artisans du bois et du cuir, de l’artisanat comme la laine d’alpagas, très tendance en cette époque, étaient parmi la diversité de produits offerts. Sans oublier la multitude de décorations, accessoires et articles de Noël que les gens pouvaient se procurer allant même jusqu’au sapin et à la couronne.

Remise des bulletins scolaires, au secondaire

Le 15 novembre, en soirée, 15 enseignants, les deux directions de la Cité-école, Mme Christine Cragg et M. André Lachapelle et deux membres de l’approche-milieu se rendent dans six communautés: Weedon, Lingwick, La Patrie, Hampden, Scotstown et Chartierville. Tout ce personnel actualise un aspect du projet Cité-école, et ce, depuis plusieurs années: la remise des bulletins dans les villages. Cette année, ce sont les municipalités de Weedon, Lingwick, La Patrie, Hampden, Scotstown et Chartierville qui ont reçu la visite des enseignants de la Cité-école dans leur milieu.

Nous avons apprécié votre présence et celle de votre jeune lors de cette rencontre. Suite aux appels téléphoniques vous invitant à vous présenter pour cette remise des notes, 7 parents sur 10 nous remerciaient pour cette initiative: « Quelle belle idée ! Nous vous remercions de ce geste ! », a-t-on entendu. Ce merci, insistant, empreint de votre reconnaissance, nous «énergise». Nous tenons à souligner ce «merci» parce que ce modeste geste est porteur d’avenir et reconnaît l’effort fait par notre équipe pour vous joindre dans les meilleures conditions… chez vous. Il s’agit, bien sûr, d’un petit pas tranquille pour nous tous, mais ce petit pas enracine un phare-guide sur la route d’une école de qualité… toujours à conquérir.

Votre présence, le 15 novembre 2016, fournit une occasion, pour les enseignants et la direction, de vivre une solidarité essentielle entre enseignants, jeunes et parents… chez vous ! Votre geste et le nôtre sèment une précieuse inspiration pour d’autres pertinentes collaborations. Toutes ces petites actions, au quotidien, s’avèrent un moyen efficace, croyons-nous, de créer des liens de qualité, propices et essentiels dans le parcours scolaire de nos jeunes. Nous, membres du personnel, sommes fiers du soutien que vous nous apportez concrètement… chez vous. Ensemble, nous tenons à rappeler cette passion commune qui nous habite dans cette œuvre d’instruction et d’éducation que nous partageons avec vous, parents, dans toutes nos communautés.

Les enseignants du premier cycle, de 3e et 4e sec. et de la classe adaptée.

Vigile

Vigile de solidarité en soutien à la violence faite aux femmes

par Valérie GRONDIN

L’invitation lancée par La Passerelle et La Méridienne à une vigile de solidarité contre la violence faite aux filles et aux femmes a uni une quarantaine de personnes sous le gazebo à East Angus.

Des représentantes de différents organismes, venues également à titre personnel, se sont alliées pour la cause. Notons aussi la présence de Robert Roy, nouveau préfet de la MRC, l’attaché politique de Marie-Claude Bibeau, Marc-Alexandre Fonda et Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner.

Marilyn, agente de développement à La Passerelle, centre des femmes du Haut-Saint-François, témoigne au nom de son équipe, être très fière de la belle participation des femmes de plusieurs municipalités du territoire. Les intervenantes du centre sont particulièrement heureuses des commentaires des femmes « elles s’approprient vraiment la problématique des violences, être solidaires, c’est ce qu’il faut parce que c’est là que les choses changent », d’exprimer Marilyn.

Témoignages de victimes

Diane, une ex-victime de violence, a bravement livré son témoignage, s’avérant être des plus touchants. « Je vous encourage à ne pas lâcher. Je suis contente aujourd’hui d’être allée chercher de l’aide à La Passerelle, elles m’ont soutenue, m’ont encouragée, aidée à m’en sortir. Plus jamais je ne vais laisser un homme m’abaisser, me faire sentir que je ne suis pas importante. S’imposer sur moi sexuellement. Aujourd’hui, j’ai grandi à travers tout ça et la souffrance que j’ai vécue m’a rendue encore plus forte ! Je vous encourage et les femmes, ne lâchez pas ! » exprime-t-elle.

Mélissa, une jeune femme et une mère maintenant accomplie, confie avoir été touchée du message livré. En particulier celui d’Andrée, la coordonnatrice au centre. Celle-ci a fait une grande différence dans sa vie le jour où elle a fait les premières démarches. Mélissa témoigne: « Quand tu veux un changement, tu dois faire le premier pas, c’est le plus difficile à faire parce qu’il fait peur étant dans l’inconnu. Il faut mettre son pied à terre et dire c’est assez ! Il y a de l’espoir et on peut s’en sortir réellement. » Autrefois démunie et victime de violence, Mélissa dégage aujourd’hui de l’assurance et de la confiance.

Les statistiques démontrent qu’une femme sur 3 est victime d’agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans et 96,9 % des agresseurs sont des hommes. Plus de la majorité des victimes connaît bien leur agresseur. La Passerelle a été témoin de 155 interventions en soutien aux femmes et aux jeunes filles victimes de violence sous toute forme sur une période d’une année. Malgré l’offre d’aide en tout genre, notons que la violence conjugale, sexuelle et le harcèlement au travail sont parmi les plus fréquentes. Annie, de La Méridienne, maison d’hébergement et de transition, mentionnait récemment que l’organisme a répondu à 1552 consultations téléphoniques ou courriels au cours de la dernière année.

