80 scouts britanniques débarquent à East Angus

L’aréna Robert-Fournier a servi de lieu d’hébergement et de repas à 80 scouts britanniques qui venaient visiter les membres du 10e groupe Est-Calade du secteur Fleurimont, à Sherbrooke.

Une délégation de 80 scouts britanniques a passé trois nuits à l’aréna Robert-Fournier à East Angus dans le cadre du projet HOHO (Hosted Hospitality) au début du mois. Le séjour était chapeauté et organisé par le 10e Groupe scout Est-Calade, du secteur Fleurimont, à Sherbrooke.


Les jeunes Britanniques provenaient de la ville de Londres et du comté d’Essex. Pendant leur séjour de trois jours, ceux-ci ont visité Sherbrooke, le Zoo de Granby et Montréal. L’aréna Robert-Fournier servait de lieu de repas et d’hébergement. La centaine de lits de camp, installés à même la patinoire, étaient prêtés par les Fusiliers et les Hussards de Sherbrooke, de même que l’entreprise Sauvetage tout-terrain.


Lors du passage du journal, la troupe s’apprêtait à déguster sa première poutine. La soirée se poursuivait avec un feu de joie autour duquel les hôtes et les invités ont socialisé. Le groupe québécois a, entre autres, raconté la légende de la Chasse-galerie et partagé quelques chansons.


Comme le veut la tradition, la cérémonie de fermeture du lendemain a vu s’échanger nombre de foulards et de badges aux couleurs des groupes respectifs. L’unité 26 de Londres se dénommait The Double-deckers, en référence aux autobus à double étage communs dans la capitale britannique.


Le groupe local Est-Calade était l’un des dix de la province à accueillir 500 scouts d’outre-mer. À l’échelle du pays, ce sont plus de 4000 adolescents britanniques qui ont traversé l’Atlantique pour découvrir l’Amérique dans le cadre de ce jamboree.


Toujours prêts
Parmi le lot, on retrouvait Emily Grills, 17 ans, et son animateur, Graham Devine. Emily quittait pour la première fois sa contrée natale. Avant d’arriver au Canada, son groupe a fait un arrêt de quelques jours aux États-Unis. La ville de New York fut « incroyable. C’est comme une version encore plus grande de Londres », relatait Emily Grills dans sa langue maternelle. Ce voyage, à ses yeux, représentait « l’expérience d’une vie ».


Si, pour les jeunes, il s’agit d’une opportunité unique, il demeure que les organisateurs se doivent d’être alertes 24 heures sur 24. C’est ce que confie Graham Devine, chef de groupe pour la cellule 26. Il se dit satisfait d’avoir préparé sa troupe à la visite d’une grande ville au préalable, question d’éviter les surprises une fois véritablement en voyage. C’est ainsi que les jeunes aventuriers et pionniers ont eu à s’orienter par eux-mêmes lors de diverses pratiques dans la ville de Londres avant leur passage à New York.
M. Devine termine en disant de son séjour au Québec que « c’est bien d’expérimenter une culture qui se trouve dans une autre culture », en référence au fait français dans un contexte canadien. De son côté, Tom Keyworth-Munns se rappellera longtemps de sa première rencontre avec… une poutine.

Prestation automnale de RURART

Pour sa 12e édition, RURART, art contemporain en milieu rural, accueillera sur la Ferme La Généreuse six artistes de différentes disciplines afin de leur permettre d’explorer et créer au contact de la nature. Immergés dans le paysage automnal pendant huit jours, les artistes présenteront leurs œuvres au public, les 12 et 13 octobre à compter de 16 h. En parcourant un sentier, les visiteurs découvriront leurs lieux de création. Nous retrouverons les artistes, Marie-Chantale Béland et Audrée Faucher (danse contemporaine, Québec), Maxime Dugas (théâtre, Montréal), Geneviève Kiliko (art visuel et voix, Sherbrooke), Camille Lacelle-Wilsey (danse contemporaine, Montréal) et Annabelle Guimond-Simard (art visuel et rétroprojecteur, Québec). Outre la présentation artistique, les visiteurs auront l’occasion de savourer du jus de pommes de la ferme ainsi qu’une soupe maison autour d’un feu de joie. Mentionnons que l’événement se déroulera, peu importe la température. Il est possible de se procurer des billets en ligne au https://app.billetsenvrac.ca/fr/organizations/1091

Armes à feu : des astuces pour éviter le flinch

Un coup de doigt juste avant de presser la détente, un clignement des yeux au moment de tirer… anticiper le violent recul ou la forte détonation qui survient lors du coup de feu est courant chez les chasseurs de tous niveaux.

