Fermeture de la Résidence Sawyerville

À moins d’un rebondissement de dernière minute, lorsque vous lirez ces lignes (ce mercredi), la résidence privée pour aînés, Résidence Sawyerville, où demeuraient 23 aînés, devrait être vidée de ses occupants et sur le point de fermer ses portes, si ce n’est déjà fait.

Cette fermeture qui apparaît soudaine fait suite à la décision, annoncée la semaine dernière, par les dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS de révoquer la certification de cette résidence privée pour aînés. Les résidents disposaient de 9 jours pour trouver un nouvel endroit. La fermeture était prévue pour ce mercredi à midi. La raison évoquée est que des critères sociosanitaires en lien avec la sécurité des résidents sont jugés non conformes. « Notre établissement a une responsabilité envers les résidents des RPA de son territoire ; celle d’assurer un processus de certification rigoureux et transparent afin que les lieux physiques de leur chez-soi et les services qu’ils y reçoivent soient conformes et sécuritaires », de mentionner dans un communiqué de presse, Joanne Roberts, directrice de la qualité, de l’éthique, de la performance et du partenariat (DQEPP). Lors d’une conversation téléphonique, tenue vendredi dernier, Mme Roberts précisait : « Je vous assure que la décision n’a pas été prise à la légère. Cette décision a été prise en pensant au bien-être de nos résidents. Nous, on a l’obligation de vérifier que chacune des résidences de personnes âgées rencontre les règlements et les critères de la loi. On avait noté à quelques reprises lors des inspections qu’il y avait des non-conformités avec des articles dans la loi. On prend très au sérieux la sécurité de nos usagers. » Sans entrer dans les détails, Mme Roberts soulève quelques-uns des articles comme la déclaration d’incident ou accident, l’administration des médicaments et le suivi de santé des résidents. Mme Roberts estime que les intervenants ont apporté tout l’appui nécessaire avec quatre visites depuis juillet dernier et une cinquantaine de communications au téléphone et par courriel.

Délai
La directrice mentionne qu’il est très rare d’enlever une accréditation. La Résidence Sawyerville serait la deuxième à se voir enlever son accréditation depuis 2016. Quant au délai de 9 jours, l’intervenante précise qu’étant donné la rareté de ce geste, il n’y a pas de standard défini. « Nous, on pensait aux usagers et on avait des craintes. » Mme Roberts admet que les intervenants ont exploré d’autres options au cours de la semaine dernière, mais avoir convenu de maintenir la décision. Le journal a appris qu’une personne, Fernand Jalbert, un ancien employé du réseau de la santé aurait effectué une tentative auprès d’autres instances du CIUSSS de l’Estrie – CHUS pour proposer de prendre la gestion en main. Il appert également que Sylvie Lapointe, directrice générale du Manoir de l’Eau-Vive, aurait demandé un délai permettant la réouverture de la Résidence Camélia pour personnes âgées située à Cookshire. Mme Roberts dit avoir entendu parlé de certaines choses, mais qu’aucune demande officielle n’avait été déposée.

Propriétaires
Rencontré la semaine dernière, l’un des trois propriétaires, Alain Parenteau, n’en revenait tout simplement pas et disait ne pas comprendre. Faisant référence au délai de 9 jours, il précisait « c’est un cas de maltraitance envers les résidents. On ne fait pas ça. C’est les gens qui sont supposés de protéger les aînés contre la maltraitance qui font ça, ça ne marche pas. » Ce dernier mentionnait avoir reçu un préavis de révocation de la résidence avec un rapport d’évaluation sur la non-conformité. « On a rempli tout ce qu’on croyait, on a rempli le document. On a demandé si ça éliminait la non-conformité et on n’a pas eu de réponse. » M. Parenteau estime que les points de non-conformité n’étaient pas clairs. Il ajoute que ce qui lui est reproché pourrait facilement être corrigé, que ça ne justifie pas le retrait de la certification. Le copropriétaire admet qu’il y avait une non-conformité pour les baux. « On les a refaits et fait signer à tout le monde pour le reste de l’année en présence d’un représentant de la famille, du travailleur social. » Quant au volet incident ou accident, M. Parenteau mentionne que cet aspect peut laisser place à de l’interprétation dans certains cas. « Un moment donné dans un cas, on a mis une note au dossier et on nous a dit que cela était un incident-accident. On aurait dû faire un rapport et selon l’intervenante, ça mettait en danger la santé-sécurité de la personne. » Quant au volet évoquant des conditions sociosanitaires, M. Parenteau admet « on ne sait pas ce que c’est. » Un autre aspect touche également les gestions des petites caisses des résidents. Pour M. Parenteau, les reproches se limitent à plusieurs petites choses qui pourraient se régler et ne méritent pas une fermeture.

Faible espoir
M. Parenteau nourrissait vendredi passé un espoir pour garder la résidence ouverte. Cette option consistait à confier à un organisme indépendant le mandat de donner les soins de santé aux résidents. De cette façon, la Résidence Sawyerville offrirait le gite et le couvert, explique-t-il. Des discussions à cet effet étaient en cours au moment d’écrire ces lignes. Évidemment déçu de la situation, M. Parenteau n’a pas l’intention de baisser les bras et assure qu’il se battra jusqu’à la dernière minute. Le gestionnaire de la résidence dit avoir un bon appui de sympathie de ses collègues propriétaires de résidences privées en région et de la population. La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, déplore la situation, mais avoue que la municipalité a les mains liées dans ce genre de dossier et ne peut rien faire. Elle mentionne avoir avisé le député de Mégantic, François Jacques.

Accompagnement
Évidemment, l’annonce de la nouvelle a soulevé une onde de choc auprès des résidents et des cinq employés de la résidence. Angoisse, peur et pleurs ont envahi certains résidents. Mme Sylvie Quenneville, directrice adjointe au programme d’autonomie des personnes aînées, mentionne que l’intervention auprès des résidents visait à jouer un rôle clinique pour assurer la coordination de ce qui se passe. « C’est vraiment de l’accompagnement, voir s’il y a des particularités à tenir en lien avec la santé. On est vraiment dans le clinique, on est là pour s’assurer que ça se passe bien. On s’assure s’ils ont un besoin psychosocial, on va pouvoir leur offrir. On a mobilisé dans les derniers jours des gestionnaires, des chefs de service impliqués dans la démarche. On a eu aussi des intervenants sociaux qui se sont impliqués pour s’assurer que ça se passe bien. » Mme Quenneville précise : « les résidents qui avaient une famille, on laisse la place à la famille, mais on va les orienter pour dire tel endroit pourrait répondre à vos besoins. Les personnes démunies, on va les prendre en charge, mais avec leur accord. On ne peut pas décider où est-ce que les gens vont se relocaliser. On les accompagne, on fait quand même un inventaire des places disponibles, les plus rapprochées. On comprend que dans le Haut-Saint-François, on était limité dans le nombre de places disponibles, mais il y a eu un effort de fait à ce niveau-là. » Cinq personnes auraient été relocalisées sur le territoire soit à l’intérieur de résidences pour personnes âgées ou dans leur famille. Pour les autres, une forte proportion se retrouverait dans Sherbrooke, laisse-t-on entendre.