Marilyn de La Passerelle rappelle l’importance d’être à l’écoute de son entourage « parce que les femmes qui vivent de la violence, c’est nos sœurs et nos amies, on peut réellement faire une différence, nous avons tous un rôle à jouer. »

Vachon

Conférence de Christian Vachon à l’École Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie

par Valérie GRONDIN

Ayant rencontré des difficultés dans sa jeunesse à l’école, Christian Vachon, président de la fondation du même nom venant en aide aux jeunes défavorisés, est l’exemple vivant de persévérance. Il a profité de son expérience pour dire aux 65 élèves de la maternelle à la 6e année de l’école Notre-Dame-de-Lorette de la Patrie, l’importance de persévérer et d’aller au bout de ses rêves.

David Tremblay, enseignant en éducation physique, avait lancé l’invitation. Il a contacté le fondateur afin qu’il vienne livrer un message de persévérance aux élèves. « Si la conférence peut aider les jeunes à persévérer et toucher ceux qui sont moins motivés, s’il y en a juste un sur le lot qui peut progresser, mon but va être atteint », lance l’enseignant. Il souligne l’importance de ramener régulièrement le thème sur la table durant l’année et non juste la concentrer sur une semaine.

Tout ouïe, la grande partie des écoliers étaient attentifs à ce que racontait M. Vachon. Rapidement, il a fait en sorte de capter l’attention de son jeune auditoire. De ses propres exemples d’ancien élève en difficulté, de son passé et de son gabarit non conforme, les jeunes se sont retrouvés en celui-ci. Malgré ses 40 ans, les complications qu’il a rencontrées dans sa jeunesse et celles que vivent les enfants d’aujourd’hui restent les mêmes. Un élève en difficulté ou différent est ce même élève année après année, génération passée, présente ou future. Christian a fait éclater de rire les enfants, à maintes reprises. En bon orateur, il sait relater des exemples concrets de situation pénible dans la vie d’un jeune étudiant ou en général et les dédramatiser.

« Je pense vraiment que ça peut rejoindre plusieurs jeunes, c’est le but derrière ça », mentionne le directeur par intérim, Matthew Maclure, sur la conférence offerte. Les élèves ont tous retenu un moment de la présentation. Pour Loïc Maclure, celui-ci retient que « persévérer, apporte à réaliser ses rêves, je retiens la vidéo sur la course, car j’aime la course. » Catherine Guillette, en maternelle, raconte avoir tout aimé. Morgan Lachance « je retiens quand il a fait le marathon. »

Après toutes ces années à tenter de faire la différence auprès des jeunes défavorisés et différents, Christian Vachon est heureux de constater les améliorations amenées par la fondation. « Il est intéressant d’entendre des histoires sur les changements que l’aide a apportés ». En ajoutant que « La pauvreté, c’est dur à vendre, notre défi, c’est de donner le goût au donateur de s’investir. » Afin d’obtenir les moyens d’y arriver au sein de la Fondation Christian Vachon, une structure est en train de s’organiser.

Depuis peu, par secteur, un ambassadeur est nommé, celui-ci a le rôle de faire du démarchage dans son milieu et ainsi trouver des ressources et du financement. Pour La Patrie, Jean-Claude Vézina, ancien journaliste maintenant retraité, prend le rôle. « Je me suis permis de doubler trois années scolaires, j’avais de la difficulté, on me considérait comme différent, j’ai terminé mon secondaire par la peau des fesses », relate l’ambassadeur. Celui-ci a également eu un parcours parsemé d’embûches avant de reprendre la route des études universitaires à l’âge adulte. Par son expérience d’ancien étudiant, M. Vézina comprend le message que Christian Vachon lance. M. Vézina témoigne que « l’œuvre de la fondation est d’autant plus importante dans le coin, car les besoins sont réellement là ». Il souhaite faire une différence pour les enfants défavorisés. « Qu’ils aient tous la même chance, qu’ils soient tous sur la même ligne de départ, à la même égalité », ajoute-t-il.

Donner une chance égale à tous les jeunes, de réussir dès la première journée de classe afin que tous les enfants soient sur la même ligne de départ et aient un sentiment de fierté, d’appartenance et donc ainsi qu’ils soient motivés à réussir, sont les grandes lignes de la conférence donnée par Christian Vachon et de son ambassadeur pour le territoire, Jean-Claude Vézina.

Rachel Garber

Happy Holidays

By Rachel Garber

The Devil and his Nephew were hanging out together, watching people walk down the street. One passerby stopped, bent down and picked up something off the sidewalk. He looked at it carefully, dusted it off, and put it in his pocket.

“What was that he just picked up?” Nephew asked.

“Oh,” Devil shrugged. “That was just the Truth.”

Nephew was alarmed. “We can’t let him have the Truth! What are we going to do?”

“Don’t worry.” Devil said. “We’ll help him organize it.”

I love this little parable that I have paraphrased from many truth tellers down through the century. Many people fear being disorganized. But the greater danger could lie in becoming too organized, to the point of getting locked into a structure that obliterates the spark of life or truth that first set our heart on fire. We create rules and regulations and social norms that sometimes take us far away from the original understanding that first grasped our imagination. I could point to religions as a possible example. Or democracy. Or holidays – even, dare I say it, Christmas?

And now my sermon is over. Just to say, Merry Christmas and Happy New Year to all!

