Plus de 216 000 $ répartis en 13 organismes

La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, s’est arrêtée, la semaine dernière à l’église St-Pierre de La Patrie pour y annoncer la distribution de 216 000 $ à 13 organismes du comté, dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. De ce montant, 138 822 $ sont répartis dans 7 organismes du Haut-Saint-François.
Mme Bibeau avait pris le temps de discuter avec divers représentants des organismes lors d’une table ronde précédent l’annonce. « C’est toujours important pour moi de rester connectée avec ma communauté. De pouvoir comprendre ce qui se passe réellement et ensuite de ça, de pouvoir bien vous représenter », mentionnait-elle lors de l’annonce. Mme Bibeau a profité de l’occasion pour faire un retour sur le budget déposé par le ministre des Finances en rappelant que le gouvernement versera 100 M$ additionnels sur une période de cinq ans « pour soutenir encore plus les projets comme les vôtres. » La députée-ministre rappelle que le programme Nouveaux Horizons pour les aînés favorise l’activité physique, la participation sociale et le transfert de connaissance.

Projets
Parmi les projets qui se réaliseront sur le Haut-Saint-François, la Fabrique de La Patrie recevra un montant de 50 000 $, ce qui lui permettra de rénover l’église et aménager un marché aux puces. Une somme de 25 000 $ est versée à la municipalité de Dudswell pour aménager un coin potager à Marbleton et un marché saisonnier ancestral à Bishopton pour les aînés, en collaboration avec les cuisines alternatives et les jeunes dans le but d’encourager l’autonomie alimentaire. Un montant identique est dévolu à la Coopérative d’habitation d’East Angus pour l’aménagement d’un pavillon extérieur devant offrir de nouvelles activités pour les aînés de la résidence. Une enveloppe de 19 755 $ est remise au Centre communautaire de Weedon pour la rénovation du plancher et l’installation d’éclairage extérieur. Le Club de l’âge d’or de Sainte-Marguerite de Lingwick bénéficie de 11 278 $ pour remplacer les chaises de la salle communautaire. La municipalité de East Angus disposera de 5 000 $ pour l’achat de tables, des chaises, des jeux de Mississippi et de tennis léger afin de maintenir les activités de jeux et rencontres sociales pour les aînés. Quant à la Coopérative de solidarité Monts et Vallée de La Patrie, elle pourra compter sur un montant de 2 721 $ pour l’aménagement des jardins communautaires afin de permettre aux aînés de participer à une activité de jardinage et de transmettre leurs connaissances aux autres membres de la communauté.

Mme Bibeau a rappelé que le récent budget prévoyait augmenter le revenu des aînés qui bénéficient du Supplément de revenu garanti, d’investir dans les soins à domicile, les soins palliatifs et la mise en œuvre de la première stratégie nationale sur la démence qui affecte plus de 400 000 Canadiens. « Mais au-delà de la sécurité financière et des soins de santé, ce qu’on souhaite, c’est de contribuer concrètement au maintien et à l’amélioration de la qualité de vie de nos aînés », complète-t-elle.

Les serres poussent moins vite que prévu chez MYM Weedon

La première phase de construction de serres de cannabis médicinal n’est toujours pas complétée sur le site de MYM Nutraceuticals, sur le 2e Rang à Weedon. Celle-ci était initialement prévue pour l’automne 2018. Certains échéanciers de production ont déjà été modifiés du côté de l’entreprise et la stratégie d’affaires du projet devrait être mise à jour sous peu.

La rigueur de l’hiver qu’on vient de connaitre a entrainé l’interruption du chantier pendant quelques semaines en mars, indique par courriel le relationniste de MYM Billy Casselman. Les mois de janvier et février, avec leurs froids et leurs chutes de neige inhabituels, n’ont également pas aidé à l’avancement des travaux. La main-d’œuvre et la machinerie ont eu de la difficulté à accéder au site, auquel on accède par une route de gravelle. L’équipe de MYM entendait se remettre à l’ouvrage dès l’arrivée du printemps.

La phase 1 du projet prévoyait la construction d’une première serre de 30 000 pi2 pour décembre 2018 et un début de la production en janvier. L’édification de la serre allait permettre l’envoi de la documentation auprès de Santé Canada préalable à l’obtention de la licence de production. Pour le moment, aucune de ces étapes n’a été complétée. Les dernières projections de MYM prévoient de récolter 3000 kg de cannabis en 2019, comparativement aux 55 000 kg initialement prévus.
À l’interne, MYM avait subi un changement de dirigeants, alors que Howard Steinberg a succédé à Rob Gietl en tant que chef de la direction.

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La Paroisse St-Janvier de Weedon recherche un organiste

La paroisse St-Janvier de Weedon et la chorale traversent une période d’incertitude. L’organiste attitrée depuis une dizaine d’années, Gisèle Boivin, quittera la municipalité en mai prochain. Cette dame qui s’assure de faire vibrer l’orgue avec justesse à chaque célébration eucharistique fera sa dernière représentation, pour ainsi dire, à la St-Jean-Baptiste. Mme Boivin accompagne également la chorale. Toute personne intéressée à prendre le flambeau peut contacter Mme Boivin en composant le 819 877-3376 ou Robert Vallée, directeur de la chorale au 819 877-5888.

Un minicentre commercial s’en vient à Ascot Corner

L’une des portes d’entrée ouest du Haut-Saint-François par la route 112 s’apprête à changer radicalement de visage. D’importants travaux débuteront sous peu aux abords du chemin Galipeau, à Ascot Corner, alors qu’un minicentre commercial sera implanté à l’intersection achalandée. Derrière le projet, un quartier résidentiel d’une quarantaine d’unités sera développé, en plus de laisser place à des locaux industriels.

D’autres travaux au coin Galipeau
Excavation Steve Leblanc, qui exécute les travaux, affirme que ceux-ci se remettront en branle avec le printemps. On vise une ouverture des commerces cette année. La bannière confirmée pour le moment est celle d’Ultramar, qui y opérera un poste d’essence annexé à un dépanneur Marché Express. Un commerce de restauration rapide y aura également pignon sur rue, Ultramar partageant certains de ses sites avec Tim Hortons ou McDonald’s. Enfin, une succursale libre-service Pipeline commerciale pour camions lourds sera également en exploitation.

