Philippe Couillard s’arrête à East Angus

Le premier ministre et chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, s’est arrêté aujourd’hui (jeudi) au Club de golf East Angus pour échanger avec une vingtaine de gens d’affaires du Haut-Saint-François. Interrogé à savoir si son passage n’était pas motivé parce que le candidat Robert Roy était en danger, M. Couillard assure que non. « Non, au contraire, je pense que Robert fait une très, très belle campagne et même dans Mégantic qui n’est pas l’endroit où il était maire auparavant. Ça va très, très bien. Je suis très content d’être avec lui aujourd’hui. Robert fait une superbe campagne, ça vient de son enracinement dans le milieu. Tantôt, on a vu des entrepreneurs qui ont besoin de quelqu’un comme lui pour leur ouvrir des portes, leur pointer la direction pour avoir accès aux programmes du gouvernement. C’est toujours bon d’avoir un bon député pour amener les gens au bon endroit, à la bonne place, la bonne journée pour faire avancer ces dossiers-là. » De sa rencontre avec les entrepreneurs, M. Couillard retient entre autres la pénurie de main-d’œuvre et l’accès à l’aide de certains programmes gouvernementaux à l’entreprise.

Manon Massé s’arrête à Cookshire-Eaton

La co-porte-parole de Québec Solidaire, Manon Massé, était de passage à la Brasserie 11 comtés de Cookshire-Eaton, ce dimanche. Elle rencontrait les citoyens de la circonscription de Mégantic en compagnie de la candidate locale, Andrée Larrivée. Mme Massé a, entre autres, parlé d’agriculture locale et biologique et de souveraineté alimentaire au cœur de « cette campagne foisonnante » qu’est le Haut-Saint-François.

Parmi la soixantaine de partisans présents, on retrouvait les sœurs Alexandra et Amélie Poulin, âgées respectivement de 20 et 22 ans. Il s’agira des premières élections provinciales auxquelles les deux jeunes femmes auront le droit de participer. Amélie dit avoir été interpellée par le plan économique proposé par le parti de même que par sa position sur les enjeux environnementaux. « Manon, elle ne parle pas pour rien dire. Elle est vraiment là pour le monde. »

Sylvain Dodier (PV) propose un laboratoire vert

Sylvain Dodier, candidat du Parti Vert (PV) du Québec, propose de faire de la circonscription de Mégantic un grand laboratoire vert de 5 266 km carrés, qui deviendra un modèle pour tout le Québec, et même au-delà.

Cette idée, que le candidat qualifie d’audacieuse et simple à la fois, est de « construire sur la démultiplication des projets et des forces déjà existants sur notre territoire. Le plus important pour moi dans cette campagne-là, c’est qu’on doit complètement bouleverser notre façon de faire et de vie. » Que ce soit au niveau de l’environnement, des entreprises, organismes, soins de santé et autres, M. Dodier souhaite englober le tout dans les six grands principes fondamentaux d’une approche verte. « On doit rapidement bouleverser notre façon de faire et ça au Québec, on l’a déjà fait avec la révolution tranquille. En dix ans, on a bouleversé tout ce qui se passait au Québec. Il faut changer les trucs et on est capable de le faire, on a toutes les ressources pour le faire et on a l’argent pour le faire. C’est une question de priorité où on décide de mettre l’argent. Je pense qu’on peut le faire dans Mégantic. » Se voulant rassurant, le candidat précise « là, je ne suis pas en plein délire. Il faut penser global pour agir local par exemple trois bureaux de comté, à Cookshire, Weedon et Mégantic. Mes bureaux de comté, je veux que ce soit des petites ruches citoyennes pour partager les ressources avec les organismes et les personnes qui ont un beau projet. »

« Le député est comme une espèce de catalyseur, une bougie pour mettre ensemble les idées », précise-t-il. Au chapitre environnemental, M. Dodier propose de faire de Valoris un centre de recyclage « avec toutes les fenêtres, toutes les grappes qui peuvent aller dans le circuit de l’économie circulaire. » Il ajoute que les petites industries, les petits travailleurs et producteurs agricoles doivent être appuyés dans leur démarche. Faisant référence au laboratoire vert, M. Dodier signale « ma shop verte, il y a des exemples qui existent déjà. Je pense qu’on doit construire tout ça à partir des trucs qui existent déjà. »

En rappelant l’ensemble de ses engagements, le candidat a profité de la rencontre pour dévoiler la plateforme culturelle du Parti Vert. Porte-parole dans ce domaine, M. Dodier a participé à la rédaction du document. La formation politique considère que l’art et la culture sont une ressource naturelle renouvelable. Le PV appuie la proposition de la Coalition La culture, le cœur du Québec afin que le budget de la culture passe de 1,1 % à 2 %. On précise que les créateurs doivent bénéficier d’un soutien accru et significatif. « La culture doit se déployer de manière raisonnée et équitable sur tout le territoire québécois sans tenir compte de la richesse financière du territoire concerné ». On souhaite également assurer la pérennité des arts et de la culture. La formation politique précise que ce secteur d’activité constitue un important pilier de l’économie et qu’elle entend lui donner la place qu’elle mérite. Le candidat du Parti Vert tenait sa première assemblée publique au Musée Eaton Corner. Le chef de la formation politique devait assister à la rencontre, mais a été retenu par d’autres engagements. Près de 25 personnes participaient à la rencontre.

Gloriane Blais (PQ) – Aller plus loin

Gloriane Blais, qui représente le Parti Québécois aux prochaines élections provinciales, s’est donné la mission de défendre trois engagements locaux pour la circonscription de Mégantic. Deux d’entre eux portent spécifiquement sur le Haut-Saint-François, soit la reprise de la route 257 par le gouvernement et l’offre de vols commerciaux à l’aéroport de Sherbrooke, située sur le territoire de Cookshire-Eaton.

« J’ai pas voulu en avoir de nombreux, mais plutôt d’avoir de gros et grands dossiers qui sont extrêmement porteurs », explique Mme Blais. « Quand on porte de tels dossiers, il faut idéalement avoir une expertise en représentation, être suffisamment solide pour aller représenter ça à l’Assemblée nationale parce que là on est dans des négociations de haut niveau. Mon expertise, c’est ma forte expérience d’avocate, donc de représentation, depuis près de 20 ans. Je suis en mesure de porter ces dossiers pour notre circonscription. »

Réseaux internet et cellulaire
Avant de détailler ses engagements locaux, Gloriane Blais souhaite revenir sur un engagement régional du Parti Québécois : l’état lamentable du réseau cellulaire et l’offre de l’internet haute vitesse en Estrie. « Cet engagement-là, je tenais à le préciser parce que, vraiment, ça a plus de sens. On veut faire de la couverture cellulaire une priorité partout dans la région et rendre internet haute vitesse accessible partout très rapidement dans le mandat. »

Route 257
Dans le Haut-Saint-François, « actuellement, il y a une section qui ne communique pas par voie terrestre. » Mme Blais fait référence à la route 257 qui relie Chartierville à Weedon. « Ça fait des années qu’il y a des promesses ou des annonces qui sont faites à la veille des élections. Ça revient sans cesse. Maintenant, après toutes ces années, où en sommes-nous en 2018 ? Encore à l’étape des promesses. »

