Bonne participation malgré le mauvais temps pour le brunch des élus

Un total de 35 personnes sur plus de 70 réservations ont bravé le mauvais temps de dimanche dernier pour se déplacer à la salle des Loisirs à Saint-Isidore-de-Clifton afin de participer au traditionnel brunch des élus, organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. Le député de Mégantic, François Jacques, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, les maires et représentants des municipalités de Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie et Saint-Isidore-de-Clifton ont pris la parole pour parler de leurs bons coups et projets à venir. Nancy Blanchette, représentante du CAB, s’est également exprimée au cours de la rencontre. Reportage complet dans le prochain numéro.

Les ministres Joly et Bibeau s’arrêtent à Cookshire

Les représentants touristiques du Haut-Saint-François ayant participé à la rencontre de consultation tenue la semaine dernière, à la Brasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton, avec les ministres Mélanie Joly et Marie-Claude Bibeau, sont satisfaits de l’exercice et croient que leur message a été entendu.

La députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international, Marie-Claude Bibeau, a profité de la rencontre du cabinet fédéral tenue à Sherbrooke, la semaine dernière, pour inviter sa collègue Mélanie Joly, ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, à tenir une rencontre à Cookshire-Eaton. L’exercice auquel participaient une vingtaine d’intervenants du monde touristique estrien s’inscrivait dans le cadre de sa présente consultation devant mener à la nouvelle politique nationale du tourisme au Canada.
« Le potentiel est énorme, on a des gens extraordinaires, passionnés. Je suis très impressionnée parce qu’il y a une belle concertation au niveau local et sincèrement des idées que j’ai entendues pour la première fois », d’exprimer Mme Joly au terme de la rencontre. Parmi les nouvelles idées, celle du Coeur villageois, que l’on retrouve en Estrie et notamment à Cookshire-Eaton et Scotstown, a piqué sa curiosité. « Ça fait des mois que je me gratte la tête pour savoir comment on est capable de développer des Cœurs villageois partout à travers le pays. J’arrive ici et je découvre que ça existe déjà. C’est quelque chose qui va très certainement m’inspirer dans le développement de ma nouvelle stratégie », exprime-t-elle.

Mme Joly entend développer une nouvelle stratégie nationale et voir comment il est possible d’aider les intervenants, les soutenir dans le développement de l’offre touristique, la promotion et voir comment ils peuvent avoir accès à du capital. La ministre mentionne étudier différents scénarios et entend offrir des solutions à court, moyen et plus long terme. Pour Mme Bibeau, le choix du lieu de rencontre était stratégique. « C’est une façon de démontrer comment une petite entreprise agrotouristique peut se développer à l’extérieur d’un grand centre. Un exemple à succès, la Brasserie 11 comtés, c’est vraiment une opportunité et ce matin, on fait la démonstration de l’importance de travailler ensemble dans une région pour développer l’offre touristique. »

Satisfaction
« Ça m’a réjouie que Mme Joly ait parlé en introduction de l’importance de l’industrie touristique pour relancer les petites régions rurales où certaines industries ont fermé et le tourisme pourra être une des solutions pour revitaliser. Nous, c’est important, dans le Haut-Saint-François, l’attraction du tourisme pour les services de proximité », d’exprimer Isabelle Couture, représentante de Tourisme Haut-Saint-François. Jean-Paul Gendron, qui représentait le Club de motoneige de Cookshire et également président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, a profité de l’occasion pour associer le tourisme d’hiver avec le milieu forestier. Il mentionne avoir mis en lumière certaines difficultés « qu’on a, nous les locaux, le micro touristique, le Haut-Saint-François pour atteindre les niveaux macro touristique, le gouvernement fédéral. On ne changera pas la structure, mais ce qui est important, c’est que nos structures locales, la SADC, Coeur villageois, CLD et la MRC soient davantage mis à contribution sur des questions de développement touristique. Surtout développer des mécanismes d’écoute ». Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, souhaite que les municipalités ou les organismes puissent obtenir une meilleure aide financière. Du côté municipal, on se fait souvent solliciter, on ne peut pas payer à tout le monde, c’est trop pour une municipalité. On serait content si le gouvernement pouvait ouvrir un peu leurs horizons. Je pense qu’on a une belle approche aujourd’hui. Je pense que Mme Joly a été au cœur de ce qui s’est dit et particulièrement en zone rurale. » Daniel Audet, représentant de la Ruée vers Gould, du Centre culturel Oscar-Dhu, du marché de la petite école et conseiller municipal au Canton de Lingwick, était en quête d’information. « Je voulais savoir ce que Tourisme Canada peut nous offrir. Avec le dépôt de la nouvelle politique, j’ai espoir que ça sera mieux. » Jonathan Audet, directeur du festival La nuit du pont couvert, voulait mettre en lumière « toutes les échelles qui étaient importantes au niveau touristique autant les microfestivals comme les autres plus grands. » Il souhaite que la nouvelle politique accorde une plus grande importance à la base « les travailleurs touristiques sur le plancher. Ils devraient avoir les mêmes chances que les autres à faire du développement touristique. » M. Audet soutient avoir senti « beaucoup d’écoute. Je ne crois pas que ce soit un simple exercice de relation publique. On constate qu’il y a des problèmes, qu’ils veulent régler et viennent sur le terrain pour voir c’est quoi les problématiques. » Faisant référence aux deux ministres, M. Gendron ajoute, « elles m’ont impressionné de par leur capacité d’écoute et de synthèse. Elles ont très bien compris le message et sont en position de le livrer. »

Tournoi provincial de hockey Atome/Pee-Wee

Près de 700 hockeyeurs répartis dans 48 équipes provenant d’un peu partout au Québec se feront une lutte amicale dans le cadre de la 38e édition du tournoi de hockey provincial Atome/Pee-Wee, qui se déroulera à l’aréna Robert-Fournier à East Angus, du 4 au 17 février prochains.

Selon le président du tournoi, David Bilodeau, celui d’East Angus semble être fort apprécié des équipes. De fait, le nombre de formations participantes grimpe de 44 à 48 équipes pour l’édition 2019. Des équipes de l’Estrie, de Gatineau, Montarville, Saint-Basile-Le-Grand et Charlevoix pour ne nommer que celles-là feront la lutte dans leur catégorie respective. « On a eu beaucoup d’appels. Notre tournoi est bien aimé », d’exprimer M. Bilodeau. À deux semaines de l’événement, tout semble sous contrôle. « Toutes les équipes ont confirmé leur présence et tout est payé », d’exprimer avec enthousiasme le président du tournoi.

On ne change guère une formule gagnante. Ce qui a contribué au succès des éditions passées est de retour, mais avec de petites nouveautés. À ce chapitre, M. Bilodeau mentionne que quatre parties, de catégorie Atome, seront disputées le samedi 9 février à l’aréna de Weedon. Toujours au chapitre des nouveautés, les joueurs des formations finalistes n’auront pas de médaille. Ils se verront remettre une mini banderole à l’effigie du tournoi. Évidemment, une grande banderole sera remise à l’équipe gagnante ainsi qu’à la formation perdante. Les honneurs habituels dévolus aux deux joueurs de chaque match seront soulignés en leur remettant une mini banderole du tournoi.

Le match d’ouverture sera disputé le vendredi 8 février et opposera, dans la catégorie Pee-Wee A, les Sharks du Haut-Saint-François aux Phoenix 3 de Sherbrooke. Précédera une cérémonie protocolaire avec la présentation de dignitaires et du président d’honneur Claude Ménard.

Mentionnons que les profits amassés au cours du tournoi servent à défrayer divers coûts inhérents à l’Association de hockey mineur du Haut-St-François que ce soit pour les heures de glace, le coût d’inscription, l’acquisition d’équipements, le matériel de pratique, les cliniques de perfectionnement ou autres.