Un départ inquiétant et déchirant

Même s’ils ont trouvé une résidence à Sherbrooke pour les accueillir, Denis Bastonnais et sa conjointe France Loiselle quitteront la Résidence Sawyerville, ce mardi, l’âme en peine.
Profondément bouleversés à l’annonce de la fermeture de la résidence, ils semblaient se remettre lentement de leurs émotions. « Ça va un ti peu mieux, on a une résidence », d’exprimer M. Bastonnais. « On a été visiter l’endroit, avec une de mes sœurs, c’est très beau, on va être bien », de préciser le couple tout en admettant que ça ne remplace pas l’endroit qu’ils quittent. « Ça fait cinq ans qu’on est ici, on est bien installé toute. On connaît tout le monde. » M. Bastonnais mentionne que la travailleuse sociale leur avait proposé deux endroits à Sherbrooke. Malgré le fait que les choses semblent se placer, le couple ne cache pas leurs craintes. « Je suis inquiet et moi nerveuse du déménagement, expriment-ils. » Coincés à travers leurs boîtes, ils mentionnaient que le déménagement était pour ce mardi. Ces derniers manifestent une rancœur envers les représentants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. « Les deux grandes femmes, si elles s’étaient mêlées de leurs affaires, on serait encore ici, c’est eux autres qui sont venus voir Alain. Je leur en veux pas mal, moi c’est pareil », de renforcer Mme Loiselle aux propos de son conjoint. Préférant garder l’anonymat, les deux sœurs de M. Bastonnais étaient sur place, samedi matin, à faire des boîtes. « C’est pas évident pour nous autres et pour eux. Y a pas personne qui mérite ça. J’ai dit merci mon Dieu, nous, on a notre chez nous », d’exprimer une des sœurs, la voix étouffée par les sanglots.

Un autre résident, Richard Gosselin, ne savait pas encore samedi matin où il serait relocalisé. « Je vais aller visiter un endroit lundi matin. Ça m’inquiète d’être dompé quelque part, pas savoir où je vais aller. Ici, j’étais habitué, j’étais bien. » M. Gosselin était à la Résidence Sawyerville depuis trois mois. Il subira donc un deuxième déménagement au cours de cette courte période et souhaitait être relocalisé à Sherbrooke.

Souper d’adieu
Le gestionnaire et copropriétaire de la Résidence Sawyerville, Alain Parenteau et sa conjointe organisaient un genre de souper d’adieu samedi soir. Le couple comptait réunir dans la grande salle les résidents à trinquer, s’ils le désirent, avec les membres de leur famille. « On va trinquer tout le monde ensemble. On a invité notre famille, les enfants et petits-enfants. On veut faire quelque chose de spécial », d’exprimer le couple. Au fait de la petite soirée, M. Bastonnais et sa conjointe disaient avoir hâte au souper. « Ça fait longtemps qu’on les a pas vus. C’est un peu comme notre famille. »

Un colloque chamboulé par Dame Nature

La première tempête de neige de la saison est venue contrecarrer les plans du colloque Ruralité et diversité culturelle, qui avait lieu au Centre culturel de Weedon. Moitié moins de monde et les trois quarts des conférences étant annulées, l’organisation a su retomber sur ses pattes et offrir une journée enrichissante à la trentaine de participants.

France Lebrun, présidente de la Corporation de développement communautaire (CDC), a rebaptisé l’événement avec humour : le «chaos-lloque». Le chaos était, pour Jinny Mailhot, la directrice générale de la CDC, qui chapeautait le colloque, la réorganisation découlant des changements de plan qui s’accumulaient plus la journée avançait.

Intelligence collective
Le centre culturel a tout de même accueilli une trentaine de personnes sur les 75 prévues au départ. Outre les intervenantes locales, on retrouvait des gens de la MRC de Coaticook et même des représentants d’Impact Emploi, qui s’étaient déplacés depuis Plessisville. L’occasion était tout de même exceptionnelle : on allait traiter d’enjeux qui ne sont jamais abordés dans le Haut-Saint-François, et ce, avec des gens de l’extérieur.

Mme Mailhot a qualifié l’ambiance de magique. « On a eu une petite bulle d’échanges vraiment intéressante. Les gens ont beaucoup discuté entre eux. Il y a beaucoup de liens qui se sont faits. » La programmation initiale n’étant plus respectée, l’improvisation s’est immiscée et a soudé les gens présents. « On a utilisé nos expertises sur le contenu des autres pour développer puis apprendre ensemble », complète la DG.

Des participants issus de la diversité
S’il en est un qui n’avait pas besoin d’être convaincu de s’ouvrir sur l’autre, c’est bien Boubacar Cissé. Il est le directeur de la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE) qui, par le biais du projet Espace de la diversité, initiait l’événement.

« Ce colloque est important dans la mesure où ça permet aux intervenants du milieu de mieux connaitre les enjeux de l’immigration. Ainsi, ils seront mieux outillés pour mobiliser la communauté à l’accueil, à l’ouverture et à l’intégration des immigrants de même qu’à leur rétention dans la collectivité. » Pour M. Cissé, la question ultime demeure : « Que devons-nous faire pour que les immigrants vivent avec nous et non parmi nous ? »

La formation d’un comité à la fin de la journée avait de quoi réjouir M. Cissé. L’initiative pave la voie à un plan d’action comprenant des mesures concrètes en vue d’une meilleure ouverture du milieu. Par le passé, le directeur de la FCCE a contribué à l’adoption par la Ville de Sherbrooke d’une politique d’accueil et d’intégration des immigrants.

Weedon, municipalité multiculturelle
La tenue de l’événement à Weedon n’était pas le fruit du hasard. Le maire Richard Tanguay avait proposé la municipalité lorsqu’il a eu vent qu’un nouveau colloque se préparait. « J’avais le gout qu’on le fasse ici pour sensibiliser notre monde puis préparer le dossier MYM. Si on veut combler les emplois, on risque d’avoir un peu toutes sortes de monde qu’on va aller chercher. On n’aura pas le choix. »

M. Tanguay est d’autant plus sensibilisé à la cause qu’il a déjà été un nouvel arrivant au sein de sa communauté. Il y a une quinzaine d’années, lors de son emménagement à Weedon, il se rappelle s’être fait ouvrir les bras par le comité d’accueil de la municipalité.

Des sapins du Haut au pays de l’oncle Sam

L’automne pluvieux et l’arrivée hâtive de la neige ont des avantages pour certains. Une quarantaine de producteurs d’arbres de Noël du Haut-Saint-François en sont à terminer la récolte et l’expédition de leurs sapins. Si la quantité s’annonçait déjà pour être au rendez-vous, la qualité sera exceptionnelle en 2018.

« Tu peux pas avoir une meilleure année pour les arbres de Noël », se réjouit Éric Mailhot des Plantations Pierre Mailhot et Fils, à Bury. « Quand c’est horrible pour les humains, c’est super pour les arbres ! Cette année, la qualité va être exceptionnelle. »

L’arbre est dans ses feuilles
Le Québec affiche une croissance soutenue de ses exportations depuis les quatre dernières années. La province est passée de 819 000 arbres exportés en 2013 à 1 667 000 en 2017. Du lot, l’Estrie compte 45 % des entreprises productrices, soit 122 sur 270 selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Les MRC de Coaticook et du Haut-Saint-François se répartissent à leur tour la plus grande proportion de ces producteurs avec respectivement 52 et 43.

