Salon des ainés

Le Salon des ainés de la Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François a attiré une centaine de visiteurs au Centre communautaire de Dudswell, jeudi dernier. Vingt-quatre exposants présentaient leurs services visant le mieux-être des gens du bel âge.

L’année 2018 marquait le retour du Salon des ainés de la Table de concertation, après une première édition tenue à Scotstown, à l’automne 2015. Les membres de l’organisme étant des bénévoles, la mise sur pied d’un tel événement requiert alors plus de ressources. « Le travail que ça demande d’organiser ça, puis de trouver les exposants, tu peux pas faire ça tous les ans », concède Suzanne Duranleau, vice-présidente de la Table. « Puis aussi, les gens, comme ça fait un bout de temps qu’ils nous ont pas vus, ils sont intéressés à venir ! »

C’était le cas de Cécile et de Jocelyn Ducharme qui étaient venus au Salon à pied depuis leur résidence située à Dudswell. Ceux-ci avouent s’être déplacés par curiosité et parce qu’ils avancent en âge, a tenu à préciser Mme Ducharme. Ils avaient entendu parler de l’événement par le biais de la FADOQ et du réseau Facebook. Ils n’avaient encore jamais participé à un salon ayant pour thème la vieillesse.
Ce deuxième Salon des ainés a quelque peu modifié sa formule depuis sa première édition. Celle de 2015 présentait des conférences et affichait un prix d’entrée plus élevé. « Cette année, on a décidé de faire ça plus aéré », stipule Suzanne Paradis, trésorière de la Table de concertation. Les visiteurs jouissaient d’une plus grande liberté pour ceux qui souhaitaient s’absenter temporairement et réintégrer la salle plus tard. En n’ayant pas d’activités à heure fixe, les gens allaient ainsi chercher l’information au moment qui leur convenait.

Si, parmi l’offre des kiosques, on retrouvait des services prévisibles comme les arrangements funéraires ou les soins auditifs, certaines formes d’aide sortaient de l’ordinaire. C’est le cas du groupe de soutien des entendeurs de voix offert par Virage Santé mentale. L’organisme est d’ailleurs le seul formé en Estrie du Réseau d’entendeurs de voix québécois afin d’épauler les jeunes et moins jeunes aux prises avec cette présence qui est entendue que par eux. « On aide les personnes à se réapproprier leur vie puis que ce soit pas leur voix qui les dirigent », explique Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale.

La Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François se distingue des autres tables de la région de l’Estrie en ayant plusieurs ainés en tant que membres. Ceux-ci sont des représentants de chacune des 14 municipalités qui composent la MRC. Les autres tables sont généralement composées d’intervenants du milieu et d’employés d’organismes. Celle du Haut-Saint-François est particulièrement active avec une série d’activités qui vont des déjeuners-conférences aux formations et ateliers. Des projections du documentaire québécois L’érotisme et le vieil âge ont même été tenues à Cookshire-Eaton et à Lingwick et ont attiré des dizaines de curieux chaque fois.

« Les personnes âgées, elles sont diminuées physiquement, mais ce qu’elles ont dans leur tête, ce qu’elles ont appris, c’est toujours là », tient à rappeler Suzanne Paradis. Des journées comme celle du Salon des ainés leur permet « de se voir autrement qu’en allant manger puis qu’en étant des petits vieux qui se demandent “T’as mal où ?” Nous à la Table, on s’occupe des ainés. On essaie de leur faire des activités puis même d’aller rejoindre ceux qui peuvent pas se déplacer. »

Steve Côté abandonne la bataille

La Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a récemment accueilli un nouveau membre dans ses rangs. Il s’agit de Steve Côté, producteur de sirop d’érable, de Newport, avec qui la Fédération a connu de nombreux démêlés au cours des dernières années. Cela ne laisse plus à l’organisation syndicale qu’un dossier de récalcitrants dans la région : celui de l’érablière Gaudreau, à Scotstown.

« C’était pas le gun sur la tempe, mais bien proche. Le couteau sur la gorge, mettons ! » C’est en ces mots que M. Côté décrit la seule avenue qui s’offrait à lui. La Fédération s’apprêtait à légiférer après que la Cour suprême du Canada n’ait pas voulu entendre la cause du producteur acéricole. « Ils saisissaient tout puis ils vendaient. C’était assez déclencheur ! Ils ont des hypothèques légales sur tout ce que j’ai », se désole M. Côté.

Celui-ci a été condamné par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec à payer une amende de 421 000 $ pour avoir lui-même vendu en vrac son sirop d’érable sans passer par la FPAQ. L’entente qu’il a prise avec cette même fédération demeure confidentielle. « Tout ce que je peux dire, c’est que c’est pas mal plus que 400 000 $ », souffle-t-il. « S’ils m’avaient pogné à faire pousser du pot, ça m’aurait couté bien moins cher que ce que ça me coute là. On se fait assommer avec des amendes astronomiques. C’est assez spécial. »

L’acériculteur de Newport n’est pas pour autant sorti de l’auberge tant qu’il n’a pas remboursé la totalité des centaines de milliers de dollars qu’il doit à la Fédération. C’est pour cette raison qu’il cherche à vendre son entreprise. « Tant que c’est pas fini de payer, ils ont encore un droit dessus. Le seul moyen de venir à bout de tout payer ça, bien il faut que je vende. C’est ça ou la faillite. »

Advenant cette possibilité, M. Côté quitterait la province, mais pas la profession d’acériculteur. « Si je peux vendre, je vais peut-être pouvoir aller m’installer ailleurs, puis là, je vais pouvoir vendre mon sirop ici légalement. C’est ça la beauté du système. Si je produisais en Ontario, je pourrais venir vendre mon sirop ici sans aucun problème. J’aurais rien à payer à personne, puis tout serait légal. Mais moi ici, je le produis au Québec, mais j’ai pas le droit de le vendre. C’est un système assez totalitaire. On est aussi bien d’aller s’installer ailleurs. »

FPAQ
Jonathan Blais est le représentant régional pour le Haut-Saint-François de la FPAQ et se dit satisfait de l’issue du conflit. « Notre mission, c’est pas d’en faire disparaitre [des producteurs]. On s’est voté des lois au Québec pour améliorer notre situation collectivement dans le sirop d’érable, puis ça a porté fruit. On est 15 000 à adhérer. C’est sûr que, comme dans la société, il y aura toujours des récalcitrants puis des gens réfractaires. »

En tant que nouveau membre, Steve Côté a assisté à la rencontre régionale de la Fédération qui a réuni 200 producteurs et productrices à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton, au début octobre. « C’était une bonne nouvelle », exprime M. Blais. « J’ai vu Steve dans la salle qui participait, donc on était bien content de le voir parmi nous. J’étais content de voir que finalement, il avait joint les rangs. On vient de consolider quand même, contre son gré peut-être, une entreprise à St-Mathias. Pour l’avenir, c’est une bonne nouvelle pour St-Mathias. Il crée de l’emploi. Puis pour notre région aussi. »

Érablière Gaudreau
À quelques kilomètres de là, Daniel Gaudreau et Nathalie Bombardier, de l’érablière Gaudreau de Scotstown, ne jettent pas l’éponge face à la FPAQ et continuent de livrer bataille. Le couple a deux procès à venir devant la Cour supérieure l’année prochaine. Les sommes des amendes en jeu dépassent le million de dollars. « C’est de l’usure à long terme qu’ils nous font subir [la FPAQ] », affirme M. Gaudreau. « Il faut être convaincu quand tu t’embarques dans une guerre comme ça parce que ça coute de l’argent, ça coute du temps… Ça coute cher dans tout. »

Celui qui a subi 35 saisies de sirop d’érable la saison dernière dit comprendre le geste de Steve Côté. « Il avait comme pas le choix. Ils l’ont mis à bout, puis il a réglé de force. » Sa conjointe et partenaire d’affaires, Nathalie Bombardier, subit également de la pression de la part de son employeur, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), pour ses positions anti-fédération.

Celle-ci a été condamnée à cinq jours de suspension pour ses apparitions médiatiques et ses activités sur les réseaux sociaux en tant qu’acéricultrice ayant des démêlés avec la FPAQ. Elle attend ces jours-ci sa seconde sentence pour, entre autres, ne pas avoir obtempéré à retirer des mentions J’aime sur Facebook, faites à partir de son compte personnel.