Le représentant commercial d’Ultramar pour la région, Jean-Michel Leclair, confirme que le projet prévoit le déménagement de la station diesel Pipeline, présentement située 6 km plus à l’est sur la route 112. Pour ce qui est de la station Ultramar déjà présente au cœur de la municipalité d’Ascot Corner, « on sait pas encore. On est en réflexion », avance-t-il.

Pour accéder au futur quartier résidentiel, le chemin Galipeau sera prolongé du côté sud de la route 112, là où se trouve actuellement un demi-tour. Après le terrain du site commercial se trouvera un carrefour giratoire qui donnera accès au reste du projet. Vers l’ouest, Excavation Steve Leblanc souhaite transformer ce qui est à l’heure actuelle une carrière à l’arrière de ses locaux en zone industrielle.

Il avait déjà été question d’implanter un hôtel dans l’espace commercial, mais l’approvisionnement en eau, entre autres pour les gicleurs du potentiel établissement, posait problème. Néanmoins, le président de la compagnie d’excavation, Steve Leblanc, se montre satisfait de la concrétisation prochaine du projet. « Ça va faire gros du développement parce que la porte d’entrée du Haut-Saint-François, c’est exactement où l’on est. »

Le nouveau côtoie l’ancien
Le site de 400 000 pi2 était anciennement celui du ferrailleur Georges Chicoine. Celui-ci habite d’ailleurs toujours la maison de briques brunes qui jouxte le projet. L’homme qui a célébré ses 100 ans le 1er mars dernier a conclu une entente avec Steve Leblanc, lui permettant de demeurer sur place, tant que sa santé le lui permettait.

Le centenaire, dont on a parlé dans notre édition, vit avec deux de ses fils, Alain et Robert, sur le lieu où il a passé toute sa vie. Lors de l’acquisition du terrain, Steve Leblanc en a fait le tour à pied en compagnie de ses enfants. Ils ont alors aperçu des remblais de roches dont se souvenait M. Chicoine pour y avoir fait divers travaux au fil des ans.

L’entente qui relie notre jeune retraité à l’entrepreneur lui permet de continuer à bucher du bois sur les terres, lui qui aime chauffer sa maison à l’ancienne. Le père de 15 enfants conclut en disant avoir son futur voisin en haute estime. « Pour moi, Steve Leblanc est un monsieur. »

De l’autre côté de la rue, le Dépanneur A+ Lucie Huard avait récemment fermé ses portes en début d’année.

Cookshire-Eaton Innovation, toujours présente et à l’affût

Créée en 2016, la Corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation s’est fait connaître ou découvrir du grand public principalement par son implication dans le projet de construction de la microbrasserie 11 Comtés. Même si elle n’a pas fait les manchettes depuis, l’organisme sans but lucratif ne chôme pas pour autant et poursuit son travail. D’ailleurs, les administrateurs ont adopté une planification stratégique identifiant des pistes de développement et éléments précis à mettre en place d’ici 2022.

L’organisme poursuit sa mission de promouvoir et favoriser le développement industriel, agricole, économique, culturel sur l’ensemble du territoire de Cookshire-Eaton. « Il y a plusieurs dossiers qui sont sur la table actuellement et qui cheminent. À Cookshire-Eaton Innovation, oui, il y a une volonté de développement économique et industriel, mais il y a aussi une volonté d’accompagner et aider les entrepreneurs qui sont déjà présents sur le territoire », d’expliquer Vincent Cloutier, MBA, directeur exécutif de Cookshire-Eaton Innovation.

L’organisme souhaite intervenir sur divers axes comme l’attraction de nouvelles entreprises notamment les PME et la rétention. À ce chapitre, c’est un secret de polichinelle que Cookshire-Eaton Innovation avec l’aide d’autres intervenants travaille à maintenir Pallettes Perron sur son territoire. L’entreprise de Sawyerville a été la proie des flammes en octobre dernier. Elle s’est relocalisée temporairement à l’arrière de l’ancienne bâtisse Shermag, maintenant propriété de Bermex, située à la limite de Cookshire-Eaton près de Lennoxville.

L’organisme de développement va plus loin dans son champ d’intervention et souhaite favoriser un plus grand réseautage pour amener les entreprises manufacturières à prendre le virage 4.0. Vincent Cloutier mentionne que la municipalité de Cookshire-Eaton compte plusieurs entreprises œuvrant dans le secteur du bois. « On vise à accroître cette présence dans le secteur du bois en première, deuxième et troisième transformation. Qu’est-ce qu’on peut faire de plus pour développer une niche pour devenir un pôle plus important dans la transformation du bois ? » Parmi les secteurs à développer, l’agrotourisme retiendra également l’attention des intervenants.

Parc industriel
Quant à l’espace disponible pour accueillir les entreprises, M. Cloutier mentionne que la municipalité en dispose de peu lui appartenant, mais que des promoteurs privés en ont à offrir. « Il y aurait de trois à quatre sites à court terme capables de recevoir des entreprises », précise-t-il. La municipalité dispose de deux à trois terrains disponibles situés derrière l’entreprise Nigan. Une entreprise en excavation David Pettigrew devrait s’y installer bientôt. Il y a également de l’espace dans le secteur de l’aéroport situé à l’intérieur des limites de la municipalité. Toutefois, c’est la ville de Sherbrooke qui en est le propriétaire. On retrouve aussi une douzaine d’acres de terrains disponibles derrière l’ancienne usine Shermag. Il y aurait une superficie similaire disponible du côté de Sawyerville, de mentionner M. Cloutier. Même si la municipalité n’est pas propriétaire de l’ensemble des terrains, il n’en demeure pas moins qu’ils font partie de l’offre potentielle disponible, explique-t-il. Ce dernier laisse entendre que la ville n’est pas là pour se substituer à des promoteurs privés qui ont des terrains industriels à vendre, mais qu’elle peut donner un coup de main si nécessaire via Cookshire-Eaton Innovation.
M. Cloutier mentionne que l’organisme vise le développement de Cookshire-Eaton dans son ensemble et travaille en collaboration avec la municipalité à mettre en place des mesures incitatives susceptibles d’attirer de nouveaux résidants sur le territoire. Cookshire-Eaton Innovation est un organisme sans but lucratif avec un conseil d’administration de 11 personnes regroupant deux membres du conseil municipal et des citoyens représentatifs de l’ensemble du territoire, dont le président Jean Tremblay, du secteur Johnville.

