Charcuterie Scotstown – Deux frères dans un concert de saveurs

Depuis le printemps dernier, la Charcuterie Scotstown est officiellement entre les mains des frères Pierre-Jean et Charles Désilets. Les deux jeunes hommes représentent la quatrième génération de la même famille à diriger ce qui était au départ un magasin général dans les années 1940. Trois quarts de siècle plus tard, le commerce rayonne à travers toute la province avec plus de 250 points de vente.

Apprendre sur le tas
Les frères Désilets ne se destinaient pas à reprendre les rênes de l’entreprise de leur père. Pierre-Jean, l’ainé, était technicien forestier de métier et avait vécu le début de sa vie adulte dans l’Ouest canadien. Charles étudiait comme conseiller agricole à La Pocatière, lorsqu’il est revenu dans la région pour effectuer un stage. Il avoue candidement qu’il ne se voyait pas devenir épicier ou charcutier au début de la vingtaine.

« On se prend à aimer ça être entrepreneur », poursuit Charles. « On a un cadre, puis après ça, on a une marge de manœuvre qui nous appartient. C’est ça qui est intéressant aussi. » Les deux copropriétaires actuels ont su miser sur leurs forces respectives pour former une équipe complémentaire. Pierre-Jean parle de « valeur ajoutée l’un pour l’autre. » Charles approuve : « Ensemble, ça pouvait amener quelque chose de plus à l’entreprise. »

Le plus jeune est superviseur de la production, tandis que le premier est directeur des ventes. Les deux fils ne peuvent passer sous silence le rôle de mentor qu’a tenu leur père Jean, après 35 années passées dans l’entreprise. Une des nombreuses leçons qu’en tire Pierre-Jean est de « toujours foncer, mais avec prudence. »

D’hier à aujourd’hui
Le site de la Charcuterie a débuté comme magasin général dans les années 1940. Les grands-parents des frères Désilets ont repris le commerce pendant 37 ans pour le transformer en marché d’alimentation. Le couple vivait d’ailleurs au deuxième étage de l’immeuble. Le fils Jean a éventuellement pris la relève, aidé d’un employé de longue date dans les années 1990.

Avec la fermeture de Shermag en 2006 et de celle de Bois Beauchesne en 2011, M. Désilets a fait le choix de diversifier l’entreprise lorsqu’il a constaté une baisse d’affluence du côté de l’épicerie.

« Il a commencé ça dans une petite salle grosse comme un garde-robe », relate Charles Désilets. « Ça a été le coup de cœur avec les clients. Ça a fait que les gens ont continué de faire le détour par Scotstown. Ça a maintenu l’épicerie en vie. Tranquillement, la Charcuterie s’est développée puis c’est devenu ce que c’est aujourd’hui. »

Des produits d’ici
L’entreprise embauche présentement une dizaine d’employés et son comptoir dispose d’une cinquantaine de produits faits maison. Ceux-ci portent des noms rendant hommage à la ville et à ses atouts géographiques, que ce soit les saucissons Franceville ou Victoria, nommés en l’honneur de monts avoisinants, ou le Scott, inspiré par John Scott, premier gérant de la Glasgow Canadian Land and Trust Company.

C’est Jean, le paternel, qui a instauré l’idée de ces noms de produits à saveur locale. Il est aussi derrière le slogan de la Charcuterie qui est Artisans d’émotions gustatives, envolée poétique qui fait bien rire ses garçons. Ces derniers ont tout de même beaucoup de projets en tête pour poursuivre et faire grandir la vision de leur père.

« Ce que Jean a toujours voulu faire, c’est d’avoir un produit de grande qualité », rappelle Charles. Cet aspect étant en partie maitrisé, les deux frères comptent éventuellement mettre au gout du jour le logo et l’emballage de leurs produits en plus de se doter d’un site web. Avec la multiplication de l’offre sur les tablettes des supermarchés, Charcuterie Scotstown entend se démarquer. Ce genre de tâches n’effraient pas les Désilets qui carburent aux défis. « Ça fait partie de notre mandat en tant que propriétaires et entrepreneurs », résume Charles.

Pour les épauler dans leurs démarches, les deux frères ont bénéficié de plusieurs interventions financières offertes par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, depuis 2014. Leur entreprise reçoit également le soutien de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François en tant que nouveau membre de l’organisation.

Grève à prévoir du côté des chauffeurs d’autobus scolaires

Les cinq syndicats CSN du transport scolaire en Estrie ont obtenu un mandat de grève générale illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun, au terme d’une tournée d’assemblées générales. Les 31 circuits scolaires du Haut-Saint-François pourraient donc être perturbés au retour des classes en 2019.
Les 230 travailleuses et travailleurs des Autobus des Cantons, de l’Estrie, B. Dion, La Sapinière et Coaticook revendiquent de meilleurs salaires, heures de travail et vacances. « Dans la région de l’Estrie, il y a déjà des transporteurs qui donnent plus que ce que, nous, on a », précise Stephen Gauley, président du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN. « On est quand même un 10 % en bas de ce que d’autres chauffeurs reçoivent. »

« Ce qu’on a le plus demandé à nos employeurs, c’est d’avoir un protocole, une entente au niveau de la méthode de travail pour les négociations », poursuit-il. Les syndicats souhaitent que les deux parties déposent leurs demandes simultanément, par souci d’équité. « Ce que l’employeur nous disait, c’est qu’il voulait être en mesure de revenir sur sa parole dans le fond. Il voulait pas déposer en même temps. Ce qu’il disait, c’est que même si on s’entend sur quelque chose, on veut être capable de le défaire le lendemain. Ç’a aucun sens. Ça fonctionne pas », se désole M. Gauley.