Rachel Garber

INTERESTING TIMES

“May you live in interesting times.” I am told this is an ancient Chinese curse. It’s been around in English since about 1900. The Chinese origin is debatable, but the idea is still relevant today that living in overtly “interesting times” such as wartime is difficult and undesirable.

Yes we have wars in today’s world, and heartbreaking atrocities. But something else very interesting quietly happened last January 2018, and now a year later, we still have not come to grips with it.
It’s then that China stopped accepting plastics from North America for recycling.

Have our recycling processes been able to take up the slack? Have our families, grocery suppliers, stores and other commerces cut down on single-use plastics? Have we demanded they do so? No, no and no. Instead, disposable plastic packaging is rife. And when we dispose of it, a whole lot of it is piling up somewhere, out of sight, for the moment, and therefore out of mind.

That somewhere seems to be Malaysia, where veritable mountains of plastic trash are piled up in illegal dumps. Greenpeace calls the country “the world’s rubbish bin.” And yes, there we can find plastic bags labeled with our very own grocery chains.

Malaysia is about 16,000 kms. from the Haut-Saint-François. It’s next to Thailand and Singapore and not far from Vietnam, the Phillipines, and Indonesia. It’s surrounded by ocean, where our used plastics are sloshing around, too. So we can hope to encounter our very own disgusting rubbish on our vacations!
It’s interesting, in a subtle way. We’re just trashing the planet, quietly, with our eyes closed. What then? The search for another Goldilocks planet drags on, to which presumably a few earth inhabitants can escape after we finish trashing Earth.

If I sound all fired up about this, it’s thanks to a recent investigative report by CBC’s Marketplace on plastic waste. Here’s a link to it: https://www.cbc.ca/marketplace/episodes/2017-2018/plastic-waste-the-supermarket-challenge.

Their point is that our supermarkets continue to sheathe almost everything in plastic. Although many consumers would like to reduce the use of plastic, they do not have the option. So we bring our airtight plastic packages home, strip off the wrapping before – or after – it causes the food items to rot, and off it goes to who-knows-where.

But alternatives are available, and this is interesting in a really great way. Grocery stores in the UK are finding that many customers care more about packaging than about prices. One Budgens store in North London has totally cut out plastics. It offers more than 2000 products plastic-free, and the owner says business is better than ever before.

They sell in bulk and also use packaging that is plant-based and compostable. They use paper, cardboard, and plant-based cellulose, which looks like plastic and feels like it, but isn’t. They use mesh bags made of a wood-based product instead of plastic.

How do they do it? It’s simple, the store owner explained. Just tell the supplier that your store will stop buying their products unless they stop using plastic wrapping. Alternatives are not lacking. What’s needed is motivation.

Here are some interesting tips for consumers to break free of plastics, courtesy of Sophi Robertson.
Reuse shopping bags. Bring your own.
Buy in bulk. Besides bringing your own shopping bags, bring smaller reusable cloth or paper bags for loose vegetables or fruit. For liquids, grains, nuts and the like, bring a clean empty yogurt container or another jar. (You can have the jar weighed at the cash register before you fill it up.)
Choose recyclable packaging. Look for the recycle mark on the container, but better yet, choose containers you can reuse yourself.

Say “No straws, please”.
Bring your own coffee mug. Tell the server you’re using the mug instead of a disposable cup to cut down on unnecessary waste, so they don’t pour your coffee into a disposable cup first.
Robertson suggests taking one step at a time. Master one change before moving on to the next step.
Interesting times. And I didn’t even mention Trump!

SEED FESTIVAL
The Sawyerville Community Garden stirs from its winter slumber to organize the annual Seed Festival, coming up on Saturday, February 16, from 9 a.m. to 3 p.m. It’s to be at the erstwhile Notre Dame du Rosaire Church, 4 Randboro Road, Sawyerville (entrance is at the back of the building).
Join a force of four seed producers, seven local market gardeners, and several artisans. Throughout the day, 11 speakers will offer the good stuff needed to get our gardens off to a great start. A generous lunch will be served of soup, stew, turkey pie, vegetarian lasagna, dessert and beverages.
Entrance is $20 for ages 15+; $15 for ages 8 to 15; and no charge for ages 8 or less. Family fee available for more than three persons. Info: Chantal Bolduc at chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

CHURCH SERVICES
United. Sunday worship services are at Trinity United in Cookshire at 9:30 a.m. and at the Sawyerville United at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at the St. Paul’s Church in Bury, and at 11:15 a.m. in Cookshire. On January 27, the service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West. On February 3, it is in the theatre in the Manoir de l’Eau Vive, 210 Principale E. Info: 819-887-6802.
Messy Church. On Monday, January 28, at 5:30 p.m., stories, crafts, singing and supper are on the agenda at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury. A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by January 28 for publication February 6 and by February 11 for February 20.

Concours de photos à la Cité-école

La troisième édition du concours de photos lancé auprès des élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent démontre que plusieurs ont le bon œil et du talent. Laurie Després, 5e secondaire, a décroché le premier prix, alors que Marie-Ève Castonguay s’inscrivait bonne deuxième tandis que Sandrine Roy décrochait le prix Coup de cœur remis par Tourisme Haut-Saint-François.

Plus de 25 jeunes photographes ont participé au concours, soumettant une cinquantaine de photos sous le thème Le patrimoine autant bâti que naturel. Un jury composé de Sophie Laroche, enseignante, Alexis Dalpé, enseignant et membre du comité culturel de l’école, et Isabelle Couture, du comité Tourisme Haut-Saint-François, ont sélectionné une dizaine de photos comme finalistes. Les œuvres ont été affichées à l’intérieur de la salle Jacqueline-Loiselle afin que les élèves et les membres du personnel votent pour leur photo préférée. Un nombre de 176 personnes s’est prévalu de leur droit de vote.

Les responsables ont précédé, en décembre dernier, à la remise des prix regroupant les finalistes à la salle Jacqueline-Loiselle. Chacun s’est exprimé sur sa photo présentée. L’ensemble des photos prises au cours des mois d’octobre et novembre représentait de magnifiques paysages du Haut-Saint-François. L’objectif de l’initiative lancé par le comité culturel de l’école vise à faire découvrir aux élèves leur milieu de vie.

Visibilité
Les dix finalistes au concours verront leurs photos circuler sur le territoire. Mme Couture, membre du comité Tourisme Haut-Saint-François, mentionne que les photos se retrouveront sur les différents outils promotionnels de l’organisme que ce soit sur la prochaine carte touristique, sur le web ou autres. Les finalistes ont également la chance de participer à un autre concours. Le Centre culturel de Weedon présente jusqu’au 12 février les œuvres de son concours de photos lancé pour l’ensemble du Haut-Saint-François. Celle qui obtiendra le coup de cœur sera publiée dans le dépliant du Centre culturel pour la prochaine saison, d’expliquer le directeur général, Robert Scalabrini.

Mentionnons que la grande gagnante du concours de photos de la cité-école, Laurie Després de Cookshire-Eaton, s’est mérité un ordinateur. Pour Marie-Ève Castonguay de Newport, elle gagne un chèque-cadeau tandis que Sandrine Roy obtient le livre intitulé L’art de réussir toutes ses photos avec son téléphone cellulaire.

De petits ateliers qui deviendront grands

Les Ateliers Petits comiques, fondés par Célia Gaudreau, élargissent leur offre de service en humour cet hiver auprès des jeunes et, pour la toute première fois, des adultes. La native de Scotstown visitera régulièrement trois écoles du Haut-Saint-François d’ici mai prochain en plus d’offrir des sessions hebdomadaires destinées aux adultes au Centre culturel de East Angus.