Bière et saucisses pour rendre service

L’Oktoberfest de la Fondation Louis-St-Laurent a rassemblé près de 300 personnes à la polyvalente d’East Angus. La soirée débutait par un coquetel avant de se poursuivre avec le traditionnel souper-bénéfice, qui était suivi de nombreux tirages et d’une soirée dansante.

Renée-Claude Leroux, présidente de la Fondation, se montre satisfaite du nombre d’invités qui s’élevait à 290. « Ça faisait déjà quelques années que nous n’avions pas eu autant de personnes. » En tout, une trentaine de tables ont réuni les convives dans la cafétéria de l’établissement scolaire. Treize municipalités sur les 14 de la MRC étaient représentées par leurs élus.

L’Oktoberfest constitue la principale activité de financement de la Fondation Louis-St-Laurent annuellement. Les sommes amassées lors de cette soirée servent à donner fournitures scolaires, repas de cafétéria, bourses d’études et le remboursement de quelques frais pour certains élèves.
Alexis Dalpé, enseignant à la polyvalente, a agi à titre d’animateur de soirée en compagnie d’Émilie Trudel, étudiante. « La Fondation Louis-St-Laurent, c’est une courroie de transmission de la communauté vers les familles qui sont dans le besoin dans le Haut-Saint-François. Cette année, on est choyé parce que nous avons une présidente d’honneur qui est très investie dans sa communauté. »

Présidente d’honneur
La présidence d’honneur était assurée par Lyne Boulanger, mairesse de East Angus. « Cette cause-là m’a toujours touchée. » Mme Boulanger faisait d’ailleurs partie de la première cohorte d’élèves à fréquenter la polyvalente lors de sa construction au début des années 1970.

Renée-Claude Leroux n’avait que de bons mots à son propos. « Lyne a été une présidente d’honneur engagée qui a une grande part dans le succès de cette édition. Elle a été chercher des prix, mais elle a aussi mis beaucoup d’énergie à vendre des billets. Elle a aussi donné le ton à la soirée avec son dynamisme. Vraiment, elle a été exceptionnelle ! »

Les exemples de prix offerts lors de la soirée allaient de paires de billets pour les Canadiens de Montréal à des chèques-cadeaux chez Scies à chaîne Claude Carrier. Les centres culturels d’East Angus, Weedon et Cookshire-Eaton ont également offert des billets pour des spectacles à venir.

La présidente d’honneur, qui avait un objectif initial de 2000 $, a su récolter une somme de 3025 $ lors des différents tirages. « Tous les prix amassés, c’est moi qui ai eu l’idée et c’est moi qui ai trouvé les prix après plusieurs heures de travail. J’ai amené cette ambiance de défi et de plaisir en amenant les maires à participer fortement », se félicitait-elle.

La Brasserie rurale 11 comtés offrait quelques-uns de ses produits en fut dans le cadre de la traditionnelle fête de la bière.

Les Hussards sortent l’artillerie lourde

Les Hussards de Sherbrooke tenaient à la fin septembre leur première fin de semaine d’exercices militaires d’une série de trois. Pour l’occasion, trois sites du Haut-Saint-François avaient été sélectionnés pour accueillir en tout une cinquantaine de réservistes venus mettre en application leurs aptitudes.

Les soldats avaient été déployés en sous-groupes d’une quinzaine d’individus sur le chemin Paul à Ascot Corner, près du Parc écoforestier de Johnville et à proximité de l’aéroport de Sherbrooke. Cette activité marquait pour eux la fin de l’entrainement estival et le début de celui annuel sur véhicules blindés.
Une simulation de protection de points vitaux se déroulait sur le chemin de l’Aéroport. À cet endroit, les réservistes devaient protéger un bâtiment des forces ennemies en l’ayant au préalable pris de force et défendu d’éventuelles contre-attaques. Au moment du passage du journal, les soldats se nourrissaient de leur ration et allaient, plus tard, monter leurs installations pour passer la nuit dans leur cache extérieure. On retrouvait sur le sol des douilles de munition qui avaient été tirées à blanc un peu plus tôt. Celles-ci allaient être ramassées en fin de journée pour minimiser les impacts sur l’environnement.

L’armée sans engagement
« De faire ça ici, ça augmente le nombre de personnes qu’on a dans nos exercices. Ça diminue aussi le temps de déplacement. Faire ça en région ici, ça nous permet de maximiser l’entrainement », explique le major Samuel Beaudette. Étant situés à Sherbrooke, les Hussards s’évitent ainsi les kilomètres, plutôt que de se rendre par exemple jusqu’à la base des Forces canadiennes de Valcartier.

Les participants étaient soit des étudiants ou des travailleurs qui s’impliquent dans les Hussards à temps partiel. « Ils viennent au régiment les mardis soirs et une fin de semaine sur deux pour avoir de l’entrainement militaire. C’est vraiment pour venir chercher un challenge de plus », poursuit major Beaudette. « On a tous une job en dehors de l’armée. On amène tous une plus-value au régiment. C’est ça qui est le fun. » Il ajoute qu’un véritable esprit de famille règne entre les réservistes.

Se faire voir en région
Outre le site du chemin de l’Aéroport, on retrouvait un poste de contrôle de la circulation à la croisée des chemins Robinson et North au sud de Sand Hill à Cookshire-Eaton. Un troisième site d’activités se trouvait au crochet du chemin Paul à Ascot Corner. Y était établi un point de contrôle de véhicules qui servait à fouiller les voitures. Finalement, au régiment des Hussards de la rue William au centre-ville de Sherbrooke, on simulait une évacuation de blessés en plus de montrer les nouveaux véhicules blindés tactiques de patrouille (VBTP).

Cet exercice mensuel de septembre était de niveau débutant. Celui venant de se tenir à la fin octobre proposait de la reconnaissance de routes et de zones de niveau aguerri. Finalement, le dernier exercice niveau endurci qui se tiendra la fin de semaine du 23-25 novembre verra des escortes de convoi et de VIP. Le but d’ici la fin de l’année étant d’avoir « deux troupes qui sont à l’aise dans leur métier puis qui sont prêtes à faire de plus gros scénarios », termine major Beaudette.

Assermentation du parlement au secondaire

C’est entouré de plusieurs élus municipaux, maires et conseillers, du président et directeur général de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, du directeur de l’école et du représentant de la députée ministre Marie-Claude Bibeau que les 14 ministres du parlement au secondaire de la Cité-école Louis Saint-Laurent ont prêté serment.

L’activité annuelle d’assermentation, à laquelle sont invités les élus des municipalités, député et commission scolaire, est devenue un incontournable au fil des années. Les invités soulignent et appuient l’importance pour les jeunes de s’impliquer dans l’appareil politique. Le parlement au secondaire constitue une belle école de l’institution démocratique et permet aux élèves de réaliser des projets concrets.

Émilie Trudel, étudiante au 5e secondaire et première ministre, a ouvert le diner auquel participait tout ce beau monde en soulignant la chance qu’avaient les étudiants de pouvoir échanger avec les élus et d’en apprendre un peu plus sur la chose politique. Pierre Grégoire, représentant de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international, soulignait le choix des élèves à vivre « une expérience formatrice hors du commun qui fera de vous des ambassadeurs auprès de votre communauté scolaire. Dans le cadre de vos fonctions, vous aurez à vous prononcer par vote et surtout vous serez appelé à être à l’écoute de vos collègues de classe. » Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, ajoute « on va là pour servir et non se servir. Je veux que vous compreniez bien qu’il faut aller en politique pour les bonnes raisons. » M. Roy rappelle que ce soit au sein du parlement, des élèves ou de la direction de l’école, la notion de respect est essentielle. Le président de la commission scolaire, Yves Gilbert, fait un parallèle entre les membres du conseil des commissaires et du parlement au secondaire du fait qu’ils soient tous élus démocratiquement. « Au conseil des commissaires, on est les représentants de l’éducation. On traite les grands enjeux de l’éducation pour faire en sorte que dans les écoles, vous ayez tous et toutes les ressources nécessaires pour bien vous accomplir. Vous êtes chanceux dans le HSF, vous avez un préfet et des maires qui vous accompagnent. La communauté s’implique, qui fait que cette école est devenue une belle école. L’initiation à la démocratie pour moi, c’est fondamental. Vous avez eu le guts, le courage de vous présenter, pour moi, c’est important. On est fier au conseil des commissaires. »