Le moment du déclenchement d’une hypothétique grève générale illimitée reste à être déterminé. « D’ici Noël, je penserais pas. Ce serait très, très surprenant. Ça va être plus en 2019 », mentionne Stephen Gauley. Trois commissions scolaires seraient alors touchées par les mesures : des Hauts-Cantons, des Sommets et de la Région-de-Sherbrooke, qui gère les écoles primaires de la Source-Vive à Ascot Corner et Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville.

Il n’a pas été possible de joindre personne du côté du seul transporteur établi sur le territoire, Autobus La Sapinière (Transdev) à East Angus. Du côté de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, on disait attendre la confirmation du déclenchement de la grève avant de commenter.

actualite

Un abattoir A1 dans le Haut-Saint-François

Le groupe de travail formé du CLD du Haut-Saint-François et de l’UPA-Estrie a confié à la firme Forest Lavoie le mandat de réaliser une étude, dont l’objectif est de déterminer la viabilité d’un abattoir de type A 1 sur le territoire.

Le CLD du Haut-Saint-François et ses partenaires n’ont cessé de chercher une alternative pour pallier à la perte de l’Abattoir Rousseau qui a été rasé par les flammes, en novembre 2017. Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD, mentionne que l’obtention d’une aide financière du MAPAQ Estrie via le programme d’appui à la compétitivité des abattoirs régionaux (PACAR), avec une mise de fonds de l’UPA-Estrie et du CLD, permettra la réalisation de l’étude au coût approximatif de 30 000 $.

La démarche, explique M. Ricard, visera entre autres à faire une mise à jour des petites productions du territoire que ce soit faisans, lapins, cerfs rouges et autres. On déterminera les volumes tout en tenant compte des contraintes techniques. L’étude, précise-t-il, dressera un portrait de la situation et permettra de savoir si un abattoir de type A 1 peut être viable et avec quel genre de bêtes. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, est bien conscient que la perte de l’Abattoir Rousseau n’a pas été comblée. « On se trouve à pu avoir d’abattoir spécifique comme M. Rousseau faisait et il faut aller loin. On va regarder les différentes alternatives. Est-ce qu’on pourrait dire on fait un abattoir mixte ? Ça veut dire qu’il y aurait deux jours ça serait un abattoir spécifique où les gens puissent aller abattre leurs animaux, repartir avec et les autres journées, ça serait sous juridiction fédérale où ça serait un abattoir comme M. Rousseau où les gens vont porter leurs bêtes pour être dans les magasins », d’exprimer M. Roy.

M. Ricard mentionne que l’étude devrait s’amorcer vraisemblablement début janvier pour se terminer le 31 mars 2019. Dans l’hypothèse où elle s’avérerait positive, le CLD tentera de trouver un promoteur ou un groupe de promoteurs intéressés au projet. Mentionnons que l’Abattoir Desmarais à Weedon avait été approché, l’année dernière, pour suppléer à la perte de l’Abattoir Rousseau. Un an plus tard, Carl Desmarais, propriétaire de l’abattoir de son nom, manifeste peu d’intérêt envers le projet. « On a regardé l’année dernière avec un gars du MAPAQ qui est venu ici et ça prendrait un investissement de 2 M$. Ça m’a refroidi pas mal. » Ce dernier songe plutôt à agrandir son abattoir dans sa forme actuelle. M. Desmarais confirme que des plans sont sur la table à dessin et projette notamment d’agrandir la partie boucherie pour la prochaine année.

Espoir de reprise chez Valoris

Bien que les litiges juridiques opposant Valoris et Sherbrooke OEM ne soient pas réglés, les parties ont convenu d’entreprendre une médiation qui permettrait, entre-temps, de relancer le centre de valorisation par la mise en fonction des deux lignes arrêtées il y a plus d’un an.

Sans doute un signe de bonne foi, La Tribune rapportait que Valoris aurait accepté de verser les 2,3 M$ qu’elle retenait sur son contrat de 15 M$ avec Sherbrooke OEM. Sans confirmer le montant, le président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, laisse entendre que l’organisme avait des versements à faire et qu’ils ont été effectués. Quant à la suite des choses, « on s’est entendu sur une entente de principe, mais reste qu’on est encore en médiation. Il reste des détails à déterminer, mais ça va de mieux en mieux. Ça regarde bien; on veut essayer de repartir les lignes pour faire des tests en 2019 », d’exprimer M. Roy.
Rappelons que la régie intermunicipale, détenue à parts égales par la MRC du Haut-Saint-François et la Ville de Sherbrooke et l’entreprise qui a installé les équipements de tri mécanisé, sont aux prises avec des poursuites croisées. Valoris fait des réclamations de 42,3 M$ alors que Sherbrooke OEM a lancé des poursuites pour 8 M$. « La médiation n’empêche pas les deux parties de travailler ensemble. On a mis de l’eau dans notre vin chacun des deux parties. » Le président montre un optimisme prudent quant à la reprise des opérations sur les deux lignes de tri. « Ça regarde bien. On veut essayer de repartir les lignes pour faire des tests au début de 2019. On veut être fonctionnel parce que le but de Valoris c’est la valorisation des matières et non l’enfouissement. » Le président de Valoris admet que la fermeture des deux lignes a contribué à augmenter le volume d’enfouissement. Le résidentiel prenait la direction de l’enfouissement alors qu’une portion des CRD soit 30 % à 40 %, estime M. Roy, en admettant ne pas avoir les chiffres officiels, auraient pris la même direction.