La route provinciale figure déjà parmi la liste des engagements régionaux du Parti Québécois, mais la candidate en fait une de ses priorités. « Je tiens à aller encore plus loin. La route 257, mon objectif, c’est que le gouvernement du Québec reprenne la responsabilité complète de la route et pour toujours. Si mon objectif est atteint, on ne parle pas de projet-pilote. »

Aéroport de Sherbrooke
« Imaginons le potentiel à court, moyen et long termes en termes de développement économique si l’aéroport offrait entre autres des vols commerciaux internationaux avec les services de douanes », propose Gloriane Blais. « Ce sera pas juste des gens du Haut-Saint-François qui vont aller à l’aéroport. Ce sera des gens de Sherbrooke, de toute l’Estrie et même au-delà. »
À ceux qui la décriraient comme une rêveuse, elle répond « qu’il faut être porté par des rêves si on veut avancer grand. Donc oui, je désire rêver, mais avec une action cohérente et pragmatique. » Elle termine avec une phrase qu’elle répète depuis la première fois qu’elle s’est présentée en politique : « C’est tous ensemble qu’on va développer chacune des parties de cette circonscription, dont le Haut-Saint-François. »

François Jacques (CAQ)- Initier le mouvement

Au moment de l’entrevue, François Jacques revenait d’une rencontre avec la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe. Le candidat de la CAQ était au milieu de sa tournée qui l’a déjà mené aux quatre coins de la circonscription de Mégantic. « J’ai commencé à avoir du fun. J’ai rencontré le maire de Weedon, la mairesse de Cookshire. J’ai vu le maire de Disraeli, qui ont d’autres enjeux. »

Économie
« La CAQ, on est un parti pour les régions. On est là pour développer l’économie des régions, trouver des emplois mieux payés, puis faciliter l’intégration des immigrants pour combler les postes qui sont disponibles dans nos régions », scande M. Jacques. « Les régions, on a été oublié par les libéraux depuis plusieurs années. Il faut recentrer l’économie dans les régions. C’était les PME qui faisaient vivre le Québec, il y a quelques années. »

À ce sujet, le candidat caquiste considère Cookshire-Eaton comme un bon exemple de vitalité régionale, avec ses entreprises qui exportent à l’étranger, telles qu’Armoires NAC. Il était également impressionné par le travail de la corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation. « Ils ont engagé quelqu’un pour aller faire du développement économique ailleurs pour intéresser les gens à s’en venir à Cookshire. »

Projet Weedon
C’est une réalité que connait trop bien la municipalité de Weedon qui aura 400 postes à pourvoir à moyen terme avec la construction des serres de cannabis médicinal. Même constat de ce côté, la région devra attirer de nouveaux habitants. « Ça va prendre des immigrants, pas juste des personnes qui vivent dans le coin parce qu’on est presque en plein emploi. Il faut pas vider les autres commerces de Weedon non plus. Tu déshabilles pas Jacques pour habiller Paul », commente François Jacques.

Outre le besoin de main-d’œuvre, ce sont les infrastructures locales qui devront être revues. « Il y a du développement économique à faire à Weedon, autant au niveau résidentiel que de l’infrastructure du 2e rang. Le 2e rang est pas fait pour que les camions passent là. La route 257, c’est une priorité. Elle est épouvantable d’un bout à l’autre. Puis ce bout là, avec les camions qui vont passer là, ça fonctionnera plus. Juste tourner du 2e rang à la 257, ça va être une histoire épouvantable. C’est un enjeu hyper important qu’il y ait un soutien inconditionnel du gouvernement. »

Ainés
De l’avis de M. Jacques, l’offre de services en santé en région est mal en point, particulièrement pour les personnes agées. « C’est important de garder les gens le plus longtemps possible chez eux. Les ainés peuvent pas toujours se déplacer. Ça prend des services constants à domicile. » L’attraction de médecins dans le Haut-Saint-François reste primordiale pour le politicien. Le groupe de médecine familiale (GMF), « il faut que ce soit développé encore plus parce qu’il manque de médecins. Tout le monde est en recherche de médecins. C’est une priorité de régler ces enjeux-là. C’est une priorité de redonner aux régions la force du Québec. »

Andrée Larrivée (QS); assure une qualité de vie

Andrée Larrivée et le parti Québec solidaire ont à cœur la suppression des inégalités. « Pour moi, un gouvernement responsable a l’obligation de s’occuper des personnes les plus vulnérables. C’est non seulement une obligation, mais aussi un devoir », exprime la candidate dans la circonscription de Mégantic. « Comme députée à l’Assemblée nationale, je vais m’assurer que la voix des personnes les plus vulnérables soit entendue. »

Santé et services sociaux
« La réforme de M. Barrette a eu des effets négatifs dans le milieu. Nous, on souhaite vraiment investir mieux », déclare Andrée Larrivée. Les investissements serviraient à ramener des services de proximité en région, comme étendre les heures d’ouverture des CLSC à 24 h par jour, sept jours sur sept. « Les installations sont déjà tout partout sur le territoire, mais de leur donner les moyens de pouvoir offrir des services de proximité, ça va faire en sorte qu’il va y avoir une population qui va pouvoir avoir accès à ces services-là. »

De l’avis de Mme Larrivée, la réforme Barrette a aussi fait en sorte que ces mêmes CLSC sont débordés à l’heure actuelle, poussant ainsi une partie de la clientèle à se tourner vers les organismes communautaires qui, à leur tour, sont sous-financés. « Les organismes sont directement déployés sur le terrain, sauf qu’ils ont un financement insuffisant pour vraiment répondre à leur mission. Le personnel devient épuisé, à bout de souffle. Ça crée une pression. »

Éducation
Une des mesures phares de Québec solidaire demeure la gratuité scolaire à tous les cycles d’études. « Plus près de nous, on veut encourager les projets éducatifs, comme ceux de la Cité-école », déclare Andrée Larrivée. « C’est un beau projet collectif. Il y a les élus qui sont impliqués, les entreprises, les groupes communautaires, le personnel scolaire. Ça vaut la peine de valoriser ces réussites-là. »

Un constat qui est ressorti d’une rencontre entre la candidate et la Commission scolaire des Hauts-Cantons est que la formation professionnelle mérite d’être valorisée. « C’est pas tout le monde qui souhaite aller faire des études collégiales ou universitaires. Donc de valoriser tous les types de formations, ça a sa place dans le milieu. »

Pauvreté et emploi
Étant directement en contact avec la communauté par le biais de son emploi au Centre des femmes du Haut-Saint-François La Passerelle, Andrée Larrivée est à même de constater les conséquences de la pauvreté. « J’ai juste en tête le nombre de personnes qui ont à faire des demandes aux banques alimentaires. Les demandes sont en hausse. Les revenus ne sont pas suffisants pour les besoins de base. Je dirais que c’est particulièrement troublant. »

C’est dans cette optique que Québec solidaire souhaite hausser le salaire minimum à 15 $ de l’heure d’ici le 1er mai 2019. Le parti souhaite aussi une assurance dentaire universelle. « Depuis l’annonce de la mesure, chaque fois que je me promène dans la circonscription et dans le cadre de mon travail, je remarque davantage les gens qui sont édentés. Je me dis que ça fait longtemps que ça aurait dû être mis en place », termine Mme Larrivée.

