Persévérance scolaire

Les journées de la persévérance scolaire à la Cité-école LSL

Après une semaine intense d’activités, dans le cadre des journées de la persévérance scolaire, à témoigner mutuellement comment on est beau, bon dans ce qu’on fait et ce qu’on est, à se faire dire de ne pas lâcher, d’aller au bout de ses rêves que ça vaut la peine avant tout pour soi, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent sont gonflés à bloc pour entamer la dernière étape de l’année scolaire.

Pour Louis-Philippe Lamoureux et Jade Reid, respectivement étudiants en troisième et cinquième secondaire, les journées de la persévérance scolaire ont leur raison d’être. « Ça dépend à quelle période de l’année tu le fais. En début d’année, les profs sont smooth, mais après la deuxième étape, c’est plus difficile, on commence à être tanné, le timing est bon », d’exprimer le jeune homme. « C’est le fun que ce soit souligné, ça peut encourager les élèves. Moi, j’ai bien aimé la présentation des capsules », d’ajouter Jade.

« J’ai toujours eu de la difficulté dans quelques matières. Cette année, j’ai plus de misère, je vois ça comme de l’inspiration pour persévérer », admet Louis-Philippe. Il mentionne avoir bien apprécié l’exercice d’écriture pour présenter son héros soit la personne ayant le plus inspiré. « J’ai choisi ma sœur. Elle est en secondaire cinq et elle sait où elle s’en va. »

Tout au long de la dernière semaine, les étudiants de la cité-école ont eu l’opportunité par de nombreux moyens d’entendre et de lire les messages d’encouragement de leurs confrères étudiants, enseignants et membres du personnel. Les élèves ont également contribué à cette poussée de reconnaissance en présentant par écrit leur modèle de persévérance et pourquoi ces personnes les inspirent. Des messages ont été exposés dans la salle Jacqueline-Loiselle pour consultation. Les membres du personnel associés représentant l’ensemble des municipalités du territoire ont rédigé des messages de persévérance. Une affiche avec photos des personnes impliquées a été installée un peu partout à l’intérieur de la cité-école. Des lettres personnalisées d’encouragements provenant des municipalités ont été adressées aux finissants de juin prochain.

Les journées de la persévérance scolaire ont débuté du bon pied par un lancement officiel, en début de semaine, auquel participaient quelques dignitaires dont le président de la Commision scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, et Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François. Ancien élève de la Cité-école, M. Roy intervenait à titre de président d’honneur. Ce dernier n’a pas fait de cachette aux élèves présents dans l’auditorium lançant « c’était une corvée pour moi d’aller à l’école. Mon héros, c’est Charles Labrie. » M. Roy insiste « peu importe le métier que vous allez faire, ce qu’il faut c’est être bien avec votre décision. On a besoin de tout le monde dans la vie », d’ajouter le président d’honneur. Soucieux de la réussite des jeunes, M. Roy lance « je m’engage à venir vous voir si vous avez envie de démissionner. N’ayez pas peur de réaliser vos rêves. »

Les membres du comité de suivi de la Cité-école ont profité de l’occasion pour présenter six capsules mettant en vedette d’anciens élèves. Pascale Desruisseaux, propriétaire de son entreprise Centre Éducatif Canin Pass-Poil, Billy Fillion, animateur à la Maison des jeunes de Dudswell et Weedon, Zacharie Godbout en voie de réaliser son rêve d’agent de bord, Zacharie Lapointe fier d’avoir complété son parcours scolaire en passant par l’alternative, Jean-Baptiste Poirier, propriétaire et chef du service de traiteur Le Poivron rouge, et Charles Labrie, comme professeur-intervenant, témoignent de leur cheminement. On remarque dans les témoignages que chaque intervenant ne l’a pas eu facile et a dû faire preuve de persévérance pour en arriver où ils en sont aujourd’hui. Décrochage

D’autre part, selon les récentes données sur le décrochage scolaire dévoilées par Québec pour 2013-2014, c’est la Commission scolaire des Hauts-Cantons qui viendrait en tête de liste en Estrie pour le plus bas taux de décrochage avec 14 %. M. Gilbert attribue cette performance à la concertation. La mise en commun des divers projets d’équipes-écoles et les pratiques favorisant la réussite scolaire bénéficient à tous, d’expliquer le président de la commission scolaire. « Nous avons des équipes-écoles très compétentes. Ça part du primaire jusqu’au secondaire. » M. Gilbert mentionne que c’est la succession des interventions et d’attitudes à commencer par l’accueil des élèves par le chauffeur d’autobus jusqu’aux pratiques pédagogiques.

UNE-Hockey

Les Shark’s Pee-Wee C l’emportent

La 36e édition du tournoi provincial Atome/Pee-Wee du Haut-Saint-François qui se déroulait à l’aréna Robert-Fournier à East Angus s’est soldée sur une belle note, dimanche soir, avec la victoire des Shark’s Pee-Wee C en tir de barrage par le compte de 2 à 1 aux dépens des Gaulois de Saint-Hyacinthe.

Les spectateurs ont eu droit à un match enlevant au possible. Les jeunes athlètes et l’équipe d’entraîneurs savourent pleinement le championnat inattendu. « Je suis surpris en câline. D’autant plus que cinq joueurs n’avaient jamais joué au hockey. L’objectif était de jouer ensemble, avoir du fun et y mettre du cœur », d’exprimer l’entraîneur Mario Bellavance. Faut croire que le message a porté. À la question lancée aux jeunes hockeyeurs, à quoi attribuez-vous la victoire, ils lancent à l’unisson « on a mis tout notre cœur. »

Dans les autres divisions, les Olympiens de Shawinigan Sud ont décroché les honneurs dans la catégorie Pee-Wee A alors que les Tigres 3 de Victoriaville faisaient de même dans la catégorie B.

La présidente du tournoi Katherine Mailhot est satisfaite d’autant plus que deux des quatre formations locales ont remporté le championnat dans leur catégorie respective. « Lorsqu’on a des finales locales, ça attire plus de familles », précise-t-elle. L’organisation du tournoi a ajouté six jours de compétitions répartis sur les deux semaines permettant ainsi d’accueillir plus d’équipes. Les revenus du tournoi sont versés à l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François. Ces sommes servent, entre autres, à faire l’achat d’équipements et payer des heures de glace.

Mme Bellavance est fort satisfaite de la dernière édition. « Ici cette année, on a eu une belle participation des bénévoles, des membres de l’association et des comités. C’est un succès », complète-t-elle.

UNE-Femmes

Journée internationale des femmes édition 2017

Une centaine de femmes et de filles, de tous les milieux et de tous les groupes d’âge, provenant essentiellement du Haut-Saint-

François, sont attendues le 8 mars prochain au Centre communautaire de Weedon pour souligner la Journée internationale des femmes. Sous le thème L’égalité sans limites!, c’est le plus gros rassemblement annuel de femmes en région du genre.

Pourquoi la journée des femmes plutôt que de la femme ? « Parce qu’on prône la diversité », explique Marylin, intervenante et agente de développement à La Passerelle. « Il y a toutes sortes de femmes, de toutes sortes de milieux différents, de personnalités différentes », explique-t-elle.

Sans discrimination ni préjugé, l’évènement se veut rassembleur. Devant un bon repas copieux, pour la gent féminine de tous les groupes d’âge et de toutes les classes sociales, la soirée permet de faire de nouvelles rencontres. Se lier de nouvelles amitiés, se faire un réseau de contacts et de connaissances en tout genre ainsi que briser l’isolement, ses objectifs sont au cœur même de l’initiative.

Bien que la soirée ait un coût, les femmes dans le besoin sont les bienvenues, vous êtes invitée à contacter La Passerelle pour obtenir votre billet en toute confidentialité. Pour celle qui peut se le permettre, les billets sont en vente au coût de 10 $ et un tarif solidaire de 15 $ est proposé. De cette façon, vous appuyez une autre femme et assurez la pérennité de l’évènement.