Claude Beaudoin, le Nikola Tesla du Haut-Saint-François

Qui aurait cru que dans un garage de Cookshire-Eaton se cache une entreprise produisant des accessoires pour motoneige vendus à travers le pays et développant un véhicule amphibie tout-terrain ? C’est pourtant ce que fait B-PWR avec, à sa tête, Claude Beaudoin.

Après 17 années passées chez BRP dans les départements de la formation et de la résolution de problèmes, M. Beaudoin est recruté par une firme russe en tant que directeur de l’ingénierie en 2014. De retour au Québec, il se remet vite au travail à son compte en fabriquant des accessoires pour véhicules récréatifs à valeur ajoutée.

Bonifier le produit d’origine
Lors de la visite du journal à l’atelier de B-PWR, l’entreprise venait de conclure une première vente à Las Vegas. Il s’agit d’un fait inusité puisque la compagnie produit principalement des accessoires de motoneige tels que des bras de suspension, des casques et des silencieux. D’un autre côté, Claude Beaudoin est de plus en plus accoutumé à ces demandes en provenance de l’extérieur pour avoir déjà expédié en Europe et en Alaska. Il est d’ailleurs à la recherche d’un distributeur pour ses produits en sol américain, comme la demande va en croissant.

L’an dernier, B-PWR a connu une hausse de 30 % de ses ventes d’accessoires. Présentement en période de précommande pour la saison 2019-2020, la compagnie peut déjà s’appuyer sur des demandes totalisant 65 000 $. Il faut dire que la petite équipe est formée de passionnés très productifs. À quatre, ils ont réussi à générer des ventes de l’ordre de 400 000 $ l’an dernier en seulement six mois de production.

B-PWR est d’ailleurs à un point tournant où elle doit aménager dans des locaux plus grands et mieux adaptés pour poursuivre sa lancée. Elle lorgne autant du côté de Cookshire-Eaton que de celui de Sherbrooke. Elle souhaite aussi attirer investisseurs et conseillers pour l’aider à passer à cette prochaine étape. Son propriétaire est confiant comme la compagnie est profitable, exempte de dettes et propose des produits qui suscitent l’engouement.

Carburer à l’innovation
Cette base solide des accessoires récréatifs propulse le second pan de B-PWR, soit la création d’un véhicule amphibie tout-terrain. Claude Beaudoin le décrit comme le bolide ultime, « une beauté suprême ». L’engin n’aurait virtuellement aucun obstacle à son épreuve en pouvant se déplacer dans toutes les conditions climatiques et en s’y adaptant automatiquement, sans intervention du chauffeur.
Après un prototype dévoilé au public en novembre dernier, M. Beaudoin et son équipe ont tout recommencé à zéro pour bâtir une deuxième version tenant compte des commentaires reçus des utilisateurs potentiels. « Notre compagnie est drivée par le client. Ce dont le client a besoin, on l’écoute et on y répond », résume l’inventeur et entrepreneur.

La seconde mouture ne devrait plus se faire attendre trop longtemps, alors que B-PWR souhaite présenter son Typhon à l’équipe de l’émission RPM cet été lors d’un essai routier qui sera diffusé. Cette fois-ci, B-PWR s’entourera d’aide extérieure. Des étudiants stagiaires viendront prêter main-forte à l’équipe déjà en place.

L’entreprise a d’ailleurs suscité un énorme engouement du côté des chercheurs de stage de l’Université de Sherbrooke. Avec un total de 24 postulants, Claude Beaudoin s’est fait répondre qu’« on n’a jamais eu autant d’applications et de demandes de stage que pour la tienne », de la part de l’administration de l’établissement. Comme quoi la pénurie de main-d’œuvre devient relative lorsqu’un projet soulève les passions.

Quand on veut, on peut
Cela devrait donc porter à 7 ou 8 personnes l’équipe qui s’activera cet été autour du Typhon dans l’atelier de B-PWR. Le prototype avait déjà de quoi étonner avec ses caractéristiques avancées, malgré des moyens de production modestes. Sa plateforme modifiable en autobus ou benne « nous distingue complètement des compétiteurs » qui n’offrent qu’un plateau fixe.

À Bromont, la compagnie Zeal Motor travaille sur son Fat Truck, qui constitue la compétition directe au Typhon de B-PWR. La différence est que le premier a déjà bénéficié d’aides financières de 570 000 $ pour un investissement de départ de 1,5 M$, alors que le véhicule développé à Cookshire-Eaton est en quelque sorte autofinancé.

Claude Beaudoin aborde la situation comme un défi supplémentaire. « Nous, on n’a pas ces moyens-là, mais c’est pas grave. On n’a pas les moyens, mais on a les idées ! »

Jeux d’eau à Sawyerville dès l’été prochain

Les enfants du secteur Sawyerville à Cookshire-Eaton s’en donneront à cœur joie l’été prochain puisqu’ils disposeront de jeux d’eau pour se rafraîchir. L’investissement de 85 000 $ permet l’achat et l’installation d’au moins trois modules. Du côté municipal, on croit être en mesure d’installer le tout dès mai prochain, si le matériel est livré dans les délais. Les jeux seront aménagés de façon à permettre l’ajout d’autres modules si nécessaires au fil des années, d’expliquer le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay. Les installations seront situées dans le parc où se trouve la patinoire et le chalet des loisirs aux abords du chemin de la Station. Le secteur de Johnville n’est pas oublié. La mairesse, Sylvie Lapointe, précise que Johnville aura ses jeux d’eau pour 2020 et qu’ils seront situés vraisemblablement derrière le nouveau Centre communautaire. Rappelons que la municipalité a procédé, l’année dernière, à la réfection et mise à niveau des deux piscines du secteur Cookshire.

