Les pères québécois : champions de l’implication dans la vie familiale !

S’il est vrai que les mères consacrent encore plus d’heures aux tâches domestiques et aux enfants, les pères ont su assumer leur part de responsabilités depuis l’avènement du travail rémunéré des femmes.

Les Québécois peuvent d’ailleurs se vanter d’avoir les pères parmi les plus impliqués au pays !

Selon Statistique Canada, le nombre d’heures travaillées (rémunérées ou non) par jour des hommes et des femmes est sensiblement le même, soit respectivement de 7,6 et de 7,8 heures. Par contre, les Canadiennes effectuent encore aujourd’hui 1,5 heure de moins de travail rémunéré par jour, consacrant plus de temps aux tâches ménagères et aux soins des enfants.

L’activité la plus reprise par les hommes, qui compilent environ 2,5 heures de corvées par jour ? Sans conteste, la préparation des repas ! Par ailleurs, avec près de deux fois plus d’hommes qui participent aux tâches domestiques que dans les provinces des Prairies, le Québec a de quoi être fier d’approcher de la parité !

Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon certains analystes, cela pourrait en partie être dû au rejet des traditions du clergé par les Québécois, qui ont laissé la porte ouverte à la parité. De plus, l’arrivée du congé de paternité aurait contribué à changer les choses sur ce point. À ce jour, le Québec est la seule province qui offre un congé exclusif aux pères. On estime que cette période serait l’occasion pour ces hommes de s’habituer aux tâches domestiques et de les intégrer dans leur routine, même à la fin du congé.
Lors de la fête des Pères, il est bon de se rappeler à quel point la contribution des hommes à la vie familiale est précieuse. Bonne fête à tous les papas !

« Les enfants, faisons une surprise à papa ! »

Dévoué, aimant, rigolo, affectueux… votre amoureux est le meilleur père du monde et vous aimeriez faire quelque chose de spécial avec vos enfants pour lui témoigner votre appréciation ? Voici quelques suggestions d’activités idéales pour la fête des Pères !

Repas servi avec amour : apporter le déjeuner au lit à papa ou lui préparer un souper selon ses goûts est assurément gagnant ! Demandez aux enfants de décorer le plateau ou la table avec des confettis, des bricolages, des dessins, etc. Bien entendu, le service devra être impeccable, interdiction formelle à Papa de se lever pour réchauffer son café !

Lave-auto à domicile : s’il fait beau, pourquoi ne pas laver la voiture de Papa ? Si tous mettent la main à la pâte, cela s’effectuera en deux temps trois mouvements ! Ensuite, une balade en famille dans le véhicule propre comme un sou neuf s’imposera vers une destination que papa aura choisie. Irez-vous au mini-golf ? À la crèmerie ? Au parc ? À la montagne ?

Cinéma maison « de luxe » : terminez la journée en beauté avec une soirée cinéma à la maison. Laissez papa choisir le film et agrémentez la séance avec un bol de nachos tout garnis ou ses friandises préférées. Comme cerise sur le gâteau, offrez-lui un petit massage à tour de rôle pendant le visionnement !

Une course d’autos à obstacles s’amène à Cookshire-Eaton

On attend de 150 à 200 coureurs membres et grand public qui s’affronteront dans une douzaine de catégories. L’organisation espère attirer plus de 1500 spectateurs sur le site de l’Expo Cookshire ce samedi 1er juin.

Cookshire-Eaton et le Haut-Saint-François auront désormais leur arrêt du Championnat de courses d’autos et camions à obstacles. La compétition se tiendra sur les terrains de l’Expo Cookshire durant toute la journée ce samedi 1er juin. La veille, les pilotes exposeront leur bolide à la Brasserie d’icitte sur la rue Craig Nord.

La course de Cookshire-Eaton constituera le deuxième événement de la saison du circuit provincial sur une douzaine au total. En plus de voir défiler les pilotes membres qui accumulent des points toute l’année durant, l’événement est également ouvert aux amateurs qui possèdent un véhicule auquel ils ne tiennent plus. Certaines catégories sont d’ailleurs réservées aux femmes.

Une édition attendue
Au total, on attend entre 150 et 200 coureurs membres ou non membres et plus de 1500 spectateurs dans les estrades de l’Expo. Les résidents du Haut pourront voir s’affronter deux pilotes de Cookshire-Eaton, Maxime Dumas et Samuel Fontaine, dans la classe Super 4. Le pilote d’Ayer’s Cliff Pierre-Luc Nadeau est fébrile à l’idée de s’élancer sur le circuit dans la catégorie 8 cylindres 350. « C’est une piste qui est vraiment rouleuse. Ça va être un bon show. »

L’abondance de talents locaux est l’une des raisons qui a mené le Championnat à vouloir effectuer un arrêt à Cookshire-Eaton, explique son président Jean-Marc Benoit. La compétition amicale se distancie peu à peu de son image polluante d’antan, poursuit-il. Annuellement, la série Courses d’autos et camions à obstacles retire 5000 voitures des routes après que celles-ci eurent pris part à la compétition. Les événements s’associent d’ailleurs à des ferrailleurs qui reprennent les bolides accidentés. Localement, c’est l’entreprise Dumas et Fils Pièces d’autos usagées, qui est l’un des principaux commanditaires, qui recevra les véhicules après la course.

Pour regarder, embarquer ou rouler
La course de Cookshire-Eaton se veut un événement familial. Sur le site, on retrouvera jeux gonflables, resto-cantine et bar. Les spectateurs sont d’ailleurs invités à apporter leur casque de protection afin de pouvoir faire un tour du circuit en tant que copilotes.

L’exposition des bolides se fera de 18 à 20 h à la Brasserie d’icitte ce vendredi 31 mai. Le lendemain, les inscriptions débutent dès 6 h 30. Le premier départ de la journée se fera ensuite à 10 h.

Dudswell se dote d’un service de voirie

Le conseil municipal de Dudswell a approuvé la création d’un service de voirie interne mardi dernier à l’église Saint-Clément. Une cinquantaine de citoyens s’étaient déplacés à la séance extraordinaire, soit tout autant que lors du dernier conseil reporté.

La création d’une voirie municipale a finalement été entérinée du côté de Dudswell, après l’ajournement de la séance régulière du conseil au début du mois. Lors de la réunion extraordinaire de la semaine dernière, les sept élus municipaux ont voté à l’unanimité pour une réorganisation des travaux publics « par étapes et de manière progressive ». Sur la cinquantaine de citoyens présents, seule une demi-douzaine a exprimé verbalement son désaccord face au projet.
Face à une augmentation à prévoir de 140 000 $ par année des couts de déneigement du réseau routier avec un contracteur externe, le conseil municipal de Dudswell a entamé une réflexion sur une réorganisation des travaux publics il y a plus d’un an. En plus de la hausse anticipée, les élus n’étaient pas entièrement satisfaits des services offerts par le sous-traitant qui n’était pas toujours disponible au moment opportun et en fonction des besoins.

Une plus grande autonomie
Dans cet esprit, on a procédé à l’analyse à l’interne du dossier afin de trouver un scénario optimal. C’est ce plan réfléchi que le conseil municipal comptait approuver le 6 mai dernier, avant que les citoyens s’étant déplacés pour l’annonce forcent le report de la décision.

