Thématiques

Faire du bénévolat, une satisfaction pour soi et pour les autres

Retraité depuis janvier 2013, Normand Jubinville a décidé de changer d’horizon. Cet ex-employé de Revenu Québec, sur la rive sud de Montréal, a eu un coup de cœur pour la maison qu’il occupe avec son conjoint à Dudswell. Arrivé en 2015 et débordant d’énergie, il avoue « je voulais connaître de nouvelles personnes. Je voulais être actif et quand même ne pas regarder la télévision et boire de la liqueur toute la journée. Mon but était de m’impliquer dans la communauté. Je voulais un engagement social à des causes. Je voulais m’impliquer auprès des personnes âgées parce que j’ai plus d’affinité avec elles », exprime-t-il avec enthousiasme. La meilleure façon qu’il a trouvé et semble lui avoir réussi est de faire du bénévolat.

M. Jubinville est impliqué au sein de plusieurs organismes que ce soit à l’échelle locale, régionale et estrienne. Au départ, admet-il, son implication bénévole était un peu éparpillée. Mais graduellement, il a choisi ses causes. Il est président du comité Les Étoiles d’argent à Marbleton et membre de Joie de vivre à Bishopton. Ne cherchant pas les honneurs ou le prestige, il s’empresse à dire que son titre de président n’est pas important, c’est l’action de l’organisme qui l’est. Également membre du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, il donne de son temps et met ses connaissances au service des plus démunis en participant aux cliniques d’impôt, offertes gratuitement par l’organisme régional. À une plus grande échelle, il participe à DIRA-Estrie, l’organisme d’aide aux aînés victimes de maltraitance. Comme si ce n’était pas suffisant, il consacre tous les samedis matin à la Maison Aube-Lumière en faisant bénévolement le service de repas aux chambres.
Ses implications sont variées et chacune d’entre elles apporte une satisfaction différente, explique-t-il. À titre d’exemple, il mentionne que sa plus grande satisfaction au sein du comité Joie de vivre comme membre bénévole est le plaisir de communiquer avec les gens, de préparer les repas avec l’équipe de bénévoles. « On se respecte tous et on fait ça dans la joie. » L’organisme prépare quatre repas par année auxquels se joint en moyenne une quarantaine de personnes. Souvent, les rencontres sont bonifiées d’activités ou de conférenciers. Le retraité fait également des téléphones, appels amicaux auprès de personnes seules et va également livrer des repas. « J’ai même été joué aux cartes avec une dame », lance-t-il en riant.

Sa participation aux cliniques d’impôt se veut ponctuelle. À tous les mercredis tout au long du mois de mars, il prépare les rapports d’impôt pour la clientèle démunie. « J’aime faire les rapports d’impôt. Les gens sont nerveux quand ils arrivent. J’aime leur rendre service. » Au niveau estrien, M. Jubinville aime bien son implication au sein de DIRA-Estrie. « Je suis bénévole, je vais assister au volet maltraitance et intimidation. Je participe aux tournées d’information, je fais des présentations, je fais des jeux de rôle, je participe à de petites saynètes. » Son implication l’amène à rencontrer des personnes aînées aux quatre coins de l’Estrie. De son implication au sein de la Maison Aube-Lumière, M. Jubinville retient le contact humain. « Je me sens utile à cette cliente qui est si généreuse en mercis. Ça me fait prendre conscience de la réalité. »

De son implication, M. Jubinville en retire plein d’avantages. D’abord, il éprouve du plaisir à le faire et dit souhaiter en procurer aux autres. « Ça élargit mes horizons. Ça m’apprend à ne pas juger les autres. En travaillant avec des groupes, ça m’apprend à se respecter. Il me semble que je participe au mieux-être des autres et pour moi, ça fait une différence dans ma vie. Pour moi, faire du bénévolat, ça améliore ma qualité de vie et je vais continuer à en faire tant que je serai capable », d’affirmer sans équivoque M. Jubinville.

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François