Le directeur de la cité-école, André Lachapelle, se plait à dire du parlement au secondaire que « c’est le poumon, le cœur, la tête de la cité-école avec des valeurs citoyennes en partenariat avec les municipalités. L’implication des élèves, c’est important pour l’école, vous allez devenir des citoyens extraordinaires. » En politique municipale depuis 2001, et maintenant mairesse de East Angus, Lyne Boulanger rappelle aux jeunes que sa motivation de départ est toujours présente aujourd’hui. « Moi, je me suis dit : je suis capable de faire changer des choses. Je veux que les choses changent, mais d’abord faut s’impliquer. » Mme Boulanger ajoute néanmoins « que c’est ensemble qu’on peut contribuer, faire changer les choses. » Pour la mairesse, c’est important d’être un bon ambassadeur et d’être fier de ce qu’on représente. « Pour moi, ma ville East Angus, c’est ma fierté. Pour vous, c’est important votre fierté de représenter votre polyvalente.  » Le maire de Bury, Walter Dougherty, souligne l’implication des membres du parlement au secondaire et les invite à poursuivre tout en rappelant que le conseil municipal a besoin de jeune relève. Le maire de Weedon, Richard Tanguay, encourage les participants à persévérer. « C’est une belle expérience que vous vivez. Parfois, vous allez avoir l’impression que c’est ennuyant et pénible, mais plus tard, vous allez apprécier ce que vous avez vécu à l’école. Vous allez voir que c’est une expérience qui est très enrichissante. » M. Tanguay mentionne avoir vécu une expérience similaire en s’impliquant dans divers organismes plus jeunes. « Ça m’a suivi le reste de ma vie. Aujourd’hui, si je suis là, c’est probablement à cause de ces implications-là qui m’ont donné une façon de voir les choses, de m’affirmer et une façon de persévérer. Je vous encourage à travailler ensemble et ne lâchez pas. »

Au cours de la rencontre, les élèves ont eu la chance de participer en équipe avec les élus à un petit quiz, histoire d’échanger sur les tâches et fonctions d’un élu et voir où ils se voyaient dans 15 ans.
Le parlement au secondaire compte 13 ministres, dont la première ministre. De ce nombre, on compte 7 nouveaux élus. Ces parlementaires représentent les élèves du 1er au 5e secondaire. Certains élus ont des titres comme celui de secrétaire général, ministre de l’Environnement et de la Solidarité, du Sport, des Activités culturelles, des Communications ainsi que de la Santé et du Bien-être. Étudiant en 2e secondaire, Louka Labrecque est membre du parlement après avoir été défait à sa première tentative l’année dernière. Loin d’être abattu par cette épreuve, le jeune homme a persévéré et prend sa place au sein du groupe. Le jeune ministre mentionne ne pas être impressionné par les plus vieux et apprécie le bel esprit qui règne dans le groupe d’élèves. Il a l’intention de jouer un rôle actif au sein du parlement.
Malgré son âge, la première ministre est une doyenne au sein du parlement au secondaire puisqu’elle en est à sa troisième année. La motivation qui l’anime est de pouvoir changer des choses. « J’ai des expériences que j’aurais jamais vécues en n’étant pas au parlement. » Pour elle, le poste de premier ministre semble la suite logique des choses. « Je suis comme une Germaine, lance-t-elle en riant, j’aime beaucoup organiser les autres. Quand le poste de premier ministre a ouvert, j’ai tout de suite accepté le poste, je pouvais plus représenter les élèves. » La première ministre entend laisser un rôle à jouer à chaque membre du parlement. « Je suis à la troisième année et c’est la première fois que je vois une gang aussi le fun. On est bien organisé. On est une chaîne et chaque maillon est important. On peut avoir du fun en faisant de belles choses », de conclure la première ministre Émilie Trudel.

Loisirs Cookshire se met à l’eau

La première activité organisée par Loisirs Cookshire depuis le remaniement de l’organisme s’est tenue récemment au terrain de balle de la rue Castonguay, à Cookshire-Eaton. Pour l’occasion, une course de balles sur la rivière Eaton était organisée et a permis de vendre 530 balles au profit de Loisirs Cookshire. On retrouvait sur le site des kiosques de commerçants, un camion de pompiers du Service des incendies et de l’animation offerte par la Relève du Haut-Saint-François. Déjà quatre spectacles sont prévus à la salle Guy-Veilleux au cours des prochains mois, le premier étant celui des Greenwoods & the Grass, le 27 octobre. Toute l’information est disponible sur le site internet et la page Facebook de la salle de spectacles.

Faites vite vos réservations pour les Fêtes !

Le temps des Fêtes vous semble loin ? Détrompez-vous : c’est déjà l’heure d’effectuer vos réservations !
Que vous organisiez un simple cinq à sept, une réception grandiose, un souper entre amis ou une longue fin de semaine de festivités, vous devez impérativement vous y prendre à l’avance. Loin de vous l’envie de vous démener à la dernière minute pour trouver une salle de réception pour vos invités !
Contactez donc dès maintenant les professionnels avec qui vous souhaitez faire affaire : traiteurs, restaurateurs, hôteliers, pâtissiers, décorateurs, animateurs, musiciens, DJ, coiffeurs, maquilleurs, etc. Après tout, un party réussi est un party bien planifié !

Rachel Garber

BOOK BY SHARRON

“Today’s mighty oak is just yesterday’s nut that held its ground.” That’s the closing quote in Sharron Hodge Rothney’s new book, Potty Gleanings. It has an outhouse on the front cover, and she describes it as “a collection of local tales and facts for your bathroom reading pleasure.” All in comfortably large print, a fat spiral-bound book of 280 pages.

There’s the how-to of a homemade herbal bath. Snippets of local history, stories about characters bearing such familiar names as Laberee, Merrill, Potter, or Winslow. And little sayings from many, many different sources.

The book launch at the Eaton Corner Museum on October 14th was packed with fun, music and people who had “contributed in some way” to Rothney’s book.

SALE IN SAWYERVILLE, Nov. 3rd
Scentsy. Homemade jams and preserves. Knitting and crocheting. Baked goods. Wooden handmade decorations. Quilts. Baskets to be raffled off. Lunch to purchase.
Sounds like a This, That and Holiday All sale? Yes. And we are all invited to it by the Sawyerville Elementary School parents’ participation committee. It’s on November 3, from 9 a.m. to 2 p.m., in the gym and cafeteria of the Sawyerville School, 51 Cookshire Street, Sawyerville.
The proceeds will go to support student activities. Things like free hot lunches on special occasions. Class trips. Christmas activity days. New sports equipment for the gym. Info: Jill (school secretary), 819-889-2263.

SALE IN LAWRENCE, Nov. 3rd
Treasures from attics and garages. It must be a This & That Sale! And it’s at the Lawrence Community Centre, 449 Lawrence Road, Newport, on Saturday, November 3, at 9 a.m. to 3 p.m. Lunch of lasagna or shepherd’s pie, with coffee, tea and dessert: $8 each. All are welcome. Info: 819-875-5227.

BAZAAR IN NEWPORT, Nov. 3rd
Homemade goodies. Weaving. Soap and bath balms. Preserves. Christmas balls and wreaths and other decorations. Crafts. Handmade purses of recycled fur.
All this and more at the Little Christmas Bazaar on Saturday, November 3, at 9 a.m. to 4 p.m., at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, in Island Brook. Come one, come all. Info: 819-889-1340 or 819-875-5227.

CAREGIVERS’ MANDALAS IN EAST ANGUS, Nov. 8th
Caregivers: Here’s a chance to give yourself a gift of quality time, exploring mandala art colouring as an inspirational anti-stress activity. Life’s Experiences in Colours is the theme for this workshop with artist Debbie Mosher. It’s on Thursday, November 8, at 2 to 4 p.m., at the Hôtel de Ville, 200 Saint-Jean E. Street, East Angus. Space is limited (maximum 20 persons). Register now. Fee: $2 for materials. Info: Diane Grenier, 819-560-8540 ext.9, or coordo@cabhsf.org, at the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François.

REMEMBRANCE DAY, Nov. 11th
It happened on November 11, 1918, so Remembrance Day 2018 marks the 100th anniversary of the end of World War I.