La soirée débutera dès 17 h 30 par un cocktail d’accueil, où vous sera proposé un jeu sur le thème des femmes inspirantes du territoire. Suivi de la période du repas qui permettra, entre autres, de tisser des liens, informe Catherine, intervenante et chargée de projet à La Passerelle. On procédera à des tirages. En continuité, suite à la vigile tenue dernièrement, une action solidaire dont le sujet a fait les manchettes sera posée à l’égard des femmes autochtones victimes d’agression en Abitibi. Sur le thème On vous croit, on souhaite appuyer leur démarche. De plus, un mot de soutien sera acheminé, suivant l’évènement, au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or.

Une dizaine de participantes de La Passerelle, ayant formé une chorale, viendront offrir une prestation sur le sujet. La soirée se poursuit par le spectacle de la jeune talentueuse Rosalie Filiault. Cette adolescente de 14 ans, ayant déjà participé à l’édition de La Voix et maintenant bien connue en région par ses nombreux concerts, saura vous surprendre. La jeune fille s’accompagne à la guitare ou au piano et offrira également une de ses compositions. Sa présence est significative puisqu’elle représente les jeunes filles, auxquelles il est important de faire connaître les ressources comme La Passerelle, à tous les groupes d’âge, dont les adolescentes, soulignent les deux intervenantes.

Si vous êtes intéressé à faire partie du comité organisateur, devenir un précieux commanditaire ou pour de plus amples informations ainsi que les endroits où se procurer les billets, communiquez au 819 877-3423 ou 1-877-447-3423, info@cdflapasserelle.org

Judo Johnville

Club de judo de Johnville

Les athlètes du Club de judo de Johnville se sont démarqués lors de la récente compétition Coupe de zone et Jeux du Québec de l’Assocation de Judo de l’Estrie et du Centre-du-Québec, qui se déroulait à l’école Le Ber de Sherbrooke. L’entraîneur Robert Chaussé est particulièrement fier de ses huit athlètes. Nous apercevons de gauche à droite Jake Thompson (Bronze), Anne Larochelle (Argent), Elza Girondier (Or), Robert Chaussé, entraîneur, Loïc Girondier (Or), Olivier Lamontagne (Or), Carl Bilodeau (Argent) et Dylan Robidas (Argent). Absent de la photo Olivier Landry.

Théâtre HSF

La Troupe Oh La La remplit la salle

La pièce Méli-Mélo ralliant des comédiens amateurs du territoire, présentée par la Troupe Oh La La, dont Luc Brière en est l’auteur, a connu un grand succès. La représentation avait lieu au Centre communautaire de St-Gérard. Le public a bondé la salle où près d’une centaine de personnes se sont entassées.

Une pièce qu’on peut comparer au style de l’humoriste et comédien, Gilles Latulippe, explique Luc Brière, également président de l’organisation. La pièce comprenait huit sketches, tous enchainés un après l’autre et combien divertissants ! La pièce aux allures burlesques interprétée avec aise par les comédiens parodiait nos mœurs québécoises. Le public s’est dilaté la rate un bon coup. Parmi le public présent, Joanne Leblanc, conseillère à la municipalité de Weedon, trouvait important d’y participer afin d’encourager le volet culturel.

Des comédiens, le plus remarquable étant sans contredit le jeune Mickael Tardif, 12 ans, aucunement nerveux et bien à l’aise. La troupe se prépare en vue de prochaines représentations qui se tiendront à Weedon en mai 2017.

VTT Ascot Corner

Challenge VTT à Ascot Corner

Les caprices de Dame nature ont affecté à la baisse l’assistance et le nombre de coureurs lors du récent challenge VTT qui se déroulait à Ascot Corner. Le président, Bertrand Ash, est tout de même satisfait de la 7e édition, la qualifiant de « succès malgré la température et la piste a toffé le coup. »

Toute la journée, une petite pluie fine s’est abattue sur le site. Toutefois, cela n’a pas altéré le spectacle, au contraire. Si les organisateurs déplorent aucune sortie de piste, on note tout de même quelques accrochages. Les coureurs n’hésitaient pas à jouer du coude dans les endroits stratégiques au grand plaisir des spectateurs. « Cette année, les gars ont été téméraires. Il y a eu beaucoup d’excès de vitesse. On a allongé la piste de 50 pieds et les gars faisaient le parcours en 58-57 secondes. L’an passé, ça prenait une minute », d’exprimer M. Ash. Malgré la température, ce dernier précise que la piste était en parfait état et sécuritaire.

Bourses

Un peu plus de 800 spectateurs se sont présentés sur le site comparativement à 1 400 pour l’édition précédente. Quant aux coureurs, le nombre d’inscriptions est passé de 139 à 127. Toutefois, cela n’a pas empêché l’organisation de remettre 5 080 $ en bourses. Au total, 24 coureurs hommes et femmes sont répartis avec des bourses variant de 650 $ à 100 $.

Évidemment, les recettes globales de l’activité, qui se veut caritative, s’inscrivent à la baisse. C’est tout de même 5 000 $ à 6 000 $ qui seront remis aux œuvres des Chevaliers de Colomb conseil 1129 d’Ascot Corner. « Cherche les activités de financement que tu peux donner autant d’un coup, elles sont rares », d’exprimer avec fierté M. Ash.

Ce dernier tient à remercier l’équipe de bénévoles soit près de 80 personnes dont 35 la journée de la compétition et les précieux commanditaires qui contribuent à faire de l’événement un succès. Le dynamique président annonce déjà que la 8e édition se tiendra le 20 janvier 2018.

Rallye

Le Rallye Roses des Sables au Maroc

La 16e édition du rallye Roses des Sables est terminée. À 66 ans, la rose québécoise de La Patrie, Lise Pratte et doyenne du groupe, ainsi que sa coéquipière Johanne Roby, surnommées pour l’occasion les Intrépides du désert, ont réussi l’exploit. L’aventure réservée aux femmes ayant pour objectif d’amasser des fonds pour le cancer a rallié 250 Québécoises. Elles ont parcouru quelque 6000 kilomètres en 4×4 dans le désert au Maroc.

Cancer du sein

« Une aventure profondément humaine au cœur d’une nature sauvage à l’extrême » sont les mots utilisés par Mme Pratte dans une lettre qu’elle a adressée à l’organisation. Pourquoi ? Parce qu’au-delà de la compétition, elle déplore que celle-ci mette les voiles et terres aux médias, les histoires vécues par les femmes participantes. Elles participent pour la plupart pour conjurer le sort du cancer. Une expérience humaine avant tout est le sens donné à l’épreuve selon Lise Pratte. Les larmes montant facilement à l’œil, la doyenne se souviendra surtout des filles et des mères, amies, infirmières ainsi que toutes ces femmes que la maladie a fauchées ou touchées de près ou de loin. Il semblerait que l’organisation tente de cacher et de calfeutrer ces histoires pour faire belle figure comme il n’y a rien de réjouissant à parler de l’amertume que la maladie fauche. N’oublions pas que la raison de cet évènement est d’amasser des fonds pour le cancer.

L’expérience

Arrivées en France avec sa collègue de route Johanne Roby, elles ont eu une formation de deux jours pour apprendre les systèmes de leur 4×4. « Le truck de guerre », surnommé ainsi par l’équipage, n’avait pas d’air conditionné, les vitres étaient remplacées par du plexiglas et impossible de les ouvrir, à 60 degrés dans le désert, c’était aride. Mais Mme Pratte voulait absolument un Toyota et celui-ci en particulier, car elle savait qu’il avait fait d’autres rallyes. Celui-ci était muni de barre de protection, de pédales et d’un fond complètement en acier, d’une espèce de turbo donnant la force nécessaire en cas de besoin. Problème de batterie, d’alternateur, manque d’huile à power steering, sable, sable et encore du sable, les Intrépides du désert en ont vécu, des péripéties. Les installations, la nourriture, les douches n’avaient rien en commun à nos complexes hôteliers.

Au camp de base, l’eau n’était pas froide, mais plutôt tiède, voire même chaude, explique Mme Pratte. Pour déjeuner, elle s’était apporté des shakes, elle a vite laissé tomber le projet.

