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Le Cuisinier déchainé s’ancre à Cookshire-Eaton

Le restaurant Le Cuisinier déchainé ouvrira ses portes en même temps que la Brasserie 11 comtés, soit d’ici la fin du mois. La date exacte reste à être déterminée, le temps que les derniers préparatifs soient complétés.

Au moment d’écrire ces lignes, Yannick Côté venait tout juste d’installer sa cuisine sur le terrain de la Brasserie 11 comtés, à Cookshire-Eaton. Les deux établissements partageront une terrasse extérieure couverte sur laquelle touristes et résidents pourront déguster bières et cuisine locales.

« Dans mon plan d’affaires de la ferme [Le Jardinier déchainé], j’avais comme projet d’avoir une place de transformation pour valoriser les légumes et fruits que je fais pousser. La gang de la brasserie, quand j’ai su qu’ils avaient pas de cuisine, c’est là que je me suis dit : “Est-ce que je veux avoir une petite cuisine sur mon terrain pour faire du bouillon de légumes, puis de la sauce tomate ou je souhaiterais aller à un niveau supérieur, puis servir des repas aux clients ?” »

La Brasserie 11 comtés avait dans ses plans éventuels l’implantation d’un beer garden, mais l’association avec Le Jardinier déchainé a précipité les choses. « Je sais que dans leur échéancier, j’ai un peu bousculé ça ! », reconnait M. Côté.

Le Cuisinier déchainé et sa salle à manger extérieure proposeront une trentaine de places jusqu’à la mi-octobre. Le menu s’arrimera avec la culture aux champs des environs. « C’est ça l’essence même du projet. C’est ça le concept », résume Yannick Côté. « Les burgers vont être faits avec du cerf rouge d’East Angus. Le bœuf va venir de la Ferme d’ORée du Canton de Newport. Notre fromage pour les grilled cheese va venir de la ferme Les Broussailles de Martinville. Tout le fromage de chèvre qu’on va utiliser va venir de la Fromagerie Caitya à Sawyerville. Le miel provient de la ferme Du Coq à l’Âne à Bury. Le sirop d’érable va provenir de Westley, qui est à Cookshire. Il y a vraiment un bassin puis un potentiel au niveau de la région du Haut-Saint-François qu’on veut valoriser. »

L’entrepreneur déchainé songe jusqu’au moindre détail pour pouvoir accueillir les futurs clients beau temps, mauvais temps. « On est en train de terminer la confection d’une vingtaine de doudous, des couvertes pour que les gens soient au chaud. On a des lampes chauffantes aussi qui sont prévues pour que ce soit confortable. »

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