POINSETTIAS IN PURPLE

A purple poinsettia, or blue or orange, could make your Christmas décor very luscious this year. All the while helping support La Maison Aube-Lumière, that lovely little hospice beside the CHUS-Fleurimont that offers palliative care to persons with cancer who are nearing the end of life. Each year, La Maison must raise about half of its operating costs, so it can care for patients free of charge. The annual Poinsettia campaign has been a key fundraising strategy for the past 25 years.

And yes, La Maison offers red poinsettias, too. The prices range from $22 to $42, depending on size and colour. To find out more or to buy them online, visit www.boutiqueaubelumiere.com. You can also pick up yours at the Fleurs Déco Yves Gosselin, 115 Principale E., Cookshire (819-875-3600) or Douce Folie en Fleurs, 192 St-Pierre, East Angus (819-832-2002). The two poinsettia partners also sell them. They are La Maison Aube-Lumière, 3071 12th Avenue N., Sherbrooke, and the Serres St-Élie, 4675 blvd Industriel, Sherbrooke. The sale closes December 23.

MUSIC AT RAMANA

At the Ramana Hotel, the Six Shooters Band plays Saturday December 17, 8 p.m. A New Year’s Party is on December 31 at 6 p.m., and the Dave Bessant concerts resume Saturday January 14 at 8 p.m. All are welcome. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.

Also, here’s a heads up for Amateur Night at the Ramana on Saturday, February 18. “This will be a closing activity for the Plaisirs d’hiver,” writes Jennifer McMullin. “Attention, musicians! Get out of your garages! All types of music, solo or in group. You only have to bring your musical instruments for one, two or three tunes.” To find out more, see “Loisirs Sawyerville” on Facebook.

BINGO IN SAWYERVILLE

The Sawyerville Bingo evenings are going out with a bang this Thursday at 7 p.m. with a Christmas special at the Sawyerville Community Centre, courtesy of Loisirs Sawyerville. Bingo comes back again on Thursday, January 12.

SAWYERVILLE IN PHOTOS

Loisirs Sawyerville is also offering some nifty 2017 calendars with photos of old-time Sawyerville. Interested? Call Danielle 819-553-8655 or Martine 819-553-8500.

ALZHEIMER’S AT CHRISTMAS

The Caregiver Network is offering a teleconference – yes, by phone from your own home – that will share ways to spend quality time together with a family member or friend who has Alzheimer’s dementia. Alzheimer’s causes changes in persons living with the disease, affecting their tastes, interests and capabilities. The stimulation activities suggested could help make visits or at-home time more enjoyable over the holidays. Marie-Pier Foucault is the presenter, and will answer questions. The session is planned for Monday, December 12, at 11 a.m. to 12 noon. To register or for info: thecaregivernetwork.ca.

VIACTIVE AT REST

The bilingual Viactive exercise groups for people age 50-plus are pausing for the holiday season, and coming back mid-January. In Bury and Sawyerville, the first session is January 11. In Newport and Cookshire, the first session is January 18. And note that the Cookshire Viactive group will be changing its time. It will begin at 9:45 a.m. and finish at 10:45 a.m.

CHURCHES

Baptist: December 18 and January 8 Sunday services are in Sawyerville at 9 a.m. in French and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. On Saturday, December 24, at 7 p.m. is a Christmas Eve service. On Sunday, December 25, at 10 a.m. is a Christmas service. On Sunday, January 1st, at 10 a.m. is a New Year’s Day service. All these services are bilingual. Info: 819-239-8818.

United: December 18 and January 8 Sunday services are in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. On Tuesday, December 20, is a Blue Christmas service in Sawyerville at 7 p.m. On Saturday, December 24, is a Christmas Eve service in Cookshire at 2 p.m., including Holy Communion. No services on Christmas or New Year’s days. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Anglican: December 18 and January 8 Sunday services are in Bury at 9:30 a.m. and in Cookshire at 11 a.m., with Holy Eucharist with The Ven. Dr. Edward Simonton. On Saturday, December 24, are Christmas Eve services in Bury at 2 p.m., Holy Eucharist with The Ven. Dr. Edward Simonton, and in Cookshire at 4 p.m., Holy Eucharist with Coadjutor Bishop Bruce Myers. No services on Christmas or New Year’s days. Info: 819-887-6802.

Messy Church: Intergenerational community time at the St. Paul’s Anglican Church in Bury on Tuesday, January 10, at 5:15 pm. Story, crafts, and a meal. No fee. All are welcome. To make sure there’s food for everyone, please contact Tami Spires (United Church Minister) if you would like to attend: 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by January 2 for publication January 11 or by January 16 for January 25.

Mr. Proteau

Une expérience enrichissante pour Robert Proteau

par Pierre HÉBERT

Le mouvement coopératif constitue une belle façon de répartir la richesse auprès des membres. Il est important de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour être avant-gardiste et développer des modèles qui répondront aux besoins futurs des gens.

C’est un peu avec cette pensée qu’est revenu Robert Proteau du Sommet international des coopératives, qui se déroulait récemment à Québec. Cet homme de La Patrie était un des 2 930 participants et représentait deux mouvements soit l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches à titre de président et de vice-président de la Caisse des Hauts-Boisés.