L’aventure n’est pas une course, mais une épreuve d’orientation. Chaque jour, compas à la main, elles ralliaient les points de carte établie. Se rendre à l’arrivée, selon le parcours mis en place, le tout en effectuant le moins de kilométrage possible sans négliger de passer au point de contrôle pour rentrer avant la nuit, est le but ultime d’une journée. Pour éviter la noirceur « on se foutait bien des contrôles, on voulait juste arriver pas trop tard », s’exclame en riant, Mme Pratte. « Les filles nous disaient: crime, vous avez roulé », ricane-t-elle. Inutile de vous informer du classement obtenu des Intrépides, elles n’étaient pas là pour les points tant que pour la réalisation de soi.

Ayant déjà beaucoup voyagé, de son expérience comme avocate, recherchiste juridique et coach professionnelle, la doyenne expérimentée a su gérer le stress et les évènements de l’aventure avec positivisme. « Je ne retourne jamais à la même place, mais pour une autre expérience, je le ferais », conclut-elle.

Rachel Garber

TAX SEASON

Income tax volunteer Danielle Paré is hitting the books, preparing for the 2017 tax season. There’s always something new. Granting new credits, and phasing out old ones. It’s not only the Lord that giveth and taketh away. It’s the tax agencies too. And it seems what’s taken away is usually greater than what is granted.

Some new things from the Canada Revenue Agency: You are required to declare if you have sold your home or dwelling in 2016. If so, when did you buy it, and when did you sell it? How long has this dwelling been your principal residence? Not declaring this information could result in a hefty penalty. It has to do with capital gains, Schedule 3.

Danielle is particularly interested in the new home accessibility expenses credit. Persons age 65-plus or eligible for the disability tax credit can claim up to $10,000 for renovations or permanent alterations that make the residence more easily accessible or reduce risks. See Line 398.

And now teachers can claim up to $1,000 for teaching supplies such as books, games, equipment and software. See Line 469.

On the Quebec side, they’ve invented a new “Tax Shield” (Line 460) to help compensate persons who were eligible for a work premium in 2015, but have earned more in 2016 and therefore lose various tax credits. Danielle likes that innovation.

CLINIC MONTH

The annual tax clinics of the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François (CAB, or Volunteer Action Centre) are getting ready to roll. March is the month these volunteer-staffed clinics offer services free of charge for persons with limited incomes. Eligibility criteria for the service: (1) Single person having up to $25,000 of income, plus up to $2,000 for each dependent. (2) A couple with income of up to $30,000 plus up to $2,000 for each dependent. (3) $1,000 or less in interest revenues. (4) Persons with rental income or self-employment earnings are not eligible.

How does it work? Trained volunteers fill out your returns, respecting your confidentiality. Bring all your papers to the clinic, and collect them a week later.

Danielle says that to be eligible for the Solidarity Credit, a “Relevé-31” (RL-31) slip is required. Tenants, get this from your landlord. And property owners, bring a copy of your municipal tax bill along to the Income Tax Clinic, so you can benefit from the lodging tax credit. She also suggests bringing along your 2015 notice of assessments.

Income tax clinics are in six municipalities. Services in English are offered at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. It’s open Wednesdays, March 8, 15, 22 and 29, from 1 to 4 p.m. and on March 15 and 22 from 6 to 8 p.m. Info: 819-560-8540, option 9 for English, or coordo@cabhsf.org.

IRISH NIGHT

Irish Night, a variety show of local talent to celebrate St-Patrick’s Day, is an annual offering of the Eaton Corner Museum. Friday, March 10, at 7 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road. Call Serena Wintle at 819-875-5210 if you would like to perform or help out. Admission is $8.

THEATRE EVENING

As its theatre benefit performance this year, the Eaton Corner Museum is offering the popular “Tribute to Hank Williams & Patsy Cline” with Ralph Steiner and Laura Teasdale. It’s a musical about the two country music legends and it’s on Saturday, April 1st at 7:30 p.m., at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. One performance only. Admission is $10 if reserved in advance; $12 at the door. To reserve tickets, call Elaine Lebourveau at 819-563-8700.

I’m told we can look forward to another original Eaton Corner original amateur play next winter. About what? Wait and see!

BRUNCH SPRING

Looking further ahead, the Museum’s annual Spring Brunch is on Sunday, April 23, at 11 a.m. to 1:30 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road. It will feature “all the good homemade food you remember,” says Jackie Hyman. Admission is $10/adult; $5/child.

MUSEUM SEASON

The Eaton Corner Museum opens for the season on Saturday, June 3, with new exhibits and more summer activities. Watch for information about a special exhibit at the Foss House on loan this summer from the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN). It’s called “Housewife Heroines,” and tells the story of women’s contributions during World War II through their unpaid work at home.

CHURCHES

Anglican. On February 26, Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Bury and 11 a.m. in Cookshire. On March 1st at 5 p.m. is an Ash Wednesday service at St. George’s Church, Lennoxville, with the Venerable Dr. Edward Simonton. On March 5, Sunday services are at 9:30 a.m. in Bury and 11 a.m. in Cookshire. The Cookshire services are in the basement of the Trinity United Church, 190 Principale W. Info: 819-887-6802.

Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire and 11 a.m. in Sawyerville. On March 1st at 7:30 p.m. in Cookshire is an Ash Wednesday service. Info: 819-889-2838 (listen to message).

On Friday, March 3, at 2 p.m. at the Sawyerville United Church, the Sawyerville United Church Women will host a World Day of Prayer service, followed by a light lunch. The theme is “Am I Being Unfair to You?”, written by the World Day of Prayer Committee of the Philippines. Women, men and youth are all welcome to this ecumenical service for all faiths.

Messy Church. A joint United and Anglican intergenerational event. Free of charge. Stories, crafts and supper at the St. Paul Anglican Church, 550 Main St., Bury, on Monday, February 27, at 5:15 to 7 p.m. Everyone is welcome! Info: Tami Spires (United Church Minister): 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by February 27 for publication March 8 and by March 13 for March 22.

Nouveau-nés Ascot Corner

Ascot Corner rend hommage à ses nouveau-nés

La municipalité d’Ascot Corner a récemment souligné l’arrivée en 2016 de nouveau-nés issus de sept familles. Cette première, qui se déroulait dans une ambiance conviviale au Centre multifonctionnel, se voulait une façon de souhaiter la bienvenue à la jeune relève de demain. Les responsables ont profité de l’occasion pour remettre à chaque famille un panier de bienvenue d’une valeur de 195 $. Le tout a été rendu possible grâce à la générosité de plusieurs commanditaires comme Excavation M. Toulouse, IGA Couture, la Pharmacie Jean Coutu, la Caisse Desjardins des Deux-Rivières, Bébé Maude, Boutique Le Chaton Vert et Chaussures Panda. Une deuxième édition est déjà prévue pour l’an prochain. Nous retrouvons à l’avant sur la photo les mamans avec leur nouveau-né.

Maire Landry

Le maire Landry ne sollicitera pas de nouveau mandat

Le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry, ne sollicitera pas la confiance des électeurs en vue de la prochaine élection municipale de l’automne prochain. Au terme de son deuxième mandat, M. Landry aura occupé le siège de maire pendant une période de 7 ½ ans et demi. Âgé de 79 ans, ce dernier désire passer à autre chose.

« Après ma première élection, je voulais une continuité, c’est pour ça que j’étais revenu. J’avais dit que je ne ferais pas plus de deux mandats. » Rappelons que M. Landry avait succédé au maire Normand Potvin dans le cadre d’une élection partielle. Le poste était devenu vacant à la suite du décès de M. Potvin.

« Depuis 1955 que je donne du temps pour la société. Là, je vais chez nous pour m’occuper de ma famille et de mes petits-enfants. Je pense que ça fait longtemps qu’ils attendent que je sois là. Je pars content », d’exprimer le maire.

