Cookshire-Eaton demande une rencontre avec Valoris

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, demande une rencontre le plus rapidement possible avec Valoris.

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, ne décolère pas face à l’annulation à la dernière minute d’une rencontre impliquant les représentants de Valoris et les élus municipaux. Outrée de la situation, elle soutient : « on est partenaire et je considère qu’on n’est pas traité comme un partenaire. Moi, j’irais m’assoir avec mes partenaires. »


L’objectif de la rencontre, prévue le 12 août et à laquelle étaient conviés le président, le vice-président et le directeur général de Valoris, visait à obtenir des réponses, explique-t-elle, quant aux mesures mises de l’avant pour redresser la pente avec chiffres à l’appui. La municipalité demandait à l’organisme de présenter son plan d’affaires, son plan de redressement, les projections de rendement ainsi que les années de réalisations des étapes. Mme Lapointe soutient que ces informations sont essentielles pour la préparation des prévisions budgétaires 2020 et voir pour l’avenir. Valoris aurait plutôt suggéré une rencontre vers la mi-octobre. « Nous autres, à la mi-octobre, on a quasiment la moitié de notre budget de fait. Je trouve ça très décevant. On avait des questions à poser. » La mairesse ajoute que la municipalité a mandaté son directeur général pour effectuer un rapport d’analyse sur la situation des matières résiduelles de la ville ainsi que des scénarios de projection en lien avec Valoris pour les années à venir. « On avait des petits points à proposer. Il (Valoris) aurait pu nous dire si on est dans le champ ou non. » Mme Lapointe admet que Robert Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, s’est présenté à la rencontre, mais ne pouvait apporter les réponses souhaitées.
La récente augmentation des tarifs d’enfouissement de 133 $ à 237 $ la tonne, rétroactive au 1er avril, représente une hausse de 78 %, soit 200 000 $ pour la municipalité. « Là, j’ai 200 000 $ qu’il faut que je trouve à éponger dans le budget 2019. Va falloir que je coupe quelque part dans mes opérations. On avait deux projets qu’on était supposé commencer; on va les retarder à 2020. On commence à revoir où couper, des bouts de chemin, des trottoirs, des petits projets de 30 000 $, 40 000 $. On va essayer de gratter un peu partout pour avoir notre 200 000 $. Pour 2020, c’est pas prévu, on va essayer de passer à côté, mais je n’aurai peut-être pas le choix d’imposer une taxe spéciale Valoris à mes citoyens. J’ose espérer que j’aurai des réponses à présenter. »


Mme Lapointe se montre inquiète quant à l’avenir de Valoris. Elle y voit un gouffre sans fond et manifeste une confiance mitigée envers les chiffres avancés. L’organisme a déjà indiqué des hausses portant le coût à 241 $ la tonne d’enfouissement en 2020 et 243 $ pour 2021 avec une indexation de 2 % chaque année. Avec l’expérience du passé, la mairesse craint que le coût explose encore tout en rappelant qu’il y a une dette de 44 M$. La part que devrait assumer Cookshire-Eaton, si elle désirait se retirer de Valoris, serait de 5 M$, prétend-elle. La mairesse précise aussitôt ne pas en être rendue à cette réflexion, mais tous les scénarios seront envisagés. Elle avoue ne pas être la seule municipalité dans cette situation et souhaite que d’autres lèvent la main. Mentionnons que Cookshire-Eaton projette investir approximativement 120 000 $ pour l’implantation des bacs bruns en 2020. Cette initiative devrait permettre de réaliser des économies, de prétendre Mme Lapointe.


Pour sa part, le maire de Westbury, Gray Forster, trouve la facture salée. « Pour nous, c’est 30 000 $, c’est important pour notre petite municipalité. » M. Forster manifeste son inquiétude quant à l’avenir et soutient que la contribution financière à Valoris réduit la marge de manœuvre de sa municipalité à participer à d’autres projets comme celui du plateau sportif à East Angus.


Réaction
Par voie de communiqué, le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, dit comprendre la situation de Cookshire-Eaton et des autres municipalités, mais n’a pas l’intention de donner de l’information sur les orientations futures et sur le plan de redressement avant que les membres du conseil d’administration de Valoris en prennent connaissance. « Il est tout à fait normal qu’une municipalité veuille préparer l’année financière qui s’en vient de manière rigoureuse. C’est justement pour cette raison que nous voulons leur fournir la meilleure information possible. De plus, il serait irresponsable de notre part de s’avancer sur les différentes orientations de Valoris sans en parler aux membres du conseil d’administration d’abord. » Une réunion régulière du conseil d’administration est prévue pour le 22 août où ces dossiers seront abordés, précise-t-on dans le communiqué. Il est également indiqué que « la direction de Valoris n’émettra pas de commentaires sur ces sujets d’ici la présentation de son budget au début octobre. »


Préfet
M. Roy mentionne avoir rencontré les représentants de Cookshire-Eaton à titre de préfet de la MRC. Il admet qu’il ne pouvait répondre aux questions formulées du fait qu’elles font l’objet d’un travail présentement et doivent être présentées au conseil d’administration préalablement. « Moi, la rencontre, c’était plus pour voir si leur enlignement qu’il était pour faire pour dévier des matières était en parallèle avec Valoris. » D’autre part, M. Roy mentionnait avoir une rencontre prévue avec tous les maires ce mercredi « pour leur demander qu’est-ce qu’ils ne comprennent pas dans la rencontre qu’on a eue avec M. Gélinas sur les enlignements futurs de Valoris. Je vais faire le point pour savoir qu’est-ce qu’ils ont besoin de savoir de plus comme information, parce que lors de cette rencontre, tout le monde était d’accord avec notre enlignement et des prévisions 2020, 2021. » La rencontre qui se fera à huis clos précédera la séance publique de l’assemblée régulière des maires de la MRC du Haut-Saint-François.

Piste cyclable de la Saint-François : Une mobilisation nécessaire pour ne pas faire marche arrière

Le président du comité de suivi du projet de piste multifonctionnelle, Richard Tanguay, s’est adressé à l’assemblée qui s’était déplacée à la première séance d’information. Il est accompagné du chargé de projet, Guillaume Simard.

Mis en veilleuse depuis plusieurs mois, le projet de piste cyclable multifonctionnelle entre Sherbrooke et Saint-Joseph-de-Coleraine cherche les appuis et la mobilisation de la population d’ici le Sommet sur le transport ferroviaire du ministère des Transports du Québec, prévu en décembre prochain. « Le gouvernement est en train de réfléchir à l’hypothèse de remettre la voie ferrée et les trains en action », confirme le président du comité de suivi du projet et maire de Weedon, Richard Tanguay.


« On est rendu à une phase où il faut informer les gens. Surtout dans le contexte actuel », poursuit M. Tanguay. La piste cyclable projetée emprunterait un ancien tronçon de chemin de fer d’une longueur de 94 km. Or, des consultations sectorielles menées en juin dernier par le ministère des Transports, suivies d’autres régionales prévues dans les prochaines semaines, pourraient venir couper l’herbe sous le pied au projet local.
Les baux de l’emprise ferroviaire sont prêts à être signés depuis l’automne 2018, mais sont demeurés au point mort. « On est très avancé, mais on est bloqué à ce moment-ci », admet le chargé de projet, Guillaume Simard. « On est prêt à avancer. »


Même suite à l’obtention d’un financement de 500 000 $ du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) en février dernier, le premier tronçon de 10 km prévu dès cette année entre Weedon et Beaulac-Garthby devra patienter à 2020. Ces préparatifs s’ajoutent aux 2 km qui ont été démantelés à Disraeli en 2018 en vue du projet.


Avancer à petits pas
L’appui donné par la population à la piste cyclable de la Saint-François fait partie des critères centraux retenus par le ministère pour examiner les projets dans le cadre du Sommet qui se tiendra à Drummondville. La première séance d’information tenue à Weedon au début du mois a réuni une vingtaine de personnes, majoritairement du troisième âge et enclines au projet.