Mardi dernier, l’équipe municipale dirigée par la mairesse, Mariane Paré, commença par adopter la résolution avant de prendre les questions de l’assemblée. Une poignée de Dudswellois opposés au projet a tenté tant bien que mal de faire connaitre leur opinion. Leurs questions reflétaient principalement des inquiétudes dont les réponses figuraient dans la documentation et l’information fournies par la municipalité.

À plus d’une reprise, la mairesse a cru bon de rappeler que l’initiative permettra une plus grande autonomie d’exécution, une diminution des couts et des délais ainsi qu’une meilleure planification. Bien que le but avoué de l’administration soit d’offrir des services au meilleur cout possible, quelques citoyens craignaient une explosion de leur compte de taxes. Ceux-ci auraient préféré opter pour le statu quo en soumettant les opérations à des contractants externes.

Arrêter de tergiverser
Le directeur aux infrastructures, à l’urbanisme et à la voirie, Mario Lazure, a souhaité apporter quelques clarifications. « C’est pas que c’était un problème avec le fournisseur actuel. Le déneigement, c’est une science inexacte. Puis cette année, ça a été particulièrement difficile. On peut pas blâmer le déneigeur. La réflexion que le conseil a faite, c’est de dire : “Est-ce qu’il n’y a pas moyen de prévenir la hausse des couts en s’équipant nous-mêmes et en ayant un meilleur niveau de réponse ?” »
Face à la demande d’une citoyenne de reporter de nouveau la décision, la mairesse Paré a mis les points sur les i, ce qui n’a pas manqué de froisser quelques personnes présentes. « Depuis plus d’un an et demi qu’on travaille sur ça. Notre décision est prise et on va de l’avant. » Elle a rappelé par après que la majorité des municipalités environnantes sont déjà dotées d’un service interne de voirie.

Suite à la réunion, la conseillère Marjolaine Larocque se montrait satisfaite. « Partout où on en a parlé, ils ont dit que quand on a une voirie dans une municipalité, les couts deviennent moindres. On est gagnant. » Quant à un possible impact sur le compte de taxes, Mariane Paré dit plus s’inquiéter de Valoris que des conséquences d’un tel projet.

Dudswell dispose de sa patrouille verte

Nous apercevons de gauche à droite les membres de la patrouille verte, Juliette Zinner et Daphnée Carmel avec un modèle de poubelle à trois voies disposé à divers endroits dans la municipalité.

Depuis quelques semaines, la municipalité de Dudswell dispose de sa patrouille verte. Loin de faire des interventions coercitives, les deux étudiantes en environnement de l’Université de Sherbrooke joueront, auprès de la population, un rôle éducatif, de sensibilisation tout en donnant des trucs sur la façon de gérer la réduction des matières résiduelles et de mettre les substances dans les bons contenants.

L’initiative s’inscrit parmi les orientations de l’un des six axes de développement de la planification stratégique 2018-2028, soit une gestion intégrée et responsable des déchets. La pertinence d’une telle intervention était d’autant plus justifiée du fait que les résidents du grand Dudswell sont tous dotés de bac brun, d’expliquer Marie-Ève Gagnon, directrice générale de la municipalité.

Les étudiantes sont à préparer un plan d’intervention et manifestent leur hâte à rencontrer les gens, les commerçants, entreprises, agriculteurs, organismes et autres. On profitera de l’occasion pour remettre un dépliant pour la sensibilisation de la campagne J’y participe, Dudswell Durable, mon milieu de vie !
« L’objectif, c’est qu’on veut être les meilleurs en terme de réduction à la source de déchets et cela passe par un changement de nos habitudes. » Mme Gagnon est consciente que cela nécessitera du temps et l’intervention de la patrouille verte vise entre autres un rôle de sensibilisation et d’éducation. « On croît que c’est par là que ça passe si on veut réduire les déchets. Réduire nos quantités qu’on envoie chez Valoris, au site d’enfouissement et réduire nos coûts d’enfouissement. »

Intervenantes
Les deux membres de la patrouille verte sont à préparer un plan d’intervention qu’elles mettront à l’œuvre dans les prochains jours. Au cours de la rencontre qu’elles souhaitent établir avec les résidents, on parlera de la façon de changer ces habitudes pour rendre plus facile la réduction des déchets à la source. On prendra le temps de voir avec les personnes comment elles gèrent leurs matières résiduelles, où va chaque chose. Les intervenantes jetteront un coup d’œil dans les bacs pour mieux informer sur la façon de faire et comment apporter les améliorations nécessaires. On profitera de l’occasion pour élargir le champ d’intervention et parler de divers sujets si nécessaire comme les bandes riveraines, les plantes envahissantes et autres. Sur approximativement 1 000 unités de logement, il est évident que les patrouilleuses se buteront à des portes closes, mais elles invitent les personnes désireuses à obtenir de l’information de les contacter à l’Hôtel de Ville.

Corvée
Les patrouilleuses participeront aux divers événements au cours des prochaines semaines afin de sensibiliser les gens. Une corvée de nettoyage est prévue le 31 mai. On compte y impliquer les élèves de l’école primaire et la population. On prévoit nettoyer les fossés d’une partie du chemin Hooker et Rodrigue ainsi que le centre-ville de Marbleton, la plage municipale et le parc.

Les jeunes femmes en sont à leur premier stage en milieu de travail. « C’est en plein ce que j’aimerais faire plus tard, de la sensibilisation. Je pense que ça passe par là. C’est personne par personne qu’on va changer les habitudes et la mentalité. C’est bien de faire des programmes, mais il faut que les gens y adhèrent », d’exprimer Daphnée Carmel. Le volet sensibilisation fait également vibrer Juliette Zinner. Toutefois, elle apprécie l’organisation municipale, « ça me permet d’en connaître davantage sur l’organisation d’une municipalité. Ça me permet de voir comment ça fonctionne pour organiser des projets, comment on peut faire des actions sur l’environnement et comment on peut changer des choses localement. »

Phase II
Mme Gagnon admet que la municipalité songe déjà à une phase II. « C’est clair qu’on n’arrêtera pas là. Je ne peux dire quoi, mais il y aura une action. » Au terme de leur stage de presque trois mois, les étudiantes déposeront un bilan, voire un genre de portrait environnemental inspiré d’une grille d’évaluation. Elles y présenteront les enjeux environnementaux ainsi que des recommandations.

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Le concert classique pour une bonne cause

Les mélomanes et les personnes désireuses de découvrir la beauté et la subtilité de la musique classique pourront le faire à l’occasion du concert qui sera présenté le 8 juin, à l’église Trinity United de Cookshire-Eaton. En plus de se remplir les oreilles, les participants auront l’occasion de remplir les coffres de la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François puisque les profits seront versés à cet organisme.

Trois artistes chevronnés feront vibrer les boiseries de l’église pour l’occasion. Myriam Genest-Denis, flûtiste et responsable de l’activité, comptera sur l’appui d’une habituée, la pianiste Mariane Patenaude. Fidèle à sa volonté d’amener des instrumentistes et instruments différents chaque année, Mme Genest-Denis fera appel au clarinettiste Antonin Cuerrier. Diplômé du Conservatoire de musique de Montréal et tout récemment désigné clarinette solo de l’Orchestre symphonique de Drummondville, l’artiste s’est démarqué sur la scène montréalaise et québécoise en jouant à plusieurs reprises dans les rangs des orchestres symphoniques de Laval, Trois-Rivières et Sherbrooke ainsi qu’avec l’orchestre des Grands Ballets Canadiens. Les concerts classiques estivaux diffèrent avec ceux de Noël puisqu’ils sont essentiellement instrumentaux.

