L’écrivaine déchainée

Le premier roman de Julie Myre-Bisaillon, Des réguines et des hommes, vient de paraitre ce printemps aux Éditions Hurtubise. L’auteure établie à Cookshire-Eaton depuis maintenant trois ans relate, à travers de courtes histoires, son quotidien en compagnie de son conjoint, Yannick Côté, alias le Jardinier et, désormais, Cuisinier déchaîné.

Écrire sans que ce soit prévu

Celle qui est professeure à l’Université de Sherbrooke se considérait encore récemment comme une fille de la ville, avant de « prendre pays » à la campagne. C’est à ce moment qu’elle a sorti la plume. Son conjoint travaillant jusqu’à 14 heures par jour au moment du lancement de son entreprise, Mme Myre-Bisaillon devait se trouver un passe-temps. « J’ai jamais eu le rêve de publier un livre. Ça s’est fait tout naturellement. » C’est ainsi que, à force de raconter ses péripéties rurales à ses proches et au fil de leurs encouragements, l’idée de publier s’est concrétisée.

Entre les charges de cours en adaptation scolaire et sociale et les travaux de recherche sur la petite enfance, l’écrivaine n’est elle-même pas une grande lectrice. Elle le fait déjà amplement dans le cadre du travail. « Il y a déjà beaucoup de livres dans ma vie. Je suis plus musique que lecture. » Elle dit être grandement inspirée par les raconteux que sont Fred Pellerin, Dany Placard et Bernard Adamus. Une des histoires du livre porte d’ailleurs le titre Brun (ou la couleur de l’amour), comme l’une des chansons d’Adamus. Dans ce cas-ci, la couleur brune provient de la terre des champs qui trouve son chemin jusque dans la maison. « Ces gars-là, je trouve qu’il chante un univers qui est assez authentique. Puis ça, ça m’a toujours plu. Je me suis plus nourrie de ça que des livres. »

Déguédine !

« La vie va vite : on est efficace, on est fatigué. Je voulais écrire quelque chose qui allait pouvoir bien se lire, sans s’embarquer dans une grosse affaire », explique Julie Myre-Bisaillon. Des réguines et des hommes se veut justement une succession de courtes histoires portant sur l’agriculture et l’amour, le tout empreint d’humour. Par exemple, le récit du climatiseur relate la fois où M. Côté a envoyé sa « chérie » chercher ledit appareil auprès d’un rabbin à Montréal.

« Si tu demandes à mon chum ce qui est vrai et si tu me demandes ce qui l’est, ce sera pas la même réponse probablement. C’est ça qui est intéressant dans ce livre-là parce que c’était aussi ça l’idée », résume l’auteure. La vision des choses et le mode d’organisation parfois diamétralement opposés des hommes et des femmes demeure le sujet de prédilection du roman. « Mais à 90 %, tout est vrai. Lui, il dirait peut-être 75-80 ! »

Outre les relations de couple, le lecteur retrouvera des personnalités et des endroits du Haut-Saint-François au fil des pages. « Je parle aussi beaucoup des personnages ruraux. Les personnages principaux n’ont pas de nom, mais ceux secondaires en ont. » C’est le cas de Bidou. « Des Bidou, il y en a un dans chaque village. Moi, je parle de celui de Cookshire. Il y a des personnages qui font partie de la région. » L’œuvre traite même du mythique magasin Clarke et Fils, dans le secteur Lennoxville, dont le nom a été changé dans l’ouvrage.

En somme, Julie Myre-Bisaillon nous offre ici sa vision de son quotidien avec un homme qui vient accompagné de ses « réguines », de visites à la quincaillerie et d’achats sur Kijiji. « Même les gens de la ville vont se reconnaitre parce qu’il y a beaucoup du couple dans ça, mais de façon humoristique toujours. »

5 bonnes raisons d’aimer les coopératives

Les coopératives québécoises sont présentes dans tous les secteurs de l’économie : l’agriculture, les technologies de l’information, la santé et les services sociaux, les arts et la culture, le transport, l’habitation, etc. En cette Semaine de la coopération, voici cinq bonnes raisons de les apprécier !

1. Elles sont «humaines»
Les entreprises coopératives sont dirigées par leurs membres : elles leur permettent donc de prendre en main leur avenir économique. Elles priorisent également les individus plutôt que le profit et poursuivent des objectifs de nature sociale.

2. Elles sont démocratiques
Les coopératives appartiennent à leurs membres et ceux-ci la dirigent selon le principe démocratique « un membre, un vote ».

3. Elles sont «vertes»
Le respect de l’environnement et la durabilité font partie des valeurs qui définissent les coopératives. Ces dernières mettent en place des initiatives visant à minimiser leur impact environnemental.