Les sapinières n’étant pas tenues de dévoiler leurs ventes et leurs nombres d’arbres, l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec n’a pas de données spécifiques par région. L’industrie provinciale se chiffrait toutefois à 50 M$ en 2017 pour un produit dont le cout moyen est autour de 20 $.

Les sapins Mailhot
Éric Mailhot a repris les rênes des Plantations Mailhot et Fils suite au décès de son père Pierre, le 1er décembre 2017. Le site de production de 55 acres contient environ 100 000 arbres, ce qui en fait un joueur de taille intermédiaire. En prenant la tête de l’entreprise, le fils Mailhot s’est mis à l’anglais comme 90 % de sa production se destine aux États-Unis.

À l’image de l’industrie québécoise, la demande est forte du côté de l’entreprise de Bury. M. Mailhot dit même avoir refusé des ventes cette année. Les choses vont bien pour le secteur depuis le retour du balancier en faveur de l’arbre naturel. Dans la première partie des années 2000, l’opinion générale voulait que le sapin artificiel était meilleur au point de vue environnemental.

Au moment de l’entrevue, Éric Mailhot terminait la période intensive de coupe et d’emballage qui s’échelonne sur cinq semaines. Neuf camions contenant chacun environ 900 arbres ont donc quitté ses terres à ce moment pour acheminer la marchandise. Ces 8000 sapins seront remplacés au printemps par autant de plants mis en terre manuellement.

Des classiques de Noël
Plantations Pierre Mailhot et Fils cultivent des sapins Baumier et Fraser. Le premier demeure le plus populaire grâce à ses effluves qui «embaument» l’intérieur. Quelques entreprises cultivent aussi la variété Cook, qui affiche une teinte plus bleutée que ses cousins traditionnels. C’est le cas de Bôsapin, dont les terres sont situées à La Patrie et les bureaux à Coaticook.

Dans tous les cas, la clientèle opte pour un arbre fourni à la forme triangulaire. « Le marché s’en va de plus en plus vers la qualité », dénote Éric Mailhot qui œuvre à la sapinière depuis 1992. « Et je suis pas gêné de notre qualité. » À son avis, le Haut-Saint-François et, plus largement, l’Estrie offre les conditions optimales à la culture du sapin avec son type de sol, le drainage de la terre et le climat.

Leah Carrier avec les grands

La jeune patineuse de 11 ans, Leah Carrier, de Cookshire-Eaton, a vécu un rêve en participant aux Internationaux de patinage artistique, qui se déroulaient au Centre Bell à Montréal, en octobre dernier. La jeune fille ne faisait pas partie de l’élite mondiale participant à la compétition. Toutefois, elle était sur la glace avec les grands à titre de «ramasseurs de fleurs et de toutous». À la demande de Patinage Canada, l’Association de patinage artistique (Patinage Estrie) devait déléguer une patineuse selon des critères spécifiques. Le choix s’est arrêté sur Leah. La jeune athlète a tout de même dû passer une audition auprès de Patinage Canada pour gagner son droit d’être sur la patinoire avec 10 autres consœurs. « Ça n’a pas été difficile. J’étais pas vraiment nerveuse », mentionne-t-elle. Leah dit avoir apprécié l’expérience. « J’ai aimé ça. C’est impressionnant de les voir sur la glace. J’aimerais le refaire. » La jeune athlète qui fréquente l’école Saint-Camille, à Cookshire-Eaton, pratique son sport depuis deux ans. Elle projette, l’an prochain, de s’inscrire au volet sport-études du Triolet. Nous apercevons à l’avant de gauche à droite, assise à la troisième place, Leah Carrier avec le groupe de patineuses chargé de recueillir les fleurs et toutous.

La Boite à cadeaux de Dudswell s’emballe !

La Boite à cadeaux de Dudswell s’est déployée autant à l’intérieur qu’à l’extérieur cette année. On retrouvait des kiosques et de l’animation dans l’aire de stationnement entre l’église St-Adolphe et le Centre communautaire. De plus, le marché de Noël s’était donné des visées écoresponsables. Les exposants étaient invités à éviter le suremballage. Plusieurs d’entre eux offraient des produits verts comme les disques vinyles recyclés des Souvenirs vintage de Thalie, les gâteries pour chiens Choupette la Croquette, faites à partir des résidus de fruits et légumes ou, encore, les sacs à nourriture réutilisables de Sabrina Denault Lapointe. Une programmation touffue offrait aux visiteurs tours de calèche, ateliers de fabrication de baume à lèvres et de papier recyclé ainsi que des représentations d’une chorale et du groupe Boussac. Plus d’une quarantaine d’exposants étaient sur place auxquels s’est jointe la population en grand nombre.

Une saveur toute locale au Salon des ARTisans de Ascot Corner

La Corporation des loisirs d’Ascot Corner tenait son traditionnel Salon des ARTisans au Centre multifonctionnel de la municipalité. Une quarantaine d’exposants étaient répartis sur les deux étages de la bâtisse parmi lesquels circulaient les visiteurs. Pierrette Hardy, codirectrice de la Corporation et organisatrice du Salon, se disait fière d’avoir une activité qui agit à la fois comme activité culturelle pour les citoyens et lieu de retrouvailles. « L’objectif, c’est un peu aussi que les gens reviennent dans leur patelin. » Un bistro était tenu par des bénévoles qui servaient salade, potage et sandwichs maison élaborés par l’équipe. Les profits amassés lors de la journée étaient en totalité destinés aux enfants d’Ascot Corner dans le but de financer des activités et l’achat de matériel.

Création de 98 ilots et un potentiel de 180 résidences

À moins d’un imprévu, le conseil des maires de la MRC du Haut-Saint-François devrait adopter, ce soir (mercredi) le projet de règlement modifiant le schéma d’aménagement et de développement de la MRC. L’exercice touchant l’article 59, concernant la construction résidentielle en zone agricole permettra l’ajout de 98 ilots dont 70 avec morcellement et 28 sans morcellement, pour un potentiel de 180 nouvelles constructions.

La MRC du Haut-Saint-François a été une des premières à adopter ce genre de réglementation en 2005 et avait besoin « d’être mise au goût du jour », d’exprimer le préfet, Robert Roy. D’ailleurs, les ajustements, explique Jérôme Simard, aménagiste à la MRC, ont pour effet d’ajouter de nouveaux ilots déstructurés. Une rencontre publique d’information à laquelle s’est présenté un seul citoyen, la semaine dernière, visait à expliquer la portée de la modification du schéma d’aménagement de la MRC pour intégrer les nouveaux paramètres de l’article 59 qui a été négocié avec la Commission de protection du territoire agricole du Québec et l’UPA.