Ce dernier est particulièrement fier du travail accompli. La restructuration du personnel administratif à la suite de la fusion Sawyerville et Eaton avec Cookshire s’inscrit, à son avis, parmi ses grandes réalisations. « On a une équipe administrative hors du commun. On a un groupe de personnes capables et appliquées, fiables et généreuses de leur temps. » M. Landry note qu’il y a eu beaucoup de changements sous son administration. Le développement, exprime-t-il, est évident. « Il se fait du développement dans tous les secteurs de la municipalité. À Sawyerville, il y avait 28 maisons à vendre dans le village au printemps passé. En septembre, il y en avait 15 vendues et c’est attribuable aux actions posées. » Le maire soutient que la dynamique est similaire du côté de Johnville. « On a le projet de développement domiciliaire à Johnville et la reconstruction de la salle communautaire. » Le bon entretien de quelque 300 kilomètres de routes sur le vaste territoire de la municipalité constitue un véritable tour de force de laisser entendre le maire. Sur la scène régionale, M. Landry est fier d’avoir contribué à l’implantation du plan de la zone agricole (PDZA) et de la politique de l’eau.

  1. Landry estime laisser la municipalité en bonne position. « Tout n’est pas fini, mais le gros de l’alignement pour le futur est fait. On a un plan de développement sur 20 ans. On a commencé en 2013 et on respecte l’échéancier. » La création de la Corporation de développement Cookshire-Eaton fait partie de cette stratégie, de préciser le maire.

Avenir

Le maire mentionne que l’un des défis auquel devra faire face la municipalité est sans contredit le niveau de taxation qu’il considère inéquitable. Selon lui, les entreprises agricoles, industrielles, forestières et commerciales paient une trop large part comparativement au résidentiel. « C’est toujours les mêmes qui prennent l’augmentation. »

Élection

  1. Landry ne souhaite pas s’immiscer dans la prochaine campagne électorale. « Je ne serai pas la belle-mère de la ville. » Toutefois, ce dernier souhaite une course à plusieurs candidats pour la mairie. Le fait de signifier immédiatement son retrait permettra aux gens de mûrir leur réflexion, croit-il. « Je pense que ça donne du temps aux gens de réfléchir. J’espère qu’il y aura au moins trois ou quatre candidats pour partager l’homogénéité de la ville. » Mentionnons que deux noms circulent déjà pour la course à la mairie soit la conseillère Sylvie Lapointe et Marc Turcotte.
Société histoire Weedon

Le Centre culturel et la Société d’Histoire de Weedon exposent

La collaboration entre la Société d’Histoire de Weedon et le Centre culturel de la municipalité a permis de plonger le public dans le passé. Un documentaire relatant divers témoignages ainsi qu’une vitrine a été dédié récemment à la présentation de souvenirs d’époque, à même le Centre culturel.

Une poignée de collaborateurs a participé au projet. Devant une salle comble, Gaston Lacroix, ex-enseignant à l’Université de Sherbrooke, a présenté un documentaire dont le titre Les écoles vécues par les institutrices de jadis, relate le vécu d’enseignantes du secteur, maintenant retraitées. Très vite, nous sommes passées de la petite école de rang sans eau, ni électricité, au vingtième siècle et ses tableaux interactifs. Bien que la nostalgie fût palpable, plusieurs anecdotes racontées par les figurantes de la programmation ont fait éclater de rire la foule à maintes reprises.

Monique Boucher Binette, Thérèse Denis Lavertu, Lise Lebrun Fréchette et Marie-Ève Péloquin faisaient partie des enseignantes dans le documentaire. Elles ont livré maintes anecdotes et histoires. Autrefois, la maîtresse, ainsi appelée, recevait la visite annuelle angoissante de monsieur l’inspecteur. Les femmes qui venaient de se marier étaient rarement engagées, de peur qu’elles ne puissent se consacrer à leur profession.

Parmi les différents témoignages, Mme Lavertu raconte avoir enseigné dans une petite école de rang de 14 élèves à Fontainebleau. À cette époque, elle devait, une fois par mois, aller chercher sa paie elle-même au bureau du commissaire. « Je gagnais 20 $ par semaine, imaginez ! », exprime-t-elle. Suivant la visite de l’inspecteur, d’après l’évaluation faite, les enseignantes courraient la chance de gagner une prime annuelle de 20 $ qui représentait une semaine de salaire. Les temps ont bien changé, « aujourd’hui, je trouve que les enseignantes ont bien du mérite », raconte Mme Lavertu. La programmation s’est conclue par la présentation de la classe de Mme Péloquin, à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, en date d’aujourd’hui. L’évolution du siècle dernier à aujourd’hui a surpris l’ensemble des gens présents.

Robert Scalabrini, directeur général du Centre culturel, explique que chaque année la Société d’Histoire et le Centre culturel collaborent et s’associent sur un thème particulier. « On essaie toujours de laisser une place importante à la Société d’Histoire », exprime M. Scalabrini. Les grilles de la petite salle d’exposition pittoresque s’ouvrirent, suivant la programmation et le public ébahi admirait les photos disposées. Plusieurs images de la traditionnelle photo prise sur le perron de l’école avec l’enseignante et ses élèves peignaient les murs.

Golf East Angus

Richard Ravary travaille à la pérennité du Golf East Angus

Le Club de golf East Angus a maintenant son directeur général, Richard Ravary. Depuis janvier, ce dernier a pour mandat de veiller au bon fonctionnement du club sous toutes ses facettes.

Gestion administrative, entretien du terrain, pro shop, restauration ainsi que le service à la clientèle, entre autres, feront partie des responsabilités du nouvel homme fort du club. Les administrateurs ont pris cette décision à la suite d’un rapport d’un consultant suggérant l’embauche d’une permanence sur place, d’exprimer M. Ravary.

La principale raison, explique-t-il, est d’assurer un meilleur suivi. « Il y a un paquet de bénévoles qui font leur possible selon la disponibilité qu’ils ont, mais la direction a décidé qu’il fallait quelqu’un sur place pour faire un suivi des dépenses et revenus. Avoir plus de rigueur pour savoir où on s’en va. »

  1. Ravary connaît bien le fonctionnement du club de golf pour avoir déjà siégé au sein du conseil d’administration à titre de représentant de la papetière Cascades East Angus. Celui qui travaille à préparer la saison 2017 depuis plusieurs semaines déjà assure que « la priorité est le terrain de golf. On va s’assurer d’avoir du monde sur le terrain, d’aller chercher des membres, améliorer la qualité du service pour les golfeurs. » Outre la publicité traditionnelle, le D. G. entend se servir des médias sociaux pour mousser le club local qui comptait 165 membres au terme de la dernière saison.

L’avenir du club fait partie des préoccupations de Richard Ravary. « On travaille pour amener la pérennité. On va revoir notre façon de faire. » Le D. G. mentionne que la formule de transformer la structure administrative du golf en coopérative est toujours sur la table et pourrait se concrétiser au cours de l’année. « Pour le reste des choses, va falloir regarder au fur et à mesure. » M. Ravary est bien conscient que l’hypothèse d’opérer le chalet 12 mois par année nécessiterait des investissements puisque l’ancienne partie du chalet n’est pas isolée pour affronter les hivers. « On va aller à notre rythme selon notre capacité de payer. » Mentionnons que l’assemblée générale des actionnaires est prévue pour mai prochain.

Globale

Démarche de planification globale et intégrée

Maintenant qu’elle a en main les cinq enjeux déposés par l’Observatoire estrien des communautés, l’équipe de développement du Haut-Saint-François est en mesure de passer à la dernière phase soit leur réalisation dans un plan d’action qui reste à définir. Amorcée, il y a maintenant deux ans, la démarche vise à améliorer la qualité de vie sur l’ensemble du territoire.

