Traitement des eaux usées à Ascot Corner

Nous retrouvons à l’avant de gauche à droite, Marisol Labrecque, présidente de Technologies Ecofixe, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner. Dans le même ordre à l’arrière, on aperçoit Marc Bernier, directeur des travaux publics et des services techniques, Jean-Pierre Beaudoin, conseiller responsable du dossier environnement, et Jonathan Piché, directeur général de la municipalité.

La municipalité d’Ascot Corner est la première municipalité au Québec à implanter le système écologique Ecofixe, une technologie québécoise de traitement des eaux usées qui devrait permettre d’augmenter la capacité de 35 %.


Le projet-pilote permettra de tester les performances environnementales du système tout en augmentant la capacité des installations d’assainissement des eaux d’Ascot Corner. La croissance soutenue de celle-ci au cours des dernières années a fait en sorte que cette dernière a pratiquement atteint la capacité maximale de traitement de ses installations. « Au cours des dernières années, la municipalité a effectué plusieurs études afin de déterminer la possibilité de modification de nos installations de traitement des eaux usées afin de ne pas freiner l’expansion de la municipalité », d’exprimer la mairesse, Nathalie Bresse. Elle justifie le choix d’Ecofixe en soutenant qu’elle représente une solution fiable, abordable et respectueuse de l’environnement.


L’implantation du système nécessitera un investissement de plus de 800 000 $. « Comme il s’agit d’un projet-pilote, une phase d’essai se fera sur une période de 12 mois afin de s’assurer qu’il rencontre les normes environnementales et bien évaluer les performances du système. Il est prévu d’augmenter la capacité d’eau à traiter par étape et tous les seuils de traitement devront être atteints avant de pouvoir passer à la prochaine étape et ainsi traiter une quantité d’eau plus importante », de préciser Mme Bresse. Cette nouvelle technologie permettra de réduire les gaz à effet de serre (GES). « Pour la municipalité d’Ascot Corner, le traitement des eaux usées représente 32 % des émissions des gaz à effet de serre. En adoptant l’ajout de modules Ecofixe dans le bassin actuel sans construire de bassin additionnel, cela aura un effet direct sur la réduction des gaz à effet de serre de la municipalité lié aux traitements des eaux usées. »


Présentement, sur 1 300 résidences, 600 sont desservies par le réseau de traitement des eaux usées. La mise en place du système devrait permettre d’en accueillir 300 autres, soutient la mairesse. La municipalité a obtenu une aide financière de 350 000 $ provenant du Fonds vert, annoncé par la députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. La corporation est dans l’attente d’une réponse, qu’elle souhaite positive, du palier provincial, ce qui viendrait alléger sa participation financière. Selon Mme Bresse, il y aura un impact financier sur les utilisateurs. « Il est trop tôt pour dire ça va représenter quoi sur le compte de taxes », précise-t-elle. Pour la mairesse, il s’agit de la meilleure technologie, à meilleur coût et qui respecte l’environnement. Si tout va bien, on souhaite que les travaux soient exécutés pour l’automne.


La présidente de Technologies Ecofixe, Marisol Labrecque, une entreprise de Laval, était fière de présenter le système qui sera implanté. Il s’agit d’une technologie innovante, verte qui est brevetée au Canada. « Il s’agit d’un système modulaire qui vient s’installer dans les étangs. À Ascot Corner, ça sera trois modules qui seront installés directement dans le premier étang aéré, à la fin du premier étang aéré, qui permet de donner une deuxième vie au système sans ajouter d’infrastructure additionnelle. » Le traitement sans produits chimiques est entièrement biologique, permettant de rencontrer les normes environnementales de la province. Les autres avantages de cette technologie, d’ajouter Mme Labrecque, sont de traiter 100 % de débit de l’étang aéré. L’installation du système se fait en quelques semaines et l’opération ne demande que peu de formation. « Donc, ça sera les gens de la municipalité qui pourront prendre en main le projet et par la suite, opérer le système très facilement », complète-t-elle.


Soulignant que la protection de l’environnement lui tenait particulièrement à cœur et pour son gouvernement également, Mme Bibeau était fière d’annoncer le soutien financier. « Il nous fait plaisir d’encourager une entreprise innovante québécoise et de pouvoir contribuer au développement vert d’une municipalité de notre magnifique région. »

Bury reconnaissant envers les bénévoles

« Que puis-je dire ? C’est un cimetière ! » a déclaré Austin Bailey, lorsque le maire Walter Dougherty lui a demandé de décrire son travail pour le cimetière Grace United.

Des groupes de bénévoles réunis à Bury, un stupéfiant 20 d’entre eux dans une population d’environ seulement 1200 personnes, ont été honorés le 25 avril lors de la première Soirée de reconnaissance des bénévoles de la Municipalité de Bury. Quelque 60 bénévoles se sont régalés à un généreux buffet de salades, viandes froides, desserts et vin. L’Armoury Centre résonnait au son des conversations et des éclats de rire.


« Habituellement, nous sommes ceux qui s’occupons de la communauté, qui préparons et nettoyons après les événements », dit M. Tony De Melo. « Je pense que c’était simplement merveilleux que quelqu’un le fasse pour nous. » M. De Melo est un membre du comité Canterbury de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury.


Après le dîner, le maire Walter Dougherty a présenté 20 certificats d’appréciation aux différents groupes et chaque récipiendaire décrivait le travail de son groupement.