« Ça faisait plusieurs années que je voulais y aller. Ça m’interpelle. Je voulais savoir où on est rendu dans la coopération à travers le monde, où on s’en va, à quel rythme que ça évolue et comment faire pour le faire évoluer plus rapidement. Je voulais ramener ça dans mes organismes », d’exprimer M. Proteau. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de coopératives. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant et surtout dans les pays sous-développés. Le mouvement coopératif, c’est mondial et il ne faut pas se limiter à notre petit coin, faut voir ça élargi. »

« Le mouvement coopératif, c’est beaucoup d’emplois, ajoute-t-il, et les deux coopératives que je représentais occupent une place très importante. On peut imaginer les retombées pour les communautés locales et le maintien des richesses générées pour les familles qui y vivent. En cette période de reprise économique incertaine, pourquoi ne pas miser sur un modèle économique fiable qui offre un équilibre entre l’humain et le capital géré par et pour ses membres. » M. Proteau mentionne que les coopératives répondent à un besoin, il est d’avis qu’il s’agit d’un bon véhicule pour partager la richesse dans un monde capitalisme gourmand. En comparaison avec le Mouvement Desjardins, il mentionne que les profits des banques vont souvent à l’étranger alors que chez Desjardins « il y a plus de partages de la richesse qu’une banque. »

Heureux de sa participation au Sommet international des coopératives, Robert Proteau soutient qu’il importe de développer des projets pour les membres et d’y inclure les jeunes en ajoutant que c’est important pour l’avenir.

Poids

Cinq conseils pour éviter de prendre du poids durant les fêtes

La balance vous fait toujours des reproches après le temps des fêtes ? Et si ce n’était pas le cas cette année ? Gardez la ligne aux Fêtes grâce à ces cinq conseils !

  1. Ne sautez pas de repas: sauter le dîner en prévision d’un souper gargantuesque est à proscrire. En effet, si vous êtes affamé avant même le début de la soirée, vous risquez d’enchaîner les excès.
  2. Ne vous privez pas (trop): évitez de vous interdire certains aliments, car vous restreindre est la meilleure façon de tomber ensuite dans l’exagération. Ainsi, pensez plutôt «modération» et mangez sainement entre les réceptions !
  3. Buvez modérément: même si vous ne conduisez pas, limitez votre consommation d’alcool, car il contient non seulement bon nombre de calories, mais il stimule aussi l’appétit.
  4. Remplissez votre assiette intelligemment: garnissez la moitié de votre assiette de légumes, puis étudiez les divers plats qui vous sont proposés afin de bien choisir. La dinde, par exemple, est faible en gras et représente donc une bonne option… à condition de ne pas abuser de la sauce ! Psitt ! Allez-y aussi doucement sur les amuse-bouches, qui peuvent être très caloriques.
  5. Mangez lentement: les discussions vont bon train pendant le repas ? Participez-y ! Si vous discutez, vous mangerez plus lentement, ce qui vous permettra de prendre conscience des signaux de satiété.

C’est vous qui recevez ? Pensez à un menu tout aussi santé que délicieux. Et évitez de cuisiner en quantité industrielle: les restes que vous devriez d’ailleurs distribuer entre les invités avant leur départ vous inciteront à d’autres excès. Enfin, l’exercice est évidemment toujours de mise pour garder la ligne… Pensez-y !

Pere Noel Weedon

Des heureux à Weedon

Le père Noël a encore fait des heureux en s’arrêtant à la Coopérative de Weedon. Plusieurs enfants attendaient avec fébrilité le vieux bonhomme qui ne les a pas déçus en remettant à chacun un présent. Certains ont profité de l’occasion pour lui rappeler les cadeaux souhaités pour la grande nuit.

Pere Noel St-Isidore

Des jeunes ravis à Saint-Isidore-de-Clifton

Plus d’une vingtaine de jeunes garçons et filles ont eu l’occasion d’échanger avec le père Noël lors de son passage à la Coop des Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton. Tout sourire, les enfants ont fait part de leur liste de cadeaux au vieux bonhomme. Pour les faire patienter, le père Noël leur a remis de petits présents casse-tête, livre à colorier et livre de conte.

Nous retrouvons en compagnie du père Noël, Antoine et Lucas Lessard.

Pere Noel Sawyerville

Le père Noël à Sawyerville

Le père Noël a fait une entrée fracassante à la patinoire de Sawyerville en prenant place dans une calèche tirée par des chevaux et accompagné d’enfants. Le vieux bonhomme s’est payé une petite randonnée dans les rues de Sawyerville avant de s’arrêter au chalet des sports où l’attendait près du’une soixantaine d’enfants. Fidèle à sa réputation, le père Noël a distribué des cadeaux à tous en prenant bien soin de faire des câlins aux tout-petits. Par la suite, les enfants ont eu droit à des friandises et chocolat chaud. Nous apercevons le père Noël saluant les enfants qui l’attendaient.

Pere Noel La Patrie

Le père Noël débarque discrètement à La Patrie

Le père Noël a fait un arrêt discret à la quincaillerie de la Coopérative de La Patrie. Peu de jeunes s’étaient déplacés pour l’accueillir. Un problème de communication est à la source de ce malentendu. Quoi qu’il en soit, les enfants qui l’ont aperçu ont profité du moment, prenant le temps d’échanger avec le vieux bonhomme et lui demander de ne pas les oublier lors de la grande nuit.

Nous apercevons en compagnie du père Noël la petite Sarah Bourque.

Pere Noel Cookshire

Le père Noël fait un tabac à Cookshire-Eaton

C’est à bord du camion d’incendie que le père Noël a fait son arrivée, plutôt remarquée, à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton. Plus de 150 enfants l’attendaient pour le voir et s’asseoir quelques instants sur ses genoux. Accompagné de la fée des glaces et de lutins, le vieux bonhomme a remis un présent à chaque enfant. Plutôt en avant-midi, ils étaient quelque 240 jeunes entassés dans la salle pour voir le spectacle de Brimbelle chante la ferme de Foin-Foin. Le tout s’en est suivi d’un dîner au hot-dog en attendant la vedette du jour, le père Noël.