5 éléments
M. Simard explique les cinq principaux éléments qui sont intégrés à l’intérieur de la nouvelle réglementation. Un des premiers, précise-t-il, était d’ajuster les limites de certains ilots de 2005 en fonction du nouveau cadastre pour éviter des discordances ou des incohérences. Cette mise à jour, pour ainsi dire, touche 14 ilots, de 2005, qui ont été réajustés en fonction des nouvelles limites du cadastre. Le deuxième élément, constituant le cœur des modifications est d’intégrer 98 nouveaux ilots déstructurés à l’intérieur du schéma d’aménagement. De ce nombre, 70 ilots sont avec morcellement permettant la construction potentielle de 135 résidences et 28 sans morcellement offrant une possibilité de 45 nouvelles résidences. D’autres éléments ont été intégrés, précise M. Simard et ça concerne la possibilité de déposer de nouvelles demandes à la commission (CPTAQ) pour déplacer par exemple la résidence sur le même lot, ce qui était impossible avant. On ajoute également la possibilité de permettre la conversion en usage résidentiel d’un terrain qui est utilisé à des fins commerciale, industrielle ou institutionnelle. À titre d’exemple, M. Simard mentionne que le propriétaire d’un commerce de débosselage sur un terrain pourrait le transformer en résidence. Il devra déposer une demande à la CPTAQ qui en jugera la pertinence. Autre élément qui s’ajoute pour certains ilots déstructurés avec morcellement afin de permettre l’accès au chemin d’une propriété de grande superficie. Il s’agit de conserver un accès au chemin d’une largeur de 15 mètres des propriétés qui ont plus de 60 mètres de profondeur et plus de 4 hectares de superficie. Cette nouvelle mesure qui a pour effet d’éviter l’enclavement de la partie arrière de l’ilot va s’appliquer aux nouveaux ilots et ceux de 2005. Dernier élément est d’intégrer une disposition particulière au schéma pour venir spécifier que les ilots déstructurés avec et sans morcellement ne créeront pas de contraintes supplémentaires pour l’agriculture au niveau du respect des distances séparatrices.

Adoption
Outre l’adoption de la nouvelle réglementation, les élus adopteront parallèlement un règlement de contrôle intérimaire comprenant les mêmes dispositions pour mettre en application immédiatement ces nouvelles normes afin que les municipalités puissent les appliquer du moment où ils vont entrer en vigueur. Le tout sera acheminé au MAMOT qui disposera de 60 jours pour se prononcer sur les deux règlements. Une fois qu’il aura donné le feu vert, les municipalités pourront commencer à appliquer la nouvelle réglementation et délivrer des permis de construction en conséquence sur leur territoire respectif. Si tout va bien, cela pourrait être fonctionnel vers la fin de février 2019.

La promotion des ilots disponibles sera l’affaire de chacune des municipalités du territoire et bien entendu des propriétaires d’ilots. À Weedon par exemple, le maire Richard Tanguay mentionne « avec les lots, on va les rendre accessibles. On va informer le monde. En partant avec notre inspecteur, quelqu’un qui cherche un terrain, ça sera de l’informer que tel lot est classé déstructuré et qui a un potentiel de développement en ajoutant une maison, c’est déjà un élément. Ensuite, d’informer les propriétaires eux-mêmes pour être sûr qu’ils ont bien compris que s’ils veulent se départir de leur lot, c’est un attrait pour eux. Ils savent que leur lot, il peut avoir une maison dessus donc c’est bien plus alléchant à vendre le terrain que d’être pris avec un terrain que tu ne peux rien faire ». À Weedon, on dénombre 6 ilots avec morcellement pour un potentiel de 8 constructions et deux ilots sans morcellement pour un potentiel de 3 constructions. M. Tanguay ajoute que la disponibilité des ilots avec des constructions potentielles pourrait également s’inscrire à l’intérieur de la démarche globale et intégrée du Haut-Saint-François.

Mentionnons que la mise en vigueur de l’article 59 en 2005 avait permis la création de 21 ilots avec morcellement sur l’ensemble du territoire. Depuis, on dénombre 54 constructions résidentielles incluant les grandes superficies dont 23 résidences se retrouvent à l’intérieur d’ilots déstructurés. Il reste donc encore un potentiel de 157 résidences. En ajoutant ce nombre aux 180 constructions potentielles, on se retrouve avec une possibilité de 337 nouvelles constructions sur le territoire.

Journées d’action contre la violence faite aux femmes

Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en collaboration avec La Méridienne, maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, invite celles-ci à participer à deux activités qui se dérouleront les 4 et le 6 décembre dans le cadre des 12 Journées d’action contre la violence faite aux femmes prenant fin le 6 décembre, moment de la commémoration de la tuerie de la Polytechnique.

Les femmes sont invitées le 4 décembre prochain à une activité sous le thème Vos violences, nos répliques qui se déroulera à compter de 18 h au Centre des femmes du Haut-Saint-François, situé au 275, rue Principale Est, à Cookshire-Eaton. Les participantes feront une réflexion collective à partir de la brochure Votre antiféminisme, nos répliques ! Le document, explique Andrée Larrivée du Centre des femmes du Haut-Saint-François, traite des gestes, des paroles, des commentaires, des comportements faits envers les femmes. Elle ajoute que certains hommes rendent les femmes responsables de tous les problèmes au sein de la famille. « Ces commentaires peuvent se faire dans des soupers de famille, des groupes d’amis et on ne sait pas comment réagir. L’activité du 4 décembre va nous permettre de réfléchir collectivement à comment recevoir ces commentaires, comprendre pourquoi c’est difficile de réagir et comment on aimerait réagir. Donc, on va se pratiquer à réagir. La réflexion, explique-t-elle, va se faire à partir de la brochure, mais surtout à partir du vécu des femmes. On veut que ce soit quelque chose qui les rejoint dans leur quotidien », d’insister, Mme Larrivée.

Une seconde activité prévue le 6 décembre, au Centre des femmes et à la même heure marquera la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes en mémoire des 14 étudiantes de Polytechnique à Montréal. Elles ont été abattues pour la simple raison qu’elles aspiraient à des métiers traditionnellement masculins. À cette occasion, les femmes seront invitées à allumer simultanément une bougie. Mme Larrivée mentionne que ce geste va plus loin que le souvenir des victimes de la polytechnique, c’est un geste de solidarité envers toutes les femmes qui ont subi et subissent des violences. Les participantes seront invitées, si elle le désire, à faire des témoignages. Le tout se déroulera dans une ambiance intime et en toute confidentialité. Mme Larrivée invite les femmes qui ne pourront se joindre à la rencontre de participer au mouvement en allumant une bougie chez elle que ce soit seul, entre amies ou en famille. Mentionnons que ces activités sont gratuites et que toutes les femmes sont bienvenues.

La maison d’hébergement La Méridienne participe également au mouvement et fera la distribution, sur l’ensemble du territoire, de napperons portant sur la violence conjugale. Les personnes désireuses de joindre La Méridienne pour de l’information ou autre peuvent le faire en composant sans frais 1 888 699-3050 ou 819 877-3050. Par ailleurs, des rubans blancs sont toujours disponibles dans le cadre de la présente campagne de sensibilisation. Pour s’en procurer, il suffit de se présenter au Centre des femmes à Cookshire-Eaton ou composer le 873 825-7060.

Conférence sur l’histoire du transport

« En voiture ! Le train entre en gare à Bury, samedi 1er décembre, à midi ! » Bien que ce ne soit peut-être plus le cas désormais, certains se souviennent encore de la belle époque des chemins de fer au Québec.