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

Robert G. Roy (PLQ); propose deux priorités

Robert G. Roy, candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), dans Mégantic, y va de deux priorités en marge de la présente campagne électorale soit l’environnement et la desserte internet. Il ajoute du même souffle qu’une troisième s’ajoutera au cours des prochains jours, mais préférait attendre le moment propice pour l’annoncer.

M. Roy affirme que l’environnement fait partie de sa vie au quotidien. Pour lui, il est important de préserver les cours d’eau, la protection des berges contre les algues envahissantes. Il faut travailler avec les gens à sensibiliser le milieu, explique-t-il. « Ça va être à moi de m’asseoir et de me regrouper surtout avec les personnes qui sont concernées comme des lacs, la forêt et l’agriculture. » Le candidat rappelle que le Plan économique du Québec dévoilé en mars dernier accorde aux organismes associés à la gestion intégrée de l’eau des sommes additionnelles totalisant 35 M$ sur cinq ans. M. Roy rappelle avoir été président du comité environnement et cours d’eau à la MRC du Haut-Saint-François ce qui lui procure une bonne connaissance des enjeux environnementaux des municipalités.

Le candidat admet que l’environnement c’est très large et dans cette optique, il ne peut passer sous silence le centre de valorisation des matières résiduelles à Bury, en mentionnant l’application de la règle des 3 RV (récupération, réemploi et réduction), qui s’adresse également aux municipalités. Le développement durable, le concept d’économie circulaire consistant à travailler un résidu, le transformer pour lui donner une seconde vie sont des avenues intéressantes, d’exprimer le candidat. La lutte contre la pollution lumineuse et la préservation du ciel étoilé s’inscrivent également parmi les préoccupations environnementales du représentant libéral.

Dans un autre ordre d’idée, M. Roy est conscient que la desserte actuelle d’internet haute vitesse sur le territoire et la couverture cellulaire constitue un frein au développement des entreprises, à l’attraction de nouveaux arrivants et du développement de l’économie en général. Il ajoute, entre autres, que cela constitue également un sérieux handicap pour les producteurs agricoles et forestiers. Le candidat convient que la nouvelle technologie et la réalité géographique du territoire peuvent demander un certain temps avant d’établir une desserte. Cependant, il s’engage d’ici 2020 à contribuer, avec les divers intervenants, à mettre en place un système qui permettra de régler la situation. M. Roy signale que son expérience à titre de vice-président du comité de gestion internet haute vitesse de la MRC du Haut-Saint-François ainsi que de président du comité de la fibre optique intermunicipale peut être utile dans la recherche de solutions. M. Roy mentionne ne pas pouvoir passer sous silence l’importance du secteur agroalimentaire. Il s’engage à multiplier les efforts pour favoriser l’achat local et aider les producteurs à distribuer leurs produits sur le territoire et même à l’extérieur. Il rappelle l’entente sectorielle de développement bioalimentaire avec les sept MRC de l’Estrie dont l’objectif est le soutien à la relève pour les entreprises agricoles et le développement de leur mise en marché.

Les esséniens veulent discuter avec Cookshire-Eaton – La Ville attend le dénouement de la cour

L’Église essénienne chrétienne, établie à Cookshire-Eaton, attend la décision du juge Patrick Théroux de la Cour du Québec, à savoir si elle peut en appeler de la décision du tribunal administratif du Québec, la forçant à détruire des bâtiments établis sur leurs terrains. En attendant, Me Julien Cabanac, représentant de l’église, entend demander à la Cour supérieure, si ce n’est déjà fait, de reprendre la contestation des règlements municipaux, suspendue en 2016.

Rappelons que le tribunal administratif du Québec (TAQ) avait confirmé, en janvier dernier, une ordonnance rendue en septembre 2016 par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), obligeant l’Église essénienne à démolir ou déménager tous les bâtiments résidentiels et accessoires voués au culte sur une partie de leur terre. Pierre-Antoine Marier, président de l’Église essénienne chrétienne mondiale, est d’avis que le tout pourrait se régler rapidement. Il suffit, dit-il, de rencontrer le conseil municipal de Cookshire-Eaton pour exposer leur position. Le hic, mentionne-t-il, est « que la Ville ne veut pas nous rencontrer. » M. Marier affirme que le juge Théroux « a dit à l’avocate de la Ville, le nœud du problème, c’est le règlement de la Ville. Faut qu’il soit changé. Je le sais, j’étais là », insiste-t-il. M. Marier prétend que «  l’avocate ne dit pas toute la vérité. L’avocate ne dit pas la bonne affaire. »

M. Marier souhaite amener la municipalité à modifier les lieux de culte permis dans le cadre du Règlement de zonage du Canton d’Eaton 371-2000 « qui ne conviennent pas aux besoins de notre église. Les spécificités de nos cultes nécessitent une proximité avec la nature. Or, le règlement de la ville ne permet pas l’établissement de lieux de culte publics en milieu naturel. Il en résulte que notre Église ne peut exercer son culte nulle part sur le territoire de la ville », peut-on lire dans une lettre adressée à la Ville de Cookshire-Eaton, le 12 mars dernier. M. Marier soutient que « la CPTAQ dit que c’est recevable, sur réception d’une copie de projet de règlement adopté par le conseil de la municipalité locale de Cookshire et dont l’objet serait de rendre la demande conforme au règlement de zonage. Alors, si le règlement dit que nous on est conforme au règlement de zonage et qui font un règlement spécial pour que nous, on puisse faire notre culte, ici c’est fini, c’est bouclé. Il envoie ça à la CPTAQ et après ça, c’est la CPTAQ qui doit donner une réponse sur ce que la Ville a décidé. Lorsque ça vient des villes, c’est très rare que la CPTAQ dit non. C’est simple, là on dépense des centaines de milliers de dollars pour absolument rien. »

Ville
Du côté municipal, la mairesse de Cookshire-Eaton ne voit pas ça du même œil. Elle mentionne avoir rencontré dans son bureau, M. Marier, accompagnée de Suzette Kurtness, quelques jours après la séance du conseil municipal, tenue en mai dernier. « Il a présenté son dossier pour demander si la ville pouvait revenir sur sa décision. » Mme Lapointe, qui était membre de l’ancien conseil municipal, rappelle que « la Ville a tenté d’en arriver à des règlements avec le groupe, sans succès. Nous, on a essayé d’avoir des règlements, mais ils n’ont pas voulu. On peut pu rien faire, c’est du côté de la CPTAQ, c’est eux qui ont ça entre les mains. Quand c’est rendu là, c’est qu’on est rendu loin. Nous, on a essayé à la Ville, pis on a dit, on va mettre ça dans les mains de la CPTAQ. Là sont rendus en cour. Nous, la Ville, on attend la décision. »

Le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay, mentionne que le cadastre est zoné vert, mais que « la CPTAQ a donné une autorisation pour faire un usage récréotouristique sur 20 hectares. Le problème, c’est que eux, c’est pas du récréotouristique, c’est des gens qui vivent là à l’année. Le récréotouristique, c’est plus de la location de chalet, de motel. Le hic, c’est l’usage qu’ils en font, c’est non conforme ni au zonage ni à la CPTAQ. C’est du culte et du résidentiel. » Pour ce qui est des 80 hectares restants, M. Tremblay précise qu’aucune construction n’y est autorisée.
M. Marier considère que les membres de l’église sont de bons citoyens corporatifs et que la communauté, notamment les commerçants, souffre de cette situation. « Faut dire que 80 % des revenus que nous faisons sont remis à la communauté surtout Cookshire. On faisait avant des investissements de près de 1 M$ ici, qu’on fait pu parce qu’on est bloqué. Il y a une maison qui n’est même pas finie là-bas. On peut pas y toucher, on ne peut pas rien faire, on est bloqué partout », complète-t-il.