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Révision du plan d’urbanisme

La municipalité de Cookshire-Eaton est en voie de former un comité ad hoc du CCU (comité consultatif d’urbanisme) qui aura pour mandat de concocter un nouveau plan d’urbanisme. Des membres de Cookshire-Innovation, du Coeur villageois, du CCU ainsi que des élus formeront le comité qui aura pour mandat d’uniformiser l’ensemble de la réglementation concernant le zonage et l’urbanisme.
La démarche était devenue nécessaire. La majorité de la réglementation des municipalités fusionnées de Cookshire, Eaton et Sawyerville n’ont pas été uniformisées, d’exprimer la mairesse, Sylvie Lapointe. La conséquence en est que l’on ne retrouve pas les mêmes exigences d’un secteur à l’autre. « Quand tu veux te bâtir un garage ou un commerce, ça te prend une superficie dans un secteur et une autre superficie dans un autre secteur », d’ajouter le directeur général, Martin Tremblay. Il en est de même au chapitre de l’urbanisme concernant entre autres les types de résidences. Le comité se penchera sur la réglementation concernant le zonage et l’urbanisme. Le tout devrait déboucher sur un nouveau plan d’urbanisme, une vision pour les 10 à 15 prochaines années. La mairesse Lapointe laisse entendre que les citoyens seront mis à contribution puisque des séances de consultations publiques seront prévues avant l’adoption du projet d’ici la fin de l’année ou au début 2020.

Un parc de plein air en devenir

La municipalité de Cookshire-Eaton pourrait avoir son petit central parc à deux pas du noyau urbain où il serait possible d’y faire des activités quatre saisons comme du pédalo, du kayak, de la marche, de la raquette, du ski de fond, du patinage sur l’étang et même du fat bike.

La municipalité dispose d’un lot de 80 acres avec un plan d’eau communément appelé terrain de l’étang Cloutier. L’accès est situé au bout de la rue Mcdonald dans le secteur Cookshire. Le projet pourrait se réaliser assez rapidement, d’expliquer la mairesse, Sylvie Lapointe. Une demande d’aide financière a été déposée, en janvier dernier, auprès du Fonds de développement du territoire (FDT) à la MRC. Le montant pourrait couvrir 85 % des coûts avec une subvention de 115 000 $, sur un projet global de 140 000 $.

Projet
Le projet prévoit la construction d’un chalet quatre saisons, l’acquisition d’équipements et l’aménagement de sentiers. Pour le côté pédestre, la municipalité devra faire une demande auprès du MAPAQ puisque le lot est zoné vert. Martin Tremblay, directeur général à la municipalité, croit que cet aspect ne devrait pas poser de problème de par la nature de l’activité. Si tout va bien, on aimerait entamer la construction du chalet au cours de l’été pour la compléter dès l’automne prochain. Les intervenants souhaitent également profiter de la période estivale pour faire des tests quant à l’utilisation de pédalos et de kayaks. Mme Lapointe mentionne que le projet se fera conjointement avec la participation du Club de l’Âge d’or du grand Cookshire-Eaton dans le cadre d’un projet aîné. Les membres veilleront entre autres au volet location et gestion.

Si tout va bien, on croit que les sentiers seraient aménagés de façon sommaire pour l’automne, dépendamment de la décision du MAPAQ. D’ailleurs, on songe à faire un lien avec le pont couvert John-Cook. Les activités hivernales pourraient se tenir à l’hiver 2020. Quant au patinage sur l’étang, M. Tremblay se montre rassurant. « On a mesuré l’épaisseur de glace cet hiver et elle était à 18 pouces. » Le projet semble être sur la bonne voie, mais il reste encore au conseil municipal de donner le feu vert.

Alimentation d’eau potable à Johnville

La municipalité de Cookshire-Eaton pourrait avoir trouvé une solution à son alimentation en eau potable pour les projets domiciliaires du secteur de Johnville. Elle discute avec les autorités du Parc écoforestier de Johnville, comprenant les Universités de Sherbrooke et Bishop’s de Lennoxville, pour puiser l’eau à même le parc et l’acheminer aux secteurs à desservir.

Présentement, la municipalité dispose d’un puits qu’elle a fait creuser sur le lot 190 qu’elle possède du chemin Gendron, situé à proximité de l’ancien Centre communautaire. Toutefois, la municipalité lorgne du côté du Parc écoforestier à l’endroit même où la municipalité de Lennoxville y puisait autrefois son eau. « On travaille avec le Parc écoforestier et le projet est d’aller chercher l’eau là », de mentionner Martin Tremblay, directeur général de la municipalité. La corporation a fait appel à un hydrogéologue qui a effectué une étude vérifiant la quantité, le débit et la qualité de l’eau. « La qualité est bonne, il y a de l’eau suffisamment et le fait de puiser l’eau dans le Parc écoforestier ne crée pas de problème non plus pour les tourbières. Il y a de l’eau en masse là-dedans pour conserver le parc et desservir les lots qu’on a à faire », d’exprimer M. Tremblay. « Le projet pourrait se réaliser rapidement », d’ajouter la mairesse, Sylvie Lapointe. « Si les universités donnent leur OK, nous on va demander un règlement d’emprunt et on ira en forage directionnel. Il reste des ententes à prendre avec des propriétaires agricoles pour des servitudes. On les a approchés et on peut s’arranger », d’ajouter le directeur général.

Projet
Dans l’hypothèse d’une réponse positive, le projet pourrait se réaliser d’ici l’automne prochain. L’investissement serait approximativement de 400 000 $. De ce montant, 160 000 $ seraient consacrés pour le barrage et le reste sera affecté à l’aménagement de l’ancienne station et la conduite qui s’étalerait sur une distance de 1 km. Cette solution permettrait d’alimenter le développement domiciliaire des secteurs de l’ancien et du nouveau Centre communautaire. Dans l’hypothèse où cette initiative fonctionnerait, la municipalité pourrait revendre le lot 190 dont elle a fait l’acquisition.

Le projet Coeur nature de Sawyerville sera complété à l’automne

Amorcé en 2017, le projet prévu sur trois ans, Cœur nature de Sawyerville, réalisé par la municipalité de Cookshire-Eaton avec la complicité de Nature Cantons-de-l’Est devrait se compléter l’automne prochain. Déjà, les promeneurs peuvent utiliser les sentiers, mais il reste encore des passerelles à construire, reliant notamment les deux rives de la rivière Eaton.

Rappelons que le projet vise la protection et la mise en valeur du secteur en accordant un accès à la population aux milieux naturels se trouvant en amont du barrage. Le sentier de presque 3 kilomètres de trottoirs de bois et de terre battue est pratiquement complété. Derrière l’église, on peut l’emprunter dans deux directions, un côté vers le barrage, sans toutefois s’y rendre. De l’autre, le sentier permet de traverser la rivière, de se diriger des deux côtés de la rive et même de revenir pour se rendre jusqu’au Jardin Communautaire. Tout au long du tracé, les randonneurs pourront lire les différents panneaux d’interprétation sur la flore et la faune et découvrir les écosystèmes du secteur.

