Jean-Paul Gendron

Un nouveau guide pour la forêt estrienne

L’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE) vient de publier en ligne son nouveau Plan de protection et de mise en valeur (PPMV) de la forêt en misant sur le bien-être collectif, l’équilibre écologique et la prospérité économique.
Le volumineux document de plus de 400 pages est destiné dans un premier temps aux propriétaires forestiers. Ceux-ci sont au nombre de 9200 sur le territoire de l’Estrie, dont 3200 dans le Haut-Saint-François. Également, de nombreux organismes à vocation environnementale et écologique ont pour référence le PPMV. Par exemple, le Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT), publié en 2011 par la Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Estrie, se basait grandement sur le plan de protection de l’AMFE. Autrement, aménagistes, écologistes, conseillers et exploitants forestiers recourent abondamment à l’ouvrage.

L’AMFE est un organisme à but non lucratif institué en septembre 1996 en vertu de la Loi sur les forêts et a pour mandat d’orienter et de développer la mise en valeur de la forêt privée de son territoire. Pour remplir son mandat, l’agence dispose de deux principaux outils, soit en premier lieu, le Plan de protection et de mise en valeur de la forêt privée (PPMV), qu’elle doit élaborer et mettre en œuvre, de même qu’un programme d’aide financière. Ce dernier permet d’offrir aux propriétaires de boisés un soutien technique et financier aux activités sylvicoles concourant à la protection de leur forêt. L’AMFE s’appuie sur la concertation de quatre partenaires régionaux fondateurs pour réaliser son mandat: le monde municipal, les représentants des propriétaires forestiers, l’industrie forestière et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Un premier PPMV avait été publié par l’AMFE en 2002. Celui-ci était mis à jour en continu depuis ce temps, mais le besoin d’une nouvelle version s’imposait avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information, l’accroissement des exigences environnementales et l’avancement des connaissances forestières. Les valeurs citoyennes ont aussi grandement évolué ces 40 dernières années. Celles-ci sont désormais davantage portées sur la conservation, les loisirs et l’investissement à long terme. C’est pourquoi, en partant des constats établis dans le premier PPMV de 2002, la version 2017 vient actualiser le portrait des aptitudes et caractéristiques forestières du territoire régional. Elle repositionne le cadre de gestion et d’aménagement du milieu forestier en fonction d’objectifs nouveaux et ajustés à l’utilisation durable des écosystèmes, à la gestion intégrée des ressources et à leur protection. Les valeurs guidant l’élaboration du document demeurent celles de bien-être collectif, d’équilibre écologique et de prospérité économique, le tout dans une perspective de développement durable.

Remettre la forêt à l’avant-plan

Le président de l’AMFE, Jean-Paul Gendron, est catégorique: « la forêt est l’élément dominant du paysage estrien, mais elle demeure méconnue. » Celui-ci se réjouit que la conscience forestière collective prenne du mieux depuis les dernières décennies, mais le Québec demeure tout de même en retard face à ses voisins, par exemple les États du Vermont et du New Hampshire. « Eux, c’est depuis le 18e siècle qu’ils s’occupent de leurs forêts ! Tu vois la différence quand tu traverses la frontière et que tu roules sur l’autoroute. » Il rappelle qu’historiquement le Haut-Saint-François a toujours eu une vocation d’exploitation forestière. Les scieries étaient nombreuses et les rivières servaient au flottage du bois. Depuis, la forêt reprend le dessus et évolue autant en termes de superficie que de qualité. Il reste tout de même du chemin à faire et le public général doit être mis de la partie. M. Gendron estime que 70 % du tourisme de la région est relié de près ou de loin à la forêt: paysages, sentiers, chasse, motoneige, VTT, etc. Néanmoins, celle-ci est rarement mise à l’avant-plan. « Dans les médias, on va généralement parler de la forêt du point de vue écologique ou des usagers », considère le président de l’AMFE. « Par exemple, là on va être dans la période de la flambée des couleurs. Il demeure que les forestiers que sont les propriétaires, les organismes d’aménagement et les entreprises de transformation se vendent mal. »

Ainsi, bien que la forêt soit l’élément dominant du paysage estrien, celle-ci est à 90 % privée. Outre les grands propriétaires terriens, comme la Domtar avec ses 40 000 hectares dans le Haut-Saint-François, le propriétaire forestier estrien typique possède une superficie moyenne de 94 hectares. Celui-ci n’a généralement pas la production et la vente de bois commercial comme motivation première. Il utilise plutôt ses terres pour récolter du bois de chauffage, chasser ou même aménager la forêt. Bien que peu connu du grand public, l’aménagement forestier est pratiqué par 44 % des propriétaires privés et atteint 50 % de la superficie privée dans la région. C’est là que l’AMFE entre de nouveau en jeu par l’intermédiaire de son programme d’aide financière qui a vu se réaliser des travaux sylvicoles sur plus de 65 850 hectares sur une période de 15 ans.

Cette forme d’entretien est nécessaire pour que puissent se poursuivre des activités récréotouristiques, sportives et industrielles sur le long terme dans nos forêts. C’est aussi de cette manière que l’Estrie se classe année après année dans le peloton de tête des régions qui mettent du bois en marché. Ainsi, c’est grâce à la mise en application des différents PPMV des Agences de mise en valeur de la forêt en Estrie et ailleurs que le Québec est reconnu à l’échelle mondiale pour la qualité et la diversité de sa forêt, pour la gestion durable exemplaire qu’il en fait ainsi que les produits et les services de haute qualité qu’il en tire.

Il est possible de consulter le Plan de protection et de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie et son résumé au www.agenceestrie.qc.ca.

Yves Gilbert

Des ressources additionnelles pour la nouvelle année

La Commission scolaire des Hauts-Cantons a procédé à l’embauche de neuf ressources additionnelles et a ajouté 300 heures semaine pour le volet technicien en éducation spécialisée. Cet investissement de 1,2 M$ provient de l’engagement du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, de remettre 1 500 postes dans les écoles du Québec.

Le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, est satisfait de cette bouffée d’air frais. « Les mesures appliquées sont surtout au primaire, principalement au niveau de la 1re année », précise-t-il. Parmi les ressources, on a procédé à l’embauche de six enseignants à temps plein et trois professionnels (psychoéducateur, psychologue) à temps partiel. Les professionnels interviendront sur l’ensemble du territoire de l’entité scolaire, précise M. Gilbert. « Le ministre de l’Éducation a compris qu’il y avait des besoins et que plus on aide le primaire tôt, plus on a de chances de réussite. Ici à la commission scolaire, on a envoyé l’argent directement dans les écoles », d’ajouter le président de la commission scolaire.

Avec ces investissements, M. Gilbert est d’avis que « nos écoles ont les services nécessaires pour aider nos élèves en difficulté et les amener vers une réussite. » Il ajoute que les efforts déployés très tôt « vont être payants. L’objectif est de diplômer de plus en plus de jeunes et diminuer le décrochage. » De nombreux efforts ont été apportés dans ce sens au fil des années pour diminuer le taux de décrochage. M. Gilbert cite en exemple la Cité-école Louis-Saint-Laurent, qui a réussi grâce à l’implication des enseignants, professionnels, parents, municipalités et MRC, à contribuer à faire chuter le taux de décrochage scolaire de 38 % à 10 %. « C’est un bel exemple de mobilisation de tout le monde dans le Haut-Saint-François. »

 

Mont Mégantic

Moins de randonneurs sur les sentiers Franceville

Le samedi 9 septembre dernier avait lieu la Journée des parcs nationaux du Québec. Pour l’occasion, 500 visiteurs ont accédé à l’un des deux secteurs du parc national du Mont-Mégantic, un nombre inférieur aux données des années précédentes.