Fondation
L’argent recueilli, plus de 256 000 $ en 14 ans, notamment grâce au concert classique estival et de Noël, a permis à la fondation d’améliorer la qualité de vie des usagers que ce soit par l’acquisition d’équipements, l’aménagement de salons de la famille, de parcs et autres. Rappelons que le spectacle sera présenté le 8 juin à compter de 19 h 30 au coût de 20 $. Les personnes désireuses d’obtenir de plus amples informations et réserver peuvent le faire en composant le 819 875-5697 ou le 819 821-4000 poste 38506.

Festi-Quad à La Patrie : Un incontournable

Plusieurs centaines de quadistes sont attendus au populaire Festi-Quad à La Patrie.

Le populaire Festi-Quad qui attire année après année plusieurs centaines d’amateurs provenant de divers clubs en région et de l’extérieur se déroulera le samedi 15 juin, à La Patrie. L’Abri-Bois sera au centre des activités.

Les activités débuteront dès 10 h par une visite guidée à la mine d’or à Chartierville. Au cours de l’avant-midi, les enfants et adultes désireux de taquiner la truite pourront s’adonner à ce sport. On prévoit même un service pour arranger le poisson avec de la glace disponible. Les enfants pourront également s’amuser avec divers jeux et se faire maquiller. Une cantine sera sur place tout au long de la journée.

De 10 h à 12 h 30 aura lieu la période d’inscription pour les compétiteurs désireux de participer au tir de quad et de Mud Drive prévu en après-midi. Les amateurs de danse seront aussi servis à souhait à compter de 13 h avec Serge Breton.

Les participants auront l’opportunité de savourer un méchoui en début de soirée. Le repas sera suivi de la remise des prix des différentes compétitions. Une soirée dansante permettra de faciliter la digestion. On profitera également de l’occasion pour effectuer le tirage de nombreux prix de présence. Vers 22 h, le ciel s’illuminera sous les feux d’artifice suivi du feu de joie. Le président du Club Quad Mont-Mégantic, Fernand Prévost, mentionne que le feu d’artifice sera encore époustouflant. Il rappelle que les profits seront investis pour le maintien et le développement des sentiers. Pour obtenir de plus amples informations, consultez le site web www.clubquadmontmegantic.com ou composez le 819 888-2511.

Mise en scène d’un dérapage percutant en prévision des bals de fin d’année

Le soleil commence à faire sentir ses doux rayons, les journées d’ensoleillement sont de plus en plus longues, la fin des classes approche et les vacances estivales pointent à l’horizon. Tous les ingrédients se mettent en place pour que les étudiants puissent célébrer et festoyer, et ce, particulièrement à l’occasion des bals de finissants. Mais avant d’ouvrir les premières cannettes de bière ou de consommer d’autres substances, la direction de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, avec la collaboration de partenaires, a tenu à rappeler les risques d’une imprudence en présentant une simulation d’accident mortel dans lequel jouaient des élèves de l’établissement scolaire.

L’aréna Robert-Fournier d’East Angus était le théâtre de la simulation tragique organisée par la direction de l’école avec la collaboration de la Ville de East Angus, le service des incendies de la région d’East Angus, les ambulanciers de l’Estrie et de la Sûreté du Québec du Haut-Saint-François.

Les élèves de 4e et de 5e secondaire ont eu droit à la présentation d’un court métrage mettant en scène deux couples d’étudiants festoyant et enfilant les consommations jusqu’au moment où trois d’entre eux décident d’aller casser la croute à un restaurant, en automobile. S’enchaîne la mise en scène de l’accident impliquant deux véhicules face à face. Un premier conducteur a traversé le pare-brise et est mort sur le coup. Des trois autres occupants du véhicule, le conducteur semble indemne, la jeune fille a un violent choc nerveux avec quelques blessures alors que le passager du siège avant ne survivra pas à ses blessures. C’est à ce moment que les survivants saisissent la gravité de leur geste irréfléchi.

Les ambulanciers, les pompiers interviennent en temps réel avec tout l’équipement nécessaire, brancard, appareil de réanimation, pinces de désincarcération, collier cervical et autres. Le policier sur place fait souffler le conducteur dans l’appareil alcootest pour constater qu’il est en état d’ébriété. La lecture du motif de conduite en état d’ébriété causant la mort et l’arrestation avec les menottes constituent un moment fort de la mise en scène.

Réflexion
Étudiants de 5e secondaire, Ezerick Boutin et Camille Auger-Lavigne participeront au bal des finissants. Ils admettent que la présentation fait réfléchir et précisent qu’ils seront prudents. « Moi je connaissais les acteurs et personnellement ça m’a touché. Ça aurait pu arriver à n’importe qui, n’importe comment. Ça prend juste 30 secondes et ta vie peut changer », de mentionner le jeune homme. Impressionnée par le côté réaliste de la mise en scène, Camille Auger-Lavigne mentionne : « cette année, c’est notre bal. C’est clair qui a du monde de notre classe qui vont boire », mais elle ajoute qu’elle prendra les moyens pour ne pas se mettre en danger. Il en va de même pour les acteurs accidentés, Jérémi Desbiens, Jérémi Deschamps et Lorie Labranche, tous du 5e secondaire. « Oui, j’avoue que ça m’a marqué », d’exprimer le jeune Desbiens. « Moi, j’ai eu de la misère à me mettre dedans, mais quand il est mort, ça m’a donné une claque dans la face », d’ajouter Jérémi Deschamps. « Pour moi, c’était vraiment réaliste, une vraie situation, de vraies larmes. Quand tout le monde est arrivé, les ambulanciers, policiers, ça m’a donné un vrai choc. » Le fait d’avoir joué la scène augmente le degré de sensibilisation auprès des jeunes acteurs. « On le vit vraiment réellement, on sait ce qui peut arriver pour le vrai si on a un accident. » Mais que feront-ils pour le bal de juin prochain ? « On va fêter en apportant une tente et attendre au lendemain matin. »

Rosalie Nadeau, enseignante en français au 5e secondaire, est membre du comité organisateur. À sa quatrième édition, toujours à cette période de l’année, l’objectif est toujours le même : sensibiliser les jeunes au danger d’abuser de l’alcool ou autre substance et de prendre la route. « On fait ça aussi pour le bal. On veut pas en perdre. C’est une petite famille, une petite école; nos jeunes, on en prend soin. » Le choix d’élèves de 5e secondaire est important, ajoute Mme Nadeau. « Ils (étudiants) font le saut quand ils savent que c’est un des leurs qui est dans l’accident, leurs amis, un des leurs qui décède, de leur gang, ça frappe. On veut qu’ils gardent en tête que ça pourrait arriver pour vrai. » Renée Mongrain, une maman de Weedon, qui a initié le projet présenté aux deux ans, souligne l’importance de la simulation et invite les municipalités et parents à contribuer financièrement à la réalisation de l’initiative qui commande un déboursé approximatif de 10 000 $. Quelque 65 élèves termineront leur passage au secondaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent et les responsables souhaitent ne déplorer aucun accident.