Mis en branle il y a près de quatre ans, la piste cyclable multifonctionnelle passerait par Ascot Corner, East Angus, Westbury, Dudswell, Weedon, Beaulac-Garthby et Disraeli. Le parcours envisagé permettrait de longer le lac Aylmer, la rivière Saint-François et les monts Stoke. La piste demeurerait accessible en hiver pour la pratique de la marche, de la raquette et du ski de fond. On n’envisage pas de permettre l’accès aux motoneiges ni aux quads.


À l’heure actuelle, le projet est évalué entre 20 et 25 M$, dont 3 M$ qui restent encore à trouver. Le financement provient de sources publiques, privées et municipales. La population est conviée à la quatrième et dernière séance d’information à la salle communautaire des Chevaliers à East Angus, le mercredi 28 aout prochain à 19 h. Entretemps, il est possible de souligner son appui par le biais du site www.mapistecyclable.ca.

Des fonds de diversification désavantageux pour le Haut-Saint-François

En plus d’être considérée comme milieu dévitalisé, Weedon a subi des pertes d’emploi accompagnées de pertes de services ces dernières années. Le maire Richard Tanguay aimerait au moins combattre à armes égales lorsque vient le temps d’attirer des entreprises créatrices d’emploi sur le territoire.

Entouré de MRC et de municipalités ayant obtenu divers fonds d’aide, le Haut-Saint-François fait figure de parent pauvre en termes d’attractivité entrepreneuriale. Les projets d’entreprises désireuses de s’implanter dans les environs aboutissent souvent sur les autres territoires qui, eux, possèdent les incitatifs financiers. C’est ce que déplore le maire de Weedon, Richard Tanguay, qui se dit désavantagé face à des villes comme Asbestos, dans la MRC des Sources, ou Thetford Mines, dans la MRC des Appalaches.
« C’est tout notre territoire qui écope », se désole le maire Tanguay. Le préfet Robert Roy l’admet lui-même : « À toutes les fois qu’on travaille sur un projet, les gens s’en vont où il y a de l’argent. »

En compétition contre les voisins
La municipalité de Weedon le vit de plein fouet présentement avec les délais d’obtention des licences d’exploitation des serres de cannabis médicinal de MYM. Le mégaprojet était accompagné du développement d’un quartier durable comprenant des maisons écoresponsables fonctionnant à l’énergie solaire. Comme il est toujours indiqué sur le site web de la municipalité, le partenaire de ce projet de quartier était l’entreprise Énergéco, basée dans les Laurentides. Or, celle-ci s’apprête à bâtir une usine de fabrication de maisons à Asbestos, comme le confirmait par téléphone son fondateur, Alain Culis.


Le quartier durable de Weedon est au point mort, alors qu’Asbestos devrait avoir le sien dans un avenir proche. Le tout est d’ailleurs chapeauté par l’entrepreneur Bruno Grenier, derrière Électro Kingsey, à Kingsey Falls. C’est ce genre de situation qui exaspère le maire de Weedon, lui qui avait été le premier à approcher l’entreprise de maisons écologiques il y a quelques années.


De bons coups de pouce
Asbestos et la MRC des Sources bénéficient depuis novembre 2012 du Fonds de diversification économique d’une hauteur de 50 M$. Celui-ci « vise à soutenir les efforts de diversification de cette région durement touchée, notamment, par la fermeture définitive de la mine Jeffrey », indique le communiqué de presse de l’époque.


L’an dernier, c’était au tour de la MRC des Appalaches de recevoir l’enveloppe de 50 M$. Le député de l’époque, Ghislain Bolduc, affirmait alors : « Ce Fonds a son équivalent à Lac-Mégantic. Il est devenu, chez nous, un levier privilégié pour les entreprises qui choisissent notre région en vue d’y prospérer. » Trois types d’aide sont principalement offerts aux entreprises : contribution remboursable, garantie de prêt et contribution non remboursable (subvention).


Le Fonds d’aide à l’économie de Lac-Mégantic, dont avait fait mention le député Bolduc, est doté d’une enveloppe de 10 millions de dollars et a été attribué suite à la tragédie ferroviaire.


Pourquoi pas ici ?
Alors qu’elle était toujours en activité, l’usine Cascades à East Angus avait réussi à s’assurer la collaboration du gouvernement du Québec qui s’était engagé à investir 10,5 millions sous forme de prêts. Quand la fermeture définitive fut annoncée en juin 2014, Robert Roy, alors maire de la ville, avait demandé au Parti libéral « de pouvoir maintenir ce 10 millions-là au niveau de la MRC du Haut-Saint-François pour se créer un fonds de diversification, comme les autres municipalités avoisinantes avaient. »
Il avait alors recensé toutes les fermetures d’usine de la région comme celles de Produits Forestiers Champlain (Bury), Cookshire Tex, Shermag (Dudswell), Placage Lennox, GPM Ripe et Entreprises Martin Lajeunesse. Ses estimations lui indiquaient alors la disparition nette de 1000 emplois dans le Haut-Saint-François. La demande avait alors été refusée. Du moins, c’est ce qu’on lui avait dit à l’époque. Lorsqu’il prit part aux dernières élections provinciales en tant que candidat pour le Parti libéral, on lui confirma plutôt à l’interne que la demande n’avait simplement jamais été acheminée.


M. Roy se dit toutefois confiant face à l’approche du parti actuellement au pouvoir, qui supporte les projets créateurs d’emploi. De son côté, le maire Tanguay dit avoir déjà interpellé le député François Jacques, que ce soit en campagne ou une fois au pouvoir, face à la situation. Qu’à cela ne tienne, le mal est fait. MM. Roy et Tanguay estiment que les libéraux « auraient dû créer une équité entre les MRC » au moment de la création et de la distribution des fonds. À la place, M. Roy se dit satisfait du travail accompli par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, pour attirer de nouvelles entreprises sur le sol de la MRC, souvent avec des moyens moindres.

Bonne année pour la SADC

Le président, Richard Tanguay, et la directrice générale de la SADC, Danielle Simard, livrent les résultats de la dernière année d’activités.

« Si l’on avait une chose à retenir de la dernière année, ce serait probablement l’audace. Pour la SADC (Société d’aide au développement de la collectivité), c’est oser travailler ensemble, oser de nouvelles façons de faire, oser de nouvelles collaborations et ce n’est qu’un début. »
Voilà comment le président de l’organisme, Richard Tanguay, définissait la dernière année d’activités lors de la récente assemblée générale annuelle tenue à la Ruée vers Gould.


La SADC est partie prenante de la démarche globale intégrée (DGI) qu’elle applique par l’action, précise le président. « Avec des programmes comme le SAPE (Soutien aux petites entreprises), la SADC accompagne les entreprises qui osent se mettre en action, innover ou planifier pour l’avenir », précise-t-il. Cette initiative vise à faciliter la relève, l’innovation, le commerce en ligne et l’entrepreneuriat féminin.


D’ailleurs, une dizaine d’entreprises ont obtenu un coup de main sous différentes formes dont de l’aide financière non remboursable de 46 868 $ contribuant à la création ou maintien de 224 emplois.


Toujours sur le plan financier, l’organisme a accordé plus de 978 000 $ sous forme de prêts dont 747 000 $ pour 9 projets réguliers et 223 000 $ pour 13 projets Stratégie jeunesse permettant la création ou maintien de 151 emplois. Du total des investissements, 70 % ont servi à l’expansion d’entreprises, 27 % au démarrage et 3 % à l’acquisition. L’intervention du personnel ne se résume pas qu’aux prêts et touche une large facette de l’accompagnement.


