Bury Church Heritage Tour

Bury Church Heritage Tour: A Glorious Day

The Church Heritage Tour in Bury on July 30th had just one drawback, said Ed Pederson: Not enough time to get around to all the churches. Pederson is president of the Bury Historical and Heritage Society which organized the all-day event showcasing six heritage churches and their cemeteries.
The day began with breakfast, antique cars and art at the Christchurch Canterbury on Route 214, showing off its unique flying buttresses. More than 20 kms northwest of Canterbury, the Grace United Church on Brookbury Road offered a show of quilts, arts and crafts. Also on Brookbury Road, the St. John’s Anglican Church had a special 175th anniversary Holy Eucharist celebration with Bishop the Right Reverend Bruce Meyers of the Diocese of Quebec.
In downtown Bury, The St. Raphael Catholic Church offered a new museum of historical religious objects, and hosted a mechoui at the Armoury Community Centre that was attended by some 140 persons. Environmentally friendly activities and a historical pulpit built by George Cowan and John Pope were featured at the United Cultural Centre, the erstwhile Bury Methodist Church which was established in 1868 and became the Bury United Church in 1925.
Also on Main Street, the St. Paul’s Anglican Church hosted a bilingual ecumenical service officiated jointly by Bishop Meyers, Rev. Tami Spires (United Church), and Father Donald Thompson (Roman Catholic), with music by the St. Laurent Choir from East Angus.
It was a glorious sunny day, and Pederson was pleased with the turnout. « I’d guesstimate about 100 people visited the various churches, and there were maybe 35 volunteers, overall », he said.
Looking ahead, he’s thinking about organizing a weekend event, and even expanding the tour to include churches throughout the Haut-Saint-François. « People have no idea what beautiful little churches we have in the MRC », he said.

Robert Fournier

Robert Fournier honoré

Bénévole engagé au sein de sa communauté à Ascot Corner, Robert Fournier s’est vu remettre l’épinglette du 150e anniversaire de la Confédération par la députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau.
Membres du conseil municipal et proches du récipiendaire participaient à la petite cérémonie qui se voulait intime au parc Pomerleau. Mme Bibeau mentionne que chaque député de la Chambre des communes dispose d’une vingtaine d’épinglettes à remettre à des personnes d’exception dans nos communautés « comme M. Fournier. » « Nous, ce qu’on a décidé de faire ici, c’est de faire un appel à tous et on a aussi passé le message à nos partenaires en leur disant: soumettez-nous la candidature de personnes de 75 ans et plus qui ont vraiment fait une différence dans votre milieu. Faites-nous connaître la vie de belles personnes qui ont changé la vie de sa communauté parce que vous savez tous à quel point les bénévoles sont importants. C’est ce qui fait la différence dans la vitalité d’une communauté. »
Les candidatures ont été soumises à un comité, le conseil jeunesse, composé de jeunes de 16 à 24 ans. Ces personnes ont effectué l’analyse des candidatures et choisi les récipiendaires. La mairesse, Nathalie Bresse, souligne l’apport de M. Fournier pour la municipalité. « Quand on a besoin d’un bénévole, Robert est toujours là. »
Surpris d’un tel hommage, le bénévole de 88 ans se fait bien modeste. « Moi, j’ai toujours travaillé à aider tout le monde. Je ne veux pas être payé ou avoir de médaille, mais si on m’a choisi, je suis heureux. Ça représente un bel honneur, mais je ne m’enorgueillis pas, je fais ça pour le plaisir. » M. Fournier n’a pas l’intention d’arrêter. « Tant que la santé me le permet, je vais continuer », d’exprimer avec conviction l’homme qui célèbrera ses 89 ans en décembre.

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Le conseil des maires définit le mandat, le rôle et les tâches du préfet

Le conseil des maires de la MRC du Haut-Saint-François s’est livré à un exercice, celui de définir le mandat, le rôle et les tâches du préfet. Les élus ont adopté unanimement le texte à cet effet lors de la séance régulière de juin dernier.
Le mandat du préfet est défini selon le code municipal. Toutefois, les maires y ajoutent par voie de résolution, une série de mesures à laquelle doit se conformer le préfet.
D’abord, selon le code municipal, le préfet doit présider le conseil de la MRC, surveiller, investiguer et contrôler les affaires et les officiers de la corporation. Il doit voir à ce que les revenus de la MRC soient perçus et dépensés suivant la loi et les décisions du conseil ainsi que de signer et exécuter au nom de la MRC tous les règlements, résolutions, obligations, contrats, conventions ou actes.
L’autre volet adopté par les maires prévoit, entre autres, que le préfet devra se dédier et se consacrer aux dossiers territoriaux, effectuer les représentations politiques nécessaires aux intérêts de la MRC et créer un réseau de contacts à tous les paliers de gouvernement (fédéral, provincial, régionaux, locaux et territoriaux). Il est inscrit également que le préfet doit veiller à ce que les intérêts locaux ne prennent le pas sur l’expression des intérêts supra-locaux. Le volet leadership et la capacité du préfet à conjuguer et influencer les forces vives du milieu, la capacité à attirer des investissements voire la création d’emploi sur le territoire tout en soutirant le maximum d’aide gouvernementale fait partie des tâches qui attendent le chef de file de la MRC.
Bien d’autres aspects s’ajoutent comme de mobiliser la concertation, représenter la MRC sur divers conseils d’administration (CLD, Table des préfets de l’Estrie) en plus d’être le porte-parole politique du territoire. Le préfet devra également favoriser les mouvements de décentralisation, la mise en commun de services municipaux, le suivi des résolutions du conseil des maires.
Préfet élu
Les élus sont d’avis qu’un préfet élu augmente l’imputabilité envers la population en plus de susciter l’intérêt et l’implication de cette dernière face aux enjeux de la MRC. On croit également que cela augmente l’aspect neutralité du préfet ainsi que sa capacité d’arbitrage et de médiation. On estime l’élection au suffrage universel donne « au poste une crédibilité qui permet d’intervenir de façon plus efficace pour l’animation du milieu et la coordination des dossiers. » On ajoute que le préfet bénéficie d’un « leadership accru puisque les organismes reconnaissent au préfet plus de crédibilité et une légitimité pour la représentation du milieu. » On croit que l’abolition du cumul des fonctions du maire et de préfet pour une seule personne permet de libérer plus d’heures à ce dernier pour se consacrer pleinement et efficacement à sa tâche.
Au mandat, rôle et tâches du préfet, on y ajoute une série de conditions, estime-t-on, qui facilitera le succès du préfet. On peut y lire, entre autres, dans le profil du candidat, l’aptitude et la réceptivité à recevoir de la formation au besoin. L’attitude de faire de la politique pour les bonnes raisons, soit le bien commun, la connaissance des enjeux et dossiers locaux, savoir distinguer la différence entre investir et dépenser, savoir respecter le canal hiérarchique de la direction générale, bien se présenter et s’exprimer s’inscrivent sur la liste des conditions de succès. Il est également précisé que le préfet peut saisir des opportunités hors mandat ou qui ne se retrouveraient pas dans le plan d’action de la MRC, mais tout en s’assurant que ce volet cadre dans la mission, la vision et les valeurs de la MRC.
Le préfet sortant, Robert Roy, qui sollicitera un nouveau mandat en novembre prochain, se dit confortable et satisfait du texte adopté par les élus. Cet exercice, mentionne-t-il, découle du dernier lac-à-l’épaule ayant pour thème Comment mieux travailler ensemble. « Beaucoup de maires se posaient la question sur le rôle du préfet. On voulait qu’il soit encadré et définir le poste selon les critères de la MRC du Haut-Saint-François. » M. Roy est d’avis que le texte permet de faciliter le travail du préfet.