The Bury Legion Branch 48 plans two bilingual Remembrance Day services on Saturday, November 10. The first is at 10:30 a.m., at the cenotaph in front of the Scotstown Town Hall, 101 Victoria Street. Next, in Bury a ceremony is at 2 p.m. at The Armoury Community Centre, 563 Main Street. After the ceremonies, Branch 48 will offer refreshments, catered by the United Cultural Center. All are welcome.
The Sawyerville Legion Branch 165 plans a series of bilingual Remembrance Day services on Sunday, November 11. The first ceremony is slated for 11 a.m. at the Sawyerville cenotaph at 6 Principale North. The second is at 11:45 a.m. at the East Clifton cenotaph in front of the United Church, Route 253, between Clifton Road and Store Road.

Lunch is at 12:15 p.m. in the downstairs of the erstwhile Notre-Dame-du-Rosaire Church, 4 Randboro Road, Sawyerville. Another service is at 2 p.m. at the cenotaph in front of the Cookshire Elementary School, 95 Park Avenue, and the last one is at 3 p.m. in Island Brook, at the cenotaph in front of the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212. Info: Legion president Jack Garneau, 819-889-2989.

ALL ABOARD IN BURY, Dec. 1st
Roads, railways, carriages, cars and more: Here’s a head’s up for a bilingual conference and exhibition all about the early history of transportation in the Haut-Saint-François. It’s planned for Saturday afternoon, December 1st, at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury.
On the menu: Pre-historic movements of the aboriginal inhabitants of the Eastern Townships, by Eric Graillon, archeologist at the Museum of Nature and Sciences in Sherbrooke. The surprising story of the Craig and Gosford roads, by Steve Cameron. Covered bridges in photos, by Alain Coulombe. Old photos, maps and artefacts related to transportation by Danny Bousquet and others. Door prize: an original work of art by noted artist Denis Palmer.

The doors open at noon, and the event begins at 1 p.m. All are welcome. A $10 free-will donation per adult will be appreciated; no fee for children. Organized by the Bury Historical and Heritage Society and The Eaton Corner Museum. Info: John Mackley, 819-578-2301.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. November 4th Sunday worship services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. in the theater at the Manoir de l’Eau Vive, 210 Principale Street, Cookshire. November 11th services are at 9:30 a.m. at the St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. at the St. Peter’s Church in Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. November 4th Sunday worship services are at 9:30 a.m. at Trinity United, Cookshire, and at 11 a.m. at Sawyerville United. A November 11th service is at 9:30 a.m. at Trinity United, Cookshire, but the Sawyerville service is cancelled so folks can attend the Remembrance Day ceremony at 11 a.m. at the Sawyerville cenotaph, 6 Principale North. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by November 5 for publication November 14 and by November 19 for November 28.

5 critères à considérer avant d’acheter des pneus usagés

Quand vient le temps de changer leurs pneus, bon nombre d’automobilistes se tournent vers le marché des pièces usagées. Voici 5 critères à considérer pour choisir des pneus de seconde main sécuritaires.

1. La dimension
Vérifiez d’abord que le modèle et la dimension des pneus conviennent à votre voiture. Suivez les recommandations de votre constructeur automobile.

2. La date de fabrication
Repérez le code de 4 chiffres inscrit sur les pneus. Les 2 derniers chiffres indiquent l’année de leur conception et les 2 premiers, la semaine au cours de laquelle ils ont été fabriqués. Par exemple, 2616 signifie que les pneus ont été fabriqués au cours de la 26e semaine de l’année 2016. En moyenne, la durée de vie maximale d’un pneu est de 6 ans.

3. La bande de roulement
La profondeur de la bande de roulement des pneus doit être d’au moins 4,8 mm (6/32 po) au moment de leur installation, faute de quoi vous compromettriez votre sécurité.

4. L’usure du flanc
Inspectez les flancs des pneus. S’ils sont égratignés, ceux-ci risquent de s’affaisser et d’éclater. La présence de poudre noire peut aussi trahir une usure excessive.

5. Le pictogramme
Seuls les pneus d’hiver portant le pictogramme officiel (un flocon à l’intérieur d’une montagne) sont reconnus par le Code de la sécurité routière. N’achetez pas de pneus qui en sont dépourvus : vous pourriez recevoir une amende !

 

Au Québec, tous les véhicules de promenade immatriculés doivent être munis de pneus d’hiver du 15 décembre au 15 mars inclusivement. Notez que la modification au Code de sécurité routière qui devance la période d’obligation au 1er décembre entrera en vigueur en 2019.

La batterie de votre véhicule est-elle en bon état ?

Vérifier l’état de votre batterie est une étape incontournable de la préparation de votre voiture avant l’hiver. Cela peut vous éviter bien des désagréments ! Voici quel­ques informations qui vous aideront à déterminer si votre batterie doit être remplacée.
D’abord, il faut savoir que la durée de vie d’une batterie est généralement de trois à cinq ans. Certains signes peuvent vous indiquer que la vôtre rendra bientôt l’âme. Par exemple, si vous constatez que votre plafonnier ou vos phares sont moins lumineux, c’est peut-être signe qu’elle est faible.

Pour en avoir le cœur net, éteignez votre véhicule et connectez un voltmètre à votre batterie. Si elle est en bon état, le voltage se situera entre 12,4 et 12,7 V. En dessous de 12,4 V, votre batterie doit être rechargée.
Un pépin ?

Si votre voiture ne démarre pas et que vous n’avez laissé aucune lumière allumée, c’est sans doute parce que votre batterie est en fin de vie. Rechargez-la à l’aide de câbles de démarrage (et du véhicule d’un bon Samaritain !), puis laissez tourner votre moteur quelques minutes. Ensuite, déconnectez les câbles et tentez de démar­rer la voiture.

Si cela fonctionne et que le moteur continue de tourner, votre batterie n’a pas encore rendu l’âme, mais vous pouvez commencer à en magasiner une autre. Au contraire, si votre véhicule refuse de démarrer, vous devez officiellement lui dire adieu !
Sachez par ailleurs qu’un alternateur défectueux peut avoir des conséquences semblables à celles d’un problème de batterie. Ainsi, avant de changer une pièce, consultez un professionnel : celui-ci sera en mesure de poser le bon diagnostic.

La saison du quad hivernal approche; on prépare les sentiers

L’hiver approche à grands pas et les clubs Quads notamment celui du Haut-Saint-François, du Mont-Mégantic pour le secteur La Patrie et autres qui chevauchent le territoire comme Sherbrooke-Ascot Corner, pour Ascot Corner, et Estrie-Sud du côté de Johnville, préparent la nouvelle saison qui débutera, selon la température et les secteurs, de la fin novembre à la mi-décembre.

Charles Lachance, président du Club Quad du Haut-Saint-François, mentionne que les équipes de bénévoles des divers secteurs desservis comme Weedon, Bishopton-Dudswell et East Angus sont à pied d’œuvre pour préparer les sentiers, afin qu’ils soient sécuritaires. On y installe également la signalisation. C’est pas moins de 60 km de sentiers que les bénévoles doivent entretenir au cours de la saison, explique-t-il. M. Lachance mentionne que la perte de sentiers du côté de Bishopton-Dudswell au cours de l’été dernier n’a aucun impact pour la saison hivernale puisque ce ne sont pas les mêmes. À l’aube de la nouvelle saison, il invite les personnes intéressées à joindre les 347 autres membres à le faire et profiter de la prévente en cours jusqu’au 4 novembre. Du côté du Club quad du Mont-Mégantic, ce sont quelque 150 membres qui parcourront les 54 km serpentants les territoires de Hampden, La Patrie, Chartierville, Saint-Mathias-de-Bonneterre et Saint-Isidore-de-Clifton. Mentionnons que du côté du Club Sherbrooke-Ascot Corner, il n’y aura pas de changement au cours de la prochaine saison et il sera possible de traverser le pont d’une rive à l’autre de la rivière Saint-François. Selon le président du Club Quad du Haut-Saint-François, on compte plus de 1 000 km de sentiers balisés en Estrie et quelque 2 800 membres. Enfin, M. Lachance tient à remercier les propriétaires qui permettent un droit de passage sur leur terre.

