Quatre entreprises d’ici se partagent 5,5 M$

Emballages Façoteck, Créations Jade, Confections Troy et Charcuterie Scotstown ont reçu des investissements totaux de l’ordre de 5,5 M$ dans le cadre de programmes d’aide financière des paliers provincial et fédéral. Ces sommes serviront à des projets d’expansion, à l’achat de nouvelle machinerie et à la création de neuf emplois. L’annonce en a été faite récemment dans les locaux de Créations Jade, à Ascot Corner.

Comme l’indiquait Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, en début de conférence, « nous sommes ici pour célébrer plus que pour annoncer, comme les projets sont déjà en cours. » Celle-ci agissait au nom de Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui est aussi responsable du DEC, soit le programme Développement économique Canada pour les régions du Québec. Conjointement, le député provincial de Mégantic, Ghislain Bolduc, représentait la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, pour l’octroi de deux prêts auprès de Créations Jade et d’Emballages Façotek.

Créations Jade
Créations Jade reçoit une contribution remboursable de 50 000 $ sur un investissement total de 535 000 $ de la part du fédéral. Le provincial offre quant à lui une aide financière de 1,27 M$, dont 200 000 $ sous forme de contribution remboursable. Bruno Maher, l’un des propriétaires de l’entreprise, a exprimé sa joie et détaillé l’usage qui sera fait des fonds. « C’est vraiment une grande fierté pour notre entreprise d’avoir réalisé ce projet majeur qui nous positionne clairement comme leader dans le domaine du vêtement promotionnel. Nous sommes d’autant plus fiers que cet investissement a eu lieu à Ascot Corner, dans le village ! L’investissement a permis l’achat d’équipement de haute technologie servant à l’impression d’image directement sur le t-shirt. Cet équipement respecte toutes les normes écologiques, ce qui suit notre démarche vers le développement durable. »

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, était sur place et n’a pas manqué de rappeler les débuts de la compagnie. « Quand Créations Jade ont commencé, ils s’étaient établis dans le centre multifonctionnel. Ils étaient dans la salle en bas à leurs tout débuts. On voit qu’il y a eu de l’expansion. Je suis très fière de cette entreprise qui continue encore. »

Emballages Façoteck
Les Emballages Façoteck, à Scotstown, reçoivent une contribution remboursable de 200 000 $ sur un investissement total de 1 805 000 $ de la part du fédéral. Au niveau provincial, l’entreprise bénéficie de deux prêts totalisant 1,7 M$. « On a beaucoup de projets en cours, dont deux qu’on a réussi à faire avec aide financière », détaille Marc-Olivier Désilets, directeur adjoint de la production. Une machine à blistering, servant à la production de capsules et de comprimés, a été acquise dans le but de faire de l’exportation vers les États-Unis. « On a réussi aussi à faire l’achat d’équipement pour la mise en capsule à haute vitesse [jusqu’à 100 000 capsules à l’heure]. Façotek est en pleine expansion. Et on est contents d’être situés à Scotstown, même si le cellulaire fonctionne pas ! » L’entreprise a engagé six employés depuis le début des nouveaux projets découlant des investissements. Elle compte monter jusqu’à dix.

Confections Troy
Confections Troy, située à Weedon, reçoit un investissement total de 200 000 $, dont la moitié est sous forme de contribution remboursable. L’entreprise, qui conçoit des pantalons d’uniformes entre autres pour policiers et pompiers depuis 1945, a procédé à l’achat de deux nouvelles machines. L’une sert à coudre des poches cargo, alors que la seconde est robotisée, explique Marc Beaudoin. « Avec ces machines-là, on va chercher des gains en productivité. On cherche à augmenter la production, parce qu’on a de plus en plus de demandes. Au cours des 4-5 dernières années, on suffit à peine à faire ce dont on a besoin. Dernièrement, on a même refusé des contrats parce qu’on a de la misère à produire. » L’entreprise compte 42 employés.

Charcuterie Scotstown
Charcuterie Scotstown reçoit un investissement total de 90 000 $, sur lesquels 40 000 $ sont sous forme de contribution remboursable. L’entreprise familiale a ainsi pu créer deux emplois, ajouté une salle d’affinage, acquis une cellule de refroidissement et fait l’aménagement de ses locaux.

Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, a tenu à remercier les entrepreneurs et entreprises présents lors de l’événement. « C’est pas souvent eux qui sont sur le devant de la scène, qui font les premières pages des médias, mais c’est eux qui largement procurent du travail à tous ceux et celles qui sont dans nos municipalités. Dieu sait que dans les régions, on a besoin de pouvoir fournir du travail aux gens qui habitent chez nous. »

Une Fête de la pêche prometteuse

Encore cette année, les personnes, des plus jeunes au plus âgées, désireuses de découvrir les plaisirs de la pêche et les adeptes, pourront s’en donner à cœur joie, le 9 juin prochain, dans le cadre de la traditionnelle Fête de la pêche, qui se déroulera dans les municipalités de Scotstown, Dudswell et Weedon.

Pendant la fin de semaine du 8 au 10 juin, il sera autorisé de pêcher sans permis (sauf pour le saumon d’Atlantique) partout au Québec. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est fier de coordonner et de promouvoir les activités de pêche offertes à cette occasion.

Scotstown
À Scotstown, les activités se tiendront au parc du barrage Walter-MacKenzie et s’amorceront dès 8 h avec les inscriptions. « On a 50 permis à donner pour les jeunes de 6 à 18 ans avec un ensemble de canne à pêche. C’est premier arrivé, premier servi » d’exprimer Julie Charron, responsable de l’activité pour le Comité des Saisons Scotstown-Hampden. Une formation est prévue à 9 h et on effectuera à ce moment l’ensemencement équivalent à 3 000 $ de truites de 8 à 10 pouces. Trois truites auront une étiquette comprenant des prix de 50 $ et deux de 25 $. Les participants doivent s’inscrire pour les prix de présence qui seront tirés tout au long de la journée, pour un total de 1 100 $. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisque de l’animation est prévue et possiblement les jeux d’eau sur place. Plus de 500 personnes ont participé à l’activité l’année dernière. Les organisateurs en sont à plus de 15 éditions. La Fête de la pêche attire toujours plusieurs centaines de personnes à Scotstown.

Dudswell
Les amateurs de pêche à Dudswell auront également l’occasion de s’amuser. La distribution d’une vingtaine de cannes à pêche et permis est prévue dès 10 h 30 pour les enfants de 12 ans et moins. Suivra à 11 h un cours d’initiation à la pêche. La participation d’un agent de la faune restait à confirmer au moment d’écrire ces lignes. Un dîner hot-dog est prévu. À 13 h, on procédera à l’ensemencement de 700 truites. Une piscine avec de grosses truites de 12 pouces sera aménagée sur place pour le tirage de prix de présence. Il y aura également une démonstration sur la façon d’apprêter un poisson suivi d’une grillade. Les activités se dérouleront à la plage du lac d’Argent à Dudswell, secteur Marbleton. Le tout est gratuit sauf pour le dîner hot-dog.