Le dernier droit s’amorce pour la réfection de l’église Saint-Louis-de-France

Véritable joyau architectural et patrimonial, l’église Saint-Louis-de-France à East Angus entame le dernier droit de sa vaste rénovation entreprise en 2007. La récente implication financière du gouvernement du Québec de 123 751 $ s’ajoutant à la contribution du milieu de 53 036 $ permet d’entamer le début d’une série de travaux qui devraient se terminer, si tout va bien, à temps pour marquer le centenaire du bâtiment religieux en 2023.

Les responsables du comité de financement, dont le curé de la fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, Daniel Gilbert, avaient convié les divers donateurs, bénévoles et médias à l’annonce de l’aide financière. On a profité de l’occasion pour présenter à la trentaine de personnes présentes un bilan des travaux effectués et ceux à venir. Le député de Mégantic, François Jacques, mentionnait être porteur de « bonne nouvelle pour tous ceux et celles qui partagent la conviction que le patrimoine est un atout pour notre avenir collectif. » L’aide financière, précise-t-il, est attribuée par l’entremise du programme visant la protection à la transmission et la mise en valeur du patrimoine culturel à caractère religieux découlant du ministère de la Culture et des Communications. Le montant octroyé couvre 70 % des coûts du projet de 176 787 $.

Mentionnons que la mise de fonds de 30 % du milieu provient principalement des recettes de la boutique Les Trouvailles au profit de l’église. Marie Aubin Roy, fondatrice de l’initiative amorcée en 2013, mentionne que l’apport de la boutique est multiple. Il permet de recueillir des fonds pour la restauration de l’église, de créer un esprit d’entraide dans la paroisse, d’offrir des articles à bas prix aux familles et encourager le recyclage. Tout indique que c’est avec des sous qu’on fait des dollars et beaucoup de dollars puisque la boutique a amassé plus de 155 000 $. Un groupe de bénévoles s’occupe de recueillir et mettre en état, si nécessaire, les objets. La générosité des gens à donner des articles et la précieuse contribution de la Pharmacie Proxim East Angus, Desruisseaux, Laliberté et Chouinard à prêter gracieusement le local contribuent au succès de la boutique. Les trouvailles au profit de l’église est ouverte tous les vendredis de 13 h à 16 h. Exceptionnellement, elle sera ouverte au public pour la grande vente de garage qui se tiendra les 17, 18 et 19 mai prochains.

Travaux
Les travaux, présentement en cours, prévoient une intervention de maçonnerie (transept) côté presbytère, les ancrages, solins des contreforts, côté presbytère, solins sur les contreforts, solins de toiture et le fenestrage (3e rosace), côté presbytère.

Autres travaux
Selon les intervenants, le coût du projet en cours avec ceux à venir nécessiteront un investissement global de 1,3 M$. La fabrique a déjà amassé la moitié du 400 000 $ nécessaire pour la participation du milieu. Même qu’une demande d’aide financière est déjà déposée pour la phase prévue l’an prochain. Pour ce qui est du reste, on projette solliciter d’autres partenaires financiers.

Bilan
Les travaux de restauration de l’église Saint-Louis-de-France amorcés depuis 2007 ont nécessité jusqu’à présent un investissement de 3 M$. Au cours de cette période, on a procédé à la restauration des toitures, l’installation d’un système d’alarme incendie, la restauration du clocher et entamé le début des travaux de maçonnerie. Selon les prévisions, une fois complétée, la réfection de l’église s’élèvera à 4,2 M$. Outre les subventions gouvernementales, la population, les commerçants, entreprises et municipalités de East Angus et Westbury auront contribué financièrement et sous différentes formes à la réalisation du projet. Mentionnons que le bâtiment religieux bénéficie de la cote d’évaluation « exceptionnelle » du Conseil du patrimoine religieux du Québec.

300 coureurs font le tour de Saint-Isidore-de-Clifton pour la 6e édition Marche/Cours pour le Haut

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton recevait récemment les coureurs dans le cadre du 6e événement Marche/Cours pour le Haut. La participation de 300 coureurs a permis d’amasser une somme de 2000 $ qui viendra soutenir les familles de la région pour la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles.

Après le parcours un peu plus plat de Weedon lors de l’édition 2018, les coureurs et marcheurs ont dû affronter les côtes de la municipalité située aux abords de la frontière américaine. Si les épreuves de 1 et 2 km se déroulaient entièrement sur la rue Principale et une partie du chemin Randboro, les distances de 5 et 10 km faisaient le «tour du carré» en montant jusqu’au chemin des Perron et en empruntant le boulevard Fortier.

Deux clubs actifs
Cela n’a pas effrayé le tandem composé de Renée Turcotte et de sa fille Bianca Patry-Turcotte de compléter le second tracé le plus long. Arrivées plus tôt sur le site pour profiter des activités sur place, elles ont pris part au départ général de 9 h 30 qui réunissait les coureurs aguerris de 5 et 10 km. Inscrites à l’origine au 2 km, elles se sont finalement laissées prendre par l’engouement lors du réchauffement collectif. Renée Turcotte se disait fière d’elle d’avoir accompli pour la première fois une telle distance.

Les deux coureuses faisaient partie du groupe affilié au Club de course à pied East Angus. Ils étaient une quinzaine de membres présents au Marche/Cours, alors que le Club de course Cookshire disposait d’une dizaine de membres prenant toutes part à l’épreuve de 10 km. Il s’agissait de leur première course officielle de la saison, après une pratique quelques jours plus tôt. Même si le groupe disposait d’un uniforme officiel composé d’un t-shirt et d’un bandeau, Camille Lussier, la responsable, confirme qu’il s’agit d’une troupe accessible à tous, dont le but est « de faire bouger le plus de monde. »

Pédaler pour se désaltérer
Sous les chapiteaux extérieurs, Animation jeunesse du Haut-Saint-François faisait pédaler petits et grands sur son vélo à smoothie, dont les pédales actionnent un mélangeur situé sur le guidon. Des jeux gonflables ont attiré les plus jeunes, malgré le temps frais. À l’intérieur de la salle des loisirs, une zone familiale était animée par La Relève du Haut-Saint-François.
La coordonnatrice de l’activité, l’agente de développement de la MRC, Isabelle Bibeau, s’est montrée satisfaite de la somme de 2000 $ amassée, « ce qui est très bien compte tenu de la météo ». Les collations non consommées au courant de la journée ont été remises au Club des petits déjeuners pour les enfants de Saint-Isidore-de-Clifton.

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Nouvelle demande d’appui des chasseurs de Cookshire-Eaton

La dernière tentative des chasseurs du secteur Cookshire-Eaton, s’opposant au registre des armes à feu, de faire adopter une résolution d’appui à leur égard par le conseil municipal, a échoué. Les élus ont convenu lors de la dernière séance ordinaire de rejeter la proposition et maintenir la position de neutralité adoptée dans le dossier.

