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La municipalité d’Ascot Corner en marge d’acquérir un bâtiment

École

par Pierre HÉBERT

La proposition de la municipalité d’Ascot Corner d’offrir des locaux pour éviter le déplacement d’élèves de l’école de la Source-Vive, vers une autre sur le territoire de la Commission scolaire de la région de Sherbrooke, à la direction de l’institution, laisse la mairesse perplexe quant à la réceptivité de l’offre.

« Je suis un peu déçue. Il n’y a pas eu grand réactions. Il n’y a pas eu de wow; ç’a été un ton neutre. Je m’attendais à une réaction qui nous donnerait le pouls, savoir est-ce qu’on a fait une bonne approche. On voulait voir l’école pour savoir si ça faisait leur affaire », d’expliquer Mme Bresse, mais force d’admettre qu’elle n’en avait aucune idée au moment de l’entrevue téléphonique. Mentionnons que les propos de la mairesse ont été obtenus mercredi passé, le 7 décembre, après la rencontre avec la direction de l’école. De l’avis de Mme Bresse, il s’agissait d’une première rencontre. Une seconde sur laquelle la mairesse nourrissait plus d’espoir, quant aux réactions, devait se dérouler hier soir (mardi) avec le conseil d’établissement. Malheureusement, le journal était déjà imprimé à ce moment. Un suivi sera effectué dans le prochain numéro.

Les participants à la première rencontre impliquaient le directeur général de la municipalité Daniel St-Onge, le conseiller Éric Mongeau et la mairesse Nathalie Bresse. Pour la direction de l’école y assistaient Sandra Viens, directrice, Nancy Morin, présidente du conseil d’établissement, et Sylvie Faucher, commissaire. Mme Bresse mentionne avoir fait part, lors de la rencontre, que la municipalité était en voie d’acquérir un bâtiment et serait en mesure d’offrir quatre classes pouvant accueillir une centaine d’élèves. « On a dit où c’était, c’est quoi et on a montré les plans pour voir la faisabilité du projet, mais on n’a pas eu grand réaction. » Notons que le même exercice était prévu pour la rencontre avec le conseil d’établissement.

Par ailleurs, la municipalité d’Ascot Corner doit contacter la commission scolaire pour lui faire part du projet. « On veut voir avec eux la faisabilité du projet », tout en précisant qu’il s’agit d’une solution temporaire, d’insister Mme Bresse. « Le véritable objectif, c’est l’agrandissement de l’école », insiste-t-elle. Quant à la solution temporaire, la mairesse ajoute « on veut que la commission scolaire fasse sa part financièrement. La municipalité ne paiera pas pour tout. »

Rappelons que la CSRS envisage le déplacement d’élèves de l’école primaire pour l’année scolaire 2018, faute d’espace. Ce déplacement pourrait toucher l’équivalent de deux classes. Les responsables songeraient à diriger les élèves vers l’école des Avenues, dans l’est de Sherbrooke ou à Notre-Dame-des-Champs à Stoke. Mme Bresse mentionne que la commission scolaire a laissé jusqu’en juin prochain pour trouver une solution.

Quoi qu’il en soit, la municipalité a la ferme intention d’acquérir le bâtiment. Mme Bresse refuse d’identifier l’édifice, mentionnant que des discussions sont toujours en cours, mais qu’une signature pourrait se faire en janvier prochain. « Si ça ne sert pas pour l’école, ça servira à autre chose. Notre centre multifonctionnel est à pleine capacité. »

Agrandissement

La démarche en cours est importante, mais pour la mairesse, le véritable objectif est l’agrandissement de l’école de la Source-Vive, qui accueille présentement près de 300 élèves. « La rencontre pour l’agrandissement de l’école va se faire avec les commissaires, le député, un représentant du ministère de l’Éducation et les élus. » Pour Mme Bresse, il y a d’autres alternatives puisque la municipalité est en pleine expansion. Des projets de construction de 117 unités de logement au cours des trois prochaines années sont présentement sur la table du conseil municipal. Selon la commission scolaire, cela pourrait représenter 42 élèves.

Pour la CSRS, on refusait d’émettre le moindre commentaire lorsque rejointe au téléphone la semaine dernière. On préférait attendre la rencontre de la municipalité avec le conseil d’établissement et commenter par la suite.

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