Les Ateliers Petits comiques sont déjà offerts depuis plus d’un an auprès des enfants et adolescents. Suite à l’obtention d’un appui financier de la part du ministère de la Culture et des Communications, quatre établissements de la Commission scolaire des Hauts-Cantons bénéficieront de ceux-ci pour la première partie de 2019. Au niveau primaire, on retrouve les écoles du Parchemin à East Angus et Saint-Paul à Scotstown en plus des polyvalentes Louis-Saint-Laurent, à East Angus et Montignac, à Lac-Mégantic.

« Je peux offrir des ateliers pour l’année gratuitement », se réjouit Célia Gaudreau. « Avec la subvention, je permets aux écoles d’avoir une initiation. » La formation se concentre surtout sur le jeu créatif et scénique pour les plus jeunes, alors que les adolescents du secondaire abordent l’art du stand-up comique.
Celle qui est également récréologue espère que son acceptation au programme gouvernemental La Culture à l’école lui ouvrira d’autres portes. « Je trouve tellement que c’est un beau projet. C’est une autre façon d’apprendre. Chaque fois que je vais dans une école, les élèves et les profs tripent. »

Mme Gaudreau tentera également une incursion dans le monde de la pédagogie adulte en offrant une série de dix ateliers hebdomadaires au Centre culturel de East Angus. Ceux-ci débutent ce jeudi 24 janvier pour s’échelonner jusqu’au 28 mars.

« Ce que je veux faire avec les adultes, c’est vraiment d’aller dans un univers où on se laisse aller, où on lâche notre fou à travers l’humour », relate l’animatrice. Tous les détails se retrouvent sur la page Facebook des Ateliers Petits comiques.

Député de Mégantic François Jacques inaugure son bureau à Cookshire-Eaton

Depuis la semaine dernière, le bureau de comté du député de Mégantic, François Jacques, situé à l’intérieur de l’hôtel de ville à Cookshire-Eaton, est pleinement opérationnel. Notre représentant à l’Assemblée nationale tenait à mentionner que les gens pourront se présenter au bureau du mardi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30. Son attaché politique, Vincent Maltais, responsable pour le Haut-Saint-François, sera sur place pour répondre aux demandes et accueillir les citoyens. M. Jacques entend également se présenter au bureau tous les vendredis dans la mesure du possible.

Avec l’embauche de cette dernière ressource, M. Jacques complète son équipe de quatre personnes dont deux seront au bureau de Mégantic, une à Cookshire-Eaton, et une autre qui fera la navette entre les deux bureaux, explique-t-il. Bien que le bureau dans le Haut-Saint-François ne soit opérationnel que depuis quelques jours, M. Jacques affirme qu’il travaille déjà sur les dossiers locaux et régionaux. À ce titre, il mentionne avoir participé à une rencontre regroupant tous les députés de l’Estrie concernant Valoris en plus d’avoir tenu plusieurs discussions à ce sujet. « On va recommencer le dossier, je pense. Il y a des choses qui n’ont peut-être pas été à la bonne place, d’autres qui ont peut-être été perdues ou détruites », d’exprimer le député. Rappelons que M. Jacques s’est retrouvé devant des classeurs laissés vides par son prédécesseur Ghislain Bolduc. « Il a fallu faire le travail, de demander à tout le monde s’il y avait des dossiers, s’il y avait certaines choses quelque part. Ça fait qu’il a fallu rencontrer pas mal plus de monde. Faut le prendre de façon positive. Ça nous a fait connaître le monde en même temps », d’exprimer M. Jacques.

Le député de Mégantic suit également de près le dossier de la route 257. Autres sujets dont des subventions reliées à la construction de la caserne d’incendie à Ascot Corner ainsi qu’à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus pour le système de réfrigération ont également retenu son attention. M. Jacques dit surveiller de près d’autres dossiers comme la reconstruction de Palettes Perron, souhaite-t-il, se réaliser à Sawyerville, la rivière Eaton de façon à minimiser ou corriger les problèmes d’érosion des rives et autres également comme le développement du dossier MYM Nutraceuticals à Weedon.

Celui qui a entrepris une tournée des municipalités entend bien la compléter avant la reprise de la session parlementaire prévue pour le 6 février. De ce nombre, pour le Haut-Saint-François, il reste les municipalités de Chartierville, Saint-Isidore-de-Clifton et Newport.

opinion

Avez-vous oublié ?

À l’Assemblée nationale, jeudi 9 juin 2016, les partis politiques ont voté pour un registre des armes à feu incluant les armes de chasse.
Des poltrons ne se sont pas présentés pour le vote sur le registre et 8 caquistes votent contre. Mais voilà, le chef M. Legault vote pour.
Une belle bourde pour le Parti au pouvoir présentement la CAQ.
Pourquoi ?
La CAQ croyait faire son nid à Montréal, cupidité politique, elle a oublié les racines de son fondement. La ruralité.

En campagne électorale, l’organisme PolySeSouvient, qui milite pour le registre des armes, a néanmoins reçu de la Coalition avenir Québec une réponse écrite selon laquelle l’État a le devoir de faire respecter la loi.
« On ne perd pas espoir », indique la coordonnatrice PolySeSouvient, Heidi Rathjen, à la condition que « le gouvernement se tienne debout. »

Récemment, madame Rathjen a eu le culot de soutenir qu’il y avait « pression politique » de la part des chasseurs à l’approche de la date butoir pour l’enregistrement des armes.
Trop souvent les écrits publiés par les revendiquant pour un registre sont biaisés par des informations incomplètes comme « les armes. » Préciser les genres d’armes ne peut pas soutenir entièrement les tenants d’un registre.

Selon moi, cela est un oubli volontaire et vicieux, car il laisse croire que toutes les armes longues sont impliquées dans des attaques.
Les perturbés mentaux utilisent en toute liberté des armes. Pire, des armes qui ont un haut débit d’action. Des innocentes et des innocents en sont les martyrs.
Les armes utilisées sont restreintes ou pas, des semi-automatiques et des armes de poing. Des armes légalement achetées, enregistrées, Lépine 1. Fabrikant 1 + 2, Gill 3, Bain 22 armes. De plus, Lépine, Fabrikant, Gill (Dawson), Bain, Bissonnette étaient-ils stables mentalement ? Alors pourquoi un registre pour un fusil ou une carabine à chargement mécanique par action manuelle utilisée par les vrais chasseurs ?

Je soulève les questions suivantes :
Comment, madame Rathjen, qualifie-t-elle son action depuis 30 ans ?  Pression politique ?
Pourquoi ceux qui revendiquent un registre répandent-ils des faussetés par des demi-vérités ?
Pourquoi la CAQ persisterait dans le maintien d’une loi : politique ?
Pourquoi criminaliser d’honnêtes et responsables chasseurs qui ont acheté avec permis de possession d’acquisition ?

Mes attentes en tant qu’ancien propriétaire d’armes à feu, nemrod et par solidarité rurale et respect des amateurs de chasse : que les députés élus représentent leur circonscription d’acquisition adéquatement. C’est leur devoir. Que la loi (du Parti libéral) soit revisée et vise vraiment les problèmes.
Par conséquent, que la CAQ ne se lave pas les mains et intervienne intelligemment avec ses pouvoirs.

Jacques Beauchemin, Hampden.

Coopérative d’habitation à Weedon phase II

La Société d’habitation du Québec a donné son autorisation au projet de la coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres à Weedon pour aller de l’avant avec la phase II. Le projet consiste à ériger un bâtiment pouvant accueillir 26 unités de logement avec air commun et cafétéria au coût de 3,8 M$.

Une assemblée publique d’information précisant la nature du projet et les étapes à venir est prévue au cours des prochaines semaines. Bien que ça ne soit pas encore officiel, Claude-Gilles Gagné, membre du comité de la phase II, estime que les probabilités à l’effet que l’édifice se retrouve de l’autre côté de la rue devant l’édifice existant sont fortes.