Pere Noel BMR

Le père Noël fait des heureux chez BMR G. Doyon

Le père Noël a arrêté sa course avec son traîneau au BMR Gilles Doyon d’East Angus. Les enfants faisaient la file, se hâtant d’être le prochain à avoir la chance d’aller s’asseoir auprès de lui. Depuis 15 ans, c’est 100 à 150 enfants qui reçoivent un cadeau du père Noël. Tout y était, les reines, les lutins, la décoration et même des maquillages. L’artiste peintre Gilles Ménard s’affairait avec l’aide des décoratrices et bénévoles à maquiller des dizaines de beaux petits visages. Christina Martineau, 9 ans, s’est fait maquiller en reine. Laurence Marlow, 8 ans, est venue avec son papa voir le père Noël et se faire faire un beau maquillage.

 

Jamie Thompson 3 ½ ans sur les genoux du père Noël et son cousin Tyler Davignon 1 ½ an dans les bras de sa maman Vicky Thompson, ont attendu patiemment leur tour.

Jean-Pierre Patry

Pour Jean-Pierre Patry la vie, c’est sexy, mais plus encore

par Pierre HÉBERT

C’est dans une ambiance chaleureuse, entouré de ses proches, enfants, petits-enfants, amis, connaissances et autres que l’écrivain Jean-Pierre Patry a procédé au lancement de son huitième recueil de pensées et de poésies Sexy la vie.

Plusieurs fidèles lecteurs ont pris place au Centre culturel de Weedon pour se procurer l’ouvrage, voir et entendre l’écrivain se dénuder littérairement de quelques poèmes. En guise d’introduction, sa sœur Hélène Patry s’est montrée aguichante en effectuant un streaptese littéraire, présentant succinctement les sept ouvrages précédents Sexy la vie. L’écrivain a poursuivi par la lecture de quelques poèmes en les mettant en contexte. Le tout était soigneusement orchestré par une petite mise en scène sobre, mais bien chaleureuse. Le musicien, Jean-François Demers, a bien enrobé le tout avec une musique chaude de circonstance. Petite surprise, la petite-fille de l’auteur, Éléonord Patry, accompagnée de Saskia Demers, ont interprété une chanson qui a visiblement touché le cœur de l’auteur.

Sexy la vie

Sexy la vie est le «flash» qu’attendait l’auteur pour sélectionner ses textes et produire le livre après une pause d’un peu plus de deux ans. « J’avais beaucoup de textes d’écrit et cinq titres en tête, mais aucun ne faisait mon affaire. J’écrivais et je mettais ça sur la pile. En juillet dernier, je mangeais dans un restaurant et la serveuse que je connaissais était très joyeuse. Elle travaillait avec le sourire et avait un petit air sexy. Je me suis dit c’est ça la vie, c’est sexy. La vie c’est beau, c’est attachant, ce n’est pas juste sexuel. La vie, tu vas la déshabiller à ton goût, mais c’est la vie qui te montre ce qu’elle veut bien te montrer. »

« La vie est sexy et belle. Mon livre est axé plus sur la vie. Il est moins personnel que les autres. Il y a des textes qui parlent de moi, mais des textes qui s’adressent à tout le monde. Il y a des exemples de vie, des épreuves qu’on subit. C’est un livre très optimiste, j’ai beaucoup foi dans la vie. Je démontre que la vie vaut la peine d’être vécue. Des fois quand tu as des épreuves, on les trouve dures, des fois on se demande ce que la vie veut de nous, notre rôle dans le monde. » Mais ça vaut la peine d’être vécu, d’exprimer l’auteur qui a eu ses moments difficiles.

Quant à son rythme de production, Jean-Pierre Patry ne s’en formalise pas. « Pour moi, ça reste un loisir. Je ne me donne pas d’échéancier. » Maintenant que le livre est sorti, l’auteur s’impose une période de quatre à six mois sans écrire une ligne. « Je veux me vider le cerveau avant de recommencer. » Producteur agricole, fabricant et distributeur de l’annuaire téléphonique Le p’tit Bottin, écrivain, sans compter le reste, tout ça laisse bien peu de temps libre pour celui qui caresse le rêve d’écrire un roman. « J’y pense, mais c’est le temps qui manque », lance-t-il sans fermer la porte à ce projet.

Ayant vendu 50 livres, ce qui est considéré comme un succès, à sa dernière participation au Salon du livre à Sherbrooke, Jean-Pierre Patry a déjà ses fidèles lecteurs. Les habitués retrouveront dans Sexy la vie son style habituel, passionné, chaleureux, doux, rugueux et critique à la fois selon les sujets qui le font vibrer. Les personnes intéressées à se procurer le livre peuvent communiquer avec l’auteur en composant le 819 877-2450 ou se présenter à la Biblairie GGC à Sherbrooke.

Odyssea, finaliste au concours Choeurs d’ici, chansons d’ici

L’ensemble vocal Odyssea figure parmi les chœurs finalistes au concours Choeurs d’ici, chansons d’ici, organisé par l’émission De tout Choeur avec vous, diffusée à ICI Musique.

À l’occasion du 150e anniversaire du Canada, un album sera produit par Radio-Canada. Tous les finalistes auront la chance d’enregistrer une pièce au printemps 2017 et la plupart des pièces se retrouveront sur l’album. De nombreux critères étaient considérés par le jury lors de l’évaluation des candidatures, dont la justesse, l’expression artistique et l’habileté technique. Odyssea est fier d’avoir su se démarquer parmi un grand nombre de chœurs talentueux, d’un océan à l’autre. L’ensemble vocal sherbrookois a été sélectionné parmi près de 80 chœurs canadiens.

