Construction du garage municipal et d’une caserne d’incendie à Ascot Corner

La municipalité d’Ascot Corner investira près de 5 M$ dans un vaste projet comprenant l’achat d’une bande de terrain, l’aménagement du site, acquis il y a trois ans d’Excavation M. Toulouse, la construction d’une caserne d’incendie ainsi que du garage municipal.

« Tous nos échéanciers sont en prévision de faire la construction à l’automne, mais il se peut que ça aille au printemps prochain. On attend des réponses d’une bibitte qui s’appelle le ministère de l’Environnement », d’exprimer la mairesse Nathalie Bresse. Toutefois, la municipalité attend également des réponses du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports et du ministère des Finances pour les règlements d’emprunt.

Projet
D’abord, un montant approximatif de 2 M$ est prévu pour l’acquisition d’une bande de terrain, l’aménagement du chemin qui donnera accès au site, la préparation du terrain, l’accès au réseau d’aqueduc et égout, l’amenée probable du gaz naturel, le stationnement, l’éclairage et autres.

Caserne
Un montant approximatif de 1,4 M$ est prévu pour la construction de la caserne qui sera d’une superficie totale de 5 000 pieds carrés incluant une mezzanine à l’intérieur. Certains aspects restent à finaliser, mais il est prévu que le bâtiment aura trois portes. « On prévoit pour l’avenir. La porte est prévue au cas où on devrait apprêter le camion à échelle en cas de besoin », de préciser Mme Bresse. Au chapitre des prévisions, on procédera à l’installation de tuyaux dans la perspective éventuelle d’amener des fils pour l’installation de bornes de recharge pour des véhicules électriques et pour brancher une génératrice. Le bâtiment sera également doté d’une salle de formation avec cuisinette, un dortoir et deux bureaux. Sur une partie de la toiture, on procédera à l’aménagement d’une sorte de terrasse extérieure pour de la formation pratique de cordages et d’échelles, d’ajouter la mairesse. La caserne sera classée bâtiment civil. « Cela demande un plus gros investissement, ça augmente les coûts de 10 % à 15 %. » Selon la mairesse, cela est attribuable entre autres à la structure d’acier qui sera renforcie de façon à résister aux tremblements de terre. Mme Bresse mentionne que la construction de la caserne était devenue nécessaire. La Régie intermunicipale d’incendie de la région d’East Angus, à laquelle fait partie Ascot Corner, loue présentement une porte pour deux camions dans un bâtiment (M. Miata) situé sur la route 112.

Garage
Quant au garage municipal, une somme de 1,4 M$ est prévue pour sa construction d’une superficie de 6 500 pieds carrés incluant également une mezzanine. Construit en 1976, le garage actuel est devenu « très désuet. Ça fait au moins 13 ans qu’on parle du garage municipal », d’exprimer Nathalie Bresse. Le futur bâtiment prévoit, entre autres, quatre portes, une salle de repos avec cuisinette, un bureau et une mezzanine d’entreposage. Un autre espace est prévu pour l’entreposage de pièces et pour de la réparation mécanique.

Enfin, si tout va bien, la mairesse aimerait que les travaux s’amorcent dès l’automne, mais la municipalité est tributaire des réponses gouvernementales. Selon Mme Bresse, il ne serait pas étonnant que les constructions s’enclenchent au printemps 2019.

René Rivard bénévole

René R. Rivard, quarante ans à donner au suivant

René R. Rivard d’Ascot Corner a été décoré du titre de bénévole de la région de l’Estrie lors de la 21e édition des prix Hommage bénévolat-Québec 2018. La cérémonie se déroulait à l’hôtel du Parlement du Québec en présence du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais.

Les prix Hommage bénévolat-Québec soulignent le travail de bénévoles et d’organismes de toutes les régions du Québec. Au total, 40 lauréats ont été honorés dans trois catégories : jeune bénévole, bénévole et organisme. Habitué à donner aux autres, René R. Rivard n’en revenait toujours pas de l’accueil qui lui a été réservé pour l’occasion. « C’était une grosse affaire », se remémore-t-il. Une longue feuille de route

Richard Lareau est l’éditeur responsable du journal communautaire Aux Quatre Coins et connait bien M. Rivard. « René valorise énormément les personnes avec qui il œuvre. Il insiste toujours pour que les nominations et les honneurs soient décernés à d’autres. Il est un exemple d’humilité. Il est toujours prêt à rendre hommage aux autres bénévoles même si, très souvent, il est la personne clé de l’organisation. »

Dès l’âge de 17 ans, René R. Rivard s’implique dans la Corporation des loisirs d’Ascot Corner. « Mes parents ne restaient pas indifférents à la misère des gens. Ils étaient souvent ceux qui initiaient les mouvements pour aider les autres. On était 12 enfants. On n’était pas riche, mais on n’a manqué de rien », se rappelle-t-il.

Au fil du temps, M. Rivard a été bénévole pour plusieurs événements. Une de ses plus grandes réalisations demeure son implication pour le tennis de table. En 1980, lors de la finale provinciale des Jeux du Québec à Thetford Mines, l’équipe de l’Estrie était composée à 50 % de pongistes d’Ascot Corner. En plus d’être entraîneur, René R. Rivard occupera aussi le poste de président du club local entre 1983 et 1987. La Fédération de tennis de table du Québec nomme d’ailleurs le club d’Ascot Corner, club par excellence au Québec deux années de suite à ce moment. « Tous s’entendent pour dire que le père du tennis de table en Estrie n’est nul autre que René R. Rivard », relate Richard Lareau.