D’autre part, Valoris devrait augmenter sa capacité annuelle moyenne d’enfouissement pour la faire passer de 74 361 tonnes à 99 500 tonnes, et ce pour les 30 prochaines années. « Ça, c’est la demande qu’on va faire pour la cellule pour l’agrandissement du LET. Faut comprendre que c’est un maximum. Ça veut pas dire parce qu’on demande 99 500 tonnes qu’on va enfouir 99 500 tonnes. Notre but est de tout le temps valoriser. » L’objectif, d’exprimer M. Roy, est de recycler 50 % de la matière reçue. Il précise que la démarche se veut une mesure de sécurité. « Si ma ligne brise et que je n’ai pas cette capacité, je fais quoi ? », lance-t-il. Enfin, quant à la reprise de production des deux lignes arrêtées, il y a plus d’un an, M. Roy se montre prudent. « Je veux pas créer d’espoir. Les intervenants vont nous le dire quand ça sera prêt. »

La communauté d’affaires crée des liens

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François avait convié ses membres lors d’un 5 à 7 réseautage, à la fin du mois de novembre. Une trentaine de commerçants de la région et de conseillers municipaux de Dudswell, Ascot Corner et Weedon avaient répondu à l’appel. Le vice-président de la Chambre, Serge Lemieux, a pris la parole pour remercier ceux qui s’étaient déplacés jusqu’au Centre communautaire de Johnville. Les invités avaient l’opportunité de déguster des produits de la brasserie rurale 11 comtés, de Charcuterie Scotstown et de l’Érablière Nouvelle Génération. La rareté de la main-d’œuvre fut l’un des sujets de discussion qui revenait parmi l’assistance.

Robert Roy

Les députés caquistes mis au parfum

Les représentants de Valoris, dont son président et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, ont rencontré, en novembre dernier, le caucus des députés caquistes de l’Estrie afin de les mettre au parfum du dossier et des démarches entamées auprès du gouvernement du Québec, pour obtenir la reconnaissance de l’organisme voué notamment à la valorisation des déchets.

L’opération avait déjà été effectuée dans le passé avec le caucus de députés libéral. Toutefois, comme le visage politique a changé, les intervenants ont jugé bon de reprendre l’opération. La démarche était d’autant plus nécessaire du fait que les classeurs du député sortant, Ghislain Bolduc, étaient tous vides de leur contenu. M. Roy mentionne avoir remis aux élus des copies du dossier. « On a mis en scénario ce qu’on avait fait et où on est rendu. On a eu une belle rencontre. Ils ont bien compris ce qu’était Valoris. D’après moi, ils sont sortis avec une autre opinion de ce qu’était Valoris. » M. Roy ajoute que le député de Mégantic, François Jacques, sera le porteur de dossier. Les intervenants ont rappelé que l’objectif est d’obtenir la reconnaissance comme centre de valorisation, de recherche ou de projet-pilote et non un centre d’enfouissement.

Inauguration du corridor scolaire à Cookshire-Eaton

Depuis la rentrée scolaire, une forte proportion d’élèves fréquentant l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton utilise allègrement le nouveau corridor scolaire aménagé et faisant le lien à partir de la rue Craig Nord, directement à la cour de l’établissement scolaire. La direction de l’école, avec la participation de l’ensemble des partenaires, a procédé, la semaine dernière, à l’inauguration de la nouvelle voie d’accès au grand plaisir des enfants et parents.

En poste depuis cinq ans, la directrice Kathy Lapointe mentionne que plusieurs parents lui avaient fait part du manque de sécurité pour les enfants qui empruntaient les rues Sawyer et Planche pour se rendre l’école. Après en avoir fait part au conseil municipal de l’époque et formé un groupe de citoyens, il semble que le projet n’avait guère évolué. Ce n’est qu’au printemps dernier que Gilles Denis a saisi la balle au bond pour aller de l’avant. « Yvan et moi, on s’est rencontré un soir avec Michel Gallant, un parent de l’école, ici. Il disait on est tanné, ça fait plus de trois ans que ça dure, ça vire en rond, on a eu des rencontres et ça coûterait une fortune. Avec Yvan, on est allé chercher Martin Beaudoin, on a dit : viens-t’en dans game et le projet a décollé », d’exprimer M. Denis. Entre-temps, Mme Lapointe poursuivait ses démarches auprès du nouveau conseil municipal qui lui a accordé son écoute. Le trio de citoyens s’est associé des partenaires et tous ont contribué financièrement, en temps, en prêt d’outils, équipements, services professionnels, etc.

À titre d’exemple, Gilles Denis a cédé à la municipalité une bande de son terrain de stationnement donnant sur la rue Craig Nord pour y aménager un corridor scolaire. De son côté, la municipalité de Cookshire-Eaton, qui a fourni du matériel comme du sable et autre, assurera l’entretien du corridor été comme hiver. Patrick Guilbeault, de l’étude Grondin Guilbeault Fontaine, notaires S.A., a gracieusement effectué l’acte notarié. Pour sa part, Yvan Shank de Turco-Shank Construction ainsi que Martin Beaudoin ont mis leur savoir-faire et équipement à contribution. La Commission scolaire des Hauts-Cantons y est allée d’une mise de fonds de 15 000 $, mais sans la collaboration de tous, le projet n’aurait jamais pu être réalisé. D’ailleurs, les partenaires et autres bénévoles comme la famille Matthews Beaudoin, Location Cookshire, Arpenteurs-Géomètres Mercier-Meunier inc., Plomberie Côté et le Journal régional Le Haut-Saint-François ont participé sous une forme ou une autre à la réalisation du projet. Le corridor scolaire est sécuritaire et même éclairé en soirée. Une plaque affichant les nombreux partenaires et collaborateurs est installée sur la clôture.

