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Marie-Claude Bibeau rencontre l’Afeas de Dudswell

Dans le cadre du mois de l’histoire des femmes, la députée fédérale de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, était de passage à l’église Saint-Clément de Bishopton, à l’invitation de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) de la municipalité. Une trentaine de participantes s’étaient déplacées pour s’entretenir directement avec la députée-ministre et en apprendre plus au sujet de la nouvelle Politique d’aide internationale féministe du Canada.

C’est en juin 2017 que Mme Bibeau lançait cette nouvelle politique. « Après une large consultation auprès de 15 000 personnes et des missions dans 24 pays, j’ai lancé la Politique féministe d’aide internationale du Canada. D’une part, les femmes et les filles sont les plus grandes victimes de la pauvreté, de la violence et même des changements climatiques. D’autre part, si on permettait aux filles et aux femmes de développer leur plein potentiel, elles auraient un impact significatif sur la santé, l’économie et la paix, non seulement dans leur communauté, mais dans le monde. »

Trois axes
Cette nouvelle politique plaide ainsi en faveur d’actions et d’initiatives axées sur le renforcement du pouvoir des femmes et des filles et se porte à la défense de leurs droits. Plus exactement, elle s’articule autour de trois axes : la dignité humaine, le renforcement des pouvoirs des femmes et le développement de leurs compétences locales.
Avant d’entrer en politique, la ministre Bibeau a entamé sa carrière à l’Agence canadienne de développement international où elle a œuvré pendant dix ans. « En entrant comme ministre, j’ai découvert les États en crise, les conflits armés lors de mes voyages dans 24 pays comme l’Irak, le Bangladesh, la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud. Dans les camps de réfugiés, j’ai été en contact avec l’inhumain. La réalité y est très dure. La dignité, c’est la base des droits humains. »
« Par le renforcement des pouvoirs des femmes, ou women empowerment, on veut que les femmes soient des agentes de changements. L’objectif est de mettre fin à la pauvreté est la meilleure manière d’y parvenir et par le renforcement social, politique, économique des femmes. »
En développant les connaissances au niveau local, le transfert d’un projet une fois que l’aide canadienne quitte les lieux devient plus facile et son taux de succès à long terme, plus grand.

Une rencontre appréciée
Les membres de l’assistance avaient l’opportunité d’interroger directement la députée-ministre en plus de partager leur propre expérience. Nicole Robert, présidente de l’Afeas de Dudswell, se montrait satisfaite. « Ayant travaillé en politique, j’ai approché Mme Bibeau pour qu’elle vienne nous rencontrer. Comme elle avait récemment lancé sa Politique d’aide internationale féministe, on trouvait que c’était un bon sujet de conversation. On a atteint notre but et l’activité a été un succès. »

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