Place 112 Sonic; plus que du gaz et des gratteux

Il y a quatre ans, Charles Boulanger devenait copropriétaire de la Place 112 Sonic dans le secteur Bishopton à Dudswell. Aujourd’hui, l’entreprise est conduite exclusivement par le jeune père de famille, qui élève ses trois enfants dans la maison voisine en compagnie de sa conjointe.

En aout 2014, Charles Boulanger se lançait en affaires en compagnie du conjoint de sa cousine qui l’avait approché et offert l’opportunité. « Il voyait que j’avais des compétences dans le commerce de détail et un peu d’expérience là-dedans. » L’entente de départ prévoyait que les deux hommes géreraient l’endroit en tant que partenaires. Quelques mois plus tard, M. Boulanger amassait les fonds nécessaires pour reprendre l’entièreté du commerce situé à l’intersection des routes 112 et 255.

Il a, à ce moment, reçu l’aide de la SADC du Haut-Saint-François, de même que du service aux entreprises de Desjardins. La bannière Sonic s’est aussi mise de la partie. « Ça a quand même bien adonné parce que, dans le fond, on était à la signature des contrats [avec Sonic], donc c’est pour ça qu’ils ont réussi à donner un certain montant. »

Changements de voie
Le site de la station-service contenant une maison adjacente, la famille Boulanger s’est départie de sa maison de Westbury pour aménager sur la route 112. « Ça aide d’être près du commerce pour aider au roulement », estime le propriétaire. N’empêche que pendant une année, sa conjointe, Nadia Béland, apportait son aide au commerce tout en conservant son emploi d’infirmière auxiliaire à Sherbrooke. Éventuellement, celle-ci est tombée enceinte de leur troisième enfant et a décidé de se consacrer à l’entreprise et à sa famille. Elle a donc délaissé sa carrière dans le domaine de la santé et s’occupe aujourd’hui de la comptabilité de Place 112.

Quatre autres employés viennent compléter l’équipe. Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, Charles Boulanger admet mettre une bonne somme d’énergie dans la formation de personnel, bien que la rétention est difficile par moment. « On essaie d’être des employeurs conciliants. On travaille fort pour que les horaires marchent avec tout le monde. » L’équipe interne bénéficie aussi de rabais employés sur la marchandise.

Carburer au vert
En 2016, la station-service se dote de nouvelles pompes à essence et remplace ses anciens réservoirs vieux de plusieurs années. En même temps, Charles Boulanger en profite pour faire décontaminer le site et adapter son éclairage pour respecter les normes de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic. L’entreprise bénéficie alors du Fonds local d’investissement du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François pour réaliser l’ensemble des travaux.

Étant situé à plus d’une quinzaine de kilomètres des marchés d’alimentation de Weedon et East Angus, M. Boulanger est conscient du rôle que joue son commerce auprès de la communauté. « J’ai un petit peu de légumes, un petit coin épicerie. Donc, j’essaie de desservir les clients le plus que je peux. Puis, j’essaie d’être à l’écoute de leurs besoins. Je rentre les produits que j’entends le plus souvent. Je peux pas tout rentrer, mais ceux qu’on me dit le plus. Souvent, ça accommode tout le monde. »
Place 112 Sonic est nouvellement membre de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

Les résidents du CHSLD de Weedon vont aux vues

Comme on le disait à l’époque, les résidents du CHSLD à Weedon ont été aux vues. Accompagnés de leurs proches, ils étaient près d’une soixantaine à visionner le film La Bolduc.
Mélina Veilleux, éducatrice spécialisée avec l’aide de résidents ont préparé la salle pour la décoration et préparation des sacs à pop corn vintage. L’odeur de maïs soufflé enveloppait la salle de projection sans pour autant en distribuer aux participants pour des raisons évidentes. Ils étaient remplacés par des croustilles molles. « Le but, c’est de favoriser l’éveil à la vie. De mettre de la lumière dans les journées, mettre de la chaleur humaine. Les médecins soignent les patients, moi c’est le soin de l’âme. Je veux qu’ils prennent plaisir à vivre jusqu’à la fin », d’expliquer Mme Veilleux. L’intervenante n’en est pas à sa première activité originale. « J’ai des projets de fou », lance-t-elle, que ce soit des activités culinaires, de jardinage, de faire un parcours de chasse à travers les étages avec photos d’animal et même un animal gonflé. « Il n’y a rien d’impossible, il faut juste savoir l’adapter » précise-t-elle.

Albert G. Lafrenière et Dolores Henri, deux résidants, ont donné un coup de main à l’organisation de la soirée cinéma. Mme Henri s’est occupée entre autres de la décoration de la salle avec Mme Veilleux tandis que M. Lafrenière veillait à remplir les sacs vintage de croustilles molles. « Je fais ça tranquillement. Je monte ça avec amour. Ça me fait plaisir. Je suis bien, je suis chez moi ici », de mentionner l’homme originaire de Rouyn-Noranda. Mme Henri a également préparé un petit jeu-questionnaire portant sur le film juste avant la représentation. « J’essaie de participer autant que possible. J’aime ça, c’est le fun quand on est réunis. »

Un débat intéressant et courtois

Près d’une centaine de personnes ont assisté au récent débat organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, auquel participaient les cinq candidats des principales formations politiques qui se font la lutte dans le comté de Mégantic. Pas de grand gagnant, ni de K.O., si ce n’est que quelques coups portés au corps lancés par les participants lors de la rencontre qui aura duré près de 2 h 30 avec la période de questions. Le ton est demeuré poli et respectueux, laissant l’opportunité aux candidats de défendre leur position.

Parmi les participants, on retrouvait François Jacques de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Robert G. Roy du Parti libéral du Québec (PLQ), Gloriane Blais du Parti québécois (PQ), Sylvain Dodier, du Parti Vert du Québec (PVQ) et Andrée Larrivée de Québec solidaire (QS).

Chaque candidat devait répondre à cinq questions. À chacune d’entre elles, une période de cinq minutes était accordée permettant aux participants de débattre entre eux. Cette façon de faire a donné lieu à quelques échanges intéressants où les candidats essayaient de déstabiliser leurs adversaires. Celui du Parti libéral, Robert G. Roy, représentant le parti au pouvoir, a évidemment été la cible des candidats qui lui demandaient notamment d’expliquer les coupures du gouvernement dans différents secteurs que ce soit agricole, santé, éducation et autres. Le candidat caquiste a été également mis sur la sellette lorsqu’on lui a demandé d’expliquer la volonté de sa formation politique de réduire l’immigration alors qu’elle pourrait être une solution à la pénurie de main-d’œuvre.
Le thème qui a clairement mis en évidence la position de chaque formation politique concernait l’agriculture. On demandait si leur parti politique allait permettre l’augmentation des superficies en culture partout où l’on exerce de bonnes pratiques de conservation des sols ; du moins pour les régions dont la qualité de l’eau des sous-bassins versants est bonne comme en Estrie. M. Dodier s’est montré clair en affirmant un non catégorique soutenant qu’il y a déjà beaucoup d’espaces déboisés. « Plus on déboise, plus l’eau s’en va dans nos ruisseaux, nos rivières ». Pour Mme Larrivée, le règlement sur l’exploitation agricole est un moyen pour lutter contre la pollution. « Nous, on considère qu’il y a d’autres façons de faire et une des solutions, c’est l’agriculture biologique. Elle crée moins de pollution dans les bassins versants. » M. Jacques mentionne être en faveur d’augmenter les superficies en culture, « là où c’est possible et dans le respect des normes environnementales. » Robert G. Roy parle d’ouverture possible du moratoire sur la terre agricole et de les moderniser afin de permettre l’augmentation des superficies en culture. Mme Blais rappelle que sa formation mettra en place un projet visant à améliorer l’entretien des zones non productives tout en reconnaissant et en appuyant le travail des agriculteurs et des forestiers qui seront exemptés de taxes foncières pour ces zones.