« J’ai pensé que c’était un bon geste, et que c’était une belle façon pour tous les différents groupes communautaires de se connaître mutuellement, et pour savoir ce que nous faisons tous », a commenté M. De Melo.


Les groupes honorés furent l’Association athlétique de Bury, le Women’s Institute, le Centre communautaire de Brookbury, le Centre culturel uni de Bury, le Centre de loisirs de Bury, les Jolly Seniors, la Légion canadienne branche 48, l’Image de Bury, le Foyer St-Paul, la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, la bibliothèque municipale, Viactive, la Paroisse St-François-de-Laval – secteur Bury, la Bury Cemetery Association, le Cimetière Brown, le Cimetière Grace United, la St-Paul’s Guild et l’Église anglicane, les Bury Sunrays, ainsi que 3 bénévoles qui ont nettoyé la patinoire tout l’hiver.

Agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) à Bury

Une vingtaine de personnes participaient à la rencontre. Les émissions de gaz à effet de serre et les odeurs ont fait l’objet de plusieurs questions.

La dispersion atmosphérique, les gaz à effet de serre (GES), le bruit et les odeurs sont les principales préoccupations qui ont fait l’objet de plusieurs interrogations des citoyens participant à l’atelier de juin de Valoris, dans le cadre du projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET).
Quatre études d’impact sur l’environnement réalisées à partir de modélisation calculée sur une période de 54 ans, durée de vie estimée du futur LET, ont été présentées au cours de la soirée à laquelle participaient une vingtaine de personnes.


Les sujets abordés portaient sur la dispersion atmosphérique des contaminants, des gaz à effet de serre, la circulation, le bruit et le programme de suivi environnemental. Les odeurs et contaminants ont été au centre des préoccupations du public. Il a été établi que les principales activités susceptibles d’émettre des contaminants atmosphériques sont l’enfouissement des matières résiduelles, la gestion des eaux usées (lixiviat) et le compostage.


Guillaume Nachin, chargé de projets en environnement chez TetraTech, explique les résultats de modélisation concernant la dispersion atmosphérique des contaminants. Il mentionne que la majeure partie des biogaz sera récupérée, mais une partie ne pourra l’être, ce qui se traduit par des odeurs. Il ajoute que les résultats relèvent 41 contaminants dont 35 respectent les normes et critères gouvernementaux. Néanmoins, cela n’exclut pas le dégagement d’odeur nauséabonde. Par ailleurs, six contaminants dépassent les normes et critères en termes d’odeur. La valeur varie de 130 % à 185 % de la valeur limite. M. Nachin mentionne que le pire cas de figure correspond à l’année 2033, pour une période de 44 heures au cours de l’année, où l’on retrouvera le plus de biogaz, donc d’odeur, dans l’atmosphère. Cela affecterait une zone où se retrouve six résidences situées sur les chemins Éloi, Bernard et du Bassin. De plus, environ sept autres résidences se trouvent à la limite du périmètre critique établie.

L’intervenant précise que « les dépassements ou concentrations maximum se produisent pendant la nuit ou au petit matin, très rarement pendant la journée. La nuit, les conditions atmosphériques sont très stables, il y a peu de mouvement d’air dans l’atmosphère, les nuages de contaminants ont tendance à rester plus concentrés, il n’y a pas de dispersion dans l’atmosphère. »


Il admet que les résultats confirment que la gestion des odeurs est un enjeu. Toutefois, il ajoute que des mesures existent pour contrôler cette problématique. À titre d’exemple, il mentionne la possibilité de procéder au recouvrement des déchets le plus rapidement possible, optimiser le captage de biogaz. Il existe également des produits qui peuvent être pulvérisés directement sur les déchets ou ce qui est présentement appliqué, une mousse désodorisante. Denis Gélinas, directeur général par intérim, mentionne que le maximum sera fait pour trouver des solutions d’atténuation.


Un bloc au cours de l’atelier portait sur l’évaluation des émissions des GES. À ce chapitre, on estime que le site émettra 1,2 M de tonnes de GES comprenant la phase de construction, d’exploitation pour 54 ans, de fermeture et postfermeture. Une étude portant sur la circulation des camions démontre qu’elle aura peu d’impact sur la pollution. Quant à l’embourbement du réseau routier, cela s’avérerait négligeable. Au chapitre du bruit et avec les mesures d’atténuation, on estime qu’il est non significatif.


Enfin, les intervenants ont également présenté les programmes de suivi environnementaux.

Valoris prend acte du rapport et pose des gestes

Les administrateurs s’appliquent à rencontrer les recommandations émises par la vérificatrice général

Le rapport déposé par la vérificatrice générale (VG) de la Ville de Sherbrooke, Andrée Cossette, concernant la gestion de Valoris, a provoqué une onde de choc auprès des divers élus et citoyens. Les administrateurs de l’organisme ont pris acte du rapport, qualifié de troublant à certains égards par la VG et soutiennent avoir déjà pris des mesures.


Plusieurs des 15 recommandations formulées sont déjà remplies, de préciser le préfet de la MRC du Haut-Saint-François et vice-président de Valoris, Robert Roy. Mme Cossette fait mention dans son rapport d’un manque de rigueur administrative, d’une vision à court terme, de décision de dernière minute et de manque de transparence de la direction envers le conseil d’administration.