Weedon
Du côté de Weedon, la Fête de la pêche s’amorcera samedi matin dès 8 h 30 au lac Vaseux, 3208 chemin Magnan. Un total de 600 truites aura été ensemencé la veille. La pêche sera permise exclusivement pour les jeunes de 12 ans et moins jusqu’à 10 h. On remettra une cinquantaine de cannes à pêche et des permis aux jeunes qui s’inscriront le matin. Les parents sont invités à apporter leur lunch pour un pique-nique familial le midi. Un atelier sur le technique de la pêche devrait être dispensé par un agent de la faune. Cela restait à être confirmé. Des prix de présence seront tirés au cours de la journée.

Dudswell met un frein aux VTT sur ses chemins

C’est lundi prochain, le 4 juin, que le Club Quad du Haut-Saint-François perdra officiellement son droit de passage sur trois routes du secteur Bishopton. Le conseil municipal de Dudswell adoptera à ce moment le règlement qui freinera la circulation de véhicules tout-terrain (VTT) sur les chemins Hooker et Macaulay, en plus du tronçon de la rue Main qui les relie. La déception est grande du côté des quadistes, alors que les résidents du secteur poussent un soupir de soulagement.

La mesure touchera une cinquantaine de résidences situées le long de ces routes. En 2014, Dudswell avait adopté un règlement qui officialisait l’autorisation pour les véhicules hors route de circuler sur la voie publique le long des tronçons identifiés. Ce qui, au début, n’était qu’une pratique faite par des quadistes locaux est vite devenu un réseau fort prisé par les adeptes du hors route de la province. Le Club Quad du Haut-Saint-François confirme que le réseau de sentiers locaux était de plus en plus fréquenté par des gens en provenance de Sherbrooke, Coaticook, Saint-Jean-sur-Richelieu et Montréal.

Victime de son succès
Pierre Loubier, résident du chemin Macaulay depuis une quinzaine d’années, a vu la situation empirer ces dernières saisons. Il est à l’origine de la pétition demandant à la municipalité de suspendre le droit de passage des VTT. Celui-ci se plaignait du bruit et de la poussière occasionnés par le passage de jusqu’à une centaine de VTT à quelques mètres de sa résidence lors des belles journées d’été.

Au signalement des premiers inconvénients occasionnés par ses membres, le Club Quad a procédé à la fermeture du débarcadère situé à l’aréna d’East Angus en septembre 2017. C’est de cet endroit que les membres en provenance de l’extérieur avaient l’habitude de partir pour accéder au reste du réseau de sentiers. Entretemps, l’organisation a aussi ajouté de la nouvelle signalisation. Elle a aussi récolté un nombre de signatures équivalent à la première dans le cadre d’une contre-pétition. Le président Charles Lachance demandait alors à la municipalité une période de sursis d’un an, le temps de voir les changements d’affluence. « La Ville semblait favorable », se rappelle-t-il.

Les discussions entre les partis se sont poursuivies avec les changements de tête suite aux élections de novembre. Malgré tout, le conseil municipal de Dudswell a présenté l’avis de motion du règlement 2018-238, venant modifier la circulation de VTT sur certains chemins, lors de sa séance du 7 mai. Son adoption suivra à la prochaine réunion. M. Loubier est évidemment satisfait. « Les conseillers sont courageux dans leur décision. Peu de conseils ont ce courage », d’exprimer le citoyen. Il ajoute que « les gens ont le droit et le devoir de s’exprimer et de dire que les VTT les dérangent. »

Un retour à l’achalandage local
Charles Lachance est déçu de l’aboutissement des discussions. « On a fait tout ce qu’on pouvait. C’est bien plate pour tous les membres du Club parce qu’on avait travaillé très fort avec l’ancien conseil. » La dernière proposition du Club était la création de postes de surveillants de quartier, qui viendraient s’ajouter aux dix agents de sentier bénévoles déjà en fonction.

« Ils nous ont dit : « On va faire plus de surveillance », mais ce n’est pas suffisant pour nous », déclare Marie-Ève Gagnon, directrice générale de Dudswell. « Il y a eu une démarche de consultation derrière ça. Ça ne s’est pas pris sur un coup de tête. La tranquillité, c’est un aspect qui est ressorti très fort de nos sondages à la population. Quand on a des gens qui se plaignent de bruits et de nuisance reliés à la pratique du quad, ça allait de soi qu’on devait respecter cet aspect-là. »

Pour Mme Gagnon, le problème était principalement occasionné par les visiteurs de l’extérieur. La municipalité est consciente du respect montré par les quadistes locaux et souhaite continuer de collaborer avec eux. « On n’est pas fermé à ce que le Club nous arrive avec une proposition de faire un autre circuit ailleurs puis d’évaluer tout ça. On n’est pas parti en guerre contre eux et la municipalité n’est pas contre cette pratique. On veut juste que les résidents puissent bénéficier et jouir de leur qualité de vie. »

Concernant la proposition d’un nouveau tracé, Bernard Boulanger, qui est le responsable du développement des sentiers d’été, est plutôt sceptique. « S’ils nous avaient laissé le chemin Hooker et la Principale, j’aurais pu me dépanner. J’aurais été voir la municipalité de Bury, puis on aurait pu contourner tout ça. Mais en nous les enlevant, ça nous donne rien de continuer à dépenser de l’énergie pour ça. »

Dépôt de pétitions de 2000 noms pour la Route 257

C’est lundi en après-midi que Johanne Delage, présidente du Comité de la route 257, a déposé plusieurs pétitions totalisant près de 2000 signatures auprès du député de Mégantic et adjoint au ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Ghislain Bolduc.

Les documents signés par les résidents et entrepreneurs de la MRC du Haut-Saint-François et du Granit étaient accompagnés de plusieurs lettres d’appui provenant des commerçants, industries et organismes. Toutes les municipalités du territoire et plusieurs du Granit ont signifié leur appui à la démarche ainsi que les MRC du Granit et du Haut-Saint-François.

Rappelons que le comité réclame la participation du gouvernement du Québec dans la reconstruction durable du tronçon de la route 257 qui traverse les municipalités de Weedon, Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie. Ces dernières ne font pas que demander, elles s’impliquent au projet. Les municipalités s’engagent financièrement à partager à parts égales les coûts reliés à la mise à niveau du tronçon jusqu’à concurrence de 10 % du coût total, qui pourrait s’élever à plus de 20 M$. Cette forme d’implication de cinq municipalités est tout à fait novatrice, d’insister Mme Delage, et peut servir de projet-pilote pour le gouvernement du Québec, insiste-t-elle. « Ce que nous voulons, c’est un engagement formel du gouvernement avant les élections. » Mme Delage est d’avis que le projet présenté doit être traité à part. « C’est un projet-pilote qui ne sera pas dans des programmes spécifiques, on n’a jamais vu ça au Québec. On pense qu’on va se servir de nous pour des projets à venir. » La présidente du comité a déjà mentionné que la 257 constituait un élément majeur pour le développement économique. Quelques heures avant la rencontre avec le député Bolduc, Mme Delage se montrait confiante quant à la suite des choses. « Ça sent bon, je suis positive », conclut-elle. Pour en savoir davantage sur la rencontre, consultez notre journal en ligne au www.journalhautsaintfrancois.com

Ambrose Kibos de Weedon, candidat NPD dans Mégantic

Ambrose Kibos, résidant à Weedon, sera candidat pour le Nouveau Parti démocratique du Québec (NPDQ) dans le comté de Mégantic, en marge de l’élection provinciale du 1er octobre prochain. Il s’agit du quatrième candidat demeurant sur le territoire du Haut-Saint-François à se présenter pour autant de parti politique.

