Rosaly bouchard triathlon

Rosaly Bouchard participe aux Jeux du Québec

Rosaly Bouchard, 13 ans, d’East Angus, participera aux Jeux du Québec, qui se dérouleront à Thetford Mines du 27 juillet au 4 août. La jeune athlète a choisi le triathlon. Elle a travaillé fort pour obtenir sa qualification et a brillamment réussi. Rosaly participera à huit épreuves tout au long des jeux soit trois en triathlon et cinq en vélo de route.

Bâtir la capitale canadienne du cannabis à Weedon

Le jour même où le Sénat a voté en faveur du projet de loi C-45 visant à légaliser la marijuana, la firme MYM Nutraceuticals procédait à la première pelletée de terre de son projet de serres de cannabis médicinal à Weedon. La première phase comprendra deux bâtiments, soit une serre modèle de 3900 m2 et un entrepôt de 9300 m2 pour la transformation et le stockage. Les travaux seront achevés d’ici la fin novembre 2018.

Un maire fier
Au moment de l’annonce, on ne retrouvait que de la machinerie lourde sur le site de l’ancienne gravière Boisvert, au bout du 2e Rang Sud. L’emplacement était toutefois déjà clôturé et surveillé par des gardiens de sécurité. Le maire de Weedon, Richard Tanguay, ouvrait la conférence de presse. « Je suis très heureux de me trouver ici puisque c’est la vraie pelletée de terre. Aujourd’hui, on est ici pour se réjouir du début des serres. Pour les gens de Weedon, on commence une grande aventure, qui va se traduire par des investissements dans notre communauté et au niveau des routes. On espère bien, un jour, asphalter le rang 2 et voir la 257 dans un meilleur état. »
L’actuel maire de Weedon n’a pas manqué de rappeler le lot de scepticisme auquel a fait face le projet depuis ses débuts. « Ce matin, je suis content de dire que les pelles sont là, tout le monde est là et le travail est déjà commencé. Et ça va se poursuivre pour les deux prochaines années et pour longtemps. Donc, pauvres sceptiques, vous serez tous confondus ! J’espère que, demain, vous serez tous avec nous. »
« Je pense que le projet de Weedon, il dérange au niveau de la place, qu’il occupe dans le marché potentiel au niveau du Canada [et par] le fait qu’il se déroule dans un petit village, dans une communauté dévitalisée qui tente de se reprendre en main. Travaillons ensemble, solidairement, et nous réussirons à faire de ce projet un vrai exemple pour toute la province de Québec. »

Un travail d’équipe
Parmi les critiques du projet, on en retrouvait certains qui craignaient les répercussions négatives envers les autres entreprises locales dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre. M. Tanguay s’est montré rassurant. « On est conscients du problème et avec les organismes du milieu, je pense au CLD, à la SADC, à Emploi-Québec, aux commissions scolaires — on travaille déjà de concert pour essayer de trouver des moyens pour rendre notre territoire encore plus attractif et s’assurer que personne ne va avoir d’impacts négatifs des retombées de ce projet. »
MYM tend également la main aux institutions de la région. Rob Gietl, chef de la direction de MYM, a annoncé l’embauche de la Société d’histoire de Sherbrooke pour développer le concept de musée du cannabis, prévu dans les phases futures.

Fabian Garcia, directeur de Projet Weedon et ancien conseiller en développement économique de la municipalité, était ému au moment de prendre la parole. « Nous y sommes. On peut tous s’applaudir parce qu’on a tous eu une partie à faire là-dedans. C’est un beau projet. On a travaillé très fort pour le réaliser. »

Des citoyens curieux
La journée se terminait avec une rencontre d’information à laquelle était conviée la population. Ils ont été près de 200 citoyens à s’entasser dans le sous-sol du Centre communautaire de Weedon pour pouvoir s’adresser directement à l’équipe derrière le projet. En majorité, ceux qui prenaient la parole débutaient leur intervention en félicitant l’administration municipale et de MYM.
Diane Jalbert admet avoir été surprise du dénouement. « J’aimerais féliciter le maire. J’ai eu des doutes jusqu’à ce soir, jusqu’à la dernière seconde, que ce serait officialisé. » Gaston Brochu s’est adressé dans sa langue maternelle, l’anglais, aux trois représentants présents de MYM, en se disant fier du travail accompli jusqu’ici. Erick Factor, président exécutif de la firme, a été chaudement applaudi lorsqu’il affirma vouloir faire de Weedon la capitale canadienne du cannabis.

Certains citoyens ont tout de même exprimé leurs craintes de voir leur compte de taxes exploser avec la ruée vers l’or annoncée. Le maire Tanguay a rappelé que le projet de serres contribue déjà aux recettes de la municipalité et continuera de le faire. L’entreprise a dépensé 3 M$ à ce jour, entre autres pour l’achat de deux bâtisses logeant maintenant ses bureaux, sur une enveloppe totale de 200 M$.
La conseillère Maylis Toulouse, dont les photos illustrent la pochette de presse de Projet Weedon, était touchée de voir autant de gens se déplacer pour l’occasion. « Je trouve ça beau de voir un projet rassembleur. » Elle était également contente de voir que MYM prenait le temps de répondre aux questions des citoyens.

Transport de personnes HSF décroche le prix du Mérite municipal 2018

Transport de personnes HSF s’est mérité une haute distinction à l’échelle provinciale en décrochant le prix du Mérite municipal 2018 dans la catégorie Organisme à but non lucratif. Les représentants de l’organisme ont reçu cette distinction à l’Assemblée nationale à Québec lors d’une cérémonie présidée par le député de Côte-du-Sud et whip adjoint du gouvernement, Norbert Morin.

Les Mérites, organisé par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec (MAMOT) vise à rendre hommage aux personnes et aux organismes, ainsi qu’aux municipalités, qui ont contribué de façon exceptionnelle au mieux-être et au développement de leur communauté.

Heureuse de cette distinction, Thérèse Domingue, directrice générale de l’organisme, ne cache pas son étonnement. « Je suis surprise, on est souvent mauvais juge de ce qu’on réussit collectivement et c’est un travail d’équipe. » Elle ajoute que le fait d’intégrer le transport adapté et collectif et de travailler à offrir des circuits accessibles à une clientèle universelle ont certainement contribué à obtenir pareille distinction.
Transport de personnes HSF est un guichet unique depuis juin 2016. Il est né de la fusion entre le Transport collectif du Haut-Saint-François et le Transport du Bonheur, organisme de transport adapté. Cette fusion a été initiée par la MRC en collaboration avec la ville de East Angus. Depuis, l’achalandage a connu une augmentation fulgurante de 632 %. Des résultats impressionnants qui se traduisent par plus de 18 000 déplacements en transport collectif pour un total de 28 159 en ajoutant ceux du transport adapté.