« Il est clair à mes yeux et ceux de mes collègues du conseil d’administration que les erreurs administratives du passé jumelées à la non-divulgation de certaines informations ont grandement contribué à la situation à laquelle nous sommes confrontés. Par contre, je suis confiant de voir que nous avons été proactifs et que nous avons déjà adressé plusieurs recommandations du rapport et cela, bien avant le dépôt de celui-ci. Les mises en contexte du rapport, combinées aux recommandations, nous permettront de mettre en place des solutions viables à long terme pour Valoris », d’indiquer le président de l’organisme et maire de Sherbrooke, Steve Lussier.


La direction souscrit à l’ensemble des recommandations dans le rapport, indique-t-on par voie de communiqué. Parmi les gestes posés, on y fait mention de l’adoption du règlement numéro 5. On y prescrit les règles générales applicables à Valoris en ce qui a trait aux règles de la régie interne, l’organisation de Valoris, ses séances et le comité de gestion, le contrôle et le suivi budgétaire et la reddition de comptes, la délégation du pouvoir d’autoriser des dépenses et de passer des contrats, la tarification applicable au centre de valorisation et au centre de transfert ainsi que les dispositions relatives aux règles de gestion contractuelle. « L’adoption du règlement numéro 5 démontre notre volonté d’avoir des opérations optimales, une administration rigoureuse et une gestion transparente », d’indiquer le directeur général intérimaire, Denis Gélinas.


Dans cette optique, précise-t-on, Valoris continuera son processus d’acceptabilité sociale lié à sa demande d’agrandissement de son lieu d’enfouissement technique de Bury. Deux autres rencontres sont prévues d’ici la fin septembre. Par la suite, Valoris déposera son étude d’impact auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.

Jean-Marie Lapointe émeut le public de Weedon

Jean-Marie Lapointe a livré sa conférence Le Bonheur de bénévoler, à Weedon, suite à l’invitation de l’organisme Virage Santé mentale.

Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, Virage Santé mentale recevait la visite de Jean-Marie Lapointe. Le comédien et animateur a livré sa conférence Le Bonheur de bénévoler : pas payant, mais enrichissant au Centre communautaire de Weedon, devant un parterre comble de 110 personnes.


La conférence fait le survol des nombreuses implications sociales de M. Lapointe. On en retient l’importance de tendre la main à autrui de même que les grandes leçons d’humanité qu’on peut retirer de nos rencontres interpersonnelles.


Un parcours en dents de scie
« J’ai eu des périodes difficiles dans ma vie au niveau de la santé mentale. J’ai eu des hauts, j’ai eu des bas. J’ai fait des folies. J’ai fait des tentatives de suicide. S’il y a quelque chose qui m’a probablement sauvé, ça a été le bénévolat. » C’est en ces termes que Jean-Marie Lapointe a expliqué l’une des seules constantes de sa vie. Pendant de nombreuses années, il s’est impliqué auprès des athlètes handicapés et a accompagné de nombreux malades en fin de vie.


Il dit avoir développé ce sens du don de soi en commençant à accompagner son père, Jean Lapointe, dans la Maison qui porte son nom et qui vient en aide aux personnes alcooliques, toxicomanes et aux joueurs pathologiques. Plutôt que de passer Noël en famille, le paternel Lapointe se rendait visiter les résidents pour leur changer les idées durant ce temps de l’année généralement associé aux retrouvailles et aux réjouissances.


Quelques années plus tard, le fils Jean-Marie perd sa mère Marie Poulin des suites de l’alcoolisme. C’est après cet épisode troublant et auquel il n’a pas eu la force d’assister qu’il s’engagera dans l’accompagnement de fin de vie.

Qui ne risque rien n’a rien
Depuis ce temps, bien qu’il ait pu tergiverser, M. Lapointe a animé deux émissions qui ont marqué l’imaginaire québécois. La première, Face à la rue, a d’ailleurs valu à lui et son équipe un Gémeaux, trophée qu’il avait amené lors de la conférence et qu’il a fait circuler dans l’assistance. La diffusion de la seconde, Fin de mois, se termine cette semaine. Dans les deux cas, l’animateur traite de pauvreté, une situation qu’il a côtoyée au cours de sa vie.


C’est lorsqu’il était de passage à l’émission Tout le monde en parle pour discuter de ces projets que Jean-Marie Lapointe a été en quelque sorte «repéré» par Pauline Beaudry. La directrice générale de Virage Santé mentale dit l’avoir trouvé chaleureux, sincère et ouvert. C’est à ce moment qu’elle s’est mise en tête de l’avoir comme conférencier.


« D’année en année, je recherche quelqu’un qui sort de l’ordinaire, mais qui, pour la Semaine de la santé mentale, veut dire quelque chose. J’y vais toujours par feeling. » Elle avait vu juste puisque la rencontre qui était censée durer de 1 à 1 h 30 a dépassé les 2 heures. Celle qui est aussi intervenante sociale dit que les conférences de l’organisme sont de plus en plus attendues. « Les gens me disent : “J’ai bien hâte de voir qui tu vas nous amener cette année !” »

actualite

Autorisation d’exploitation pour MYM Nutraceuticals à Weedon

Las d’attendre un développement, le conseil municipal de Weedon demande à Ottawa d’intervenir rapidement dans le processus d’obtention d’une licence d’exploitation de Santé Canada, pour la réalisation du projet de serres de cannabis médicinal de MYM Nutraceuticals.


