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Transport de personnes HSF désire élargir son offre de service pour 2019

C’est dans le but d’informer et de sensibiliser les gens d’affaires que Transport de personnes HSF présentait récemment à la Vieille gare du papier à East Angus son offre de service. Thérèse Domingue, directrice générale de l’organisme sans but lucratif, profitait de l’occasion pour inviter les participants à collaborer dans la préparation d’une nouvelle offre de service susceptible de répondre aux besoins de transport de la main-d’œuvre au sein des entreprises sur le territoire, et ce pour 2019.

Plus d’une trentaine de personnes, représentants d’entreprises, d’organismes et des municipalités participaient à la rencontre. Mme Domingue précise que l’organisme qu’elle représente ne fait pas que du transport de personnes à mobilité réduite et transport collectif. Transport de personnes HSF, explique-t-elle, « est là pour créer, organiser, optimiser, mettre des circuits en place.  » À l’heure où la pénurie de main-d’œuvre frappe de plein fouet, l’organisme est conscient que le transport des travailleurs devient un enjeu important. Les intervenants ont déjà amorcé une réflexion sur la façon de remédier à la situation, mais pour aller plus loin ils ont besoin de la collaboration des entreprises. « Dans ce cadre-là, avec tout le travail qu’on a amorcé, là maintenant, il y a une obligation partagée de faire en sorte qu’on le fasse, mais avec plusieurs entreprises dans un même territoire. Ça ne peut pas se faire entreprise par entreprise. » Mme Domingue convient que l’arrivée de MYM à Weedon sera un employeur majeur, « mais on a des centaines, des centaines d’entreprises. On a des demandes pour les entreprises présentes. »

Pour développer un service, il faut faire en sorte que les entreprises acceptent de travailler ensemble et que les services seront partagés par leurs employés. « Il faut travailler ensemble pour répondre à un problème à venir et pour certains présents. » Mme Domingue invite donc les entreprises à lui faire parvenir les plages horaires et le lieu de résidence des employés. « Selon le lieu de résidence des employés, je suis capable d’arriver et dire on va partir de telle place ou telle place et pas nécessairement de l’axe 108 ou 112, ça peut être autre chose aussi. Avec ça, on est capable de définir des tracés, des horaires, des endroits d’embarquement. » La formule et le tracé sont ouverts. L’organisme n’entend pas se limiter à un type de service, ça peut être du transport collectif du genre autobus, du covoiturage naturel qui se fait déjà ou autres. Transport HSF offre déjà un service de covoiturage qui pourrait se jumeler à ce qui peut se faire déjà. Mme Domingue cite en exemple un employé qui utiliserait son automobile pour faire du covoiturage et se verrait une opportunité de faire des heures supplémentaires. Cette dernière pourrait refuser puisqu’elle assure le transport de collègues. Or, avec une entente avec Transport de personnes HSF, l’organisme pourrait prendre le relais en offrant du covoiturage pour le retour du travail. Différentes options sont sur la table et l’organisme entend les regarder avec les entreprises participantes.

Projets pilotes
L’organisme a déjà amorcé un travail et souhaiterait compléter l’exercice de projection des circuits à la fin de la présente année. « En début 2019, on va s’asseoir avec les entreprises, là où il y a le plus grand noyau. On va les asseoir pis on va travailler ça.  » Mme Domingue aimerait bien être en mesure de lancer deux à trois projets pilotes avant le début de l’été 2019. « Cela permettrait de rassurer les utilisateurs et démontrer que ça marche », d’exprimer la directrice générale de Transport de personnes HSF.

Réactions
Les représentants et propriétaires d’entreprises ont manifesté leur intérêt à participer à la recherche et application de solution. Parmi leurs craintes, le délai de transport s’inscrivait en tête de liste. Un délai indu avait pour effet d’inciter un travailleur potentiel à refuser l’offre d’emploi, mentionnait-on. Steve Blanchette, propriétaire de Vêtements Cookshire, mentionne que sa participation à la rencontre avait pour but « de voir l’ouverture par rapport au transport collectif pour amener les gens de la ville, des grands centres, pour venir travailler dans nos entreprises parce qu’on a un besoin tout le tour de nous. C’est ça qu’on vient voir s’il y avait de malléabilité au niveau des horaires, des coûts. Je pense que ça s’installe la démarche. Selon nos prévisions, ça se passe bien déjà qu’on a des ouvertures à modifier certaines choses qui vont probablement nous aider à obtenir une clientèle qui provient de Sherbrooke, ça devrait fonctionner. » M. Blanchette mentionne que déjà plusieurs employés font beaucoup de covoiturage et proviennent d’un peu partout. Il cite en exemple les travailleurs provenant de Saint-Gérard, Scotstown, Sherbrooke, Rock Forest.
Au terme de la rencontre, Mme Domingue était satisfaite de l’intérêt manifesté par les participants, confirmant la nécessité de poursuivre la recherche de solution avec les entreprises.

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