C’est à la suite de plusieurs consultations publiques que l’équipe de développement du HSF en est arrivée à établir une liste de 18 constats touchant divers champs d’activité du territoire. Le fruit de ce travail, complété en octobre dernier lors d’une assemblée publique de consultation, a été remis à l’Observatoire estrien des communautés pour qu’il en fasse une étude objective débouchant sur des enjeux précis. L’organisme a déposé cinq enjeux sans déterminer un ordre de priorité. Parmi ceux-ci, on remarque « le renforcement du niveau d’éducation de la main- d’œuvre locale, en termes de scolarisation, de qualification et de compétence. » Un autre enjeu touche « le développement du pouvoir d’attraction et de rétention du territoire (notamment de qualité) et d’expertise afin de contrer l’exode des populations et en vue d’attirer de nouveaux résidents. » L’autre concerne « l’optimisation de la zone verte sous-exploitée à des fins agricoles (agriculture et foresterie). Notamment se servir de la zone verte pour attirer de nouveaux exploitants agricoles (résidents aussi) et utiliser une partie du territoire pour développer des entreprises ou des activités complémentaires à l’agriculture ou la foresterie afin de vitaliser les communautés rurales. » Toujours au chapitre des enjeux, on remarque « l’amélioration de la cohésion sociale notamment entre d’une part, les populations féminine et masculine, d’autre part, les municipalités dans l’ouest et celles dans l’est du territoire en favorisant les relations interpersonnelles ainsi que l’intégration sociale et économique de la population. » Enfin, « l’optimisation d’une offre de services et de ressources de proximité en adéquation avec les besoins de la population locale, notamment pour de l’intervention précoce auprès des enfants de 0 à 5 ans ainsi que de la prévention et du curatif auprès de toutes les franges de la population », constitue le dernier enjeu.

Satisfait

Richard Tanguay, président de la SADC et de l’équipe de développement, est satisfait du résultat. « Les cinq enjeux vont chercher les principaux éléments de la réflexion. Les enjeux sont très larges, mais satisfaisants. Les objectifs de travail sont intersectoriels. On ne voulait pas d’enjeux pointus. On visait plus l’intersectoriel et de créer une nouvelle façon de faire. Si on est plusieurs à regarder un problème, on va apporter différents angles. »

Mise en œuvre

Lors de la dernière rencontre publique de travail, en octobre dernier, les intervenants parlaient de tenir une nouvelle consultation à la suite du dévoilement des enjeux. Mais les choses évoluent, d’exprimer M. Tanguay et les membres de l’équipe ne voient pas pour l’instant l’intérêt de tenir ce genre d’exercice. « On va voir comment ça va évoluer. Il est possible qu’on retourne peut-être voir les gens pour faire une présentation des résultats, voir où on en est et où on s’en va », d’ajouter M. Tanguay. Mais pour l’instant, l’équipe de développement est à élaborer la façon de faire. « L’équipe va définir de grandes orientations avec des indicateurs d’objectifs; après, on va inviter des gens à se joindre à des comités de travail », de préciser le président. Ce dernier souhaite que des actions puissent être entreprises dès le printemps prochain. Il précise néanmoins que certaines choses sont en marche. « Déjà, des organisations ont modifié leur intervention en tenant compte de ce qui se passait. D’autres organismes ont intégré dans leur plan d’action certains aspects qui auront un impact sur les orientations. » M. Tanguay convient qu’il y a beaucoup de pain sur la planche, de quoi s’occuper pour au moins les cinq prochaines années. Il précise que chaque action contribuera à remplir l’objectif étant d’améliorer la qualité de vie dans le Haut-Saint-François.

Mentionnons que l’équipe de développement du HSF se compose de 14 personnes provenant de divers organismes de développement socioéconomique, de l’emploi, de la santé, du communautaire et des municipalités.

actualite HSF

Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie

L’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE) entreprend une série de trois consultations publiques portant sur la récente mise à jour du Plan de protection et de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (PPMV).

Comme le dernier bilan remonte à 2003, au cours des rencontres, on présentera entre autres, l’état des boisés privés de la région ainsi que leurs potentiels de mise en valeur tout comme les défis à relever.

L’AMFE vient des suites des discussions de différents partenaires du milieu, lors du sommet sur la forêt privée de 1995, afin d’instaurer régionalement des organismes, dont des agences dans l’ensemble du territoire de la province. Depuis 1996, l’AMFE est en service et dessert la région de l’Estrie ainsi que six municipalités régionales de comté (MRC). L’AMFE est un organisme sans but lucratif mandataire du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs. Elle a pour objectif d’offrir une perspective de développement durable, d’orienter et de développer la mise en valeur de la forêt privée de la région. Elle fait office de mise à jour sur l’état des forêts privées, de soutien financier pour des organismes et entreprises accréditées en aménagement forestier. Pour la forêt privée, l’AMFE intervient, en vertu de la Loi sur les forêts à deux niveaux. Dans un premier temps par l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi d’un plan de protection et de mise en valeur soit le PPMV. Suivi par le soutien technique et financier à la protection et à la mise en valeur par l’entremise du Programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées.

Quant au plan de protection et de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (PPMV), il est le résultat d’une démarche de planification concertée entre les utilisateurs de la matière ligneuse, les propriétaires de lots boisés, le monde municipal et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Il établit et instaure des règles de gestion forestière durable à l’échelle du territoire. Le programme prend position sur les problématiques forestières régionales et tente de répondre aux attentes des différents partenaires en dressant un portrait et apportant des objectifs et des buts à atteindre.

La consultation publique est l’occasion pour les gens du monde forestier en Estrie d’exprimer leur opinion sur les enjeux au cœur de leurs préoccupations.

Étude de lectorat

Votre journal apprécié de tous

La majorité des lecteurs consultant le journal régional Le Haut-Saint-François le fait d’un couvert à l’autre et plus de la moitié des ménages de deux personnes et plus le consulte régulièrement. Voilà ce qui ressort d’une étude de lectorat réalisée l’automne dernier par une équipe d’étudiants de l’Université de Sherbrooke, dans le cadre du cours Recherche en marketing.

La recherche effectuée est de type descriptif. La méthode de collecte des données s’est effectuée par enquête en ligne autoadministrée par le biais de la page Facebook. Un total de 90 personnes provenant des 14 municipalités du territoire a répondu au questionnaire de 18 questions. La marge d’erreur est de plus ou moins 12 % et ce 19 fois sur 20.

L’objectif de la démarche visait à déterminer le profil sociodémographique des lecteurs, de comprendre les habitudes de lecture, connaître les attentes, intérêts des lecteurs et découvrir les forces et faiblesses du journal.

Au chapitre de la fréquence de lecture, on note que 71 % des répondants disent lire régulièrement le journal. De ce nombre, plus de 55 % mentionnent consulter le journal entre 18 et 24 fois par année, ce qui se rapproche de chacune des publications. Quant à savoir les préférences, 95 % des répondants disent avoir un intérêt marqué pour les nouvelles régionales. Par ailleurs, 59 % des lecteurs mentionnent apprécier les thématiques et la rubrique agenda.

Groupes d’âge

L’étude révèle que 38 % des répondants constituent la tranche de 35-44 ans suivis de 21 % par les 25-34 ans totalisant donc 59 % des répondants. Le reste se scinde dans l’ordre suivant 15 % pour les 45-54 ans, 13 % pour les 55-64 ans, 9 % pour les 65 ans et plus et 4 % pour les 18-24 ans.

Internet

D’autre part, 70 % des répondants disent connaître le journal sur le web et 60 % le consultent. Le même ratio manifeste l’intérêt d’avoir une version mobile pour tablette et téléphone intelligent.

Le profil sociodémographique révèle que 72 % des répondants sont sur le marché du travail, dont 60 % à temps plein et 12 % à temps partiel. D’autre part, 14 % de l’échantillonnage sont des personnes à la retraite. Au niveau académique, on remarque que 80 % des répondants possèdent un diplôme postsecondaire.

Appréciation

Bien que la forte majorité des répondants mentionne apprécier le journal dans sa forme intégrale, on note quelques commentaires et suggestions constructives. De ce nombre, on déplore le temps écoulé entre la tenue d’un événement et sa publication, d’autres souhaiteraient y retrouver un jeu ou un texte éducatif sur un sujet donné. Certains souhaitent que le journal ajoute des éditorialistes occasionnels et parlent d’entreprises émergentes dans des domaines spécifiques. Enfin, le commentaire qui revient le plus est la satisfaction de lire des textes permettant de savoir ce qui se passe dans le Haut-Saint-François avec les gens du Haut-Saint-François.

Entreprendre

Fierté d’entreprendre dans le Haut-Saint-François

Une rencontre de réseautage pour entrepreneurs de la région s’est tenue récemment sous la formule d’un 5 à 7 convivial, au Complexe Hôtelier Ramana de Sawyerville. Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation lancée par la SADC avec la collaboration de Place aux jeunes du Haut-Saint-François sous le thème Fierté d’entreprendre dans le Haut-Saint-François.