Bien que le projet a tardé à démarrer, sa réalisation s’est faite rapidement. « Les rues principales amenant les enfants à l’école étaient bloquées en raison de travaux. Ça nous a donné le petit coup de pied », d’exprimer M. Shank. « C’est le projet le plus simple qu’on a trouvé, c’est le plus beau et c’est lui qui a été réalisé dans des délais aussi raisonnables. Je pense que notre objectif est atteint », de préciser M. Denis. Rappelons qu’à une certaine époque, on évoquait le projet d’une passerelle de métal au coût de 76 000 $.

IGA Cookshire-Eaton appuie les producteurs régionaux

Toujours soucieux d’accorder de la visibilité et de l’espace aux producteurs locaux et régionaux, IGA Cookshire-Eaton rencontrait récemment le nouveau propriétaire de la Laiterie Chagnon, Nathan Kaiser de la famille Kaiser, propriétaire de la Fromagerie Fritz Kaiser, située à Noyan, en Montérégie. « On est venu rencontrer les gens qui nous supportent et achètent nos produits. » Propriétaire et président de l’entreprise depuis mars 2017, M. Kaiser avait de bonnes nouvelles dont profitent déjà les consommateurs. En effet, depuis quelques semaines, les adeptes de lait Chagnon bénéficient d’un rabais substantiel soit de 0,50 $ sur le lait en contenant de plastique de 1 litre et de 1 $ sur les mêmes contenants en format 2 litres. Le contenant de plastique revient au même coût pour le consommateur que celui de carton, de préciser Mario Fréchette, représentant. « On est la seule compagnie au Québec qui assume la différence et le plastique est 100 pour cent recyclable », assure M. Fréchette. Nous retrouvons de gauche à droite le président, Nathan Kaiser, Pierre Genest-Denis, directeur adjoint au IGA Cookshire-Eaton, et Mario Fréchette, représentant.

Vingt ans de saines habitudes alimentaires

Les Cuisines collectives du Haut-Saint-François ont célébré leurs 20 ans d’existence dans leurs tout nouveaux locaux du 53 Angus Sud, à East Angus, lors d’un 4 à 7. Une vingtaine d’employées, collaboratrices et membres étaient sur place pour souligner le chemin parcouru par l’organisme depuis ses débuts.

L’événement a été tenu quelques jours seulement avant le 21e anniversaire des Cuisines, comme l’année 2018 aura été chargée pour elles. La dernière année leur aura permis d’être plus accessibles et inclusives, aux dires de Vee Langlois, directrice de l’organisme. « On avait envie d’avoir un lieu plus convivial où les gens se sentaient chez eux quand ils entraient. » L’accès est facilité pour les jeunes familles et les personnes à mobilité réduite.

En plus du déménagement, les Cuisines collectives ont profité des derniers mois pour ouvrir trois nouveaux points de service à Ascot Corner, Dudswell et Lingwick. « C’est des demandes citoyennes qui ont été faites et auxquelles on a répondu », poursuit Mme Langlois. Les Cuisines se répartissent maintenant en onze lieux à travers le Haut-Saint-François.

Leurs locaux principaux se trouvent à même ceux de Moisson Haut-Saint-François. Encore une fois, Vee Langlois se réjouit de ce changement pour le mieux. « C’est un super beau partenariat. C’est logique aussi parce que nos missions se complètent. » Éventuellement, les bénéficiaires de paniers de nourriture de Moisson HSF pourraient cuisiner leurs aliments dans les installations des Cuisines collectives. Le but étant alors la mise en mouvement des utilisateurs en vue d’une pleine autonomie.

D’hier à aujourd’hui
Le Service d’entraide alimentaire du Haut-Saint-François s’est incorporé le 2 décembre 1998. Au tournant des années 2000, le territoire de la MRC comptait quatre cuisines collectives, mais une baisse du financement a forcé une restructuration. C’est en 2004 que les Cuisines collectives ont adopté l’appellation qu’on lui connait aujourd’hui. En mars 2010, le projet Parcours de la solidarité de Service Canada permet d’ouvrir six points de service avec frigo et four.
Depuis ce temps, les Cuisines collectives ont retrouvé une erre d’aller. « On est en train d’avoir un gros regain et on est bien contentes de ça », confie Vee Langlois, en poste depuis juillet 2017. Cette année, l’organisme a reçu une quinzaine de groupes chaque mois. De plus, la MRC l’a mandaté pour mettre en place une table de concertation sur l’alimentation. « Pour nous, ça faisait juste du sens parce que promouvoir l’autonomie alimentaire et la saine alimentation par des groupes et des ateliers, c’est exactement dans notre mission. »

Des plats maison pour les démunis de Hampden et Scotstown

Plus d’une vingtaine de personnes âgées, malades, vivant seules ou dans une situation difficile de Hampden et Scotstown auront la chance de se réchauffer l’âme en savourant un petit plat fait maison.

L’initiative qui se déroulait sous le thème La bonne étoile orchestrée par Catherine Beauchesne et Sylvie Dubé, appuyées des pompiers de Hampden, a permis de faire une récolte financière auprès des passants afin d’acheter les denrées nécessaires à la fabrication de petits plats. Un camion d’incendie avec gyrophare était garé dans le stationnement de la maison funéraire Jacques & Fils. Pompiers et bénévoles étaient situés aux abords de la route 214 et de la rue Ditton pour solliciter les automobilistes et passants. En échange d’un don, on remettait une canne de bonbon ou palette de chocolat.