Le champ d’action de la SADC est large et touche le développement sous plusieurs formes. Que ce soit par de la formation, le guide des attraits touristiques, le magazine Récolte moussant les produits agroalimentaires du territoire, par un concours, en appuyant le domaine des arts et de la culture sans oublier son implication à divers organismes que ce soit du monde scolaire ou autres, la SADC se veut présente à divers niveaux de la communauté. Son plan d’action pour 2019-2020 en témoigne que ce soit sur le plan entrepreneurial, de l’éducation, en zone verte, en santé, sécurité, offre de services, enjeux et cohésion sociale.

Un investissement de 5,4 M$ pour le Parc national du Mont-Mégantic

L’annonce a entre autres réuni le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour; la vice-présidente exploitation des parcs nationaux – Sépaq, Catherine Grenier ; la directrice parc national du Mont-Mégantic – Sépaq, Nathaël Bergeron et le député de Mégantic, François Jacques.

Le parc national du Mont-Mégantic recevra des investissements de l’ordre de 5,4 M$, a annoncé le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, le mois dernier. De cette somme, 1 M$ servira à finaliser l’agrandissement du camping du secteur Franceville à Scotstown, alors que le reste sera utilisé pour mettre en valeur le sommet du mont.


Trente-cinq emplacements de camping seront ajoutés au secteur de Franceville rendus disponibles pour la réservation dans un an. On mentionne que l’ajout d’unités d’hébergement se révélait nécessaire afin de soutenir la croissance élevée des visiteurs québécois et étrangers au parc national. C’est ce qu’a pu confirmer le ministre Dufour : « Devant l’importante croissance prévue au parc national du Mont-Mégantic, il nous apparaissait important d’investir pour soutenir le développement de l’offre d’hébergement et d’activités », a mentionné le député d’Abitibi-Est.
La majeure partie de l’enveloppe se voit toutefois réservée pour la mise en valeur du sommet du mont Mégantic. L’aménagement d’un refuge, la création d’un parcours de luge et la bonification de la terrasse d’observation des étoiles nécessiteront 4,4 M$. Étant un lieu reconnu de convergence entre le plein air et l’astronomie, le parc national du Mont-Mégantic « se distingue vraiment par cette double personnalité et nous sommes très enthousiastes de pouvoir mettre en valeur la richesse de ce sommet », d’exprimer Catherine Grenier, vice-présidente à l’exploitation des parcs nationaux de la Sépaq.


Le député de Mégantic, François Jacques, a salué l’initiative et la mobilisation des municipalités des MRC du Haut-Saint-François et du Granit. « Le parc national du Mont-Mégantic est une référence à l’échelle nationale en matière de protection du ciel étoilé. C’est un joyau dont nous devons être fiers. »

Grâce à son souper-bénéfice la Fondation Pauline Beaudry récolte 6000 $

De gauche à droite, on retrouve Gilles Doyon, président d’honneur; l’humoriste Mario Tessier; Pauline Beaudry, de la fondation du même nom, et le magicien Alain Choquette.

La Fondation Pauline Beaudry tenait son dixième souper-bénéfice au Centre communautaire de Weedon récemment. S’impliquant activement depuis une décennie, le magicien Alain Choquette avait cette fois invité son ami Mario Tessier pour animer une partie de la soirée. Une centaine de personnes assistaient à l’événement, ce qui a permis à la fondation de récolter 6000 $.


Sous la présidence d’honneur de Gilles Doyon, la soirée a également réuni l’attachée politique de Marie-Claude Bibeau, Manon Jolin, le préfet Robert Roy ainsi que les maires de Weedon et East Angus, Richard Tanguay et Lyne Boulanger. Le repas six services était concocté par l’Auberge l’Orchidée de Bury.


Avant le repas, Mario Tessier a offert au public un avant-gout de son second one-man-show prévu à l’automne. Censé faire une demi-heure, l’animateur aura finalement présenté une heure complète de nouveau matériel. Autant le public que son compatriote des arts de la scène étaient ravis. Alain Choquette n’a pas manqué de souligner l’importance de la présence de l’ancienne moitié des Grandes Gueules avec une pointe d’humour. « On est chanceux d’avoir un gars comme ça parce que c’est des gars qui coutent cher ! »


Lors des neuf éditions précédentes, M. Choquette avait fait appel à des collègues magiciens pour agrémenter le souper-bénéfice. Pour cette dixième édition, il a voulu faire les choses autrement et en grand. « C’est Alain qui m’a parlé de la soirée, puis je trouvais ça beau ce qu’il faisait depuis des années », relate Mario Tessier. « Son histoire m’a parlé, ça fait que j’ai accepté. »


M. Tessier a l’habitude de s’impliquer bénévolement pour les causes qui lui tiennent à cœur. Dans la région de Montréal, il offre de son temps au Regroupement Partage, à la Fondation Dr Clown ainsi qu’à la Fondation Rêves d’enfants. « Quand je peux, le plus possible j’en fais. » Même s’il possède une résidence secondaire en Estrie, il visitait Weedon pour la toute première fois.


Pauline Beaudry a remercié en fin de soirée l’ensemble des convives qui avaient participé à l’événement. « Merci d’être toujours la main qui donne à celui qui tend la sienne. »

Le marché public de retour l’an prochain

Prévu pour une période de cinq ans, le marché public à Westbury sera de retour en 2020 et pour les prochaines années si la tendance se maintient. Le maire, Gray Forster, rappelle que le conseil municipal, de l’époque, avait voté un montant de 10 000 $ annuellement pour la mise en opération du marché public pour une période de cinq ans. Ce délai arrive à terme en 2019 et tout indique qu’il sera de retour l’an prochain. « Le marché public va très bien. Il y a plus d’achalandage et nous en sommes très fiers. On va continuer de l’améliorer », d’exprimer le maire Forster. Évidemment, les élus se pencheront pour en faire le bilan, mais tout indique que l’avenir semble prometteur. Rappelons que le marché public, situé aux abords de la route 112 dans la cour de l’Hôtel de Ville, est ouvert tous les jeudis de 16 h à 18 h 30 jusqu’au 5 septembre.

Les chemins retiennent l’attention

La municipalité améliorera plusieurs tronçons de chemin au cours des prochaines semaines, dont celui du chemin Townline Est.

La municipalité de Westbury profitera de divers programmes de subventions, dont celle reliée à la taxe d’accise sur l’essence, pour s’attaquer à la mise à niveau de divers tronçons de chemins sur son territoire.


Un montant important de plus de 400 000 $ sera consacré à refaire un tronçon d’un kilomètre sur le chemin Tétreault. Les travaux qui ont été confiés à Excavation Stéphane Nadeau se mettront en branle dès septembre. « On a déjà fait plus de deux kilomètres, là on en fera un autre et l’an prochain, on va compléter le chemin », d’exprimer le maire, Gray Forster. On planifie également entamer des travaux sur un tronçon du chemin Townline Est, qui est mitoyen avec Cookshire-Eaton, au cours des prochains jours. Une autre intervention est prévue à l’angle du chemin Gosford Ouest et le chemin Cyr. Le projet prévoit corriger certaines courbes. Les démarches sont entreprises, mais les travaux devraient s’exécuter en 2020.


La municipalité de Westbury a également entrepris une étude sur les chemins mitoyens avec sa voisine East Angus concernant le chemin Martineau et Lipsey Est. Le contrat est confié à la firme EXP qui déterminera l’état des chemins, les travaux à effectuer et les coûts s’y rattachant. Le montant de l’étude de 10 000 $ est réparti en parts égales pour chacune des municipalités.


D’autre part, Westbury poursuit son programme d’installation de lumières de rues. Une première sera installée à l’angle de la route 253 et du chemin Godbout et l’autre se fera conjointement avec Cookshire-Eaton à l’intersection de la 253 et le chemin de la Plage.


Parmi les améliorations, on prévoit aménager, en 2020, un parc dans le développement Godbout et améliorer celui dédié à Wells Coates en y ajoutant des jeux.

Plus qu’une semaine avant la rentrée

La rentrée scolaire se fera le mercredi 28 aout pour la grande majorité des élèves du Haut-Saint-François.