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Les opportunités technologiques et innovatrices dans la mire de la SADC

Profitant de l’assemblée générale annuelle tenue à l’hôtel de ville de Westbury, devant une trentaine de personnes, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François (HSF) a présenté son bilan annuel ainsi que ses futures orientations et stratégies d’aides au développement des entreprises, notamment celle du commerce électronique.
D’emblée, l’organisation a tiré parti de la rencontre pour faire valoir leurs multiples projets épaulant l’entrepreneuriat, la réflexion faite sur leur mission ainsi que leurs lignes directrices pour l’année à venir. Richard Tanguay, président du conseil d’administration, a souligné le renouvellement et les actions qui ont été au cœur des interrogations de l’organisme au courant de la dernière année. La SADC soutient financièrement le développement socioéconomique et la communauté entrepreneuriale du Haut-Saint-François. Pour le milieu, elle est un apport important de ressources, de soutien technique, de conseils et d’informations. Suivant les changements de notre époque et l’évolution de la société, M. Tanguay fait mention que la SADC se penchera davantage vers les opportunités technologiques et l’innovation, tel le commerce électronique pour encourager les entreprises à développer leurs produits. L’organisme a élaboré son plan d’action s’appuyant sur sa mission et sa vision. Les défis pour le développement sont axés sur le renforcement au niveau de la main-d’œuvre locale, le développement du pouvoir d’attraction et de rétention du territoire, l’amélioration de la cohésion sociale, l’optimisation de la zone verte ainsi que l’offre de service de la SADC.
Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, a profité de l’occasion pour souligner l’importance de la SADC pour le secteur forestier. M. Gendron est le messager, sur plusieurs plateaux, pour rappeler aux différents partenaires du milieu que notre territoire est composé de 83 % de forêt et que c’est ici dans le HSF que se transige la plus grande part de mise en marché. L’aide de différents organismes pour les entreprises opérant tous les domaines reliés au bois d’œuvre et à la forêt est une ressource d’avant-plan. Il se dit rassuré que la SADC poursuive ses actions « pour nous, les forestiers, c’est un point d’appui », mentionne le président de l’agence. « On interpelle la SADC pour son soutien technique, ses conseils et services complémentaires », conclut-il.
Dans son rapport annuel, la SADC du HSF présente l’apport important de 1 246 086 $ qu’elle recevra de Développement économique Canada, des suites du renouvellement des ententes envers le gouvernement, les SADC et le CAE de l’Estrie. Les activités d’investissement de la dernière année financière se qualifient en plusieurs parts et secteurs. On dénote que 1700 heures ont été offertes à diverses entreprises, que 6 prêts ont été octroyés au secteur régulier et 9 en stratégie jeunesse pour des montants respectifs de 400 000 $ et 202 000 $. Les projets sont évalués à 4 142 000 $ et permettront le maintien en emploi de 38 postes, selon le rapport de l’organisme. Le tout divise la tarte des investissements en intervention à 65 % destinés au démarrage, 24 % à l’expansion et 11 % en fonds de roulement, aux entreprises du territoire. Pour le volet soutien aux petites entreprises, 15 703 $ ont été versés en aide financière pour des projets évalués à 20 028 $. Au total, 6 petites entreprises ont obtenu des services d’aide de la SADC. Celle-ci a consacré 164 heures en accompagnement dont on estime la création ou le maintien en emploi de 157 personnes.
Pour la nouvelle année fiscale, la société prévoit un cumulatif de 1 035 274 $ d’actif à court terme provenant en majeure partie des fonds d’investissements et investissement jeunesse. À long terme, les prêts et placements sont estimés à 3 610 711 $ représentant le total de l’actif. Cette année, la SADC annonce qu’elle s’engage à verser des sommes qui n’ont pas été déboursées l’exercice précédent, en des prêts pour une valeur de 200 000 $ en fonds général et de 75 000 $ en fonds jeunesse.
Côté développement local, le projet Fierté jeunesse, en collaboration avec la Cité-école Louis-Saint-Laurent, a fait le portrait de 17 jeunes inspirants. Le 5 à 7 Fierté d’entreprendre dans le Haut-Saint-François, en collaboration avec Place aux jeunes, a été l’occasion de lancer le défi OSEntreprendre. La soirée a permis à 35 jeunes entrepreneurs de se faire voir. Une étudiante a été embauchée pour promouvoir le secteur touristique. Parcourant le territoire, elle a effectué cinquante visites touristiques, distribué le nouveau guide des attraits, rédigé une vingtaine d’articles et pris des clichés de la région, le tout a été propulsé sur le web. Trois stagiaires ont également offert des services d’apprentissage Internet et une formation de référencement web à quelques entreprises du milieu. Le nouveau guide des attraits a été lancé, auquel 13 municipalités ont collaboré ainsi que 27 nouvelles entreprises. Une nouvelle action a été adoptée au sein de l’organisme en soutien aux actions bénévoles pour le personnel désireux d’y participer volontairement à une cause communautaire. Au total, 143 heures ont été consacrées par ceux-ci et 385 $ ont été amassés pour la Rose pour la cause.
Suivant l’AGA, la SADC a offert gratuitement une conférence avec la renommée Julie Blais Comeau, que vous avez sûrement déjà lu dans la revue Les Affaires ou vu à RDI ou Salut Bonjour. Par ses acquis et son expérience professionnelle, la conférencière, blogueuse et écrivaine, possède un bagage de connaissances tant au niveau de la gestion des affaires, des ressources humaines et de l’étiquette. Elle a présenté différentes variantes afin de savoir maîtriser sa première impression et comment elle peut être perçue. Pour elle, la perception qu’ont les gens sur vous repose sur votre crédibilité, votre convivialité et votre confiance. En sept secondes, Mme Blais Comeau démontre que c’est tout le temps nécessaire pour se faire une première idée d’une personne, aussi surprenant soit-il.