Annoncé en juin 2017, le projet représente un investissement de 233 M$ susceptible de créer 400 emplois, entraînant avec lui des retombées économiques substantielles. L’entreprise a besoin de l’autorisation de Santé Canada pour entamer une production, ce qui se fait toujours attendre. Depuis près de 18 mois, la municipalité de Weedon attend patiemment des nouvelles concernant les demandes de licences de l’entreprise et de ses filiales québécoises. Alors qu’habituellement le traitement des demandes par le ministère de la Santé du Canada se réalise entre 12 et 18 mois, on est sans nouvelle du côté de Weedon.


Une rencontre impliquant les décideurs politiques, la municipalité et les représentants du partenaire privé a eu lieu en février dernier afin de débloquer le traitement des licences, mais celle-ci n’a donné aucun résultat. « On commence à se demander si le fédéral a légalisé le cannabis sans s’être assuré préalablement que la fonction publique détient les moyens de traiter efficacement et équitablement les demandes de licences. En tout, plus de 90 licences furent attribuées en Ontario, comparativement à 13 au Québec. À elle seule, l’Ontario a reçu quasiment autant de licences que toutes les autres provinces réunies », d’exprimer le maire de Weedon, Richard Tanguay.


Il ajoute « notre stratégie de développement socio-économique dépend beaucoup de l’avancement du projet. Il est primordial pour nous de connaître les faits. Nous avons besoin d’informations et de connaître les échéances pour planifier notre développement. » Il souligne que la municipalité n’octroie, pour le moment, aucun avantage fiscal ni aucun investissement public pour le projet, mais ne reçoit en retour aucune retombée ni avantage économique. Elle s’assure néanmoins que tout le nécessaire au bon fonctionnement de l’industrie soit en place à temps, ce qui demande beaucoup de temps et d’énergie au bureau de projets. Dans cette optique, la municipalité travaille de concert avec la MRC dans le but d’implanter une grappe industrielle interrégionale du chanvre industriel et du cannabis médicinal, ce qui étendra les impacts économiques à plus d’une vingtaine de municipalités et au moins trois MRC limitrophes, estime-t-on. M. Tanguay souhaite également que le gouvernement provincial s’implique à préparer le terrain notamment la mise à niveau de la route 257.


Le conseil municipal a adopté à l’unanimité, lors de la séance du 2 juillet dernier, une résolution interpellant formellement la ministre de la Santé, le ministre responsable de la Loi sur le cannabis, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et le premier ministre afin de connaître l’échéance du délai de traitement des demandes de licences en lien avec le cannabis au Québec. « Nous nous considérons comme des partenaires du gouvernement fédéral et sommes d’avis qu’il a le devoir de nous communiquer les faits. Nous demandons également que le gouvernement améliore le système de traitement, en instaurant des délais, une standardisation et en améliorant la transparence tout au long du processus », de conclure le maire Tanguay.
Mentionnons que le journal n’a reçu aucune autre information à savoir si la municipalité avait obtenu une quelconque réponse avant de mettre sous presse.

Duo Ludwig dans le parc

La flûtiste Myriam Genest-Denis et la bassoniste Karine Breton lors du concert pique-nique avec un public de tout âge.

Les musiciens du duo Ludwig, Myriam Genest-Denis et Karine Breton, ont réjoui plus de 40 personnes lors d’un concert le 14 juillet au belvédère du parc des Braves, au cœur de Cookshire. C’était un dimanche occupé sur la Route des églises, mais le bruit de la circulation et les voix des enfants se fondaient au loin à la faveur de la musique de la flûte traversière et du basson, accompagnés d’une douce brise qui bruissait dans les feuilles. Le public a accordé une attention particulière et de généreux applaudissements à la musique qui a débuté par une Courante de G.F. Handel, se terminant par une Romance du compositeur Ferdinand Hummel.


Deux autres concerts pique-nique sont prévus cet été : la Quintette de cuivres le 18 août et le Quatuor Estrielle le 8 septembre. La série est coparrainée par la Galerie d’art Cookshire-Eaton, le Chemin des Cantons, IGA Cookshire et la Ville de Cookshire. Pour en savoir plus, veuillez vous adresser à la Galerie d’art Cookshire-Eaton située au 25, rue Principale Ouest, ouverte sept jours sur sept de 9 h à 17 h.

Duo Ludwig in the Park

Duo Ludwig musicians Myriam Genest-Denis and Karine Breton treated more than 40 people to a concert on July 14 at the gazebo in the Parc des Braves in the heart of Cookshire. It was a busy Sunday, during the Route des Églises, but the noises of traffic and children’s voices faded away in favour of the flute and bassoon music, joined by a gentle breeze rustling the leaves. The audience gave rapt attention and generous applause to the music, beginning with a Courante by G.F. Handel, and ending with a Romance by composer Ferdinand Hummel.


Two more picnic-concerts are planned this summer: The Quintette de cuivres on August 18 and the Quatuor Estrielle on September 8. The series is co-sponsored by the Galerie d’art Cookshire-Eaton, the Chemin des Cantons, the IGA Cookshire, and the Town of Cookshire. Information is available at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 25 Principale West, which is open seven days a week from 9 a.m. to 5 p.m.

L’Abri-bois transformé en centre multimédia

L’Abri-bois devrait devenir un centre multimédia avant l’automne prochain.

L’Abri-bois de La Patrie fera peau neuve d’ici l’automne prochain et deviendra un centre multimédia. Il sera protégé des intempéries et deviendra opérationnel trois saisons sur quatre.


Le projet de 140 000 $ a obtenu une aide financière du Fonds de développement territorial (FDT) à la hauteur de 75 %. « Tout est prêt. Les travaux devraient commencer sous peu. Notre objectif, c’est que ça soit prêt avant l’automne », assure la mairesse de La Patrie, Johanne Delage.