« Ma vie est l’fun. Moi, je me cherche du temps, j’en manque toujours. Le bénévolat met de la couleur dans ma vie. On n’a qu’une vie à vivre et moi je veux en profiter au maximum. Donner aux autres, c’est rendre le monde meilleur. »

Golf Mandeville

Cours de golf gratuits à East Angus

L’enthousiasme des jeunes envers la pratique du golf n’est peut-être plus ce qu’elle était, mais pour le professionnel du Club de East Angus, Yves Mandeville, la passion est toujours là et il offrira gratuitement des cours de golf aux jeunes qui voudront bien s’inscrire.

« Moi, je continue, peu importe le nombre d’inscriptions. J’ai toujours la passion et je suis là pour eux autres. Si je suis capable d’en mettre une couple sur la pelouse, ça sera ça », d’exprimer le professionnel avec son enthousiasme légendaire. Les enfants de 6 à 8 ans et de 9 ans et plus auront la chance de découvrir et pratiquer les rudiments de base de ce sport pendant cinq semaines consécutives. Tous les lundis à partir du 2 juillet, de 9 h à 10 h pour les plus jeunes et de 10 h à 11 h pour les plus grands, ils auront la chance de se familiariser avec cette discipline sportive.

« Mon objectif est de transmettre aux jeunes un peu de ma passion et leur faire découvrir ce magnifique sport. Je leur enseigne un peu la base, mais je ne veux pas trop en mettre. L’important, ce n’est pas de leur compliquer la vie avec des techniques, c’est qu’ils s’amusent. Je ne mets pas ça compliqué. Les jeunes ce qu’ils veulent, c’est frapper des balles et c’est ce qu’ils font », d’expliquer Yves Mandeville, qui entame sa 35e année au Club de golf East Angus.

Celui qui offre les formations gratuitement auprès des jeunes depuis plus de 20 ans précise que le golf n’est pas qu’un sport. « C’est une façon d’être. Ça demande de la concentration et de la courtoisie. » Le professionnel met à la disposition des jeunes les bâtons nécessaires. Bien que le cours soit gratuit, des frais de 25 $ seront demandés pour l’utilisation des balles. Les garçons et les filles désireux de s’inscrire peuvent le faire en composant le 819 832-3643.

Une pétition qui pave la voie à un projet pilote

Les cinq maires du Comité de la route 257 se sont rendus au bureau du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, pour déposer une pétition contenant près de 2000 signatures. Ceux-ci espéraient un engagement officiel de la part du gouvernement du Québec. De son côté, le député Bolduc remettra le document auprès du ministère qui s’occupera de faire un suivi auprès des municipalités à court terme.

Deux étapes avant la suite
Dans un premier temps, le député de Mégantic et adjoint parlementaire du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, déposera la pétition de 1954 signatures à l’Assemblée nationale. Il aura ensuite une rencontre avec ce même ministère pour discuter du dossier au début juin.

La pétition contenait, outre les signatures, plusieurs lettres d’appui et résolutions. Deux d’entre elles provenaient des MRC du Granit et du Haut-Saint-François. « Elle est imposante, hein ? », s’est écriée la présidente du comité et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, en déposant la pile de documents auprès du député Bolduc. « On a travaillé fort, les cinq maires ! » Ceux-ci sont de Hampden, Lingwick Scotstown, Weedon, en incluant La Patrie. Ils étaient accompagnés au moment de la remise, du préfet de la MRC, Robert Roy.

Parmi les entreprises et organismes signataires, on retrouvait entre autres le conseil étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, dont plusieurs des jeunes subissent l’état de la route lors de leur trajet quotidien en autobus scolaire.

Selon le Comité de la route 257, le piètre état actuel de la route « nuit au développement économique, à la mobilité de la population dans ce secteur dévitalisé et aux services d’urgence ». Il rebute également touristes et visiteurs en limitant l’accès au parc national du Mont-Mégantic et à ceux régionaux du marécage des Scots et du Mont-Ham. L’implication financière individuelle des municipalités pourrait monter jusqu’à 600 000 $, sur un projet total jusqu’à 30 M$.

Suite à la rencontre de Ghislain Bolduc avec le ministère, un suivi sera effectué directement auprès des municipalités afin de leur indiquer la suite des choses.

En route vers un projet pilote
« Étant donné que ce projet est unique dans sa complexité et l’ensemble des interventions, on regarde une nouvelle façon de faire », affirme le député Ghislain Bolduc. Le fait que cinq municipalités aient choisi de s’impliquer est venu changer la donne. M. Bolduc poursuit : « Il est clair que la route 257, dans la condition où elle est là, le problème, c’est que l’entretien de surface n’est pas suffisant parce qu’il n’y a pas de fond. Quand on essaye de mettre de l’asphalte sur la vase, ça fait ce que ça fait là. La route se détruit et il n’y a pas de durabilité. Il faut revoir le modèle. C’est pour ça qu’on appelle ça un projet pilote. Il faut revoir comment les choses sont faites. »
Le préfet Robert Roy a exprimé son inquiétude quant au suivi du dossier à l’approche des élections provinciales d’automne. Le député Bolduc, qui prendra sa retraite à la fin du présent mandat, a précisé qu’il s’agirait du personnel du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, qui s’occupera du dossier, plutôt que le cabinet, composé du ministre et de son équipe, qui est sujet à changement.
Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, a voulu confirmer les propos tenus par le ministre André Fortin lors d’une entrevue radiophonique au 107,7 FM. « Est-ce qu’il y a bien une volonté qui a été exprimée du côté de Québec ? », a-t-il demandé. « Ce que le ministre a bien éclairci à la radio, c’est qu’il est au courant du dossier » et qu’il s’agit d’une priorité, a maintenu M. Bolduc.

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