L’occasion a également permis de lancer le concours du Défi OSEntreprendre. Étant à sa 19e édition, le concours se déroule à trois niveaux: local, régional et national. Il vise à faire rayonner les initiatives entrepreneuriales d’entreprendre et contribuer à bâtir un Québec fier, innovant, engagé et prospère. Olivier Jean, agent de migration Place aux jeunes, au Carrefour jeunesse-emploi (CJE), en a profité pour initier les six participants du séjour édition 2017, à saveur entrepreneuriale. Dans un esprit de continuité, M. Jean mentionne avoir intégré ceux de l’an passé. « J’ai invité Aude Gendreau-Turmel et Marie-Noëlle Doucet-Paquin, qui ont utilisé les services de Place aux jeunes et maintenant établies à Cookshire-Eaton. Marie-Noëlle est aussi entrepreneure. » Le 5 à 7 a réuni des nouveaux, des futurs et des entrepreneurs expérimentés. Plusieurs ressources et personnalités publiques du secteur se sont jointes à l’évènement apportant de judicieux conseils, des réflexions et ont prêté une bonne oreille aux leaders de la région. Fier de la relève, le préfet Robert Roy mentionne « c’est remarquable de voir les jeunes vouloir oser; je vais profiter de mon rôle pour voir les difficultés ». Conseillère aux entreprises à la SADC, Audrey Beloin lance « Notre but est de faire sortir les gens, promouvoir les entreprises de la région et de trouver des alliages. » Soucieux de faire découvrir l’expertise régionale, les responsables ont incorporé les produits de 13 producteurs locaux au menu préparé par la chef Véronique Carbonneau de l’entreprise De Cuisine en Cuisine.

Entrepreneurs

Parmi les entrepreneurs expérimentés, il y avait entre autres, Pascale Desruisseaux, fondatrice du Centre Éducatif Canin Pass-Poil. Depuis 25 ans, Maître-chien, elle est enseignante spécialisée en comportementaliste canin. Elle offre une multitude de services qui vont de l’obéissance, au free-style. Mme Desruisseaux fait partie des entrepreneurs qui agissent comme éveilleur et modèle pour la relève. Claudia Racine, travailleuse autonome, femme engagée et polyvalente, est conseillère indépendante en développement de projet. La soirée lui a permis d’avoir les avis et les idées d’entrepreneurs qui un jour sont passés de solitaire à entreprise. « Je suis victime de mon succès », lance-t-elle humblement, indiquant le défi et les décisions à prendre le jour venu où les contrats rentrent à une vitesse folle. Mohika et Pelji Tremblay sont deux sœurs qui baignent dans le monde des affaires depuis leur enfance. Mohika, de Tred’Si, assume aujourd’hui la direction de l’entreprise fondée en 1984 et pour Pelji, elle vient tout juste de démarrer avec son père les chalets Chal’Isba. Mères de famille et femmes de carrière, elles représentent bien les défis auxquels la gent féminine est confrontée.

La relève

Quelques nouveaux entrepreneurs soucieux de   créer des liens ont élaboré sur les ressources offertes pour leur démarrage. Parmi eux, François Perreault, spécialisé en arboriculture et élagage, devait terminer son plan d’affaires pour s’inscrire au Défi OSEntreprendre, ce qui lui a donné une tape dans le dos pour le faire. « J’invite tout le monde à participer », lance-t-il. Mathieu Drouin, de Wood You, est un ébéniste artisan. Nouvellement en affaires, il dit être agréablement surpris de l’encadrement. « Je suis comme un p’tit poisson dans l’océan, oui je sais nager, mais je ne sais pas par où aller. » Pour démarrer, il a pu compter sur le soutien de plusieurs collaborateurs comme Véronick Beaumont, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au CJE, de Rémi Vachon au CLD ainsi que Daniel Martel, des cours Lancement d’une entreprise. Jean-François Rodrigue, de Patio Gagnon du Temps, vient de démarrer avec un associé. L’entreprise offre des patios préfabriqués qui arrivent en kit prêt à assembler. « La SADC et Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications, nous ont permis d’aller chercher de l’expertise », mentionne le jeune homme. Émilie Motte offre des services de couture et de confection. Mme Motte est venue chercher des ressources et se faire connaître. Sonia Zalesack, de Création Mousseline, très médiatisée dernièrement pour avoir été choisie à offrir ses bijoux artisanaux à composante organique, lors des American Music Awards, croit en l’importance du réseautage tout comme Andrès Rousseau et Stéphanie Leclerc de la ferme maraîchère La JoualVert. Ceux-ci proposent des paniers biologiques; ils ont été lauréats lors du 4e Gala Récolte du syndicalisme agricole et forestier de l’Estrie.

« Je ne me souviens pas de la dernière fois où on a accueilli autant d’entrepreneurs. De voir ces gens-là, parler, communiquer et échanger juste pour le plaisir ont fait de cette soirée un succès inégalité », conclut Véronick Beaumont. La SADC rappelle aux promoteurs de ne pas oublier de déposer leur candidature avant le 14 mars pour le concours québécois Défi OSEntreprendre au http://www.osentreprendre.quebec/defi-osentreprendre/

ACTU-Concours

Concours de photos à la Cité-école

Un total de 35 élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont participé au premier concours de photographies lancé par le comité culturel de l’école. Nelson Paré, élève de 4e secondaire, domicilié à Dudswell, a décroché le premier prix un portable remis à neuf.

L’initiative intitulée Photos d’automne du HSF se voulait une façon d’offrir aux élèves l’opportunité de découvrir le Haut-Saint-François. « On voulait qu’ils prennent du temps pour découvrir leur milieu », d’exprimer Renée-Claude Leroux, membre du comité culturel.

Selon les organisateurs, il semble déjà y avoir un engouement. Au total, 70 photos ont été soumises au comité de jury composé de René-Claude Leroux, Sophie Laroche, Johanne Marchand et Isabelle Couture, représentant le comité touristique du Haut-Saint-François.

Les juges ont retenu 11 photos finalistes. Le choix de la meilleure a été soumis au vote populaire. En fait, les élèves avaient le loisir de voter pour la photo qui leur semblait la meilleure. Au total, 121 élèves ont fait part de leur choix. Sans dévoiler le nombre, le président du comité loisirs, Alexis Dalpé, mentionne que le vote s’est avéré fort partagé. Les juges ont souligné, lors du dévoilement, la qualité des photos et la difficulté à en sélectionner dix tellement s’était serré d’où le nombre de 11 photographies.

Outre le grand gagnant, deux autres élèves ont vu leur photo obtenir des coups de cœur. Isabelle Couture mentionne que le comité touristique du Haut-Saint-François, à titre de partenaire, avait sélectionné les photos de Jessica Nadeau et Marie-Pierre Laprise. Ces personnes avec Nelson Paré verront leur photo imprimée à l’intérieur de la prochaine édition du guide touristique du Haut-Saint-François. Mme Couture a profité de l’occasion pour remettre aux jeunes filles un agrandissement de leur photographie.

Gagnant

Surpris du choix populaire, Nelson Paré est évidemment heureux d’avoir remporté le 1er prix. Le cliché gagnant est la capture d’une grange entourée de magnifiques arbres aux feuilles multicolores. « Je cherchais la couleur d’automne. Le côté antiquité de la grange et les feuilles, c’est ce qui caractérise le Haut-Saint-François », d’exprimer le jeune artiste.

Tous gagnants

En fait, tous les finalistes sont gagnants puisque leur photographie se promènera dans les municipalités de la MRC du Haut-Saint-François au cours des prochains mois. La première à exposer les œuvres sera Dudswell. Une place de choix sera faite à la Maison de la culture.

Coeur nature Sawyerville

Projet Le cœur nature de Sawyerville

Le projet Le cœur nature de Sawyerville reçoit un soutien financier de 95 000 $ de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement. Avec l’appui de quelques partenaires financiers, le budget totalise 261 860 $ et permettra la protection, la mise en valeur du secteur, accordant un accès à la population aux milieux naturels se trouvant en amont du barrage.