Mme Beauchesne est très heureuse du montant recueilli et avec l’aide de sa collaboratrice Sylvie Dubé, de membres de la famille et amis, elle souhaite préparer approximativement 25 repas avec les produits locaux autant que faire se peut. Les plats seront faits sous forme de boîtes repas à partager incluant boulettes, tourtières, jambon. Le tout sera remis à l’intérieur de plats pouvant être congelés. L’organisatrice veillera à éviter les dédoublements en tenant compte de la liste de livraison de Moisson Haut-Saint-François. Consciente que cette période de l’année est propice au partage, Mme Beauchesne aimerait bien le refaire au cours de l’année. « Je souhaiterais, à l’été, le faire avec des petits fruits, des tartes. J’aimerais ça poursuivre et pas le faire juste une fois par année.  » L’organisatrice tient à remercier les généreux donateurs et les bénévoles qui ont contribué, dans la bonne humeur à faire la collecte.

Les Hussards tiennent le fort

Les Hussards de Sherbrooke complétaient récemment leur troisième fin de semaine d’exercices militaires sur le territoire du Haut-Saint-François depuis le mois de septembre. Cette fois-ci, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, et le conseiller Michel Mercier ont pris part à une mission de convoi de personnalités qui les a menés jusqu’au centre de qualification des pompiers du chemin de l’Aéroport.

On retrouvait également dans le convoi de personnalités le député fédéral de Sherbrooke, Pierre-Luc Dusseault, le maire de Sherbrooke, Steve Lussier, ainsi que le maire et le directeur général de Compton, Bernard Vanasse et Philippe De Courval.

La fin de semaine d’exercices intitulée Hussards endurcis réunissait une cinquantaine de militaires réservistes. Ceux-ci débutaient avec une reconnaissance de routes le samedi 24 novembre avant d’escorter des convois le dimanche.

« Aujourd’hui, c’était la vraie rencontre où le soldat pouvait appliquer ce qu’il a appris dans les derniers mois », résume le lieutenant-colonel Éric Beaudoin. « On a fait venir des personnalités. Il y avait vraiment des VIP de marque, ce qui donne un défi d’un autre niveau. »

La mairesse Sylvie Lapointe n’oubliera pas de sitôt le bruit des tirs de munitions à blanc. « J’ai trouvé ça très professionnel. On était vraiment dedans. Quand on était dans le tank, avec les casques, on comprenait tout ce qui se disait. Ça a duré trois heures ! C’était vraiment une simulation incroyable. »
La mission a débuté au banc Nadeau sur le chemin Ives Hill à Compton. Le trajet initial prévoyait un transit rapide à travers Johnville, mais des attaques simulées de forces ennemies ont forcé les Hussards et leurs invités à prendre quelques détours.

Le major Samuel Beaudette était l’un de ceux à bord. « On fait pas ça souvent. C’est arrivé qu’on prenne un de nos caporals comme VIP, mais c’est beaucoup plus intéressant d’avoir de vrais VIP pour faire cette escorte-là. »

La mission s’est terminée lorsque la lignée de véhicules blindés tactiques de patrouille a atteint le centre de qualification des pompiers de Cookshire-Eaton, servant ce jour-là de base où devait se signer un traité de cessez-le-feu avec les forces belligérantes. Les commandants ont alors récapitulé l’action qui s’était déroulée dans l’avant-midi pendant un débriefing.

Sur disque avec Salomé et l’odeur salée du fleuve

Une dizaine d’élèves de la polyvalente Louis-Saint-Laurent ont reçu la visite de l’auteure-compositrice-interprète Salomé Leclerc. L’artiste leur présentait à ce moment une pièce musicale dont le texte avait été écrit par ces mêmes étudiants dans le cadre du projet Notre Fleuve Chanté.
La fondation du groupe Les Cowboys Fringants est derrière le projet pédagogique de création artistique et de sensibilisation aux enjeux concernant le fleuve Saint-Laurent, en collaboration avec la Fondation David Suzuki. Il s’agit de la deuxième participation de la Cité-école à l’initiative, après avoir été associée à Vincent Vallières durant l’année scolaire 2016-2017 pour Nos Forêts Chantées.

Une chance à saisir
C’est au printemps dernier, alors que les auteurs en herbe étaient en troisième secondaire, que l’enseignante de français France Martineau a lancé l’invitation à prendre part au projet. « J’avais beaucoup misé sur l’expérience unique qu’ils allaient vivre. Ils vivront pas ça plein de fois », mentionne-t-elle.

La Fondation Cowboys Fringants a donné le mandat à l’auteur et directeur artistique Jonathan Harnois de recruter des groupes d’élèves dans dix écoles du Québec afin de livrer tout autant de chansons qui paraitront sur l’album Notre Fleuve Chanté. Le groupe de l’Estrie a participé à deux ateliers d’écriture de M. Harnois au cours desquels il a embrassé la poésie et mis sur papier leurs idées.

Salomé Leclerc a été surprise en recevant le texte. « Est-ce que vous me connaissiez déjà ? », a-t-elle demandé à l’intention des élèves. « Je dis ça parce que je trouve que le texte, c’est quand même imagé. C’est libre aussi d’interprétation. Les gens qui écoutent mes chansons, je souhaite qu’ils interprètent à leur manière mes chansons. Je trouve que ça a fait une belle job. »

Le résultat donne une ode autant au fleuve St-Laurent qu’à la fragilité de son écosystème. « Un long bourgeon de mer / Le vent dans tes cheveux clairs », entonne Salomé Leclerc pendant le refrain. « J’interprète votre chanson, vos paroles comme un hommage au fleuve, un hymne à la beauté, à tout ce qu’on peut retrouver au bord du fleuve », confiait-elle aux adolescents.