Valoris augmente encore ses coûts

Valoris s’y prend en avance, plusieurs semaines avant que les municipalités préparent leurs prévisions budgétaires de la prochaine année pour leur annoncer une augmentation de ses coûts. À partir de janvier 2019, le montant de la tonne métrique, sans les redevances, passera de 107 $ à 133 $ en hausse de 26 $. Cela représente une facture approximative de 200 000 $ pour le Haut-Saint-François, qui est propriétaire en parts égales avec la Ville de Sherbrooke, qui elle, devra assumer une facture de 1 M$.

La dernière majoration de 45 $ remonte en juillet 2017. Avec celle annoncée, on compte 71 $ d’augmentation en un an et demi. D’emblée, le président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, soutient que l’organisme n’avait d’autre alternative que de procéder à une hausse. « On a tout regardé, tout a été décortiqué. Si on ne fait pas ça, c’est repousser le problème, pis on veut pu. »

M. Roy attribue la majoration à plusieurs facteurs. Le premier, précise-t-il, « est de fermer les prêts qui étaient à fermer. » Cette partie représente 12 $ du 26 $ d’augmentation. La direction de Valoris songe également à repartir les lignes, lorsque le litige en cours avec le fournisseur d’équipements sera réglé. « Quand on va être prêts, il faudra du monde, un électromécanicien, un ingénieur. » On prévoit également embaucher une ressource en communication, ce qui représente approximativement 5 $ de la tonne métrique, de mentionner M. Roy. À cela s’ajoute 2 $ pour l’indexation au coût de la vie alors que le reste servira à supporter d’autres frais.

Retombées
M. Roy n’est pas en mesure de préciser quel sera l’impact de la hausse sur le compte de taxes des contribuables. Cet aspect, précise-t-il, est propre à chaque municipalité selon le tonnage qu’elle dirige au site d’enfouissement. À titre d’exemple et en se basant sur les chiffres de 2015, le président de Valoris mentionne que la facture pour la municipalité de East Angus, reliée à la nouvelle hausse, pourrait s’élever approximativement à 32 000 $. Toutefois, il s’empresse à mettre un bémol en soulignant que les efforts déployés, par cette dernière, comme l’introduction des bacs bruns et l’écocentre mobile contribuent à diminuer son tonnage au site d’enfouissement ce qui allait certainement réduire la facture. Par contre, il pourrait en être autrement pour les municipalités qui ne font aucun effort de réduction de leur tonnage, laisse-t-il entendre.

Reconnaissance
Par ailleurs, M. Roy entend bien poursuivre les efforts déployés pour obtenir la reconnaissance demandée au gouvernement du Québec. Le nouveau député de Mégantic, François Jacques, sera mis à contribution. « On s’est parlé le soir des élections. On (Valoris) veut avoir une rencontre avec François et les députés du caucus de l’Estrie pour leur expliquer c’est quoi Valoris. On va poursuivre nos démarches au niveau gouvernemental auprès des fonctionnaires du MESI (ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation) pour savoir si on est reconnus. » Cette reconnaissance tant souhaitée apporterait des sommes substantielles à Valoris.
Interrogé à savoir si les contribuables doivent s’attendre à d’autres augmentations substantielles, M. Roy lance : « Je n’ai jamais fait de promesse. Personne ne veut que ça augmente, on est tous des payeurs de taxes autour de la table. Notre but premier est qu’il n’y ait pas d’autres augmentations au-delà du coût de la vie. »

Piste cyclable Sherbrooke-Saint-Joseph-de-Coleraine

Le comité de suivi de la Piste cyclable de la Saint-François, reliant Sherbrooke à Saint-Joseph-de-Coleraine, en passant par le Haut-Saint-François et dont Richard Tanguay, maire de Weedon, en est le président, rencontrera, ce vendredi, la direction du ferroviaire du MTMDET pour demander le retrait du tronçon Saint-Joseph-de-Coleraine/Sherbrooke du moratoire. « Le projet est toujours sur les rails », d’affirmer avec conviction M. Tanguay.

Rappelons que le ministère des Transports du Québec (MTQ) vient d’imposer un moratoire sur les travaux effectués sur les voies ferrées au Québec, et ce jusqu’à la mi-mars. Cette décision vise les chemins de fer désaffectés le temps d’évaluer toutes les possibilités de transport ferroviaire existantes au Québec. Plus près de nous, il semblerait qu’une demande aurait été faite par des entreprises en Chaudière-Appalaches pour la remise en fonction d’un tronçon du rail entre Thetford Mines et Vallée-Jonction. Un moratoire sur la signature des baux et du démantèlement du rail serait imminent sur l’ensemble de l’emprise du rail de l’ancien Québec Central entre Sherbrooke et Vallée-Jonction.

M. Tanguay semble confiant de convaincre les intervenants de surseoir au moratoire du moins pour le tronçon Thetford Mines-Sherbrooke. « On a bon espoir que lorsqu’ils vont prendre connaissance de l’information, qu’ils vont se rendre compte que ce n’est pas viable. » Le président du comité de suivi aura également en poche des résolutions des municipalités participantes (Saint-Joseph-de-Coleraine, la Paroisse de Disraeli, les villes de Disraeli, Beaulac-Garthby, Weedon, Dudswell, East Angus, Westbury et Ascot Corner) soulignant leur intérêt et l’importance du projet. Les résolutions comprendront également la demande de retrait du moratoire sur la section du rail entre Sherbrooke et Saint-Joseph-de-Coleraine.

M. Tanguay soutient que le projet de piste cyclable de 94 km avance à grands pas et que des énergies importantes ont déjà été investies depuis quatre ans. On soulignera que des sections importantes du rail sont manquantes ou très instables entre Thetford Mines et Saint-Joseph-de-Coleraine. Le comité travaille présentement à la création d’un parc régional pour confirmer la gouvernance du projet. Des baux ont été signés ou sur le point de l’être alors que des sections ont déjà été démantelées notamment plus de 2,5 km à Disraeli. Des appels d’offres sont également en cours pour le démantèlement et que les délais de validité des offres ne permettent pas d’attendre jusqu’en mars 2019 pour octroyer les contrats. En outre, on soulignera que l’état général du rail et des infrastructures est médiocre. M. Tanguay souligne que « des études ont été réalisées pour la relance du rail dans cette section dans le passé et il n’y a pas d’intérêt des entreprises le long de la voie. La somme de plus de 300 millions $ a été avancée à l’époque pour la remise aux normes du rail, et ce, avant que le rail ne tombe dans la mine », du côté de Black Lake.

Projet
L’hiver dernier, les municipalités ont octroyé un budget permettant l’entretien futur de la piste cyclable, le marketing et l’embauche d’un chargé de projet. Embauché en mai dernier, Guillaume Simard travaille à faire avancer le projet. Ce dernier s’active présentement à la création d’un parc régional permettant de mettre sur pied une gouvernance permanente du projet. La prochaine étape sera de déterminer le type de véhicule qui veillera aux opérations quotidiennes comme un OBNL ou autres. La création de l’entité juridique n’empêche pas le projet de progresser, de laisser entendre M. Simard. Déjà, on a déposé une demande d’aide financière auprès du Fonds d’appui du développement aux régions pour un premier tronçon et on en prépare d’autres pour divers programmes d’aide financière. Le projet variant entre 19 et 24 M$ devrait se réaliser d’ici cinq ans, souhaite-t-on. Toutefois, cela dépendra des divers programmes disponibles, ajoute-t-on. M. Simard travaille également à élaborer une campagne de financement qui sollicitera les entreprises du milieu par le biais d’un plan de commandite. On souhaiterait obtenir une mise de fonds de 2 M$ provenant du milieu. Mentionnons que la MRC du Haut-Saint-François pilote le projet, mais avec la participation des municipalités impliquées de la MRC des Appalaches.

François Jacques débute son mandat

Alors que vient de se faire mardi la cérémonie d’assermentation des députés de la Coalition Avenir Québec, le nouveau député de Mégantic, François Jacques, entame le travail dans la circonscription.