Odyssea a été fondé en septembre 2012 et réunit une trentaine d’hommes et de femmes des environs de Sherbrooke. Pour plus d’informations sur l’ensemble vocal Odyssea et ses prochains spectacles, visitez le site Internet odyssea-vocal.ca. Pour en savoir davantage sur le concours Choeurs d’ici, chansons d’ici, visitez le http://www.icimusique.ca/articles/17687/choeurs-dici-chansons-dici-les-gagnants-de-notre-c.

 

Isabelle Arseneault

Musée

Eaton Corner Museum

by Pierre HÉBERT

It often happens that we have a treasure right under our nose, and we’re so busy looking elsewhere that we forget it even exists. One of these treasures is the Eaton Corner Museum in Cookshire-Eaton.

Founded in 1959 by the Women’s Institute, the initial aim was to preserve the history of Compton County. Today, its aim is still to preserve the history of the first colonists, both English- and French-speaking. “For us, history is bilingual,” said Jacqueline Hyman, secretary of the non-profit organization, speaking in French.

The museum, situated on Route 253 and clearly identified on the Townships Trail, is notable first for its main building, a former Congregationalist church. But the history of the first colonists is not contained in this building alone. It is also found next door in the Foss House, and across the street in the building known as the Academy.

Inside the church, vintage benches and the original platform, pulpit and pump organ provide an ambiance of yesteryears. Along the sides and back, exhibits were created, showing off various objects to whet the historical appetite. You can find the story of the first colonists, Americans from New England. Then came the English, Irish, Scottish and the arrival of the first French-speaking colonists in about 1834. You can read about them or listen to historical characters telling their stories in either French or English, using audio phones. Visitors can discover the original means of transportation: walking, horseback, or rafts. Also, you can see what life was like in those times, how communities were organized, families, churches, schools, post offices and more.

Today it’s a small hamlet, but in the mid-19th century Eaton Corner was a prosperous economic centre with a stagecoach stop (Quebec-Montreal-New England). There’s even the story that the first anesthesia for surgery in Canada was administered in Eaton Corner. Dr. Worthington of Montreal used it while amputating William Stone’s leg. Unfortunately, the arrival of the railroad to Quebec had the effect of putting an end to this booming prosperity.

Just across the road, inside the Academy, visitors have a chance to soak up the daily life of yesteryears. There’s a little school with a schoolmaster, desks and exercise books, all scrupulously presented. Being in an agricultural region, it is not surprising that the history of tilling tools is largely represented. But one also finds objects that were essential to daily life. It is impressive to note the ingenuity of our forebears in designing tools. The museum exhibits various items, from a scale structural model of a barn to typewriters to an old-fashioned washing machine – in fact, all that could represent daily life. The museum contains more than 4,000 artefacts. Because of space restraints, not all are exhibited, but enough are shown to properly portray life in the past.

Entirely restored to its luster of yesteryear, the Foss House is the welcome centre, and where special events are offered, such as temporary exhibits. Just recently, the works of the artist Denis Palmer were exhibited, showing what life was like in the past. In the welcome centre are also offered books containing stories of the past, whether those of the local physician, Dr. Lowry, or other persons playing diverse roles.

For Ms. Hyman, the aim is “to give an idea of the lives that were here. We want to communicate what the life of settlers was like in the 1850s, what was important for them, the influences. They were people, families.” She added, in the same breath, “many people come to research their genealogy. We have a lot of documents, particularly of English-speaking families. We have the archives of the Société d’histoire du Haut-Saint-François.»

Added to all that is the project of developing a heritage garden. “We want to present what the settlers ate, potatoes, beans and other things. We have seeds that were passed down from generation to generation, as well, for different kinds of flowers.”

The Eaton Corner Museum is open to the public during the summer. Although its doors closed recently for the winter, it is possible to arrange group visits at any time of the year. Just call 819-889-2698 or 819-875-5256.

Marché Westbury

Marché de Noël de Westbury

La 2e édition du Marché de Noël de Westbury a reçu la participation de 23 artisans, artistes et producteurs exposants de tous lieux, qui a attiré quelque 150 personnes. « C’est une belle réussite pour une 2e année », mentionne Adèle Madore, directrice générale de la municipalité. De plus, Kiwi Animation est venue faire de beaux maquillages pour les enfants auxquels les parents ont manifesté leur contentement. Le marché ainsi que le sous-sol de l’hôtel de ville étaient bien disposés et remplis à souhait de kiosques où nous y retrouvions des variétés d’articles des plus intéressants les uns que les autres. Des artisans du bois, bijoux, la collection de maquillage naturel de Jacynthe René, des soins corporels, d’artisanat, du tissage, de la broderie, du crochet ainsi que des produits du terroir, il y en avait pour tous les goûts. Nous retrouvons sur la photo, Véronique Eminet de Les Fantaisies de chaud pain; cette boulangère a participé tout l’été au marché et mentionne que les ventes vont bien. Steve Brochu, sa conjointe Nicole Boucher ainsi que leur fils Frederick Brochu, 5 ans, se sont présentés tout au long de la saison estivale au marché et ils sont passés à celui de Noël suite à une annonce parue sur Facebook. « L’achat local, c’est important », mentionnent-ils. Quant au petit Frederick, il s’est procuré un savon de Karité Delapointe « pour faire un cadeau de Noël », témoigne-t-il. Mme Praxède Lévesque-Lapointe, à droite, offrait une dizaine de gammes de produits différents tous emballés soigneusement.