Du côté du secteur Franceville, à Scotstown, les activités disponibles sont essentiellement extérieures. En raison de la température incertaine au moment de notre visite, peu de gens étaient présents sur les sentiers. Cela n’a pas empêché Alex et Laura, couple dans la vingtaine en provenance de Montréal, de profiter d’une randonnée. « On vient camper pour la nuit. Notre réservation était déjà faite », explique le jeune homme, qui n’était pas au courant qu’une telle Journée des parcs nationaux avait lieu. Sylvain, de Nantes, près de Lac-Mégantic, était accompagné de ses deux enfants de 8 et 9 ans. Ceux-ci ont profité du tarif gratuit de la journée pour effectuer leur première visite du secteur Franceville.
Benoit Delvaux est patrouilleur et garde de parc depuis trois ans. « Il y a moins de monde que ce à quoi on s’attendait. Le stationnement est à moitié rempli, alors qu’il y a des années où il faut ouvrir le stationnement secondaire. Ça va remonter bientôt avec la flambée des couleurs. »

Dans le secteur de l’Observatoire à Notre-Dame-des-Bois, la situation était quelque peu différente. Le site offre des activités intérieures, comme l’ASTROLab et l’observatoire au sommet du Mont-Mégantic. Les gens étaient donc plus nombreux à prendre part aux animations et visites guidées qui étaient offertes pour l’occasion. Marie-Georges Bélanger, responsable du service à la clientèle au parc national du Mont-Mégantic, nous confirme la baisse d’achalandage de cette année: « Cinq cents personnes sont venues découvrir ou redécouvrir le parc dans le cadre de la journée gratuite. L’an dernier, ils étaient près de 1000. La météo a joué pour beaucoup. »

Concours de labours

Prêt pour la 5e édition du concours de labour à Lingwick

Le concours de labour qui se déroulera le 7 octobre prochain sur la ferme Gilbert au 1053, route 108, à la limite de Bury et du canton de Lingwick, est en voie de devenir une tradition. L’événement, qui a attiré entre 150 et 200 visiteurs l’an passé, ne cesse de gagner en popularité et les organisateurs, les frères Gilbert, attendent autant d’achalandage, sinon plus pour la 5e édition.

Une vingtaine de laboureurs de la classe enfants, amateurs et professionnels sont attendus pour l’occasion. Les organisateurs Serge, Robert et Guy Gilbert ainsi que leur conjointe et quelques bénévoles travaillent à préparer le terrain, le méchoui et l’immense garage servant pour l’occasion de salle de réception.

Les inscriptions se font la journée même à compter de 8 h pour les laboureurs. Le public est attendu pour 10 h le matin. L’activité se déroule toute la journée, une cantine et des rafraîchissements seront mis à la disposition des visiteurs. Comme par le passé, le populaire méchoui sera servi en soirée dans le garage pouvant accueillir près de 125 convives. Il y aura remise de prix au cours de la soirée et tirage de deux voyages dans des pourvoiries. Les billets pour le souper sont en vente au coût de 25 $ et les places sont limitées.

Pour plus d’information ou l’achat de billets, communiquez avec Brigitte Martel en composant le 819 877-2676.

Westbury

Course à la mairie de Westbury

Une course se dessine à la mairie de Westbury pour le 5 novembre prochain et opposera le maire sortant, Kenneth Coates, au conseiller Gray Forster.

D’emblée, M. Forster précise que son intention de briguer le siège de maire ne s’inscrit pas contre M. Coates, mais bien parce qu’il considère en être rendu à cette étape de sa carrière politique. « Ça fait huit ans que je suis conseiller. J’ai appris beaucoup. Ça fait un an que j’y songe. Des gens m’ont approché et j’ai été en voir certains qui m’ont encouragé. » Le candidat insiste « le conseil va très bien, il y a une bonne atmosphère. C’est juste que j’avais le goût et je suis prêt pour le poste. »

M. Forster est d’avis que sa contribution à titre de maire permettra d’apporter une vision nouvelle. Parmi ses objectifs, le candidat mentionne l’étude conjointe impliquant le CLD, la municipalité de East Angus et Westbury pour développer l’axe des routes 214 et 253. Dans la même foulée, il songe également au développement du parc industriel qui est situé à proximité et de poursuivre d’autres projets de développement. L’aspirant au poste de maire souhaite également amener les citoyens à s’impliquer au sein de la municipalité sous différentes formes. « Les gens commencent à s’impliquer et quelques fois ça donne le goût », lance-t-il. M. Forster souhaite travailler divers dossiers avec sa voisine qu’est East Angus. Évidemment, la demande d’annexion par la municipalité de East Angus du terrain sur lequel se trouve le McDonald’s le préoccupe et entend suivre le cheminement de près. Retraité depuis 2006, le candidat assure qu’il dispose de tout le temps nécessaire pour bien s’acquitter de la tâche de maire.

Kenneth Coates

Le maire sortant, Kenneth Coates, s’est montré peu surpris de constater qu’un membre du conseil municipal sollicite son poste. « J’en avais entendu parler. C’est la démocratie et c’est les citoyens de Westbury qui vont décider. » M. Coates, qui cumule plus de 20 années en politique municipale à titre de conseiller et de maire, se montre satisfait du bilan des dernières années. D’ailleurs, c’est sur cet aspect qu’il entend faire campagne. « Je vais miser sur notre bilan. On a un bon bilan et c’est dû aux efforts de toute l’équipe. » M. Coates entend poursuivre sous le signe de la continuité et la bonne gestion. Le maire sortant désire évidemment maintenir les projets en cours, notamment ceux de développement domiciliaire, mentionne-t-il.

Nancy Reid

Un 1er roman pour Nancy Reid

En mai dernier, Nancy Reid, résidente à Bury et native de East Angus, a procédé au lancement de son tout premier roman intitulé L’île Mackensie et déjà on lui demande à quand sera le tome 2.

Ayant terminé ses études en administration, elle a fait sa carrière dans le domaine de l’éducation. À l’opposé de son côté cartésien, elle développe également avec le temps, son goût pour les arts, tels le dessin et la peinture à l’huile. Maintenant retraitée, cette artiste dans l’âme s’est découvert un amour pour l’écriture. « Quand je me suis mise à écrire, j’ai eu la piqûre », raconte Nancy Reid. « C’est devenu une passion, tu inventes une histoire, tu crées des personnages, qui ont des rêves, qui évoluent et changent. »

Le roman dont le titre, L’île Mackensie, rappelle une certaine époque à saveur écossaise, présente une intrigue croquante dont il est impossible, une fois l’apprentissage des différents personnages faits, de ne pas passer à la page suivante. Le tout se déroule dans un petit village fictif des Appalaches aux abords d’une rivière bordant trois îles. L’amorce débute des suites du mystère se déroulant autour d’une invitation lancée par Camélia Beaudin, la propriétaire du salon de thé, qui pour l’occasion, avait convié les villageois de Ruby-Des-Ruisseaux, sans spécifier son intention. La curiosité l’ayant remporté, le lecteur plonge dans l’aventure dès les premières lignes. L’histoire tourne autour de l’idée lancée par Camélia, soit l’organisation d’une grande fête où tout un chacun y met son grain de sel.