La mairesse, Sylvie Lapointe, assure que les élus ont bien lu la résolution proposée, mais ceux-ci préfèrent garder la neutralité de la municipalité. « La loi est provinciale, elle est adoptée. Je pense que la ville a fait sa part en organisant une réunion avec le député. Lui-même a dit aux deux représentants qu’ils vont revenir avec ça, pas à court terme, mais ils vont revoir le projet. » Interrogée à savoir si la demande des chasseurs était déraisonnable, la mairesse rétorque : « non, c’est pas déraisonnable. C’est leur droit de s’opposer à ça, mais nous la municipalité, on veut être neutre. »

Déception
Aucune délégation de chasseurs n’était sur place pour entendre la réponse de la municipalité. Mme Manon Élisabeth Carrier représentait en quelque sorte les demandeurs. Au terme de la rencontre, elle a fait part de sa grande déception, mais préférait ne pas émettre de commentaire. Jean Tremblay, chasseur et résidant de Johnville, fait également part de sa déception. « La décision de la municipalité, explique-t-il, est probablement le reflet de la population de ne pas s’impliquer. Le fait qu’ils (élus) n’appuient pas leurs citoyens me dérange un peu plus, c’est plus ça. La journée qu’ils vont demander l’appui des citoyens, ça va ressembler à ce qu’eux autres viennent de faire. Faut quand même qu’ils donnent l’exemple. Je pense que ça n’envoie pas un bon message. » Quant aux menaces lancées par certains chasseurs de boycotter les commerces locaux, M. Tremblay ne croit pas que ça serait une bonne idée. « Notre but n’est pas de détruire les commerces. On se tire dans le pied si on fait ça. » Pour sa part, Luc Veilleux, qui a participé à la rencontre initiée par la municipalité avec le député François Jacques, était évidemment déçu de la décision des élus, mais s’est refusé à émettre le moindre commentaire.

Fête de reconnaissance envers les bénévoles

C’est au Chalet des Érables à Cookshire-Eaton que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a profité de l’ambiance cabane à sucre pour offrir une petite douceur à quelque 136 bénévoles provenant des quatre coins de la MRC, dans le cadre de la traditionnelle fête de reconnaissance qui se déroulait sous le thème Et si on osait… bénévoler.

L’ambiance de l’endroit « se marie à merveille avec toutes les petites douceurs quotidiennes que vous apportez aux bénéficiaires et à la population sous forme de divers services et implications », d’exprimer France Lebrun, directrice générale du CAB, en s’adressant à l’assistance. Jacinthe Massé, présidente de l’organisme, souligne l’importance de rendre « hommage au dévouement et à la contribution, vous le méritez, nous le méritons. Comme bénévole, vous utilisez beaucoup d’heures et souvent dans l’ombre. Vous êtes une source de réconfort. Vous jouez un rôle essentiel dans le CAB, ce qui fait en sorte de pouvoir maintenir tous ses services. On a besoin de bénévoles, n’hésitez pas à transmettre votre enthousiasme, c’est valorisant d’aider les gens. »

Robert Roy, préfet de la MRC, s’est adressé à la foule en précisant « le Haut-Saint-François est riche en bénévolat. Ne minimisez pas l’impact que vous avez sur la communauté. » Les députés de Compton-Stanstead et Mégantic, Marie-Claude Bibeau et François Jacques, ont souligné à tour de rôle l’apport important des bénévoles qui font une différence dans la société.

Rappelons que l’implication bénévole des membres du CAB est multiple que ce soit pour le maintien à domicile, visite à domicile, les repas communautaires, la popote roulante, les chauffeurs bénévoles et bien d’autres. Ces personnes souvent dans l’ombre jouent un rôle essentiel au maintien et développement de la qualité de vie sur le territoire.

Des citoyens de Dudswell mettent un frein à l’achat de camions

La plus récente réunion du conseil municipal de Dudswell s’annonçait pour être sans histoire, alors que l’Hôtel de Ville avait prévu une demi-heure avant l’assemblée pour annoncer sa décision d’implanter un service de voirie. C’était sans compter sur l’intransigeance d’un groupe de Dudswellois qui a réussi à obtenir de l’administration le report de la décision, le temps de s’informer sur l’épineux dossier des travaux publics de la municipalité.

Après plusieurs mois de démarches, l’administration de Dudswell avait convié les citoyens à une présentation de la réorganisation des services de travaux publics. En temps normal, suite à la séance du conseil de lundi dernier, la municipalité aurait entamé le processus d’acquisition de certains véhicules lourds à court terme. La mairesse, Mariane Paré, a préféré ajourner la présentation après une demi-heure pour la reporter à ce qui sera une séance extraordinaire mardi prochain, le 21 mai.

Annoncé depuis longtemps
Suite aux élections municipales d’octobre 2017, le nouveau conseil élu entreprend la démarche Dudswell Durable en février 2018. Après une consultation publique, l’enjeu de la qualité des routes et des infrastructures ressort comme étant une priorité pour les années à venir autant de la part des citoyens que du conseil municipal. Plusieurs points doivent être améliorés, dont le réseau routier et les bâtiments municipaux. Les séances du conseil se tiennent d’ailleurs au sous-sol de l’église St-Clément pour une durée indéterminée, alors que l’hôtel de ville est en rénovations.

À l’heure actuelle, la municipalité fait appel à un sous-traitant pour l’entretien et le déneigement de ses 98 km de routes, sans aucun travail effectué à l’interne. Il en va de même pour le nivelage, les pelouses, les fossés, etc. Suite à une analyse comparative, Dudswell propose comme scénario de commencer à s’occuper à l’interne d’une partie des travaux comme le déneigement, le sablage, le nivelage et les fossés.

Pour ce faire, elle aura toutefois besoin de faire passer l’équipe de travaux publics de 1,5 à 4,5 employés et de louer un bâtiment qui fera office de garage municipal, en attendant la construction du vrai, prévue en 2022. Elle aura également à acquérir des camions spécialisés.

Couper la poire en deux
Après la fin de la présentation d’une quinzaine de minutes de la part de la mairie, les questions de l’assemblée n’ont pas tardé à fuser. Plusieurs citoyens ont fait part de leur mécontentement face au projet et à sa manière d’être dévoilé. Alors que le conseil municipal se consultait en huis clos au sujet d’une proposition de reporter la décision d’un mois, la résidente Louise Corbeil a invité la cinquantaine de personnes présentes à exiger la tenue d’un référendum sur la question.
Alors que le ton commençait à monter dans la salle, le conseil municipal est revenu devant l’assistance en proposant l’ajournement de la rencontre informative. La date du mardi 21 mai a été suggérée, soit un délai de deux semaines, pour la suite des choses.

Un an déjà pour Les Productions de L’inconnu dans le noir

C’est entouré de plusieurs collaborateurs et amis qui lui ont permis de réaliser son rêve que le cinéaste Sébastien Croteau a souligné le premier anniversaire de son entreprise Les Productions de L’inconnu dans le noir, lors d’un récent 5 à 7, qui se tenait à la galerie d’art John-Henry Pope à Cookshire-Eaton. « C’est très touchant de voir les gens, toutes des personnes importantes qui ont joué un rôle au cours de l’année. Elles sont là », de mentionner avec émotion l’artiste originaire de Weedon. Dans son plan de match, M. Croteau souhaitait, sur un horizon de 5 à 6 ans, recueillir sous son aile de jeunes artistes, produire des films et gagner des prix. La réalité s’est avérée beaucoup plus rapide que prévue puisqu’il a produit le film Ponderosa de l’artiste Julien Grégoire Péloquin. Le jeune cinéaste s’est mérité le prix du meilleur court métrage de l’Estrie au dernier festival Cinéma du monde de Sherbrooke. M. Croteau a profité de l’occasion pour projeter le court métrage.