Le projet s’étalant sur trois ans est de l’ordre de plus de 261 000 $. Il a reçu un soutien financier de 95 000 $ de la Fondation Hydro-Québec ainsi qu’un appui technique de la Fondation de la faune du Québec et Nature Cantons-de-l’Est. Rappelons que le secteur avait été identifié comme pôle de développement à l’intérieur du cadre de la stratégie de développement 2013-2033.

Début des travaux prévu en juin pour la station de traitement des eaux à Johnville

Les travaux concernant la nouvelle station de traitement des eaux au secteur Johnville, à Cookshire-Eaton, devraient se mettre en branle dès juin prochain pour se compléter à l’automne.

Les élus devaient approuver, en séance du conseil tenue ce lundi, la soumission du plus bas soumissionnaire soit Entreprises G.N.P. de Victoriaville, pour un montant de 1 337 000 $. Le projet global s’élève approximativement à 1,6 M$. La municipalité compte obtenir une aide financière du programme PRIMEAU du MAMOT qui supportera 80 % des coûts.

La réalisation des travaux aura un effet bénéfique puisqu’elle permettra à la municipalité d’aller de l’avant avec deux projets de développement domiciliaire à Johnville. La municipalité dispose d’une quarantaine de lots situés dans le secteur du nouveau Centre communautaire et de l’ancien. À cela, s’ajouterait un projet émanant d’un promoteur privé souhaitant développer une cinquantaine de lots.

Station
La station sera du type étangs aérés à parois verticales. Ce concept consiste en un énorme bassin comprenant divers compartiments appliquant le principe de décantation avec bactéries. La construction d’une cabane abritant les compresseurs pour l’aération est également prévue. Lorsque le processus sera complété, l’eau propre sera déversée dans la rivière, d’expliquer le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay. Les nouvelles installations seront en mesure d’accueillir les développements domiciliaires potentiels, assure M. Tremblay. La station d’épuration sera située à l’extrémité du chemin des Iris, à proximité de l’ancien champ d’épuration.

L’ aide humanitaire en Haïti, une aventure risquée, mais valorisante

Ce n’est pas les manifestations en Haïti qui allaient empêcher Carmen Simard, du secteur Johnville à Cookshire-Eaton et son groupe de trois bénévoles, de faire le voyage humanitaire annuel, en janvier dernier, et passer du temps avec les jeunes orphelines de Petite-Rivière-de-l’Artibonite.

Colette Bourque, Valérie Dubé et Henri Côté, tous de Sherbrooke, ont apprécié leur voyage, mais le contexte, celui de manifestations sur les routes, les a tout de même ébranlés. « J’ai eu peur. On a fait un méchant détour de l’orphelinat pour se rendre à Papaye et à l’aéroport. On a reçu des roches sur l’autobus. Les gens barraient les routes avec du bois et des roches. Heureusement qu’on avait les religieuses avec nous parce qu’on n’aurait pas passé », de mentionner Mmes Dubé et Bourque. « C’était la première fois en 11 ans que ça arrivait et les gens avaient raison de manifester. Ils veulent avoir de l’électricité », d’exprimer la doyenne du groupe, Mme Simard, qui en était à son 11e voyage consécutif.

Outre le contexte du transport, le groupe de bénévoles a pleinement apprécié l’expérience de venir en aide et distraire les petites orphelines en plus de donner un coup de main aux religieuses de la congrégation des Petites Sœurs de Sainte Thérèse.

Encore cette année, le petit groupe est arrivé à Haïti avec 5 000 $ US en poche obtenus par de nombreuses activités de financement et l’aide de Fraternité Haïti des Trois-Lacs. Cette somme a servi entre autres à l’achat et l’installation de moustiquaires pour les fenêtres des dortoirs, installer des gardes en acier à la nouvelle salle à manger et l’achat de grandes quantités de nourriture pour l’orphelinat. Mme Simard précise que l’argent sert à maximiser les retombées économiques comme d’acheter les produits sur place et faire travailler la main-d’œuvre locale. D’autres petits travaux ont été effectués par nos bénévoles comme ramasser du gravier, du mortier, installer des poignées de porte, panneaux d’armoire et autres accessoires dans la salle de bain. « J’en aurais fait plus, mais j’avais pas les outils. Si je reviens, je vais apporter mes outils », d’exprimer M. Côté. Outre l’argent, les bénévoles avaient dans leurs bagages du matériel comme des crayons, effaces, pâte à dent, sacs pour enfants et autres. Tout ça a été possible grâce à l’implication de jeunes filles de l’école Delaplace de Waterville.

Membre de la délégation, Mme Bourque avait déjà effectué un voyage humanitaire au Nicaragua alors que Mme Dubé et M. Côté en étaient à leur première expérience. Enseignante de carrière et retraitée, Mme Bourque avait apporté du matériel scolaire en plus de participer à une classe. Mme Dubé qui œuvre dans le secteur de la santé avait apporté des pansements, des couches, des Tylenol, des vitamines et autres. Elle s’est impliquée de préparer des repas et faire des soins d’ongles de pieds avec Mme Simard aux personnes âgées qui demeurent également à l’orphelinat. Nos bénévoles ont aussi fait de l’animation en jouant au bingo avec les orphelines. Au cours de leur périple, le groupe a effectué des arrêts à Papaye et Cazeau pour remettre des cadeaux et lettres aux autres orphelines parrainées et marrainées par des Québécois. Mme Simard tient à prendre des photos des jeunes filles pour les remettre aux parrains-marraines à son retour au Québec. Au total, plus de 130 orphelines sont parrainées par des Québécois.