M. Kibos devait avoir déposé son bulletin de mise en candidature la semaine dernière. Il est le président de l’Association du NPDQ pour la région du centre du Québec-Estrie. Immigrant, médecin de formation et originaire du Kenya, M. Kibos se dit fier d’être québécois. « Avec cette fierté vient la confiance, car les deux sont nécessaires pour moi », précise-t-il.

Le candidat est conscient que la formation politique au Québec est relativement jeune, mais insiste pour dire que c’est le contenu du parti qui le définit. « C’est la somme des possibilités nouvelles d’évolution qu’il offrira aux membres comme l’alphabétisation en milieu populaire, l’augmentation de 2 % de la masse salariale, la hausse du salaire minimum à 15 $, la protection pour les acheteurs de maison, l’assurance d’un fédéralisme asymétrique, les soins dentaires au sein du système public et la santé universelle. »

M. Kibos sollicite la participation des gens à se mobiliser, faire du porte-à-porte, recruter de nouveaux membres afin de renforcer le mouvement. Il ajoute que le parti se bat toujours pour les mêmes valeurs défendues par les anciens dirigeants sur la scène fédérale que ce soit le regretté Jack Layton et Thomas Mulcair.

Sur le plan personnel, « je veux être réaliste avec des objectifs réalistes. Je veux pas être le politicien qui promet beaucoup, mais qui ne donne rien. » Le représentant du NPDQ prend en exemple la tragédie de Lac-Mégantic. Il est d’avis que le gouvernement s’est traîné les pieds, qu’il a manqué de transparence et qu’une décision rapide aurait été possible. « Je veux redonner confiance à la population et rétablir la communication. Ce n’est pas tant la politique qui m’attire comme le fait d’être proche de la population, d’avoir à cœur de combler ses besoins. Je sais que je suis capable de mobiliser, de rassembler. Je veux mettre de l’humanité dans tout ça. Je veux poser les bonnes questions pour pouvoir prendre mes propres décisions. »

M. Kibos est conscient que le défi est de taille pour obtenir la confiance des électeurs. Il a l’intention de prendre le bâton du pèlerin et faire la tournée du comté. « Je vous demande d’avoir le courage de changer les choses pour pouvoir progresser ensemble », complète-t-il.

Reprise des spectacles à Cookshire-Eaton

Marc Longpré, directeur technique dans l’ancien groupe qui présentait des spectacles à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton, travaille à relancer les spectacles et met en ligne un sondage pour mesurer l’intérêt des gens de Cookshire-Eaton, mais également du Haut-Saint-François.

« Je veux repartir les spectacles à Cookshire. Je sens un intérêt pour la reprise des spectacles. Je suis à finir une étude de marché et je veux mesurer l’intérêt des gens, principalement de la région de Cookshire-Eaton. » L’instigateur mentionne ne pas être seul, d’autres personnes de l’ancien groupe et des nouvelles sont prêtes à s’impliquer, précise-t-il. Si tout va bien, M. Longpré aimerait être en mesure d’offrir une programmation pour octobre prochain et l’hiver 2019.

L’intervenant souhaite compléter sa cueillette d’information dans le but de faire des demandes de subventions. Il mentionne que certaines pourraient être accessibles. « J’ai déjà des chiffres. On attirait en moyenne 122 personnes par spectacle au cours des deux dernières années. »

Quant au véhicule utilisé pour obtenir l’aide financière « est-ce qu’il faudra former un nouvel OSBL ou prendre un support déjà existant ? Ça reste à voir. » M. Longpré refuse de laisser dormir l’équipement qu’il évalue à quelque 117 000 $ sur place, soit à l’intérieur de la salle Guy-Veilleux.

Il aimerait bien présenter les spectacles au même endroit. « La salle Guy-Veilleux appartient à la ville. Il reste à régler des choses techniques comme la mise en commun des équipements et permis de bar pour des réunions temporaires. » M. Longpré croit que c’est réalisable et ajoute « la ville est au courant. »

Ville
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, mentionne que la ville a été approchée par M. Longpré qui a fait part de son projet. Toutefois, pour l’instant, la municipalité préfère attendre le temps de régler le litige impliquant Loisirs Cookshire. Par la suite, « le conseil pourrait se montrer ouvert », d’exprimer Mme Lapointe.
Le sondage est disponible en anglais et français. Les personnes intéressées doivent procéder par courriel au cookshireenspectacle@bell.net.

Des toutous qui font du bien au CHSLD de Weedon

Plusieurs résidants du CHSLD à Weedon ont eu le plaisir et le bonheur de cajoler des petits animaux lors du passage de Toutous Poilus dans le cadre d’une séance de zooanimation. Anne-Caroline Coutu, propriétaire de l’entreprise, a débarqué au CHSLD avec 15 petites bêtes, chiens, chat, lapins, cochon d’Inde et poule. Les résidants se sont passé à qui mieux mieux les animaux, après les avoir serrés bien fort dans leurs bras. « J’aime ça. Je les aime toutes. Lui aussi aime ça se faire caresser par Albert », d’exprimer le résidant Albert G. Lafrenière. Pour Irène Provencher, ces animaux lui rappellent de beaux souvenirs. « J’ai été élevée sur une ferme à Weedon. Il y en avait des animaux », mentionne-t-elle. L’activité, appréciée des résidants, est l’initiative de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec (AREQ) secteur East Angus. Nous apercevons Irène Provencher en compagnie d’Albert G. Lafrenière, heureux de tenir une petite bête dans leurs mains.

Portes ouvertes du CJE

Plusieurs membres d’organismes de la région, collaborateurs avec le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, ont profité de la récente journée portes ouvertes de la ressource, qui intervient auprès des jeunes, pour échanger et découvrir le nouveau local situé au 1-A du 150 Angus Sud, à East Angus. Le bureau situé à l’intérieur de l’ancienne clinique médicale est spacieux, fonctionnel et pratique du fait que toute l’équipe se retrouve regroupée sur un seul plancher. Près deux mois après le déménagement, Sylvain Lessard, directeur général, croit que le transfert s’est bien fait. Le déménagement n’a pas entraîné de perte de clientèle, au contraire. Le nouvel endroit offre une plus grande visibilité et la curiosité des passants. « Le plus gros avantage est l’environnement de travail qui est plus adéquat », d’exprimer M. Lessard. Pour le reste, les usagers disposent des mêmes services avec de l’espace en plus. Pour Caroline Beauregard, utilisatrice des services du CJE, « c’est super. C’est beaucoup plus grand et c’est bien situé. C’est plus tranquille que le coin de la rue. » Nous apercevons des collaborateurs et membres du personnel du CJE, échangeant à l’intérieur du nouveau local.

opinion

Que se passe-t-il ?