Emploi à Weedon

Le projet Weedon fait rêver les chasseurs d’emploi

Le projet Weedon, particulièrement celui de production de cannabis à des fins médicinales ainsi que le complexe de recherche et développement sans oublier le centre d’interprétation et autres, fait rêver un peu tout le monde dans la municipalité et particulièrement les chasseurs d’emploi.
Un des kiosques expliquant le projet servait à recueillir des offres d’emplois pour combler les 400 postes directs prévus. Quelque 200 formulaires étaient disponibles et ils se sont tous envolés. À cela s’ajoutent environ 200 CV qui ont été remis sur place. Jennifer Larry, responsable de l’événement pour MYM Nutraceuticals Inc, était sur place, la semaine dernière, et mentionnait que ce n’était qu’une question de quelques jours avant d’atteindre le cap de 1 000 candidatures. Mme Larry assure que les responsables feront un suivi aux nombreuses demandes.
Sur la feuille remise aux personnes, ces dernières pouvaient cocher sur le genre d’emploi souhaité. On y retrouvait entre autres, boutique librairie, restaurant, clinique naturopathe, hôtel et spa, musée, centre de recherche, centre d’interprétation, clinique de prescription et serres. Josie Bilodeau de Weedon aimerait travailler en laboratoire. «  J’ai travaillé à l’Institut de pharmacologie de l’Université de Sherbrooke. Ça m’intéresse la recherche. Je suis confiante que le projet va se réaliser. » Manon Rancourt de Lingwick a également rempli un formulaire. « Je travaille déjà, mais ça me rapprocherait de chez nous. » Interrogée à savoir ce qui l’intéresserait, la dame mentionne « de tout. » Un homme derrière elle souligne qu’il serait intéressé à faire la navette de Weedon aux serres. Ils étaient plusieurs de tout âge, hommes et femmes, à remplir le formulaire dans l’espoir d’occuper un poste au sein de l’entreprise.
Acceptation sociale
Les quelques personnes rencontrées sur place ont toutes approuvé le projet. Marcelle Fontaine et Mireille Fréchette de Weedon mentionnent « on trouve que c’est un plus pour Weedon. Ça va mettre Weedon sur la map et ça va créer des emplois. Ça nous fait pas peur que la ville grossisse et des nouvelles constructions. C’est ça qu’on veut grossir et ça va nous apporter plus de services. » Pour sa part, Jean-Denis Roy est en accord avec le projet. « Si ça peut nous apporter de quoi. C’est rare les industries à Weedon. Ça peut nous apporter plus que ce qu’on ait pu rêver. Ça ne me fait pas peur parce que ça sera bien dirigé. Ça me fait pas peur qui arrive du nouveau monde. Ça peut changer les habitudes, mais ça prend des changements dans la vie. Ça va propulser Weedon. Je suis retraité, ça ne change rien pour moi, mais pour les jeunes. »
Selon des responsables de l’événement, ils étaient près de trois cents personnes réparties sur le terrain à visiter les kiosques et partager des hot-dog et blé d’Inde.

Weedon

Des retombées économiques incroyables pour Weedon

Le projet de production de cannabis médicinal à Weedon nécessitant un investissement de 200 M$ et créant 400 emplois directs, c’est du sérieux. Le président de MYM Nutraceuticals Inc., Rob Gietl, dont le siège social est à Vancouver, et de CannaCanada, Yann Lafleur, partenaire québécois au projet, sont venus rencontrer les citoyens de la municipalité et membres de la presse pour dire que le processus est en cours et allait se réaliser.
C’est dans le cadre d’une opération charme que les promoteurs, maire de la municipalité, Richard Tanguay, et autres intervenants accueillaient la population sur le site de l’aréna. Des kiosques d’informations présentant la nature du projet et deux constructeurs de résidences en économie d’énergie participaient à l’exercice. M. Gietl a rappelé que cette rencontre visait principalement à présenter plus en détail le Projet Weedon. « Le plus important pour nous, c’est de nous assurer que le milieu accueille favorablement ce projet qui constitue un puissant moteur de prospérité économique à partir d’un secteur émergent; la culture du cannabis médicinal et du chanvre pour des fins médicales et industrielles. Nous souhaitons réaliser ce projet avec et pour le milieu de Weedon et de l’Estrie. L’acceptabilité sociale de ce projet est ce qui est le plus important à nos yeux. »
Projet
Le projet prévoit la construction de 15 serres, sur un terrain de 329 acres, situé sur le rang 2, permettant l’exploitation de 1,5 million pieds carrés cultivables. On estime la production à 150 000 kilos de cannabis pour des revenus d’environ 750 M$ par année. À cela s’ajoute un bâtiment multifonctionnel comprenant un centre de recherche, une école, un restaurant, un hôtel-spa, un musée, un centre d’interprétation, une boutique et un centre de recherche sur le chanvre à des fins industrielles. Le projet permettra la création de 400 emplois directs et 800 indirects au cours des cinq prochaines années à la suite de l’obtention des autorisations nécessaires de Santé Canada.
M. Lafleur mentionne que « d’importantes étapes ont été franchies depuis l’annonce du 26 juin dernier où l’entente de principe avec la municipalité de Weedon pour l’achat de 329 acres de terrains dans le rang 2 a été dévoilée. La demande d’autorisation pour produire du cannabis médicinal à des fins médicales a été déposée auprès de Santé Canada. Des architectes, des ingénieurs ont été embauchés pour mener toutes les études nécessaires, des plans ont été esquissés et seront bientôt prêts pour la construction du bâtiment multifonctionnel. »
M. Lafleur précise « soyons clairs, notre projet à Weedon n’est pas un projet pour produire du cannabis à des fins récréatives, mais un projet pour produire du cannabis médicinal à des fins médicales et du chanvre à des fins industrielles. » Quant au début des travaux, M. Lafleur ajoute « nous sommes confiants que nous obtiendrons les autorisations nécessaires de Santé Canada d’ici cinq à six mois et que nous pourrons commencer la construction de la première phase de notre projet le printemps 2018. Le début de la production quant à elle est prévu pour 2019. »
Le consultant réglementaire de MYM Nutraceuticals Inc., Antonio Bramante, mentionne que « le projet actuel de 1,5 million pieds carrés en fait le plus grand projet du genre au Canada, dépassant celui d’Aurora en Alberta, qui fait déjà plus que l’équivalent de 16 terrains de football, celui de Weedon fera plus de 25. »
Les promoteurs manifestent l’intention d’utiliser le plus possible l’expertise locale et régionale. Des ententes de partenariat avec le CRIFA pour la formation de la main-d’œuvre et de recherche avec le projet Vallée Verte de Sherbrooke Innopole et de l’Université de Sherbrooke sont entamées. Des pourparlers sont également en cours avec le Collège de Sherbrooke. Par ailleurs, les services de la firme d’ingénieurs BIGIS Experts de Weedon ont été retenus pour effectuer des tests environnementaux, le cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance et la firme de création web Standish Design ont également obtenu des contrats.
Le maire Richard Tanguay mentionne avec fierté que le tout s’inscrit dans un concept de développement durable. Les serres seront certifiées Leed or. À cela s’inscrivent également des partenaires en bâtiment comme GHouse et Énergéco, fabricants de maisons à rendement énergétique et solaire.
Retombées
Bien qu’il soit convaincu que le projet apportera des retombées économiques pour sa municipalité, le maire Tanguay dit en ignorer l’ampleur sur une période de 5 à 10 ans. Il croit que le projet pourrait susciter la création de nouvelles entreprises dans le parc industriel. Quant à son acceptabilité, « je suis content que la population n’ait pas dit non, qu’elle ait pris le temps d’écouter et comprendre que le projet peut être géré de façon raisonnable et responsable. Elle essaie de comprendre les effets positifs. » M. Tanguay croit que la majorité des citoyens considèrent le projet acceptable. Pour le maire, c’est important que Weedon puisse continuer de se développer, mais dans le respect de son environnement. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, salue le projet et soutient que celui-ci aura une incidence sur le développement économique de tout le territoire.