Un exercice formateur
Le directeur de la polyvalente, André Lachapelle, se montrait très enthousiaste. « C’est tellement beau comme projet. Surtout parce que, pour une fois, ils peuvent voir tout le travail de création, pas seulement le produit fini. Une belle expérience comme ça, c’est super bien pour eux autres. »

Pour plusieurs des étudiants présents, l’écriture d’une chanson représentait une incursion hors de leur zone de confort. « Avant, je faisais pas des poèmes dans ma chambre ou des affaires de même. Je pense que ça m’a vraiment appris à aimer la poésie. C’est moins compliqué que ce que je pensais », s’est rendu compte Anabelle Jodoin.

Jessica Nadeau, qui est chanteuse à ses heures, a sauté à pieds joints dans le projet. « J’aime beaucoup l’univers de la musique. Ça fait que c’est quelque chose que je me suis dit qu’il pourrait être le fun de faire. »

Même l’auteure-compositrice-interprète s’est fait prendre au jeu. « C’est un défi vraiment intéressant. Quand j’écris mes chansons, c’est moi qui écris les paroles la plupart du temps. C’est rare qu’on me propose des textes puis qu’on me propose de faire la musique par après. »

L’album Notre Fleuve Chanté doit être mis en vente au printemps 2019. Les profits amassés par les ventes du disque serviront à l’adoption d’un béluga auprès du GREMM (Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins).

Le tourisme augmente dans le Haut

L’approche des fêtes de fin d’année était le moment pour Tourisme Haut-Saint-François de dresser un bilan de la saison estivale 2018. La météo exceptionnelle de l’été dernier a permis aux 150 entreprises du secteur touristique de la région de voir une augmentation de leur achalandage dans 55 % des cas.

Les produits forts du Haut ont continué d’attirer leur lot de visiteurs. On n’a qu’à penser aux Jardins vivaces de Fernand, au parc du Marécage-des-Scots, à la Maison de la culture John-Henry-Pope ou à la côte magnétique. À cela se sont ajoutés la brasserie rurale 11 comtés et son resto Le Cuisinier déchainé.

Tourisme Haut-Saint-François a aussi eu une nouveauté de son côté : un premier bureau mobile. On a pu voir le kiosque ambulant entre autres dans les marchés publics l’été dernier. « Cette année, c’était comme une année test. L’année prochaine, on sait un peu plus où c’est payant l’envoyer », confie Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC.

Les bureaux fixes, quant à eux, ont aussi reçu leur lot de visiteurs, parfois grâce à un petit coup de pouce. Le bureau d’accueil touristique de Dudswell offrait des produits locaux en dégustation. Les vacanciers ont ainsi pu gouter aux tartes de la ferme La Corne d’or, aux viennoiseries de la Boulangerie Des Pains et des Roses et aux charcuteries Laval Lemelin. La halte touristique John-Henry-Pope a également innové de son côté en présentant l’exposition sur l’homme d’affaires et politicien de Cookshire-Eaton, dans l’église adjacente St-Peter’s.

La majorité des touristes dans la région provenaient de Montréal et de la Montérégie. Avec l’éventail d’activités de plein air disponibles, plusieurs excursionnistes de la région de Sherbrooke font le choix d’une ballade dans le Haut-Saint-François. Dans une moindre mesure, le territoire reçoit des gens de Québec et de la région de Chaudière-Appalaches.

« L’offre touristique se développe dans le Haut-Saint-François, autant grâce à des entreprises que des comités et des bénévoles. C’est un grand vecteur de fierté pour toute la région », se réjouit Isabelle Couture.

100 Citizens Embark on the Train of History

The conference on the history of transportation in the Haut-Saint-François brought together a hundred persons in the Armoury of Bury, at the beginning of the month. The day’s menu was packed full with five presentations and embellished with kiosks and a video.

The organisers said they were delighted by the keen interest the event generated. The conference was a collaborative venture by the Bury Historical and Heritage Society and the Eaton Corner Museum.

Aboriginal Peoples
The day began with a presentation by Éric Graillon, archeologist at the Sherbrooke Museum of Nature and Science. Graillon presented the results of research carried out in the Haut-Saint-François. The research traced certain routes used by the ancesters of First Nations people in their seasonal movements before the arrival of Europeans. Graillon praised the Gaudreau archeological site, situated at the confluence of the Salmon and Saint Francis rivers in Weedon. «So far, it’s the site that has yielded the most artefacts in the Eastern Townships.» At this site, archeologists found more than 1000 tools, pottery objects and projectile points.

Alain Coulombe discussed the covered bridges of the region. He detailed the structures and the methods of construction of those bridges still standing today, such as the John Cook and McDermott bridges in Cookshire-Eaton, not to mention the famous McVetty-McKenzie bridge in Lingwick. “It was as if I had unearthed some corpses,” he exclaimed after having consulted archives dating 30 to 40 years ago, when he was preparing his presentation. Coulombe gained his expertise on the subject when he toured the province for the Ministry of Culture.

The other speakers offered presentations in the two languages. Steve Cameron revisited the history of the Craig and Gosford roads. The retired journalist Jean-Claude Vézina spoke about the challenges faced by the settlers in gaining access to the eastern part of the Townships. Finally, Yves Bibeau traced the evolution of trucking.

A Step Back in Time
Along the walls surrounding the audience in the Armoury were numerous artefacts. Installed in one corner was a horse-drawn carriage. On the other side of the room were geographic maps of yesteryears from the Bury Society’s archives, the Eaton Corner Museum, and the Eastern Townships Resource Centre. They were accompanied by artwork furnished by the Eaton Corner Museum and created by the local artist Denis Palmer.

Several persons were even dressed in period costumes, as were Ed Pedersen and John Mackley of the Bury Historical and Heritage Society. The same was true of Louis Lapierrière who, with his Louis Écolo Antiquité business, highlighted costumes and objects related to trains. «The regions were developed by trains. In this sector here, it was dominant. Each village had its station.» As an example, he mentioned East Angus with its pulp and paper mill.