Le conseil municipal a pris la résolution de fermer le poste de Mario Readman qui était le coordonnateur pour les sports, les loisirs, la culture et la vie communautaire de Dudswell. Quelle mauvaise surprise ! De plus, cela a été accompli de façon tellement inattendue… du jour au lendemain ! C’est comme si on venait de le faire disparaître de notre entourage. Mais pourquoi donc ?

Lors de cette annonce à la séance du conseil municipal du 7 mai dernier, on a donné comme raison que ce poste n’était pas justifié. Comment cela se fait-il puisqu’à la même séance, on annonce un contrat de 450 heures à une autre personne qui accomplira le même travail ? Pourtant, celle-ci ne coûtera pas moins cher aux contribuables que monsieur Readman. Et que penser aussi de la subvention accordée à l’ATCD en décembre 2017 ? Pourtant, celle-ci a bel et bien annoncé officiellement sa dissolution, en octobre dernier, lors d’une AGE. Au moment du versement de cette subvention, elle en était à la 3e étape de ce processus. Les comptes étaient tous réglés et l’AGE avait eu lieu selon les normes. Il restait à remettre tous les avoirs à la municipalité, tel que stipulé dans ses règlements, et selon les lois gouvernementales des OBNL. Il est connu que les Loisirs de Dudswell sont eux aussi en attente de dissolution. Que va-t-il rester ?

Monsieur Readman a pourtant achevé un travail inouï en 2017 au sein de notre communauté. Sans appui, aide, ni collaboration autre que les bénévoles qu’il a pu rassembler, il a assumé la relève de l’ATCD. Celle-ci n’avait pas eu d’activité ni d’évènement depuis décembre 2016 (excluant l’AGA d’avril 2017). Il a aussi assumé le rôle de directeur du comité des loisirs. En faisant un retour en arrière, on se souvient bien du vernissage et de l’exposition collective qui ont eu lieu à la Maison de la Culture. Le Bureau d’accueil touristique a très bien fonctionné avec l’embauche des étudiants qui ont reçu la formation adéquate pour bien répondre au public. Les musées accueillaient les visiteurs, la plage municipale était ouverte et bien gérée. Le camp de jour (SAE) a su intéresser bien des jeunes encore cette année. Les P’tites vues de la chaise pliante ont comblé un grand nombre de cinéphiles. Il y a eu la Journée de la culture qui s’est terminée avec un spectacle; c’est plus que ce qu’on avait l’habitude d’avoir ! Suite à cela, malgré l’hospitalisation et la convalescence de Mario, d’autres évènements ont eu lieu avec grand succès. Au bon plaisir des spectateurs, des artistes talentueux se sont exécutés sur nos scènes. Il y a eu des activités pour adultes, pour les familles et pour les jeunes.

Il est bien connu que ce qui rend un peuple heureux, ce sont les loisirs, les arts, la culture et bien évidemment, les sports. Est-ce que notre conseil municipal, à l’instar de l’ex-premier ministre Harper, est en train de mettre la hache dans ce bouquet de bonheur ? Souvenons-nous de la grande tristesse, voire de la dépression qu’avait causée l’annonce de ces coupures au sein du gouvernement fédéral ! Nous avons des «perles» autour de nous qui accomplissent une grosse part du boulot et ce sont les bénévoles. Mais s’il faut qu’ils assument toute la tâche, on va les essouffler au point de les perdre nos bénévoles !

Avant de terminer, je tiens à remercier monsieur Mario Readman pour le travail colossal qu’il a accompli. Mario avait l’expérience et le pouvoir pour nous faire vivre des moments inoubliables. Il est un accomplisseur de grande envergure. Le meilleur était à venir, mais…
Que s’est-il passé ?

Louise Corbeil, Dudswell

actualite

Des revenus d’exploitation en hausse de 2,5 % pour la Caisse du Nord du Haut-Saint-François

La Caisse du Nord du Haut-Saint-François a terminé son année financière 2017 avec des revenus d’exploitation de 9,6 M$, en hausse de 2,5 % en regard de l’année 2016. Ses excédents avant ristournes aux membres atteignent 2,4 M$ soit une croissance de 17,66 % tandis que son volume d’affaires a augmenté de 55 % pour s’établir à 658,4 M$.

Voilà succinctement les résultats dévoilés aux membres lors de la récente assemblée générale annuelle qui se déroulait au Centre communautaire de Dudswell. L’institution financière a retourné 112 176 $ à ses membres et à la collectivité soit 21 666 $ sous forme de commandites et de dons, 90 510 $ par son Fonds d’aide au développement du milieu et 275 000 $ au moyen de ristournes.

« Nous procéderons, en 2018, au versement de ristournes totalisant 462 000 $ incluant un dépôt de 161 700 $ dans notre Fonds d’aide au développement du milieu. Ce dernier est une forme de ristourne collective nous permettant d’appuyer des projets porteurs dans la communauté. C’est grâce à la fidélité de nos membres et clients que Desjardins est en mesure d’enrichir la vie des personnes et des communautés », d’exprimer Rémi Vachon, président de la caisse. Mentionnons que les délégués au 23e congrès du Mouvement Desjardins tenu à l’automne 2017 ont convenu qu’à compter de 2019, la ristourne des membres tiendra compte de l’ensemble de leurs produits et services de Desjardins, par exemple, les produits d’assurance et les cartes de crédit. La Caisse du Nord du Haut-Saint-François dispose d’un actif global de 345,5 M$ et de quelque 11 491 membres.
Les représentants de la caisse ont profité de l’occasion pour mentionner qu’ils avaient mis sur pied avec leurs homologues de la Caisse des Hauts-Boisés un comité chargé d’analyser la pertinence et la faisabilité d’un regroupement au bénéfice des membres.

Lors de l’assemblée générale annuelle, on a procédé à la réélection par acclamation des administrateurs suivants : Nicole Bernier, Alexandra Monfette, Daniel Breton, Marc Lavertu, Luc Cayer. S’ajoute Lise Phaneuf. Sara Line Laroche a été réélue au conseil de surveillance.

Intro-Travail célèbre ses 25 ans en misant sur les X, Y, Z

Intro-Travail fêtait récemment les 25 ans d’existence de son bureau d’East Angus. L’organisme avait, pour l’occasion, invité l’auteur et conférencier Carol Allain à livrer une présentation sur le thème Le Choc des générations sur le marché du travail. L’événement a réuni près de 90 personnes au restaurant du Club de golf East Angus.