Or, ce réflexe bien involontaire, communément appelé « flinch », peut grandement affecter votre précision et vous faire perdre de belles prises potentielles! Comment contrer ce phénomène?


Pour éviter le flinch, surtout associé aux armes à fort recul, vous pouvez notamment utiliser une charge plus légère ou un calibre moins puissant qui vous permettront tout de même d’atteindre aisément vos cibles. Divers accessoires, dont des coussinets, peuvent aussi atténuer le recul ou le volume du coup de feu et ainsi contribuer à ce que vous les anticipiez moins. Enfin, pour cesser de cligner des yeux au mauvais moment, par exemple, pensez à vous entraîner à tirer à blanc afin de conditionner votre cerveau à réagir correctement à la détente.

Qu’est-ce que le permis d’initiation à la chasse ?

Vous aimeriez essayer la chasse, mais vous ne savez pas si l’expérience vous plaira véritablement? Le permis d’initiation à la chasse est pour vous !


Délivré par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le permis d’initiation à la chasse s’adresse aux résidents du Québec de 12 ans et plus qui n’ont jamais détenu de certificat du chasseur. Avec ce permis en poche, vous pouvez, une seule fois dans votre vie, vous procurer pendant une année complète (du 1er janvier au 31 décembre) tous les permis de chasse au tarif régulier, et ce, sans avoir préalablement suivi de cours. Pour l’obtenir, vous devez d’abord demander un numéro d’autorisation au MFFP en téléphonant au 1 866 424-2773.


Pour pouvoir chasser, vous devrez être accompagné d’un chasseur québécois âgé d’au moins 25 ans et titulaire du certificat du chasseur. Les adeptes de chasse sont peu nombreux dans votre entourage ? Une foule de pourvoiries et d’associations proposent des activités d’initiation; renseignez-vous !


Si l’expérience s’avère concluante, vous n’aurez plus qu’à suivre les deux cours requis pour l’obtention du certificat du chasseur. Ils sont dispensés par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, habituellement au cours d’une même fin de semaine.


Pour en savoir plus, visitez le mffp.gouv.qc.ca ou le fedecp.com.

Portes ouvertes sur les fermes du Québec : Toujours aussi populaires sur le territoire

La journée portes ouvertes sur les fermes du Québec est fort populaire auprès des familles.

Malgré une température incertaine, plus de 4 000 personnes ont visité une ou plusieurs des cinq fermes qui ouvraient gratuitement leurs portes sur le territoire du Haut-Saint-François, et ce, dans le cadre de la journée portes ouvertes sur les fermes du Québec. La 17e édition organisée par l’UPA, dont l’objectif est de faire connaître un peu le métier d’agriculteur, aura attiré près de 110 000 visiteurs à l’échelle provinciale dont 9 340 pour les 11 fermes de l’Estrie.