L’année scolaire 2019-2020 débutera le mercredi 28 aout pour la majorité des élèves de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Plusieurs écoles primaires de la région tiendront des activités spéciales pour l’occasion.

Primaire
À l’école Saint-Paul, à Scotstown, on tiendra un pique-nique familial et communautaire le lundi 26 aout de 16 h à 18 h 30 pour permettre aux parents et aux élèves de faire connaissance. Sous la formule potluck, les familles sont invitées à fournir un repas à partager, alors que l’école offrira breuvages et dessert. L’année scolaire se déroulera sous le thème de l’aventure.


Les écoles des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, et Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, à Weedon, auront quant à elles une année sous le signe de la magie et du cirque. Les élèves ainsi que leurs parents sont invités à arriver le matin du 28 aout en portant un chapeau. À Weedon, on offrira le petit-déjeuner tandis qu’à Saint-Isidore-de-Clifton, une collation et des activités spéciales se dérouleront à l’extérieur.


On a également opté pour la formule déjeuner à l’école Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell. Parents et élèves y feront la rencontre de l’équipe-école. Finalement, du côté de Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, on aura droit à une épluchette de blé d’Inde avec des jeux extérieurs au courant de l’après-midi.

Ados et adultes
La polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, fera une rentrée sous le thème de la fête foraine. L’établissement instaurera entre ses murs le programme Santé globale en 2019-2020. Le programme favorise le développement global des citoyens de demain en adoptant et maintenant de saines habitudes de vie au quotidien et en mettant en œuvre des activités à visée éducative.


Il s’agira aussi de la rentrée de la nouvelle directrice Nataly Gagnon, qui succède à André Lachapelle. Un total de 604 élèves sont inscrits pour l’année, alors qu’on en dénombrait 554 l’année précédente.


Du côté de l’éducation aux adultes, les cours débutent le lundi 26 aout pour les anciens élèves et le mardi 3 septembre pour les nouveaux. En nouveauté, on offre des cours de francisation à temps partiel ainsi que des cours d’éducation financière.

Mérites scolaires de la polyvalente Louis-Saint-Laurent : 110 étudiants récompensés

La fin de l’année scolaire était le moment de décorer les élèves qui ont fourni travail et efforts tout au long de l’année 2018-2019. Certains d’entre eux se sont même mérité des bourses allant de 20 à 1000 $.

Le gala des Mérites scolaires 2018-2019 de la polyvalente Louis-Saint-Laurent a remis un total de 110 prix à tout autant d’élèves pour leur travail et leur excellence académique à l’approche de la fin de l’année scolaire.
La première partie de l’événement récompensait les étudiants selon les différentes matières scolaires et leur niveau d’études. Ouvert avec la prestation de musiciens de la Cité-école, ce volet s’est conclu avec un numéro de magie signé Charles Carrier-Martin.


Salle comblée
La seconde partie des grands prix a débuté avec l’annonce d’une bonne nouvelle. Après dix années à donner des bourses annuelles, Bruno Sévigny et Johanne Pinette ont annoncé qu’ils poursuivraient la tradition de la Bourse Michaël-Sévigny, qui porte le nom de leur fils décédé. Le couple avait débuté son implication en 2009-2010 alors que Bruno Sévigny avait gravi le mont Kilimandjaro en compagnie de quatre comparses afin de recueillir des fonds.


Quarante mille dollars plus tard, le couple a décidé de poursuivre son engagement, au plus grand bonheur de l’équipe de la polyvalente. « Nous allons continuer cette bourse encore une couple d’années. Encore aussi longtemps qu’on va pouvoir », a humblement indiqué Bruno Sévigny. Les lauréats de la Bourse Michaël-Sévigny cette année sont Bryan Boutin-Veilleux et Jessie Gagnon qui poursuivent leurs études vers la formation professionnelle.


D’illustres récipiendaires
Les Cuistots de la Cité sont repartis avec le titre d’ambassadeurs pour leur implication volontaire. Depuis novembre 2017, ceux-ci préparent des collations santé et des plats cuisinés à partir des aliments récupérés de Moisson Haut-Saint-François. Leur prochain projet en 2019-2020 consiste en un frigo écolo.


L’étudiante de 5e secondaire Émilie Trudel a réussi un doublé en remportant les prix de Personnalité Louis-Saint-Laurent et Engagement scolaire. Pour le dernier, elle s’est mérité une tablette électronique offerte par la Commission scolaire des Hauts-Cantons. L’adolescente a fait preuve de détermination et d’une attitude positive dans le cadre de son parcours scolaire.


L’attaché politique de François Jacques, Emmanuel Sfiligoi, a remis le prix de l’Assemblée nationale à Justin Choquette, un joueur de handball travaillant. La médaille du Lieutenant-gouverneur est allée à Audrey Patry-Descôteaux pour son implication des trois dernières années au Parlement au secondaire comme ministre de même qu’à la Forêt hantée de Freddy Angus, à East Angus, à l’Halloween.


La médaille du Gouverneur général est remise à un élève qui s’est surpassé aux examens ministériels. La récompense est également accompagnée d’une bourse de 1000 $ offerte par Paulo Dumas. La récipiendaire fut la jeune Billie Byrns.


Il s’agissait du dernier gala du directeur André Lachapelle, qui prend sa retraite du domaine de l’enseignement.

Classique Putter Bernier : Une belle façon d’aider les jeunes

Vouée à venir en aide aux jeunes, la Classique Putter Bernier a toujours sa raison d’être.

Lyne Bernier, doyenne du comité organisateur de la Classique Putter Bernier, qui se déroulera sur les allées du Club de golf East Angus le 6 septembre prochain, demeure enthousiaste à l’approche de la 18e édition. Bien que l’on enregistre plus d’une centaine de golfeurs chaque année, le nombre varie selon les éditions. « Tant qu’on pourra aider les jeunes, le tournoi aura toujours sa raison d’être », clame-t-elle.


La Classique Putter Bernier offre notamment l’opportunité aux amateurs de faire équipe avec un professionnel. L’initiative vise à recueillir des fonds qui seront versés à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus et pour les juniors du club local. La majorité sert à aider les jeunes démunis pour participer à des activités culturelles, sociales, pour des sorties scolaires, le hockey et le soccer entre autres, d’expliquer Mme Bernier.


Un nombre de 112 golfeurs ont participé à la classique l’année dernière permettant de recueillir près de 8 000 $ avec la participation de commanditaires. « Je souhaite avoir toujours plus de cent golfeurs. Si j’en ai plus, on va être content. » Les organisateurs souhaitent encore la participation de quatre professionnels, dont Yves Mandeville, André Maltais, Guy Faucher et Marcel Dion. Le groupe Pro-Am composé d’un professionnel et trois amateurs pourrait remporter de deux à trois bourses. Les autres quatuors formés d’amateurs auront la chance de remporter plusieurs bourses maximales de 1 200 $. Une nouveauté, cette année, les voiturettes sont comprises avec la participation des joueurs. Les personnes désireuses d’appuyer la cause et qui seraient absentes pour le golf pourront toujours participer au souper qui suivra la ronde. Pour réservation, les personnes ont jusqu’au 2 septembre. Ils peuvent contacter Lyne Bernier en composant le 819 832-4786 ou Claude Giroux au 819 566-6869.


Le comité organisateur est composé de Claude Giroux, David Fournier, Vincent Hérault, Guy Faucher et Lyne Bernier. La classique compte sur la participation de nombreux commanditaires dont Promutuel Assurance Centre-Sud et Conteneur Recycle Estrie.