4. Elles sont engagées
Les coopératives s’engagent à travailler les unes avec les autres, tant à l’échelle locale qu’internationale. D’ailleurs, en 2012, les Nations Unies ont reconnu leur importance dans le développement social et économique du monde.

5. Elles sont stables
Les coopératives sont mieux outillées pour résister aux ralentissements économiques. De plus, elles sont plus susceptibles de demeurer actives que les autres types d’entreprises. Ainsi, les emplois et la richesse qu’elles créent dans la communauté sont stables et perdurent.

Pour découvrir une foule d’autres bonnes raisons d’aimer les coopératives, rendez-vous sur le site Web du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité au www.cqcm.coop.

Bonne Semaine de la coopération !

Tournoi de golf-bénéfice; Virage récolte 4 000 $

La 11e édition du tournoi de golf-bénéfice de Virage santé mentale a permis d’amasser 4 000 $ qui viendront supporter les nombreuses actions déployées par l’organisme, et ce pour tous les usagers du Haut-Saint-François.

Un total, 67 golfeurs ont foulé le parcours du Club de golf East Angus alors que 90 personnes ont pris part au souper. Encore cette année, Weedon Auto a participé à l’activité en offrant un véhicule dans le cadre du concours Trou d’un coup. Malheureusement, aucun golfeur n’a accompli cet exploit.

Visiblement satisfaite de la journée, Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme, mentionne « j’ai la fierté de dire qu’après 32 ans, tous les services sont encore gratuits ». L’organisme fait la promotion de la santé mentale, démystifie la maladie mentale, prévient les problèmes de santé mentale et offre du soutien aux personnes en besoin. Les objectifs sont de développer les habiletés des personnes afin de leur permettre de mieux gérer leur quotidien favorisant ainsi le maintien d’une bonne santé mentale, de prévenir l’émergence d’une foule de problèmes comme l’anxiété, la dépression, l’abus de substances, la délinquance, la violence et le suicide. Mme Beaudry précise que l’organisme a développé de nouveaux services au cours des années comme le plateau de travail, le milieu de jour, l’appartement supervisé et le soutien pour les entendeurs de voix.

Galerie-atelier de Djinn

La Galerie-atelier de Djinn, située à Scotstown, s’animera à nouveau le 14 octobre, de 11 h à 14 h, en accueillant le pianiste et photographe André Beaudoin.

L’invité qui présentera ses oeuvres photographiques accompagnera le tout d’un récital au piano. L’ensemble de l’oeuvre se déroulera sous le thème du fleuve St-Laurent Le vent du large.

La formule consiste en un récital unique, mais sans prétention, intime et animé d’environ une heure avec exposition simultanée de photographies grand format. Le récital sera suivi de discussions autour d’un petit goûter avec André et Djinn jusque vers 14 h. La contribution est volontaire. Il n’y a que 25 places, alors les personnes désireuses de confirmer leur présence peuvent le faire en composant le 819 231-8900, par courriel au gbertrand9@gmail.com ou sur Facebook:expo-concert de salon

Soixante mineurs votent à la Polyvalente LSL

Quelques jours avant les élections provinciales du 1er octobre, 60 élèves des classes d’adaptation scolaire de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent ont participé à une simulation électorale dans le cadre du programme Électeurs en herbe d’Élections Québec. C’est ainsi que la scène de l’auditorium avait des airs de bureau de vote avec quatre ilots contenant des urnes, des isoloirs et des bulletins de vote présentant les réels candidats de la circonscription de Mégantic. Les élèves avaient vu les notions de base de la politique les jours précédents, en plus de faire des recherches sur les candidats locaux et leur parti. Caroline Dumas, l’enseignante responsable de l’activité, a veillé à recruter des élèves qui ont agi à titre de scrutateurs et de secrétaires afin d’assurer le bon déroulement de la simulation.

ACTU-Rachel

ARREST WARRANT

“Get back to me on my division number, that is 613-7030-109 I read again 613-7030-109. If I do not hear a call from you we will have to issue an arrest warrant under your name and get you arrested so get back to me as soon as possible. Thank you.”

Have you too have received this phone message? Not a whiff of French (“Where are you when we need you, Office de la langue française?”, exclaims John.) The strident robot voice has a generic English accent. Only small telltale signs suggest a foreign origin: “on my division number” rather than “at”; grouping the phone number with 3 digits, 4 and then 3; the phrases “I read again” and “hear a call”.

And the absurdity of an anonymous threat of arrest. Who might be genuinely afraid? Only, maybe, someone who has lived in a police state, whose first language is not English, or whose mental state is a bit clouded.