Cependant, celle-ci déclenche une tempête dans la petite communauté où les intrigues entre les différents personnages, issus de toutes les générations, se bousculent. Les tensions et les frustrations entre les villageois en deviennent le suspense et il est impossible de fermer le livre.

L’expérience littéraire à saveur d’autrefois est riche et croquante. La fin, forte en émotion, ne laisse pas le lecteur sur un goût amer; cependant, la suite annoncée pour l’année à venir, est fort attendue. « Le tome 2 propose d’aller un peu plus loin sur les personnages et bien sûr, il y des nouvelles intrigues », nous fait part l’écrivaine. D’ici là, Mme Reid est en tournée à travers le Québec où elle présente son roman dans différents salons. Celui-ci est en magasin, vous pouvez, entre autres, en faire l’achat chez Archambault et Renault Bray et la version numérique est également disponible.

actualite

Le président de la CSHC invite les parents à s’impliquer

En cette période de rentrée scolaire viennent avec elle les assemblées générales de parents où l’on effectue, entre autres, le recrutement au sein du conseil d’établissement des écoles et du comité de parents de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Yves Gilbert, président de la CSHC, invite les parents à prendre leur place pour accompagner les équipes-écoles et influencer le genre d’école qu’ils souhaitent pour leurs enfants.

Pour M. Gilbert, il est important pour les parents de participer aux réunions, ne serait-ce que pour être à l’affût des informations, des activités et de savoir dans quel environnement l’enfant évolue. « Moi, je pense que comme parents, on a à accompagner nos équipes-écoles. De plus en plus, le message du ministre de l’Éducation veut que les communautés soient impliquées dans leurs écoles. »

Le rôle d’un parent, selon M. Gilbert, est d’accompagner l’équipe-école et de s’impliquer pour faire en sorte « qu’autant les parents que les équipes-écoles puissent se doter d’activités intéressantes, de projets intéressants. Les parents apportent une lumière différente. Faut le voir comme une bonification », ajoute M. Gilbert.

Ce dernier croit qu’il est faux de prétendre que les parents n’ont aucun pouvoir. « C’est tout le monde ensemble à décider quelle sorte de conseil d’établissement qu’on souhaite se donner. Nous (commission scolaire), on veut que les directions d’école soient le leader pédagogique et administratif de leur école. Pour ça, ça veut dire que tu t’entoures des bonnes personnes pour que ton école rayonne. Pour moi, c’est important qu’on aille vers ce type de conseil d’établissement. Les parents n’iront pas enseigner, mais peuvent faire une différence selon leur capacité et leur rôle », d’ajouter M. Gilbert.

Le président croit qu’il en est de même pour le comité de parents de la commission scolaire. Bien que ce comité n’ait qu’un pouvoir de recommandations auprès du conseil des commissaires, il est néanmoins important d’obtenir leur avis, de préciser, M. Gilbert.

Yves Gilbert

La CSHC entreprend une vaste consultation

La Commission scolaire des Hauts-Cantons entreprendra au cours de l’automne et de l’hiver une vaste consultation auprès de ses écoles, de la population, des municipalités et divers organismes dans le but de préparer le plan d’engagement vers la réussite tel que souhaité par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.

Le nouveau plan devra être déposé pour le 1er juillet 2018 et remplacera la planification stratégique terminée en 2015. Toutes les commissions scolaires du Québec doivent se conformer à cette nouvelle directive inscrite dans la loi 105: Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique et imposée par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.

« Pour se préparer, il faut faire un bilan de l’autre. On va faire une série de rencontres de toutes les écoles de la commission scolaire. On va réunir les équipes-écoles pour aller valider avec les profs, les directions d’école: est-ce que le plan stratégique qui a été établi a donné des résultats ? Si oui, on est fier, mais s’il y a des choses qui n’ont pas fonctionné, comment faire pour y arriver ou tout simplement, on le biffe, c’est ça le but de faire un bilan », mentionne le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert. Il ajoute que la tournée s’amorcera cet automne et se prolongera jusqu’à Noël pour les écoles. Quant au milieu, parents, municipalités, MRC, organismes, ils seront consultés par voie de sondage.

Selon le président de la CSHC, l’exercice mené auprès des écoles permettra d’identifier notamment «les bons coups» et par la même occasion voir s’il y a des chantiers qui devraient se poursuivre tout en abordant les nouvelles préoccupations. « Au ministère de l’Éducation, on va parler de plus en plus de plateforme numérique, nous comme commission scolaire, comment on va se préparer à ça. L’implantation ne se fera pas du jour au lendemain. Comment on va préparer nos écoles, notre personnel à ça ? Le plan d’engagement va découler de la planification stratégique du ministre et lui va le sortir d’ici fin décembre. Il va dire au ministère de l’Éducation: bien voici, nous autres, on veut que les écoles se préoccupent de… de…. de… Nous autres, on va dire comme commission scolaire, comment on s’intègre là-dedans. »

M. Gilbert ajoute que la population aura également un rôle à jouer. « On va y aller sous forme de sondage; après ça, on va faire un bilan et dégager les grandes préoccupations. » À titre d’exemple, il mentionne que la MRC du Haut-Saint-François pourrait demander qu’on développe davantage la formation professionnelle pour répondre aux besoins des différents milieux en terme de main-d’œuvre; il pourrait se développer des partenariats avec la commission scolaire, des échanges de services, « ça peut déboucher sur beaucoup de choses », précise-t-il..

Yves Gilbert mentionne que la démarche ne vise pas à tout réinventer. « Il y a de belles affaires qui ont été faites et le plus bel exemple dans le Haut-Saint-François est la polyvalente Louis-Saint-Laurent avec le projet de Cité-école. C’est le plus bel exemple de mobilisation de tout le monde. Les milieux soutiennent les finissants. » Selon le président de la commission scolaire, dans la foulée de la consultation, les parents pourraient demander une offre de service augmentée. « Ce que j’entends, c’est que des parents souhaiteraient qu’on augmente l’offre de service dans les options à caractère sportive ce qui donnerait une couleur différente. Les parents vont faire des suggestions, mais ça va être discuté au projet éducatif après le 1er juillet, dans une seconde phase. »

« Moi, ce que je veux, c’est qu’on mette en place un plan d’engagement qui va faire référence et motiver tout le monde pour atteindre l’objectif. Il faut que tout le monde soit à l’aise avec ça. Il faut qu’on se l’approprie. » Pour y arriver, M. Gilbert souhaite que le plan d’engagement soit le plus concret possible. « L’objectif, c’est qu’on soit partie prenante », complète-t-il.

CSEP East Angus

Deux nouvelles responsables au CSEP

Après 33 années à enseigner aux jeunes et moins jeunes, Édith Cournoyer et Robert Cyr ont formé leurs deux dernières élèves. Le couple fondateur du Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du Haut-Saint-François cède sa place à Lisane Boisclair et Julie Tremblay. L’annonce officielle a été faite le 7 septembre, veille de la Journée internationale de l’alphabétisation.