Le Rock’n’Blues en met plein les oreilles

L’organisateur du festival, Charles Gaudreau, se montre satisfait de cette sixième année : « C’est notre meilleure édition jusqu’à venir. » L’événement a attiré 700 spectateurs, à l’Abri-bois de La Patrie, comparativement à 500 en 2018. Rock’n’Blues faisait tirer une guitare Norman B18 le samedi soir, avant le spectacle Leboeuf Deschamps. Le député François Jacques a eu le plaisir de remettre le prix. Le concours de bands a vu la formation Sortilege Blues Band couronnée championne. Les membres du groupe auront ainsi l’honneur de prendre part à l’édition de l’an prochain. « On a eu beaucoup de commentaires pour l’hommage à Pink Floyd le vendredi soir. Côté technique et effets spéciaux de lumière, c’était fantastique ! », rapporte M. Gaudreau. Il tient à remercier la trentaine de bénévoles sans qui la tenue d’un tel événement serait impossible.

Serre 100 degrés – Desjardins à Saint-Isidore-de-Clifton

Nous retrouvons de gauche à droite Diane Pouliot, présidente des Jardins de Victoria, Jeanne Letourneux, Mathieu Lefebvre, producteurs le Jardin des Vanupieds, Marc-Sylvain Pouliot, membre de la coopérative, Joëlle Côté, Jean-Maurice Plafter, membre de la Caisse Desjardins des Verts-Sommets, David Aganier, concepteur de l’affiche, et Yves Bond, représentant de la Caisse Desjardins.

Les résidants de Saint-Isidore-de-Clifton et autres auront la chance de se nourrir de fruits et légumes frais à l’année grâce à la serre 100 degrés – Desjardins.


C’est avec une grande fierté que les membres de la coopérative de solidarité des Jardins de Victoria ont procédé, en juillet dernier, au lancement de la serre. Le projet concocté par les membres du conseil d’administration fait partie des 57 retenues sur un total de 431 projets déposés auprès de 100 degrés, une initiative de l’organisme Québec en forme.


L’objectif vise à offrir à un plus grand nombre de personnes, des légumes sains, cultivés selon les principes et exigences de l’agriculture écologique. Dans cet esprit, on propose de produire différentes variétés de légumes en serre de culture en continu. Mathieu Lefebvre du Jardin des Vanupieds utilise la serre en louant l’espace à la coopérative qui en est le propriétaire. Déjà, au moment de la rencontre de presse à laquelle participaient plusieurs membres, représentants de la municipalité et de la caisse, on pouvait apercevoir le fruit de son travail. Il compte produire du concombre, des tomates, du poivron et du piment. « On aura éventuellement plus de fines herbes. À la fin de l’été, vers l’automne, on va partir des semis de verdure qui résistent au froid comme le kale, la laitue, les épinards, la roquette et autres. Le but est de ne pas chauffer la serre en hiver. On fera la récolte au cours de l’hiver de ce qui a été planté à l’automne », d’expliquer le producteur. Les produits frais sont disponibles en kiosque, libre-service au centre du village.


Serre
Afin de réaliser le projet, les membres de la coopérative de solidarité ont réaménagé une serre estivale existante en la convertissant quatre saisons de culture en continu. Pour y arriver, ils ont bénéficié d’une aide financière de 10 000 $ de 100 degrés et de 4 000 $ de la Caisse Desjardins des Verts-Sommets de l’Estrie. Diane Pouliot, présidente de la coopérative, était fière de souligner la participation des membres et de l’appui financier des souscripteurs. Les Jardins de Victoria comptent 24 membres dont quatre membres producteurs et 20 de soutien. Sa création remonte en 2011. L’objectif, entre autres, est de faciliter l’accès à la terre et mettre en commun des infrastructures et équipements dans le but de faciliter le démarrage de projets sur la ferme.

Rachel Garber

STUFF TO DO

HORSEMANSHIP CLINIC, 22nd
Paralympics gold medalist Lauren Barwick has come to our area to lead a four-day clinic called Bridging the Gap Horsemanship. The aim is to “help you and your horse achieve excellence in whatever your discipline or interest is.” Group sessions are in the morning; private or semi-private lessons in the afternoon.


The clinic is hosted by Kari Bowser’s Harmony Hills Equestrian Centre, 181 Johnston Road, Cookshire-Eaton. On Saturday, August 24, is an open house where guests can audit the day’s session, stay for a barbeque, and take part in an evening talk by Lauren on the theme, “That bump in the road is your friend.” Bowser and Barwick are both instructors in the Parelli method of Natural Horsemanship. INFO: bowser.kari@gmail.com or 514-808-2050.

VALORIS CONSULTATION, 28th
The next Valoris consultation regarding the proposed expansion of the engineered landfill site will focus on economic aspects of the project, communications and community contributions. When? Wednesday, August 28, at 6:45 p.m. Where? In the Salle des commissaires of the École du Parchemin, 162 Saint-Jean East Ave., East Angus. In September will be a final public meeting and feedback. INFO, or to register: 819-560-8403 x 2916, email communication-valoris@hsfqc.ca, or visit the website letvaloris.com.

FOOD FESTIVAL, 31st
Food, food, glorious food, the old-fashioned style! It’s a History of Food Festival, celebrating 150 years of cooking in our region, up until 1950. The festival is taking over the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury, and the adjacent park. Visitors can see cooking demonstrations. Visit booths of various food producers. Do some free food tasting. See an interesting variety of historical displays related to food. Listen to a selection of guest speakers on various topics. Enjoy a series of musicians, including Janice LaDuke & Dave Gillies, and France Thibault & Laurent Hubert.


Bring old cooking utensils and implements along and see if John Mackley, archivist for the Bury Historical and Heritage Society, can identify what they are, what they were used for and how.


The Society offers you all these activities and more on Saturday, August 31, from noon to 6 p.m., for the admission fee of $10. If tasting isn’t enough, visitors can purchase food from the producers. Also in the works is a brand-new booklet of old-timey local recipes. Sounds delicious! INFO: Bury Historical and Heritage Society on Facebook, or contact John Mackley, 819-578-2301, iones.unaean@gmail.com.


ROSENGARTEN VISIT, Sept. 1st
The artist Morton Rosengarten will be at the John Henry Pope Cultural Centre, 25 Principale W. in Cookshire, on Sunday, September 1st, from 2 to 4 p.m., the final day of his exhibit, “The Portrait, A Forgotten Art: Drawings and sculptures.” Rosengarten will be there to speak about his works and answer questions. The Art Gallery is open every day from 9 a.m. to 5 p.m.

VIACTIVE IS BACK, 4th
Here come the Viactive exercises for seniors, now that gardening is on the way out. Bilingual sessions for seniors on Wednesdays begin on September 4 at 10 a.m. at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury, with Doris Eryou. The sessions in Cookshire and Sawyerville begin September 18, and the ones in Newport on September 25.

MOBILE ECOCENTRE, 7th
Get your stuff together, all your unloved stuff, that is. On Saturday, September 7, from 9 a.m. to 1 p.m. the Mobile Ecocentre will come to the Municipality of Newport to collect unwanted household items and residues – read non-recyclable stuff. The place to be is in the municipal office parking lot at 1452 Route 212, in Island Brook. INFO: 819-560-8565.

GRAND CRU CRUISE, 28th
Reserve now for the annual group outing for Newport residents, aboard the Grand Cru in Magog on Saturday, September 28, for a three-hour supper cruise. Choice seats have been reserved to make the most of the evening atmosphere and the musical show. Tickets: $120 per person. Reservations or INFO: 819-889-1340 or 819-875-5227 or 819-560-8565.

WATER LINES
Water Lines: New Writing from the Eastern Townships of Quebec. That is the name of a new book soon to be launched, and these are the names of writers from our neck of the woods whose work will appear in the book: Janice LaDuke. John Mackley. Denis Palmer. Judy Palmer. Ann Rothfels. And yours truly.


The book is the brainchild of poet Angela Leuck, and she’s surrounded by a strong team of writers and artists, her poet-editor-husband Steve Luxton, and strong ally Louise Abbott. “At final count, Water Lines includes 70 poets and writers, and is 180 pages long,” she said. Its launch is planned for September 21 in Georgeville.