souper gastronomique

Souper gastronomique à La Patrie

Pas moins de 200 personnes ont participé à la deuxième édition du souper gastronomique qui se déroulait, la semaine dernière, à l’Abri-bois de La Patrie. L’activité fort courue s’inscrivait dans le cadre des événements mis de l’avant par la Contrée du Massif Mégantic, visant à promouvoir les attraits touristiques et autres entourant le massif. L’activité a permis d’amasser plus de 2 500 $ qui sont versés dans les coffres de l’organisme sans but lucratif.
Évidemment satisfaite du succès obtenu, Line Chabot, responsable du souper et membre de l’organisme, mentionne avoir profité de cette deuxième édition pour souligner les 10 ans de la 1re Réserve internationale de ciel étoilé. Plusieurs représentants du parc national du Mont-Mégantic et de l’Observatoire participaient au souper. Parmi les dignitaires, la députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, ainsi que le préfet du Haut-Saint-François, Robert Roy, sans oublier les maires des six municipalités membres de la contrée, ont savouré l’excellent repas.
Mentionnons que l’organisme Contrée du Massif Mégantic regroupe six municipalités dont La Patrie, Hampden, Scotstown et Chartierville dans le Haut-Saint-François ainsi que Val-Racine et Notre-Dame-des-Bois pour le Granit. L’OBNL regroupe des élus, des citoyens et entrepreneurs soucieux de contribuer à donner un second souffle à l’économie de leur communauté. Son mandat est de mettre en valeur leur village et dynamiser leur économie locale notamment par le tourisme tout en stimulant le développement de petites et moyennes entreprises. On souhaite également freiner la perte démographique et conserver les jeunes dans leur milieu.
Souper
Le souper était à saveur locale et régionale. Mme Chabot est fière de préciser que les neuf services étaient composés des produits du terroir provenant du Granit et du Haut-Saint-François. Plusieurs personnes ont pris la parole au cours du repas, dont Sébastien Giguère, coordonnateur scientifique et responsable de l’éducation au parc national du Mont-Mégantic. Pierre Brousseau, représentant de la Contrée du Massif Mégantic, a rappelé le mandat de l’organisme. La députée-ministre Marie-Claude Bibeau a profité de l’occasion pour préciser qu’elle entendait tout mettre en œuvre pour que du financement récurrent supporte le travail de recherche et de développement d’outils spécialisés effectué par les nombreux chercheurs.
Constellation
D’autre part, le comité a procédé au dévoilement des constellations choisies par chacune des municipalités membres. On a remis pour l’occasion un cadre avec la constellation retenue, ce qu’elle représente pour la municipalité et quand on peut l’observer. La municipalité de La Patrie a choisi la Lyre, Chartierville la Grande Ourse, Scotstown Hercule, Hampden la Couronne d’Ariane, Val-Racine le Taureau et Notre-Dame-des-Bois Cassiopée. Plusieurs tirages ont été effectués au cours du repas comprenant des nuitées dans des B & B, fin de semaine dans un chalet, des soupers au restaurant. Le grand prix était deux jours en tente Utopia à Franceville avec accès au parc du Mont-Mégantic pour toutes les activités pour une famille d’une valeur de 700 $. Les participants au souper ont eu la chance d’observer les étoiles à l’aide d’un télescope installé sur place pour l’occasion. De la musique d’ambiance par un artiste local ajoutait au plaisir du souper. « Tous nos sens étaient aiguisés, la vue pour les étoiles, la bouche et les oreilles », de compléter Mme Chabot.

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Début des travaux en septembre

Si tout va comme prévu, le début des travaux marquant la construction de la microbrasserie pourrait se faire vers la première semaine de septembre, souhaite Vincent
Cloutier, consultant senior de la Corporation de développement
Cookshire-Eaton Innovation.
La corporation attend le feu vert du MAMOT (ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire) avant de procéder. M. Cloutier est confiant de recevoir la réponse au cours des prochains jours. « Le dossier est déjà rendu au MAMOT. L’analyse est terminée. Ils attendaient le document officiel de la municipalité », précise-t-il. Lorsque la municipalité aura reçu la réponse, elle la fera parvenir à la corporation de développement avec la résolution adoptée la semaine dernière. Par la suite, le conseil d’administration de l’organisme tiendre une réunion et enclenchera vraisemblablement les procédures pour entamer les travaux début septembre. Dans un monde idéal, les responsables souhaiteraient être en mesure de savourer la bière de la Brasserie 11 comtés, en janvier 2018.