Nathalie Gervais, la directrice générale d’Intro-Travail, parle de double réussite pour ce qui est de la soirée et, plus largement, de l’organisme. « Il y a 83 personnes qui ont réservé ce soir, donc je pense que c’est un grand succès. Depuis 25 ans, Intro-Travail East Angus a accompagné 3480 personnes, donc mission accomplie ! »
Guilaine Beaudoin, membre du conseil d’administration de l’organisme, est venue compléter les propos de la directrice. « Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, je pense que notre mission est encore plus importante pour supporter le développement économique de la région. On est très fiers du travail accompli depuis 25 ans. »

Un conférencier intemporel
Carol Allain est ensuite monté sur scène pour présenter la conférence Le Choc des générations, tirée du livre du même nom. En plus d’être auteur, M. Allain est également formateur-consultant auprès d’entreprises internationales pour les aider à gérer leurs ressources humaines. Bien qu’il cumule quelques décennies d’expérience, le conférencier sautille d’un bord à l’autre de la scène tout en intégrant beaucoup d’humour à ses propos.

On remonte donc cent ans en arrière avec la génération des nos aïeux, nommée ici génération silencieuse (1925-1945). Celle-ci est en quelque sorte la dernière d’une longue lignée qui perpétuait les traditions, le sens de la communauté et une fidélité à toute épreuve envers les entreprises. Les baby-boomers débarquent en nombre suite à la Seconde Guerre mondiale. Cette génération continue d’avoir des valeurs d’engagement et de dur labeur, mais intègre aussi l’amour du court terme pour la première fois. Suit la génération X (≈ 1965-1980) qui aspire à une meilleure qualité de vie et réclame la conciliation travail-famille. Ce sont aussi les premiers enfants du divorce et parmi les premiers à porter des valeurs égalitaires et féministes. La sédentarité commence aussi à s’immiscer dans la société à partir de ce moment.

Les Y, nés entre 1980 et 1995, grandissent dans un univers numérique et un monde de services. Ils aiment le changement et s’y adaptent bien. « Pour eux, il y a beaucoup d’emplois, mais peu de joueurs disponibles. Il faut que les entreprises misent alors sur l’immigration », suggère Carol Allain. Les Z, qui arrivent à leur vingtaine, sont des êtres d’émotions en quête de reconnaissance. Ils accordent aussi une grande importance à l’ambiance de travail. Leur capacité d’attention étant courte, les employeurs doivent redoubler d’ardeur pour leur plaire.
De l’avis de M. Allain, les entreprises qui comptent plus d’une de ces générations au sein de leur main-d’œuvre doivent mettre en pratique les 4 C (considération, concertation, collaboration et communication) si elles visent leur rétention.

Des employées de longue date
Nathalie Gervais dit s’être reconnue dans les descriptions du conférencier. « Pour moi, arriver à l’heure était important. Mais dernièrement, j’ai ajusté. » Depuis, les heures de travail flexibles sont désormais l’apanage de tous. Mme Gervais compte 26 années de service, alors que le bureau de Lac-Mégantic existe depuis 30 ans. Elle compte dans l’équipe du bureau d’East Angus deux employées qui cumulent 16 et 17 ans d’ancienneté, soit la coordonnatrice de projet Nathalie Bastarache et la secrétaire Julie Boulanger.

Mme Bastarache voyait dans la venue de Carol Allain la réponse à un besoin exprimé dans la communauté d’affaires. « En étant sur le comité du CAMO, on a fait une tournée des entreprises et elles nous disaient qu’elles avaient de la difficulté avec la nouvelle génération. Donc l’idée nous est venue de tenir cette conférence pour répondre aux besoins de certaines entreprises. En même temps, ça touche tout le monde. »

Festi-Quad à La Patrie, un rendez-vous monstre

Pour une cinquième édition consécutive, les amateurs de VTT se donneront rendez-vous le 9 juin prochain à La Patrie, dans le cadre du Festi-Quad organisé par le Club Quad Mont-Mégantic.

Plusieurs centaines de quadistes provenant de divers clubs en Estrie, en Beauce, de Chaudière-Appalaches, du Haut-Saint-François et autres sont attendus pour l’occasion.

Les festivités débuteront dès 8 h le matin par un déjeuner sous l’Abri-Bois à l’intérieur duquel on y retrouvera des kiosques d’artisans locaux et régionaux y présentant leurs œuvres. Les activités se répartiront sur différents sites à proximité soit, dès 12 h 15 avec le tir de quad sur le terrain du Centre communautaire suivi en après-midi, sur l’ancien terrain de soccer, avec les compétitions de VTT dans la boue «mud drive». Les enfants et jeunes ne sont pas en reste. Il y aura des jeux gonflables et du maquillage. Un étang sera aménagé permettant aux jeunes de taquiner la truite. Ils pourront même la faire arranger et conserver à l’intérieur d’un sac de glace. Ceux de 4 à 12 ans seront en mesure de montrer leur savoir-faire en quad à l’intérieur d’un circuit fermé d’habileté.

Les participants auront droit à un méchoui pour le souper auquel on attend plus de 280 convives. Le service sera gratuit pour les enfants de 12 ans et moins. Suivra une soirée dansante avec tirages des prix soit un crédit voyage de 2 500 $ en collaboration avec Voyages Charlotte, voyage (vol-hôtel), un forfait de Villa Prévost, deux nuitées pour quatre personnes d’une valeur de 700 $ et une carte cadeau de 250 $ de Performance NC de Lac-Mégantic.
Le président du Club Quad Mont-Mégantic, Fernand Prévost, mentionne avec une satisfaction évidente que le feu d’artifice sera impressionnant. « L’année passée, il était beau. Il sera deux fois plus gros cette année. » Un feu de joie suivra.

Le Festi-Quad sert d’activité de financement. M. Prévost mentionne que les profits sont investis pour le maintien et le développement des sentiers. Le club compte quelque 150 membres et son président aimerait bien le gonfler à 200 prochainement. Outre le nombre de personnes attendu pour le souper, M. Prévost ajoute que plusieurs quadistes s’arrêteront au cours de la journée dans le cadre d’une randonnée.

Une exposition pas piquée des vers

Les amateurs d’uniformes militaires, de corps de police et d’armes à feu d’époque seront servis à souhait en visitant l’exposition présentée par Michel Morin, qui sera aménagée à l’intérieur du Centre communautaire de La Patrie, le 9 juin prochain.