Ceux qui ont démarré le CSEP avaient convié à leur local les acteurs régionaux du milieu communautaire pour l’annonce officielle de leur retraite. Mais celle-ci devra attendre un peu. « Oui, ça se peut qu’on traine encore ici », avoue en ricanant M. Cyr. En effet, le couple épaulera les deux nouvelles responsables dans la transition. Après avoir vécu leur dernière fin d’année scolaire en juin, les fondateurs du CSEP ont passé une partie de l’été à faire des boites et à transmettre leur savoir à la relève. La nouvelle équipe se compose de Lisane Boisclair, responsable de la direction, et de Julie Tremblay à la formation pédagogique.

« Après 33 ans ici, l’âge de la retraite avait sonné pour nous », admet Édith Cournoyer. « Mais le gout de continuer et la passion étaient toujours présents. » Robert Cyr renchérit: « Le timing était bon. Ça fait qu’on a décidé d’entamer le processus de sélection. Ce qu’on n’a pas en fonds de pension, on l’a en capital humain ! »
Le couple, qui reçoit hommages et couverture médiatique depuis l’annonce de son départ, a malgré tout priorisé le Centre jusqu’à la toute fin. Il ne pouvait en être autrement. Ceux-ci ont mis sur pied le CSEP avec 15 000 $ au départ. « On s’est battus, on a tout fait de A à Z et il fallait constamment démontrer la pertinence du projet », se remémore Mme Cournoyer. « On avait deux, trois jobs en même temps au début », poursuit-elle. Éventuellement, l’obtention de subventions gouvernementales a permis aux fondateurs de se doter d’un local. Mme Cournoyer se montre plus que satisfaite du chemin parcouru. « On laisse un legs vivant et viable sur le long terme. J’ai été chanceuse, j’ai pu pratiquer le plus beau métier, puis ça m’a permis de m’épanouir. Ça a été passionnant ! »

Deux recrues parées
Si Mme Cournoyer et M. Cyr avaient fondé le CSEP en n’ayant aucune expérience véritable dans le domaine, celles qui leur succèdent sont bien outillées pour le défi qui les attend. Toutes deux ont étudié à l’Université de Sherbrooke et ont travaillé dans le milieu scolaire. Tout de même, « on ne s’en vient pas réinventer la roue », nuance Julie Tremblay, nouvelle responsable pédagogique. « Dans un premier temps, on veut connaitre les gens et poursuivre les projets déjà en place. » Au fil des années, le CSEP est passé d’un groupe d’alphabétisation populaire à un centre de services éducatifs visant la réintégration des participants au cheminement scolaire. « On couvre encore l’alphabétisation, mais également l’informatique, l’éducation financière et d’autres compétences essentielles », continue Julie. Lisane, responsable à la direction, acquiesce: « On veut aller de l’avant et poursuivre ce qui est déjà en place. Cela passe entre autres par la consolidation de partenaires financiers. Les expérimentations et des projets divers, Robert et Édith en ont faits beaucoup en 35 ans. On reprend donc le projet et on peut immédiatement être dans l’action. »

Parmi les invités présents à l’événement du 7 septembre, on retrouvait le député de Mégantic, Ghislain Bolduc. Celui-ci a remis aux nouvelles gestionnaires un chèque de l’ordre de 1500 $. Lors de son allocution, M. Bolduc a mentionné la pénurie de main-d’œuvre à laquelle fait face la région et le besoin de talents locaux pour les entreprises. Il était donc fier d’aider les employées du CSEP dans « la poursuite de leur mission. »

 

 

actualite

Valoris veut agrandir le site d’enfouissement

Le lieu d’enfouissement technique de Valoris se remplit plus rapidement que prévu, faisant en sorte que la Régie intermunicipale doit contracter un emprunt de 900 000 $, pour effectuer des études permettant l’agrandissement du site pour y installer de nouvelles cellules.

Jean-François Sornin, directeur général de Valoris, mentionne qu’il s’agit d’une démarche normale pour un site d’enfouissement technique et n’est pas lié au centre de tri. Le montant de 900 000 $ servira à faire les études, les analyses et demandes de permis pour obtenir le certificat d’autorisation. M. Sornin ajoute que les cellules actuelles se sont remplies plus rapidement que prévu. Les intervenants prévoyaient récupérer 60 % des matières alors qu’il en est tout autre. « Présentement, on reçoit 75 000 tonnes annuellement et on en extrait 25 %. La démarche aurait dû être faite il ya deux ou trois ans », mentionne-t-il.

Si le rythme d’enfouissement se maintient, les cellules actuelles seront à plein rendement d’ici trois ans, d’expliquer M. Sornin. Cette période correspond au délai moyen concernant une demande d’autorisation. Mentionnons que la fermeture de deux lignes de tri, soit celle des résidus résidentiels ainsi que celle réservée aux résidus industriels, commerciaux et institutionnels, fait en sorte qu’ils seront acheminés directement au site d’enfouissement. Les intervenants tenteront de minimiser l’impact. « Il y a des gestes qu’on pourra poser pour détourner certaines matières comme les matelas. On va identifier les gisements qu’on peut détourner de l’enfouissement », d’exprimer le directeur général de Valoris.

Selon M. Sornin, la durée de vie moyenne d’une cellule varie de quatre à cinq ans. L’aménagement d’une nouvelle cellule commandera un investissement additionnel variant de 2 à 3 M$ selon les terrains.

oem

Sherbrooke OEM qualifie de « catastrophique » la gestion de Valoris

Alain Brasseur, président de Sherbrooke OEM, une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration d’équipements de recyclage sur mesure, ne mache pas ses mots et refuse que l’entreprise serve de « bouc émissaire » à la décision de Valoris de fermer deux lignes de tri.

Dans un communiqué de presse, M. Brasseur mentionne que l’annonce de Valoris tend « à camoufler les résultats d’une gestion catastrophique du projet de l’organisme et des fonds publics. » À titre d’exemple, M. Brasseur mentionne « des dépassements de coûts non provisionnés de plusieurs millions de dollars, le remplacement du directeur général Claude Brochu, en janvier 2017, par un candidat sans expérience connue dans les centres de tri de matières résiduelles, des déficits budgétaires de 800 000 $, en 2015 et 2016 » et des majorations budgétaires dont une récente augmentation de 53 %. À sa liste, il ajoute les poursuites déposées contre Valoris et « des querelles politiques incessantes opposant la présidente du conseil d’administration de Valoris, Hélène Dauphinais, à la présidente du comité de l’environnement à la Ville de Sherbrooke, Christine Ouellet, et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, au maire de la Ville de Sherbrooke, Bernard Sévigny. »

Selon M. Brasseur, « le véritable problème de Valoris réside dans son modèle d’affaires. » Son modèle, ajoute-t-il, repose sur un potentiel de valorisation des matières résiduelles traitées qui est beaucoup plus faible que celui initialement prévu par ses dirigeants. Il mentionne que Valoris ne dispose d’aucune source d’approvisionnement et ne traite avec aucun gisement de matières ICI alors que la composition de son gisement de matières résidentielles offre un potentiel de valorisation « bien en deçà de celui prévu aux prévisions budgétaires de l’organisme. »

Lors d’une entrevue téléphonique, le président de Sherbrooke OEM précisait qu’il existait des portes de sortie avec le même équipement. « Les gens en place pourraient être plus créatifs, mais ils n’ont pas l’expérience que ça requiert. Ça fait deux ans qu’on essaie de se parler. L’équipe a besoin d’écoute et c’est pas parce que c’est une régie que c’est plus compliqué. J’achète pas ça. Ils auraient besoin d’un cours 101 voir comment le privé s’y prend. » M. Brasseur croit que les citoyens n’ont pas fini de payer. « Là, la banque, c’est les citoyens et je suis tanné », complète-t-il.