Le 1er décembre sera le jour pour découvrir l’Histoire du transport dans le Haut-Saint-François, à l’occasion d’une conférence publique bilingue présentée par la Société d’histoire et du patrimoine de Bury et le Musée Eaton Corner en collaboration avec d’autres partenaires locaux.

Une variété d’expositions et de conférenciers sont au programme. Éric Graillon, l’archéologue au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, nous entretiendra des mouvements préhistoriques des habitants autochtones de l’Estrie. Steve Cameron nous partagera quelques surprises des routes Craig et Gosford du début des années 1800.

Alain Coulombe offrira une présentation sur les ponts couverts de la région. Jean-Claude Vézina discutera des défis à relever pour accéder à l’est des Cantons et Yves Bibeau nous informera des dernières tendances en matière de camionnage.

On pourra voir un court métrage d’Emily Sylvester sur le chemin de fer du Grand Tronc. Danny Bousquet et d’autres partageront des photographies d’époque, des cartes, des affiches et des artefacts liés au transport. Trois prix de présence seront attribués et un chanceux ou une chanceuse remportera une œuvre originale de l’artiste local réputé Denis Palmer.

« Nous présentons cette conférence publique bilingue en tant que service communautaire destiné à encourager les jeunes, les enfants et les étudiants de tous âges à en apprendre davantage sur notre passé et sur comment nous en sommes arrivés là, où nous en sommes maintenant », a déclaré John Mackley, organisateur de la conférence. « Quelque soit votre âge, nous vous invitons à venir voir, toucher et faire l’expérience de notre passé, de ce qu’il nous a fallu et de comment nous en sommes arrivés là, où nous sommes maintenant. »

L’événement se tiendra de midi à 18 heures et la conférence débutera à 13 heures précises. Les billets sont disponibles dès maintenant et à la porte. L’espace est limité. Un don volontaire de 10 $ est suggéré. Entrée gratuite pour les enfants. Des rafraîchissements seront servis. Pour les billets, contactez John Mackley au 819 578-2301 ou iones.unaean@gmail.com.

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Ouverture de lits de surcapacité dans les CHSLD de l’est du territoire

Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS procède à l’ouverture de 32 lits de surcapacité dans neuf centres d’hébergement et de soins de longue durée dans la zone est de son territoire. Pour le Haut-Saint-François, cela signifie que 8 places dont 4 au Centre d’hébergement de Weedon et autant au Centre multiservices de santé et de services sociaux d’East Angus seront graduellement ouvertes selon les besoins.

L’initiative en cours, depuis le 9 novembre dernier, vise à répondre à la hausse de la demande d’hébergement, d’indiquer la direction du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées (DPSAPA). « Nous en sommes venus à cette décision en raison du nombre d’usagers en attente d’hébergement dans les lits de courte durée de Sherbrooke. Cette ouverture de lits de surcapacité permettra à des personnes âgées de libérer des lits à l’hôpital et d’être admises en centre d’hébergement où les soins et services sont mieux adaptés à leurs besoins », d’exprimer Sylvie Quenneville, directrice adjointe à la DPSAPA.

L’admission, précise-t-on, se fera de façon graduelle. « Nous vous assurons que cela sera fait dans le respect de chacun et que cette mesure se veut transitoire, mais pour une période indéterminée en fonction de l’évolution de la situation », ajoute Caroline Gadoury, coordonnatrice des services en milieu d’hébergement pour l’est du territoire à la DPSAPA. La main-d’œuvre sera ajustée dans les équipes en fonction des besoins, précise-t-on. « En distribuant les lits de surcapacité dans plusieurs CHSLD, nous atténuons la pression sur les équipes », de mentionner Mme Quenneville. On précise qu’il s’agit d’une décision de gestion visant à respecter la capacité des équipes de chaque installation à accueillir de nouveaux usagers tout en répondant à la hausse des besoins de la population. Dans le contexte actuel, la direction dit assurer une gestion responsable et sera très vigilante sur la santé des équipes, assure-t-elle. « Nous analyserons l’évolution de la situation et informerons les partenaires syndicaux, notamment des mesures prises pour éviter les heures supplémentaires obligatoires et l’épuisement de notre personnel. Pour traverser cette hausse de la demande d’hébergement, nous avons besoin que nos équipes soient mobilisées et en santé », de conclure Mme Quenneville.

Opération Nez rouge, en service cette fin de semaine

Avec la venue de la période des Fêtes et ses divers partys, arrive également le service de raccompagnement, Opération Nez rouge secteur Haut-Saint-François. Les utilisateurs pourront faire appel au service sur une période de 9 jours, répartis sur quatre fins de semaine, qui débutera ce vendredi 30 novembre.

Le service de raccompagnement sera opérationnel les 30 et 1er, 7-8, 14-15, 21-22 de même que lors du réveillon du 31 décembre. Les automobilistes ayant consommé de l’alcool pourront se prévaloir d’un chauffeur privé entre 20 h et 4 h du matin.

Richard Roberge, président de Nez rouge Haut-Saint-François, est fier de mentionner que le service n’est plus un bureau satellite rattaché à Sherbrooke. « Nous sommes un bureau central et on a accès à tous les logiciels. On a notre propre site internet. C’est officiel, on fait partie des 65 centrales au Québec », lance-t-il avec une fierté évidente. Cette année, le bureau sera situé à l’Hôtel de Ville d’East Angus. M. Roberge profite de l’occasion pour inviter les gens intéressés à faire partie du comité organisateur à le joindre. « On aurait besoin de 5 à 6 personnes pour le comité organisateur. » Le président mentionne que ces personnes veilleront à l’accueil des gens, installer des affiches, veiller à ce qu’il y ait quelque chose à manger pour les bénévoles et autres.
Fort du succès obtenu l’année dernière, M. Roberge anticipe une bonne saison. Plus d’une soixantaine de bénévoles formant 37 équipes ont effectué 197 raccompagnements, éclipsant le nombre de 99 obtenu en 2016. Les accompagnateurs ont parcouru 7 065 km de route pour transporter plus de 300 personnes, en toute sécurité, à leur domicile. L’exercice a permis d’amasser plus de 5 000 $ avec les commandites, de préciser le président. Cet argent a été remis à divers organismes du Haut-Saint-François comme la bibliothèque à Dudswell, les écoles des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton, du Parchemin à East Angus, les maisons des jeunes sur le territoire, La Relève du Haut-Saint-François, Moisson Haut-Saint-François et plusieurs autres.
Les personnes intéressées à former des équipes de raccompagnement peuvent le faire en ligne ou contacter M. Roberge en composant le 819 832-2938. Pour accéder au site, il suffit d’inscrire https:operationnezrouge.com/fr/qc/2005. Voir au haut de la page à gauche, il est inscrit Haut-Saint-François (Changer), Devenir bénévole. Cliquer sur devenir bénévole et les détails y sont inscrits. Il sera également possible de joindre la centrale du Haut-Saint-François en composant le 819 821-4646 pour l’Estrie #4. L’appel sera transféré.