L’exposition d’une vie, pour ainsi dire, se tiendra dans le cadre du Festi-Quad. Plus de 70 uniformes, dont une trentaine sur mannequins, seront en montre. Les visiteurs trouveront des uniformes d’armée de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale que ce soit allemand, japonais et canadien. « J’ai une copie d’uniforme allemand de blindé de la Deuxième Guerre mondiale. J’ai un uniforme allemand de l’infanterie. J’ai différentes époques après la guerre jusqu’à aujourd’hui. » M. Morin présentera également des uniformes de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie Royale du Canada, de 1964 jusqu’à présent. Il n’y a pas que les uniformes, M. Morin y présente également les chapeaux et casques de militaires, de forces de l’ordre et d’apparat. « J’ai des chapeaux de la police d’Angleterre, de Montréal, de Québec. J’ai des chapeaux blancs de parade et de la police de Sherbrooke. »

Armes
M. Morin complète sa collection en présentant divers modèles d’armes à feu d’époque comme les fusils à mèche, fusils communément appelés à pin, des fusils au silex et des armes de la Première et Deuxième Guerre mondiale. M. Morin ajoute qu’il profitera de l’occasion pour donner de l’information sur le registre des armes à feu du Québec.

Goût
L’exposant mentionne avoir eu la piqûre des armes à feu dès son jeune âge. « Mon grand-père m’a donné un fusil de l’époque de Louis Riel, un Snydar. J’avais 15 ans; ça m’a donné le goût. Les uniformes, j’ai toujours aimé ça. Jeune, je m’habillais souvent avec des vestes d’armée de l’aviation. J’enlevais les étiquettes. » M. Morin n’en est pas à sa première exposition. Il participe régulièrement à d’autres en groupe. Il a même remporté un prix lors d’une exposition à Montréal, précise-t-il. L’exposant aime échanger avec les gens, parler d’histoire. Il mentionne que ce sont « les jeunes de 10 à 25 ans qui capote là-dessus, qui posent des questions. J’aime parler avec eux. » L’exposition est gratuite, « une cruche est installée à l’arrière et les gens donnent ce qu’ils veulent. »

Pièce de théâtre à la polyvalente

La troupe de théâtre du premier cycle de la polyvalente Louis-Saint-Laurent présentait la comédie Orphelins à temps partiel, de Luc Boulanger, au début du mois. Les onze comédiens de première et deuxième secondaire ont offert au total trois représentations : une pour les élèves de l’école du Parchemin d’East Angus, la seconde devant leurs camarades de classe de la Cité-école et la dernière devant famille et proches. Une cinquantaine de parents enthousiastes étaient présents lors de la dernière. La metteure en scène, Célia Gaudreau, est une ancienne étudiante de l’établissement scolaire et y avait déjà donné des ateliers d’humour. Elle était très fière du travail accompli par la troupe et du courage de certaines filles qui ont accepté de jouer des rôles masculins.

Michel Mpambara se confie sur sa bipolarité

Dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale, l’organisme Virage Santé mentale avait invité l’humoriste Michel Mpambara, à livrer une conférence traitant de son diagnostic de bipolarité, au centre communautaire de Weedon. Une soixantaine de personnes ont assisté à l’événement et ont grandement apprécié la sincérité du témoignage.

Un détour inattendu
La soirée ne s’annonçait déjà pas ordinaire lorsque Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale, prit la parole à l’heure prévue de début de la conférence pour annoncer que M. Mpambara n’était toujours pas arrivé. Celui-ci, en provenance de Laval, avait pourtant bien entré l’adresse du centre communautaire, le 209, rue des Érables, dans son système de navigation GPS. Toutefois, il se trouve que l’invité de marque avait abouti devant une résidence située au 209, rue des Érables… à Sainte-Catherine-de-Hatley. Quelque 45 minutes plus tard, l’humoriste arrivait finalement à Weedon, prêt à livrer son témoignage. Les gens dans l’assistance avaient tous choisi d’attendre son arrivée.

Un gars qui arrive de loin
Michel Mpambara y est allé de son parcours de vie en remontant jusqu’à ses premiers souvenirs dans son Burundi natal. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant les premières confidences personnelles, comme le père Mpambara est décédé alors que Michel n’était âgé que de trois ans et demi. Au cours de son enfance, l’acteur et humoriste perd aussi deux de ses frères dans un accident de voiture. Malgré ces moments plus sérieux dans le cadre de son témoignage, M. Mpambara entrecoupe son récit d’apartés et de parenthèses humoristiques qui viennent détendre l’atmosphère.

C’est lorsqu’il est âgé de 17 ans qu’il immigre au Québec en compagnie de sa famille. Quelques années après son arrivée, il commence à livrer des performances au Festival Juste pour rire. En 2004, il tient un rôle dans le film Comment conquérir l’Amérique en une nuit de Dany Laferrière. Malgré les astres qui semblent s’aligner pour le jeune Mpambara, qui a vécu son lot d’épreuves, une rupture amoureuse vient chambouler sa vie l’année suivante. L’humoriste se renferme sur lui-même et va même jusqu’à faire un faux appel à la bombe. Il se trouve à l’hôpital, où il reçoit un diagnostic de troubles bipolaires. « Le psychiatre m’a dit que j’étais bipolaire. J’avais compris populaire ! »

Depuis, M. Mpambara apprend à vivre avec ses fluctuations d’humeur. Un des moyens qu’il a trouvés est la pratique régulière du yoga. Depuis 2011, celui-ci est également porte-parole de la campagne Bell Cause pour la cause, aux côtés du musicien Stefie Shock et de l’athlète Clara Hugues. Il était bien heureux de pouvoir livrer cette conférence à Weedon, comme il venait de se séparer récemment de sa seconde conjointe et fiancée des six dernières années. « Ce soir, vous avez été le meilleur médicament qui soit. Merci ! », a-t-il conclu en s’adressant à la foule.

Un public conquis
La directrice générale de Virage Santé mentale, Pauline Beaudry, s’est à son tour empressée de remercier le conférencier. « C’était un témoignage rempli d’humour, de simplicité et d’authenticité. Pour moi, c’est une grande richesse. »

L’an dernier, l’organisme avait reçu la visite d’Étienne Boulay, qui était revenu sur ses épisodes de dépression et de dépendance aux drogues et alcool. « On fait toujours venir quelqu’un de connu pour démystifier la maladie mentale », mentionne Mme Beaudry. « Notre mission à Virage, c’est de promouvoir, de prévenir, mais aussi de démystifier ces maladies. Pour ça, il y a rien de mieux que d’aller chercher quelqu’un de connu qui vient nous parler de son quotidien. »

Le lendemain, l’organisme présentait le témoignage de Patricia Blais à East Angus (voir autre texte), le but étant de compléter les activités avec le récit d’une personne vivant dans la région. « On essaye de faire d’une pierre, deux coups. Comme ça, on fait en même temps de la prévention », conclut Pauline Beaudry.

Patricia Blais travaille fort pour avoir une vie dite normale

En apparence, Patricia Blais est comme les autres. Cette jeune grand-maman d’une quarantaine d’années se bat quotidiennement avec sa maladie mentale pour avoir, comme les autres, une vie dite normale.

Aux prises avec de sérieux problèmes d’anxiété, elle a surmonté cet obstacle pour livrer, sous forme d’entrevue, un émouvant témoignage à l’occasion de la Semaine de la santé mentale.