What sparked Angela’s idea? The current group exhibition at Studio Georgeville. It’s called 71%, and it’s on the theme of water, the 71% of the world that consists of water. Among the exhibitors are Christa Kotiesen of Sawyerville and Denis Palmer of Randboro. To take in the exhibit, nip over to Studio Georgeville, 20 carré Copp, Georgeville, anytime now, Tuesday to Sunday from 11 a.m. to 5 p.m., until September 8. INFO: studiogeorgeville.com, 819-843-9992, or studiogeorgeville@gmail.com.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. The August 21st Sunday service is at 10:30 a.m. at St. Paul’s, Bury. The September 1st services are at 9:30 a.m. in Bury at St. Paul’s, and 11 a.m. in Cookshire in the theatre of the Manoir de l’Eau vive, 210 rue Principale. Heads up: the final service at St. John’s Church in Brookbury is on September 8 at 6 p.m. Info: 819-887-6802.
United. The August 25th Sunday service is at 10:30 a.m. at Bishopton. The “regular” schedule resumes September 1st, with Sunday services at 9:30 a.m. in Cookshire and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).


Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by August 26 for publication September 4 and by September 9 for September 18.

Le Centre culturel de Weedon dévoile sa programmation

Le Centre culturel de Weedon dévoilait récemment sa programmation 2019-2020. Si la musique tient le haut du pavé, avec des représentations prévues de Brigitte Boisjoli et de Yoan, l’humour, le théâtre et les voyages viennent compléter l’offre qui s’étirera jusqu’au printemps prochain.


La formule des séries d’abonnements demeure la même après s’être bonifiée au fil des années. Les spectateurs ont donc l’opportunité d’assister à une sélection d’événements parmi les séries Trad, Découverte, Étoilée et Aventure. Ils peuvent même concocter leur propre bloc de spectacles avec la série Variété. Les résidents de Weedon ont d’ailleurs droit à un rabais frôlant les 50 % dans le cadre de ces abonnements.


Les têtes d’affiche comprennent Brigitte Boisjoli, interprétant l’œuvre de Luc Plamondon, Yoan, gagnant de la seconde saison de La Voix, et Tire le Coyote. En humour, Maxim Martin revient avec un cinquième one-man-show, alors qu’Yves P. Pelletier (ex-RBO) offrira son premier.

Sortir des sentiers battus
Le directeur artistique et général du centre culturel, Robert Scalabrini, se dit fier de cette programmation qui comprend autant des valeurs sûres que des artistes émergents. « Les grands noms, on les connait. Ça fait qu’on s’attend à quelque chose. La série Découverte, c’est vraiment pour ceux qui sont aventuriers et qui veulent connaitre toutes sortes de musiques ou de genres de spectacles. »


Dans le cadre de cette série, on retrouve Pascal Allard, alias « le cowboy en running ». Celui-ci s’est fait connaitre et entendre avec une chanson dans laquelle il déclare : « Je voulais marier Renée Martel » !


Thomas Hellman, « un des grands auteurs-compositeurs-interprètes » aux yeux de M. Scalabrini, livrera des interprétations bilingues de chansons blues, folk et gospel. Ce spectacle est inspiré d’une série de chroniques que Hellman a faite entre 2012 et 2014 pour l’émission La Tête ailleurs à la radio de Radio-Canada.


Comme le nom de la formation l’indique, Klezstory fait de la musique klezmer, un genre traditionnel instrumental juif, gypsy et festif. Il s’agit de l’un des groupes fétiches de M. Scalabrini.


Les Hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus est un roman à succès paru en 1992. Depuis 20 ans, un spectacle inspiré de l’œuvre tourne en France. La version québécoise est interprétée par le comédien Jamin Chtouki.


Aux dires de Robert Scalabrini, la formation Diable à 5 est « la future Bottine souriante. Leur dynamique de scène est exceptionnelle. »

Cultiver la communauté
Contrairement aux Grands explorateurs, dont le point de vue est plus souvent européen, Les Aventuriers voyageurs sont des produits 100 % québécois. L’approche de ces longs métrages est davantage axée sur le local que le touristique. Cinq destinations seront explorées dans autant de représentations hautes en couleur : les Îles de la Madeleine, la Polynésie française, Barcelone, le Laos/Cambodge et l’Inde du nord.


Des artistes de la région font également partie de la programmation du centre culturel. On retrouve parmi le lot la native de Weedon Rébecka Lussier, participante à La Voix 6. De son côté, Josée Béliveau vit dans la municipalité où elle se produira avec ses musiciens en mars prochain. Elle présentera un spectacle jazzé en compagnie d’autres musiciens.

Finalement, la troupe de théâtre locale Oh-la-la conclura la saison artistique avec leur production annuelle.


Tout au long de l’année, la galerie Le Harfang, à même la Maison Laplante abritant le centre culturel, présentera mensuellement une succession d’artistes peintres, aquarellistes et photographes. On pourra, entre autres, admirer les portraits réalisés par Denis Jacques et Danny Ferland.


Il est à mentionner que le Centre culturel de Weedon fait partie d’un trio de diffuseurs qui offrira cette année un spectacle scolaire à chaque élève de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Les représentations dans le Haut-Saint-François se tiendront au Centre culturel de East Angus pendant les heures de classe et il en sera de même au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook et à Lac-Mégantic.


Les élèves du primaire auront la chance de visiter la quincaillerie musicale de la fabricoleuse Ariane DesLions, tandis que les ados du secondaire assisteront à une performance physique du quintette de cuivres Buzz. Robert Scalabrini estime qu’il s’agit là « d’un apport intéressant à la communauté » qui cadre avec l’importance d’initier les enfants à la culture.

La Ferme Patry accueille la fête du Charolais

La famille Patry. Rangée arrière : Jean-Pierre Patry, Éléonord Patry, Arthur Patry. Deuxième rangée : Jean-François Patry, Brigitte Turcotte, Myrianne Lessard, Pierre-Marc Patry. Première rangée : Shania Patry, Alexia Patry, Anthony Patry, Cédrick Patry.

Quelque 240 personnes de tous âges et provenant de divers coins du Québec sont venus à La Ferme Patry de Weedon le 3 août dernier. Ils avaient amené avec eux leur bonne humeur et un intérêt commun pour ces énormes bovins blancs appelés Charolais.


C’était au tour de la famille Patry d’organiser le pique-nique annuel des membres de l’Association Charolais du Québec, et elle l’a fait de belle façon. L’événement a débuté à 14 heures et comprenait des visites du troupeau charolais et des environs, autour des tables de pique-nique, une vente aux enchères de bétail, un méchoui et de la musique jusqu’à 2 heures du matin.
Partout, on pouvait voir la touche soignée des propriétaires de La Ferme Patry : Jean-Pierre Patry, Pierre-Marc Patry et Myrianne Lessard. Un espace d’affichage présentait l’histoire de la ferme et des kiosques offraient des services et des ressources. Une rangée de magnifiques dahlias en fleur longeait des abris et des tables de pique-nique où les adultes circulaient et discutaient. Les enfants ont pu profiter d’une aire de jeux gonflable, observant les poules et admirant le troupeau charolais broutant dans le pâturage adjacent.


Puis, la fierté de la ferme : les bovins charolais eux-mêmes, de pure race et élevés en pâturage. La foule s’est rassemblée autour de la basse-cour pour une vente aux enchères de deux taureaux charolais et de deux génisses de la Ferme Patry. Les enchères étaient féroces pour les animaux poids lourds sans cornes, et Jean-Pierre Patry s’est dit « très satisfait » des résultats.
Et le soleil a résisté à la pluie tout l’après-midi jusqu’à ce que le méchoui soit prêt. Quatre rangées de tables alignées ont été installées dans le grenier à foin de la grange pour accueillir la foule affamée. Le méchoui était composé de rôti de bœuf juteux charolais de la Ferme Patry, sans hormones ni antibiotiques, et de porc provenant de la porcherie voisine Denis Nadeau.
Sans parler d’un tirage de cinq doses de sperme d’un taureau populaire Patry, et des prix de présence, puis de la musique et de la danse jusqu’aux petites heures du matin.