Travaux
Présentement, l’Abri-bois compte un mur et trois côtés ouverts. « Le projet prévoit fermer, au besoin, les côtés avec des panneaux amovibles. On installera des portes avec des barres paniques de façon à se conformer aux normes du code du bâtiment », d’expliquer Mme Delage. La scène sera modifiée, on changera le système de son en plus d’y installer un écran géant. L’Abri-bois sera également doté d’un chauffage d’appoint permettant d’y tenir des activités sur trois saisons. « Le centre multimédia pourra recevoir des conférences de presse, des formations, des mariages, des célébrations, de grands artistes et autres. L’Abri-bois pourra servir pour des locations, mais sera accessible en tout temps », d’assurer la mairesse. Quand il n’y aura pas d’événement, précise-t-elle, il sera ouvert gratuitement au public.


Avec son enthousiasme habituel, Mme Delage mentionne qu’il s’agit d’un projet « assez unique, innovateur. Ça va devenir très populaire et très utilisé. » L’Abri-bois peut accueillir plusieurs centaines de personnes.

Francine Chouinard, éprouvée par la vie

Francine Chouinard était ce genre de femme adepte de la compartimentation. Épreuves après épreuves, elle réussissait, comme elle le dit si bien, à mettre ça dans un tiroir et le refermer. Mais ce qui devait arriver c’est malheureusement produit le jour fatidique où tous les tiroirs ont sauté simultanément, la plongeant dans une sévère dépression. Heureusement, elle a eu de l’aide et les gens de Virage Santé mentale lui ont donné un coup de main à se rebâtir.

Fière du travail accompli, elle racontait son histoire à une vingtaine de personnes réunies au point de service d’East Angus, dans le cadre de la Semaine de la santé mentale. À l’époque, demeurant à la campagne avec son conjoint, le couple avait convenu que ce serait l’homme qui travaillerait et Mme Chouinard demeurerait à la maison. La campagne attire son lot de visiteurs de fait que la maison était à peu près toujours remplie toutes les fins de semaine et même que certains y allaient passer leurs vacances. Francine travaillait fort à bien recevoir son monde, même un peu trop bien, jusqu’au moment d’un épuisement faisant en sorte qu’elle s’est retrouvée à la Maison St-Vincent à Sherbrooke. Tellement fatiguée qu’elle avait interdit son conjoint de dire aux enfants et aux proches où elle était. « J’ai été à l’hôpital pendant 21 jours. J’avais assez de visite chez nous que j’ai dit à mon mari que je n’en voulais pas. Les 11 premiers jours, j’ai mangé et dormi. Le psychiatre m’a dit qu’il fallait que j’apprenne à m’aimer. J’ai appris des affaires qui fallait que j’apprenne à dire non dans la vie. Il fallait que j’apprenne à me donner du temps sans me sentir coupable. »

Préposée aux bénéficiaires, Mme Chouinard a été victime d’un accident de travail qui l’amènera à faire un long combat juridique concernant cet événement. « J’ai perdu à cause d’un retard. Mais j’ai gagné en confiance en moi. J’ai appris à prendre ma place à cause de cette épreuve. J’ai tout été acquérir ça. L’autre partie a peut-être gagné, mais moi j’ai gagné plus. »
Mme Chouinard était du genre à s’occuper de tout le monde. Atteinte d’alzheimer, sa mère se retrouve au foyer à Weedon et au cours de cette période, son père tombe malade et décède. Elle prend les choses en main alors que son conjoint travaillait dans le nord. « Pas le temps de gérer les émotions, je mets ça dans un tiroir. » Quelques années plus tard, sa mère décède. Mme Chouinard l’a accompagnée pendant 10 jours et 9 nuits. « Après le décès de ma mère, mon monde s’est écroulé. Là, j’avais plus de repères. Là, les tiroirs ont sauté. Tout ce que je n’ai pas eu le temps de vivre, de pleurer, c’est sorti. À partir de là, j’ai eu la chance d’avoir Virage Santé mentale. Mon médecin m’a dirigé vers l’organisme faire un suivi de deuil individuel. J’ai eu la chance d’avoir Mme Pauline. J’ai fait le suivi pendant trois ans. Je ne me sentais pas prête à quitter, j’ai continué un petit bout en groupe.

Francine Chouinard a appris à se connaître et à prendre conscience de ses limites à travers plusieurs épreuves. Les gens de Virage Santé mentale lui ont apporté l’aide nécessaire pour en ressortir plus forte.


Virage, c’est des gens accueillants, des gens sensibles, surtout des gens compétents, compatissants. Si je n’avais pas eu Virage Santé mentale, je sais pas où je serais. » La voix étranglée par l’émotion, elle ajoute : «aujourd’hui je suis correcte, Mme Pauline m’a dit n’importe quand, quand tu en sentiras le besoin, ça m’a rassurée. N’hésitez pas à aller chercher de l’aide. En plus, dans le HSF, c’est gratuit. »

La communauté souligne l’apport de RURART

La communauté artistique du Haut-Saint-François s’est réunie le mois dernier pour féliciter Amélie Lemay-Choquette, instigatrice de RURART, suite à l’obtention du prix Artiste dans la communauté du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). La soirée se tenait à la Maison de la culture John-Henry-Pope, à Cookshire-Eaton.