Marché public Scotstown

De la grande visite à Scotstown

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, s’est arrêtée au marché public du boisé de Scotstown, histoire d’échanger avec les gens. Situé au parc Walter MacKenzie, dans l’environnement bucolique de la rivière au Saumon, celui-ci propose une foule de produits frais et variés. Le marché est ouvert tous les vendredis jusqu’au 15 septembre de 16 h à 18 h 30.

Microbrasserie Cookshire-Eaton

Le projet de microbrasserie va de l’avant

Les promoteurs de la microbrasserie Brasserie 11 comtés passent par des montagnes russes d’émotions. Deux jours après que le nombre de signatures, insuffisant, du registre permettait aux promoteurs d’aller de l’avant, une nouvelle résolution du conseil municipal de Cookshire-Eaton, adoptée à cinq contre un, visant à changer le choix de l’entrepreneur, a eu l’effet d’une douche froide. C’est à l’occasion d’une séance extraordinaire que les élus ont convenu que le cautionnement de la ville de 1,4 M$ pour la construction de la microbrasserie soit assujettie au choix du plus bas soumissionnaire, en occurrence Groupe Prévost Inc. Visiblement secoués au terme de la rencontre, les fondateurs du Boquébière laissaient entendre qu’ils se donnaient du temps pour la suite des choses. Le temps ayant fait son œuvre, les promoteurs iront de l’avant avec l’entrepreneur de Cookshire-Eaton.
« Oui, pour notre part, on va aller de l’avant. Cookshire demeure pour nous le choix numéro un », de préciser un des quatre promoteurs Sébastien Authier. « On a eu des surprises étonnantes créant un contexte particulier. On avait l’impression de faire un pas en avant et de reculer. Je crois que la majorité des gens veule du projet à Cookshire et on va se retrousser les manches et aller de l’avant. » Quant au choix de l’entrepreneur, M. Authier précise « on n’a rien contre le Groupe Prévost. On a parlé à Dany et il a l’air content de ce défi. Il a l’air très enthousiaste et déjà ça nous rassure. On va le rencontrer cette semaine. »
La Corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation et les promoteurs avaient convenu conjointement de retenir les services de Construction Gératek. Sébastien Authier expliquait ce choix au fait que cette dernière avait effectué les travaux de reconstruction du Boquébière après l’incendie en 2014 et qu’ils étaient satisfaits. « C’était donc normal pour nous que ce soit la première firme qu’on approche parce que c’était un lien de confiance pendant 1 an qu’ont duré les travaux. » Les appels d’offres ont été lancés sur invitation et le Groupe Prévost a déposé le sien 100 000 $ plus bas que Construction Gératek.
Le conseiller auteur de la résolution, Yvan Tremblay, ne remet pas en question le projet et la démarche du processus de soumission, précisant ne pas vouloir retarder le début des travaux qui accuse déjà un retard. Pour M. Tremblay, la corporation de développement a le droit de faire ce qu’elle veut. Mais, dit-il, sur le plan moral, la municipalité peut assujettir que ce soit le plus bas soumissionnaire, et ce dans un souci d’équité. « La municipalité ne peut favoriser un entrepreneur par rapport à un autre, mais ça s’adonne que le plus bas soumissionnaire, c’est un entrepreneur de la place, tant mieux. »
Lors des discussions, il a été mentionné que le Groupe Prévost ne respectait pas la qualité de tuiles demandée, expliquant en partie le coût plus bas. Dany Prévost du Groupe Prévost mentionnait avoir eu que huit jours pour déposer la soumission. « Pour ce qui est de la céramique, je me suis peut-être trompé dans mon coût, mais je n’ai jamais dit que je ne respecterais pas le coût final de ça. Si je me suis trompé de 30 000 $ sur la céramique, je vais la payer. Vous allez avoir la céramique que vous voulez. » Quant à la qualité des travaux, M. Prévost n’y voit aucun problème, « vous avez des architectes, des ingénieurs, si l’ouvrage n’est pas bien fait, on va nous dire de le refaire et on le refait. » Il a profité de l’occasion pour lire un courriel de satisfaction, signé de l’architecte chargé de projet pour la SÉPAQ concernant des travaux effectués au coût de 2 M$ pour un pavillon d’accueil à la plage Fraser. L’entrepreneur avait également lancé au cours de la soirée « Pourquoi ne pas encourager l’achat local. Pourquoi je n’aurais pas la chance de faire une belle bâtisse en entrant à Cookshire ? »
Selon la décision finale, M. Prévost aura la chance de construire la microbrasserie. Évidemment satisfait de la décision du conseil municipal, ce dernier assurait au terme de la soirée que 100 % des retombées se feront à Cookshire-Eaton. « Mes sous-traitants sont de Cookshire et 80 % de mes employés demeurent à Cookshire. » Ce dernier était appuyé de plusieurs sous-traitants présents à l’assemblée. Plusieurs citoyens ayant pris la parole ont exercé une pression sur le conseil municipal de favoriser l’achat local. Une dame a lancé bien poliment « qu’on donne de l’ouvrage, s’il vous plaît, aux gens de la place. »
Mentionnons qu’il était indiqué dans le bail déposé à la séance régulière de mai dernier et adopté par les conseillers que le choix de l’entrepreneur s’effectuait par appel d’offres sur invitation et que la sélection se ferait conjointement par le promoteur et Cookshire-Eaton Innovation. Bien que la décision finale ne soit pas celle initialement retenue, Vincent Cloutier, consultant senior de l’organisme, mentionne « on respecte ce que la municipalité nous impose » et la corporation va de l’avant pour la suite des choses.
Le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry, s’est dit déçu que la décision initiale ne soit pas respectée. « Oui, c’est une bonne chose d’aller au local. Mais en cours de route, quand on revient sur quelque chose quasiment canné, c’est difficile de le faire sans conséquence. Les gens d’ici ne seraient pas contents de se faire faire la même chose lorsqu’ils sont à Sherbrooke. »
Registre
Mentionnons que 264 personnes sur une possibilité de 4 051 électeurs habilités à voter ont signé le registre. N’ayant pas atteint le nombre requis de 416 signatures, cela signifiait que la population donnait son aval à ce que la municipalité cautionne la construction de la microbrasserie pour 1,4 M$. Mentionnons que cet exercice a été précédé de trois séances d’informations tenues dans les secteurs Sawyerville, Johnville et Cookshire. Les promoteurs, représentants de la corporation de développement, représentante du Coeur Villageois et membres de la municipalité ainsi que l’avocate Me Bernadette Doyon ont expliqué les conséquences possibles pour la ville, la nature et les coûts reliés au projet tout en tentant de préciser le degré de risque. Plus de 200 personnes y ont participé dont la plus forte assistance à Cookshire avec près de 120 personnes. Quelques citoyens ont participé aux trois rencontres. Yvan Lapointe, citoyen de Cookshire-Eaton, a littéralement bombardé de questions précises les intervenants, pour les forcer, dit-il, à ce que toute l’information soit divulguée afin que les gens prennent une décision en connaissance de cause. La majorité des gens ayant pris la parole signifiaient leur appui au projet, mais étaient contre le cautionnement de la municipalité. Les payeurs de taxes craignaient de devoir faire les frais si ça ne fonctionnait pas comme prévu. Autre préoccupation qui semblait faire la quasi-unanimité était d’assurer que le maximum de retombées économiques soit dans la municipalité de Cookshire-Eaton.