D’autre part, dans un second communiqué, M. Brasseur rappelle que son entreprise réclame un total de 8 M$ dans une poursuite contre la régie.

À celle de 2,3 M$ déjà pendante devant la cour supérieure, s’ajoute un montant de 5,7 M$ « pour des travaux additionnels à ceux prévus à son contrat. EOM a notamment dû traiter plus d’une trentaine de demandes de changements et directives exécutoires imposés en cours d’exécution, sans compensation financière, en plus de subir les conséquences et les coûts additionnels résultant de l’ingérence de Valoris, des retards sur l’échéancier de la construction du bâtiment, des modifications de la dalle sur sol », peut-on lire entre autres dans le communiqué.

Par ailleurs, le quotidien La Tribune mentionne que dans la défense et demande reconventionnelle modifiée déposée par Valoris que la régie se dit « surprise, sinon choquée de constater l’ampleur des supposés travaux additionnels réclamés par la partie demanderesse. » Elle ajoute que « l’autorisation de réaliser des travaux additionnels présuppose des négociations préalables et un échange de consentement quant à leur nature et quant au coût qu’ils engendrent. »

Réaction

Invité à réagir aux propos du président de Sherbrooke OEM, le directeur général de Valoris, Jean-François Sornin, mentionne ne pas vouloir émettre de commentaire. Il en est de même pour le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy. Il précise néanmoins « le maire de Sherbrooke et moi, on se parle. On travaille ensemble sur des projets. » Il peut y avoir des divergences, souligne M. Roy, « mais c’est pas une chicane », complète-t-il.

CHSLD East Angus

Inauguration du nouveau CHSLD à East Angus

Près de neuf mois après sa mise en opération, novembre 2016, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, s’est arrêté au nouveau Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) à East Angus pour en faire l’inauguration et le qualifiant de modèle à suivre.

« On inaugure surtout le résultat d’un travail d’équipe dans un environnement qui est particulier, celui de l’intégration des soins et services dans une région. Ici en 2015, on a lancé un projet qui visait à faire en sorte qu’on allait offrir à la population, les aînés, des ressources qui soit la plus optimale qui soit » et c’est chose faite d’estimer le ministre Barrette.

Ce dernier n’a pas raté l’occasion de souligner que le projet annoncé à 28 M et réalisé à 23 M$ « nous a donné l’opportunité de faire plus, ça nous a permis d’intégrer dans ce même bâtiment d’autres ressources. » Effectivement, cela a permis l’aménagement au sous-sol d’espaces pour accueillir les activités du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme ainsi que le point de service du Centre de réadaptation de l’Estrie. « Quand on regarde tout ça, c’est un ensemble de services importants pour la population qui suffit à la demande de la région d’East Angus et plus. C’est ça l’intégration et ça a un impact aussi loin qu’au CHUS. Alors, c’est une belle réalisation qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de ce qu’on veut faire comme réforme. Notre réforme en est une de proximité. Nous voulons que les gens restent dans leur communauté, nous n’avons pas l’intention de déraciner les gens vers les grands centres », d’insister le ministre.

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, souligne qu’il s’agit « d’un projet exemplaire, bien conçu et sous les budgets. La gestion a permis d’en offrir davantage à la population. C’est un projet porteur pour la communauté d’East Angus et de l’Estrie. »

Le nouveau centre de 6 854 mètres carrés compte 64 lits comparativement à 55 dans l’ancien CHSLD. Douze d’entre eux sont regroupés dans un milieu prothétique fermé, un type d’aménagement qui profite aux personnes présentant d’importantes atteintes cognitives. De plus, le Centre de jour pour les aînés non hébergés et une clinique de réadaptation physique sont intégrés au projet.

Carol Fillion, directeur général adjoint des programmes sociaux et de réadaptation au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, mentionne que des efforts ont été apportés pour créer un milieu le plus agréable possible pour les usagers à commencer par de grandes chambres pour une personne, de nombreux salons, des parcs extérieurs avec la participation de la Fondation du CSSS du Haut-Saint-François, des espaces communs apaisants. « Tout converge pour permettre la proximité des résidents, de leurs proches et de la communauté. On s’est même inspiré de nombreuses études qui nous a permis de déterminer le choix des couleurs, les sources de lumière, l’éclairage, l’ameublement et un ensemble d’éléments qui ont une influence sur le bien-être, la qualité de vie que l’on a d’habiter les lieux. Nous souhaitons faire vivre une expérience positive aux usagers qui fréquentent et résident. En ce sens, le Centre multiservices de santé et de services sociaux d’East Angus devient une référence à suivre pour nos prochains aménagements », de préciser M. Fillion.

Comité des résidents

Invitée à commenter la qualité des lieux, Monique Bibeau, présidente du comité des résidents, mentionne « ça ne se compare pas avec l’ancien. Tout est nouveau, à la fine pointe. Il y a beaucoup d’éclairage, c’est vaste, les chambres sont grandes, beaucoup de fenestrations. » Quant à savoir si les usagers sont satisfaits, « pour ceux qui peuvent le dire, ils sont bien et mangent bien », mentionne la présidente du comité des usagers.

Manque de personnel

À l’instar de l’ensemble du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, le CHSLD d’East Angus fait face à une pénurie de personnel. « En période estivale, il a fallu faire appel à des agences à quelques reprises pour combler les quarts de travail au CHSLD d’East Angus », admet Gilles Michaud, directeur des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques au CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Toutefois, des nouveaux postes devraient s’ouvrir au cours du présent mois. Le fonctionnement du nouveau CHSLD a nécessité de nombreux ajustements de la part du personnel.

Valoris

Valoris augmente de 45 $ la tonne pour boucler le budget

Le centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, situé à Bury, impose depuis juillet dernier, une augmentation de 45 $ la tonne, faisant passer le coût à 129,24 $ pour la MRC du Haut-Saint-François et la Ville de Sherbrooke, toutes deux partenaires à 50/50. Avec cette majoration de 53 %, le directeur général de Valoris, Jean-François Sornin, soutient que cela permettra d’éviter le déficit pour l’exercice 2017.