Choc culturel
Satisfaits de leur expérience, les trois personnes qui accompagnaient Mme Simard admettent avoir été frappées par la grande pauvreté, les maisons de tôles, les barbelés autour de certaines résidences dans les villages, l’amoncellement de déchets un peu partout. Outre cet aspect, le séjour avec les orphelines s’est avéré fort intéressant. « C’est une très belle expérience. Elles nous ont bien accueillis. J’ai trouvé bien agréable d’être là », d’exprimer Mme Bourque. Mme Dubé a hautement apprécié son séjour et elle compte bien y retourner. Elle a profité de son passage pour marrainer une orpheline. « Elles apprécient l’aide qu’on leur apporte. Elles ont le sourire, c’est le fun », d’insister Mme Dubé. Pour sa part, après 11 voyages consécutifs, Mme Simard songe à passer le flambeau et elle a peut-être trouvé sa successeure en la personne de Mme Dubé. Fortement impliquée, Mme Simard a transmis de sa passion à bien des gens autour d’elle, au fil des années, ainsi qu’à sa petite-fille, Virginie, qui fera un stage de deux semaines en enseignement à l’orphelinat.

La Journée Natalie Champigny, un catalyseur pour aider les jeunes élèves

À sa neuvième édition, qui s’est déroulée en mars dernier, la Journée Natalie Champigny ne cesse d’améliorer ses performances que ce soit en collecte de fonds avec un nouveau record de plus de 20 000 $, par la participation à la journée plein air, à l’implication bénévole sans oublier les nombreux commanditaires.

Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie Champigny, décédée d’un cancer, n’en revient tout simplement pas de la générosité des gens et entreprises sous toutes ses formes. « Michel n’a jamais oublié la promesse faite à sa sœur et il en a pris soin », d’exprimer sa conjointe, Nancy Main. « Quand Natalie disait qu’elle avait peur qu’on l’oublie, ce n’était pas pour elle, c’était d’aider les jeunes comme elle le faisait », précise Michel, la voix nouée par l’émotion. Rappelons que les profits amassés joints avec la Fondation Christian Vachon servent à aider les jeunes élèves défavorisés fréquentant une dizaine d’écoles primaires du territoire que ce soit pour l’achat de matériel scolaire, de vêtements, de repas, d’activités et autres. Le tout se fait dans la plus stricte confidentialité.

La Journée Natalie Champigny est devenue associée au Haut-Saint-François, d’exprimer Michel. « Lorsqu’on parle du Haut-Saint-François, les gens disent : ah oui, la Journée Natalie Champigny. » Celui qui joue le rôle de chef d’orchestre attribue le succès de l’événement à la cause, celle d’aider les jeunes élèves. Les gens viennent s’y greffer spontanément. Au fil des années, l’activité n’a cessé de gagner en crédibilité et popularité. Les gens, commerçants et entreprises ne veulent pas que contribuer, plusieurs souhaitent mettre la main à la pâte d’une façon ou d’une autre. « Il y en a qui me disent, je te donne de l’argent, mais trouve-moi quelque chose à faire. »

Journée
La Journée Natalie Champigny débute par un rendez-vous plein air sur la terre de son frère Michel. Dégustation de poisson fumé, tire sur la neige, promenade en traîneau, en Fatbike ou tout simplement à pied dans les sentiers favorisent l’échange dans une atmosphère de franche camaraderie. Tout est offert gratuitement, les participants donnent ce qu’ils veulent pour la cause. Près de 150 personnes ont profité de cette belle journée y compris Dame Nature. Un nombre tout aussi impressionnant a participé au souper-bénéfice qui se déroulait à la salle Guy-Veilleux, suivie d’une soirée dansante.

Bénévolat
Le tout se passe sans prétention. Les maires, Sylvie Lapointe, de Cookshire-Eaton, Lyne Boulanger, de East Angus, le député de Mégantic, François Jacques, Jacqueline Belleau, représentante de la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, ainsi que le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, participaient à la rencontre que ce soit en après-midi ou en soirée. Tout au long de la journée, il y a un effet d’effervescence qui est palpable. Au cours de la soirée, on dévoile le montant amassé et ce moment donne lieu à des élans de générosité incroyable. Le préfet et sa conjointe, Lisa Cormier, ont remis un chèque personnel de 2 000 $. N’étant pas en reste, le chansonnier, Guy Poirier, a offert gracieusement sa prestation. Les exemples de générosité sont multiples et prennent différentes formes comme le bénévolat.

Une telle organisation serait possible sans l’implication d’une quarantaine de personnes et de généreux commanditaires. Que ce soit pour préparer les sentiers, ouvrir la cour pour accueillir les visiteurs, offrir la tire, le poisson fumé, entretenir le feu, mettre des Fatbike à la disposition du public sans oublier le couple, François Grenier et Karoline Barlow, qui met leur paire de chevaux à contribution pour offrir des randonnées tout au long de la journée. À cela s’ajoutent les nombreux commanditaires qui offrent les produits pour préparer le souper que ce soit pour la sauce à spaghetti, les pâtes, les personnes qui préparent le repas, celles qui disposent la salle, qui font la recherche de commandites et bien d’autres qui jouent un rôle dans l’ombre contribuent au succès de la Journée Natalie Champigny.

Le noyau organisateur est formé de Michel Champigny, de son fils Shawn, qui est en voie de prendre la relève, Yves Vachon, Marco Désilets et Anick Boudjack. Chacun a sa force, d’expliquer M. Champigny. Son fils Shawn est déjà en voie de faire sa marque. Il a restructuré l’organisation faisant en sorte que l’activité s’autofinance. L’argent amassé est donc entièrement versé à la cause. Les intervenants songent déjà à la 10e édition l’an prochain. Mentionnons que d’autres activités comme la participation au Grand McDon et le tournoi de golf-bénéfice devraient permettre de franchir le cap du 40 000 $.

 

Éviter d’être caduc avec la DUC

La MRC du Haut-Saint-François ainsi que quatre de ses municipalités ont rejoint la majorité du peuple québécois en adoptant la Déclaration d’urgence climatique (DUC). Dans cette veine, Saint-Isidore-de-Clifton a joint la parole aux actes en offrant à la population une conférence sur le zéro déchet, suite à son appui au pacte en début d’année.

Un mouvement global
La Déclaration universelle citoyenne d’urgence climatique est une initiative de GroupMobilisation, fondé par Michel Jetté, cinéaste, et André Bélisle, écologiste. À l’heure actuelle, 318 municipalités du Québec représentant quelque 6,2 M de citoyens l’ont adoptée « afin de réduire de toute urgence nos émissions de gaz à effet de serre. » À l’échelle locale, ce sont la ville de Cookshire-Eaton, le Canton de Lingwick ainsi que la municipalité de La Patrie qui ont rejoint les rangs aux côtés de Saint-Isidore-de-Clifton et de la MRC du Haut-Saint-François.