Lesson in scam management: Don’t call back. That would tell the scammer you exist, and are an easy target. I know someone who called back. The scammer said he owed thousands in back taxes and would be arrested if he didn’t pay right now. When he said he had no money, the scammer asked for his “tax identification number.” That’s your SIN, and it would be a sin to give it to someone aiming to steal your identity.
On internet-based Canada411, I did a “reverse number lookup” and learned my scammer’s number had been looked up 450 times and was owned by Iristel Inc. based in Toronto. I filled out a short report that this number was being used by a scammer. Then I googled Iristel Inc., where I found a whole blog on “Putting a Stop to Phone Scammers” that says “Many phone numbers used by scammers have been assigned to them by a third-party. These third-parties purchase the numbers from resellers, who purchase the numbers from wholesalers, like Iristel.”

In other words, my scammer could be from anywhere in the world, safe from both the OLF and the police. And I am safe from the scammer if I just hang up and check them out on Canada411.

GIGANTIC SALE AT TRINITY
The Gigantic Garage Sale at the Trinity United Church continues on Saturday, October 6 from 8 a.m. to 4 p.m. A Bag Sale is on Sunday, October 7, 11 a.m. to 2 p.m.: Fill a bag with items of your choice for $5. The church is located at 190 Principale, Ouest, Cookshire-Eaton. Canteen on premises.

NEED TO KNOW
What You Need to Know about Cancer is the topic of the next Health Link presentation, with a special speaker, Hélène Marceau, Pivot Nurse for gynecological cancers. A new estimate says that one of every two people will develop cancer in their lifetime, but what does this really mean? Information about resources available locally will be available, including persons who can answer questions in English.
The session is on Wednesday, October 17, 11:30 a.m. for lunch (with reservation; $5 donation requested) or 1 p.m. for the presentation, at the Armoury Community Centre, 563 Main Street in Bury. To reserve, please call Kim Fessenden by October 15 at 819-872-3771, ext. 2.

STORIES OF ILLUMINATION
The Townships Tellers are to present an evening of stories based upon the theme Lighting the Dark…Stories of Hope, Courage and Illumination, on Thursday, October 18, at 7 p.m., at the Uplands Cultural and Heritage Centre, 9 Speid, Lennoxville. Storytellers include two well-known members from this area – Ann Rothfels and Shirley Nortcliffe, as well as Michel Thibault and Heather Davis of Sherbrooke, and Selina Eisenberg of the Montreal Guild of Storytellers. Refreshments. Donations accepted for the support of Uplands. Info: Ann Rothfels, 819-875-5428.

MUSIC AT THE MUSEUM
Music for a Fall Afternoon is a performance on Sunday, October 21, at 2 p.m. at the Foss House of the Eaton Corner Museum, 374 Route 253, Eaton Corner. Musicians Jude Cloutier, Benoit Héguey and Dave Gillies will share the bill with Crooked Pine (Janice LaDuke and Dave Gillies), performing music by Georges Brassens, Harmonium, Félix Leclerc, some jazz standards, folk ballads, and some original compositions. The performance is a benefit for the Museum. Admission: $10. Seating is limited. To reserve, please contact Elaine at 819-563-8700 or info@eatoncorner.ca.

TRANSPORTATION IN HISTORY
The Bury Historical and Heritage Society and the Eaton Corner Museum are planning a public conference on the History of Transportation in the Haut-Saint-Francois in December. Do you have any information, artefacts, photographs, maps or documents concerning historical transportation modes of interest to conference attendees? If so, please contact John Mackley at 819-578-2301 or iones.unaean@gmail.com.

CARDS IN BULWER
Two 500 Card Parties are to be at the Bulwer Community Center, 254 Jordan Hill Road, on Thursdays, October 4 and 18, at 1:30 p.m. Admission: $6 for cards, lunch, and prizes.

COLOUR CAFÉS IN BURY & COOKSHIRE
Three Colour Cafés: Friday, October 5, at 11 a.m. to 1 p.m., at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC), 523 Stokes, Bury. Wednesday, October 10, at 2 – 4 p.m., at La Passerelle Women’s Centre, 275 Main, Cookshire-Eaton. Then Wednesday, October 31, at 2 – 4 p.m., at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire-Eaton. Info: Townshippers’ Association at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

CHURCH SERVICES
Anglican. On October 7, Sunday worship services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. in the theatre at the Manoir de l’Eau Vive, 210 Principale E. in Cookshire-Eaton. On October 14, no services are offered locally, but all are invited to the Trinity United Church in Cookshire for a Gospel Memorial Hymn Sing at 10:30 a.m. Info: 819-887-6802.