À la question en lien avec l’arrivée du producteur de cannabis médicinal MYM à Weedon et sur l’aide à apporter à la municipalité, les candidats ont tous manifesté une ouverture. Pour M. Jacques, il importe que le gouvernement mette à la disposition de la municipalité les moyens de réaliser ses ambitions, que ce soit la réfection de la route 257, l’aménagement de l’infrastructure du rang 2, l’accessibilité aux logements et l’accueil des immigrants. Pour Mme Larrivée, son parti politique va favoriser le développement de Weedon et des municipalités autour par les CPE gratuits, le transport collectif à prix abordable, un service internet efficace, la formation, l’éducation gratuite. Pour M. Roy, l’accompagnement de son gouvernement est déjà bien entamé. Il souligne que des rencontres ont eu lieu avec les hautes instances gouvernementales et que le Centre local de développement (CLD) est déjà en démarche avec des organismes. Mme Blais souligne qu’il y a que six producteurs de cannabis médicinal au Québec, comparativement à 47 en Ontario. Elle s’engage à aller chercher « pour le Haut-Saint-François notre part de profit dans cette industrie médicale. » M. Dodier est également en faveur d’aider la municipalité à accueillir MYM et entend s’assurer que cette compagnie qu’il qualifie de « riche » paie bien ses impôts.

L’arrivée d’entreprise comme MYM à Weedon et le manque de main-d’œuvre sur le territoire soulèvent la question de mobilité et de transport collectif. Mme Larrivée rappelle qu’il s’agit d’une priorité pour sa formation politique qui entend nationaliser le transport collectif en milieu urbain comme rural pour en arriver à une gratuité d’ici 10 ans. Le parti vise à mettre en place des incitatifs financiers pour favoriser du covoiturage. Pour M. Roy, le prix du Mérite municipal décroché dans la catégorie organisme à but non lucratif pour Transport de personnes HSF témoigne de son expertise et de son savoir-faire en matière de transport collectif. « Nous avons un très beau modèle et nous allons pouvoir l’utiliser pour répondre à cette nouvelle demande. » Mme Blais rappelle que « la réforme de la gouvernance environnementale du Parti québécois prévoit spécifiquement de l’appui au transport collectif, au covoiturage incluant des incitatifs financiers aux citoyens. » M. Dodier souligne l’importance de développer efficacement le transport collectif sur le territoire, mais cela doit « se faire avec les intervenants locaux, car ce sont eux qui savent quel circuit on doit développer. » Pour M. Jacques, la solution passe par un partenariat impliquant les entreprises et organismes du milieu à la recherche de solutions durables pour l’ensemble des usagers du territoire.
La pauvreté dans le Haut-Saint-François est malheureusement présente et les participants sont invités à préciser de quelle façon ils comptent intervenir pour en réduire les effets dévastateurs. M. Roy rappelle que le gouvernement a adopté son troisième plan de lutte à la pauvreté « permettant à plus de 100 000 personnes de sortir de la pauvreté de façon permanente. » En augmentant le salaire minimum, la loi sur l’aide au premier recours pour les jeunes et les différentes mesures d’aide pour les assistés sociaux facilitant un retour au travail et bien d’autres visent à aider les gens à se sortir de la pauvreté, estime-t-il. Mme Blais précise que sa formation politique augmentera le salaire minimum à 15 $ l’heure d’ici octobre 2022 tout en établissant un mécanisme d’évaluation complet du contenu de la mesure afin de s’assurer que ces effets positifs dépassent nettement les effets négatifs au sein de la société. Au cours de son mandat, précise-t-elle, le PQ augmentera de 200 M$ récurrents le financement de la mission d’organismes d’actions communautaires autonomes de l’ensemble des secteurs. La gratuité des CPE pour les familles ayant un revenu inférieur à 34 000 $, des soins à domicile adéquats pour les ainés font partie des préoccupations de sa formation politique pour contrer la pauvreté. M. Dodier souligne que son parti préconise « un revenu minimum garanti de 1 200 $ par mois avec 600 $ possible d’emploi. Sur le terrain, je propose de redonner 25 % de mon salaire aux organismes communautaires qui travaillent souvent avec les gens les plus pauvres et important de viser la parité salariale une fois pour toutes.  »

La meilleure façon de contrer la pauvreté pour M. Jacques, c’est d’offrir des ressources aux personnes qui ont de la difficulté à intégrer le marché du travail. Il cite en exemple, Intro-travail et Carrefour jeunesse-emploi. « Il faut que ces organismes puissent compter sur des budgets récurrents et prévoir sur du long terme et mettre en place des actions structurantes ; je veux m’occuper sur cet aspect du financement de ces organismes qui font un travail exemplaire. » Le candidat souligne l’importance de développer des modèles d’affaires comme Coup de pouce à Lac-Mégantic qui emploie des travailleurs avec des difficultés. Le candidat souligne également l’importance d’exclure les montants des pensions alimentaires des enfants pour aider les calculs de prestation d’aide sociale. Pour Mme Larrivée, un gouvernement solidaire va hausser les prestations d’aide sociale pour des personnes avec contraintes sévères à l’emploi. Il va également hausser à 12 000 $ annuellement les prestations pour les personnes sans contraintes et mettre en place un revenu minimum garanti pour couvrir les besoins de base. Québec solidaire, de mentionner la candidate, va hausser aussi le salaire minimum à 15 $ et va créer une assurance dentaire pour tout le monde. Il mettra également en place des CLSC ouverts 24 h, 7 jours par semaine.