Projets
Évidemment fière du Mérite municipal, Mme Domingue n’a pas l’intention de s’arrêter là au contraire. « On aura toujours à développer et s’adapter. On ne doit jamais avoir le réflexe de dire on est pas si mal. » Dans cet esprit, Transport de personnes HSF travaille à développer le volet employabilité. « On aimerait développer des navettes pour le transport en entreprise. L’année dernière, on a fait un portrait des entreprises pour voir ce qu’on pouvait mettre en place, voir leurs demandes. La main-d’œuvre est un dossier prioritaire. On veut voir ce qu’on peut mettre en place, voir les horaires de travail avec d’autres entreprises, faire un réseautage avec d’autres services, jumeler avec d’autres entreprises de transport. On aimerait déposer une offre de service autant pour le milieu des affaires que pour les services de santé. »

Autre projet caressé par l’organisme de transport est d’offrir un service encore mieux adapté pour les personnes à mobilité réduite. «  On a entrepris une démarche à travers les municipalités parce qu’on veut mettre à jour les personnes qui ont des besoins avec un profil de mobilité réduite. On a déjà fait un répertoire, mais on a besoin de refaire l’exercice. » Les besoins pour ces personnes, d’ajouter Mme Domingue, ne sont pas juste en matière de santé. « Ces gens-là ont besoin d’une vie sociale, aller au cinéma, sortir, faire des activités » précise-t-elle.

Mérite
La directrice générale a l’intention d’utiliser le prestige et la crédibilité que procure le Mérite municipal pour développer de nouvelles opportunités d’affaires. « La crédibilité, ça peut faciliter les contacts et alliances avec l’extérieur », souligne-t-elle.

Rappelons que Transport de personnes HSF présente une offre de service qui propose du transport collectif et adapté avec et sans réservation en autobus et en taxi collectif, ainsi qu’un service de covoiturage. Nous retrouvons à travers la ligne verte, bleue et autre, des circuits qui traversent l’ensemble de la MRC du Haut-Saint-François que ce soit avec ou sans réservation. L’organisme compte présentement sur cinq véhicules, pour le transport collectif et bientôt un sixième permettant l’accès universel aux utilisateurs de la majorité des circuits.

Plaque
Lors de la remise du trophée, la MRC du Haut-Saint-François a également reçu une plaque pour son implication. Le préfet, Robert Roy, souligne l’apport du transporteur que ce soit pour les étudiants, les travailleurs et personnes à mobilité réduite. Il ajoute que cette ressource jouera un rôle important pour faciliter l’accessibilité à la main-d’œuvre. « Transport de personnes HSF, par son dynamisme et son engagement auprès de la population, offre des solutions concrètes et devient un précieux allié du développement du Haut-Saint-François, sans oublier qu’il contribue à la qualité de vie de ses gens », insiste M. Roy.

Brasserie 11 comtés ouvre ses portes ce jeudi

Depuis le temps qu’on en parle, c’est maintenant officiel. La Brasserie 11 comtés, située à l’entrée de Cookshire-Eaton, aux abords de la route 108, ouvrira ses portes au grand public, ce jeudi 5 juillet.
C’est avec fierté et émotion que Sébastien Authier, un des actionnaires de la microbrasserie en présence de ses collaborateurs, a annoncé l’ouverture prochaine de l’entreprise dans le cadre d’une récente conférence de presse. Tout le gratin politique participait à la rencontre, les députés de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, de Mégantic, Ghislain Bolduc, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, et le président de Cookshire-Innovation, Jean Tremblay.

Étant donné que les équipements pour brasser la bière se font attendre et devraient arriver au cours de l’été, on a procédé au lancement du plan B, « mais c’est quand même une victoire », d’exprimer M. Authier. En attendant, on fabriquera de la bière avec un équipement d’appoint.

Pour la première fin de semaine, l’entreprise a obtenu un permis de réunion ce qui lui permettra de servir des bières du Boquébière, dont les actionnaires sont propriétaires. Dans les prochains jours, on espère obtenir le permis de brasseur, ce qui permettra de produire la bière avec les installations d’appoint et la servir au grand public. Étant donné la faible capacité de production, on estime que le grand public ne pourra pas, pour l’instant, remplir des cruchons de bière. La situation devrait se corriger aussitôt qu’arriveront les équipements tant attendus. Mais les consommateurs ne seront pas en reste puisqu’ils auront tout de même un choix de huit bières sur place. L’horaire n’était pas encore arrêté au moment de la conférence de presse, on songeait ouvrir au public du jeudi au dimanche de 11 h à 22 h, mais ça reste à confirmer.

Avantage
Les installations d’appoint ont tout de même un avantage, d’exprimer le chef brasseur, Mathieu Garceau-Tremblay. « Les équipements plus petits me permettent de faire de la recherche et développement en même temps au courant de l’été. Ça va me permettre de tester des fruits, des herbes de la région, tous les ingrédients que je n’ai pas encore eu le temps de tester. C’est des choses qu’on ne peut pas faire dans de gros équipements. » Le chef brasseur entend profiter de la saison chaude pour suivre la rotation des produits saisonniers comme les fruits, les plantes, les fleurs, des griottes, des bleuets, des fraises. « Je vais faire le tour des producteurs du coin pour choisir le bon moment pour faire des bières avec le fruit de saison. Je vais tester pour avoir une bonne idée, l’été prochain, pour savoir de quelle façon on pourra produire en grande quantité ces bières-là. À terme (lorsque les équipements seront arrivés), on va brasser cinq bières plus permanentes et une dizaine en rotation. On distribuera des bières partout au Québec et les gens pourront apporter leurs bouteilles et cruchons », d’exprimer M. Garceau-Tremblay.

Retombées
La réalisation du projet a nécessité un investissement de plus de 3,5 M$ et génère déjà des retombées économiques. « On n’est pas Bombardier, on n’annonce pas la création de 400 emplois, mais à Cookshire, c’est un projet qui aura de l’impact dans les années à venir. On n’est pas encore parti et déjà il y a un entrepreneur local qui se joint à nous, le Jardinier déchaîné. Personne ne peut savoir où ça va nous mener, mais la roue du développement local est en marche. »

En fait, le restaurant le Cuisinier déchaîné s’est installé juste à côté de la brasserie et servira des repas aux visiteurs. Un abri et des tables y sont aménagés à l’extérieur. D’ailleurs, les invités à la conférence de presse ont eu le loisir de déguster un repas à cette occasion. Les nombreux dignitaires ont tous souligné l’apport significatif qu’apportera la Brasserie 11 comtés au niveau touristique.