Maison Culture

Maison de la culture John-Henry-Pope

par Pierre HÉBERT

Les élèves de la classe de Stéphanie Perron, 3e année à l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton, se sont amusés à visiter la Maison de la culture John-Henry-Pope, en plus d’échanger avec les divers artistes qui y exposaient.

Sylvain Dodier, illustrateur, Luc Pallegoix, photographe, et Robert Péloquin étaient présents pour expliquer, dans un vocabulaire simple et accessible aux jeunes, leur art et la démarche artistique utilisée. Invités à donner leurs commentaires, les élèves y sont allés spontanément « j’aime les dessins, j’aime la sculpture sur le mur, j’aime le poisson, j’aime la sculpture à l’extérieur, je trouve original le corps avec la tête de chevreuil, je trouve ça imaginatif » sont quelques commentaires émis par les jeunes visiteurs.

« Je trouve ça inspirant. Les jeunes ont une imagination très vive, j’aime leur façon à voir et interpréter les choses. Ils sont toujours souriants », de commenter Robert Péloquin. « Les adultes apportent autre chose, les enfants, c’est spontané, il y a de la fraîcheur. » Pour Sylvain Dodier « je trouve fascinant de voir les jeunes se laisser transporter par l’œuvre. »

Labour Lingwick

Concours de labour à Lingwick

par Valérie GRONDIN

Près de 150 à 200 visiteurs sont passés regarder les laboureurs en action à Lingwick, dans le cadre du concours de labour organisé par les trois frères Gilbert et leur épouse. En soirée, 160 convives ont pris place dans l’immense garage où était servi un méchoui suivi de la remise des prix de la journée.

Les Gilbert, c’est une histoire de famille, la route 108 du secteur est même nommée par les gens du coin «la côte à Gilbert». Tous ont participé à l’évènement, les enfants, ainsi que les conjointes des 3 frères Guy, Robert et Serge Gilbert.

Dans le champ, on distinguait trois grandes races de chevaux de trait parmi les plus populaires. Le Percheron, le Belge et le Clydesdale, aussi appelé le gentil géant, figurent encore aujourd’hui parmi les races les plus utilisées pour les travaux agricoles. Ils ont tous des affinités pour le travail de labourage. Tous munis d’un squelette fort et robuste, ils sont faciles à faire travailler en plus de s’adapter aux conditions de travail et au climat.

Parmi les participants des différentes catégories, on retrouvait à la classe débutant, Guillaume Gendron et Christine Lescault, de Fontainebleau, qui se sont mérité la 1re et 2e place. Le jeune homme effectue, depuis la fin de ses études en aménagement forestier, le travail de bûcheron avec ses chevaux. Il a appris à travailler avec ceux-ci à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui âgé de 31 ans, il effectue quelques travaux en forêt, comme de la coupe sélective et la fin de semaine, il est accompagné de sa conjointe Christine. Celle-ci est psychothérapeute en semaine et bûcheronne d’occasion lors de ses congés avec son conjoint. Tous deux partagent la passion de travailler avec les chevaux. Guillaume possède maintenant quatre Clydesdales, « se sont de très gros chevaux au bon caractère  », mentionne-t-il.

William Sylvester, 15 ans, fils de John Sylvester et Nadia Boutin, impressionnait dans la classe des moins de 18 ans. Il était accompagné de son grand-père Germain Boutin, qui lui prêtait main-forte entre le labourage de ses propres planches. La famille Sylvester et Boutin participait au concours avec leur magnifique Percheron. Nadia Boutin, concentrée, avait le travail à cœur, elle labourait seule ses planches, accompagnée de son conjoint John qui guidait les chevaux. M. Sylvester et Mme Boutin ont tous deux remporté la 1re et 2e place dans la classe professionnelle et la 3e place a été octroyée à Éric Derby.

Guy et Robert Gilbert labouraient chacun leur lopin de terre alors que Serge était accompagné de sa fille Roxanne, 22 ans, qui est arrivée 3e dans la catégorie débutant. Celle-ci étudie en chiropratique; comme elle a grandi dans le milieu des chevaux, elle s’y intéresse toujours comme passe-temps. Dans la catégorie Old timer, les plus expérimentés, Germain Boutin a mérité la 1re place, suivi de Walter Walker en 2e et Gilles Théberge en 3e.

Le maréchal du coin Mathieu Boulanger était aussi présent, le jeune homme de Lingwick, fils de maréchal, a fait ses études à La Pocatière et travaille aujourd’hui dans le domaine. En plus de faire de la coupe sélective, il fabrique lui-même ses fers.

Des passants d’aussi loin que Saint-Hyacinthe sont venus assister à la journée. Mme Colette Larrivée et André Sévigny étaient là pour leur 2e année consécutive. C’est lors d’une balade en Miata que Mme Larrivée, ne connaissant pas le coin de pays, avait remarqué une affiche au village annonçant l’évènement. Caméra en main, Mme Larrivée cite: « Tout ce que je trouve beau, je le filme ». Le couple à la retraire prévoit revenir l’an prochain.

En soirée, un méchoui de porc, bœuf et cheval était servi, suivi de la remise des prix où Guillaume Gendron et sa conjointe Christine ont reçu le prix meilleur team de la journée. Lors d’un tirage, Mathieu Boulanger et Robert Gilbert ont gagné chacun un forfait de pêche. Attentionnés, les Gilbert ont remis à chacun des participants un dédommagement de 150 $ avec l’argent recueilli des commandites, « si ça peut au moins aider à payer le gaz  », cite Mme Martel, la conjointe de Serge Gilbert.