The organisers from the Bury Society were pleased. «We are very, very happy to see everyone who came out,» said the Society’s president, Ed Pedersen. Archivist and board member John Mackley, also said he was «very satisfied.» In his view, the event had the advantage of «making history better known to the public in general. It’s a very interesting subject. It’s more pertinent than Facebook!»

Pedersen agreed wholeheartedly. «It’s our mandate to promote our heritage. That is becoming more and more difficult in a modern society.» In this sense, he found it important that the day should unfold in both languages, because a good part of the communities of both Bury and Eaton Corner have English as their mother tongue.
The various presentations on the history of transportation were captured on video. «We’re aiming to have something to show to students or in meetings in the future. The goal is not for profit, it’s for an educational aim,» said Mackley. He hopes to organise similar events again in the future.

Cent citoyens embarquent dans le train de l’histoire à Bury

La conférence sur l’histoire du transport dans le Haut-Saint-François a réuni une centaine de personnes au Manège militaire de Bury, au début du mois. Le menu de la journée était chargé de cinq présentations agrémentées de kiosques et de vidéo.

Les organisateurs se disent ravis de l’engouement suscité par l’événement. Celui-ci a été rendu possible grâce à une collaboration entre la Société d’histoire et du patrimoine de Bury et le Musée Eaton Corner.

Des Amérindiens au train
La journée s’ouvrait avec la présentation d’Éric Graillon, archéologue au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke. Ce dernier présentait les résultats de recherches effectuées dans le Haut-Saint-François. Elles ont permis de retracer certaines routes qu’utilisaient les ancêtres des Premières nations dans leurs déplacements saisonniers avant l’arrivée des Européens. M. Graillon vantait les mérites du site Gaudreau, situé au confluent des rivières au Saumon et Saint-François à Weedon. « Jusqu’à maintenant, c’est le site qui a livré le plus de vestiges dans les Cantons-de-l’Est. » Y ont été retrouvés plus de 1000 outils, objets de poterie et pointes de projectile.

Alain Coulombe a traité des ponts couverts de la région. Il a détaillé les structures et méthodes de construction de ceux qui sont encore debout aujourd’hui, comme John-Cook et McDermott de Cookshire-Eaton, sans oublier le fameux McVetty-McKenzie à Lingwick. « C’était comme si j’avais déterré des morts », s’est-il exclamé après avoir consulté des archives datant de 30-40 ans aux fins de sa présentation. M. Coulombe avait bâti une expertise sur le sujet en ayant fait le tour de la province pour le compte du ministère de la Culture.

Les autres conférenciers ont offert des exposés dans les deux langues. Steve Cameron revisitait l’histoire des chemins Craig et Gosford. L’ancien journaliste Jean-Claude Vézina est revenu sur les défis pour les colonisateurs d’accéder à l’est des Cantons. Finalement, Yves Bibeau a tracé l’évolution du camionnage.

Un retour en arrière
Tout autour de l’assistance réunie au Manège militaire se trouvaient nombre d’artefacts. On avait installé à l’intérieur une charrette à cheval, tandis qu’étaient exposées des cartes géographiques d’antan des archives de la Société de Bury, du Musée Eaton Corner et du Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est. Elles ont été accompagnées de visuels fournis par le Musée Eaton Corner et confectionnées par l’artiste local Denis Palmer.

Certains avaient même revêtu des habits d’époque, comme c’était le cas pour Ed Pedersen et John Mackley de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury. Même chose pour Louis Laperrière qui, avec son entreprise Louis Écolo Antiquité, avait mis en valeur costumes et objets reliés du train. « Les régions se sont développées par le train. Dans le secteur ici, c’est dominant. Chaque village avait sa gare. » Il donne l’exemple d’East Angus avec son usine de pâtes et papiers.

Les organisateurs de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury étaient réjouis. « On est très, très heureux de voir tout le monde », s’exprimait le président Pedersen. L’archiviste et administrateur, M. Mackley, s’est dit aussi « très satisfait ». À ses yeux, l’événement a l’avantage de « mieux faire connaitre l’histoire au public en général. C’est un sujet très intéressant. C’est plus pertinent que Facebook ! »

M. Pedersen abonde dans le même sens. « C’est notre mandat de promouvoir notre patrimoine. Ça devient de plus en plus difficile dans une société moderne. » En ce sens, il trouvait important que le déroulement de la journée se fasse dans les deux langues, une bonne partie des communautés de Bury et d’Eaton Corner ayant l’anglais comme langue maternelle.

Les diverses conférences sur l’histoire du transport ont été captées sur vidéo. « C’est dans le but d’avoir quelque chose à montrer aux écoliers ou aux réunions dans l’avenir. C’est pas dans un but lucratif, c’est dans un but éducatif », mentionne John Mackley. Il compte récidiver la tenue d’une telle activité dans le futur.

Père Noël pose son traineau au centre de réno

Le père Noël avait pris une dernière pause avant les fêtes afin de rencontrer les enfants au Centre de rénovation Gilles Doyon à East Angus. Durant l’avant-midi festive, les plus petits recevaient un cadeau en plus d’avoir l’opportunité de se faire maquiller tout en dégustant du maïs soufflé. Marco et Anne-Marie Bélanger avaient fait une surprise à leurs enfants, Camilie, 4 ans, et Noah, 3 ans. Il s’agissait de leur première rencontre avec le père Noël. Chacun est monté à tour de rôle sur les genoux du généreux barbu qui leur a remis une canne de Noël. La famille Bélanger arrivait de St-Denis-de-Brompton pour l’occasion et profitait de la journée passée en région pour également visiter grand-maman qui habite Cookshire-Eaton.