Le Marécage-des-Scots obtient son statut officiel de parc régional

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles confirmait la semaine dernière l’obtention du statut officiel du parc régional du Marécage-des-Scots qui traverse Hampden et Scotstown. Il s’agit de la fin d’un long processus entamé en 1994 par l’ancienne mairesse Chantal Ouellet. Les randonneurs à pied ou en vélo peuvent y admirer la nature et la faune le long d’une piste multifonctionnelle de 8 km ponctuée de haltes et de panneaux d’interprétation.

Un travail d’équipe
Le parc régional du Marécage-des-Scots s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large, soit le Pôle touristique de la rivière au Saumon, qui comprend deux autres volets  : la ville de Scotstown et le parc national du Mont-Mégantic. Près de 800 000 $ ont été investis dans le parc régional, dont l’entretien sera assuré par Hampden et Scotstown. Deux entrepreneurs de Cookshire-Eaton et Scotstown en ont assuré le développement.
Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du HSF, parle d’une journée importante. « C’est un rêve qui devient réalité grâce à la synergie du monde. Quand on a décidé de démarrer ce projet-là, c’est un peu comme si on créait une saine compétition entre trois dossiers : le parc Walter-MacKenzie, nous (le lien) et le parc national qui a ouvert sa voie d’accès. Je pense que la compétition a porté fruit parce que tout le monde a bougé. Ça donne un très beau produit qu’on commence à mettre en marché. »

La liste des partenaires qui ont rendu le tout possible comprend l’Association forestière du sud du Québec, Canards Illimités Canada et différents ministères (Énergie et Ressources naturelles ; Forêts, Faune et Parcs ; Affaires municipales et Environnement).

« Quand on a monté le projet, on était un peu avant notre temps », relate Bertrand Prévost, maire de Hampden. « On a amené les municipalités à travailler ensemble pour réaliser un projet. Il y a douze ans, c’était pas évident pour les municipalités de travailler ensemble, mais maintenant, ça devient la norme pour plusieurs activités. »

L’aboutissement d’une vision
Le député provincial de Mégantic, Ghislain Bolduc, était fier de cet « atout indéniable » que représente le nouveau parc. « Je veux souligner la persévérance exceptionnelle de la MRC. J’aimerais également insister sur la solide concertation régionale qui s’est mise en place pour créer le parc. » Le préfet Robert Roy s’est adressé directement à Chantal Ouellet au moment de sa prise de parole : « Mme Chantal, enfin, votre rêve est réalité. »
Celle qui est aujourd’hui présidente de la Société de développement de Scotstown était émue par la cérémonie d’inauguration. C’est son souhait de relier le parc Walter-MacKenzie au parc national du Mont-Mégantic qui a été à l’origine de la création du parc régional. Nous sommes en 1994 et Mme Ouellet est alors mairesse de Scotstown.

« On fait partie d’une région éloignée, mais pas malheureuse de l’être. On est éloignés des grands centres, on est éloignés des lumières de la ville. Mais on est proches de la nature, on est proches de la lumière du ciel. »
Le projet initial de Mme Ouellet portait le nom Du Parc au Parc. L’idée a vite fait boule de neige. « C’est devenu le projet de toute la MRC  : un lien qui allait nous amener vers le secteur Franceville. D’un projet local, c’est devenu un projet régional majeur grâce à la collaboration et la solidarité des acteurs régionaux. C’est enfin fait, nous avons un parc régional. »

La piste cyclable a été inaugurée en 2016, tandis que le bistro gaélique Le Petit Écossais l’a été en 2017. Un projet de camping serait également dans les plans « pour prendre le débordement du Mont-Mégantic ». À plus long terme, Dominic Provost parle d’un seuil au Marécage-des-Scots qui viendrait rehausser le niveau de l’eau afin d’assurer la navigation d’embarcations sans moteur. La MRC et le CLD en assureront la responsabilité. Lors de la cérémonie, l’actuel maire de Scotstown, Dominique Boisvert, était représenté par la conseillère Sylvie Dubé.

Location Cookshire, une association père-fils solide

Location Cookshire fête cette année sa sixième année d’existence. Les deux copropriétaires de l’entreprise, François Lapointe et son fils Samuel ont surmonté les obstacles afin de continuer à offrir un service hors pair à la population du Haut-Saint-François. Le commerce a débuté en avril 2012 sous la bannière de Lou-Tec avant de devenir indépendant un an plus tard.
Il est aujourd’hui un locateur d’équipement et d’outils pour la construction, la rénovation et la maintenance dans les secteurs commercial, industriel, institutionnel et résidentiel. L’inventaire avoisinant les 750 000 $ comprend des excavatrices, des plateformes élévatrices ou, encore, des compresseurs et des génératrices.

L’idée de départ
François Lapointe a été camionneur à son compte une vingtaine d’années avant d’en avoir assez. « Je voulais lâcher l’industrie du camionnage pour faire autre chose. Un de mes amis à Mégantic avait un centre de location, puis je trouvais que c’était une bonne idée. J’ai vu qu’à Cookshire, il y avait un besoin. Ça fait que j’en ai parlé avec Samuel. » Le fils travaille alors dans le domaine de l’excavation, qu’il délaissera pour commencer le projet. « On a parti ça ensemble. S’il embarquait pas, je le faisais pas », résume le père.

Le changement de bannière
C’est un an après ses débuts que Location Cookshire adopte le nom qu’elle porte encore à ce jour. À la fin de l’été 2013, la transition de succursale affiliée à la bannière Lou-Tec de Lac-Mégantic vers un centre de location indépendant est complétée. « L’objectif quand on a ouvert, c’était que, un an ou deux après, on rachète d’eux seulement la partie du magasin qui était à Cookshire », relate Samuel Lapointe. « C’est ce qui est arrivé. Un an après, on a acheté tout l’inventaire du Lou-Tec de Lac-Mégantic. » Son père précise que le fait que la bannière favorisait les plus grandes succursales a accéléré leur transition en tant qu’indépendants.