L’éducation occupe toujours une place importante. Quelles mesures entendent mettre de l’avant les candidats pour améliorer la situation dans le Haut-Saint-François ? Mme Blais soutient que le Parti Québécois mettra de l’avant un grand chantier qui mènera au rendez-vous national de l’alphabétisation. « Nous adopterons un plan de travail sur 10 ans qui aura un objectif réaliste, mais ambitieux. » De son côté, M. Dodier soutient qu’il faut investir massivement en éducation en rappelant que sa formation politique préconise la gratuité du préscolaire jusqu’à l’université. Pour sa part, M. Jacques propose d’offrir des formations professionnelles correspondant aux besoins des régions et faire de même pour les formations collégiales. « Il faut mettre en place des partenariats entre les entreprises et les centres de formation. » Concernant l’analphabétisme, il souligne l’importance d’intéresser les jeunes à l’école et de maintenir les professionnels. Mme Larrivée rappelle une des mesures phares de sa formation politique qui est la gratuité à partir du CPE jusqu’au doctorat. Un réinvestissement en éducation, réduire le nombre d’élèves par classe, embaucher des enseignants, du personnel, pour soutenir les jeunes pour contrer le décrochage scolaire, soutenir les projets collectifs comme la Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent font partie des actions à poser. M. Roy rappelle que son parti s’est engagé à soutenir les jeunes jusqu’à 18 ans pour la réussite éducative. Son parti entend également poursuivre le déploiement des classes de maternelle 4 ans temps plein dans les milieux défavorisés. De plus, il rappelle que les services éducatifs pour les enfants 4 ans seront gratuits autant pour la maternelle que pour les services de garde. On prévoit ajouter à l’enseignant une deuxième personne temps plein aux classes de niveau préscolaire et de première année pour accompagner les enfants. Le candidat souhaite valoriser le parcours d’apprentissage adapté et entend travailler à l’offre de formations professionnelles adaptées aux besoins du milieu.

Pierre Hébert

Doit-on voter quand même ?

La présente campagne électorale ne fait pas exception des autres. Tour à tour, les chefs des différentes formations politiques y vont de promesses susceptibles de satisfaire à peu près tout le monde. Par surcroit, ce qui semblait inexistant il y a à peine quelques mois, l’argent, tombe du ciel sous forme de pluie diluvienne. La semaine dernière, les quatre partis confondus en étaient à plus de 45 G$ de promesses électorales. Je veux bien croire qu’avec le réchauffement de la planète nous subissons des changements climatiques extrêmes, mais à ce point, permettez-moi d’en douter.
L’expérience des campagnes passées devrait démontrer que nous ne sommes pas dupes. Si le quart des promesses, et je suis optimiste, devait se réaliser au cours des quatre prochaines années, déjà cela serait exceptionnel. Certains percevront dans mes propos un brin de cynisme, moi je dis réaliste.

Pourquoi, subitement, nos élus trouveraient-ils l’argent qui semblait inexistant ou non disponible, que ce soit pour répondre aux besoins des aînés en CHSLD ne serait-ce que pour les bains, l’aide à domicile, l’éducation, la desserte internet, l’agriculture, les garderies, l’environnement et bien d’autres ?

Malgré tout, il est réconfortant de constater que tout le monde a des solutions à proposer. Cela démontre que les prétendants au pouvoir sont en mode solution. Parmi le lot, il y a des propositions intéressantes émanant de toutes les formations politiques et qui méritent notre attention. Mais encore faut-il que les élus aient le courage de se donner les moyens de leurs ambitions.
Bien que les chefs occupent à peu près tout l’espace médiatique, dans leur ombrage se trouvent les candidats. Les médias régionaux comme le journal, Le Haut-Saint-François, tente de diriger les réflecteurs vers eux. Ces personnes qui sillonnent le comté depuis plusieurs semaines déjà ont des choses à dire et à faire valoir. Il est triste de constater qu’ils auront peu d’influence quand viendra le jour du vote. Les études tendent à démontrer que plus de 90 % des électeurs votent pour le chef ou le parti. Bien peu tiennent compte du candidat dans leur choix. Pourtant, le député a un rôle important à jouer. Dépendamment de son dynamisme, sa débrouillardise, de sa volonté à faire une différence, il peut apporter une contribution significative que son parti soit ou non au pouvoir.
Cette donnée mérite d’être prise en considération lorsque vous serez dans l’isoloir le 1er octobre prochain. Que l’on soit satisfait ou non du travail de nos élus, il importe d’aller voter. C’est un moment privilégié où le poids démocratique de la population prend tout son sens et demeure sans appel pour les quatre prochaines années. Alors, faites un choix judicieux.

Le président inquiet sur l’avenir de l’entité

Le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, saute à pieds joints dans la présente campagne électorale pour manifester son inquiétude envers la volonté de la Coalition avenir Québec (CAQ) d’abolir ou du moins affaiblir, estime-t-il, les commissions scolaires.

« Pourquoi agir sur des structures alors qu’en 2016, 48 organismes, syndicats, associations sont venus dire à la commission parlementaire sur le projet de loi 86, ne touchez pas aux structures, travaillez sur la réussite des élèves. Le Parti libéral voulait faire exactement ce que la CAQ veut faire et ils ont fait marche arrière. Ils se sont rendu compte que c’était pas là qu’il fallait s’enligner. Le ministre a fait une tournée provinciale pour aller chercher des données et travailler sur la réussite scolaire et c’est ça qu’on a à faire. » Faisant référence à la volonté de la CAQ d’abolir les élections scolaires, M. Gilbert rétorque « c’est pas une économie de 13 M$ qui va faire que ça va aller mieux. On veut faire des conseils d’administration dans les écoles. Qui va arbitrer les conflits entre les écoles, qui diront moi je veux un orthopédagogue, l’autre en veut deux, qui va compléter les tâches ? Présentement, les conseils d’établissement sont très autonomes. On envoie les argents directement dans les écoles. » M. Gilbert estime que le modèle actuel fonctionne bien et croit que le fait de vouloir le changer sous prétexte que 3 % de la population au Québec participe aux élections scolaires n’est pas une bonne raison. Le président de la commission scolaire croit qu’il faudrait profiter de l’occasion pour trouver des façons visant à faciliter le vote chez les familles que ce soit électronique ou autres. « Moi, ce qui me tient le plus à cœur, c’est le commissaire qui est dans la municipalité, qui ramène c’est quoi les préoccupations, c’est lui qui participe aux soupers spaghetti, c’est lui qui aide à la mobilisation du milieu. Alors, pourquoi se priver d’hommes et de femmes ? »

Le candidat de la CAQ dans Mégantic, François Jacques, a fait valoir la position de sa formation politique à ce sujet lors du débat organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. « On ne fait pas d’abolition de commission scolaire; on va changer le nom qui va s’appeler les Centres de service qui gardent les mêmes soutiens qui existent présentement. La seule chose qui va être changée, c’est les élections scolaires qui sont votées par 3 % de la population du Québec et représentent 20 M$ au gouvernement. Les structures vont être remplacées dans les écoles par des comités, les décisions vont se prendre à la base selon les besoins de chacune des écoles qui va être écoutée. Tout le monde va prendre les décisions à la commission scolaire au Centre de service pour le bien des étudiants de chacune des communautés », complète-t-il.

François Legault s’arrête à Weedon

Le chef de la CAQ, François Legault, était de passage à Weedon dans le cadre d’un diner de militants du parti, au restaurant Le Moulin. Il était accompagné des candidats François Jacques et Geneviève Hébert, respectivement des circonscriptions de Mégantic et Saint-François. Le maire de Weedon, Richard Tanguay, s’est brièvement entretenu avec le chef de parti pour rappeler les besoins en ressources financières de la municipalité en vue de l’ouverture des serres de cannabis médicinal. M. Legault lui a assuré que « la grosse priorité ici, c’est vraiment l’économie. On a besoin d’un entrepreneur comme premier ministre. » M. Tanguay souhaite faire passer son message aux politiciens en général qui, à ses dires, sont plutôt frileux lorsqu’il est question de marijuana, même si celle-ci est médicale et que son équivalent récréatif sera bientôt légal.