Gilles Denis, administrateur du lieu culturel local, explique plus en détail la raison du 5 à 7 surprise. « On trouvait trop silencieuse notre région par rapport au prix qu’avait obtenu Amélie avec le projet RURART. » Lancé en 2017, le prix Artiste dans la communauté vise à faire rayonner, dans l’espace public, l’engagement d’artistes partenaires du développement local. Il était l’un des trois prix remis dans le cadre du 32e colloque annuel du réseau Les Arts et la Ville à Vaudreuil-Dorion et était accompagné d’une bourse de 5000 $.


La Ferme La Généreuse accueille depuis 2012 les artistes et les représentations de RURART. La propriétaire, Francine Lemay, se réjouit de cette « expérience hors des cadres et des murs » conventionnels. « Aujourd’hui, on célèbre la détermination, l’audace d’Amélie, la résilience. La collaboration de tous ceux qui y ont cru et qui ont donné du temps. Aussi toute notre grande collectivité du Haut-Saint-François qui a su accueillir de façon juste une artiste de la relève. »


Certains élus politiques s’étaient déplacés pour l’occasion. C’était le cas de la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, et du préfet de la MRC, Robert Roy. « Je suis très fière d’avoir quelqu’un comme Amélie qui reflète notre belle municipalité. C’est un honneur de l’avoir parmi nous », mentionnait Mme Lapointe, alors que M. Roy se disait conscient de la place de laissé-pour-compte généralement occupée par les arts. « La culture, malheureusement, c’est l’enfant pauvre de la société. Il n’y a pas beaucoup de sommes dédiées. Mais la richesse, c’est vous, au niveau de la culture, qui nous faites prendre un temps d’arrêt puis admirer les arts. »


Précédemment, lors du colloque Les Arts et la Ville à Vaudreuil-Dorion en juin dernier, le jury avait tenu à souligner le rôle capital de RURART au moment de la remise du prix Artiste dans la communauté. « Fondamentale pour le développement culturel dans un contexte de ruralité, cette initiative propose à la communauté un point d’ancrage et une opportunité d’enrichir son milieu de vie par les arts et la culture. » La présidente-directrice générale du CALQ, Anne-Marie Jean, a qualifié le parcours artistique de « projet rassembleur ».


De retour à Cookshire-Eaton, Amélie Lemay-Choquette s’est dite surprise et touchée de l’accueil démontré par la communauté. À l’occasion du 5 à 7, la Maison de la culture John-Henry-Pope a remis une œuvre du peintre Louis-Pierre Bougie à l’artiste vedette de la soirée.


Le prochain événement de la série se tiendra ce samedi 10 aout à 17 h. La formule sera quelque peu différente des sentiers artistiques en plein air habituels pour adopter une approche plus intime et en contact direct avec les artistes. Autour d’un pique-nique, les échanges entourant le processus de création seront mis de l’avant. L’expérience traditionnelle RURART sera de retour au mois d’octobre.

Une clinique dentaire s’installe à Cookshire-Eaton

Dr Yvan Bainçonau accueillera la clientèle dès la mi-septembre à sa nouvelle clinique dentaire située face à l’hôtel de ville de Cookshire-Eaton.

Le Dr Yvan Bainçonau ouvrira son cabinet de dentiste à la mi-septembre face à l’hôtel de ville de Cookshire-Eaton. Celui-ci a fait le choix de la municipalité après s’être aperçu de l’absence d’un tel service sur le territoire. Dans un premier temps, la clinique de Dr Bainçonau sera ouverte à raison de deux jours par semaine, à mesure que se constituera la clientèle.
Le commerce se veut une clinique familiale autant en ce qui concerne les soins que pour le personnel qui y travaillera. En effet, l’équipe se résume pour le moment au dentiste et à sa conjointe Maylis Bainçonau, qui s’occupera de l’administration et de l’accueil. L’esprit de l’établissement se veut individualisé, avec « un mode de pratique proche du patient », explique Dr Bainçonau.


Originaire de France, où il a pratiqué pendant une vingtaine d’années, le dentiste est habitué d’accomplir les soins de A à Z, sans l’aide d’une hygiéniste ou d’une denturologue, comme c’est la norme là-bas. Les services offerts à Cookshire-Eaton se résumeront aux nettoyages réguliers et aux soins des caries, des prothèses et des gencives. Dr Bainçonau pourra recommander les patients à d’autres spécialistes en cas de besoin.
Avant de se lancer en affaires, Yvan Bainçonau a œuvré dans une clinique dentaire de Sherbrooke pendant trois ans, question de prendre le pouls suite à son départ de France avec toute sa famille. Lui et sa conjointe en sont actuellement à rénover la maison ancestrale du 225, rue Principale Est, dans le but d’y installer la clinique d’un côté et d’avoir une section habitation de l’autre. Le couple annoncera l’ouverture prochaine de son établissement par le biais de nos pages et fournira alors un numéro de téléphone pour la prise de rendez-vous.

Aéroport de Sherbrooke : Le provincial prend de l’altitude

Une brochette d’invités participait à la conférence de presse. Nous retrouvons au centre le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, et à sa gauche, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe.

Le ministère des Transports du Québec avait choisi l’aéroport de Sherbrooke, situé à Cookshire-Eaton, pour lancer le Programme d’aide pour les dessertes aériennes régionales (PADAR). Dotée d’une enveloppe budgétaire de 22,5 M$, l’initiative pourrait permettre à l’aéroport estrien d’obtenir jusqu’à 500 000 $ pour chaque lancement d’une nouvelle liaison aérienne. La mairesse de la ville, Sylvie Lapointe, parle enfin d’une « bonne annonce ».