M. Sornin mentionne « qu’à ce jour, Valoris a réussi à atteindre un taux de détournement supérieur à 25 pour cent pour les déchets résidentiels et globalement de 52 pour cent pour tous les déchets confondus. La mission de Valoris, rappelle-t-il, est de valoriser les matières résiduelles et de minimiser leurs impacts sur l’environnement. » Toutefois, cela semble insuffisant. Le directeur général ajoute que « Valoris est à compléter une analyse et s’apprête à mettre en place des actions et des stratégies afin d’augmenter ses taux de détournement et d’améliorer la rentabilité de ses opérations. Le plan d’affaires doit être ajusté à la réalité du marché d’aujourd’hui. »

M. Sornin mentionne que Valoris est une jeune entreprise qui développe une nouvelle technologie et de nouveaux marchés. Dans ce sens, il n’est pas surpris de rencontrer des problèmes du genre. En fait, les difficultés semblent être multiples à commencer par l’approvisionnement comme le papier journal, qui a diminué considérablement et autres matières. À cela, s’ajoutent des problèmes de production que ce soit de lignes, d’entretiens préventifs, de réparations d’équipements et autres. M. Sornin admet que le coût d’opération est plus cher que prévu.

Il précise que des actions sont mises de l’avant. Différentes études sont en cours visant à identifier les problèmes, les solutions et les interventions à faire. « Il y a différentes études à différents niveaux que ce soit pour les opérations des lignes, l’opération quotidienne, la nature des produits, la tarification. On est à réévaluer notre positionnement et notre plan reflétera la réalité. » Parmi les mesures proposées par M. Sornin, on retrouve l’embauche d’un contrôleur financier, la revue de la structure organisationnelle et l’optimisation des achats et des ventes de matières. Le directeur général mentionne que toutes les études seront complétées en début d’année « tout va être dirigé vers le C.A. » Quant au nouveau tarif fixé, le directeur général soutient qu’il se situe dans la moyenne au Québec tout en rappelant que la distinction de Valoris est qu’il opère un centre de tri alors que les autres ne font que de l’enfouissement.

Pour M Sornin, « l’objectif premier est de rentabiliser et rendre ça au plus bas coût possible pour la population », mais pour y arriver, Valoris doit d’abord stabiliser et améliorer l’ensemble de son opération. Le directeur général estime être sur la bonne voie.

Mentionnons que Valoris opère, entre autres, trois lignes de tri. Elle a enregistré un déficit de 615 000 $ en 2016. L’entreprise fait également l’objet de litiges avec trois fournisseurs.

Chasse aux canards

Intéressé par la chasse au canard ? Voici ce qu’il faut savoir !

Méfiants, rapides en vol et dotés d’une excellente vision, les canards constituent un beau défi à relever pour les chasseurs, même les plus aguerris ! Canard colvert, canard noir, canard pilet, eider à duvet, sarcelle d’hiver…… vous souhaitez chasser la sauvagine ? Découvrez tout ce que vous devez savoir sur cette activité avant de tenter votre chance !

Permis

Au Canada, le permis de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier est obligatoire pour pouvoir chasser le canard. Ce permis, valide partout au pays et offert en ligne sur le site Web d’Environnement et Changement climatique Canada, doit porter un timbre sur la conservation des habitats fauniques du Canada. Pour avoir le droit de chasser au Québec, vous devez également posséder un certificat du chasseur, lequel exige la réussite du cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu et le cours d’initiation à la chasse.

Saison de chasse

Pour la plupart des espèces de canard, la saison de chasse s’étend de la mi-septembre à la fin décembre. Les périodes de chasse et les restrictions sur celle-ci varient toutefois selon les divers districts. Renseignez-vous donc avant de planifier votre sortie.

Règles particulières

Au Québec, seule la grenaille non toxique (grenaille d’acier, de bismuth ou d’étain, par exemple) est permise pour la chasse aux oiseaux migrateurs (sauf pour la bécasse).
Il est par ailleurs interdit, entre autres, de chasser ces oiseaux avec plus d’un fusil ou à l’aide d’un enregistrement d’appel d’oiseaux (sauf pour l’oie des neiges).
Pour en savoir plus sur les règles qui régissent la chasse au Québec et sur la chasse aux oiseaux migrateurs, visitez le www.mffp.gouv.qc.ca et le www.ec.gc.ca.

actualite

Conciliation travail-études, comment y arriver ?

Plusieurs étudiants occupent un emploi en parallèle avec leurs études. Est-ce une bonne chose ? Il semble que oui. En fait, la plupart des jeunes qui travaillent durant leurs études en tirent plusieurs avantages: autonomie financière, expérience, sens des responsabilités… Mais pour arriver à concilier le travail et les études sans s’épuiser, encore faut-il être en mesure de bien s’organiser.

L’idéal pour un étudiant est de se tourner vers un emploi qui lui permet d’aménager son horaire de travail en fonction de ses cours, et non l’inverse ! Un étudiant doit toujours prioriser ses études et garder en tête son objectif premier, qui est d’obtenir un diplôme. En ce sens, il est primordial d’aviser l’employeur de ses disponibilités dès l’entretien d’embauche. Aucun compromis ne doit être consenti. Autrement dit, pas question de sacrifier un cours ou de repousser l’échéance de ses travaux scolaires pour «rendre service» à l’employeur. Si ce dernier n’arrive pas à comprendre et à respecter la réalité de l’étudiant, mieux vaut aller voir ailleurs !

Combien d’heures par semaine faut-il travailler ? Un étudiant à temps plein ne devrait pas travailler plus de 15 heures par semaine, sans quoi il risque de connaître des difficultés à l’école, voire de se diriger tout droit vers l’abandon de son programme…

L’étudiant qui vise une conciliation travail-études optimale doit également tenir compte d’un autre facteur: ses besoins physiologiques. Bien manger, dormir suffisamment, faire de l’exercice, avoir une vie sociale active et réserver du temps pour relaxer demeurent à la base d’une conciliation travail-études réussie.

Travail d'équipe

Gérer les travaux en équipe: 4 conseils pour y arriver

Ce n’est pas toujours facile de réaliser des travaux en équipe. Entre les conflits d’horaire, la personnalité de chacun et les divergences d’opinions, mener un travail à son terme peut représenter tout un défi. À tel point que certains étudiants préfèrent travailler seuls plutôt qu’en collaboration avec d’autres personnes ! Mais alors, comment s’en sortir lorsqu’un travail doit obligatoirement être fait en équipe ?

1. Faire partie de la bonne équipe: si vous pouvez choisir le ou les membres de votre équipe, prenez le temps de vérifier vos affinités et vos disponibilités. Êtes-vous à l’aise au sein de cette équipe ? Quelles sont vos connaissances et vos préférences à propos du travail à effectuer ? Est-ce que vous aurez suffisamment de temps libre en commun pour vous rencontrer ?

2. Diviser les tâches en demeurant flexible : même s’il est essentiel de diviser les tâches entre les participants, gardez en tête qu’il sera peut-être nécessaire d’en revoir la répartition ou d’ajuster l’échéancier au fur et à mesure que le travail progressera. Demeurez flexible et ouvert aux changements équitables.

3. Se rencontrer, oui, mais pas n’importe quand ni n’importe comment: dès que l’équipe est formée, déterminez un lieu de rencontre et, si possible, planifiez déjà les dates et les heures où vous vous réunirez. Ensemble, établissez une structure efficace pour les rencontres (ordre du jour, compte rendu des réunions précédentes, synthèse des tâches réalisées et de celles qui restent à accomplir, etc.).

4. Chercher des solutions quand la mésentente semble inévitable: lorsqu’un comportement vous irrite, n’attendez pas que la situation s’envenime pour en discuter avec la personne concernée. Exprimez-vous calmement en adoptant une approche positive afin de trouver une solution pour le bien de l’équipe.