Un des objectifs de ce dernier est d’avoir fait le tour de toutes les municipalités contenues dans le territoire de Mégantic d’ici la rentrée parlementaire prévue le 13 novembre. « Même si j’ai fait pas mal le tour lors de la campagne, je souhaite aller plus spécifiquement voir ce qu’il en est. »
Dans ce vaste périmètre qui recoupe quatre MRC (HSF, Granit, Appalaches et Val-Saint-François), M. Jacques prévoit déjà avoir plus d’un bureau de circonscription. « C’est sûr qu’il va y avoir des bureaux satellites », confirme-t-il. Quant à savoir où, les décisions n’ont pas encore été prises.
Haut-Saint-François

Dans la région, François Jacques compte tendre la main à la MRC afin d’être guidé dans ses priorités. « Je vais aller m’assoir avec Robert, le préfet. Je pense que c’est quelque chose qui se doit d’être fait le plus tôt possible pour revoir les enjeux de toute la MRC. »
Le nouveau député a déjà quelques rencontres prévues ailleurs dans le Haut. « Ça commence vite, mais il y a des choses qui pressent. Il va falloir prendre nos priorités, puis travailler sur la plus belle façon possible de faire les choses efficacement et peut-être un petit peu plus facilement pour tout le monde. »

Comme il l’avait déjà mentionné en campagne électorale, il a à coeur les dossiers de la route 257 et des serres de cannabis à Weedon. À propos de ces dernières, il dit que « c’est un dossier qui progresse rapidement. Les serres sont en construction, donc il va falloir s’attarder à ce projet-là très rapidement. » Pour la route 257, il se réjouit de l’implication des municipalités qui proposent de prendre à leur charge 10 % de la facture. « C’est un projet qui est important. Il va falloir s’assoir et voir où en est le projet. Il faut que je me familiarise avec les dossiers en partant pour pouvoir, après ça, les travailler. »

Du rouge au bleu pâle
Il semble pour François Jacques que d’aller s’enquérir des dossiers en cours soit la meilleure chose à faire, étant donné que lui et le précédent député, Ghislain Bolduc, ne sont toujours pas entrés en contact. « Présentement, on n’a pas eu de discussion avec M. Bolduc. On n’a pas eu d’appel de sa part. J’espère qu’il va communiquer avec nous, qu’il va y avoir une transition. Que les gens, les citoyens auront pas besoin de représenter leurs dossiers pour qu’on puisse continuer ce qui a été commencé. » M. Jacques dit pourtant qu’une passation des dossiers entre députés entrant et sortant est une pratique qui se fait, pour avoir des collègues qui en ont bénéficié.

L’arrivée de M. Jacques met fin à des décennies de règne libéral dans la région. « Je pense que la population a parlé à la grandeur du Québec. Je pense que le Québec avait besoin de changement. On incarne le changement, puis il s’agit maintenant de répondre à ce qu’on a dit et de bien le faire. Faire mieux et faire plus. Pour le Québec, je pense qu’on est capable. Je pense qu’on a une équipe qui est capable de répondre. »

Le député caquiste s’est dit très satisfait des résultats qui lui ont donné 7000 voix d’avance sur son plus proche rival. Il attend maintenant de voir les résultats secteur par secteur. « J’ai hâte de voir comment ça a sorti. Est-ce que ça a été égal partout ? J’ai hâte de voir l’ensemble de l’oeuvre. »
Son message en est maintenant un de ralliement. « Il faut travailler tout le monde ensemble. » Des MRC voisines le font déjà pour certains dossiers. Certaines s’unissent même avec des MRC éloignées, comme celle de Coaticook. « Je pense qu’il y a des dossiers qui sont communs et qu’il serait facile d’arrimer. Quand toutes les MRC se mettent ensemble, il y a de belles sommes d’argent à aller chercher pour faire des projets. Donc, je pense qu’il faut unifier nos forces. »

Fromagerie P’tit Plaisir

La Fromagerie P’tit Plaisir fait partie du paysage du secteur St-Gérard, à Weedon, depuis maintenant plus de 20 ans. L’entreprise est récemment passée entre les mains des quatre enfants Grenier et s’apprête à agrandir ses installations du coin de la route 112 et du chemin du Barrage au printemps 2019.

Mélanie Grenier, l’une des quatre copropriétaires actuels, ne se destinait pas à travailler pour l’entreprise familiale lorsqu’elle était jeune. Celle-ci y avait mis les pieds, au départ, pour amasser de l’argent avant d’aller poursuivre ses études en techniques policières à Alma. Elle est aujourd’hui responsable de la fromagerie. « C’est l’entreprise qui m’a fait rester. On travaille beaucoup, oui, mais ça devient une passion. Quand t’aimes ça, t’aimes ça ! »

Une histoire de famille
Le transfert de l’entreprise aux quatre enfants Grenier s’est fait en douceur, chacun ayant à sa charge son département. La seconde fille s’occupe du restaurant et du bar laitier, tandis que les deux frères travaillent à la ferme située de l’autre côté de la rue. La Ferme du Barrage sert aujourd’hui à approvisionner le commerce et la fromagerie en ingrédients frais. Elle existait toutefois bien avant eux, alors que le patriarche l’avait acquise de son grand-père. L’exploitation agricole tire d’ailleurs son nom du barrage Aylmer situé tout près.

Pour Gaétan Grenier, il était important que « ça reste dans la famille ». Sa fille Mélanie parle d’une sorte de patrimoine. « Pour ses enfants et ses petits-enfants, il veut que ça reste toujours comme ça. Le but, c’est pas d’avoir un commerce et de le vendre dans 15, 20 ans. C’est de le référer à nos petits-enfants, s’ils en veulent comme de raison. »

Malgré que son nom ne figure plus sur les documents légaux, M. Grenier continue de s’impliquer un peu partout. « Quand il nous manque du personnel à la ferme, à la fromagerie ou s’il y a quelque chose qui brise, il est partout. Il vient toujours nous dépanner », confie Mélanie.
La répartition des tâches quotidiennes est aujourd’hui bien définie, les deux garçons s’affairant à la production laitière, aux champs et à la machinerie. « Ça va très bien parce qu’on a chacun notre département », poursuit Mélanie. « Quand quelqu’un rushe un peu, on est tous là pour s’entraider. On a de plus en plus de demandes, donc il faut croire que chacun fait bien ses tâches. »

P’tit plaisir deviendra grand
C’est cette demande croissante pour leurs produits qui a poussé les enfants Grenier à vouloir agrandir les installations. Les sections restaurant et fromagerie bénéficieront des changements à venir. « On travaille très fort physiquement. Ça va vraiment nous faciliter la tâche, puis je vais être capable de produire quatre fois plus, mais avec le même nombre de personnel que j’ai là », s’enthousiasme la responsable de l’usine de production. « Ça va être vraiment plus productif, plus facile, puis on va faire plus de fromage. On va pouvoir en créer de nouveaux. Ça va nous faire de l’espace aussi. C’est un gros plus pour nous autres. »

La baisse des couts de production et le recours à l’automatisation changeront pour le mieux le quotidien de Mélanie Grenier. « Dans la nouvelle fromagerie, je voudrais commencer à faire des fromages à croute lavée. Ce serait une autre belle catégorie de fromages que je pourrais créer et développer de plus en plus. » L’installation d’un fumoir créera aussi de nouvelles possibilités. « Il y a une demande là-dedans aussi. Il y a des gens qui adorent les fromages fumés. »
Ce projet d’agrandissement doit se mettre en branle au printemps 2019. Les couts totaux avoisineront les 4,8 M$. Dans cette aventure, la Fromagerie P’tit Plaisir reçoit un accompagnement technique de la part du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. Par le biais d’un conseiller en entreprise, Daniel Bérubé, la famille Grenier bénéficie d’un plan stratégique de développement qui les guidera dans leurs projets.

 

Une défaite électorale sans amertume

L’éclatante victoire de François Jacques, candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Mégantic, ne semble pas avoir surpris ses adversaires. Loin d’être amères, les personnes semblent avoir apprécié la dernière campagne, même s’ils avaient souhaité un dénouement en leur faveur.