Ne pas se lancer seul
C’est en ayant en tête l’objectif d’être leurs propres patrons que les Lapointe se préparent tranquillement à voler de leurs propres ailes. « Durant cette année-là, j’ai fait mes devoirs », mentionne Samuel. « Je suis allé faire une attestation en lancement d’entreprise. Ce cours-là m’a permis de découvrir le CLD, puis la SADC. Sans eux, je pense pas que le projet aurait pu voir le jour avec autant d’ampleur au cours des cinq dernières années. »
Rémi Vachon, qui est conseiller aux entreprises au Centre local de développement du Haut-Saint-François, a épaulé les deux entrepreneurs dans leur démarche. « On a un programme avantageux qui est le Fonds local d’investissement pour la relève. Donc, Samuel avait obtenu le meilleur de ce qu’il pouvait avoir au CLD. »

Une complémentarité père-fils
François Lapointe l’admet  : « Je suis un peu de la vieille école. Ça me prenait un jeune pour tout ce qui est ordinateur. Puis Samuel est bon pour se tenir à la page de tout ça. On a quand même 25 ans de différence ! Ensemble, ça va bien. On aime bien ça. » C’est ainsi que le père s’occupe de la paperasse, des comptes et du transport, alors que le fils penche pour la technologie et le service à la clientèle. « On a associé nos forces, puis ça a donné ça ! », conclut M. Lapointe.

 

C’est l’anniversaire du pont couvert de Lingwick

La municipalité de Lingwick célébrera les 125 ans du pont couvert McVetty-McKenzie, le dimanche 29 juillet prochain. Une messe, un repas et un concert sont prévus au courant de la journée et offerts à tout le monde.
Les célébrations débuteront à 10 h 45 avec une messe du curé Donald Lapointe, qui officie dans la paroisse Sainte-Marguerite. Par la suite, un vin d’accueil viendra accompagner quelques histoires et anecdotes entourant le pont centenaire.

La mairesse de Lingwick, Céline Gagné, donne quelques exemples de ce qui attend les gens présents. « On veut rendre hommage à M. Doris Bouffard, 95 ans. Il a toujours demeuré voisin du pont. » Anciennement, le nonagénaire s’occupait de mesurer le niveau de la rivière jusque dans les années 70 et alertait le barrage de Weedon en cas de crue.

Un second récit sera celui de Paul-Henri Rousseau. En 1954, lors d’une journée particulièrement venteuse, une section de 30 m du toit s’envole. M. Rousseau, alors jeune homme, vient réparer le tout en compagnie de son frère ainé en plein mois de février. Par ces retours en arrière, Mme Gagné dit vouloir mettre en valeur la petite histoire du pont couvert.

Sur l’heure du midi, les participants sont invités à apporter leurs breuvages alcoolisés et leurs plats principaux. La municipalité offrira en complément le maïs en épi ainsi que le dessert. L’activité se veut festive et familiale. Le groupe The Cajuns viendra donner une prestation en après-midi.

En 1993, le journal communautaire Le Reflet s’était occupé des célébrations entourant le 100e anniversaire du pont couvert. « Ça avait été important parce que ça nous avait fait découvrir davantage l’héritage de ce pont-là », se remémore Mme Gagné. À ce moment, cela faisait quelques années que la construction n’était plus utilisée après avoir été fermée à la circulation en 1979 et remise à la municipalité l’année suivante.

Depuis, beaucoup d’activités s’y déroulent en commençant par La Nuit du pont couvert et les festivités de la Fête nationale. Lingwick loue même l’emplacement à des particuliers qui viennent y célébrer des mariages ou autres activités.

Map-O-Saint-François Lègue un banc public

Huit participants au projet de croissance de soi Map-O-Saint-François ont fait un don à la Ville de East Angus, en aménageant un banc public situé à proximité de l’arrêt d’autobus de Transport du Haut-Saint-François, juste devant le bureau de poste sur la rue Saint-Jean-Baptiste.

Au préalable, les jeunes avaient présenté aux membres du conseil municipal un projet de parc canin. Les élus ont pris le projet en considération et en feront l’étude dans le cadre des prévisions budgétaires de 2019. D’ici là, les participants souhaitaient laisser quelque chose de tangible. Avec la participation de Mathieu Drouin, propriétaire d’Ébénisterie Wood You, ils ont choisi l’essence du bois, sablé, vernis, en fait, ils ont participé à toutes les étapes de confection du banc public sauf la manipulation des appareils électriques. La municipalité a préparé l’emplacement avec du béton. L’inauguration de cette nouvelle infrastructure s’est effectuée avec les participants en compagnie de plusieurs élus, représentants de la municipalité de East Angus et intervenants du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François.

Projet
Intervenante au CJE, Judith Olsen explique qu’il s’agit d’une démarche de croissance de soi s’étalant sur quatre mois à raison de trois avant-midi par semaine. Participante à la démarche, Caroline Beauregard mentionne que l’objectif est d’identifier un projet dont la communauté a besoin, obligeant les participants à exploiter leurs forces tout en découvrant leurs aptitudes. « On voulait faire quelque chose qui va rester », de mentionner les jeunes. D’ailleurs, leurs noms sont inscrits sur le banc.

Un souper à saveur d’antan pour financer un circuit interactif

Le Sentier des Écossais tenait récemment un souper-bénéfice au centre communautaire de Lingwick. La soirée a réuni environ 75 convives qui ont dégusté et dansé la culture écossaise.

La soirée débutait avec un apéro agrémenté d’une ambiance musicale à la cornemuse. Suivait le repas qui était préparé par Daniel Audet et l’équipe de l’auberge La Ruée vers Gould. Le menu était un mélange de mets québécois et écossais. En entrée, on retrouvait du black pudding et du partan flan (quiche au crabe et à la goberge). Comme plat principal, il était possible de déguster du poulet des Lowlands au vin rouge et aux champignons avec du rumbledethumps, sorte de purée de patates écossaise. Plusieurs élus municipaux, actuels et anciens, des cinq municipalités traversées par le sentier, prenaient part au souper. Par la suite débutait la danse, qui était animée par un trio de musiciens traditionnels dirigés par un caller.