« Maintenant que nous avons la réponse, le vrai travail commence », précise-t-il. Les responsables devront s’occuper des plans et devis. M. Gagné souhaite que ces étapes puissent être complétées au cours de l’hiver afin de lancer la construction dès l’été ou l’automne prochain. Les membres du comité aimeraient procéder à l’ouverture de la phase II au printemps 2020. Mentionnons que le projet prévoit une mise de fonds approximative de 400 000 $ provenant de la communauté, le reste étant supporté par la Société d’habitation du Québec. M. Gagné précise que la participation de la municipalité sous forme de services et don de terrain pourra s’inscrire dans le volet contribution du milieu. Les intervenants prévoient lancer une vaste campagne de sollicitation en s’adressant aux organismes, entreprises ainsi qu’auprès de la population, sans oublier les députés de niveau provincial et fédéral.

Rappelons que la phase I de la coopérative d’habitation a été construite il y a plus de 25 ans et compte 12 unités. Prévus pour les personnes de 55 ans et plus, plusieurs résidents sont âgés aujourd’hui de plus de 75 ans. Or, la phase II est prévue pour des personnes de 75 ans et plus sans ou avec légère perte d’autonomie. M. Gagné précise qu’aucune réservation de logement n’est prise pour l’instant, mais qu’une priorité sera accordée aux résidents de la phase I qui souhaiteraient déménager dans le nouvel édifice. Le bâtiment à venir comprendra des 3 ½, 4 ½ et studios. Le nombre n’est pas encore arrêté, mais il est possible que les 3 ½ soient en majorité, du fait qu’ils soient subventionnés en vertu du programme Accès Logis, laisse entendre M. Gagné. La phase II n’est pas exclusive aux résidents de Weedon. M. Gagné souligne qu’il s’agit d’un projet régional et que des personnes de Lingwick, Dudswell, Stratford, Ham-Sud, Saint-Gérard et Garthby-Beaulac entre autres ont signé des formulaires d’intérêt. Il est confiant que le comité réussira à combler les unités disponibles. Tout en rappelant que le nombre minimum d’unités pour rencontrer les frais était de 20, le comité a convenu tout comme la Société d’habitation du Québec que 26 était raisonnable et permettait de dégager un léger profit pour assurer l’entretien du bâtiment.

Marie-Claude Bibeau, candidate in 2019

The current Member of Parliament for Compton-Stanstead and Minister of International Development, Marie-Claude Bibeau, will be running in the next federal election in October 2019. That’s what she announced last month at a celebration of her nomination at the Microbrasserie Coaticook.

Proud of her first term, Ms. Bibeau said she wants to continue to defend the interests of the region’s citizens. «We will continue to tackle social and economic inequalities during the second term.» If re-elected, she plans to focus on manpower shortages, continuing improvement of connectivity in rural areas, and the fight against climate change.

Demanding but rewarding
During the evening of her nomination, Minister Bibeau discussed her motives in seeking a second term in a row. «In 2015, I did not really know what I was embarking on. I had not anticipated the human aspect of the job.» This may include accompanying an elderly person to the Canada Revenue Agency or regularizing the situation of an immigrant woman who was a victim of spousal abuse. «It’s not always easy, but at the same time, when you accompany these people in times of distress, it’s extremely comforting and rewarding. It gives a whole new meaning to the work.»

Among the positive aspects of the profession, she listed centennial birthdays, medal ceremonies for military personnel and volunteers, as well as attending many community events. And with 32 countries visited in three years, travel is part of everyday life. As Minister of International Development, «I never thought I would become a strong voice for feminism on the international stage.»

Files closed and files upcoming
The former director general of the Sherbrooke Museum of Nature and Science is proud of her accomplishments during her first term. “We have secured funding for the Mont-Mégantic Observatory for seven years.” Maintaining the supply management system despite American threats also figures on the list of victories for Minister Bibeau.

In this regard, Phase Two of the Dairy Farm Investment Program opens next Monday. It is designed to help dairy farmers adjust to the anticipated impacts of the Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) between Canada and the European Union. In Phase One, 36 businesses in the riding, including the Ferme Élégante in Dudswell, shared $3.8 million.

Sherbrooke Airport
Concerning the offer of regular commercial flights at the Sherbrooke airport, the Compton-Stanstead representative said that now «the ball is in the court of the City» of Sherbrooke. She pointed out that the next step requires a draft agreement between the City and an air carrier.
“We have obtained the assurance that we will have airport security services for the Sherbrooke Airport when an agreement has been signed with an airline that offers regular flights,” she reiterated.
In relation to the process leading to the designation of the Cookshire-Eaton site, discussions between the Canadian Air Transport Security Authority and the management of the Sherbrooke Airport have been dragging on since December 2015.

Putter Bernier

Bonne année pour les jeunes au Tournoi Putter Bernier

La dernière édition du tournoi de golf-bénéfice Putter Bernier, disputée l’automne dernier, s’est avérée des plus enrichissantes avec une cagnotte de 8 000 $. Très heureux de la belle participation des golfeurs et commanditaires, les organisateurs étaient impatients de retourner cet argent à la Fondation Sports et Loisirs East Angus.

Bien qu’une partie des sommes recueillies soit consacrée pour les joueurs junior au golf, la majorité sert à aider les jeunes démunis à participer à diverses activités culturelles, sociales, pour les sorties scolaires, le hockey et le soccer entre autres.

Habituée à obtenir en moyenne 88 participants, l’organisation a franchi le cap du 100 pour la dernière édition. Cette participation accrue jointe à de généreux commanditaires, dont les deux majeurs, Promutuel Assurances et Conteneur Recycle Estrie ainsi que Richard Boisvert, Pauline Mercier et autres ont permis d’atteindre le sommet de 8 000 $.

Gagnants
Des golfeurs se sont démarqués au cours de la classique annuelle. Parmi les gagnants dans la catégorie Pro-Am, c’est le quatuor formé de Marcel Dion, Claude Dion, Jean-François Dion et Donald Boucher qui a récolté les grands honneurs. Pour la catégorie amateur, ce sont les golfeurs Sylvain Grenier, Dominique Doukoudo, Jason Coley et Guylaine Clément qui se sont imposés.
Au cours de la soirée, Claude Dion a rendu un petit hommage à sa défunte mère Micheline Carignan-Dion qui a été membre du comité organisateur de la classique pendant plusieurs années. Les responsables de l’événement remercient les participants et généreux commanditaires.

actualite

Budgets municipaux : Deuxième partie

Le canton de Hampden fera parvenir à ses citoyens ses prévisions budgétaires annuelles au courant de la semaine à venir. La municipalité de La Patrie venait tout juste d’adopter son règlement de taxation pour l’année 2019 au moment de la date de tombée de la présente édition. Cookshire-Eaton adoptera son règlement seulement que le 4 février prochain. Finalement, la ville de Scotstown n’était pas en mesure de nous indiquer à quel moment seraient rendues disponibles ses prévisions budgétaires suite à des événements hors de son contrôle.

Bury
La municipalité de Bury augmente sa taxe foncière d’un peu plus de 0,02 $ à 0,7298 $ par 100 $ d’évaluation. L’achat d’un nouveau réservoir entraine un tarif fixe de 52,81 $ par propriété privée. Le tarif de collecte des ordures ménagères et des matières recyclables hausse de 7,25 $ pour culminer à 156 $ par logement. Le tarif d’égout monte de 10 $, de 144,75 $ à 154 $, et on observe une différence de 20 $ entre le taux de 192,25 $ en 2018 et celui de 211,50 $ cette année du côté de l’aqueduc.

Le budget global s’élève à 2 066 573 $, en hausse de 4 % par rapport à l’an dernier. De ce nombre, 66 % des revenus proviennent des différents niveaux de taxation déjà mentionnés. La municipalité prévoit une somme de 650 000 $ pour la construction d’une caserne incendie en 2020, montant qui proviendra de subvention et de collecte de fonds. Cette année, 535 000 $ en règlements d’emprunts seront engrangés pour l’achat d’un camion à ordures et d’un dix roues.