Rentrée scolaire

Une rentrée amusante

C’était jour de rentrée le lundi 28 août dernier pour les élèves des niveaux primaire et secondaire du territoire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. À l’école primaire Saint-Camille de Cookshire-Eaton, le personnel était déguisé en agent de bord, pilote d’avion, citoyen français et même chinois. La thématique pour l’occasion était Voyage autour du monde. Pour les 800 étudiants de la Cité-école Louis-Saint-Laurent d’East Angus, l’heure du diner avait des airs carnavalesques alors que le terrain avant offrait des installations gonflables de baby-foot géant, de lutte sumo et de taureau mécanique. Le tout était animé au son d’un DJ.

saines habitudes de vie

Les saines habitudes de vie qui aident à la réussite scolaire

Saviez-vous qu’un enfant qui ne consomme pas de boissons sucrées peut avoir de meilleurs résultats en lecture ? Que l’exercice physique stimule la mémoire et que le sommeil améliore la concentration ? Au fil du temps, plusieurs recherches ont en effet prouvé que les saines habitudes de vie, bien manger, faire de l’exercice physique durant 30 minutes tous les jours et dormir entre 8 et 12 heures par nuit, contribuent de manière significative à la réussite scolaire.

Comme parent, vous pouvez donc aider votre enfant à mieux réussir à l’école en l’incitant à adopter ces habitudes:
▪ Prendre chaque matin un petit déjeuner complet qui inclut un produit céréalier à grains entiers, un fruit, un produit laitier et une source de protéines (beurre d’arachide, tofu, bœuf…);
▪ Manger au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour;
▪ Réduire la consommation d’aliments faibles en nutriments (frites, croustilles, boissons sucrées, pâtisseries…);
▪ Bouger tous les jours (pratiquer un sport, marcher pour aller à l’école, faire du vélo, sauter à la corde…);
▪ Éviter les activités stimulantes avant d’aller au lit (jeux vidéo, télévision…);
▪Observer une routine relaxante tous les soirs (bain, musique douce, lecture…);
▪ Se coucher et se lever aux mêmes heures chaque jour.

Vous le savez, les jeunes apprennent par l’exemple, alors devenez un modèle pour votre enfant ! Mangez sainement, faites de l’activité physique, soyez zen…… Rappelez-vous que cuisiner et bouger en famille, c’est inspirant et drôlement agréable ! En favorisant un mode de vie sain à la maison, vous aiderez non seulement votre enfant à obtenir de meilleurs résultats scolaires, mais vous l’orienterez vers un mieux-être pour le reste de sa vie !

Centraide Estrie

Centraide Estrie investit 64 556 $ dans la MRC

Centraide Estrie a annoncé un investissement total de l’ordre de 64 556 $ pour la MRC du Haut-Saint-François en 2017-2018. Le président du conseil d’administration de l’organisme, M. Yves Jodoin, en a fait l’annonce dans les locaux de Cuisines collectives du HSF, à East Angus. En tout, c’est près de 10 000 citoyens de la région qui bénéficieront de ces retombées. La somme sera répartie entre six organismes, dont un de concertation.

Le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, à Weedon, reçoit la somme de 14 049 $. L’organisme offre à 8530 personnes la possibilité de bénéficier de services de maintien à domicile. De même, lors de la période de déclaration de revenus, le centre tient des cliniques d’impôt bénévoles pour tout citoyen à revenu modeste de la MRC. Toujours à Weedon, le Centre des femmes La Passerelle se voit octroyer 10 269 $ dans sa mission pour supporter et accompagner les femmes victimes de violence. Les Cuisines collectives du Haut-Saint-François auront pour leur part 12 638 $ afin de poursuivre leurs ateliers thématiques touchant l’alimentation ainsi que la prise en charge individuelle et collective. Virage Santé mentale, qui a des bureaux à Weedon et à East Angus, se fait offrir 9 835 $. L’organisme accompagne 445 individus vivant avec des difficultés psychologiques ou sociales dans le but que ceux-ci retrouvent un équilibre. La Maison des jeunes Actimage, située à East Angus, permet à plusieurs dizaines d’entre eux de s’initier à la vie démocratique et à la prise en charge de soi, le tout dans un lieu qui leur est dédié et qui favorise leur apprentissage. Elle hérite d’un montant de 8 455 $. Finalement, dans le cadre du programme Bâtisseurs communautaires, la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François bénéficie d’un montant de 9 200 $. Elle regroupe les organismes communautaires de la MRC et en favorise le développement social et économique.

Ces investissements ont été octroyés en accord avec les priorités sociales régionales telles que la lutte à la pauvreté, l’amélioration de la qualité de vie et l’essor de la justice sociale.

The Sun Came Back

The Sun Came Back

«Was it a success?» she asked. «Yes,» I replied. «The sun came back!»

On August 21st, we were in the deep south, in a hotel parking lot in little Piedmont, South Carolina. How we got there on a rrreally hot Monday was vvvery slowly, along with 3 million others crawling into South Carolina, looking for a prime view of the total solar eclipse. We arrived just a minute after the eclipse began.

It was spectacular, the totality part. I’m sure you’ve heard about it. But just to let you know: Rachel Writes of the Journal Le Haut-Saint-François was on location, tracking the moon’s progress all the way across the face of the sun. The few fluffy clouds dissipated as the shadows lengthened and the air mercifully cooled. Totality lasted only about two and a half minutes.

We were with friends who had the foresight to reserve a hotel room some six months in advance. Even then, space was hard to find. Leading up to the event, rental fees skyrocketed. The hotel maid said a friend of hers had rented out her house for $3,000 for just one night.

Are you listening up? Here is a business tip for you. While the path of totality for the 2017 eclipse went west to east across the United States, the one forecast for 2024 will describe an arc from Mexico northeast up through the mid-section of the States through Vermont, Maine, southern Quebec and New Brunswick. And, yes, the little red central line of totality touches the lower part of the Haut-Saint-François, slicing right through our little Maple Leaf, QC. According to the NASA website, eclipse.gsfc.nasa.gov, we are the only place in Canada to be touched by this grace, along with New Brunswick and Newfoundland.

While a few other bits of southeastern Canada, including Montreal, are within the edge of the path of totality, we are at the centre of it. That means the eclipse will be longer and more spectacular chez nous. Ink this date into your agenda: April 8, 2024. The partial eclipse begins at 2:17 and ends at 4:30 p.m. The total phase begins at about 3:28 p.m. and ends at 3:31 p.m. It will be about a full minute longer than the one we saw in South Carolina.

Now’s the time to snap up deeply discounted eclipse eyeglasses, but be sure they’re good. If you can see anything besides the sun with them, they’re not strong enough.

And if you miss out on the 2024 eclipse in Maple Leaf, you can catch another in Iceland in 2026. See you there!

VIACTIVE EXERCISES ARISING
The bilingual Viactive exercise groups are warming up. They’re for people age 50-plus, and all four groups meet every Wednesday, are volunteer-led, and are free of charge.
In Bury, starting September 6, Doris Eryou welcomes you at 10 a.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Info: 819-238-8541.
In Cookshire, starting September 20, Serena Wintle and Lyne Maisonneuve lead the group from 10 to 11 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
In Newport, Ruth Shipman and Christiane Côté facilitate the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
And in Sawyerville, starting September 27, Denise Nault and Gérard Nault invite you to the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.