United. On September 30, Sunday worship services with communion are at Trinity United, Cookshire, at 9:30 a.m. and at Sawyerville United at 11 a.m. On October 14 is an In-Memorial Hymn Sing at 10:30 a.m. at Trinity United, Cookshire, followed by refreshments. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by October 8 for publication October 17 and by October 22 for October 31.

Weedon renoue avec un festival estival

La première édition de Weedon en fête ! s’est tenue à la mi-aout sur le terrain de l’aréna de la municipalité. L’événement prend la place laissée vacante par le festival du Village des Dalton, qui s’est interrompu en 2013. La nouvelle mouture sur deux jours est gérée par le comité des loisirs de Weedon, les Chevaliers de Colomb et le club des Lions. Weedon en fête ! débutait le vendredi soir par la projection extérieure du film Jumanji près du Centre culturel, avant de se déplacer vers l’aréna pour la journée du samedi. Des centaines de participants ont à ce moment défilé sur le site pour déguster brunch, maïs et hot dogs; admirer des camions ainsi que des voitures anciennes et modifiées; s’amuser dans les jeux gonflables et danser au son des deux prestations musicales données sous le chapiteau. Les Fermières de St-Gérard exposaient quant à elles des œuvres dans le centre communautaire, situé tout près. Une seconde édition devrait se tenir l’an prochain.

La chasse a été bonne ? Partagez votre récolte !

Votre fin de semaine de chasse au chevreuil a été un succès ? Vous avez abattu un énorme orignal ou encore un imposant ours noir ? Votre congélateur déborde de viande de gibier ? Alors, partagez votre récolte abondante avec les plus démunis !

Partout au Québec, les initiatives en sécurité alimentaire sont nombreuses. Entre les banques de dépannage, les cuisines collectives, les popotes roulantes et les soupes populaires, vous trouverez certainement un organisme à but non lucratif prêt à recueillir vos dons.
Quand on y pense, un orignal ou un gros chevreuil peut représenter des centaines de livres de viande ! Ainsi, même si vous comptez savourer votre venaison, vous pouvez certainement en offrir quelques pièces à des gens dans le besoin. Informez-vous auprès des organismes de votre région ou offrez directement votre viande à des proches moins nantis : ils vous en seront reconnaissants !
Finalement, n’hésitez pas à partager vos meilleures recettes avec ceux qui bénéficieront de vos dons. Certains n’ont jamais eu l’occasion de cuisiner le grand gibier.

 

Chasseurs généreux
Au Québec, les chasseurs peuvent faire un don de venaison aux personnes défavorisées par le biais du programme Chasseurs généreux. Il leur suffit de faire débiter leur prise chez un boucher partenaire. Celui-ci s’occupera ensuite d’expédier le gibier à une banque alimentaire locale. La viande de chevreuil, d’orignal et d’ours noir est acceptée. Pour en savoir plus, consultez le site www.chasseursgenereux.com.

3 erreurs à ne pas commettre à la chasse à l’orignal

Ah, l’orignal ! Avec son énorme panache et sa chair hautement protéinée, ce majestueux cervidé est fort convoité des amateurs de gros gibier. Cependant, il ne se laisse pas facilement berner ! Ainsi, pour chasser le roi des forêts, mieux vaut être bien préparé. Voici donc 3 erreurs à ne pas commettre lorsque vous traquez ce noble animal.

1. Ignorer le vent
L’orignal se sert de son odorat pour identifier les autres orignaux et pour détecter les prédateurs potentiels. Par exemple, si un mâle s’approche après avoir entendu vos appels, il tentera de localiser la femelle que vous imitez en se fiant aux odeurs propagées par le vent. S’il capte votre parfum, vous aurez perdu la partie ! Ainsi, chassez toujours face au vent.
2. Rester à découvert
Si vous appelez un orignal à partir d’un endroit trop à découvert, celui-ci craindra de s’approcher, même si vous êtes bien dissimulé, et il pourrait ne jamais se retrouver dans votre ligne de tir. Évitez donc les bords d’étangs trop dégagés ou les clairières, par exemple. Dites-vous aussi qu’un lieu couvert vous permettra de vous camoufler plus aisément.
3. Se mouiller

L’orignal perçoit mieux votre odeur lorsque vos vêtements sont humides. Pour le duper, gardez votre habillement aussi sec que possible. Cependant, si vous trouvez une souille fraîche, utilisez-la pour masquer votre parfum. Vous ne serez certes plus très propre, mais il n’y a pas de moyen plus efficace de vous camoufler !

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