History of Transportation Conference

“All aboard! The train arrives at the Bury Station at twelve noon Saturday December 1st!” Although that may not actually be the case any more, some still remember the glory days of riding the rails in Quebec.

December 1st is the date to discover the History of Transportation in the Haut-Saint-François, at a bilingual public conference presented by the Bury Historical and Heritage Society and The Eaton Corner Museum in cooperation with other local partners.

A variety of exhibits and speakers are planned. Éric Graillon, archeologist at the Museum of Nature and Sciences of Sherbrooke will speak about the prehistoric movements of the aboriginal inhabitants of the Eastern Townships. Steve Cameron has some “Surprises of the Craig and Gosford roads” to share, from the early 1800s.

Alain Coulombe will give a presentation on the “Covered Bridges” of the region. Jean-Claude Vézina will discuss the challenges of accessing the eastern parts of the Townships, and Yves Bibeau will bring us up to date on trucking.

A short film by Emily Sylvester about the Grand Trunk Railroad will be shown. Danny Bousquet and others will share old photographs, maps and displays of transportation-related artifacts. Three door prizes will be awarded, and one lucky attendee will win an original painting by the noted local artist, Denis Palmer.

“We are presenting this bilingual, public conference as a community service to encourage young people, children and students of all ages to learn about our past and how we got to where we are now,” said John Mackley, conference organizer. “We invite all ages to come see, touch and experience our past and what it took to get ourselves and the things we needed to where they needed to be.”

The doors will be open from noon to 6 p.m., and the conference begins promptly at 1 p.m. Tickets are available now and at the door. Space is limited. A $10 voluntary donation is suggested. Children are welcome for free. Refreshments will be served. For tickets, contact John Mackley at 819-578-2301 or iones.unaean@gmail.com.

La micropulperie roule à plein régime

La micropulperie du Parchemin avait des airs d’atelier du père Noël alors que l’entreprise étudiante s’affairait à produire ses 2500 cartes du temps des Fêtes. Lors de notre passage, une vingtaine d’élèves de sixième année de l’école d’East Angus assimilaient les tâches qu’ils allaient ensuite pouvoir enseigner à d’autres groupes.

Il règne dans le petit local de classe une atmosphère de petite usine, alors que le son du mélangeur déchiquetant le papier se mêle aux vibrations d’un tordeur à linge d’antan essorant les cartes fraichement assemblées. Les ouvriers en herbe choisissent les chansons qui jouent en arrière-plan tandis qu’une bonne partie d’entre eux, les papetiers, se mettent littéralement les mains à la pâte.

Comme un vrai travail
Tout le monde a obtenu son «emploi» après être passé par un processus d’embauche traditionnel : envoi d’un CV et d’une lettre de présentation, entrevue et formation. Les élèves occuperont leur poste de directeur adjoint, de tordeur ou encore de contrôleur de la qualité tout au long de l’année, comme la micropulperie fabrique d’autres produits à différents moments de l’année scolaire.
Celui qui chapeaute l’opération, l’enseignant Alexandre Dumas, essaie de laisser toute la place à l’enfant. Le fonctionnement de sa classe est différent, celle-ci se déroulant par plans de travail. Ainsi, en début de semaine, les jeunes reçoivent la liste de leurs travaux scolaires. Ils procèdent alors par ordre de préférence et à leur rythme. Une fois la partie école terminée, ils peuvent passer à la Micropulperie.

Les finissants de l’école du Parchemin côté Collège sont loin de considérer l’expérience comme une corvée. Charlotte Bergeron se rappelle ses années précédentes alors qu’elle venait visiter l’atelier et était apprentie d’un jour. Aujourd’hui, elle est l’une des quatre directrices adjointes. Elle aime l’aspect créatif du processus.

Amilia Poulin, en tant qu’animatrice de groupe, avait hâte que les groupes plus jeunes du côté Couvent viennent rendre visite. Elle redoutait toutefois la fin des journées qui signifie de devoir tout ranger et nettoyer.

« C’est un projet qui est encore rassembleur et qui continue à faire son œuvre », s’enthousiasme Alexandre Dumas. Celui qui était présent lors de la mise sur pied du projet il y a 12 ans n’a que de bons mots pour la méthode d’apprentissage alternative. « La période de Noël, c’est la période la plus intense. Après ça, tout au long de l’année, les élèves vont continuer à faire des productions avec le papier recyclé. » La production de la micropulperie comprend également des accroche-portes et d’autres types de cartes.

L’argent amassé par la vente de ces items est entièrement destinée aux élèves des deux pavillons de l’école du Parchemin. Plusieurs activités et projets sont ainsi financés depuis plus d’une décennie par l’initiative.

Le CJE maintenant accessible au bout des doigts

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François dévoilait récemment la nouvelle mouture de son site internet. Le portail, destiné aux jeunes de 16 à 35 ans, s’est mis au gout du jour en étant adaptable à tous les types d’écrans, du cellulaire au poste informatique conventionnel, en passant par la tablette. Le nouveau site du CJE demeure accessible à la même adresse qu’auparavant, le www.cjehsf.qc.ca.

« L’objectif de ce site-là, c’était vraiment de s’adresser aux jeunes pour qu’ils développent le réflexe soit de nous référer et d’utiliser nos services, soit de nous contacter. Pour les 16-35 ans, on est la ressource en employabilité », rappelle Véronick Beaumont, agente de projets et de communication pour l’organisme.

L’expérience utilisateur s’en trouve améliorée comparativement à la précédente version statique qui ne s’affichait pas correctement par exemple sur les petits écrans de téléphone cellulaire. De petits détails qui peuvent faire toute la différence chez les jeunes ont aussi fait leur apparition. On n’a qu’à penser à un bouton cliquable qui permet la prise de rendez-vous avec un membre de l’équipe du CJE.

« Le site internet nous a permis de mettre à la fois beaucoup et peu d’information », poursuit Mme Beaumont. « Ça demeure une courroie de transmission très efficace. » Si la page d’accueil présente d’un coup d’œil les différents volets du Carrefour jeunesse-emploi, l’information demeure concise avant d’avoir à recourir au menu.

Le Babillard emploi a reçu une cure de rajeunissement. L’outil, très consulté autant par les employeurs que par les chercheurs d’emploi, est modifiable par l’équipe du CJE. Les employeurs peuvent eux-mêmes remplir un formulaire électronique qui sera transformé en un affichage de poste en ligne. Pour la main-d’œuvre, le répertoire des entreprises du Haut-Saint-François a été mis à jour afin d’offrir un outil supplémentaire lors d’une recherche d’emploi.

L’année 2018 en était une de changement pour le CJE. Au printemps dernier, l’organisme dévoilait un logo revampé en plus d’aménager dans de nouveaux locaux sur la rue Angus Sud à East Angus.

Rachel Garber

GIFT

As the snow flies, I offer you a little poem written by my poet-sister, Esther Garber. She’s far away in Virginia where, incidentally, the flow is also snying. Some time ago, she sent me a little poetic promissory note, and I’ve treasured it ever since.

“I accept myself today as I am. I promise to accept myself tomorrow as I will be. I will love and care for myself as I would for my dearest friend and forgive myself as I do others”
What a gift! Thank you, Esther. Your gift of self-love is among the best, I think, of those that enhance love in the world without enmassing junk.