Plan d’engagement vers la réussite de la CSHC : Former les citoyens d’aujourd’hui et de demain

Il ne reste que quelques semaines à l’année scolaire. Les élèves du Haut-Saint-François n’auront pas été les seuls à trimer dur en 2018-2019. Le conseil de la Commission scolaire des Hauts-Cantons et les équipes-écoles pourront aussi dire mission accomplie puisque cette année marquait la mise en œuvre du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) 2018-2022. L’outil se veut ni plus ni moins que la «bible de référence» de tous ceux qui ont un rôle à jouer auprès des élèves, selon le président de la CSHC, Yves Gilbert.

La genèse
« C’est le fil conducteur de la commission scolaire pour les quatre prochaines années », poursuit celui qui dirige le comité exécutif. Le plan découle du lancement de la première Politique de la réussite éducative par les libéraux en 2017. Après le ministère, au tour des commissions scolaires d’établir leurs enjeux en fonction des particularités de leur territoire. Pour s’assurer d’avoir une couleur la plus locale possible, la CSHC a décidé de prendre le pouls de ses employés et partenaires partout sur son territoire.

Dès l’automne 2017, la commission scolaire s’est mise à la tâche de consulter le personnel des écoles primaires, secondaires, des centres de formation professionnelle ainsi de ses centres administratifs pour établir les éléments à poursuivre ou à prioriser dans un nouveau plan d’engagement vers la réussite. Les parents furent également mis de la partie, de même que des partenaires externes, comme les municipalités et les chambres de commerce.
« Comme président, je veux qu’on mette en haut de la liste des préoccupations l’éducation. C’est la base du développement de notre société. J’y crois profondément et mes collègues aussi », affirme dur comme fer M. Gilbert.

Les constats
Certaines idées se sont vite imposées à la suite des activités de bilan : des milieux de vie sains et sécuritaires, des actions précoces et préventives, l’engagement des parents, le virage numérique et la qualité de l’enseignement. Ces résultats ont par la suite de nouveau été validés par les équipes-écoles, avant d’être inclus dans le PEVR.
Le but du président Gilbert demeure que le monde puisse s’approprier le document, au lieu de le tabletter. « On a un conseil des commissaires qui est attentif aux besoins des milieux. La ruralité, c’est une préoccupation qu’on a. »

Il est fier de mentionner que des projets éducatifs locaux, comme à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, portent fruit. La Commission scolaire des Hauts-Cantons se classe d’ailleurs au quatrième rang provincial en ce qui concerne le taux de réussite aux épreuves du ministère. « On est une commission scolaire qui performe assez bien », poursuit M. Gilbert. Ce succès débute, selon lui, dès la prise en charge en maternelle, voire avec les chauffeurs d’autobus, qui sont le premier contact quotidien des bouts de choux.

Les enjeux
Le PEVR 2018-2022 souhaite diminuer le redoublement à 18 %. À l’heure actuelle dans la commission scolaire, ce taux se situe à 29 %. Il chute drastiquement dans les autres secteurs desservis par la CSHC, soit les MRC du Granit et Coaticook. Outre le cheminement scolaire, on souhaite faire passer le taux de diplomation de 76 % à 80 % et réduire à 7,5 % l’écart de réussite entre les filles et les garçons.

Hormis la réussite des élèves, l’accès à un milieu de vie et d’apprentissage accueillant et sécuritaire demeure une priorité. Dans cette optique, un projet de gymnase suit son cours à l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell. En partenariat avec la MRC, la CSHC envisage aussi la construction d’une piscine à la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus.

L’un des objectifs globaux est de faire en sorte que l’ensemble des bâtiments du parc immobilier soit dans un état satisfaisant. « Nos écoles ne sont pas en mauvais état, mais peuvent avoir besoin d’amour », précise Yves Gilbert. Pour le personnel enseignant, on souhaite mettre des outils de collaboration efficaces.

Le troisième et dernier enjeu vise à s’entourer, pour la commission scolaire, de partenaires engagés et présents. Un des beaux exemples de réussite, rappelle M. Gilbert, demeure la Cité-école qui a impliqué les élus municipaux du Haut-Saint-François en octroyant des bourses aux élèves diplômés ou qualifiés avec l’aide des Caisses Desjardins.

Engagés pour la réussite
« Ça, ce sont des exemples où la communauté s’implique pour la réussite. » Au passage, M. Gilbert n’oublie pas les partenaires essentiels dans la mission éducative que sont les parents. À cet égard, les écoles sont invitées à mettre en place des actions pour bonifier leurs communications avec eux de même que des actions visant à encourager les interventions parentales.

En ajoutant aux parents, les équipes-écoles, les équipes administratives et le conseil des commissaires, le président de la CSHC voit là les éléments de base menant au succès des élèves. « On a chacun notre rôle. Quand on regarde l’ensemble de l’œuvre, on travaille en concertation. C’est ça qui est beau de notre commission scolaire.»

Du travail à portée de main au Salon Priorité-Emploi

Le Salon Priorité-Emploi du Haut-Saint-François, qui se déroulera à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, le 25 mai prochain, offre de très bonnes chances de trouver un travail rapidement. Selon Louise Côté, responsable des projets des Salons Priorité-Emploi pour l’ensemble de l’Estrie, 98 % des participants au Salon de Sherbrooke ont pourvu 25 % de leurs postes disponibles.
Rappelons que cette première édition locale s’inscrit dans le cadre de la tournée régionale du 20e anniversaire du Salon du même nom. Le Haut-Saint-François sera le sixième sur un total de sept et on anticipe une belle belle participation des chercheurs d’emploi. Mme Côté mentionne qu’ailleurs, les organisations locales ont doublé les attentes. Pour le territoire, on anticipe la participation de 200 à 250 visiteurs. L’intervenante ajoute que différents organismes du milieu prendront en charge, par navette, des groupes provenant de l’extérieur pour leur faire emprunter un parcours de séduction avant de s’arrêter à la cité-école.

Plus d’une vingtaine d’employeurs sont attendus pour le Salon et six organismes du milieu. Les représentants des 14 municipalités joueront un rôle actif au cours de cette journée. Ils seront répartis en quatre zones et présenteront les nombreux avantages que l’on retrouve dans chacune d’entre elles. Selon Mme Côté, la tenue des Salons dans les autres régions s’est avérée fort satisfaisante et on anticipe la même chose que celui qui se déroulera de 10 h à 17 h, à la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus.

350 000 $ pour rendre le plein air plus agréable

Les sentiers et sites plein air du parc régional du Marécage-des-Scots, du parc du belvédère du Canton de Lingwick, du parc écoforestier de Johnville et des Sentiers frontaliers recevront une aide financière globale de 350 000 $ pour rendre ces endroits achalandés, plus sécuritaires, plus fonctionnels et plus agréables à circuler.

C’est dans le décor bucolique du parc du belvédère du Canton de Lingwick que le député de Mégantic, François Jacques, en a fait l’annonce au nom de la ministre de l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest. Le montant alloué provient du Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique d’activités de plein air (PSSPA).