Le canton de Lingwick vient cette année de s’ajouter au groupe des municipalités du Sentier des Écossais, avec Scotstown, Hampden, Milan et Stornoway. Le parcours de 18 stations réparties sur 72 km a comme point de départ le musée Donald Morrison à Milan. Les trois points d’intérêt du canton restent encore à être divulgués, mais ceux se trouvant à Scotstown sont déjà répertoriés par l’application de balado-découverte du Sentier. On y apprend, entre autres, que la messe était célébrée en alternance en gaélique et en anglais à l’église presbytérienne St-Paul dans les années 30. La maison centenaire Donald B. McLennan, au coin des rues Osborne et Union a connu huit propriétaires depuis sa construction en 1891. Elle abrite aujourd’hui le bed and breakfast et salon de thé Le Bonheur. Le souper-bénéfice avait pour but de contribuer au maintien de cette activité interactive, dont les couts s’élèvent à 5000 $.
Selon Bernard Grenier, instigateur du projet, l’initiative fait parler d’elle jusqu’en Écosse, où des descendants des premiers colons installés dans le Haut-Saint-François et dans le Granit vivent toujours. Le musicien gaélique Calum Martin viendra d’ailleurs offrir un spectacle en région le 6 juillet. Il avait publié l’album The Megantic Outlaw en 2007, en référence au hors-la-loi Donald Morrison.

L’école primaire de Cookshire devient une «école vivante»

L’école primaire de Cookshire s’est transformée en «école vivante», l’une des premières écoles publiques à rejoindre le mouvement Campus vivant, intégrant la nature et la communauté dans son curriculum.

L’initiative en est une de collaboration menée par Chris Adam, coordonnateur du Campus vivant au Collège Dawson à Montréal. Il est impliqué au sein du Club des Naturalistes de la Vallée de Saint-François qui, durant 25 ans, a organisé des excursions animées par des naturalistes auprès des élèves de la Commission scolaire Eastern Townships. Ainsi, les naturalistes ont offert des ateliers qui ont initié les élèves à la vie secrète des plantes et des animaux, et c’est exactement ce que M. Adam a fait lors de sa visite à Cookshire.

« Nous voyons que les enfants sont aux prises avec le stress et l’anxiété », a déclaré Tina Jacklin, directrice de l’école de Cookshire. « On se demande comment nous pouvons les aider et en regardant les élèves lors ces ateliers, j’ai vu qu’il y avait une clé là. Les enfants étaient captivés. »

« La technologie est un outil formidable, mais souvent nos enfants ne vont pas dehors et ne profitent pas de la nature, alors nous prenons cette démarche pour les aider à voir comment la nature peut être réparatrice. »

Le projet a débuté par une décision unanime du personnel de l’école d’intégrer la nature dans le programme d’études. L’accent mis sur la nature inclut la valeur fondamentale du bien-être pour tous, ce qui veut dire, toutes les personnes, toutes les espèces et l’environnement, « rétablir les liens entre les gens, la communauté et la Nature ».

En juin, Mme Jacklin a offert une visite de l’école aux journalistes et aux représentants des organismes partenaires, parmi eux M. Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Townships était présent.

Le groupe a visité une ferme d’élevage de vers où les élèves ont nourri les vers et ont noté qu’ils aiment manger des bananes et des pommes, mais pas les peaux. Les élèves ont montré un programme Recycler – Réutiliser – Réduire pour éviter que le monde ne soit englouti dans les déchets plastiques.

On pouvait voir une pouponnière à papillons et une murale de bonheur où les enfants ont écrit et dessiné des images de ce qui les rend heureux. Quelques réponses : mon professeur, ma famille, les tracteurs, apprendre, mes animaux et le camping.

Dans la cour de récréation derrière l’école de Cookshire, une «auberge d’insectes» a été inaugurée et un prunier mirabelle a été planté sous les applaudissements de toute la communauté scolaire.

On veut créer dans la cour une «salle de classe» en plein air, un sentier sensoriel fait de plantes invitant les différents sens et des endroits où les enfants peuvent se détendre et passer du temps. Un spectacle d’humour est prévu pour l’automne afin de recueillir des fonds pour cette initiative.

M. Murray espère obtenir un soutien financier pour l’initiative des écoles vivantes, à la fois de la part des gouvernements et des entreprises privées, et ainsi l’implanter dans d’autres écoles des Cantons-de-l’Est. Mme Jacklin a mentionné que plusieurs autres lieux d’enseignement ont récemment rejoint le mouvement : l’Université Concordia, les écoles élémentaires de Sutton et de Parkview et plusieurs écoles au Mexique.


L’enseignant Kris Smith entouré des élèves de 2e et de 3e année qui répondent à des questions sur les espèces en voie de disparition.

Cookshire Elementary becomes a “Living School”

Cookshire Elementary School has morphed into a “Living School,” one of the first public schools to join the “Living Campus” movement, integrating nature and community into its curriculum.
The initiative is a collaborative one, led by Chris Adam, Living Campus coordinator at Dawson College in Montreal. He is involved in the St. Francis Valley Naturalists’ Club, which has, for 25 years, sponsored field trips led by naturalists for school children in the Eastern Townships School Board. The naturalists offered workshops that introduced students to the secret lives of plants and animals, and this is just what Adam did when he visited Cookshire.
“We see that kids are struggling with stress and anxiety,” said Tina Jacklin, principal of the Cookshire school. “We asked how can we help them, and just watching the students during those workshops, I saw there was a key there. The kids were captivated.”

“Technology is a wonderful tool, but a lot of times our kids aren’t getting outside and enjoying nature, so we’re taking this step to help them see how nature can be restorative.”
The project began with a unanimous decision by the school’s staff to integrate nature into the study program. The focus on nature includes the core value of well-being for all. That is, all people, all species, and the environment, “reconnecting people, community and Nature.”

In June, Jacklin led a tour of the school for journalists and visitors from partnering organizations, including Michael Murray, chairperson of the Eastern Townships School Board.
The group toured a worm farm, where students fed compost to worms and noted they like to eat bananas and apples, but not the skins. Students showed them a Recycle – Reuse – Reduce program to prevent the world from being engulfed in plastic garbage.

They saw a butterfly nursery, and a happiness wall where children wrote and drew pictures of what makes them happy. Some responses: My teacher, my family, tractors, learning, my animals, and camping.
In the playground behind the Cookshire school, a “Bugz Inn” was inaugurated and a Golden Plum tree was planted, to the applause of the entire school community.
An outdoor “classroom” in the playground is to include a sensory path with plants to appeal to the different senses, and places for children to relax and have time out. A comedy show is planned for the fall as a fundraiser for this initative.

Murray looks forward to getting financial support for the Living Schools initiative from both government and private enterprise, and introducing it in other Eastern Townships schools. Jacklin said several other schools have recently joined the movement: Concordia University, Sutton and Parkview elementary schools, and several schools in Mexico.