Robert G. Roy
Celui qui représentait le parti sortant, Robert G. Roy du Parti libéral du Québec (PLQ), s’est dit nullement surpris du résultat et de la différence de plus de 7 000 voix le séparant du candidat élu. « J’ai senti sur le terrain que les gens voulaient du changement, qu’il y avait une insatisfaction surtout au niveau de la santé. » Loin d’être amer, M. Roy mentionne s’être enrichi. Il ajoute avoir constaté la différence entre les régions. « Il y a quatre MRC dans le comté et dans les quatre MRC, la vision est différente. Le candidat défait entend s’inspirer de son expérience « pour moi, dans le futur, ça va me permettre d’être encore meilleur. » Il précise avoir constaté la façon de faire ailleurs. « Il y a des choses qu’on travaille ici et je vois qu’on s’y prenait pas de la bonne façon comme nos démarches auprès des gouvernements. » M. Roy soutient qu’il est préférable d’impliquer le député dès le début d’un projet et non attendre à la moitié ou la fin.
Bien qu’il affirme avoir apprécié l’expérience, M. Roy n’entend pas répéter l’expérience une autre fois. « C’est très prenant. J’ai été cinq mois en campagne. J’ai fait plus de cent événements, j’ai sacrifié beaucoup. Préfet, c’est correct pour moi. Pour moi, c’est de la vraie politique plus que peut-être en haut. Je vais être plus proche des gens. » Celui qui reprend son travail de préfet de la MRC du Haut-Saint-François n’entrevoit aucun problème à collaborer avec le nouveau député. « On a jamais été adversaire, c’est la première des choses. On avait des idées différentes. François Jacques, on s’est parlé le soir même. Il m’a dit qu’il était prêt à travailler avec moi pour le Haut-Saint-François. On a déjà lancé des idées sur quels projets on doit travailler. J’ai appris à le connaître durant la campagne » et M. Roy n’entrevoit aucun problème de travailler avec le nouveau député.

Andrée Larrivée
« Je suis très contente de la campagne qu’on a faite et du résultat qu’on a eu. On a plus que triplé le nombre de votes comparativement à la dernière campagne de 2014 », s’enthousiasme la candidate de Québec solidaire, Andrée Larrivée. Elle est d’autant plus satisfaite que la campagne régionale du parti était menée par une micro équipe de quatre personnes. Des bénévoles se sont toutefois joints au mouvement en cours de route, pour culminer avec un nombre de 30.
« J’ai l’impression que s’il y avait eu plus de gens qui avaient voté avec leur cœur et leurs convictions, on aurait eu assurément plus de votes aussi. » De l’avis de Mme Larrivée, cela augure tout de même bien pour l’avenir. « Je vois ça comme du beau travail de débroussaillage. On a semé des graines alors on va continuer d’arroser. On va récolter dans quatre ans. Le travail est pas terminé, il se poursuit. » À cet effet, la candidate solidaire cite les résultats encourageants des simulations de vote faites dans les établissements scolaires qui ont désigné Québec solidaire vainqueur un peu partout dans la province.

Gloriane Blais
Gloriane Blais, qui représentait le Parti Québécois, en était à sa quatrième campagne électorale en tant que candidate. « J’assume très bien le choix des électeurs. Quand je suis rentrée dans la course, je savais très bien ce que ça impliquait. De ce que je comprends, c’est que les Québécois voulaient absolument plus avoir les libéraux pour régner au gouvernement. »
Celle qui est établie à Lac-Mégantic abandonne pour le moment le milieu de la politique. « C’était clair que, en 2018, si j’allais pas être élue, c’était ma dernière fois. J’avais pris cette décision-là avant [le début de la campagne] et je l’essayais une dernière fois. Ce n’est pas par amertume. C’est que, un moment donné, je vais peut-être prendre un autre chemin dans ma vie. Je vais plus penser à ma famille et à ma carrière. »
Elle garde tout de même un bon souvenir des élections de cette année. « C’est ma plus belle campagne électorale que j’ai vécue en 2018 parce qu’il y a eu un respect entre les candidats. Ils ont su faire un débat d’idées et non attaquer bassement les personnes. Les quatre autres candidats, c’était une joie de les rencontrer. »

Sylvain Dodier
Pour sa part, le candidat du Parti Vert, Sylvain Dodier, avoue sa surprise quant à l’ampleur de la vague caquiste, mais ajoute être nullement déçu de sa campagne, au contraire. « Sur le terrain, on avait un taux de sympathie très grand. Est-ce que ce taux de sympathie s’est transformé en vote ? Non, mais quand on voit la vague, on comprend mieux. » Ce qu’il retient de sa campagne, dit-il, est la chaleur humaine. « Cette affection, j’avais pas prévu ça. » D’ailleurs, M. Dodier entend bien l’utiliser. » Le taux de sympathie, je vais en faire quelque chose, mais je ne sais pas encore, je vais laisser décanter avant. De quelle forme, par quel outil, moyen je vais l’utiliser, je ne sais pas encore. »

Défi OSEntreprendre, un concours formateur

C’est pour célébrer l’entrepreneuriat sur le territoire que la SADC et Place aux jeunes dans le Haut-Saint-François ont uni leurs efforts, dans le cadre d’un 5 à 7, pour souligner l’esprit d’entrepreneurship et procéder, par la même occasion, au lancement de la 21e édition du concours Défi OSEntreprendre.

Ils étaient une quarantaine de personnes, entrepreneurs, promoteurs et professionnels à participer à la rencontre qui se déroulait à la microbrasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton. La responsable locale du Défi OSEntreprendre, Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François, rappelle que le concours constitue un grand mouvement s’étalant à l’échelle locale, régionale et nationale. La mission, explique-t-elle « est le désir d’entreprendre et contribuer à bâtir un Québec fier, innovant, engagé et prospère ! » Avec son volet entrepreneuriat étudiant qui s’étend chez les jeunes du primaire jusqu’à l’université, celui de la Création d’entreprises qui appuie les nouveaux entrepreneurs et son volet Réussite inc., le Défi OSEntreprendre rejoint plus de 40 000 participants annuellement au Québec.

Le concours, explique Mme Beloin, invite tous les nouveaux entrepreneurs de 18 ans et plus de tous les secteurs, n’ayant pas eu de vente avant le 1er avril 2018 à déposer leur projet d’affaires au plus tard le 11 mars 2019. Pour participer au concours, les entrepreneurs doivent déposer leur plan d’affaires sur le site OSEntreprendre. À sa quatrième année à titre de responsable locale, Mme Beloin stipule, « ce qui me motive le plus est de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales. C’est pour cette raison que le 5 à 7 permet de réseauter et d’introduire les nouveaux entrepreneurs dans la communauté entrepreneuriale. C’est en bâtissant un réseau tout ensemble que nous pouvons faire avancer le milieu. » Elle ajoute que de participer au Défi OSEntreprendre apporte « une expérience formatrice pour les participants. Ils apprennent à faire valoir leur projet, ils se bâtissent un argumentaire de vente. »

Mentionnons que trois projets ont été déposés l’année dernière. Il s’agit de la Boulangerie Des Pains et des Roses dans la catégorie commerce. D’ailleurs, cette entreprise en démarrage, située à Weedon, a remporté le prix Coup de Cœur au niveau régional. Parmi les autres participants locaux, on retrouve, Dom le Charcutier dans la catégorie bioalimentaire et Annie Boivin, analyste bureautique dans la catégorie Service aux entreprises. Quant à l’entreprise locale Ferme d’ORée dans la catégorie Réussite inc., elle a accédé directement au palier régional.
Participante l’année dernière, Nathalie Sallanon, propriétaire de la boulangerie artisanale Des Pains et des Roses, est satisfaite de son expérience. « La première chose, explique-t-elle, était de rencontrer des gens, établir des contacts. Je me suis inscrit à la formation Lancement d’entreprise. J’ai rencontré d’autres entrepreneurs qui avaient des projets et j’ai développé des partenariats avec eux. Ça m’a apporté surtout des contacts. »
Cette année, Mme Beloin vise une dizaine d’inscriptions. Pour y arriver, on offrira notamment un pitch de vente aux gens qui déposeront leur candidature. On souhaite également innover en offrant des bourses variant entre 150 $ et 300 $ qui seront remises aux participants.

Place aux jeunes
Olivier Jean, agent de migration de Place aux jeunes du Haut-Saint-François, a profité de l’occasion pour présenter les six jeunes adultes qui étaient de passage sur le territoire, histoire de découvrir notre coin de pays et ses opportunités d’affaires. Il rappelle que l’objectif est d’offrir un support aux jeunes de 18-35 ans qui ont le goût de venir travailler et s’établir dans le Haut-Saint-François. Plusieurs activités et rencontres étaient prévues au cours de cette fin de semaine exploratoire des participants.