De l’avis des producteurs participants, l’engouement pour ce genre d’activité est palpable d’année en année. Frédéric Poudrette, propriétaire de la Ferme Renaissance à Weedon, spécialisée, dans l’élevage de sangliers et cerfs rouges, en était à sa troisième participation. « Je ne m’attends à rien comme chaque année, mais les gens viennent de partout. On a eu des gens de Saint-Jérôme, Laval, Terrebonne, de la Beauce, du Bas-Saint-Laurent. Je sais qu’ils ne sont pas venus exprès pour ça, qu’ils étaient de passage, mais ils sont venus quand même. Plusieurs sont surpris. Des sangliers, ils ne voient pas ça souvent. Ils demandent s’ils peuvent les flatter. On leur dit que ce sont des bêtes sauvages. » Les gens sont curieux, d’ajouter le producteur. Ils demandent combien de portée peut avoir un sanglier par année, la taille que ça peut atteindre, quand la femelle entre en chaleur, combien il y a de mâles reproducteurs, etc. Murielle Touchette et André Rolland de Weedon n’avaient jamais visité la ferme. « Je voulais voir les petits marcassins. Je voulais les voir en liberté. Nous, on achète de la saucisse et du cerf d’ici; c’est très bon. » La ferme avait organisé pour la journée une petite dégustation, ce qui lui a permis de vendre tout l’inventaire qu’elle avait pour l’occasion. Pour sa deuxième participation, Jacques Roy, propriétaire de la Pisciculture Jacques Roy à Weedon, spécialisée dans la production de l’omble de fontaine, était fort satisfait de la journée. « Les poissons, ça toujours attiré les gens. Ils sont curieux. Ils demandent combien il y a de poissons dans un bassin, ça mange quoi, qu’est-ce qu’on fait avec. » Sophie Boisvert de Cookshire-Eaton était sur place avec ses quatre enfants. « On fait le tour chaque année. On est allé à deux autres fermes avant », mentionne-t-elle. Trois de ses enfants, ce qu’ils ont préféré, étaient de nourrir les poissons alors que l’autre était de manger de la barbe à papa. Effectivement, maïs soufflé, barbe à papa, fromages étaient offerts aux visiteurs.


À sa première participation, Liette Poulin et Pierre Laliberté, propriétaires de la Ferme Tradition d’Antan à Cookshire-Eaton, étaient satisfaits par l’achalandage. Tout en mangeant son dîner à la sauvette, Mme Poulin n’arrêtait pas de répondre aux questions des visiteurs. « On n’est pas sur un grand axe routier, faut faire un spécial pour venir ici et on a beaucoup de visiteurs. On a plusieurs volets à notre ferme, l’érablière, les chèvres, l’horticulture, la voilière. On a beaucoup de questions sur l’élevage des oiseaux. » Mme Poulin comptait sur une équipe de bénévoles en mesure d’offrir de l’information sur divers aspects de la ferme. « J’ai vendu plusieurs poussins », d’ajouter la productrice. Accompagnée de ses deux enfants, Cassandra de Waterville mentionne être sur place pour les animaux. « C’est ce qui attire mes enfants les animaux. Là, on va aller visiter notre troisième ferme à Coaticook. »


Germain Côté de la Ferme F. Côté et fils à Cookshire-Eaton, spécialisée en production laitière, était ravi de sa première expérience. « Ça faisait plusieurs fois que l’UPA nous demandait de participer, mais on attendait d’avoir complété les travaux et d’être bien installé avant de le faire. »

L’entreprise a complété la construction d’une étable avec de nouveaux équipements l’année dernière. « Les gens, ce qui les impressionne, ce sont surtout les robots. Ils sont curieux et demandent ce qu’une vache peut boire et manger par jour », d’expliquer M. Côté. Janick Lussier, son conjoint Louis-Philippe Lemay, et leurs deux enfants, de Sherbrooke, font la visite des fermes chaque année. « Nous, on est dans l’agriculture, la grande culture. On aime ça voir la nouvelle technologie, les nouveaux tracteurs.

Avant, on avait une ferme laitière et on a été victimes d’un incendie en 2010. » En plus de nourrir les vaches, les enfants appréciaient la possibilité de les toucher et s’amuser dans le jeu gonflable aménagé sur le site.
La Ferme le Sabot d’or à Cookshire-Eaton s’est jointe à la fête en ouvrant ses portes et offrant une petite dégustation. « Le but est de faire connaître la ferme », de préciser Christiane Richard, copropriétaire avec son conjoint, Gervais Therrien.


Mentionnons que plusieurs fermes offraient de petites dégustations, des tirages et distribuaient diverses informations sur leur type de production. Le thème de la récente édition était L’environnement c’est dans notre culture !