Planification stratégique de Dudswell

La municipalité de Dudswell présentait récemment sa planification stratégique 2018-2028 au Centre communautaire. La soirée, qui a réuni environ 70 personnes, faisait suite à la consultation publique de mars dernier et du lac-à-l’épaule qui s’en est suivi en avril. Elle précède l’adoption et le lancement de la stratégie d’ici quelques jours lors de la prochaine séance du conseil. Par cette vision, Dudswell souhaite devenir une destination plein air reconnue en plus de miser sur la gestion durable de ses infrastructures.

La mairesse Mariane Paré était heureuse de la réponse des résidents qui se sont déplacés en grand nombre. « On a beaucoup de citoyens. C’est encourageant de vous voir », exprimait-elle en ouverture. Ceux-ci étaient somme toute satisfaits du plan proposé, bien que certains ne voyaient pas l’ensemble de l’œuvre, ayant les yeux rivés sur des situations spécifiques du quotidien. La mairesse et la directrice générale de la municipalité ont tôt fait de remettre les pendules à l’heure.

Un plan en six temps
La planification stratégique comprend six axes de développement : les routes et infrastructures, les cœurs villageois, la villégiature, les activités récréotouristiques, la gestion des déchets et la satisfaction du citoyen.
On souhaite améliorer la qualité générale du réseau routier, en plus d’aménager des trottoirs. Les déplacements durables seront priorisés avec l’implantation de pistes multifonctionnelles.
Bishopton et Marbleton constituent « deux cœurs villageois qu’on veut mettre en valeur tous les deux », insiste la directrice générale, Marie-Ève Gagnon. Leur revitalisation passerait par l’implantation de services de proximité en plus d’incitatifs à la rénovation. Le patrimoine sera mis en valeur avec la conservation de l’Église anglicane, par exemple.

Avec ses deux lacs et sa rivière, Dudswell possède des plans d’eau de qualité qu’elle souhaiterait inclure dans une zone de villégiature. Le premier objectif de ce troisième axe concerne les chemins privés. Mme Gagnon a admis que la municipalité évaluait « la possibilité que certains chemins privés deviennent municipaux ». L’affirmation a vite fait de soulever plus amples questions de la part du public. La mairesse Paré a toutefois dû les repousser, comme tous « les détails ne sont pas terminés ». C’est dans le cadre de cet effort de mise en valeur des plans d’eau que vient d’être lancée la nouvelle carte citoyenne qui donne un accès gratuit à la plage P. E. Perrault du lac d’Argent et des rabais sur la location d’embarcation.

L’offre d’activités récréotouristiques sera revampée avec une orientation plein air. Ainsi, on souhaite implanter un lien cyclable entre les deux cœurs villageois et compléter une piste multifonctionnelle sur l’ancienne voie ferrée qui se rend jusqu’à St-Joseph-de-Coleraine.

La gestion responsable des déchets vise à réduire leur quantité acheminée au dépotoir. L’introduction éventuelle du compost représente un pas en ce sens.
Finalement, dans le but de garder les citoyens satisfaits et engagés, la municipalité compte introduire des enveloppes budgétaires citoyennes afin que la population puisse orienter certaines décisions. Le concept a été mis en application le soir même alors que les résidents présents étaient invités à voter dans le cadre d’un sondage populaire. L’Hôtel de Ville voulait, dans un premier temps, l’avènement d’un petit centre de tri local serait bénéfique. Ensuite, l’administration a demandé la permission d’entamer des analyses plus approfondies concernant le développement d’un service de voirie municipal et la construction de locaux pour petites industries.

Réactions
André Godin, président de l’Association protectrice du lac d’Argent (APLAD), disait se retrouver dans ce qui venait d’être annoncé. Il manquait toutefois, selon lui, un cadre général qui se traduirait par des politiques. Le développement durable pourrait, à son avis, être ce cadre manquant. Lorsqu’il interpella la mairesse à savoir quel serait son grand enjeu, celle-ci répondit : « On en a six ! Il faut les traiter ensemble. On peut pas les isoler. »
Marcel Boisvert approuvait le désir de la municipalité d’attirer les gens. Pour ce faire, les infrastructures sont certes importantes, mais le déploiement de l’internet haute vitesse serait, à ses yeux, une priorité qui n’avait pas été mentionnée en cours de rencontre.

Pierre Loubier a relevé un autre oubli de la stratégie : la communauté anglophone. « Les anglophones ne font pas partie de ce qui se passe. Plusieurs se sentent complètement à part parce que les choses ne se font pas dans leur langue. Il faut trouver une façon de les réintégrer. »

Le concert classique, une douce façon de contribuer à la Fondation des CLSC et CHSLD du HSF

De façon indéfectible, année après année, le concert classique dont les profits sont versés à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François attire sont lot de mélomanes. Ils étaient encore plus de 80 adeptes réunis dans la pittoresque église Trinity United à Cookshire-Eaton, à savourer la prestation des artistes Mariane Patenaude, pianiste, Jean-Luc Côté, hautboïste et Myriam Genest-Denis, flûtiste.

L’ambiance feutrée que procure le bâtiment avec sa grande qualité acoustique crée un cadre tout à fait particulier. L’atmosphère est propice à l’échange et les musiciens en font bon usage expliquant, entre autres, l’origine des pièces, dans quel esprit et l’objectif pour lesquelles les auteurs leur ont donné vie. Pour les néophytes, cela permet de mieux saisir les nuances musicales et les apprécier à juste titre.

Encore une fois, la famille Genest-Denis avec le patriarche, Gilles Denis, et de nombreux commanditaires font en sorte que cet événement particulier se produit annuellement. La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, souligne la fierté pour sa localité d’avoir un spectacle d’une telle envergure. Conscient de l’importance de la culture sous toutes ses formes, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, s’est commis. « On fait de la culture dans nos municipalités, mais pas régionale. On pense que la culture n’a pas de retombées, c’est faux. Je vais regarder avec mon équipe, le maire de Saint-Isidore, Yann Vallières, et de Weedon, Richard Tanguay, comment incorporer la culture dans le Haut-Saint-François. »

Le concert-bénéfice est l’une des activités qui permettent à la fondation de recueillir des sous. Au cours des 14 dernières années, l’organisme a retourné à la communauté plus de 256 000 $ pour la réalisation de divers projets. Parmi ceux-ci, nous retrouvons notamment, l’aménagement d’un salon des familles aux CHSLD d’East Angus et de Weedon, l’acquisition d’équipements de qualité et sécuritaires et l’aménagement de deux parcs extérieurs pour la clientèle du CHSLD d’East Angus et de Weedon. L’achat d’une chaise d’aisance et de douche pour la clientèle ayant des troubles posturaux importants en CHSLD s’ajoute à la liste. La fondation a également procédé à l’achat d’un matelas de type curatif favorisant le processus de guérison de plaies ainsi que le traitement de la douleur et d’un bladder scan permettant de mesurer le résidu d’urine dans la vessie. Le président de l’organisme sans but lucratif, Michel Besner, a profité de l’occasion pour remercier, la famille Genest-Denis, les généreux commanditaires et la population pour leur générosité qui contribue à faire une différence.

