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Seize étudiants de retour du Guatemala

Pendant leur semaine de relâche, 16 jeunes de la Cité-école Louis-Saint-Laurent sont allés faire un voyage culturel et communautaire au Guatemala. Après un séjour de 12 jours, le groupe de Cité sans frontière est de retour dans le Haut-Saint-François, après avoir, entre autres, construit des planchers et approfondi sa maitrise de la langue espagnole.

Un village ceinturé de volcans
Le séjour des jeunes de 4e et 5e secondaire tombait en même temps que la semaine sainte au Guatemala. Du coup, ceux-ci ont pu assister aux processions de leur village de résidence, San Miguel, et de la ville d’Antigua, située à proximité. « Ils faisaient de grosses fresques avec des tapis, des fleurs et de la nourriture », relate Émilie Trudel. « C’était assez coloré. Après, ils étaient 50 personnes à soulever ça et à faire le tour du village. »
La grande place encore aujourd’hui occupée par le catholicisme au Guatemala n’est pas la seule chose que les élèves retiendront de leur périple. « Ce que j’ai aimé, c’était ma famille d’accueil surtout et de monter un volcan », se remémore Alyson Andrews. « C’était vraiment dur pour tout le monde. J’ai été vraiment fière de moi de monter ça et c’était vraiment beau ! »

Pour la grande majorité du groupe, composé de 12 filles et 4 garçons, il s’agissait d’une première expérience à l’extérieur du pays. Ceux-ci n’ont, règle générale, pas trop été dépaysés. « C’était la première fois qu’on essayait cette formule-là », explique Renée-Claude Leroux, l’une des deux organisatrices et accompagnatrices du voyage avec Ginette Bruyère. « Anciennement, les autres voyages qu’on a faits, les jeunes restaient dans des familles très appauvries. Le choc culturel était immense. Là, on vivait dans des familles de classe moyenne. On partait le matin en autobus et on allait faire nos travaux communautaires chez des familles démunies. »
Dans le cadre communautaire du séjour, les jeunes faisaient des travaux de construction les avant-midis. « On était censés faire deux planchers de béton », détaille Émilie Trudel. « Finalement, on en a fait quatre en quatre jours ! » Avant le passage de Cité sans frontière, les maisons visitées n’avaient pas de plancher et étaient à même le sol de terre. En après-midi, les étudiants avaient soit des cours intensifs ou des sorties culturelles. Ils auront eu la chance de visiter une plantation de noix de macadamia, un musée du café et un autre portant sur le chocolat.

Beaucoup de préparation en amont
Les voyages du groupe Cité sans frontière nécessitent une grande implication de la part des participants. Ceux qui sont aujourd’hui en 4e et 5e secondaire ont été approchés dès l’automne 2016, soit une année et demie plus tôt. Ils ont dû suivre des cours d’espagnol, donnés par Suzanne Jutras, après les heures de classe. De plus, ils avaient à amasser une somme de 2300 $. Plusieurs activités de financement ont été organisées au fil du temps comme une session d’emballage en épicerie, un brunch des sucres et un souper spaghetti. Certains jeunes ont aussi développé leur initiative personnelle, comme Antoine Nicol, qui a amassé 400 $ en récoltant les canettes vides des membres de sa famille.

Cité sans frontière faisait affaires avec l’organisme HorizonCosmopolite, basé à Montréal, qui offre de telles immersions linguistiques. Une fois au Guatemala, l’école de langues La Union fournissait au groupe de Québécois un guide qui les accompagnait dans leurs allées et venues.

Cité sans frontière en profite pour remercier toutes les personnes, entreprises, organismes et municipalités qui se sont impliqués auprès des jeunes voyageurs. « C’est très apprécié », conclut Renée-Claude Leroux. « C’est une expérience précieuse pour les jeunes qu’on espère pouvoir continuer dans l’avenir. »

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