Lingwick
Le canton de Lingwick conserve un taux de taxe générale à 0,71 $ par 100 $ d’évaluation pour 2019. La collecte des matières résiduelle connait pour une deuxième année un bond de 18 %, passant de 148 $ à 175 $. Pour les matières récupérables, les tarifs restent fixes. Les revenus du budget sont en hausse de 6 % pour culminer à 1 159 449 $. Du côté des dépenses, les loisirs et la culture se voient octroyer une somme totale de 86 684 $, en hausse de 49 % par rapport à 2018.

Saint-Isidore-de-Clifton
La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton conserve un taux de 0,895 $ par 100 $ d’évaluation pour les taxes foncières. Le budget annuel subit une hausse de 218 175 $, soit 14 %, pour s’établir à 1 766 525 $. La compensation annuelle de la collecte des ordures augmente de 15 $ pour un montant de 160 $, alors que celle des matières récupérables demeure fixe à 75 $ par unité. Le tarif du service d’aqueduc reste égal à l’an dernier à 0,59 $ du mètre cube, tandis que celui pour l’égout monte de 0,08 $ à 2,78 $ du mètre cube.

Weedon
La taxe foncière de la municipalité de Weedon subit une légère baisse, en passant de 1,006 $ à 1,0041 $ par 100 $ d’évaluation. Cet allègement s’explique par la fin d’un règlement d’emprunt datant de 2015. Le tarif de collecte des ordures ménagères augmente de 2,70 $ pour s’arrêter à 137,70 $. On observe également des hausses du côté des services d’aqueduc et d’égout. Les résidents de Weedon Centre débourseront 161,20 $ alors que ceux de St-Gérard et de Fontainebleau paieront 182 $ pour l’aqueduc. Cette même différence s’appliquera du côté des égouts avec des tarifs de 153 $ et 173,40 $ selon le secteur de résidence.

Le budget annuel de la municipalité s’élève à 5 554 774 $, en hausse de 2 % par rapport à 2018. Les postes budgétaires ayant connu les principales augmentations sont les Travaux publics et l’Urbanisme. Plus de 70 % des revenus proviennent des taxes perçues au niveau municipal. Sur les 4 473 600 $ prévus dans le plan triennal d’immobilisations, 3 400 000 $ sont réservés à l’asphaltage du rang 2, à raison de 1 700 000 $ par année en 2019 et 2020.

Westbury
Le canton de Westbury établit sa taxe foncière à 0,66 $ par 100 $ d’évaluation pour l’année 2019. La gestion des ordures ménagères et des matières recyclables subit une hausse de 75 $, passant de 150 $ à 225 $, après être demeurée stable entre 2017 et 2018. Le budget annuel est en hausse de 8 % pour s’établir à 1 184 860 $. En 2018, les revenus finaux de la municipalité se sont chiffrés à 1 468 214 $ après des prévisions de 1 095 369 $. De ce même montant de dépenses prévues au début de l’an dernier, ce sont finalement 1 331 970 $ qui auront été dépensés.

L’agriculteur de Dudswell qui était à la recherche de l’âme sœur

La septième saison de l’émission, L’Amour est dans le pré, compte un Dudswellois parmi ses cinq agriculteurs à la recherche du grand amour. Julien, qui travaille à la Ferme Élégante, a vu défiler cinq prétendantes l’automne dernier, parmi lesquelles certaines ont pu gouter à la vie de producteur laitier. Le dénouement des différentes idylles amoureuses se fera connaitre en mai prochain.

Pas chaud à l’idée
Julien, dont le nom de famille est gardé secret à la demande de l’équipe de production de l’émission, en était à sa première entrevue. Il se dit loin d’être à la recherche de l’attention médiatique. Avant de faire le saut vers L’Amour, ses proches lui ont longtemps suggéré de s’inscrire à l’émission de téléréalité. « Tu ferais un bon candidat », lui répétait-on régulièrement.

Lors d’une soirée entre amis lors de la dernière saison des sucres, ceux-ci ont pris le taureau par les cornes. « C’est ce soir qu’on t’inscrit ! » Julien, toujours réticent à l’idée, s’était dit qu’il pourrait toujours refuser d’aller plus loin, si jamais on le rappelait. Finalement, des contacts avec l’équipe de production et les conseils de ses amis ont fait pencher la balance.

« Ce qu’ils me disaient c’est “Tu as plus à gagner qu’à perdre. Tu as la chance de trouver l’amour de ta vie, de trouver quelqu’un qui va t’appuyer dans l’entreprise. Au pis-aller, ça marchera juste pas, puis tu auras vécu une belle aventure » », se remémore le candidat.

Sauter à pieds joints
Quelques semaines plus tard, l’équipe de production de L’Amour est dans le pré débarquait dans le Haut-Saint-François pour prendre ses premières images. Julien n’a pas été déçu. « C’est une incursion dans un monde qu’on côtoie tous les jours à la télé, mais l’arrière-scène de ça, on l’a jamais vu. C’est assez spécial à voir. La logistique puis l’aspect technique qu’il y a derrière tout ça, c’est quand même impressionnant. »

Le premier tournage avait pour but d’élaborer une vidéo de présentation du participant qui servirait à attirer de futures prétendantes. Après un processus de sélection, Julien a eu le plaisir d’en rencontrer cinq. Parmi elles, trois sont venues passer une semaine à Dudswell afin de mieux connaitre le gestionnaire de troupeaux. Ces journées de tournage pouvaient s’étirer sur 12 heures.

« C’est super intense, mais en même temps, super stimulant. Ça te sort tellement de ta zone de confort. Je suis un gars qui est pas habitué à dater des filles puis, tout d’un coup, tu en as trois chez vous ! C’est un peu spécial comme feeling. » Julien avoue avoir eu du mal à éliminer certaines d’elles en cours de route.

Après la pause
Après coup, le producteur laitier natif du Bas-Saint-Laurent a toujours peine à y croire. « C’est vraiment l’aventure d’une vie. C’est super exigeant, mais c’est tellement d’émotions puis de nouvelles aventures. Tu rencontres des gens autant dans l’équipe de production que les filles. » À la base peu friand de télé et de téléréalité, Julien avait malgré tout un intérêt pour l’émission.

« Je l’écoutais parce que je trouvais que le concept était bon. C’est vrai qu’il y a une problématique pour les jeunes agriculteurs. On travaille beaucoup d’heures, on a un mode de vie qui est exigeant, qui est pas pour tout le monde. C’est pas toutes les filles qui sont prêtes à ça. »

L’Amour est dans le pré est de retour le 31 janvier sur les ondes de V et Noovo.

Pénurie de main-d’œuvre dans le Haut-Saint-François; Le pire est à venir

C’est bien connu, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir un peu partout au Québec et le Haut-Saint-François n’y échappe pas. La situation n’est pas encore dramatique, mais pourrait devenir plus difficile d’ici un an et demi, d’exprimer Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François.

M. Ricard l’admet, le recrutement de la main-d’œuvre est plus difficile qu’avant, mais pas pire qu’ailleurs en région. Selon lui, le pire de la crise est à venir et c’est la raison pour laquelle les employeurs doivent se préparer. Le territoire du Haut-Saint-François compte 120 entreprises industrielles regroupant quelque 2 037 emplois. De façon générale, explique M. Ricard, les intervenants du monde de l’emploi soutiennent qu’un taux de chômage de 5 % est considéré comme le plein emploi. Or, le Haut-Saint-François serait présentement légèrement sous ce pourcentage. Toutefois, ce portrait pourrait changer d’ici 10 ans alors qu’on prévoit que certaines entreprises vont bien tirer leur épingle du jeu, d’autres disparaîtront tandis que de nouvelles émergeront, de laisser entendre M. Ricard. Plus de 90 % des entreprises du secteur industriel sur le territoire comptent moins de 50 employés. L’impact de la pénurie de main-d’œuvre a déjà commencé sournoisement à faire son œuvre. M. Ricard mentionne que certaines mettent des projets de croissance sur la glace faute de main-d’œuvre et préfèrent se concentrer sur ce qu’elles font de bien pour l’instant. Plusieurs ont commencé à prendre des mesures en prévision des prochaines années et les autres devraient le faire rapidement, de laisser entendre l’intervenant en développement.