Un pan d’histoire disparait

Tout un pan de l’histoire d’East Angus est en voie de disparaitre et ne sera plus qu’un souvenir dans quelques semaines. Comme prévu, Cascades a entrepris au début de l’été la démolition de l’ancienne usine de papier kraft érigée il y a plus d’un siècle. En circulant sur le pont Taschereau, les gens peuvent découvrir un paysage qui était caché par l’usine. Avec la présence des grues, le site est un véritable chantier de démolition. Lorsque les travaux seront exécutés, il est prévu de réhabiliter le site avec une plantation d’arbres notamment. Lors d’une entrevue réalisée au printemps dernier, M. Hugo D’Amours, vice-président aux communications, mentionnait que le site et le bâtiment appartenaient à Graphic Packaging, mais qu’une clause au contrat de vente stipule qu’en cas de démantèlement de l’usine, Cascades prendra en charge l’opération et les coûts s’y afférant.

Scotstown roule vert le temps d’un plein

Quelques résidents de Scotstown ont eu l’opportunité de faire l’essai d’une voiture électrique dans le cadre d’un programme du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie. Une Nissan Leaf 2013 avait été prêtée à la Ville pendant une semaine, qui en a fait bénéficier les conseillers et les citoyens.

Les réactions des utilisateurs furent toutes positives, plusieurs étant agréablement surpris, aux dires du maire Dominique Boisvert. « Les gens pensaient pas que c’était si facile d’usage et si silencieux. » Certains avaient au préalable exprimé leur crainte concernant l’autonomie des voitures électriques. Le modèle essayé en avait une de 125 km. Personne n’est toutefois tombé en panne, le véhicule offrant plusieurs outils et indicateurs pour prévenir une telle situation. L’évolution rapide de la technologie a fait doubler l’autonomie des bolides les plus récents, les derniers modèles pouvant parcourir 240 km entre les charges.

« On s’est servi de cet essai pour le faire essayer à des conseillers et à des citoyens pour connaitre leur intérêt à passer à l’auto électrique et l’intérêt qu’il y aurait pour la municipalité d’installer une borne électrique », explique le maire Boisvert. Par exemple, dans une même journée, deux familles de Scotstown ont pu utiliser la Nissan Leaf pour faire leurs courses. Si la Ville décidait de faire le saut au vert, l’emplacement du bistro Le Petit Écossais et du parc municipal serait envisagé pour l’installation d’une borne.

Le modèle prêté provenait du concessionnaire Sherbrooke Nissan. Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) propose à 40 entreprises ou organismes de la région de tenter l’expérience de la voiture électrique pendant une semaine via le programme ICI propulsé à l’électricité. La Ville de Scotstown n’a eu qu’à débourser 125 $ pour l’essai routier, le reste étant couvert par le projet.

Une grappe économique sur le cannabis est lancée

Dans la foulée du projet de serres de cannabis médical et de chanvre industriel à Weedon, une grappe économique sur leur développement a été mise sur pied. Le comité de travail de cette grappe s’apprête à tenir sa première activité de rencontre le 27 septembre prochain, au Centre culturel de la municipalité.

La Grappe économique sur le développement du cannabis médical et du chanvre à des fins industrielles du Haut-Saint-François (GECHSF) a été mise en place en 2017 par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. Le maire de Weedon et porte-parole du comité de travail, Richard Tanguay, en explique la genèse. « Nous avons eu plusieurs réunions depuis l’automne dernier et, avec l’appui financier de MYM Nutraceuticals et du CLD, nous avons élaboré un plan de travail ainsi qu’une vision d’une grappe qui favoriseront la création de valeur économique autour du projet moteur et central de MYM Nutraceuticals. Par cette grappe, nous voulons d’abord et avant tout favoriser le développement économique de la municipalité de Weedon et de la MRC du Haut-Saint-François et aussi de toute la région de l’Estrie. »

Le groupe est d’avis que des occasions d’affaires se présentent aux entreprises et aux commerces présents sur le territoire. « L’idée de la grappe, c’est de harnacher ensemble nos efforts pour maximiser les retombées économiques pour les acteurs économiques de la municipalité de Weedon et de l’ensemble du territoire de la MRC », complète M. Tanguay.
La grappe économique tiendra sa première rencontre le 27 septembre au Centre culturel de Weedon. On retrouve parmi les hôtes de l’événement la Corporation économique de Weedon, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François et MYM Nutraceuticals.

Le comité de travail présentera le résultat de ses réflexions en plus de s’interroger sur les meilleures pratiques à mettre en place pour favoriser le développement économique de produits et de services liés au cannabis médical et au chanvre industriel. La firme Deloitte présentera une conférence sur les perspectives du marché canadien et québécois pour le cannabis médical et le chanvre. MYM Nutraceuticals fera une présentation du projet de serres, suivie d’une visite du site de production sur le 2e rang.

On attend parmi l’assistance des représentants de l’Université de Sherbrooke, du Collège de Sherbrooke et des Chambres de commerce de Sherbrooke et du Haut-Saint-François. « Nous osons pour une fois être le lieu d’un projet structurant pour toute l’Estrie et nous en sommes particulièrement fiers », s’enthousiasme Richard Tanguay.
La rencontre débutera à 9 h et se terminera vers 16 h. Un goûter sera offert sur l’heure du midi. Pour plus de renseignements sur l’activité, on contacte Bernard Ricard, CLD du Haut-Saint-François, au bricard.cld@hsfqc.ca ou au 819 560-8500 poste 2204.

La centenaire jardinière

Mme Bernadette Carrier-Brault, qui célébrera ses 100 ans le 11 novembre prochain, a réalisé un vieux rêve : celui de vendre des fleurs qu’elle a elle-même cultivées.
Le Jardin Communautaire de Sawyerville n’avait pas vu une tenancière de kiosque d’un âge aussi avancé depuis belle lurette. C’est l’organisation, chapeautée par Chantal Bolduc, qui a approché Mme Carrier-Brault afin de lui proposer l’opportunité d’avoir sa propre rangée de terre pour l’été. Celle qui a grandi dans le secteur Island Brook du canton de Newport a toujours voulu être fleuriste. Sur le coup, les circonstances de la vie en ont décidé autrement, mais voilà que, aujourd’hui, les astres s’alignent.

« J’aime les fleurs, puis j’ai toujours cultivé des fleurs. C’est dans moi », témoigne avec aplomb la nonagénaire. Il faut dire que, bien qu’elle n’ait pas gagné sa vie grâce à l’horticulture, la dame au pouce vert s’est toujours entourée de fleurs à la maison. Elle a d’ailleurs remporté la troisième place du concours Maison et balcon fleuris, organisé par le Cœur Villageois de Cookshire-Eaton, depuis le balcon de sa chambre de la Résidence Camélia. Maintenant déménagée au Manoir de l’EAU VIVE, Mme Carrier-Brault a de nouveau soumis sa candidature cette année et attend les résultats du concours qui seront dévoilés d’ici quelques jours.

L’apprentie fleuriste a reçu l’aide de son entourage pour entamer la saison du bon pied. Des membres de sa famille directe ont ensemencé sa rangée de terre au retour du beau temps. Ils ont toutefois laissé le soin à leur aïeule d’effecteur l’entretien et les soins hebdomadaires des plants. Le jour du marché public, elle avait elle-même empoté les fleurs qui étaient en vente à son kiosque dans des contenants qui lui avaient été prêtés par le Jardin.