Carl Lajeunesse, coordonnateur de Greenpeace Sherbrooke depuis 2014, avait fait parvenir un courriel à l’ensemble des 86 municipalités de l’Estrie fin 2018 pour les inviter à ratifier la DUC. Par le biais de son initiative FETE.eco, il recense les municipalités participantes dans le but que l’Estrie devienne la première région administrative ayant adhéré à 100 % au pacte.

L’ancien candidat aux élections provinciales pour le Parti Vert, Sylvain Dodier, s’était aussi empressé dès novembre 2018 pour adresser une lettre au conseil municipal de Saint-Isidore-de-Clifton, demande qu’il a répétée lors de la réunion du conseil de décembre. Les élus ont par la suite adopté la résolution en janvier dernier.

Des actions locales
Il faut dire que la municipalité multiplie les mesures environnementales depuis les dernières années, après s’être dotée d’une politique de développement durable en 2014. Que ce soit l’installation de compteurs d’eau, l’utilisation de vaisselle compostable à la salle des loisirs ou la distribution annuelle d’arbres à la population, Saint-Isidore a l’environnement à cœur. La prochaine étape sera l’instauration de la collecte des matières putrescibles ce printemps.

Cela tombait donc sous le sens que la Place Auckland soit le théâtre d’une conférence zéro déchet, présentée par Hélène Boissonneault, de la firme sherbrookoise Effet PH. D’entrée de jeu, celle-ci reconnait que la seule véritable façon pour quelqu’un de ne produire aucun déchet est d’être mort. Et encore, certains rites funéraires restent très polluants. Mme Boissonneault présentait donc le zéro déchet comme une direction à prendre, plutôt qu’un objectif à atteindre à tout prix.

À la tête d’un service de garde en milieu familial, la minimaliste a développé plusieurs alternatives écologiques au fil des ans. Elle fabrique ses propres produits nettoyants avec des pelures d’agrumes pour l’odeur et du vinaigre blanc comme désinfectant. Au lieu d’un assouplisseur chimique à usage unique, elle utilise une balle de séchage réutilisable. Ses recherches sur la maximisation des ressources lui ont même permis d’apprendre que les pelures de bananes se cuisinaient et étaient comestibles !

3 traditions de Pâques qui ont fait leur chemin !

Avez-vous déjà songé à l’origine des différentes traditions de Pâques ? Pourquoi un lapin et des œufs en chocolat représentent-ils cette fête ? Pour le savoir, il faut remonter dans le temps !

1. Œufs
Les œufs ont longtemps été un symbole de renaissance. Il y a plusieurs milliers d’années, la tradition voulait que des œufs décorés soient échangés au printemps. Les chrétiens du XIIIe siècle ont adopté cette pratique et se sont mis à s’échanger des œufs vides pour représenter le tombeau inoccupé de Jésus après sa résurrection. Les œufs étaient régulièrement peints en rouge de manière à évoquer le sang versé lors de la crucifixion !

2. Lapin
Certaines croyances affirment que l’idée du lapin de Pâques aurait été amenée en Amérique du Nord par un immigrant allemand dans les années 1700. Selon la légende, l’Osterhase, un lièvre pondeur d’œufs, distribuait pendant la nuit ses œufs dans des nids préalablement confectionnés par les enfants. Au réveil, les petits trouvaient dans leurs paniers des œufs colorés, des friandises ou des lapins de papier.

3. Chocolat
Au XIXe siècle, le chocolat, un délice jusqu’alors réservé aux gens fortunés, est devenu plus accessible pour la classe moyenne. Les parents se sont donc mis à en ajouter aux paniers-cadeaux des enfants. Dans les faits, le chocolat n’a rien à voir avec la religion; il est plutôt le fruit du plaisir d’offrir !
Cette année, lorsque vous mordrez à belles dents dans votre lapin en chocolat, vous pourrez vous rappeler l’origine des traditions de cette célébration !

ACTU-Rachel

GRUNGE

It was a sunny day at Valoris, as I entered the office of Louis Longchamps, director of communications. I arrived with a shopping bag full of items to discard. Questionable items, ranging from pipecleaners to shopping bags. Which ones could be recycled, and which would end up in the landfill?
To his credit, Longchamps didn’t flinch once as I unloaded some pretty grungy stuff onto his table. Until I came to the pipecleaner. Then the rubber band, toothbrush, toothpaste, and little wooden brush with plastic bristles.

Not recyclable. Neither are candybar wrappers or the little plastic covers that seal peanut butter, yogurt, jam and such containers. Or those vaguely tinfoil-like Smartfood popcorn bags by FritoLay Canada. No recycle triangle visible means it’s not recyclable, Longchamps said. I can’t imagine how long they will lie in our landfill, undecayed.
Soiled paper towels or tissues belong in the compost. But the rest is, yes, recyclable, with some cautionary comments. To be continued in my next column!

VALORIS PRESENTATION
Curious about the information session of last March 16th, concerning the proposed enlargement of the engineered landfill at Valoris? The detailed presentation in PDF format is available in French (English to come) at this link: http://letvaloris.com/wp-content/uploads/2019/03/Projet-agrandissement-16-mars-2019VF.pdf.

WATER WORKSHOP, 6th
The next workshop at Valoris is about water quality, wildlife and wetlands in relation to the landfill enlargement project, and is on Saturday morning, April 6. It’s in French, but Louis Longchamps, the Valoris director of communications, is fluently bilingual and invites questions in English. Pre-registration is required at www.letvaloris.com/contact-us, info@valoris-estrie.com, or 819-560-8403.

ART OF LUC, 9th+
Artist and author Luc Pallegoix of St-Isidore-de-Clifton is exhibiting original artworks that illustrated the delightful children’s book, Un Arbre, in a group exhibit at the Galérie d’art du Centre Culturel de l’Université de Sherbrooke until April 28, as well as being exhibited in Montreal. The book was published in 2014, co-authored by Luc and Sylvain Dodier, and will soon be published in China, in the Mandarin language.
You can also se an installation of Pallegoix’s “hommes-cerfs” series at the same Centre Culturel on April 9, on the occasion of the famous Sacre du printemps (Rite of Spring) by Igor Stravinsky, performed by the ballet company Marie Choinard. Ticket information is at http://www.centrecultureludes.ca/. “I am also the author invited to write a text à chaud about the show (I came to Canada for the first time as producer of a Sacre du printemps in 2001)” wrote Pallegoix in an email. Info: https://lucpallegoix.com/.