AGA CJE

Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François

Pas moins de quarante personnes se sont regroupées à Ascot Corner, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François. L’année fût marquée par des changements considérables dans les services et des actions pour cibler davantage la jeunesse ont été mises en place.
Visiblement fier, le directeur général Sylvain Lessard mentionne avoir eu une audience record. « La présence de 17 jeunes, clients de l’organisme, était une preuve vibrante de l’importance qu’a le CJE pour la jeunesse du Haut-Saint-François », témoigne-t-il. Parmi eux se retrouvait Jessica Laverdière. Livrant son expérience avec l’organisme, elle a présenté son cheminement et expliqué la différence que le CJE a eue sur l’atteinte de ses objectifs professionnels. « Elle a souligné que sans le support de son intervenante, elle n’aurait peut-être pas terminé son secondaire et son DEP comme elle le souhaitait », raconte M. Lessard.
L’organisme a pour mission d’accompagner et guider les jeunes de 16 à 35 ans en leur offrant une multitude de ressources et de soutien en vue d’améliorer leur avenir. Que ce soit pour faire un retour aux études, un premier ou un nouvel emploi, effectuer un virage professionnel, avoir une nouvelle carrière ou de l’aide au démarrage d’une entreprise, le CJE contribue grandement à l’essor des jeunes et souhaite du coup, attirer la relève et freiner l’exode. L’organisme siège et est présent sur de nombreux comités; il travaille en collaboration avec divers partenaires du milieu ainsi qu’au niveau scolaire. Pour le dernier exercice financier, le CJE a poursuivi ses interventions et ses services d’accompagnement. L’équipe a été marquée par des changements substantiels. Des actions ont été mises en place et des nouvelles pratiques ont été reformulées pour cibler davantage la clientèle jeunesse. Le professionnalisme et la capacité d’adaptation des neuf membres du personnel ont été soulignés par le président du conseil d’administration du CJE, Stephen P. Gauley, ainsi que par le directeur Sylvain Lessard. Ce dernier a présenté le bilan avec fierté et le sentiment du travail accompli.
Pour le volet Service d’aide à l’emploi ayant un budget de 290 365 $, le CJE a reçu 1459 visiteurs, fait 218 rencontres de clients à l’extérieur du centre. Sur ce nombre, 341 étaient de nouveaux participants, lesquels 50 ont intégré un emploi, 37 l’ont maintenu et 20 sont retourné aux études ou ils y sont demeurés.
Pour la dernière année, 59 496 $ au total ont servi aux projets IDÉO 16/17, On t’accompagne dans ton cheminement et Jeunes en action, piloté par Éric Delorme, intervenant, et Ginette Jolin, coordonnatrice au CJE. Ils ont donné d’excellents résultats parmi les objectifs de soutenir, d’encourager au niveau scolaire, d’éviter le décrochage et d’aider les jeunes qui éprouvent des difficultés socioprofessionnelles, à l’insertion et au maintien de leur emploi. Pour le futur, Éric Delorme mentionne « … l’union fait la force. Alors, je souhaiterais continuer à développer une approche dans laquelle l’ensemble des ressources du HSF devienne une seule équipe. Je rêve d’une forme de “magasin général de services” pour ceux qui ont besoin d’aide », exprime M. Delorme.
On apprend que IDÉO 16/17 et Défi de l’entrepreneuriat jeunesse ont pris fin en décembre dernier pour être remplacés par une formule similaire: le Créneau carrefour jeunesse. Sensiblement pareil à l’ancienne démarche, il comporte différents volets et cible une clientèle de 15 à 19 ans. Véronick Beaumont, agente de projets et de communication, a présenté les récentes intentions pour le Créneau carrefour jeunesse auquel l’équipe s’affaire depuis le début de l’année. Ce dernier mise sur des actions plus concrètes et ciblées afin d’agir de façon à avoir un effet direct sur les problématiques ou enjeux que rencontrent les jeunes. La complémentarité des services et le développement de partenariats stratégiques permettront de renforcer la capacité d’intervention du CJE, détaille le rapport annuel. Mme Beaumont a précisé les services qu’apporte la nouvelle mesure qui se partage en trois composantes, soit la Persévérance scolaire et l’autonomie personnelle, l’Entrepreneuriat, le Bénévolat et le Volontariat et la dernière, la Gouvernance, en impliquant les jeunes dans les conseils d’administration. Dans le même ordre d’idée, M. Lessard fait mention « au moment des élections, cinq jeunes utilisateurs des services du CJE ont posé leur candidature pour obtenir un poste d’administrateur jeunesse sur le conseil d’administration. Ce sera pour Mathieu Drouin, Jessica Laverdière et Sylvain Lefebvre, leur première expérience au sein d’un CA », souligne-t-il, démontrant ainsi toute l’importance et l’impact motivateur qu’a le Carrefour jeunesse-emploi sur la relève de demain.
La Coopérative jeunesse de services qui aide les jeunes de 12 à 15 ans à mettre sur pieds un projet d’entreprise pendant les vacances scolaires a permis à douze jeunes et deux animateurs de recevoir une rémunération pour le travail accompli totalisant 5 900 $ auquel un budget de 11 375 $ en subvention et en dons a servi au financement, aux salaires et aux dépenses reliés au fonctionnement.
Place aux jeunes a pour objectif de faciliter la migration et le maintien des diplômés de 18 à 35 ans en région. Olivier Jean, agent de migration Place aux jeunes, a présenté le bilan, auquel il indique que plus de 200 clients sont passés au centre pour obtenir divers services tels de l’aide en recherche d’emploi ou à titre d’exemple, une demande d’accompagnement plus soutenue dans leurs démarches d’intégration sociale. De plus, il précise que 340 nouveaux clients sont venus pour avoir de l’aide sur tous projets confondus, mentionne M. Jean. Les statistiques démontrent que 73 heures ont été consacrées aux activités dans le cadre des séjours exploratoires et journées découvertes dont 16 personnes y ont participé ainsi que 32 nouveaux candidats ont été accompagnés dans l’année. Une belle réussite, puisque le projet Place aux jeunes a contribué à la venue de six nouveaux arrivants, en région. Les activités pour ce service ont compté sur un budget de 55 823 $.
Défi de l’entrepreneuriat jeunesse a comme objectif le développement de la culture entrepreneuriale et d’une relève dynamique. Il a communautairement contribué à la rencontre de 14 promoteurs, 12 coopérants CJS et une visite d’un entrepreneur au CJE. À la Cité-école, 18 apprentis cuisiniers ont participé en collaboration avec plusieurs partenaires au Lunch presque parfait ayant pour objectifs la saine alimentation, l’esprit d’entreprendre et le sentiment d’appartenance. D’ailleurs, une série téléréalité a été tournée où les jeunes ont été responsables du projet. Le 5@7 Fierté d’entreprendre a connu un heureux succès où 55 participants y ont assisté ainsi que plusieurs acteurs du secteur. De plus, le Haut-Saint-François en affaires a rassemblé 74 entrepreneurs. En milieu scolaire, l’organisme a participé à 5 accompagnements de projet (enseignants et élèves), 157 élèves ont été touchés par des activités à saveur entrepreneuriale et 23 enseignants ont été sensibilisés à l’entrepreneuriat. Le tout avec 38 892 $ de budget de fonctionnement.
Le Carrefour jeunesse-emploi demeure un partenaire présent et très impliqué dans le milieu.