Développer les régions
Le PADAR a été présenté par François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie. Son but est de développer et d’améliorer l’offre de services aériens en région par le financement de dessertes et leur promotion par le biais d’études et de mises en marché. « On le mentionne depuis des années: la ville de Sherbrooke n’a pas de liaison régionale avec les grandes métropoles ou capitales. Je pense que, avec l’annonce d’aujourd’hui, on pourra répondre de cette problématique », a affirmé M. Bonnardel.


Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Alexandre Cusson, parle d’une nécessité. « Ces dessertes-là, ce ne sont pas un luxe. C’est une des clés de la prospérité de toute une région. » La mairesse Sylvie Lapointe abondait dans le même sens. « Je trouve ça super. Ça fait longtemps qu’on en parle. Côté tourisme, c’est le fun parce que, pour les gens, au lieu de faire 2-3 heures en auto, ça va prendre 20-30 minutes, puis on est rendu. »


Déblocage à prévoir ?
Bien que le projet demeure «embryonnaire», Cookshire-Eaton a dans ses boites l’idée d’une école de pilotage, parmi les services connexes à l’aéroport. « Avec ce qui se passe ici aujourd’hui, je pense que ça va aller vraiment de l’avant », poursuit Mme Lapointe.


Depuis plusieurs années, l’aéroport de Sherbrooke demande à Ottawa une désignation officielle qui lui permettrait d’offrir des services de sécurité aux frais du gouvernement fédéral, comme cela se fait ailleurs à l’échelle du pays. La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, s’est défendue dans les médias de livrer la marchandise malgré le lent avancement des choses. Selon elle, « Sherbrooke a la garantie du service en dedans de six mois », ne manque que le transporteur.

Encore plus de musique et de danse

L’exposition agricole de Cookshire revient cette année pour sa 174e édition qui se tiendra du 15 au 19 aout prochains. Si l’année 2018 avait amené une nouvelle image de marque pour l’événement avec un logo et un site web revampés, c’est l’expérience terrain qui sera la cible des organisateurs en 2019.


« Les gens qui se rendent, il faut qu’ils vivent quelque chose de spécial », exprime Audrey Perron-Breault, impliquée dans l’organisation. Cette tâche reviendra entre autres au maitre de cérémonie qui guidera les visiteurs à travers la multitude d’activités qui se tiennent aux quatre coins du terrain de l’Expo.


Parmi les nouveautés cette année, on retrouve la compétition de bras de fer (voir autre texte), un grand chapiteau dédié à la danse country et une piste de tires agrandie.


Programmation

Le jeudi, l’Expo s’ouvre avec la soirée de chant et de prestations karaoké. Le vendredi 16, le Club des petits tracteurs modifiés foulera le premier la nouvelle piste de terre battue faisant face aux gradins. En soirée, on inaugure le chapiteau country avec l’animation de Manon Lévesque du Club Danse Country Estrie et la musique de Rodeo Drive, dont le chanteur, Francis Demers, est originaire d’Ascot Corner.


Lors de la fin de semaine, la journée de samedi se voudra plus costaude avec les tires de tracteurs lourds et les compétitions de bras de fer. La soirée sera dansante avec des sessions animées par les Winslow Dancers. Le dimanche constituera le rendez-vous familial idéal avec la présence de plusieurs mascottes, une zone maquillage et les parades des gagnants des diverses compétitions.


Ces nombreuses épreuves amicales constituent l’essence même de l’Expo. Du côté des animaux, plusieurs résidents des environs se disputeront les marches du podium avec leurs bovins laitiers ou de boucherie, leurs chevaux (de trait et légers), leur troupeau de chèvres et moutons, de même que leur volaille et lapins.


L’ambiance sera un peu plus posée à l’édifice Mc Auley, où les compétitions requérant plus de dextérité et de patience se dérouleront. Artisanat, cuisine, décorations de Noël et fleurs coupées, dont des bouquets de mariée, n’en sont que quelques exemples. Les épreuves animales et de l’édifice Mc Auley sont réparties sur les quatre jours de l’événement.


Pour la première fois, l’Expo Cookshire met à la disposition des visiteurs une billetterie en ligne pour faciliter l’achat de billets : www.expocookshire.com.

Even More Music and Dancing

The Cookshire Agricultural Fair is back August 15 to 19 for its 174th edition. If the 2018 year brought a new brand image for the event, with a revamped logo and website, it is the experience on the ground that will be the target of the organisers in 2019.


“The people who attend have to experience something special,” said Audrey Perron-Breault, who is involved in the organisation. This task is in the hands of the master of ceremonies, among others, who will guide the visitors through the multitude of activities that will be taking place in all four corners of the Fairgrounds.


Among the new additions this year is the arm wrestling competition (see accompanying text), a large tent for country dancing, and an enlarged track for truck pulls.


Programming
On Thursday, the Fair opens with an evening of singing and karaoke performances. On Friday the 16th, the modified small tractor club will be the first to ride the new dirt track in front of the bleachers. In the evening, the country music tent will be inaugurated, led by Manon Lévesque of the Club Danse Country Estrie and with the music of Rodeo Drive, whose singer, Francis Demers, is from Ascot Corner.


During the weekend, the day of Saturday aims to be more brawny, with heavy tractor pulls and arm wrestling competitions. Saturday evening is for dancing, with sessions led by Winslow Dancers. Sunday will offer ideal family fun, with the presence of several mascots, a make-up zone, and parades of the winners of the various competitions.


