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Valoris « Un dossier compliqué » – Ghislain Bolduc

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Si les dossiers de l’Observatoire du Mont-Mégantic et de la route 257 semblent sur la bonne voie, il en est autrement pour le centre de valorisation des matières résiduelles, Valoris, situé à Bury.
« Ce dossier est très compliqué. J’ai de la difficulté à comprendre d’où on vient et où est-ce qu’on veut aller. On a mis sur pied une usine d’extraction de déchets et on en produit de moins en moins. La matière première pour alimenter l’usine est très variable, alors comment on fait ? C’est ça qu’il faut trouver », de laisser entendre le député Bolduc.

Ce dernier ne rejette pas l’idée de venir en aide, mais s’interroge sur la façon de rentabiliser le tout. « Il y a deux variables, la recherche et le développement, je n’ai pas de problème avec ça, mais il faut que la variable opérationnelle soit là. Si ça fonctionne, on peut faire de la recherche et développement. La question est : qu’est-ce qu’on doit faire pour rendre l’usine opérationnelle ? »

La demande formulée par les représentants de Valoris, son président et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, pour obtenir la reconnaissance du volet recherche et développement ainsi qu’auprès de Recyc-Québec pour la partie extraite des déchets, ne semble pas poser problème aux yeux du député. C’est davantage le volet opérationnel et rentabilité qui l’inquiète. M. Bolduc admet que ce dossier ne sera pas réglé avant son départ. « Tout le ministère de l’Environnement et le MESI (ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation) les deux ministères sont au courant et les fonctionnaires vont rester là. Les dossiers sont bien accrochés », de préciser le député de Mégantic.

Rappelons que les représentants de Valoris ont demandé, entre autres, lors de la rencontre avec la ministre du MESI, Dominique Anglade, l’hiver dernier, la reconnaissance comme pôle d’innovation, comme centre de recherche ou un projet-pilote et faire partie d’une chaire de recherche.

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