Un sentier d’ateliers en plein art

Une douzaine d’artistes ouvriront toutes grandes les portes de leur atelier les 13, 14 et 15 juillet prochains dans le cadre du Sentier artistique des Hauts-Boisés. De gauche à droite, on retrouve Tony De Melo, qui fait de la peinture et de la photographie à Bury; Sonia Zalesack, alias Mousseline, qui fait des bijoux à Cookshire-Eaton; Wendy Main, fabrique des vitraux et de la mosaïque sur verre, à Dudswell; Ginette Bertrand, alias Djinn, peint et sculpte à Scotstown; Gwendolyn Rivera de l’herboristerie Artemysia Mystica à Cookshire-Eaton; Gilles et Tammy en arrière de l’atelier Au Bout du chemin, à Cookshire-Eaton; Amélie Lemay-Choquette propose des peintures sur verre sur le site de la ferme La Généreuse (où a été prise la photo); Denis Palmer, pratique le dessin et l’aquarelle à Cookshire-Eaton; et Normand Gladu qui recourt à des techniques mixtes pour ses sculptures environnementales à Saint-Isidore-de-Clifton. Un total de onze arrêts permettront aux visiteurs d’en apprendre plus sur la méthode de travail des artistes. Ceux-ci accueilleront les curieux entre 11 et 17 h, les trois jours de l’événement avec collations et breuvages. Plus de détails au www.sentierartistique.weebly.com. Étaient absentes Charlene Audrey Chouinard (Bury) et Christa Kotiesen (Cookshire-Eaton).

Le public toujours présent pour les Faucheurs de Marguerites

La 24e édition des Faucheurs de Marguerites aura peut-être attiré un peu moins de visiteurs, mais l’achalandage démontre hors de tout doute un intérêt pour l’aviation. D’ailleurs, c’est un des principaux objectifs de l’activité, soit d’informer et d’intéresser les gens à l’aviation amateur. Plusieurs propriétaires d’avion étaient sur place pour échanger avec les gens. Les visiteurs avaient l’opportunité de voir les appareils de près. Une privilégiée, Mme Osanne Caroll Boucher, a eu l’occasion de voler à bord d’un avion à réaction. C’est grâce à Rêve d’une vie Canada et aux résidences pour aînés Chartwell que la dame de 84 ans a concrétisé son rêve.

Le DEP East Angus innove et distrait sa clientèle

Le Dépanneur East Angus fait preuve d’originalité en offrant à sa clientèle la possibilité de se divertir tout en savourant une crème glacée ou autres. Les propriétaires ont aménagé sur le mur extérieur donnant sur la terrasse, trois tableaux où il faut trouver Mme Pistache que ce soit à la plage, au cirque ou sur un bateau pirate. « Le but avec la terrasse est de distraire les enfants comme les adultes », d’exprimer René Lemelin, copropriétaire du DEP East Angus.

De belles découvertes à faire au Marché public de Sawyerville

Le marché public de Sawyerville (Cookshire-Eaton) procédera à son ouverture officielle pour la saison estivale, le 7 juillet. Les marchands, avec une douzaine de kiosques, attendront les visiteurs. Ces derniers pourront se procurer entre autres des légumes, petits fruits, champignons, fromage, miel, produits d’érable et viande de chevreuil. Le tout se déroulera dans une atmosphère de fête avec de la musique. Les responsables profiteront de l’occasion pour inaugurer l’abri qui servira à protéger les exposants des intempéries. On utilisera cette nouvelle installation pour y tenir des ateliers et rencontres. Une surprise, une dame bientôt centenaire, sera sur place pour offrir les fleurs qu’elle a cultivées. Le marché public sera ouvert tous les samedis de 10 h 30 à 13 h, et ce, jusqu’au 22 septembre. Le four à pain sera en fonction au grand plaisir des visiteurs.

Marché public à Scotstown, plus qu’un marché

Le marché public du boisé de Scotstown, situé au parc Walter MacKenzie, le long de la rivière au Saumon, au pied du mont Mégantic et à deux pas du parc régional du Marécage-des-Scots, est beaucoup plus qu’un marché. D’abord, la dizaine d’exposants y présente tous les vendredis de 16 h à 18 h 30, et ce jusqu’au 7 septembre, le fruit de leur labeur. On y retrouvera entre autres, du sirop et produits de l’érable, légumes, viande de cerf rouge et autres variétés, petits fruits, œufs, herbes et produits de boulangerie artisanale, légumes, herbes aromatiques et médicinales, savons artisanaux et olives diverses. Plusieurs artisans présenteront des produits comme tricots, poterie et autres. L’endroit est rêvé pour les familles avec jeux d’eau pour les plus jeunes, possibilité de faire du pédalo, du kayak. Il y a également des rafraîchissements comme du jus, de la bière, de la crème glacée et des repas légers.

Public Market in Sawyerville

The public market in Sawyerville (Cookshire-Eaton) will officially open for the summer on Saturday, July 7. Merchants in about a dozen kiosks await visitors. Vegetables, berries, mushrooms, cheese, honey, maple products and venison are among the local produce available. The market offers a festive atmosphere, with music and the inauguration of a new permanent structure to shelter merchants during bad weather, or to house workshops and meetings. A surprise! Bernadette Breault, a 100-year-old woman, will be offering flowers that she cultivated. The public market will be open every Saturday from 10:30 a.m. to 1 p.m. until September 22.