Par voie de communiqué, Cookshire-Eaton et Nature Cantons-de-l’Est ont récemment transmis l’annonce. Décrit comme étant un joyau naturel, c’est dans le cadre de l’amélioration de la stratégie de développement 2013-2033 que Cookshire-Eaton avait identifié le secteur comme étant un important pôle de développement.

La contribution financière de partenaires dont la Ville de Cookshire-Eaton, la Fondation de la faune du Québec, le Jardin Communautaire de Sawyerville ainsi que Nature Cantons-de-l’Est a permis de renchérir le budget à 261 860 $ pour la réalisation des projets. Parmi ceux-ci, on prévoit l’installation de panneaux d’interprétation, l’aménagement de sentiers permettant de découvrir les différents écosystèmes tout en minimisant l’impact de l’activité humaine sur la végétation. La construction d’une tour est aussi prévue afin de permettre l’observation de la faune et du paysage, sans porter préjudice au milieu riche et fragile. Enfin, une passerelle enjambant la rivière Eaton devrait permettre de relier les deux rives, détaille le communiqué de presse émis par Martin Tremblay, directeur général à la Ville de Cookshire-Eaton. Celui-ci explique que dès qu’ils auront reçu les accords du ministère, les travaux devraient débuter vers la fin juin, date à laquelle les activités de la faune sont plus stables. La majeure partie des travaux seront réalisés en 2017 pour s’échelonner sur deux ou trois saisons.

« Les milieux naturels qui se trouvent en amont du barrage, de part et d’autre de la rivière Eaton, sont comme un bijou niché au cœur du village de Sawyerville. Le projet nous permettra de donner, à tous les citoyens et visiteurs de la région, accès à ces propriétés municipales, tout en participant au mouvement de revitalisation du secteur », soutient M.Tremblay.

Il est intéressant d’apprendre que Nature Cantons-de-l’Est assure également la gestion du Parc écoforestier de Johnville.

Cet organisme a pour mission de protéger et de mettre en valeur le patrimoine naturel des Cantons-de-l’Est. De son côté, la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement soutient des organismes qui œuvrent concrètement à la protection, à la restauration et à la mise en valeur des milieux naturels et qui s’efforcent de sensibiliser les collectivités locales aux enjeux environnementaux. Ensemble, ils contribuent à la réalisation de projet tel Le cœur nature de Sawyerville, permettant la découverte et l’observation, tout en protégeant les richesses naturelles.

Nathalie Champigny

Journée Natalie Champigny

Conscient du succès et de l’efficacité qu’elle démontre à atteindre ses objectifs, soit de venir en aide aux élèves démunis du Haut-Saint-François par le biais de la Fondation Christian Vachon, la Journée Natalie Champigny ne cesse d’avoir de belles surprises au grand étonnement de son frère Michel, principal organisateur de l’activité avec son fils Shawn et son acolyte Yves Vachon. La populaire activité de plein air suivi d’un souper se déroulera le 4 mars prochain à la jonction des routes 214 et 108 à Bury.

Lors de la rencontre avec M. Champigny, Jean-Claude Cassidy et Rémi Vachon, respectivement président de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés et du Nord du Haut-Saint-François, ont remis un montant de 1 000 $ à la cause. Denis Dionne, organisateur du Derby de démolition à Cookshire-Eaton, faisait de même avec un montant identique au nom de l’organisme. Visiblement ému, M. Champigny mentionne « C’est surprenant de voir les belles choses. C’est grâce à nos partenaires-commanditaires qu’on a bâti une belle crédibilité à l’image de notre sœur Natalie. Comme elle, on monte tranquillement, c’est pas spectaculaire, mais efficace. » Pour les représentants des deux institutions financières, la contribution répond à un besoin. « Si t’as pas mangé, t’es pas habillé, t’as pas de fournitures scolaires, ça part bien mal », d’exprimer M. Vachon. Pour M. Dionne, l’organisme qu’il représente aime que l’argent reste dans le milieu.

La Journée Natalie Champigny a recueilli l’année dernière 16 500 $ avec la contribution du tournoi de golf du bar Pub Central qui a versé les profits de 3 500 $. Au cours de ses six années d’existence, c’est près de 60 000 $ qui ont été versés dans les écoles primaires grâce à cette activité. L’organisation bénéficie de la participation de la Fondation Christian Vachon. Cette dernière qui favorise la réussite éducative des enfants en leur offrant des fournitures scolaires, des repas du midi, des vêtements et autres vient en appui en bonifiant le montant amassé pour répondre aux exigences du milieu scolaire pouvant s’élever à plus de 25 000 $ pour le milieu.

Bien qu’elle jouisse d’une belle participation avec une centaine de visiteurs sur le site, la journée même, suivi de quelque 200 soupers, l’organisation tire ses profits de la générosité des partenaires-commanditaires et des gens. Plus de 70 partenaires commanditaires, dont une trentaine, donnent de 100 $ à 500 $ contribuant au succès de l’événement. « On a de bons commanditaires, mais on a plusieurs gens qui donnent des 20 $, 30 $, 40 $, tous les montants sont importants. » Pour y arriver, explique M. Champigny, « il faut être patient, honnête. Les gens savent que le montant donné va à la bonne place. »

Journée

La Journée Natalie Champigny est une façon agréable de se retrouver entre amis, en famille pour échanger sur un site des plus agréables. L’accès à l’activité est tout à fait gratuit. Les gens sont invités à apporter leurs raquettes. Des randonnées de sleigh ride, tire sur la neige, dégustation de poisson fumé et de soupe chaude sont offertes pour le bon plaisir des visiteurs. Une contribution volontaire est laissée à la discrétion des gens. Victime de sa popularité, l’organisation a déplacé le souper-bénéfice spaghetti de Bury à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton. Près de 200 personnes ont savouré le repas préparé par des bénévoles lors de l’édition précédente. Le coût du souper sera de 12 $ cette année. Il est important de réserver en communiquant avec M. Champigny en composant le 819 832-4948 ou Yves Vachon 819 875-3221. La soirée sera agrémentée par la prestation du chansonnier Guy Poirier.

Tirage

Au cours de la soirée, on procédera au tirage de nombreux prix d’une valeur totale de plus de 2 000 $. Chèques cadeaux au restaurant Chez Stanley, à la Brasserie Fleurimont, billets de spectacles à la salle Guy-Veilleux, micro-ondes gracieuseté de Luc Jacques Service, prix de présence offert par Bumper to Bumper, des billets de ski pour une journée au mont Sutton ainsi qu’une paire de billets pour un match du Canadien au Centre Bell font partie des divers lots. D’autres pourraient s’ajouter en cours de route. Les billets sont déjà en circulation, mais il est possible de s’en procurer en communiquant avec M. Champigny.

Partenaire

Pierre Roberge, copropriétaire de la Plantation Downey et Roberge contribue financièrement à l’activité depuis les premières heures. « Je connaissais Natalie et ce qu’elle faisait pour les jeunes avant son décès c’était incroyable. Il n’y a pas beaucoup de personnes pour faire ce qu’elle faisait. Elle faisait la différence. Comme enseignante, elle voulait en faire plus. » M. Roberge mentionne que Natalie s’impliquait pour ses élèves à Magog. « À Magog, plusieurs pensent que c’est le paradis, mais il y a des gens dans le besoin. » M. Roberge ajoute que toutes les causes sont bonnes, mais celle de Natalie Champigny le rejoint particulièrement. « Je connais la famille Champigny et Michel. Ils ont une bonne organisation, c’est solide, c’est bien géré. » M. Roberge a la ferme intention de participer « longtemps » insiste-t-il.

