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Une année pleine d’enjeux pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons

Comme chaque année, le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, entame l’année 2018-2019 avec enthousiasme. Plusieurs enjeux figurent à l’agenda dont le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) sur lequel M. Gilbert fonde de grands espoirs.

D’emblée, le président de la commission scolaire se réjouit que les enveloppes budgétaires affectées aux écoles soient reconduites. Il s’agit d’un investissement global de 2,6 M$ sur deux ans, permettant d’augmenter les ressources enseignantes, professionnelles et de soutien. L’investissement a été effectué l’année dernière et les sommes de cette année permettent de maintenir les ressources, d’expliquer M. Gilbert.

« Le premier des grands enjeux est le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) », insiste le président. D’ailleurs, la commission scolaire devrait en faire le lancement vers octobre ou novembre. M. Gilbert rappelle avec fierté que le PEVR s’inscrit dans le cadre de la politique de réussite éducative du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, et qu’elle est le résultat d’une vaste consultation menée auprès de l’ensemble du personnel, des commissaires, les équipes-écoles et la population par le biais d’un sondage. « On a fait nos devoirs pour aller chercher le pouls du milieu. Je suis content parce qu’on a sollicité l’ensemble des partenaires. Chacun devrait se reconnaître. »

Avec le PEVR, explique-t-il, « on voulait quelque chose qu’on est en mesure de bien comprendre, de bien s’approprier, travailler avec des documents qu’on se reconnaît, qu’on est capable d’actualiser dans différents milieux. » Le PEVR, mentionne M. Gilbert, contient plusieurs axes répondant aux souhaits du ministre comme de ramener le redoublement à 10 %. Pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons, le redoublement s’élève à 19 %. Parmi les enjeux, on retrouve entre autres, la réussite globale de chaque élève, celle d’offrir une formation de qualité diversifiée tout en innovant par la technologie. Cela se transposera également aux autres niveaux. « On veut offrir une formation que ce soit professionnelle et adulte qui répondent aux besoins des clientèles de chaque milieu », insiste-t-il. Parmi les enjeux, on retrouve celui d’offrir un milieu de vie et d’apprentissage accueillant et sécuritaire.

Pour y arriver, explique M. Gilbert, les écoles primaires, secondaires ainsi que la formation professionnelle et des adultes « devront travailler sur un projet éducatif pour juin 2019. Chaque milieu doit se trouver un projet éducatif, un plan d’action mesurable et réalisable. Les équipes-écoles, la direction, les parents, tout le monde seront mis à contribution. Moi, je tiens à ce que tout le monde se l’approprie. Ça commence par le chauffeur d’autobus. C’est faisable, il faut juste que tout le monde se l’approprie. »

Participation
M. Gilbert lance un appel aux parents de participer aux diverses assemblées d’écoles, aux conseils d’établissement. « Les parents ont leur place. Je crois au travail de collaboration dans les écoles. Les parents sont là pour supporter les équipes-écoles, les directions. On a besoin de tout le monde. »

Formation professionnelle
À ce chapitre, le président mentionne que les intervenants travaillent, à la demande des maires et du préfet de la MRC du Haut-Saint-François à offrir un DEP (diplôme d’études professionnelles) en santé. « Nous avons la carte. Il faut regarder comment le faire en alternance avec les autres centres de Coaticook et Lac-Mégantic. » Si tout va bien, on pourrait l’offrir pour l’an prochain, de mentionner M. Gilbert.

Nouveautés
D’autre part, la commission scolaire pourrait offrir, dès cet automne, aux femmes monoparentales du Haut-Saint-François, un service de garderie à l’école. Il s’agit d’un nouveau service qui existe déjà du côté de Coaticook et Lac-Mégantic. Il s’adresse à celles qui souhaiteraient faire leurs études à l’éducation aux adultes. « C’est pour une formation spécifique qu’elles viennent compléter aux adultes pour atteindre le diplôme d’études secondaires. Le projet se travaille avec les CJE. Ça devrait être élaboré et mis en place pour cet automne », de compléter M. Gilbert.

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