Une halte savoureuse au Marché public de Westbury

La saison estivale s’amorce et avec elle s’activent les marchés publics. Celui de Westbury a ouvert officiellement ses portes le 21 juin dernier. Sur place, on retrouve une douzaine de marchands offrant notamment des produits variés que ce soit des légumes biologiques, des produits de l’érable, des œufs frais, des viandes veau, porc, cheval, chèvre, sanglier et des olives farcies. Les amateurs de vin trouveront un produit pour les satisfaire. Des sels fumés et des bijoux artisanaux s’ajoutent à l’offre. L’édition 2018 présente également des nouveautés comme la participation d’une boulangère, Sarah Fecteau, qui fera cuire sur place des spécialités. Parmi ces produits, une vaste gamme d’olives, marinées, fourrées et autres. Une table du marché permettra d’offrir entre autres du formage frais du jour, des pâtes artisanales biologiques, du fromage de chèvre, du miel, du thé. Le marché public est ouvert tous les jeudis de 16 h â 18 h 30 jusqu’au 28 septembre.

Rachel Garber

JULY IS HOT

Now to August 5: HOME PLACE
The Chez Nous – Home Place Art Exhibit at the Eaton Corner Museum (Foss House), 374 Route 253, with artists Linda Hoy, Stuart Main and Denis Palmer. Open Wednesday to Sunday 11 a.m. to 4 p.m. Admission: $8/adult, $6/senior, $4/youth, or $20/family. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

Now to September 2: IN PERPETUAL METAMORPHOSIS
That’s the title of an art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery. The life-size figure drawings of Marie Cuerrier-Hébert grip the heart and mind. The art gallery and the tourist centre at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire, are open from Tuesday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. Info: 819-578-4383, www.GaleriedArtCookshireEaton.com.

July 7: SAWYERVILLE MARKET OPENS (see article)

July 9: VACATION BIBLE SCHOOL
A regional Vacation Bible School is planned for Monday to Friday, July 9 to 13, from 9 a.m. to noon at the Cookshire Fairgrounds, 580 Route 108. Early registration is appreciated: $5/child or $10/family. Info: Roberta Sylvester, 819-889-2608, or Susan Sylvester, 819-889-2743.

July 11: ORFORD CONCERT
A free concert in the 2018 “Orford sur la Route” series is coming to the Trinity United Church, 190 Principale West in Cookshire on Wednesday, July 11, at 8 p.m. Donations welcome.

July 13: GARDEN CHARITY DINNER
A fundraising activity at the Sawyerville Community Garden, 70 Randboro Road, will feature local musicians, pizza and more. Friday, July 13, from 6 to 10 p.m. Entrance: $20 (includes pizza or wrap; beverage).
July 13-15: SENTIER ARTISTIQUE (see article)

July 15: ROUTE DES ÉGLISES
The Bury Historical and Heritage Society’s annual Route des églises has expanded this year to beyond Bury. In the various sites, the tour features exhibits, lectures, light lunches, an antique car show, story telling and more.
For example, at the St. John’s Anglican Church in Brookbury, at 2 p.m. Jack Garneau will talk about the history of Bury, and from 10 a.m. to 3:30 p.m, a photo exhibit by Alain Coulombe will feature the churches of the Haut-Saint-François and beyond. A video presentation of the 1992 ecumenical service celebrating St. John’s 150th and Canada’s 175th anniversaries will also be offered.

Participating are 13 churches: the Centre culturel uni de Bury, St. Paul’s Anglican (Bury), St. John’s Anglican (Brookbury), Christchurch (Canterbury), St Peter’s Anglican (Cookshire), Grace United (Brookbury), St-Raphael (Bury), St-Camille (Cookshire), St. Paul’s Presbyterian (Scotstown), Église catholique St-Paul (Scotstown), Trinity United (Cookshire), United Church Manse (Sawyerville), East Clifton United (St-Isidore-de-Clifton).

Activities are Sunday, July 15, from 10 a.m. to 7 p.m., including an interfaith service and a méchoui with music (see below). Pick up your brochure and map at the IGA, the John-Henry-Pope Cultural Centre, churches, depanneurs, and other locations around the region.

July 15: MÉCHOUI & MUSIC
At 5 to 7 p.m. will be music and a méchoui at the Bury Armoury, 563 Main. Tickets are $20/adult and $12/ages 10 to 18, available until July 10 at 819-872-3608 or 819-578-4627.

July 15: CLASSICAL MUSIC PICNIC
Robin Doyon and Stéphane Beaulac on trumpet, Christian Beaucher on French horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil on tuba. They’re the brass quintet that will be playing outside the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principal West, Cookshire, on Sunday, July 15, at 11:30 a.m. Bring your picnic and chairs; desserts and beverages can be purchased there. Free-will donation.

July 22: HYMN SING
The annual Old Time Hymn Sing at the Eaton Corner Museum is on Sunday, July 22, at 2 p.m. The audience will sing pre-chosen hymns as well as their own requests, accompanied by Sharon Moore on the Museum’s harmonium. Light refreshments. Voluntary donations. All are welcome in the old Congregational church at the Museum, 374 Route 253 in Eaton Corner. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

July 27: COOKSHIRE IN BLOOM
Friday, July 27, is the deadline to enter the Houses and Balconies in Bloom competition of the Coeur Villageois of Cookshire-Eaton. More than $1,300-worth of prizes are up for the winning. The theme is “Marry the Beauty of Nature and Antiques,” highlighting the cultural heritage of our region. To enter, send one or two photos of your design to the Cookshire-Eaton Town Hall. Info: 819-560-8585 x 2311.

August 12: OLD FASHIONED DAY
See demonstrations and displays of heritage crafts and skills at the Old Fashioned Day at the Eaton Corner Museum on Sunday, August 12, from 1 to 5 p.m. Visitors will enjoy complimentary tea and scones, old time music, have a horse and wagon ride, and more. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. At 10:30 a.m. are these services: July 8 at the St. John’s Church in Brookbury; July 15 at the St. Paul’s Church in Bury; July 22 at the St. Peter’s Church in Cookshire. On July 29 at 2 p.m. is the annual Cemetery Flower Service at the St. John’s Church in Brookbury (bring a lawn chair), and on August 5 at 10:30 a.m. the service is at St. John’s Church in Brookbury. Info: 819-887-6802.
United. On July 8 the Sunday service is at the Bishopton United Church; on July 15, at the Trinity United Church in Cookshire, with the Regional Vacation Bible School. On July 22, the service is at the East Clifton United Church; on July 29, at the Trinity United Church in Cookshire (baptism). On August 5 the service is at the Grace United Church in Brookbury, with a potluck lunch at the Brookbury Community Centre. All services are at 10:30 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Interfaith. On July 15 at 4 p.m., at the St. Paul’s Anglican Church, 588 Main St., Bury, is an interfaith/ecumenical service, in conjunction with the Route des églises organized by the Bury Historical and Heritage Society.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by July 16 for publication August 8 and by August 13 for August 22.

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