Especially plastic junk. I’m told we “gift” our oceans with eight million tonnes of plastic each year – roughly two-and-a-half shopping bags full for every inch of coastline. These plastics break down into microplastics which fish eat, which in turn we eat. Yes, plastics are in our water, in our food, and in our guts. What a gift!

Last week I bought some potatoes. Instead of putting them in a single-use plastic bag the grocery store provides, I put them straightaway into a light cloth bag. How many ways can we refuse to accept single-use plastic bags, straws, water bottles and more? What a gift that would be!
Here are a few more junk-free holiday gift suggestions, some of them courtesy of the David Suzuki Foundation.

1. Give presence instead of presents. Give experiences such as going to a movie together, or another favourite activity. Enjoy the great outdoors, a family visit to a park, snowshoing or skiing. Intangibles can be the most memorable of gifts.

2. Remember cloth hankies? Yes, their time has come around again. Maybe gift a handkerchief, along with a bottle of do-it-yourself hand sanitizer: 60 ml aloe gel, 125 mi grain alcohol such as vodka or rubbing alcohol, a few drops of tea tree or thyme essential oil and 30 ml of vegetable glycerin.

3. Give to those who really need. Think of volunteering at your local food bank or donating to local charities, such as Mental Health Estrie’s HUGS for the Homeless campaign. (HUGS means hats, underwear, gloves/mitts, and socks or scarves.) It could become a family tradition.

4. Shop at your local comptoir or thrift shop. Little is more thrilling than unearthing a great find in an unlikely location. In the same vein, re-gifting is good and it is so IN.

5. Use natural decorations. Let’s face it, glitter can become litter in the blink of an eye. Remember popcorn strings? Fun, and yum!

6. For wrapping gifts, re-use paper or cloth bags. Look up the art of furoshiki on the internet. It’s the ingenious Japanese method of fabric wrapping by tying a square of cloth in many different ways for various uses.

7. And those old holiday cards can become even more awesome using a clever pair of scissors, a bit of glue and your very own creativity. Collage is fun, to boot.

8. Give living plants that can be moved outside in the spring, or give plant seeds.
Here is my favourite gift project this year: Jonathon Ellison heads the Water for Women project, gifting wells, seeds and compost to about 1000 women in Senegal who are small-scale garden farmers. When he visited us recently, he noticed our bumper crop of squash piled in a cool corner of the diningroom.

The upshot: we’re eating a lot of squash so we can wash and dry the seeds and pack them into a paper bag for their trip to Senegal. What a gift to those women, but also to ourselves!

HISTORY CONFERENCE IN BURY, Dec. 1st
All kinds of juicy tidbits about the history of transportation in the Haut-Saint-François are in preparation, in both languages. School children are especially invited. See the article in these pages, and be there on Saturday, December 1st, at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury.

CHRISTMAS TEA IN NEWPORT, Dec. 4
Share the warmth of good company and good tea, courtesy of the Municipality of Newport, on Tuesday, December 4, at 1:30 p.m., at the Municipal Hall, 1452 Route 212 in Island Brook.

JON MacAULAY IN COOKSHIRE, Dec. 7
A concert by Townships singer/songwriter Jon MacAulay is on Friday, December 7, at 8 p.m. at the Salle Guy-Veilleux, 75 Castonguay, Cookshire-Eaton. Tickets: $25.

COLOUR CAFÉ IN COOKSHIRE & BURY, Dec. 11 & 14
Colour Café times two: First, on Tuesday, December 11, at 2 to 4 p.m., at the Centre des femmes du Haut-Saint-François La Passerelle, 275 Principale East, Cookshire-Eaton. Second, on Friday, December 14, at 11 a.m. to 1 p.m., at the Eaton Valley Community Learning Centre, 523 Stokes, Bury. Info: Townshippers’ Association at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire. On December 2, the latter is in the theatre in the Manoir de l’Eau Vive, and on December 9, it is in the St. Peter’s Church Hall. Info: 819-887-6802.
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at Trinity United in Cookshire, and at 11 a.m. at Sawyerville United. Also, Christmas Carols and Lessons are on Sunday, December 9, at 7 p.m. at the Bishopton United Church. All are welcome. Info: 819-889-2838 (listen to message) or Rev. Tami Spires, 819-452-3685.
Messy Church. Stories, crafts, singing and supper at the next Messy Church at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury, on Monday, December 10, at 5:30 p.m. A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Freewill offering. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by December 3 for publication December 12 and by January 2 for January 9.

Défilé de bijoux en ligne

Nathalie Loiselle, propriétaire de La Porte des Trésors, avec la collaboration d’Espace Beauté à East Angus, a récemment innové en présentant un défilé de bijoux en ligne mettant en vedette les produits Tocara. Quatre mannequins, hommes et femmes, ont effectué 14 sorties présentant colliers, boucles d’oreilles, bagues et bracelets. On retrouvait des bijoux pour femmes, enfants et hommes. « C’est la première fois qu’on faisait ça. Ça permet aux personnes assises dans le confort de leur foyer de magasiner. On présentait et expliquait les bijoux », d’exprimer Mme Loiselle. D’ailleurs, plus d’un millier de personnes avaient vu la prestation au lendemain du défilé, et ce, sans compter les partages. La responsable a procédé au tirage d’une montre du cancer du sein parmi les personnes ayant effectué des achats et une autre montre parmi les partages. Satisfaite de l’expérience, Mme Loiselle souhaite bien la répéter à moyen terme.

Concert-bénéfice Noël à votre santé

Encore cette année, adultes et tout-petits seront gâtés par une fin de semaine toute en musique les 8 et 9 décembre prochains à l’église Trinity United de Cookshire-Eaton. Les adultes auront l’opportunité d’entendre le traditionnel concert-bénéfice classique Noël à votre santé tandis que les enfants auront la chance, le lendemain après-midi, de participer gratuitement au concert Chantons en famille.

Les deux spectacles mettront en vedette les artistes Mathieu Abel, ténor, Myriam Genest-Denis, flûte traversière et Julien LeBlanc au piano. Pour la représentation du samedi soir à 19 h 30, les mélomanes devront débourser un coût d’admission. Quant au spectacle de 15 h le dimanche, il est offert gratuitement par la clinique de santé de Cookshire. C’est la façon, pour les organisateurs de l’événement, de partager la magie de Noël avec les enfants.

Soirée VIP
Tout comme pour les années passées, le spectacle du samedi soir sera précédé d’une activité-bénéfice dont les profits serviront à supporter le projet d’aménagement d’une clinique sans rendez-vous pour tous au Centre de santé Cookshire. Le cocktail dînatoire au Château Pope se déroulera dans le cadre d’un 4 à 7 et offrira l’occasion d’échanger avec les divers intervenants. Une visite des lieux pour les personnes intéressées est également prévue. Des petites surprises comme un encan-bénéfice seront au programme de la soirée. Le coût du billet est de 120 $ incluant le spectacle. Toutefois, les personnes désireuses d’assister uniquement au spectacle peuvent le faire en se procurant un billet au coût de 25 $.