Golf Bury

Le golf Pen-Y-Bryn cessera ses activités

par Pierre HÉBERT

Le club de golf Pen-Y-Bryn, un des plus vieux au Québec, cessera vraisemblablement ses activités après plus de 100 ans d’histoire. Faute de relève pour assumer son fonctionnement, la municipalité, qui en est le propriétaire, refuse d’y engouffrer davantage l’argent des contribuables pour assurer sa survie.

Au cours de la dernière saison, le club ainsi que le chalet étaient opérés par un concessionnaire, Randy Vintinner. Ce dernier avait convenu avec la municipalité d’une entente d’un an avec une option renouvelable pour 10 ans si tout fonctionnait bien. Or, M. Vintinner a remis les clés au terme de la dernière saison. « J’ai perdu plus de 30 000 $. J’ai mis de l’argent sur le terrain, les salaires, les assurances. J’ai fait l’effort. Au moins, je peux dire que j’ai essayé », d’exclamer l’homme d’affaires de Martinville et originaire de Bury.

  1. Vintinner, qui en était à sa première expérience de gestion d’un terrain de golf, ne croit pas que cela ait eu un impact sur le résultat final. « J’ai une compagnie de transport, je sais comment fonctionne la business. J’avais tout simplement pas de monde. Ma plus grosse journée a été d’avoir une quinzaine de green fee. C’est pas drôle du tout. »

Municipalité

Du côté municipal, on était conscient que la rentabilité du club n’était pas évidente. Le maire de Bury, Walter Dougherty, mentionne que la municipalité y engloutissait en moyenne quelque 60 000 $ par année et ce pendant près de dix ans. C’est d’ailleurs à partir de ce constat que la municipalité avait offert le club de golf et le chalet en concession pour la saison 2016. Pour y arriver, celle-ci s’était adressée à l’Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) et publié quelques annonces. M. Vintinner était le seul intéressé, de mentionner Karen Blouin, directrice générale de Bury. La municipalité, d’expliquer le maire, a également donné un coup de main au concessionnaire en investissant plus de 30 000 $ sur le terrain, en engrais et autres.

Pour le moment, le maire est catégorique « la ville ne prendra pas à charge le golf. On ne peut pas avoir des déficits de 60 000 $ chaque année. » La municipalité a tenté plusieurs choses dans le passé en investissement même quelque 50 000 $ pour la réfection du chalet et l’aménagement du restaurant dans l’espoir que cela donnerait un nouveau souffle sans succès, d’exprimer M. Dougherty. « On ne peut pas subventionner le golf avec les taxes, c’est pas juste pour les citoyens », ajoute-t-il.

Avenir

La municipalité a convoqué une assemblée publique de consultation sur l’avenir du golf en octobre dernier à laquelle s’est présentée une dizaine de personnes. Aucune ne s’est montrée intéressée à prendre la relève, d’exprimer Mme Blouin. Toutefois, la municipalité ne ferme pas encore officiellement les livres. Elle est prête à considérer toute proposition sérieuse avec un plan d’affaires. Elles peuvent porter sur le club de golf, le chalet ou toute autre vocation au site, dans la mesure du raisonnable, d’exprimer Mme Blouin.

The Pen-Y-Bryn Golf Club closes

by Pierre HÉBERT

The Pen-Y-Bryn Golf Club, one of the oldest in Quebec, is likely to close after more than 100 years of history. With no one to take over operating it, the municipality, which owns it, has refused to put more tax payers’ money into ensuring its survival.

During the last season, the club and the chalet were both operated by a concession-holder, Randy Vintinner. He had an agreement with the municipality for one year, with a renewable option for 10 years if all went well. But he returned the keys at the end of the season. “I lost more than $30,000. I put money into the golf course, salaries, insurance. I made the effort. At least, I can say that I tried!” he said.

Vintinner is a businessman from Martinville, who was born in Bury. This was his first experience managing a golf course, but he does not think that had any impact on the outcome. “I have a transportation company. I know how business works. I simply did not have people coming. My biggest day was to have about 15 green fees. It’s not funny at all.”

Municipality

As for the municipality, the administrators were aware that the profitability of the club was in question. Bury’s mayor, Walter Dougherty, mentioned that, on average, the municipality had put $60,000 per year into the club over the past 10 years or so. It was precisely for this reason that the municipality had offered the golf club and chalet as a concession for the 2016 season. The offer was communicated to the Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) and in a number of advertisements. Vintinner was the only person interested, said Karen Blouin, director general of Bury. The municipality, explained the mayor, also helped the concessionaire by investing more than $30,000 in the terrain, providing fertilizer and so on.

For the moment, the mayor said categorically, “the town will not take charge of the golf club. We cannot have a $60,000 deficit every year.” The municipality tried several strategies in the past, said Dougherty, even investing some $50,000 to repair the chalet and refurbish the restaurant in the hope of breathing new life into the club. But all was without success. “We cannot subsidize the golf club with taxes; it’s not fair for the citizens,” he added.

The Future

The municipality convoked a public consultation on the future of the golf course last October, with about 10 persons attending the meeting. None of them expressed interest in taking on the project, said Blouin. However, the municipality is not yet officially closing the books on it. It is ready to consider any serious proposal with a business plan. The proposal could pertain to the golf club, the chalet, or any other vocation for the site, within the realm of what is reasonable, said Blouin.

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