Le secteur le plus affecté, précise-t-il, est celui de la technologie de l’information. « Tout ce qui est informatique est plus touché, que ce soit électromécanicien, tout ce qui touche à l’automatisme, les opérateurs de CNC. Ç’a commencé aussi à des postes de manœuvre et de technicien de premier niveau. » Dans un contexte semblable et particulièrement en région, les entreprises se doivent d’être plus attractives. Les employeurs, d’expliquer M. Ricard, doivent travailler sur les conditions de travail, l’environnement au travail, la flexibilité des horaires, la conciliation travail/famille et l’environnement au sens large. Évidemment, l’aspect salarial constitue un élément, mais n’est pas suffisant à lui seul. « Il n’y a pas une solution, c’est un ensemble de solutions », insiste-t-il.

Le CLD, précise-t-il, peut analyser la situation et voir les investissements possibles pour augmenter la productivité de l’entreprise de façon à fonctionner avec moins de personnel. « Comment s’organiser pour être plus efficace ? », souligne M. Ricard. Services Québec est un intervenant qui peut donner un bon coup de pouce. Vincent Breton, de la direction des communications au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale mentionne que « sur le terrain, les conseillers aux entreprises accompagnent les entreprises pour leur permettre de trouver les solutions appropriées à leurs problèmes de gestion des ressources humaines, notamment en matière d’aide au recrutement, en gestion des ressources humaines et de développement des compétences de leur main-d’œuvre. Ils peuvent proposer à l’entreprise un plan d’intervention assorti d’un soutien financier. » Le ministère « offre différentes aides financières à l’embauche afin d’inciter les entreprises à recruter des nouveaux arrivants ou des personnes qui ont des difficultés à intégrer le marché du travail. Une aide financière peut être accordée pour soutenir l’entreprise pendant la période d’adaptation », souligne M. Breton

Ce dernier ajoute que le ministère peut également soutenir des projets de formation continue, permettant de développer les compétences de la main-d’œuvre en emploi. « La formation en emploi, précise-t-il, est un facteur d’attraction et de rétention du personnel. » M. Breton mentionne que la population en âge de travailler (15-64 ans) a déjà commencé à diminuer dans la MRC du Haut-Saint-François. Il ajoute que selon les perspectives démographiques de l’Institut de la statistique du Québec, la population en âge de travailler passera de 14 306 personnes en 2019 à 13 831 en 2025, soit une diminution de 475 personnes. « Il y a donc potentiellement moins de personnes pour occuper les postes disponibles », laisse-t-il entendre.

Formations
Parmi les coups de pouce disponibles, la Commission scolaire des Hauts-Cantons offrira en février, exclusivement pour les employeurs et chefs d’équipe du Haut-Saint-François, deux formations. D’abord une intitulée Attraction et rétention de la main-d’œuvre. Cette formation qui s’adresse aux dirigeants se fera en sept ateliers et un accompagnement personnalisé de 3 heures. Les divers aspects abordés seront attractivité et recrutement, que cherchent les employés ? gestion de la diversité, accueil et intégration des nouveaux employés, formation et développement des compétences, stratégies de rémunération et fidélisation ainsi que le codéveloppement. Un café-rencontre gratuit est prévu le 1er février de 8 h 30 à 10 à la salle B de la MRC du HSF, située à Cookshire-Eaton. Une seconde formation Développement des compétences en supervision Améliorez vos pratiques pour mieux superviser est également prévue en février. L’information ou l’inscription pour cette formation doit se faire avant le 13 février auprès de la conseillère au Service aux entreprises de la CSHC Jessica Mackey 819 832-3637 poste 1106 ou jessica.mackey @cshc.qc.ca.

Un parcours qui va en s’accélérant pour Usinage RM

« Cette année, on attaque la partie contrôle numérique. » C’est en ces mots que Richard Matteau, PDG d’Usinage RM à East Angus, entrevoit son année 2019. Celui qui a démarré l’atelier en 1982 n’entend pas prendre sa retraite de sitôt, même si un processus de transfert est enclenché.

L’entreprise a connu des débuts bien modestes alors que M. Matteau était le seul employé, avant d’être rejoint par son frère. C’est en 1985 qu’Usinage RM s’installe dans ses locaux actuels du 189, rue Angus Sud. Depuis, les lieux ont subi quatre agrandissements et un cinquième est peut-être dans l’air. « Mettons qu’on est très, très serré », concède le président.

Cela sera peut-être le projet des trois nouveaux actionnaires que sont Louis et Charles Matteau, les deux fils, accompagnés de Philippe Laroche, un employé de longue date. Ceux-ci seront éventuellement à la tête de l’atelier d’usinage lorsque le fondateur et sa conjointe, Carole Tardif, à l’administration, jugeront bon de ralentir la cadence.

Il faut dire que l’entreprise, qui conçoit pièces industrielles et équipements spécialisés, semble même accélérer le rythme ces dernières années. « On a donné un bon coup à l’automne 2017 », se remémore Richard Matteau. « On a changé une partie de nos équipements pour essayer de faire des pièces plus grosses. On avait une flotte qui était quelque peu vieillissante. »

Pour accéder à de la nouvelle machinerie plus performante et dernier cri, Usinage RM a reçu de l’aide d’Investissement Québec. Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François a aussi contribué au projet en octroyant une aide financière de base et en participant activement au montage des dossiers du programme gouvernemental.

L’année qui s’amorce sera marquée par la transition graduelle vers le contrôle numérique. La machinerie amenant avec elle une nouvelle façon de faire, une formation rigoureuse est requise de la part de la douzaine d’employés. Ceux-ci apprendront les plus récents rudiments autant en dessin qu’en programmation. « C’est une grosse année », concède M. Matteau.

Entre l’achat de nouvel équipement et l’intégration du contrôle numérique, Usinage RM a retenu les services d’un consultant qui n’est pas étranger au vent de renouveau qui souffle dans les locaux. « Ça a viré la compagnie de bout ! On s’est mis à rouler. Ça a été très bénéfique », témoigne, satisfait, celui qui avait commencé sa carrière à la Domtar. Dans la dernière année, la ressource extérieure est venue visiter l’équipe de manière quasi hebdomadaire pour veilleur à son développement.

« On n’était pas performant. La business grossissait, puis on avait bien de la misère à suivre. On travaillait trop fort pour rien. Ça nous a aidés bien gros. On a eu un consultant qui nous a remis dans le droit chemin », conclut Richard Matteau.

On passe le flambeau à la jeune relève pour Emballages Façoteck à Scotstown

Emballages Façoteck, entreprise indépendante découlant de Léo Désilets Maître herboriste, à Scotstown, a le vent dans les voiles. Les trois propriétaires, Benoit Fortin, Gérald et Sylvain Désilets, préparent depuis quelques années le changement de garde à la direction de l’entreprise. Trois jeunots, diront certains, dont la moyenne d’âge est de 30 ans, forment la 3e génération de dirigeants. Cette fougueuse relève a fait ses classes au fil des années et poursuit le travail amorcé par ses prédécesseurs de développer en continu l’entreprise.
Sébastien Désilets, 29 ans, responsable de la réception et logistique, Marc-Olivier Désilets, 29 ans, responsable aux ventes, développement des affaires et production, ainsi que Maxime Désilets, 31 ans, responsable de l’expédition, approvisionnement et logistique, forment la 3e génération de dirigeants, depuis leur grand-père fondateur de l’entreprise Léo Désilets Maître herboriste, toujours en activité.