These many friendly events are the essence of the Fair. As for the animals, many local residents will compete for the podium with their dairy or beef cattle, their horses (both draft and light horses), their flock of goats and sheep, as well as their poultry and rabbits.


The atmosphere will be somewhat more low-key at the Mc Auley Building, which hosts the competitions requiring more dexterity and patience. Crafts, cooking, Christmas decorations, and cut flowers, including bridal bouquets, are just a few examples. The animal events and the Mc Auley competitions are spread out over the four days of the Fair.


For the first time, the Cookshire Fair is offering visitors an online ticketing service to facilitate the purchase of entrance tickets: www.expocookshire.com.

L’Expo a maintenant sa bière

Mathieu Garceau-Tremblay est le chef brasseur des 11 comtés à Cookshire-Eaton. « On a discuté avec l’organisation de la possibilité de collaborer avec eux et la question de brasser une bière spécialement pour l’occasion est rapidement arrivée sur la table. Pour nous, ça avait beaucoup de sens et c’est une bière qui complètera bien notre portfolio estival. » La bière Expo, ou Fair Beer, est une lager de soif accessible, rafraîchissante et brassée avec des ingrédients locaux. Elle rend hommage aux bénévoles qui ont su faire de l’Expo Cookshire un incontournable depuis 1845

The Fair Now Has Its Own Beer

Mathieu Garceau-Tremblay is the head brewer of the 11 comtés in Cookshire-Eaton. “We discussed with the organisation the possibility of collaborating with them, and the idea of brewing a beer especially for the occasion quickly landed on the table. For us, it made a lot of sense, and it’s a beer that is a good complement to our summer portfolio.” The Fair Beer, or bière Expo, is an accessible thirst-quenching lagar, refreshing and brewed with local ingredients. It gives homage to the volunteers who have made the Cookshire Fair an essential element in our region since 1845.

An Iron Arm in a Velvet Glove

In collaboration with the Arm Wrestling Association of Quebec, the Cookshire Fair is presenting its first amateur arm-wrestling competition. Women and men of the region are invited to register for the double-elimination tournement, which will offer a dozen prizes in as many categories.


The confrontations between amateur wrestlers will be interspersed with four professional duels featuring Canadian champions in the field. Presiding over the contests will be none other than the actor Paul Dion (Les Pêcheurs, Providence), who is very involved in this kind of competition at the provincial level.


Official referees will also supervise the competition, one of them being Simon Perron from Cookshire-Eaton. Perron went to the provincial wrestling championship in May 2018 to win the title of Quebec champion 198 to 220 pounds for the left arm, and that of vice-champion of Quebec in the same category for the right arm.


The tournement on Saturday, August 17, is open to all, whether or not they have already taken part in such a competition. A number of weight classes are open: Under 165 lbs, 166 to 200 lbs, 201 to 225 lbs, and over 226 lbs. For women, the categories are 150 lbs or under, and 151 lbs or more.

Un bras de fer dans un gant de velour

L’athlète de Cookshire-Eaton Simon Perron arbitrera certains matchs de la compétition de bras de fer.

En collaboration avec l’association Bras de fer Québec, l’Expo Cookshire présente sa première compétition amateure de tirs au poignet. Femmes et hommes de la région sont invités à s’inscrire au tournoi à double élimination qui remettra une douzaine de bourses dans autant de catégories.


Les affrontements qui opposeront des tireurs amateurs seront entrecoupés de quatre duels professionnels mettant en vedette des champions canadiens dans le domaine. L’animateur des joutes sera nul autre que l’acteur Paul Dion (Les Pêcheurs, Providence), très impliqué dans ce genre de compétitions à l’échelle provinciale.


Des arbitres officiels chapeauteront également la compétition, l’un d’eux étant Simon Perron de Cookshire-Eaton. Celui-ci s’est présenté au championnat provincial de bras de fer en mai 2018 pour décrocher le titre de champion québécois des 198 à 220 livres pour le bras gauche ainsi que celui de vice-champion québécois dans la même catégorie pour le bras droit.


Le tournoi du samedi 17 aout est ouvert à tous ceux ayant déjà pris part ou pas à une telle compétition. Plusieurs catégories de poids sont ouvertes, soit les moins de 165 lb, 166 à 200 lb, 201 à 225 lb et les plus de 226 lb. Pour les femmes, celles-ci seront séparées dans les 150 lb et moins ainsi que les 151 lb et plus.

Une mascotte meugnifique

La toute nouvelle mascotte de l’Expo Cookshire a été dessinée par Alyson Andrews, finissante à la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus. Un concours avait été organisé du 28 janvier au 15 mars derniers dans la Cité-école et l’école secondaire Alexander-Galt de Sherbrooke. Parmi tous les dessins reçus, c’est celui d’Alyson qui a été retenu dans le but de servir de modèle à l’actuelle mascotte qui représentera dorénavant l’Expo. Le nom de la vache anthropomorphe sera dévoilé sous peu.

A Moognificent Mascot

The new mascot of the Cookshire Fair was drawn by Alyson Andrews, a graduating student at the polyvalente Louis-Saint-Laurent in East Angus. A contest was organized from January 28 to March 15 in the Cité-école and the Alexander Galt Secondary School in Sherbrooke. Among all the drawings received, Alyson’s was chosen as the model for the new mascot that will represent the Cookshire Fair from now on. The name of the anthropomorphic cow will be announced shortly.

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