Golf chevalier colomb

Tournoi de golf des Chevaliers de Colomb

Le tournoi de golf annuel des Chevaliers de Colomb d’East Angus est toujours aussi populaire. Pas moins de 110 golfeurs ont participé à la classique bénéfice et un total de 126 personnes pour le souper qui se déroulait au Club de golf East Angus.
Le président d’honneur et directeur de la Caisse du nord du Haut-Saint-François, Daniel Lamoureux, était particulièrement fier d’occuper ce poste. « C’est un grand honneur pour moi d’avoir été considéré. Je pense que la mission des Chevaliers rejoint mes valeurs et celles de Desjardins. » Rappelons que les profits amassés servent aux œuvres de l’organisme au cours de l’année.

Golf chambre de commerce HSF

Tournoi de golf

Quelque 86 golfeurs et plus de 120 personnes, pour le souper, ont participé au récent tournoi de golf-bénéfice regroupant la Fondation du CSSS du Haut-Saint-François et la Chambre de commerce du territoire. Le Dr Yves St-Pierre, bien connu dans le milieu et particulièrement impliqué dans son coin de pays à Weedon, cumulait la fonction de président d’honneur. La nouvelle présidente de la Chambre de commerce, Gaétane Plamondon, a présenté la feuille de route plutôt impressionnante de M. St-Pierre, âgé aujourd’hui de 82 ans. Que ce soit à titre de marguiller, conseiller municipal, au sein du conseil d’administration du CLSC-CHSLD du Haut-Saint-François, de la Société d’histoire de Weedon et bien d’autres, cet homme a œuvré à faire une différence au sein de la communauté. Mme Plamondon a profité de l’occasion pour rendre hommage au président sortant Guy Boulanger. Ce dernier a joué un rôle important au développement de la chambre de commerce en plus de s’impliquer au sein de divers organismes comme la SADC, le CLD, le Journal régional Le Haut-Saint-François et autres. M. Boulanger a également reçu la haute distinction diamant remis par le Centre Dobson-Lagassé à titre de mentor auprès des entrepreneurs.

La nuit du pont couvert Gould

La nuit du pont couvert de Gould

La nuit du pont couvert est de retour encore cette année les 19 et 20 août prochains, au pont McVetty-McKenzie de Gould, où près d’un millier de personnes sont attendues.
Concernant sa formule déjà prouvée et sa culture écoresponsable, La nuit du pont couvert présente une généreuse programmation, des plus variées. Dès 13 heures, le samedi 19 août, les activités et l’animation débutent en continu. Le festival a choisi des artistes et artisans de grand talent où se mélangent la nature, la littérature, les arts, la bonne bouffe et la bonne bière.
Parkour (Freerunning), ateliers de Land Art, spectacle de danse orientale tribale et fusion par Tribu Nahima, création de mosaïques, baignade dans la rivière et feu de camp vous attendent. De plus, le Grand Oratorio Ubuesque Littéraire Dérimé, G.O.U.L.D, le cirque des mots, débarque. La troupe avec Michel Vézina, Maxime Nadeau, Francis Poulin alias Frank Poule, Marianne Verville et Marie-Ève Bisson, tous connus de la scène littéraire, propose une symphonie littéraire en tous genres. Une révolution unique où la littérature, les textes inédits et les mots s’entremêlent. Tantôt sous forme de slam, de conte, de poésie ou encore en improvisation, au senti du moment, sustentera l’imaginaire et vos papilles intellectuelles. Il plongera les auditeurs qui s’y risqueront, le temps d’un moment, d’une pensée, se prendre au jeu, le jeu des mots.
En musique, de Toronto, The Holy Gasp a une connexion folle avec le public, Imogen Grant, de Sherbrooke, une jeune artiste aux talents variés qui rappelle un peu Manouche, Bloodshot Bill, le one man band à la carrière internationale « il est comme un Elvis québécois trash », exprime Jonatan. Blaze Velluto Collection, un groupe québécois folk et rock au son de vinyle légendaire ainsi que Dalhousie Grooves de Montréal ressort le feedback du vieux rock des années 70. Rappelant l’ambiance d’un vieux saloon lounge, la programmation des artistes invités met l’accent sur la découverte musicale. Alexandre Farina, connu pour son passage à l’émission La Voix, offrira encore cette année, quelques prestations. L’artiste, le pianiste, l’auteur et compositeur au style inclassable et à la voix singulière, suscite l’intérêt et arrête les gens au passage lorsqu’il se lance. Plusieurs band et musiciens de renom feront découvrir ou redécouvrir divers compositions, textes et rythmes tirés d’un univers particulier et surprenant. Le rock, le folk et le blues demeurent la formule standard. « On reste dans le créneau, il faut que ça bouge », mentionne Jonatan Audet, directeur de l’organisation.
Sur l’emplacement ici et là, on retrouvera des artisans et artistes, divers kiosques de la bouffe telle du grill sur charbon de bois préparé par Le Tapageur et de la bière de la microbrasserie Dieu du Ciel.
Dès 20 heures, la nuit sera chaude dans le pont où le populaire David Goudreault sera à l’animation. Après une soirée bien arrosée, vous avez la possibilité de camper, en tente ou en petit VR autonome.
Outre la collaboration du Centre culturel Oscar-Dhu, l’évènement doit son succès grâce à l’implication des gens du secteur, de différents partenaires sans oublier la participation volontaire d’une centaine de bénévoles.
Sur un site pittoresque aux abords de la rivière, La nuit du pont couvert est une expérience totale, où la musique, la littérature, la création, les arts, les artistes, la nourriture et l’alcool envoûtent les festivaliers.
Retrouvez tous les détails de la programmation et les informations pour vous procurer vos billets à lanuitdupontcouvert.com ou consultez la page Facebook. Les billets sont en prévente à 30 $ jusqu’au 12 août. La nuit du pont couvert, 151, route 257, Gould.