Sébastien et Marc-Olivier sont au sein de l’entreprise depuis sept ans. « Les trois proprios actuels, qui sont en place, ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils nous ont fait à peu près toucher à tout. On est parti à faire des capsules, faire de la mise en bouteille, on a appris la chaîne du début jusqu’à la fin », d’exprimer Marc-Olivier. Maxime est au sein de l’entreprise depuis près de deux ans à temps plein, mais a œuvré au sein de celle-ci pendant des étés. Ses forces, d’exprimer ses collègues, sont d’être bien méthodique. « On l’a mis à la place où faut que tout soit parfait et il fait une très bonne job là-dessus. On a réussi à prendre notre place. On est vraiment séparé pour pas que personne ne pile sur les pieds de personne, pour pouvoir vraiment aider l’entreprise à croître. Cela a été la force des trois propriétaires avant et c’est exactement notre force à nous », d’exprimer Marc-Olivier et Sébastien. « Chacun son coin d’entreprise pour couvrir le maximum », d’ajouter Sébastien. Tous trois précisent « c’est une business familiale. On mêle tout le temps toujours tout le monde sur tous les points. On n’est pas une entreprise où tout se gère par une personne et ça découle après ça. Tout le monde donne son point de vue, tout le monde prend ces décisions et c’est avec ça qu’on finit par avancer. Il y a le groupe de patrons, mais les employés sont impliqués dans la prise de décision. Est-ce qu’on avance dans ce projet-là, est-ce que c’est faisable ? C’est une culture d’entreprise. Nos employés, on les paye pas pour ce qu’ils font, mais pour leur intelligence, pour leur savoir-faire. C’était comme ça avant et on ne fait que continuer », d’exprimer Marc-Olivier et Sébastien. Conscients qu’ils ont encore des choses à apprendre, le jeune trio apprécie le transfert de connaissances transmis par les propriétaires dont deux sont en préretraite pour ainsi dire. « On a eu trois exemples formidables, Benoit Fortin, qui est un directeur général et un comptable formidable, m’a amené à apprendre sur le tas, je parle pour moi », d’exprimer Marc-Olivier. «  On a Sylvain, lui tout ce qui est mécanique, fonctionnement, réparation de machine, inventer une machine,voir à ce que les machines aillent bien, ça il nous l’a inculqué à tous les trois. On a Gérald qui s’est toujours occupé de la logistique, les deux (Sylvain et Gérald) sont manuels et on a appris depuis qu’on est jeune, à se débrouiller », d’exprimer les trois jeunes dirigeants. Loin d’être confinés à leur bureau, tous trois sont prêts à retourner sur le plancher. « Demain matin, s’il y a un gros boum de travail, on se retrousse les manches, comme on dit, et on va sur le plancher », expriment-ils.

Des gars de région
La jeune relève est attachée au milieu. « Nous, on croit en la région. Les gens disent qu’on est à la mauvaise place, totalement mal situé pour faire ce qu’on fait. Moi je dis: c’est le contraire, on est situé à la meilleure place qu’on peut. On a des employés qui sont fidèles, on a un emplacement quand même très proche des États-Unis, pis les frais de transport, ce n’est plus si vrai que ça qu’il y a des coûts énormes. On a des bons deal sur le transport », soutiennent Marc-Olivier et Sébastien.

Façoteck est en croissance constante. Elle a procédé à l’embauche de 14 employés au cours de la dernière année, passant à une soixantaine de travailleurs et permettant la mise sur pied d’un deuxième quart de travail. Les dirigeants n’ont pas de nombre établi quant au personnel. « L’objectif est avant tout de bien servir les clients tout en faisant de la croissance sur des produits de qualité, ça, c’est non négociable », d’insister Marc-Olivier avec l’approbation de ses collègues.

Loin de s’asseoir sur ses lauriers, l’entreprise s’engage dans un virage vers des produits pharmaceutiques. Déjà, des projets sont en marche. Présentement, 90 % de la production de l’entreprise touchent le secteur nutraceutique et 10 % le pharmaceutique. Les dirigeants aimeraient augmenter cette dernière portion à 25 % d’ici cinq ans. Emballages Façoteck distribue 60 % de sa production sur le marché canadien, 30 % aux États-Unis et le reste en Europe. Présente sur la scène mondiale, l’entreprise entend prendre une plus grande place au cours des prochaines années. Elle dispose de 70 000 pieds carrés soit 40 000 comprenant le siège social et le site de fabrication et 30 000 pieds carrés au site d’entreposage, situé à proximité.

Main-d’œuvre
À l’heure où la main-d’œuvre se fait de plus en plus rare, Emballages Façoteck réussit à conserver et même accroître son personnel. Les dirigeants admettent que le recrutement n’est pas facile, mais les efforts sont déployés pour répondre aux besoins du personnel. L’aspect rémunération n’est pas le seul, précisent-ils. L’ambiance de travail, l’horaire, la participation à la prise de décision sont autant d’aspects qu’il faut considérer. « On est flexibles dans la façon de faire pour garder nos gens le plus longtemps possible, les orienter. On essaie de prendre chaque personne, chaque individu et les mettre dans les bons souliers au bon moment, au bon temps de la vie. C’est une culture d’entreprise qui a toujours existé; on ne fait que continuer. » Les employés proviennent d’un peu partout en région, évidemment de Scotstown, La Patrie, Lac-Mégantic, Cookshire, East Angus, Dudswell sans compter l’équipe de recherche basée à Montréal. La jeune relève n’a pas l’intention de « surfer » sur le succès de leurs prédécesseurs. Ils ont l’intention de créer leur propre vague qui les amènera encore plus loin.

MSM Soudure Mécanique

Cela fera bientôt cinq mois que MSM Soudure Mécanique offre ses services mobiles sur le territoire estrien. L’entreprise établie à Ascot Corner compte poursuivre sa lancée pour la nouvelle année en élargissant sa clientèle.

Derrière MSM Soudure Mécanique se trouve Glenn Méthot et sa conjointe Élise Vanasse. Le couple a connu beaucoup de nouveautés ces derniers mois et acquérant une première maison dans le Haut-Saint-François en plus d’avoir un premier enfant. La mise sur pied d’une entreprise constituait un défi supplémentaire pour les deux amateurs de motocross et de mécanique.

Un début prometteur
Depuis les débuts de MSM le 1er septembre 2018, Mme Vanasse avoue ne pas avoir eu le temps de trop chômer. Elle a profité de l’accalmie suivant le temps des fêtes pour faire un petit bilan. « Ça roule super bien. Il y a de la demande. Les compagnies de mécanique diesel mobiles, il y en a pas énormément. »
L’entreprise effectue déjà l’entretien de la machinerie de quelques clients réguliers dans les domaines forestiers et de l’excavation. L’un d’eux est Excavation Steve Leblanc, situé aussi à Ascot Corner. « Ils nous ont donné un gros coup de main », concède celle qui s’occupe de la gestion et de la comptabilité.
Avec cette première référence et le récent lettrage du camion et de la remorque, MSM Soudure Mécanique a déjà pu constater un certain effet de bouche-à-oreille. Lorsque la saison reviendra à la normale au début février, le couple Méthot-Vanasse peut s’attendre à trois jours d’ouvrage par semaine.

Pourquoi se lancer ?
Glenn Méthot a grandi à Fermont en travaillant pour la compagnie de béton de son père. Dès son jeune âge, il a hérité de postes de gestion et de direction au sein de l’organisation. De son côté, Élise Vanasse est originaire de St-Élie-d’Orford. Après quelques années à travailler dans la région, elle part se ressourcer chez un ami rendu à Fermont. C’est là qu’elle rencontre son conjoint.