HERBAL THERAPY, 11th
Plants and Care is the topic of a talk by Chantal Parent, herbal therapist, for the Sawyerville Community Garden on Monday, April 11, at 7 p.m., at the Sawyerville Ball Field building, on Randboro Road. It will be part of the Garden’s AGM. All are welcome. Info: 819-889-3196 or jcsawyerville@hotmail.com.

VOLUNTEERING IN SCHOOLS, 7th to 13th
Happy Volunteer Week, this April 7 to 13! The Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François is leading an activity in the English-speaking primary schools in Bury, Cookshire and Sawyerville, about how volunteering can be fun and rewarding. “An act of volunteering can leave them feeling good about themselves….This year’s theme is What if we dared to VOLUNTEER. We would like everyone to take the time to have fun, all while volunteering and making a difference,” wrote Diane Grenier, volunteer coordinator for the CAB du HSF. Info: Diane Grenier, coordo@cabhsf.org, 819-238-8541.

ON THE FARM, 14th
Every second Sunday of the month is Yoga on the Farm at La ferme La Généreuse, 540 Labonté Road, Cookshire-Eaton. The next session is April 14. A walk precedes the yoga session; a brunch follows it. Registration required. Info and fees: www.yogalaferme.com, or Aurélien at 873-888-9870.
Also every second Sunday are Biography and Kasàlà workshops, with the next one on April 14. Info: Gésaël, 819-588-8259.

BRUNCH IN BULWER, 14th
All homemade: Pancakes with maple syrup, scrambled eggs, ham, baked beans, potatoes, desserts, juice, tea/coffee. It’s a Palm Sunday Brunch to the benefit of the Eaton Corner Museum, on April 14, from 11 a.m. to 1:30 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road. Price: $10 adults; $6 children. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

FLEA MARKET, 27th
The Bury Women’s Institute’s Flea Market/Craft Sale is April 27, from 9 a.m. to 2 p.m. at the Bury Armoury Community Center. To rent a table, contact Irma Chapman (819-873-3600) or Frances Goodwin (819-872-3318).

ART IN COOKSHIRE
The Ici on étire le temps (here we stretch out time) show by Townships artists Céline Gendron, Françoise Euzénat, Ida Rivard, Marie-Claire Plante, and Yong Sook Kim-Lambert is at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 25 Principale East, Cookshire, until May 20. The Gallery is open Saturdays and Sundays, 10 a.m. to 4 p.m.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at the St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire. On April 7, the Cookshire service is in the theatre of the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East, and on April 14, in the Trinity United Church hall, 190 Principale West.
United. Sunday worship services are at Trinity United in Cookshire at 9:30 a.m. and at Sawyerville United at 11 a.m. Heads up for Easter week services: Maundy Thursday is April 18, at 5 p.m. in Sawyerville, with a potluck supper. Good Friday is April 19, at 10:30 a.m. at Trinity United in Cookshire. Easter Sunday Sunrise is April 21, at 5:51 a.m. (please arrive earlier) at the Gazebo on Route 210, Eaton Corner, followed by a potluck breakfast at Sawyerville United. Lastly, Easter Sunday service with Holy Communion is April 21, at 10:30 a.m., at Trinity United in Cookshire. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by April 8 for publication April 17, and by April 22 for May 1st.

5 journées importantes du cycle pascal

Le 21 avril, vous allez certainement fêter Pâques en dégustant du jambon ou des chocolats. Mais traditionnellement, Pâques ne se limite pas à ce seul dimanche d’abondance. Si nombre de traditions s’effacent lentement, certaines de leurs traces subsistent. Redécouvrez cinq autres journées importantes du cycle pascal !
Mardi gras : lors du Mardi gras, il faut faire bombance, manger de la viande et fêter sans retenue. Plusieurs grandes villes du monde organisent de somptueux carnavals pour perpétuer la tradition.

Mercredi des Cendres : ce jour de pénitence correspond au début du carême. Il convient de prier, de faire l’aumône et de jeûner. Lors de la cérémonie religieuse, le prêtre marque le front de ses fidèles d’une croix en cendres pour rappeler la précarité de la condition humaine.

Dimanche des Rameaux : ce dimanche qui précède Pâques commémore l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem au milieu d’une foule tenant des rameaux de palmiers. La tradition veut que les rameaux bénis à l’église protègent les occupants d’une maison.

Jeudi saint : ce jour célèbre le dernier repas de Jésus avec ses apôtres avant son arrestation. C’est à ce moment qu’il institue l’Eucharistie en donnant symboliquement de son corps et de son sang par le pain et le vin.

Vendredi saint : tout juste avant Pâques, ce vendredi souligne le jour de la crucifixion du Christ. La tradition exige d’éviter l’ingestion de la viande d’animaux de la terre, mais accepte les produits de la mer.

Saison terminée pour les Sharks du HSF

Aucune des cinq formations des Sharks du Haut-Saint-François de la ligue Orford/Saint-François participant aux championnats régionaux de l’Estrie, en fin de semaine dernière, dans la région de Victoriaville, n’a remporté la finale dans leur catégorie respective mettant ainsi fin à une magnifique saison.

Seulement la formation Bantam B s’est rendue jusqu’au bout pour s’incliner en finale par la marque de 5 à 3 contre Les Capitales de Plessisville. Les autres équipes ayant participé aux régionaux sont le Novice A, Novice C, Pee-Wee A, et Midget A. Rappelons que le Pee-Wee A, Bantam B et Midget A ont remporté le championnat de la ligue Orford/Saint-François tandis que le Novice A et C s’inclinaient en finale.

Ces magnifiques performances leur permettaient d’accéder aux finales régionales. Le président de l’Association du Hockey Mineur du Haut-St-François, Jocelyn Mercier, est particulièrement fier de la performance des équipes. « Je suis très satisfait, cinq de nos 10 équipes ont été aux régionaux. Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent arriver avec des statistiques comme les nôtres. »

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