Les bovins charolais remontent probablement à l’époque romaine quand les Romains les avaient emmenés en France et en Angleterre lors de leurs invasions, nous mentionne le site web de l’Association Canadienne Charolais. Les ancêtres charolais d’aujourd’hui sont originaires de la région de Charolles en France et les premiers ont été importés au Canada en 1953.
Dans l’ensemble, Jean-Pierre Patry s’est dit très heureux de l’événement. « La météo était de notre côté et ça été une journée parfaite. »


Bien que les invités de l’Ouest canadien n’aient pas pu y assister comme prévu, au moins un anglophone était présent : le très précieux taureau Tri-N Stout 376A vendu aux enchères, qui avait «immigré» du Manitoba à La Ferme Patry en 2014.

Patry Farm hosts Charolais Celebration

Picnickers, Charolais lovers.

Of all ages and from various corners of Quebec, some 240 persons descended on La Ferme Patry de Weedon on August 3. They brought with them good cheer and a shared interest in those massive white beef cattle known as the Charolais.


It was the Patry family’s turn to host the annual picnic for members of the Charolais Association of Quebec, and they did it in style. The event began at 2 p.m., and included tours of the Charolais herd and the neighbourhood, visiting around picnic tables, a cattle auction, a mechoui, and music until 2 a.m.


Everywhere was visible the fine touch of the owners of La Ferme Patry: Jean-Pierre Patry, Pierre-Marc Patry and Myrianne Lessard. A display area showcased the history of the farm, and booths offered services and resources. A row of magnificent dahlias blossomed alongside the sheltered picnic tables, where the adults circulated and chatted.The children enjoyed an inflatable playground, watched the chickens and checked out the Charolais herd grazing in the adjacent pasture.


Then to the pride of the farm: the Charolais cattle themselves, pure bred and pasture-raised. The crowd gathered around the barnyard for an auction of two Charolais bulls and two heifers from the Patry farm. Bidding was fierce for the heavyweight, hornless animals, and Jean-Pierre Patry said he was «very satisfied» with the results.


And the sun held off the rain all afternoon until the mechoui was ready. Four long rows of tables were set up in the spick-and-span hayloft of the barn to accommodate the hungry crowd.The mechoui featured juicy Charolais roast beef from the Patry farm, without hormones or antibiotics, and pork from the nearby Porcherie Denis Nadeau.


Not to mention a drawing for five doses of semen from a popular Patry bull, and doorprizes, and then music and dancing until the wee hours of the morning.


Charolais cattle probably date back to ancient Roman times, when the Romans took them into France and England during their invasions, says the Canadian Charolais Association website. Today’s Charolais forebears came from the Charolles region in France, and the first were brought to Canada in 1953.


Overall, Jean-Pierre said he was very happy with the event. «The weather was on our side, and it was a perfect day.»


Although guests from western Canada were not able to attend, as had been planned, at least one anglophone was present: the very valuable bull Tri-N Stout 376A, sold at auction, who had «immigrated» to La Ferme Patry from Manitoba in 2014.

Festival Musique aux Sommets : Boule disco sous les étoiles

Le festival Musique aux Sommets se tiendra dans le cadre enchanteur de la municipalité de Chartierville du 16 au 18 aout. Le spectacle du samedi rendra hommage aux années 80 avec la prestation du Boogie Wonder Band et de l’OSS.

Pour sa quatrième édition, le festival Musique aux Sommets de Chartierville rendra hommage à la musique disco avec le spectacle conjoint du Boogie Wonder Band et de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS). Les autres artistes qui seront en prestation pendant la fin de semaine de festivités du 16 au 18 aout incluent The Cajuns, The Deadly Daisies et les Boomers.


C’est la première fois au Canada que le Boogie Wonder Band partagera la scène avec un orchestre symphonique. L’OSS est désormais un habitué du festival après avoir accompagné Marc Hervieux et Rick Hughes l’an dernier ainsi que Sylvain Cossette en 2017. Comme à l’habitude, le spectacle conjoint se tient le samedi soir.


La veille, Musique aux Sommets s’ouvre avec le spectacle du groupe country The Cajuns, originaire de Saint-Georges, en Beauce. La journée du samedi 17 aout débute avec la randonnée de VTT. Les villages familial et allemand seront accessibles les samedi et dimanche. Pour les enfants, on retrouvera des jeux gonflables, alors que les plus grands auront l’embarras du choix avec 25 exposants d’art et de produits du terroir. Autrement, les attraits de Chartierville que sont la Mine d’or, la côte magnétique et la galerie d’art André-Philibert accueilleront les festivaliers toute la fin de semaine durant.


Le défilé des sommets se tiendra après diner le samedi 17. En milieu d’après-midi, la formation du Haut-Saint-François The Deadly Daisies sera à l’affiche, avant le grand souper méchoui. Le spectacle disco symphonique conclura cette journée déjà bien remplie.


Pour clore le festival, les Boomers performeront à 13 h le dimanche 18. Il est possible de se procurer des billets individuels pour les différents spectacles ou un passeport général au cout de 50 $. Tous les détails de l’événement se retrouvent au www.musiqueauxsommets.ca.

Un projet de plateau sportif de 10 M$ à East Angus

Le projet de plateau sportif au coût de 10 M$ pourrait s’insérer entre l’aréna Robert-Fournier et la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

Ça fait plusieurs années que l’idée circule, mais cette fois, les 14 municipalités du Haut-Saint-François, avec la collaboration de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, sont d’accord à pousser le projet de construction d’un plateau sportif au coût de 10 M$ incluant une piscine intérieure qui relierait l’aréna Robert-Fournier avec la polyvalente Louis-Saint-Laurent.


Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, admet que l’idée ne date pas d’hier. « Ça fait longtemps que le projet est sur la table, mais les gens étaient pas prêts. » Cette fois, ça semble différent. « Là présentement, y paraîtrait qu’il y aurait des sommes disponibles pour pouvoir avoir le projet. Oui, c’est embryonnaire, mais on voulait faire des démarches avec les villes à savoir : est-ce que vous êtes intéressés à avoir une piscine à East Angus qui fait la connexion entre l’aréna et la polyvalente ? Les gens ont dit oui, sauf qu’ils veulent savoir comment on séparerait le financement. Pour le projet, les municipalités sont prêtes, reste à savoir comment on le finance. C’est toujours ça le nerf de la guerre. C’est à cette étape-là qu’on est rendu ». M. Roy ajoute que des programmes au niveau des sports pourraient supporter jusqu’à 66 % les coûts du projet.


Selon lui, le plateau sportif comprendrait une piscine intérieure aux standards permettant de faire de la compétition, la mise à niveau de la salle de conditionnement physique dans l’école, faire des murs d’escalades et un centre de santé. Le préfet ajoute que les intervenants étudient la façon d’intégrer le plateau avec l’école et les municipalités. M. Roy mentionne que la commission scolaire serait disposée à s’impliquer financièrement. Est-ce dans la construction, le fonctionnement, cela reste à définir ?


Dans une entrevue effectuée en juin dernier, Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, mentionnait « la commission scolaire, on est prêt avec l’accord du conseil des maires et de tout le monde à déposer une demande auprès du ministre de l’Enseignement supérieur. » Toutefois, ce dernier n’a pas développé sur la nature de la participation de l’entité scolaire.


Attraction
Pour M. Roy, le projet constitue un levier important d’attraction et de rétention pour le territoire. « C’est un plus. Faut jamais oublier que ça va garder nos jeunes ici. Ça crée une attraction. Présentement, La Patrie a une entente avec Mégantic pour pouvoir utiliser leur piscine, Cookshire a des ententes avec Bishop’s collège, ça fait qu’un moment donné, on peut-tu avoir nos propres équipements. »

Rien ne se perd, tout se fume !