À son tour, M. Méthot éprouve un besoin de changement. C’est à ce moment qu’il suggère à sa douce de s’acheter une maison en Estrie. Le couple en trouve une à Ascot Corner à l’automne 2017. Après avoir été employé quelques mois, le nouveau père de famille éprouve le besoin de partir à son propre compte.
« On a tâté le terrain pour voir les besoins qu’il y avait, puis on a trouvé que c’était une bonne idée. Ça fait qu’on a fait go ! », se remémore Mme Vanasse. Les entrepreneurs s’inscrivent au cours Lancement d’entreprise du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François.

Sans vouloir bruler les étapes, les deux partenaires d’affaires aimeraient éventuellement acquérir une maison dotée d’un garage pouvant accueillir des poids lourds nécessitant réparation. Et si les choses vont bien, l’ajout d’un second camion qui rendrait disponible une seconde équipe MSM sur la route serait la cerise sur le sundae.

Des jeunes du primaire deviennent entrepreneurs

Les élèves de 5e et 6e année de l’école Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie, ont reçu la visite du député de Mégantic, François Jacques, dans le cadre de leur projet de sacs réutilisables. Ceux-ci fabriquent des sacs de tissu pour financer leur voyage de fin d’année dans la ville de Québec.

Lors de la dernière campagne électorale provinciale, la quinzaine d’élèves de la classe de Francis Larochelle ont pris part à la simulation Électeurs en herbe. Dans l’optique de faire un choix éclairé, ces derniers ont invité les candidats de la circonscription à venir se présenter. Les jeunes du primaire ont été particulièrement charmés par les propositions d’Andrée Larrivée de Québec solidaire et de Sylvain Dodier du Parti Vert. L’environnement étant l’enjeu principal de ces formations politiques, l’idée d’en faire un peu plus pour la planète a germé dans l’esprit des élèves.

Avec le but de faire un voyage de fin d’année dans la Vieille capitale, le groupe se tourne alors vers l’entrepreneuriat pour se financer. L’idée est de concevoir des sacs réutilisables en tissu et de les vendre à la population. Les contacts et les proches sont mis à contribution. Le Cercle des Fermières et des parents d’élèves font don de tissus et prêtent des machines à coudre au groupe.

À la mi-décembre, une quarantaine de sacs sont prêts et mis en vente au Marché Bonichoix. En l’espace d’une fin de semaine, le lot s’écoule en entier et les Sacs-éco LP (pour La Patrie) sont en rupture de stock. Au moment de la visite de François Jacques, les élèves entrepreneurs poursuivaient la production en vue de suffire à la demande.

La première série de sacs a engrangé des profits de 300 $. L’objectif de la classe de M. Larochelle est de récolter un montant de 3000 $. Les élèves du groupe s’étaient déjà rendus ramasser des canettes à un match du Phoenix de Sherbrooke, leur permettant d’amasser 1000 $. Ceux-ci se sont également inscrits au Défi OSEntreprendre dans la catégorie Projet entrepreneurial au primaire et au secondaire. L’initiative pourrait leur rapporter jusqu’à 750 $ s’ils étaient retenus.

Lors de la visite de l’atelier de production à même l’école Notre-Dame-de-Lorette, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, fut très impressionnée des habiletés des enfants qui font tout de A à Z. « C’est bien. Je trouve que c’est une très belle initiative. » Le jeune Clarence Michaud s’était fait le porte-parole du groupe et avait présenté le projet des Sacs-éco LP au député Jacques.

70e anniversaire de mariage

Le couple formé de Béatrice Casavant, 90 ans, et Victorien Delage, 91 ans, de La Patrie, a célébré l’été dernier leur 70e anniversaire de mariage. Les tourtereaux étaient entourés de membres de leur famille et amis pour l’occasion. Leur union remonte en 1948.

À l’époque, le couple vivait dans la maison familiale et représentait la troisième génération. L’arrivée de Béatrice constituait la 11e personne au foyer familial. La venue de leur premier enfant faisait passer les générations à quatre sous un même toit. Pendant que Victorien travaillait dans les bois, du côté américain, Béatrice s’occupait de la famille et de la ferme. Le couple qui célèbre leurs noces de platine compte 10 enfants, 22 petits-enfants et 19 arrières-petits-enfants. Par la suite, Victorien a travaillé au moulin à scie et 20 ans à la Coopérative de La Patrie en plus de la ferme. Pour sa part, Béatrice a passé trois ans chez Guitabec. Au début de la soixantaine, elle a suivi son cours d’agente de pastorale. Au cours des années, le couple s’est impliqué dans la décoration de l’église. Ils jouaient également un rôle actif au sein des Cursillos. Le premier mariage à être célébré à l’église actuelle de La Patrie fut les parents de Victorien Delage, soit Joseph Delage et Malvina Verret.

actualite

Soyez les yeux et les oreilles de l’ACEF

L’ACEF Estrie (Association coopérative d’économie familiale de l’Estrie) demande aux gens de lui signaler rapidement toute sollicitation téléphonique ou à domicile. « La collaboration des citoyens a permis cet automne d’organiser rapidement des blitz d’information un peu partout en Estrie pour faire connaître les problèmes potentiels liés à ce type de contrat et surtout le délai d’annulation de 10 jours. Nous nous attendons à d’autres vagues de sollicitation et souhaitons que la population développe de réflexe d’informer l’ACEF rapidement », indique Sylvie Bonin, coordonnatrice de l’ACEF.

L’ACEF constate qu’il y a un regain de sollicitation dans la région depuis quelques années pour vendre divers produits et services (thermopompes, services de décontaminations, panneaux solaires, ou autre). « Lors de vente à domicile, plusieurs personnes signent sous pression des contrats qui peuvent être abusifs ou désavantageux et regrettent par la suite », indique la coordonnatrice. Il est très facile d’annuler le contrat dans les 10 jours. « Par la suite, c’est une autre histoire », ajoute Mme Bonin.

Pour pouvoir agir efficacement auprès de la population concernée, l’ACEF a besoin d’être informée rapidement. Elle invite donc tous les citoyens et citoyennes de l’Estrie à communiquer avec elle dès qu’ils sont sollicités, par téléphone ou à domicile, par un commerçant. « En nous informant rapidement, vous pouvez faire une différence pour protéger les gens de votre coin », insiste Sylvie Bonin. Il est possible de communiquer avec l’ACEF par téléphone 819 563-8144, courriel info@acefestrie.ca ou via la page Facebook de l’organisme.

Briser le silence pour sauver des vies

Sachant qu’il y a en moyenne trois suicides par jour au Québec, il est plus que jamais essentiel d’ouvrir le dialogue. « Parler du suicide sauve des vies » est le message clé qui rallie des milliers d’organismes et de citoyens engagés durant la Semaine de prévention du suicide, qui a lieu du 3 au 9 février 2019. Organisée par l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), cette campagne nationale vise à encourager la demande d’aide et la prise de parole chez ceux qui souffrent en silence. Ainsi, diverses activités ont lieu pour sensibiliser les Québécois au phénomène du suicide et faire connaître les ressources qui sont offertes partout dans la province.

Que vous soyez un travailleur, un employeur, un intervenant ou un simple citoyen souhaitant s’engager, l’AQPS met à votre disposition plusieurs outils dont vous pourriez avoir besoin pour favoriser le dialogue :
Le site commentparlerdusuicide.com : découvrez, entre autres choses, les actions positives que vous pouvez poser pour sauver une vie et les façons de parler à une personne ayant des idées suicidaires ou à ses proches;
La formation Agir en sentinelle pour la prévention du suicide : quel que soit votre milieu d’action ou d’intervention, cette formation d’une journée vous apprendra à reconnaître les signes de détresse chez une personne vulnérable;

La Ligne québécoise de prévention du suicide : si vous avez besoin d’aide ou de réconfort pour vous-même ou un proche, composez le 1 866 APPELLE (277-3553); on vous écoutera en tout temps, 7 jours sur 7.
Pour plus d’information sur les activités et les ressources offertes dans votre région, visitez le www.aqps.info.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François