Mme Blais est sur la bonne voie, mais rien n’est gagné. Son premier diagnostic de dépression est tombé à l’âge de 17 ans. Quelques années plus tard s’en sont suivi des dépressions à répétition, une tentative de suicide en 2006 et d’autres diagnostics pas plus rigolos. Parmi la kyrielle de diagnostics, on retrouve trouble d’anxiété généralisé, phobie sociale, trait de personnalité ambivalent, dépressions récurrentes, trouble panique, trouble obsessif compulsif. « J’ai travaillé sur plusieurs de ces diagnostics. Je travaille encore sur tout ça et quelques-uns de ces diagnostics ne me nuisent plus », mentionne Mme Blais.

Celle qui a grandi chez sa mamie et qui rendait visite à ses parents mentionne avoir vécu une enfance qu’elle estimait normale jusqu’au moment de se comparer avec ses amis. « Adolescente, j’ai vécu un traumatisme. Je ne veux pas en parler parce que je ressens encore de la colère, de la honte, de la culpabilité et du regret. J’arrive à le surmonter, je suis devant vous, je chemine. »

Mme Blais est partie vivre en logement, à l’âge de 18 ans, avec celui qui allait être le père de ses deux enfants. « Avec ma maladie mentale, je crois avoir causé de l’insécurité à mes deux filles. » Mme Blais s’est installée à Scotstown en 2011. Elle se trouve un travail chez Guitabec en plus d’être pompière volontaire. En 2013 survient le divorce, seule avec deux filles, les choses se mettent à déraper. « J’ai recommencé à être plus émotive, fatiguée, je recommençais à descendre la pente. Je suis retombée dans une dépression. Je suis revenue à East Angus et j’ai commencé à m’automutiler. J’ai commencé des troubles obsessifs. Ma fuite à moi c’est l’automutilation. J’appelle ça moi, changer le mal de place. Mes brûlures sur les cuisses ont été pour moi une façon pendant longtemps d’arrêter mes pensées. Lorsque j’ai une douleur physique, je focus sur la douleur et non sur le mental. Le fait de ne plus penser me fait un immense bien. Dernièrement, j’ai commencé à me gratter. Ce n’est pas quelque chose que j’ai choisi. »

Toutefois, Mme Blais est allée chercher de l’aide au fil des années. Psychiatre, psychologue, intervenante du CLSC et Virage Santé mentale ont contribué au cheminement de cette dernière. La conférencière mentionne éprouver une très faible estime d’elle-même, à un point qu’elle éprouvait un sentiment de honte à côtoyer les gens qu’elle aime, de crainte de ne pas être à la hauteur, de les décevoir. Il arrivait qu’elle fuyait les photos de famille, croyant ne pas être digne d’y figurer.

Même si ce n’est pas toujours facile d’accepter de l’aide, Mme Blais y arrive et constate les progrès. De Virage Santé mentale, elle mentionne « que c’est un endroit où on te tend la main, où on a droit à l’erreur et on ne te juge pas, en tout cas ça ne paraît pas », lance-t-elle en riant. Mme Blais y a même fait la rencontre de son nouveau copain de cœur parmi les usagers.

Elle avoue travailler fort, prendre sa médication et regarde l’avenir avec optimisme. « Dernièrement, j’ai fait quelque chose que je n’aurais pas cru possible. J’ai participé à un dîner spaghetti pour amasser des fonds pour un voyage scolaire et j’ai même parlé en avant pour des remerciements. J’ai été au Centre Bell voir un match de hockey avec mon chum. » Mme Blais a des plans d’avenir, ce qu’elle ne croyait pas possible. « Mes projets d’avenir, c’est d’être heureuse, avoir une vie simple, me bercer dehors dans le calme et avoir un travail à temps partiel. »

Droit de passage pour motoneiges

Le Club de Motoneiges Aigle Noir d’East Angus a fait deux heureux en remettant un chèque-cadeau d’une valeur de 1 000 $ à MM. Rock Lamontagne et Frank Bell. Cette marque d’appréciation vise à remercier les propriétaires de terrains qui accordent un ou plusieurs droits de passage aux motoneigistes des différents clubs de motoneiges au Québec. La remise du prix se fait par tirage au sort. La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) a remis, sous forme de tirage, près de 55 000 $. MM. Lamontagne et Bell se partagent le chèque-cadeau puisqu’ils sont copropriétaires du terrain sur lequel circulent les motoneiges en saison.

Les transports : au cœur de notre quotidien !

Déguster une papaye au déjeuner, vous prélasser sur une plage des Antilles, trimballer un sac à main italien, faire le plein d’essence, commander en ligne le cadeau d’un ami… voilà autant de gestes que vous ne pourriez poser sans l’industrie des transports !

En effet, celle-ci est au cœur de notre quotidien. Sans elle, notre alimentation, notre style vestimentaire, nos loisirs et même notre culture ne seraient pas les mêmes ! En permettant les déplacements d’individus et de marchandises à travers le monde, les transports routier, ferroviaire, maritime et aérien ont façonné et façonnent toujours notre société.

Un moteur économique
L’industrie est indispensable au développement économique mondial. En assurant la mobilité des produits, des services et de la main-d’œuvre, les transports ouvrent d’intéressantes perspectives économiques et contribuent à notre prospérité. Ils permettent d’accéder à des marchés locaux, nationaux et internationaux.
Par ailleurs, les infrastructures routières et le transport de passagers par voies aérienne, terrestre, maritime et ferroviaire sont essentiels au secteur touristique. Sans eux, toute l’industrie du voyage serait pour ainsi dire une utopie !

Des millions d’emplois
Finalement, n’oublions pas que les transports en commun, le transport commercial de marchandises et le transport de passagers créent des millions d’emplois à travers le monde. Au Canada, en 2016, pas moins de 897 000 personnes, employés et travailleurs indépendants, œuvraient dans le secteur des transports et de l’entreposage. Une autre preuve de l’importance de cette industrie !

Le camionnage au Canada : un levier économique majeur !

Le transport de marchandises par camion est indispensable au maintien d’une bonne santé économique, et ce, partout sur la planète. Au cœur des relations internationales, l’industrie du camionnage est vitale, car elle permet les importations et les exportations. Ce sont aussi les transporteurs routiers qui assurent la liaison entre les régions, les provinces et les états d’un pays.

Seulement au Québec, 40 000 travailleurs œuvrent dans l’industrie du camionnage et plus de 500 entreprises sont membres de l’Association du camionnage du Québec (ACQ). Celles-ci ont un chiffre d’affaires annuel totalisant 2,5 G$ ! Par ailleurs, selon l’Alliance canadienne du camionnage, plus de 90 % des biens de consommation et des produits alimentaires au pays sont transportés par camion.

L’industrie du camionnage est donc un levier économique essentiel. Sans elle, votre vie ne serait pas la même. Pensez-y : qui permet aux résidents de grandes villes comme Montréal et Toronto de savourer le poisson pêché au beau milieu du Pacifique ? Qui approvisionne les stations d’essence de sorte qu’elles ne manquent jamais de carburant ? Les camionneurs, bien sûr !