Josianne Viau et Frédérick Martel-Leech sont les copropriétaires des As du Fumoir. Les installations de l’entreprise sont situées, pour le moment, à même le domicile familial de Bury, situation qui pourrait changer au fil de la croissance.

Cela fait deux ans que les As du Fumoir sont établis à Bury et certains résidents du Haut-Saint-François s’étonnent encore d’apprendre que l’entreprise spécialisée dans les assaisonnements fumés soit située tout près. N’empêche qu’il sera de plus en plus difficile de passer à côté des As du Fumoir alors que leurs produits s’apprêtent à faire leur entrée dans les grandes surfaces avec un tout nouvel emballage.


Quand sel et santé peuvent rimer
Fondée au printemps 2017, l’entreprise débute avec une offre exclusive de sel fumé. Durant la première année d’existence qui servait de test, la demande se montre concluante. « On a sorti cinq fois les chiffres de vente qu’on prévoyait », se remémore Frédérick Martel-Leech, copropriétaire. Accompagné de sa conjointe Josianne Viau, l’entrepreneur élargit rapidement la gamme de produits fumés pour inclure des poivres, des mélanges d’épices, des sucres (incluant un miel) et une huile d’olive.


La méthode de fumage se veut traditionnelle et la plus naturelle possible. Elle s’opère au-dessus d’un feu de bois ou de granules sans aucun recours à des agents synthétiques. Non seulement le procédé se veut sain, mais on porte également une attention particulière à la provenance des ingrédients de base. Ainsi, le sel utilisé aux As du Fumoir provient de l’Himalaya. Il est l’un des plus purs qui soit, avec son absence d’agents de conservation, de remplissage ou d’anti-agglomérants.


Bien que le sel en général ait mauvaise presse, les différentes variétés qu’on retrouve aux As du Fumoir demeurent un choix judicieux. Frédérick poursuit : « Dans le pré préparé qu’on retrouve dans l’industrie, il y a beaucoup de sel et de moindre qualité. »


Simplicité et écologie
S’il demeure incontournable de se tourner vers le marché international pour s’approvisionner en sel et en poivre, le reste des ingrédients qu’on retrouve aux As du Fumoir proviennent de producteurs locaux. Les copropriétaires donnent en exemple le Mélange du printemps qui est un amalgame de poivre et sel fumés auxquels on a ajouté de la fleur d’ail de la Ferme du Coq à l’Âne, à Bury, ainsi que du sucre d’érable de l’Érablière LPDG de Dudswell.


Une liste d’ingrédients simples n’est pas le seul souci de Josianne et Frédérick. Leurs emballages témoignent aussi d’un souci environnemental. La plus récente mouture d’étiquetage a recours à des encres végétales, moins nocives pour la planète. Les contenants de bois des petits formats sont compostables, alors que les nouveaux grands formats viennent dans une enveloppe biodégradable. « On essaie de faire notre part », résume M. Martel-Leech.


Collaborer avec la communauté
Ce nouvel habillage des produits des As du Fumoir n’est pas étranger au fait que l’entreprise vise désormais le marché des grandes surfaces. Pour ce faire, elle s’est adjoint les services d’une représentante-distributrice. Toujours dans le but de diversifier son offre, les As du Fumoir se sont associés à d’autres entreprises pour offrir des produits fumés uniques. L’Érablière Millebois de Compton possède désormais son sirop d’érable fumé au bois d’érable, tandis que MysTea propose de son côté des mélanges d’épices au thé.


Toute cette expansion n’aurait pas été possible sans l’aide de joueurs extérieurs. À la suite de la perte de son emploi, Frédérick a décidé de se consacrer à temps plein à son entreprise. Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François l’a accompagné dans la rédaction et la mise en place de son plan d’affaires.


De même, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François a récemment accueilli les As du Fumoir en tant que nouveaux membres. « Ça va nous permettre de nous impliquer et de nous intégrer au niveau du Haut-Saint-François avec les autres entrepreneurs qui dynamisent notre région », conclut Frédérick.

Sécurité rue Principale et limite de vitesse à Cookshire-Eaton

Laissant entendre que les possibilités d’interventions étaient limitées, Dominique Gosselin, conseillère en communication au ministère des Transports, direction de l’Estrie, mentionnait que les demandes doivent venir de la municipalité et qu’elles seraient étudiées.

Il est peu probable que le ministère des Transports modifie la signalisation à l’angle de la rue Principale et Craig. Il en sera de même quant à la réduction de la limite de vitesse à l’approche de l’intersection et du prolongement de la zone de 50 km jusqu’au site de l’Exposition agricole de Cookshire. Quant à l’arbre surplombant la rue Pope, un inspecteur devrait se rendre sur place, si ce n’est déjà fait pour évaluer la situation.


Voilà ce qui ressort d’une discussion téléphonique avec Dominique Gosselin, conseillère en communication au ministère des Transports, direction de l’Estrie. Ces propos s’inscrivent en réponse aux demandes formulées par l’ex-conseiller municipal, Yvon Roy, publiées dans notre numéro précédent. Mme Gosselin mentionne, en faisant référence à l’intersection, que « la configuration de la géométrie particulière de la route avec la pente, ça limite les interventions que le ministère peut apporter. »

Des analyses ont été effectuées, ajoute Mme Gosselin, et il appert qu’apporter des modifications pourrait s’avérer plus dangereux. L’idée de mettre des feux de circulation ou des arrêts obligatoires aux quatre sens serait difficile pour les véhicules lourds et particulièrement en hiver en raison de la forte pente. Quant à mettre un troisième arrêt obligatoire, les intervenants du ministère estiment que cela causerait une plus grande confusion et augmenterait les risques d’accrochage. En s’appuyant sur les statistiques, Mme Gosselin mentionne que le secteur n’est pas considéré problématique tout en précisant que le ministère apporte une surveillance en continu. Du 1er décembre 2016 au 31 décembre 2018, on dénombre 11 accidents, dont un seul avec blessé mineur. Quant à réduire la limite de vitesse de ce secteur de 50 à 30 km, cela semble peu probable puisqu’elle est réservée aux zones scolaires. Mme Gosselin nuance en ajoutant que ce n’est pas impossible, mais « la zone doit être représentative du milieu environnant. »


D’autre part, il semble que le souhait de M. Roy de prolonger la zone de 50 km située entre le Carrossier ProColor Cookshire et Armoires de cuisine NAC jusqu’au site de l’exposition agricole ne soit pas retenu. La signalisation actuelle de 90 km juste avant la zone concernée correspond aux caractéristiques en milieu rural établies. Mme Gosselin souligne qu’une modification de la limite de vitesse dans ce secteur ne sera pas plus sécuritaire. Elle ajoute qu’aucun accident impliquant un véhicule lourd n’est survenu entre l’Exposition agricole et Armoires NAC au cours du 1er décembre 2016 au 31 décembre 2018. Toutefois, on recense quatre accidents impliquant des véhicules automobiles, dont trois blessés mineurs.
Quant à l’arbre situé aux abords de la rue Pope entre le Château Pope et la rue Eastview, il n’a pas fait l’objet d’intervention d’émondage l’année dernière, d’admettre Mme Gosselin. Un inspecteur devait se rendre sur place, si ce n’est déjà fait, et le ministère agira selon ses recommandations, d’assurer l’intervenante.


Mme Gosselin confirme que la municipalité de Cookshire-Eaton a formulé des demandes concernant la sécurité à l’intersection de la route Craig et de la Principale en 2017 et 2018. Elle ajoute que les demandes doivent venir de la municipalité et qu’aucune en ce sens n’avait été déposée depuis.

Mairesse
Rejointe au téléphone, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, souhaitait aborder la problématique de la signalisation de limitation de vitesse et de l’élargissement de la zone de 50 km jusque devant le site de l’Exposition agricole, lors de l’atelier de travail tenu le 30 juillet dernier. Si les élus sont d’accord, laissait-elle entendre, la municipalité pourrait formuler une nouvelle demande au ministère des Transports.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François