Expo bishopton

Exposition à l’église St-Clément

Pour une sixième année consécutive, la population a la chance d’admirer gratuitement les œuvres de sept artistes, présentées à la galerie Gordon Pearson, située à l’intérieur de l’église St-Clément, du secteur Bishopton, à Dudswell.
Tous les samedis et dimanches, de 10 h à 16 h, les visiteurs pourront contempler plus d’une centaine d’œuvres. Outre celles de Gordon Pearson, on y retrouvera le fruit du travail de Isabelle Renaud, graphiste-peintre qui s’exécute sous le thème Vents et marées, de Vincent Robert Paquet, dessins, illustrations sous Distorsion de l’esprit, de Joël Trudeau, peintre acrylique sous le thème Expression, Mario Readman, peintre acrylique, Anne Bergeron, peintre acrylique à la spatule sous Lumière saisonnière et Le coin de la faune avec le sculpteur Léger Robert.
Il sera également possible de voir d’autres œuvres en consultant les catalogues des divers exposants. Le dimanche, un artiste sera sur place et pourra échanger avec les visiteurs. Mentionnons qu’il est possible d’ouvrir la galerie en semaine sur réservation pour des groupes. Il suffit de contacter Léger Robert au 819 884-2117 ou Annette Grondin au 819 884-2165. L’exposition, qui a attiré près de 400 personnes l’année dernière, se prolonge jusqu’au 4 septembre.

Marché public Westbury

Marché public de Westbury

Les visiteurs du marché public de Westbury ont eu la chance de se faire conseiller par la chef Véronique Carbonneau dans leurs façons de concocter des recettes qu’ils ne soupçonnaient même pas. « Je me promenais à travers les gens et les conseillais à partir des produits qu’ils achetaient et des trucs à faire sur le grill. Je les invitais à se procurer les produits sur place et leur disais comment apprêter le tout pour faire un bon souper à la maison », d’exprimer Mme Carbonneau. Les exposants ont bien apprécié l’expérience. « Elle a donné des trucs qu’on ne connaissait pas » d’exprimer Denise Rodrigue des Serres Bo-Jardins d’Ascot Corner. En outre, Anny Bayette de Bienvenue chez Vous préparait de délicieuses bouchées à partir des produits du marché. Les responsables remettaient aux visiteurs une feuille comprenant la recette de la semaine.

tir de tracteur

Des tires impressionnantes

C’est indéniable, les tires de camions et de tracteurs attirent toujours son lot de spectateurs. L’organisation de l’exposition a innové cette année en confiant cette responsabilité à l’Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec (ASTTQ), qui dispose de toutes les ressources nécessaires pour offrir un spectacle d’envergure. D’ailleurs, des participants de New York sont attendus pour la compétition. Chaque année, les estrades sont remplies au maximum pour voir ces mastodontes à l’œuvre. Plusieurs provenant des quatre coins du Québec sont attendus pour l’occasion.

Parade

Place à la jeune relève

L’Exposition agricole de Cookshire accorde une large place aux enfants et aux adolescents qui veulent présenter leurs animaux dont ils prennent un soin particulier durant l’année, qu’ils fassent partie du Club 4-H ou non. Leurs vaches, bovins, chevaux, chèvres, moutons, lapins et volailles en tout genre sont appréciés par des juges qualifiés. Ils font part des faiblesses et des forces de leur protégé afin que dans le futur, ils misent sur ces informations pour parfaire leur troupeau. Des jeunes cavaliers, garçons et filles s’ajoutent également à la fête et paradent fièrement. Classiques, ils sont vêtus en fonction du protocole, coiffés de la bombe. Western, ils portent la tenue correspondante, avec le chapeau de circonstance. D’autres vont promener leur cheval de trait, immense à côté de l’enfant de 7, 8, 9 ans.

Parade

Gorgeous Horses

The parade of the horse teams on Sunday is a spendid sight much appreciated by participants. It is impressive to see the skill of the drivers of teams of four or six horses. The animals are all gussied up, well brushed, and each carriage is more dazzling than the one before. Year after year, you can never get tired of watching these beauties.

parade chevaux

Des chevaux époustouflants

La parade des attelages de chevaux le dimanche est un moment haut en couleur et fort apprécié des participants. Il est impressionnant de voir la maîtrise des conducteurs d’attelage à quatre et six chevaux. Les bêtes sont sur leur «36», biens brossés et que dire des chariots des plus éblouissants les uns que les autres. Année après année, on ne peut se lasser de voir ces beautés.

Jeune releve

Make Way for the New Generation

The Cookshire Agricultural Fair has the full participation of children and teens who want to present the animals that they have taken particular care of during the year, whether or not they are 4-H Club members. Their milk or beef cows, horses, goats, sheep, rabbits and poultry of all sorts are evaluated by qualified judges. They point out the weaknesses and strengths of their protégés so that in the future, they can use this knowledge to improve their herd. Young riders, both boys and girls, proudly take part as well in the festivities and the parade. In clasical attire, they are dressed in keeping with protocol, complete with a riding bomb. In western style, they wear the corresponding costume with a cowboy hat. Others walk their draft horse, immense alongside the child aged 7, 8 or 9 years.

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