Noël débarque sur la rue Principale à Cookshire

Le troisième marché de Noël de Cookshire a récemment été tenu à la Maison de la culture John-Henry-Pope. L’organisme Coeur villageois, qui en assurait l’organisation, a rassemblé une dizaine d’exposants de la municipalité ou des environs et les a répartis sur les deux étages de la bâtisse historique à travers les expositions en cours. Au rez-de-chaussée, on retrouvait Rachel Corbeil, 11 ans, qui vendait des cache-cous qu’elle avait elle-même tricotés. À l’étage, étaient présentés à petits prix les derniers vêtements confectionnés par Danielle Nault, de Sawyerville, qui a pris sa retraite cette année. Certains articles avaient été agencés avec les créations en mosaïque de Chantal Bolduc. Outre l’organisation du marché, Coeur villageois a aussi décoré le parc des Braves de Cookshire-Eaton en y installant de l’éclairage et en faisait déblayer un sentier donnant accès au pavillon circulaire.

Le père Noël fait des heureux à Scotstown

Le père Noël a profité du marché de Noël de Scotstown pour faire un arrêt et rencontrer les jeunes qui se sont présentés pour l’occasion. Nous apercevons le bon vieux bonhomme en compagnie d’enfants venus lui faire un câlin. Le visiteur à la barbe blanche a remis une friandise à chacun, en les félicitant d’avoir été bien sages tout au long de l’année.

Visiteurs et exposants satisfaits au Marché de Noël à Scotstown

Comme chaque année, le marché de Noël de Scotstown attire son lot de visiteurs. Ces derniers sont curieux de découvrir les nouveaux produits et autres qui font leur bonheur. L’organisatrice, Sylvie Dubé, avec la participation du marché public et Les mains agiles, était heureuse de mentionner qu’une trentaine d’exposants répartis sur les deux étages de l’Hôtel de Ville offraient leurs produits. Elle ajoute qu’une attention particulière est apportée pour renouveler le marché de Noël. Parmi les participants, une dizaine en était à leur première expérience. « On essaie d’aller chercher des artisans de la région qui font des choses différentes », d’expliquer Mme Dubé. Parmi les nouveaux articles, on retrouvait entre autres des bijoux en ammolite, des objets décoratifs, utilitaires et urnes en bois, du savon au lait de chèvre, ainsi que des sacs réutilisables fabriqués de PUL. Les habitués comme la Ferme le Sabot d’Or avec ses produits et les artisans avec des jouets en bois et autres faisaient le bonheur des visiteurs. Les exposants rencontrés étaient satisfaits de l’achalandage et des ventes effectuées au cours de la journée. Nous apercevons quelques-uns de la trentaine d’exposants.

Un marché qui a du chien à Westbury

Les familles de la région se sont ruées au marché de Noël de Westbury à la fin du mois de novembre alors que la brigade Pat’Patrouille a fait une apparition remarquée. Rosaly, 6 ans, et Florence, 5 ans, de East Angus, étaient venues rencontrer leur personnage préféré de la série d’animation jeunesse, Stella. « Westbury, cette année, a décidé de l’amener à un autre niveau, ce marché-là. Ils voulaient jouer dans la cour des grands », témoigne Nicolas Lachance, un des organisateurs. C’est ainsi qu’une trentaine d’exposants ont été répartis en trois endroits. Le bâtiment du marché public estival accueillait les kiosques agroalimentaires. La salle communautaire de l’Hôtel de Ville recevait quant à elle les artisans. Pour faire le pont entre les deux endroits limitrophes, un chapiteau extérieur grouillait de monde qui se rassemblait autour d’un chansonnier, d’une station de maquillage et d’un comptoir alimentaire tenu par Moisson Haut-Saint-François.

Le père Noël enchante les enfants à Lingwick

Le père Noël a fait une entrée remarquée au village de Noël de Lingwick à bord de son traîneau tiré par des chevaux. Plusieurs enfants l’attendaient patiemment pour échanger avec lui et bien entendu recevoir un présent. Les petits ont également eu l’occasion de s’amuser ferme avant l’arrivée du bon vieux bonhomme. Jeu gonflable, les petits animaux, costumés pour la circonstance, de Peggy et David Coates, du chocolat et bonbons à profusion; tout y était pour faire de ce moment un souvenir impérissable. Josée Bolduc, responsable et membre du comité du village de Noël, mentionne que l’objectif « est de recréer la féérie d’antan. Le but est de faire plaisir aux enfants. » Le village de Noël se prépare de longue date, les profits amassés lors du Bike stop en juillet sont investis pour la fête. Les sous recueillis ont permis entre autres d’acheter pas moins de 150 cadeaux pour les enfants. Évidemment, de nombreux bénévoles participent à la préparation de cet événement. Les décorations à l’entrée du village et sur le site créent une atmosphère féérique. L’église est également mise à contribution. Nous y retrouvons à l’intérieur de nombreuses crèches illustrant Noël dans divers pays et ainsi que dans plusieurs provinces au Canada. Plus d’une vingtaine de crèches de la collection de Claire Palardy et d’autres citoyens illustrent bien cette fête à travers le monde. Pour la mairesse de Lingwick, Céline Gagné, le village de Noël représente un moment particulier pour la petite communauté. « Ça met de la vie, de la gaieté, de la joie et de la fierté. Les gens aiment leur localité. Des gens de partout viennent pour le village de Noël. » Des enfants de Lingwick, La Patrie et Bury pour en nommer que quelques-uns étaient sur place avec leurs parents pour rencontrer le père Noël et s’amuser au village de Noël.

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