Après ce premier essai, Mme Carrier-Brault ne sait pas si elle répétera l’expérience l’année prochaine. Elle confie ne pas faire de plans trop à l’avance. Elle s’étonne même de l’arrivée de son centenaire dans quelques semaines. « J’y pense pas ! Je sais pas comment ça se fait que j’ai vécu longtemps de même. » Elle avoue, après coup, consommer beaucoup de légumes et manger peu de viande. Ce qui la préoccupe ces temps-ci est plutôt la préservation de sa mémoire. « J’ai peur de la perdre », dira-t-elle, avant de partager quelques souvenirs.

Sylvie Dodier, filleule et petite-fille de Mme Carrier-Brault, sait déjà qu’elle conservera de bons souvenirs en compagnie de sa mamie. Plus jeune, Mme Dodier lui rendait visite les jours d’école alors qu’elle fréquentait l’établissement Saint-Camille. Déjà, les végétaux faisaient partie du paysage. « Elle a toujours adoré les fleurs », se rappelle la petite-fille. « Dans sa maison, elle a des plantes, des plantes, des plantes ! »

Bernadette Carrier-Brault n’était pas la seule à franchir la barre du siècle. Elle a, à vrai dire, été devancée par le Dr Curtis Lowry, lui qui avait fait don des terrains où est actuellement implanté le Jardin Communautaire de Sawyerville. Au moment du legs, il avait mentionné sa volonté que « le terrain serve un bien communautaire. » On peut dire que c’est mission doublement accomplie avec le rayonnement du Jardin qui grandit d’année en année et la concrétisation du rêve de Mme Carrier-Brault.

Rétablir la confiance

Près d’un an après avoir annulé quatre spectacles de sa programmation automnale, Loisirs Cookshire reprend ses activités. L’organisme s’est doté d’un nouveau conseil d’administration lors de son assemblée générale annuelle et annonce une course de balles le 6 octobre prochain.

La nouvelle présidente de l’organisme, Manon Élisabeth Carrier, se dit très fière de la nouvelle équipe. « On s’est dit une gang : « On y va, on fonce, puis on va ramener ça à l’ordre. » » Le groupe de neuf personnes a été formé le 31 juillet dernier lors de l’assemblée générale annuelle.

Leur première activité sera une course de balles sur le terrain de baseball aux abords de la rivière Eaton le 6 octobre, dès 11 h. Il s’agira d’une fête familiale qui réunira jeux gonflables, animation pour les enfants offerte par La Relève du Haut-Saint-François, cantine, musique et jeux pour tous. « On espère cartonner puis que le monde ait du fun », mentionne Mme Carrier. « Si on ramène des activités, on va être capable de se refinancer. »

Revenir à l’essentiel
Le but ultime de l’organisme demeure le retour d’une programmation variée de spectacles. La présidente assure que la nouvelle équipe « travaille fort » dans cette optique. « On va commencer avec des spectacles qui sont pas nécessairement du gros monde connu. On veut ramener ça puis avoir des prix abordables. »

Cela permettra de remettre la roue en mouvement. « Si dans notre milieu, on a des activités, puis que nos gens sont heureux, ils consomment sur place. C’est bon pour toute notre économie », poursuit Manon Élisabeth Carrier. « On veut que les gens découvrent que dans notre milieu, on est dynamique, puis qu’on veut avoir du plaisir et que ce soit agréable à vivre. »
Le conseil d’administration souhaite tirer un trait sur le passé de Loisirs Cookshire. « Le chialage puis le négativisme, on n’en veut plus. C’est fini. On est tanné du vieux stock. On s’en va par en avant. Il y a des affaires à régler, ça se fait tranquillement. C’est de la petite paperasse plate, mais ça va se faire. »

Le comité travaille déjà en collaboration avec la Maison de la culture John-Henry-Pope et le Coeur villageois de Cookshire-Eaton. La présidente Carrier termine en disant qu’« on va faire une belle équipe avec ça, puis ça va bien aller. Je suis bien confiante. »

3 règles à respecter au moment de rénover votre cuisine

Pour réussir l’aménagement de votre cuisine, vous devez respecter plusieurs règles. En voici trois incontournables.

1. Le triangle d’activité
Votre cuisine doit être configurée en fonction du triangle d’activité, c’est-à-dire la zone délimitée par les espaces de lavage, de cuisson et de rangement. C’est à cet endroit que vous passerez le plus de temps.
Ainsi, pour que la pièce soit fonctionnelle, les distances entre le lave-vaisselle (ou l’évier), le réfrigérateur et la cuisinière doivent être égales, ou presque. En résumé, n’éloignez pas trop ces appareils les uns des autres.

2. L’espace de dégagement
Vous souhaitez aménager un îlot dans votre cuisine ? Alors, laissez un espace d’au moins 42 po (1,07 m) entre vos armoires murales et votre îlot pour pouvoir circuler aisément. Dans un même ordre d’idées, prévoyez un dégagement d’au moins 35,4 po (0,9 m) devant votre lave-vaisselle. Vous pourrez ainsi facilement vous pencher pour y placer des assiettes, par exemple.
Dans tous les cas, assurez-vous de pouvoir circuler sans devoir vous «contorsionner», et ce, même lorsque la porte du réfrigérateur, de la cuisinière ou du lave-vaisselle est ouverte.

3. Les zones d’éclairage
Généralement, on compte quatre zones d’éclairage dans une cuisine : la lumière naturelle (provenant d’une fenêtre au-dessus de l’évier, par exemple), l’éclairage général (un plafonnier ou des encastrés), l’éclairage d’appoint (des spots dirigés sur vos plans de travail) et l’éclairage d’ambiance (des rubans de lumière sous les armoires). Important : prévoyez l’emplacement de vos luminaires AVANT d’entamer les travaux.
Finalement, pour tous vos projets d’aménagement, de construction et de rénovation, faites appel à des spécialistes de votre région !

3 idées pour rafraîchir la façade de sa maison sans se ruiner

Vous aimeriez rajeunir la façade de votre maison ? Si vous ne voulez pas dépenser une fortune pour une réfection complète, sachez qu’il existe des solutions très abordables pour arriver à un résultat similaire. Voici trois idées futées pour vous aider à rehausser le look de votre propriété sans vous ruiner !

1. Peinturer
Pour revamper facilement l’extérieur de votre demeure, il n’y a rien de mieux que d’apposer quelques couches de peinture à des endroits stratégiques. Par exemple, choisissez une teinte neutre ou osez une couleur plus vive et peinturez votre porte d’entrée ainsi que vos cadrages de fenêtres, effet «wow» garanti !

2. Éclairer
Ajouter des luminaires tendance (appliques murales, lampes solaires, etc.) s’avère une autre excellente façon de donner de l’éclat à la façade de votre maison. Assurez-vous toutefois que ceux-ci s’agencent à la perfection avec le style de votre propriété !

3. Aménager
Un bel aménagement paysager ainsi que des éléments décoratifs variés (une jolie boîte aux lettres ou une plaque d’adresse qui sort de l’ordinaire, notamment) vous permettent de rafraîchir significativement la façade de votre maison et de la rendre plus attrayante.

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