M. Jacques rappelle que son « gouvernement s’est donné l’importante mission de promouvoir la pratique des activités physiques et des sports plein air auprès de l’ensemble de la population. » Il profite de l’occasion pour inviter les jeunes et moins jeunes à bouger, à découvrir et redécouvrir les merveilleux sites de plein air que l’on retrouve un peu partout dans le comté. « Pour encourager la population de notre région à sortir dehors et pratiquer des sports, il faut lui faciliter l’accès aux activités et infrastructures. » Le PSSPA est une façon d’y parvenir, indique le député de Mégantic.

Projets
Parmi les projets qui bénéficieront de cette aide, nous retrouvons le parc régional du Marécage-des-Scots, situé à proximité du parc national du Mont-Mégantic et qui traverse les municipalités de Hampden et Scotstown. L’aide financière de 88 169 $ permettra notamment le resurfaçage de la piste cyclable. Heureux de l’annonce, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, soutient que l’initiative permettra de rendre la surface plus sécuritaire tout en facilitant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite en plus de renforcer la vocation familiale du parc. Le préfet ajoute que d’autres projets sont en préparation comme le développement d’activités hivernales, la prolongation de la piste jusqu’à Lingwick, le projet de seuil permettant des activités nautiques et la mise en valeur de l’écosystème. Il rappelle que « la MRC fait un devoir d’offrir à sa population des espaces plein air gratuits afin de promouvoir les saines habitudes de vie et la santé par les activités plein air. »

Du côté du Canton de Lingwick, le coup de pouce de 52 565 $ permettra la mise à niveau et l’amélioration du parc du belvédère afin de sécuriser le promontoire, retirer le vieux fer du sol, améliorer le sentier rustique. On prévoit également améliorer la signalisation, préparer le terrain pour accueillir une shed à vocation touristique, installer une toilette sèche, bancs et autres. « C’est un magnifique site qu’on veut mettre en valeur, qui va servir à notre population, qui va être utilisé grandement à l’année; c’est ce qu’on souhaite, mais aussi accessible aux tourismes », d’exprimer la mairesse, Céline Gagné.

De son côté, Nature Cantons-de-l’Est disposera d’une aide de 68 598 $ pour la réfection du trottoir de bois du sentier de la tourbière à Johnville dans la municipalité de Cookshire-Eaton. M. Stéphane Tanguay, directeur de l’organisme, se réjouit du programme, « c’est très très rare qu’on a du financement pour pouvoir réfectionner l’existant. Souvent les bailleurs de fonds veulent qu’on crée du nouveau et c’est pas nécessairement du développement durable de créer du nouveau. Faut retravailler et maintenir ce qu’on a déjà en place, donc on apprécie vraiment beaucoup ce genre de travail quand il passe. » Ce montant, précise-t-il, s’ajoute aux sommes déjà consenties par la MRC du Haut-Saint-François qui a donné 20 000 $, la municipalité de Cookshire-Eaton qui va investir 20 000 $ ainsi que l’Université Bishop’s et celle de Sherbrooke qui mettront conjointement 30 000 $ pour un projet global de 140 000 $. D’autres étapes suivront éventuellement, ajoute M. Tanguay, comme l’ouverture d’un poste d’accueil à l’entrée du parc. Il mentionne que l’organisme souhaiterait aménager ses bureaux à l’intérieur du parc et des salles de classe pour les deux universités.

Pour sa part, l’organisation Sentiers frontaliers bénéficiera de 142 239 $ sur un projet global de 180 000 $, permettant la réfection des sentiers et des infrastructures de randonnée dans le secteur du mont Gosford. Six des douze chantiers prévus seront de la mise à niveau et réfection de sentiers selon les normes actuelles. Les six autres sentiers permettront la construction de toilettes sèches, la mise à niveau de la cartographie, la correction de la toiture d’un abri trois places, l’amélioration de la signalisation et autres éléments qui viendront bonifier l’expérience des randonneurs. Monique Scholz, responsable des relations publiques, se réjouit de l’aide apportée à l’organisme qui existe depuis 1995 et qui offre un sentier de 135 kilomètres principalement en forêt publique à travers quatre municipalités, dont Chartierville, La Patrie, Notre-Dame-des-Bois et Woburn. Le projet, précise-t-elle, touche le territoire du mont Gosford qui a connu un achalandage de 5 867 personnes l’an dernier, sans compter les enfants et groupes. Mme Scholz rappelle que la réalisation du projet est également rendue possible grâce à l’engagement financier de deux partenaires, Gestion Gosford et l’Association Louise Gosford.

Enfin, M. Jacques mentionne que 73 projets seront réalisés dans l’ensemble du Québec auquel le gouvernement contribue pour une aide globale de 6 M$.

ACTU-Diversité sexuelle

La CDC propose deux sondages et un télescope

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François invite l’ensemble de la population à prendre part à un sondage portant sur la communauté LGBTQ2+. Deux versions distinctes du sondage sont accessibles, la première pour les membres de la communauté LGBTQ2+, la seconde pour les travailleuses et travailleurs du Haut-Saint-François. Un télescope sera tiré au hasard parmi les participants.

Des enjeux abordés par le passé
L’actuel projet Fierté, inclusion et reconnaissance s’inscrit dans les initiatives sur la diversité sexuelle et de genre menées par la CDC depuis 2016. Celles-ci avaient débuté cet automne-là avec un premier colloque rural portant sur le sujet. S’en étaient suivis la production d’un recueil de témoignages et d’un documentaire.

La directrice générale, Jinny Mailhot, est fière de rappeler que la CDC est la seule du réseau à traiter de tels enjeux ; les organismes qui le font étant généralement des entités d’envergure provinciale dotées de moyens financiers plus grands. Elle se réjouit également du fait que les propositions d’idées proviennent des membres et des partenaires. De retour en 2016, les suggestions des membres tombaient à point avec un appel de projets du Bureau de lutte à l’homophobie du ministère de la Justice.

Dans ses premiers temps, le projet consistait à sensibiliser les gens travaillant dans le Haut-Saint-François aux notions et enjeux de base de la communauté LGBTQ2+. Aujourd’hui, on en est rendu à pouvoir mobiliser la communauté.

Deux sondages, une communauté
C’est ce qui nous amène aux deux sondages en cours. Le premier est destiné à toute personne s’identifiant comme membre de la communauté LGBTQ2+ et qui résiderait dans la MRC. Le questionnaire ne se concentre pas seulement sur de potentiels épisodes de discrimination. Il se concentre également sur les pistes de solution, les idées et les valeurs du membre de la communauté afin de développer son plein potentiel.

Après une semaine, Jinny Mailhot se réjouit déjà du taux de réponse au premier sondage. Sur une communauté théorique de 2000 membres dans le Haut-Saint-François, 35 personnes ont déjà répondu au questionnaire, alors qu’il n’avait été partagé que parmi les associations membres de la CDC.
Le second sondage s’adresse quant à lui à tous les travailleuses et travailleurs de la région. Les questions sont orientées sur leur perception des membres de la communauté LGBTQ2+. On y pose des questions portant sur la perception de la discrimination dans les divers milieux de travail.