Un couple de Drummondville, Kévin Brière et Maude Girard, songe à s’établir dans le Haut-Saint-François au printemps prochain. « Mon beau-père a une terre, une érablière à Dudswell, pis nous, on s’est acheté un terrain à Dudswell à proximité de la rivière Saint-François; on veut s’établir. On a pour projet de se partir un jardin maraîcher biologique. » Un couple d’origine colombienne, Mary-Luz Diaz et Eduard Duran, domicilié à Montréal, songe à quitter la grande ville pour la campagne. « On visite des régions, voir comment ça marche ici, peut-être si on aime beaucoup et trouve de l’emploi, on pourrait déménager. » Mme Diaz est économiste et fait de la consultation alors que M. Duran est dessinateur mécanique. Tous deux aimeraient trouver un emploi dans leur domaine. « Quitter Montréal, c’est une décision de vie », de mentionner le couple.

Une course qui rapporte 8 370 $

Il est indéniable que la course de canards au profit de la banque alimentaire Moisson Haut-Saint-François est devenue un incontournable. La vente record de 2 114 canards, à sa quatrième édition, a littéralement éclipsé celle de l’année dernière qui était de 1 450. Les profits amassés pour cette activité de 8 370 $ serviront à poursuivre la mission qui est d’intervenir auprès des gens démunis.
Katia Palardy, directrice générale de l’organisme, attribue ce succès aux efforts des bénévoles et au fait que l’activité commence à être connue. « On a mis plus de cœur, plus d’énergie; on est plus connu et les gens attendaient la course », explique-t-elle. Malgré un temps frais, plus de 70 personnes ont participé à la descente des canards qui se déroulait le dimanche 23 septembre au parc du Vieux Moulin à Weedon. Les enfants se sont amusés également sur les jeux gonflables tout en savourant des hot-dogs et des friandises.

Prix
Les 32 premiers canards franchissant la ligne d’arrivée ont procuré de magnifiques prix à leur propriétaire. Le premier d’une valeur de 999 $ a été remporté par Marilyn Ouellet, copropriétaire de la Ferme du Coq à l’Âne. Par un geste de générosité, elle a remis la moitié des gains soit 499 $ à l’organisme. Déjà, Mme Palardy dit songer à la cinquième édition qui promet qu’il y aura de belles surprises.

D’autre part, il semble que les efforts de Moisson Haut-Saint-François soient reconnus puisqu’il vient de recevoir une aide financière de 15 000 $ provenant du fonds AgriEsprit de Financement agricole Canada. Cette somme s’ajoutera aux 25 000 $ déjà reçus de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François, pour réaliser le projet de mise en mouvement des bénéficiaires de l’organisme sur une période de 12 mois.

actualite

Un salon des ainés à Dudswell

La Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François avec des collaborateurs présentera le 25 octobre prochain, de 10 h à 16 h, un Salon des ainés qui se déroulera au Centre communautaire de Dudswell, à Marbleton.

L’activité se déroulera dans le cadre de la Journée internationale des ainés ayant pour thème Partenaires pour un mieux-vivre. L’objectif de l’activité est de permettre aux ainés et à leur famille de mieux connaitre les différents services mis en place pour leur rendre la vie plus active, sécuritaire, divertissante, saine et agréable. Quelque 25 exposants seront sur place, présentant un large éventail de services, d’accessoires et autres. On y abordera différents sujets comme l’alimentation, les services communautaires, la détente, les soins, équipements, l’entretien à domicile, les finances, le bien-être, les soins de beauté, etc. Évidemment, le thème de la santé sera abordé. Divers intervenants du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie – Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke seront sur place pour discuter avec les visiteurs. Un petit coin détente sera aménagé de façon à permettre à ceux-ci de s’asseoir et échanger. Le coût d’entrée est de 5 $ et plusieurs prix de présence seront offerts pour l’occasion.
Mentionnons que la Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François est composée d’ainés issus des 14 municipalités du territoire, d’organismes communautaires locaux et régionaux. Tous coopèrent dans l’atteinte d’objectifs communs afin d’améliorer la qualité de vie des ainés. Les actions sont orientées vers la recherche de solutions pour la mise en place de diverses mesures visant à mieux s’adapter au vieillissement de la population. Cela touche plusieurs secteurs que ce soit pour appliquer les meilleures pratiques pour la santé, pour évaluer la qualité et l’accessibilité des soins et des services, ajuster l’offre de loisir, l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

L’herbe est plus verte aux Jardins d’Églantine

Ô Jardins d’Églantine tenaient récemment une journée portes ouvertes au cours de laquelle l’herboriste Églantine Vignon présentait ses nouvelles installations de Westbury. La journée proposait trois conférences tournant autour du thème de la calendule, en plus d’une demi-douzaine de kiosques comme ceux du Jardin des vie-la-joie et de la ferme Terre d’abondance. Une trentaine de personnes se trouvaient sur place pour souligner la fête de la plante médicinale. Parmi elles, on retrouvait Lucia, Véronica et Leïa, respectivement grand-mère, mère et fille d’une même famille, descendues expressément des Laurentides pour l’occasion. Ô Jardins d’Églantine a déjà eu ses terres à Racine et Lingwick, avant de s’installer le long de la rue Angus Nord.

Un Big Bang qui essaime sur tout le territoire

Le Big Bang de La Contrée du Massif Mégantic a réuni une centaine de personnes au Centre communautaire de Val-Racine à la mi-septembre. Les citoyens, élus et acteurs communautaires des sept municipalités membres du groupe ont ainsi pu échanger autour de leurs traits communs afin d’être plus attractifs aux yeux des gens de l’extérieur. Le projet, à cheval sur les territoires des MRC du Haut-Saint-François et du Granit, a initié une collaboration qui aura une suite.
Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, était le premier enthousiasmé par la démarche. « Dans le fond, on fait abstraction complètement des entités administratives. Je trouve ça intéressant. » Le but de la journée était de rassembler les acteurs locaux pour discuter des bases d’une identité commune et d’une clientèle cible pour La Contrée.
La région entourant le mont Mégantic et regroupant les municipalités de Hampden, Scotstown, La Patrie, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois, Val-Racine et Milan, est aux prises avec des problèmes de dévitalisation, de vieillissement de la population et de baisse démographique depuis plusieurs années. Le thème retenu pour la journée du Big Bang fut donc celui de l’attraction et de la rétention territoriales puisqu’il reflète une nécessité pour ces municipalités.

Une journée dense
Pierre Brosseau, maire de Val-Racine et président de La Contrée du massif Mégantic, a ouvert la rencontre avec le mot de bienvenue. « C’est une première grande étape extrêmement importante pour nous aider à trouver un positionnement et faire en sorte que les sept municipalités développent cette identité du territoire du massif Mégantic pour se donner les meilleures chances possible de développement, d’attirer des gens, de retenir ceux qui sont déjà là. C’est vraiment avec une vision des prochaines années qu’on travaille. »
La rencontre était encadrée par Marie-Eve Arbour de la firme Visages régionaux. À part guider les participants lors des ateliers et des prises de parole, celle-ci a dévoilé les résultats des questionnaires acheminés aux citoyens, entrepreneurs et élus du territoire de La Contrée. Sur les 179 formulaires retournés, 95 étaient de la part de citoyens.
Tous s’entendaient pour dire qu’ils devaient travailler ensemble pour le développement et la promotion de la région. Les élus avaient un sentiment d’appartenance au territoire plus élevé que celui des citoyens (91 % contre 75 %). La nature et les paysages étaient ce qui rendait les habitants le plus fiers de leur coin de pays et représentaient la principale raison de leur établissement en région, avec la famille en deuxième.

Miser sur la nature
Johanne Delage, mairesse de La Patrie, est l’une de celles pour qui la nature et les paysages représentent un incontournable. « Le parc national, le mont Mégantic et l’Observatoire, c’est unique ! Il n’y en a pas ailleurs. C’est un atout majeur pour attirer des gens pour venir peut-être s’installer ici. Je pense que c’est un beau succès aujourd’hui. »
Lorsqu’on se compare à une ville comme Sherbrooke, « on n’a pas tous les avantages », admet Dominic Provost. « Donc, il faut se donner notre propre personnalité. À partir du moment où tu as un regroupement très fort, c’est l’avenir des régions que de se positionner. »
La journée de remue-méninges et de discussions était suivie d’un buffet préparé par Méchoui authentique. Après le repas, l’animation musicale était assurée par le duo Kriss & Pat qui a interprété des succès francophones et anglophones.

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