Retombées

Pour Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique à l’école primaire Saint-Camille à Cookshire-Eaton, la Journée Natalie Champigny « c’est hyper important. » La collaboration avec la Fondation Christian Vachon permet de petits miracles, laisse-t-elle entendre. Outre l’aide pour les collations, les repas, les vêtements et fournitures scolaires, l’organisation aide les jeunes à participer à des activités. « À la fin septembre, il y a le marathon organisé à l’école La Ruche à Magog. Le coût d’inscription est de 10 $ et comprend un gilet à leur nom, une collation et un petit foulard. On est une trentaine d’élèves de la maternelle à la sixième année qui veut courir chaque année. » Rappelons qu’en avril, les enseignants remettent aux élèves un formulaire d’inscription de la Fondation Christian Vachon en demandant de le donner à leurs parents. Ceux qui sont admissibles reçoivent de l’aide. Aucun argent n’est remis aux parents. L’aide se concrétise par du matériel, vêtements, cartes de repas ou sous une autre forme. La fondation est également en mesure d’apporter une aide ponctuelle tout au long de l’année.

actualite HSF

Le député Bolduc accueille deux nouvelles employées

Le député de Mégantic, M. Ghislain Bolduc, tient à informer la population de l’entrée en poste de deux nouvelles attachées politique dans ses bureaux de circonscription.

Mme Sarah Lévesque occupera le poste d’attachée politique au bureau de Cookshire-Eaton afin d’épauler le député dans ses besoins en représentation, suivis de dossiers et service à la population, des organismes, entreprises et municipalités du territoire de la MRC du Haut-Saint-François et de la municipalité de Stoke. Cette nomination survient suite au départ de Mme Mélanie St-Pierre qui a quitté ses fonctions afin de relever de nouveaux défis à la Ville de Cookshire-Eaton.

Le député a d’ailleurs tenu à remercier Mme St-Pierre, à l’emploi du comté depuis 2008, pour ses années de service.

Afin de combler le départ pour un congé de maternité, Mme Flore Bouchon occupera le poste d’attachée politique responsable des communications au bureau de Lac-Mégantic. En plus de la coordination des communications du député, Mme Bouchon verra à accompagner et représenter le député dans le secteur de la MRC du Granit et des municipalités de la MRC des Appalaches incluses dans le comté de Mégantic en plus d’assurer les suivis de dossiers et le service à la population, aux organismes, entreprises et municipalités.

Aréna Weedon

L’aréna de Weedon au cœur des préoccupations des familles

Voyant l’inactivité ou plutôt dire la diminution des services offerts à l’aréna de Weedon, plusieurs citoyens, majoritairement de jeunes familles, sont préoccupés de l’accès et des services offerts par la municipalité pour leur progéniture.

Les résidents rencontrés soulignaient que l’hiver, l’aréna est la principale activité accessible. Souhaitant proposer des idées et informer la ville, ils ont tenté à plusieurs reprises de rejoindre les responsables. Parmi leurs propositions, retrouvons entre autres faire la promotion de la patinoire, en offrant une heure de glace à l’AHMHSF, à titre d’exemple. Suggérer une stratégie pour la cantine qui est fermée faute d’achalandage. Avoir des heures de glace pour offrir des cours privés. Diminuer les frais de location présentement à 500 $ par jour pour la tenue d’un tournoi. Changer les globes dans le tableau indicateur, avoir un abreuvoir et réparer la Zamboni.

Sans nouvelles et vu la situation en dormance, le citoyen, Jocelyn Mercier, a pris l’initiative de se présenter au conseil. Père d’un jeune hockeyeur, il s’est porté garant et deux coéquipiers se sont joints à lui, voulant aussi transmettre certaines demandes partagées par d’autres personnes préférant garder l’anonymat.

Dans un même ordre d’idée, le journal a appris qu’une responsable du tournoi Atome/Pee-Wee de l’Association du Hockey mineur du Haut-Saint-François (AHMHSF) a tenté, sans succès, de rejoindre l’aréna, afin de voir les possibilités de location d’heures de glace. Elle précise avoir laissé des messages à plusieurs reprises et souligne qu’à chaque fois, elle mentionnait sur le répondeur ne pas savoir si elle s’adressait au bon endroit. En ce qui concerne les coordonnées, on remarque sur le site Internet de la municipalité deux options, les loisirs ou l’aréna. Inévitablement, on choisit l’option aréna. Après avoir discuté avec Emmanuelle Pelchat, agente développement aux loisirs, on comprend que c’est à elle qu’on doit s’adresser pour une demande de location ou disponibilité et non à l’aréna, ce qui porte à confusion ! « Des fois, les demandes sont faites à moi, mais d’autres fois, ça concerne les infrastructures. C’est deux départements, on doit avoir le temps de discuter ensemble pour démêler les choses. Moi, je m’occupe de la programmation, si on parle du tableau indicateur, c’est les travaux publics », précise la responsable des loisirs. Elle ajoute « les demandes qui engendrent des dépenses, je dois aussi suivre le protocole et me référer au directeur général; donc, je ne peux pas toujours répondre rapidement à une demande. » Mme Pelchat mentionne que depuis peu, elle travaille quatre jours semaine comparativement à trois avant les fêtes « ce qui aide beaucoup ! » Du moins, l’AHMHSF a résolu sa problématique et trouvé un plan B. Depuis, du côté de l’association, on rassure avoir une bonne entente. Récemment, Mme Pelchat a même offert gratuitement une heure de glace, vu que l’histoire avait mal commencé, informe celle-ci. « On a une bonne entente et une bonne communication, malgré un petit malentendu au départ », indique la dame au sein du comité du tournoi et je ne voudrais pas que Mme Pelchat soit blâmée !

D’un côté, un parti note que la municipalité ne retourne pas les appels et doit se présenter en personne afin d’obtenir des réponses et de l’autre on se questionne sur les délais de réponse. « C’est quoi un délai raisonnable pour le citoyen ? Le jour même, dans la même semaine ? », indiquent le maire Richard Tanguay et Emmanuelle Pelchat. Pour la responsable des loisirs, elle précise « j’essaie de faire un suivi pour dire que j’ai bien reçu le message, dans les jours qui suivent ». Le maire précise « Entre vous et moi, quand on essaie de rejoindre un professionnel, des fois ça arrive qu’on doive faire un, deux, trois rappels pour réussir à parler à quelqu’un. Deuxièmement, on a beau vivre dans une société de communication, on ne peut pas répondre instantané. Aussi, si tu me poses une question, peut-être que je n’ai pas la réponse. » Il avoue « Oui effectivement, il y a eu des problèmes de communication. Moi-même, le préfet m’avait dit que je ne lui avais pas répondu, après vérification, le serveur avait fait défaut. Oui, il peut y avoir des impondérables. »

Il semble que la démarche des citoyens de se présenter au conseil a porté fruit. Concernant la promotion de l’aréna « Nous n’avons pas eu de réponses claires; cependant, on remarque que l’AHMHSF a des réponses favorables », mentionne un citoyen. Du temps de glace est également alloué pour des cours privés autant pour le patinage artistique que le hockey. Mme Pelchat en profite pour annoncer des ajouts au calendrier. « On a bonifié tout au long des demandes des citoyens afin de répondre à leurs demandes ou leurs besoins. Entre autres, on a instauré un camp de Power skating et on a permis une entente avec certaines personnes pour du temps de glace au privé. » Quant à la cantine, on cherche toujours une solution. Pour la ligue de « bedaines », la municipalité a réduit son coût de location. On serait en voie d’apporter les correctifs nécessaires pour le tableau indicateur et la ville a fait l’acquisition d’une nouvelle Zamboni. En ce qui concerne l’abreuvoir, le maire mentionne être capable de se moderniser et prévoit en installer un éventuellement.

Le maire Richard Tanguay explique que la municipalité a depuis peu repris les infrastructures tels l’aréna et la piscine, qui auparavant étaient gérés par un OSBL. Dès lors, un mur à l’aréna menaçait de s’effondrer. « … le mur a demandé un investissement majeur de 200 000 $ », ce sont des choses que les citoyens ne savent pas toujours, souligne-t-il. Il souhaite rendre la municipalité attrayante avec des infrastructures opérationnelles, le budget est souvent un frein à toutes ses réalisations. Le maire conclut en admettant qu’il y a eu un relâchement, mais que la personne parfaite n’existe pas, les gens ont leurs forces et faiblesses et il faut s’ajuster. « Il faut se laisser une chance et travailler en collaboration », clôture-t-il. Malgré les imbroglios et la confusion de correspondance du départ, M. Mercier souligne que l’objectif et le but derrière tout ça sont que les enfants en sortent gagnants.

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