Puis après ?
Aucune date limite de réponse n’a, pour le moment, été fixée. Les deux documents en ligne devraient rester accessibles jusqu’à la fin juin. Globalement, le but de l’opération demeure de lutter contre la discrimination et de faire du Haut-Saint-François un endroit « où il fait bon vivre », peu importe son orientation et son identité sexuelles.
Plus spécifiquement, les données de l’enquête serviront à deux buts. À partir d’elles, un plan d’action sera mis sur pied et servira à guider les besoins de la communauté et l’implication des partenaires du milieu. Ensuite, on souhaite, à partir des résultats, pouvoir encore plus mobiliser la communauté LGBTQ2+ en les réunissant afin de parfaire le plan d’action.

Découleront de l’information recueillie des propositions de conférences à thématique LGBTQ2+ et spécifiques aux deux groupes ciblés par les sondages. Ces actions remplaceront à moyen terme l’organisation d’un autre colloque demandant en termes de ressources et plus généraliste.
Les deux sondages sont accessibles via la page Facebook de la CDC du Haut-Saint-François. En cas de besoin, il est toujours possible de se rendre en personne au bureau de la Corporation, 50, rue Laurier à East Angus. Les participants courent la chance de remporter un télescope.

Avez-vous l’ADN d’un employeur de choix ?

Avez-vous l’ADN d’un employeur de choix ? C’est la question lancée par le conférencier Stéphane Simard, CRHA et CSP Générateur d’engagement, à la quarantaine de personnes, principalement des employeurs du Haut-Saint-François participant au récent déjeuner-conférence organisé par le Comité d’adaptation de la main d’œuvre, CAMO du Haut-Saint-François, à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton.

C’est avec humour, en s’appuyant sur des exemples concrets tout en sollicitant la participation des employeurs que le conférencier a su maintenir l’intérêt de son assistance. M. Simard n’a pas bercé dans les grandes théories préférant parler de choses et d’expériences concrètes. Le premier message lancé aux employeurs est que les gens ne cherchent plus du travail, mais une expérience. Alors, comment vendre une expérience de travail, comment rejoindre les personnes, comment définir une offre unique ? Autant de questions qu’il s’est efforcé à apporter des éléments de réponses.
M. Simard a fait part d’une vingtaine de raisons susceptibles d’influencer le chercheur d’emploi que ce soit l’environnement organisationnel de l’entreprise par sa réputation, la rémunération, la localisation.

L’environnement humain comme les valeurs de l’entreprise, la flexibilité des horaires de travail, la charge de travail et bien d’autres font partie des éléments que tiendra en compte le candidat. Une des façons de définir le profil de la personne recherchée, explique M. Simard, peut se faire à partir des employés de l’entreprise. L’employeur peut répertorier les attitudes et compétences de certains travailleurs. Il peut également identifier des membres du personnel et se poser les questions à savoir ce qui la rend fière de leur journée, qu’est-ce qui la retient, avec quel genre de personnes préfère-t-elle travailler et autres.

Le conférencier a identifié sept bassins de recrutement généralement négligés pour faciliter le recrutement soit les 55 ans et plus, les immigrants, les personnes handicapées, les travailleurs en formation, les personnes judiciarisées, les militaires retraités et parmi les employés de l’entreprise. L’intervenant fait part d’une pratique de certaines entreprises qui organisent des concours ou initiatives pour récompenser sous une forme ou une autre un employé qui permettra le recrutement de nouveaux venus. M. Simard suggère également aux employeurs d’être imaginatif sur le site Internet de l’entreprise. De mettre un onglet carrière, d’identifier les bénéfices, les avantages à travailler au sein de l’entreprise, d’ajouter des témoignages photo et même des vidéos des employés afin de faire vivre l’expérience en milieu de travail. Plusieurs autres aspects concrets ont été abordés au cours de la rencontre, ce qui a été fort apprécié des participants.

Installation de deux bornes électriques

La municipalité de Weedon se met à l’ère des voitures électriques et pour se faire, elle installera d’ici l’automne deux bornes à double ou triple sorties soit de type régulier et à chargement rapide. Une sera installée dans le stationnement de l’Hôtel de Ville. La seconde, à chargement rapide, sera aménagée au parc St-Gérard, près du barrage. La municipalité avec la collaboration du Village-relais bénéficiera de programmes d’aide qui permettront d’absorber 90 % de la facture, ce qui constitue une belle opportunité, d’exprimer le maire, Richard Tanguay.

Des partenariats avec trois universités

Le développement de Weedon sous toutes ses formes suscite l’intérêt des universités situées aux quatre coins du Québec. Trois d’entre elles, soit Concordia à Montréal, l’Université du Québec à Rimouski et l’Université de Sherbrooke, participeront à différentes études susceptibles de donner un coup de main au développement de la municipalité.

Dès l’automne prochain, une équipe d’élèves et enseignants de l’Université Concordia devrait débarquer à Weedon pour amorcer une étude de concept spatial du développement de la communauté dans le cadre du développement durable. Les universitaires effectueront, pour ainsi dire, une analyse terrain du milieu. Ils vont rencontrer les citoyens, visiter les lieux, regarder l’aspect géographique, voir l’urbanisation et autres facettes de la vie en communauté « et ils vont revenir avec un projet de concept de développement spatial de notre territoire », d’exprimer le maire, Richard Tanguay. Habituellement, Concordia fait ce genre de travail dans les milieux urbains, explique-t-il. Cependant, les responsables ont accepté le défi de le faire en zone rurale.

Autre étude
La municipalité, précise le maire, a débuté une étude du développement socio-économique avec l’Université du Québec à Rimouski. En fait, Weedon devient un sujet d’étude. « Avec tous les projets qu’on met de l’avant, l’université est bien intéressée à nous suivre sur quelques années pour voir comment ça va évoluer dans le temps. Ils veulent voir l’évolution de la communauté, comment on va s’en sortir, comment on va réagir, comment va réagir l’environnement face aux divers projets. » M. Tanguay admet que l’entente en est une de sujet d’étude, mais ajoute que l’université produira régulièrement des rapports. « Ça va nous permettre d’avoir accès à des données qu’on aurait de la difficulté à avoir. Ça nous donne des éléments qu’on pourra utiliser à d’autres fins », de préciser le maire.

Aide terrain
D’autre part, l’entente avec l’Université de Sherbrooke permettra pour Weedon d’obtenir de l’aide sur le terrain. Le pacte avec le département de gestion prévoit qu’une équipe de six élèves œuvrant dans des secteurs interdisciplinaires tels que ressources humaines, marketing, comptabilité, management débarqueront à Weedon au début de l’année 2020 dans le cadre de leur tout nouveau cours de gestionnaire socialement responsable. Ces nouvelles ressources, pour ainsi dire, « travailleront sur des dossiers d’analyse qu’on leur mettra entre les mains. Ça peut être de faire des études de préfaisabilité, des plans d’affaires, des plans d’implantation, des plans marketing. » Le plus beau de la chose, d’ajouter M. Tanguay, est que « les responsables nous garantissent la continuité. Session après session, les enseignants se chargent de faire le lien si on veut faire une continuité de dossier. Les étudiants pourraient travailler sur un projet, faire un rapport et le groupe suivant le prendre et l’amener plus loin. C’est vraiment du travail continu. C’est du concret sur le terrain qui pourrait aboutir à quelque chose. » « Les choses se mettent en place tranquillement pas vite », d’exprimer avec un brin de satisfaction le maire de Weedon.

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