HAM HARVEST SUPPER
St. Barnabas Church in Milby and St. George’s Church in Lennoxville invite Haut-Saint-Françiscans to a harvest supper on Saturday, September 16, at 5 p.m. There will be ham, scalloped potatoes, squash, baked beans, salads, homemade rolls and dessert. It’s to help support the little church in Milby. At: Ives Hill Community Hall, 370 Ives Hill Road, Compton. Cost: $13/adult or $6/child 12 and under.

SAWYERVILLE VILLAGE MARKET
The Village Market at the Sawyerville Community Garden is open every Saturday from 10:30 a.m. to 12:30, until the end of September, in the Community Garden at 70 Randboro Road. Info: Chantal Bolduc at chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

SAWYERVILLE HARVEST FESTIVAL
Plan ahead: In the enchanted space that is the Sawyerville Community Garden, you will find Irish music, baked goods from the outdoor bread oven, a variety of activities, workshops and local products, and a lunch made of fresh local produce. That’s the Garden’s harvest festival, and it is planned for Saturday, September 23, from 10:30 a.m. to 4 p.m. Info: chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

GIGANTIC GARAGE SALE
Plan ahead for the Gigantic Garage Sale at the Trinity United Church, 190 Principale St., Cookshire. There you will find household items, small furniture and lighting, dishes, jewellery, books, movies, movie recordings, toys, linens, and much more. Have lunch at the canteen. The sale goes Saturday, September 30, from 8 a.m. to 4 p.m., Sunday, October 1st, from 11 a.m. to 4 p.m., and then on Saturday, October 7, from 8 a.m. to 4 p.m. It winds up with a Bag Sale on Sunday, October 8, from 11 a.m. to 2 p.m., at which you can fill a big bag with items of your choice for $5.

EATON CORNER MUSEUM
The museum is open during September weekends from 11 a.m. to 4 p.m. Appointments for special visits can be arranged by leaving a message at 819-875-5256, or info@eatoncorner.ca. The Foss House currently features documents, books and artefacts from the Home Child collection. Info: www.eatoncorner.ca.

CHURCHES
United. Sunday worship services are in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m. and in Cookshire at 11 a.m. Info: 819-887-6802.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by September 11 for publication September 20 and by September 25 for October 4.

Amely Poulin

La fabuleuse année d’Amély Poulin

Amély Poulin Champagne, de East Angus, fait partie des 60 candidates qui tenteront de décrocher le titre de Miss Univers Canada au début du mois d’octobre, à Toronto.

Cette participation à la finale nationale d’un des plus prestigieux concours de beauté au monde vient clore une année plus que chargée pour la jeune femme de 22 ans. En plus d’avoir appris au printemps que sa candidature avait été retenue, celle-ci en était à terminer un baccalauréat en communication à l’Université de Sherbrooke. Comme si ce n’était pas assez, Amély a raflé deux bourses à ce moment: la première pour son excellence académique, la seconde pour son engagement communautaire.

L’implication auprès de la communauté est d’ailleurs l’un des principaux critères d’évaluation des candidates Miss Univers Canada. Amély le répète: « Cette compétition va bien au-delà d’un concours de beauté. Le titre de Miss Univers Canada se base aussi sur la personnalité, l’enthousiasme, le charisme, le travail humanitaire et bien d’autres critères. » À titre d’exemple, les participantes récoltent des points pour les dons qu’elles amassent au profit de l’organisme Operation Smile, qui offre des chirurgies aux enfants ayant une fente labio-palatine, communément appelée bec-de-lièvre.

Comme une téléréalité

Bien que la finale officielle n’ait lieu qu’à partir du 29 septembre, la compétition est déjà bel et bien entamée pour les candidates. Outre les collectes de fonds, les jeunes femmes sont invitées à assister à des pratiques et des formations à Toronto. Suite au dévoilement des finalistes au printemps, leur fréquence était d’une chaque deux semaines, mais depuis le début du mois, c’en est une par semaine ! Pas évident lorsqu’on vit à sept heures de route de là, mais cela n’arrête pas Amély, qui n’hésite pas à faire le trajet en voiture. « Les pratiques ne sont pas obligatoires. Il y a même des candidates qui n’étaient pas au courant qu’il y en avait ! Mais en bout de ligne, ça compte dans notre note finale », témoigne l’Angussienne. C’est au fil de ces rencontres préparatoires qu’Amély s’est lié d’amitié avec une autre candidate qui en est à sa cinquième participation au concours. « Elle m’aide beaucoup. Elle m’a donné plusieurs trucs pour favoriser mes chances. » Toutes ne sont malheureusement pas à l’image de la mentore d’Amély, alors que certaines sont résolument plus compétitives et n’interagissent pas vraiment avec les autres participantes. Mais comme le concours en est un de personnalité et d’entraide, Mme Poulin Champagne mise plutôt sur l’enrichissement personnel qu’elle tirera de l’expérience. Cela ne l’empêche pas de se fixer des objectifs: « J’aimerais faire partie des 20 premières. »

Cela est d’autant plus réalisable qu’une partie de l’évaluation proviendra d’un vote du public qui se fera en ligne. C’est ainsi qu’à partir du 10 septembre, les intéressés pourront voter jusqu’à quatre fois par jour pour leur candidate préférée. Amély partagera le lien à partir de sa page Facebook officielle Amély Poulin – Miss Universe Canada 2017 delegate. Il est également possible de participer au financement de sa campagne pour Operation Smile et même de la commanditer par l’entremise de cette page. L’objectif de notre déléguée locale est de remettre un montant de 1 000 $.

La fin d’un long processus

Les prochaines semaines seront chargées pour Amély Poulin Champagne. Celle qui, au départ, avait soumis sa candidature un peu par hasard mettra les bouchées doubles d’ici la fin du mois de septembre. Après avoir organisé soirées et lave-auto, avoir déniché des commanditaires et avoir vendu bracelets et stylos, la candidate de East Angus continuera de pratiquer, entre autres son anglais. La compétition se tiendra dans la langue de Shakespeare et Amély devra se prêter à une séance de questions et réponses sur des sujets délicats, par exemple: « Que pensez-vous du travail du premier ministre Justin Trudeau ? » ou encore « Pour ou contre l’homosexualité ? » En parallèle, elle peaufine sa démarche de défilé, où chaque mouvement et déplacement est chorégraphié, en plus de poursuivre l’entrainement physique.

Question de mettre le paquet, Amély s’offrira le trajet en avion vers Toronto pour se rendre à la compétition. Elle explique son choix par le fait que tout est évalué dans le cadre du concours. Cela lui permettra également de souffler un peu, comme elle aura déjà complété plus d’une dizaine d’allers-retours Toronto-East Angus en voiture, cumulant ainsi plusieurs milliers de kilomètres au compteur.

Cet investissement en temps, en argent et en efforts n’est pas étranger au fait qu’Amély demeure l’une des rares Québécoises à participer à la compétition. La culture des concours de beauté est plus ancrée dans les provinces anglophones. Cela encourage d’autant plus la native de East Angus à aller jusqu’au bout du processus. Elle souhaite ainsi être un modèle positif pour les autres jeunes femmes.

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