Concert
Les artistes donneront encore une fois le meilleur d’eux-mêmes pour faire vivre aux participants une expérience unique. Le talent de ces virtuoses vous fera passer par une gamme d’émotion des plus intéressantes. Le lendemain, dimanche, le trio aura préparé un menu différent pour les plus jeunes avec des chants de Noël traditionnels et populaires où tous pourront se joindre et chanter avec les artistes.

Mentionnons que les spectacles sont rendus possible grâce à la contribution de généreux commanditaires comme les municipalités de Cookshire-Eaton, East Angus, Énergir, IGA Cookshire-Eaton, Proxim et Tijaro entrepreneur général. Il est possible de se procurer des billets en composant le 819 875-5535 poste 106. Rappelons que la campagne de financement en cours vise un objectif de 250 000 $. Jusqu’à présent, plus de 43 000 $ sont amassés. Bien que la clinique de sans rendez-vous pour tous ne soit pas encore accessible, mentionnons que le GMF du HSF offre depuis octobre dernier des sans rendez-vous les samedi matin pour leurs patients seulement.

Cookshire-Eaton conserve son point de service du député provincial

Si ce n’est déjà fait, le député de Mégantic, François Jacques, s’apprête à ouvrir un bureau à Cookshire-Eaton dans les anciens locaux occupés par le député précédent, Ghislain Bolduc.
Le bureau est situé au deuxième étage de l’Hôtel de Ville, situé au 220, rue Principale Est. M. Jacques avait déjà pris possession du bureau principal du député à Lac-Mégantic à la mi-octobre, seulement que pour se retrouver avec des classeurs vides. La situation était la même une fois arrivée à Cookshire-Eaton, une dizaine de jours plus tard.

« Pour l’instant, ce qu’on est en train d’organiser, c’est de faire le tour des municipalités pour revoir les priorités de chacune, rencontrer les maires, connaitre les dossiers en cours », détaille Priscille Gélinas. Mais en l’absence de suivis et de dossiers, « on doit repartir de la base », reconnait la nouvelle attachée politique.

Pour le moment, la petite équipe travaille depuis Lac-Mégantic. François Jacques s’était entouré dans un premier temps de Cyndia Lacasse comme attachée politique. Quelques jours plus tard suivait Mme Gélinas. L’équipe reste à être complétée de même que l’horaire d’ouverture des deux bureaux.

La Nuit du pont couvert – Écolo, pas hippie

La Nuit du pont couvert à Gould, dans le canton de Lingwick, a reçu la mention des jurés en gestion des matières résiduelles, lors des Vivats 2018. L’événement est une réalisation du Conseil québécois des événements écoresponsables et se tenait à la Place des arts de Montréal, à la fin du mois d’octobre.

« Ça confirme que ce qu’on fait porte fruit. Nous, on le fait par conviction », indique Jonatan Audet, cofondateur et organisateur de La Nuit du pont couvert. Depuis ses débuts, le microfestival fait des efforts de conservation de l’environnement. Il est associé depuis 2016 à l’organisme Festivals et Événements Verts de l’Estrie (FEVE) pour réduire ses répercussions. C’est d’ailleurs ce dernier qui a soumis la candidature de La Nuit du pont couvert aux Vivats pour la première fois cette année.

« C’est vraiment grâce à eux si on a pu être participant au concours », poursuit M. Audet. « Juste d’être finaliste, c’était déjà un très, très bon pas en avant. » La Nuit du pont couvert était finaliste dans la catégorie Gestion responsable des matières résiduelles, aux côtés d’événements tels le triathlon Ironman Mont-Tremblant. Si c’est ce dernier qui a remporté le prix, le festival de Gould a remporté le coup de cœur du jury avec des initiatives telles que des cendriers de poche, des verres réutilisables et des stations d’eau potable.

« On a gagné beaucoup de points avec toutes les petites mesures qu’on fait. L’événement comme tel génère pas de déchet », se targue l’organisateur de La Nuit du pont couvert. Selon les statistiques finales, 99 % des matières résiduelles de l’édition 2018 ont été détournées de l’enfouissement en étant recyclées ou compostées. Au final, ce sont 1,9 kg de résidus qui ont été dirigés vers la poubelle. « Pour un festival extérieur comme ça, loin des installations de compostage et de ces choses-là, c’est assez exceptionnel », conclut Jonatan Audet.

Les Vivats 2018 débutaient par une journée de conférences sur divers thèmes reliés au développement durable. Lors de la soirée de remise de prix, la région de l’Estrie s’est démarquée parmi la vingtaine de finalistes. Outre La Nuit du pont couvert, on retrouvait la Coopérative de développement de Saint-Camille, le Festival des traditions du monde de Sherbrooke, le colloque de l’Association de la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke (AMEUS) et Festivals et Événements Verts de l’Estrie (FEVE), lauréat dans la catégorie Fournisseur.

Tout le Haut-Saint-François se souvient

Le jour du Souvenir célébré dimanche et samedi derniers marquait le 100e anniversaire de la signature de l’Armistice. Huit cérémonies se sont tenues aux différents cénotaphes du Haut-Saint-François et quelques églises ont fait résonner leurs cloches pour l’occasion.

La première commémoration de la journée dimanche avait lieu dans le secteur Sawyerville et a réuni une foule d’une centaine de personnes. On notait une forte présence de la communauté anglophone. En après-midi, une vingtaine de personnes s’étaient massées autour du cénotaphe situé au parc des Braves de Cookshire-Eaton pour une cérémonie bilingue. Deux représentants de la députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international, Marie-Claude Bibeau, étaient présents, de même que le nouveau député de Mégantic, François Jacques.

La mairesse Sylvie Lapointe a pris la parole devant les gens rassemblés : « La Ville de Cookshire-Eaton est fière de s’associer à vous tous pour dire merci à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui ont donné leur temps, leur santé et, pour plusieurs, leur vie pour la liberté. »

Ce fut ensuite au tour du conseiller municipal Michel Mercier de s’exprimer en anglais : « Ayons une pensée pour ces hommes et ces femmes qui servent à l’heure actuelle ou qui ont servi dans les missions de paix que ce soit en Somalie, en Afghanistan ou en Bosnie. Souvenons-nous de nos soldats, de chacun d’entre eux. » Cette allocution était lourde de sens pour celui qui fut pendant sept ans militaire dans les Hussards de Sherbrooke et policier pendant 28 ans. Il a confié avoir perdu un ami proche lors d’une mission en Bosnie.

Lorsqu’ils n’étaient pas eux-mêmes des soldats, les citoyens présents lors de la commémoration avaient tous connu de près ou de loin quelqu’un ayant servi dans l’armée. La veille, samedi, les municipalités de Bury, Weedon et Scotstown avaient tenu leur cérémonie souvenir à laquelle participaient plus d’une centaine de personnes, incluant de jeunes élèves à Bury. Dans le cadre du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, l’archidiocèse de Sherbrooke avait invité les églises de son territoire à prendre part au mouvement Les Cloches de la paix. Dimanche à la tombée du jour, les lieux de culte allant d’Ascot Corner à La Patrie en passant par Weedon marquaient l’événement de cent coups de cloche. L’initiative était reprise partout au pays, de même que sur la Colline parlementaire à Ottawa.

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