Devenir camionneur
Vous aimez conduire pendant des heures ? Vous souhaitez contribuer à la santé économique de votre pays ? Alors, pourquoi ne pas devenir transporteur routier ? En plus d’exercer un métier qui vous procurerait liberté et autonomie, vous auriez l’occasion de découvrir de nouveaux coins de pays. Informez-vous quant aux exigences requises pour devenir camionneur !

L’école du Parchemin s’offre un concert à la hauteur du King

L’école du Parchemin a beau compter moins de 500 élèves, l’établissement primaire a tout de même réussi à attirer plus de 1000 personnes pour son concert de musique à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus. Jusqu’à 75 élèves se sont retrouvés simultanément sur scène pour interpréter les plus grandes pièces d’Elvis Presley devant un parterre conquis et bondé.

« Le nouveau directeur m’avait dit : “Bon, on fait-tu un concert de musique cette année ?” C’est lui qui m’a sortie de ma grotte parce que ça faisait un bout qu’on n’en avait pas fait. “OK, on va l’essayer” », résume Isabelle Pomerleau, l’enseignante de musique et instigatrice du projet. Le concert de 90 minutes a repris une quinzaine de succès du King, comme Jailhouse Rock et Blue Suede Shoes, en plus d’intégrer des projections vidéos simultanées. Nul besoin de mentionner que les stationnements de l’aréna et de la polyvalente étaient remplis et que des lignées de voitures s’étiraient le long de la rue Kennedy et du chemin Martineau. À l’intérieur de la salle, les gradins étaient remplis de parents et de proches, en plus des rangées de chaises supplémentaires installées au centre de la patinoire, devant la scène aménagée.

Selon les pièces jouées, les groupes d’élèves s’alternaient au violon ou au clavier. Certains morceaux incluaient du violoncelle. Si l’école du Parchemin est aujourd’hui aussi bien équipée, c’est grâce au travail de la directrice musicale, Isabelle Pomerleau. « Il y a 11 ans, il n’y avait rien quand je suis arrivée. C’est moi qui ai bâti le projet musique : 60 pianos, 200 violons, 25 violoncelles, 56 guitares. » Depuis le temps, l’école a dépensé 40 000 $ en matériel musical. L’enseignante organise plusieurs activités pour amasser des fonds. Par exemple, aux deux ans, les élèves enregistrent des pièces de Noël qui sont mises sur CD et vendues. Il s’en vend environ 500 au coût de 10 $.
De plus, dans le cadre du concert, la direction du Parchemin procédait au tirage d’une grande loterie qui réunissait une dizaine de prix et tout autant de commanditaires. BMR G. Doyon, d’East Angus, offrait un barbecue d’une valeur de 500 $, alors que Passion Voyages Plus, à Weedon, créditait 2500 $ en frais de voyage. La directrice par intérim Sarah Drolet a mentionné que l’activité avait généré des bénéfices de l’ordre de 35 000 $, qui serviront à financer des sorties éducatives.

Plus largement, un tel concert « est vraiment un projet de communauté », selon la directrice. Elle donne l’exemple de l’équipe de concierges de l’école qui ont commencé la préparation de l’aréna deux jours avant l’événement, en pleine semaine régulière d’école. La chef d’orchestre Isabelle Pomerleau abonde dans le même sens : « Pour faire un concert comme ça, c’est un travail d’équipe immense. » Elle a d’ailleurs remercié et invité une quarantaine de collègues et de membres du personnel sur scène auprès d’elle une fois la prestation terminée. « Je suis pas mal fière de ma gang », résume-t-elle. Mme Drolet partage son avis : « On a eu une très belle soirée. »

Les jeunes musiciens ont commencé à pratiquer les pièces de la soirée au mois de février dernier. Les frères Xavier et Simon Campagna, en deuxième et quatrième année, étaient étonnamment juste « un peu nerveux » lorsqu’ils ont eu à monter sur scène. Les deux ont autant interprété des pièces au violon qu’au clavier. Ils ne connaissaient que très peu la musique d’Elvis avant d’en jouer l’œuvre.

Même son de cloche du côté de leur enseignante de musique. « Là, ça va très bien. Je n’étais pas nerveuse du tout pendant le spectacle. Le trac, ça faisait deux mois que je l’avais et aujourd’hui, il a lâché. » Il faut dire qu’Isabelle Pomerleau avait commencé l’arrangement et l’enregistrement des trames d’accompagnement depuis janvier dernier. Lors du concert, il pouvait y avoir jusqu’à quatre classes d’élèves simultanément sur scène. Comme les salles de cours à l’école du Parchemin ne permettaient pas d’accueillir tous ces élèves en même temps, le soir de la représentation était la première fois que tout le monde jouait ensemble.

Marche/Cours pour le Haut Coureurs et marcheurs amassent 2500 $

Plus de 300 marcheurs et coureurs ont foulé les rues de Weedon dans le cadre de la cinquième édition de Marche/Cours pour le Haut. L’avant-midi d’activités a permis d’amasser 2500 $, qui iront soutenir les familles de la région dans la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles.

Le parc de l’aréna de Weedon servait de point de départ et d’arrivée pour les distances de 2, 5 et 10 km, en plus du 1 km des familles. Sur le site, on retrouvait des jeux gonflables, des cliniques de massothérapie et d’étirements ainsi qu’un vélo stationnaire actionnant un mélangeur pour smoothies. Le relais de 2 km des élus municipaux a réuni le préfet Robert Roy et les maires de Cookshire-Eaton, La Patrie, Westbury, East Angus, Scotstown, Weedon et Hampden, en plus de conseillers des autres localités.

Monique Richer et Marcel Bureau, de Weedon, en étaient à leur première participation au défi. Ils n’avaient auparavant pas entendu parler de l’activité et n’ont pas voulu la manquer alors qu’elle allait se tenir tout près de chez eux. « Je marche régulièrement », explique Mme Richer. « On joue aussi au golf, je fais du 24Fit et de la danse country. » Pour Mme Richer, il était important de participer à cette activité de financement, dont les retombées iront entre autres aux jeunes. Elle a pris part à l’épreuve du 10 km, alors que son conjoint a opté pour un 2 km de marche. Celui-ci sortait d’un trois mois de convalescence suite à un quadruple pontage. « Le docteur m’a dit que j’avais rajeuni de 20 ans avec ça ! »

Le conseiller d’Ascot Corner, René Rivard, a aussi pris part à l’épreuve du 2 km, encouragé par des membres de sa famille. Il se rappelait — non sans un pincement au cœur — ses jeunes années où il pouvait parcourir une vingtaine de kilomètres à la course en début de journée, avant d’enchainer avec une partie de tennis en après-midi.
Pour sa sixième édition, Marche/Cours pour le Haut se tiendra à Saint-Isidore-de-Clifton.

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