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L’Haut à la bouche

Le Plan de développement de la zone agricole (PDZA) tiendra une tablée qui réunira décideurs politiques et acteurs socio-économiques, le 20 septembre prochain. Le comité organisateur tient à souligner les deux années passées depuis le début de la mise en œuvre du Plan. La tablée consistera en un souper-conférence mettant en vedette les produits locaux.

Les présentations auront pour sujet les domaines agricole et forestier. Le natif du Haut-Saint-François et aujourd’hui professeur en économie agricole à l’Université Laval, Maurice Doyon, prendra la parole pour explorer des pistes d’accélérateurs de développement. Pour les participants, la soirée sera une occasion de réseautage en plus de favoriser une prise en charge encore plus grande du milieu. Chacune des municipalités participantes sera invitée à présenter ses enjeux et projets actuels aux gens présents dans un but d’entraide.

Ça bouge en région
L’activité servira donc de constat aux deux premières années d’activités du PDZA. Marc-Sylvain Pouliot, conseiller en développement agroforestier pour le Plan, n’a, en quelque sorte, pas vu le temps passer. « C’est toujours très actif depuis le début. Je trouve que ça n’a pas lâché. Ça s’essouffle pas. Les discussions sont alimentées au comité. Il y a des pistes de solutions qui sont avancées. Il y en a de l’ouvrage ! Les gens sont motivés, c’est intéressant. »

À peine le premier séjour exploratoire à saveur agro du Carrefour jeunesse-emploi vient-il de se terminer qu’on songe au second à l’automne prochain, afin d’attirer de potentiels producteurs résidents. M. Pouliot dit s’attendre à voir le nombre de cédants d’entreprises agricoles augmenter d’ici là, d’où la tenue d’un séjour spécifique au domaine agricole. « Ça facilite le lien entre les jeunes qui veulent couvrir le territoire. Ça le met en valeur et ça active les chances de jumelage potentielles », résume Marc-Sylvain Pouliot.

Le recrutement de cédants d’entreprises agricoles passe en partie par le service de maillage ARTERRE, qui vient de fêter sa première année de mise en service. Là-dessus, l’Estrie se démarque en étant la seule région de la province à avoir une agente régionale qui fait un premier lien entre les aspirants-agriculteurs et les propriétaires. Cela a été rendu possible après que les sept MRC estriennes se soient concertées dans le cadre de l’Action sectorielle de développement agroalimentaire, dont le Haut-Saint-François a la responsabilité pendant les trois années du projet.

Qui dit printemps, dit inscriptions aux paniers de légumes de nos fermiers de famille locaux. M. Pouliot constate que la profession de maraicher est en vogue et attire son lot de gens de l’extérieur dans la région. « On sent beaucoup d’intérêt des jeunes de venir s’établir en production maraichère. »
Après quelques délais, l’étude sur les besoins d’abattage dans le Haut-Saint-François et en Estrie, suite à l’incendie de l’Abattoir Rousseau, à Lingwick, a débuté. La MRC s’est alliée à l’Union des producteurs agricoles (UPA) dans ce projet afin d’enquêter auprès des producteurs et de vérifier leurs besoins. Le rapport est attendu aux alentours de juin.

 

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