Ici, les puits ont toujours un fond

Tommy Bureau a fondé Bureau Pompes et Traitements d’Eau en 2013 à Lingwick. L’entreprise compte aujourd’hui trois employés et dessert les territoires de l’Estrie et de la Beauce.

Bureau Pompes et Traitements d’Eau en est à sa sixième saison d’activités et son propriétaire, Tommy Bureau, peut maintenant se targuer de s’être fait un nom dans le domaine. Si, à ses débuts, il devait solliciter les clients potentiels, la tendance s’est quelque peu inversée depuis. Comme il le dit lui-même, il est aujourd’hui aux prises avec un « beau problème ». L’entreprise devra procéder à l’achat de machinerie et à l’embauche de main-d’œuvre supplémentaire pour affronter l’année 2020. M. Bureau l’admet : « Ça aura été payant d’attendre finalement. »


Bureau Pompes et Traitements d’Eau a débuté ses activités en avril 2013 en offrant les services de systèmes de pompage ainsi que l’analyse et le traitement d’eau. Rapidement, l’entreprise s’est mise à faire l’installation, la réparation et l’entretien de puits artésiens et de surface, autant pour des clients résidentiels, que commerciaux et agricoles. En gros, on y fait tout ce qui entoure l’eau potable.


Le bateau prend l’eau
Suite à des différends avec la direction de l’entreprise qui l’employait depuis presque 10 ans, Tommy profita de la venue de son premier enfant pour prendre du recul. Il envisage même un changement de carrière, tant les systèmes de pompage et les traitements d’eau ne l’interpellent plus. C’est alors qu’il se rend demander de l’aide au Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François.


Le conseiller aux entreprises de l’époque, Simon Bhérer, avait alors vu que Tommy n’avait pas nécessairement perdu le feu sacré, mais était plutôt mûr pour un changement. Il lui a alors suggéré le cours Lancement d’une entreprise, du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François.
M. Bureau s’inscrit, bien que n’étant pas convaincu. « J’étais en doute un peu. Je savais pas si je voulais vraiment me lancer là-dedans. Finalement, en faisant le cours, je me suis rendu compte que le gout revenait, puis que c’était même plus fort qu’avant. »


Gonflé à bloc
Fort de ses nouvelles connaissances, Tommy décide de se lancer à l’aventure. Il n’est pas seul puisque le CLD continue de l’épauler en lui offrant de l’aide technique, par exemple pour la rédaction de son plan d’affaires, et financière. Le jeune entrepreneur bénéficie du Fonds jeune entreprise ainsi que de la mesure de Soutien au travail autonome. Ce coup de pouce vient cimenter la volonté de M. Bureau. « Ça a été très apprécié au départ quand on ne sait pas nécessairement où se diriger. »


Dans le domaine des puits et des systèmes de pompage, la grande partie du chiffre d’affaires s’effectue entre le début du printemps et la fin de l’automne. Pouvoir rapidement se bâtir une clientèle fidèle revêt donc une importance capitale lors du démarrage d’un tel type d’entreprise saisonnière. Après l’essai de diverses tactiques, Bureau Pompes et Traitements d’Eau trouve le moyen de faire parler d’elle. « Nous, ça a été un carton que j’ai envoyé par la poste. C’est ça qui a fait vraiment plus démarrer », se remémore M. Bureau.


Innover et s’entourer
Une fois cette première étape franchie, on ne perd pas de temps à diversifier et bonifier la liste des services offerts. « La deuxième année d’opérations, je me suis fabriqué une machine pour nettoyer les puits artésiens », poursuit Tommy. « On nous l’avait dit dans le cours de lancement d’entreprise : les cinq premières années, c’est ça qui est le plus dur. Étrangement, après ce cinq ans, j’ai remarqué une très grosse augmentation. C’est le jour puis la nuit au niveau du bouche-à-oreille. »
Bureau Pompes et Traitements d’Eau compte aujourd’hui trois employés. Son offre de services se démarque beaucoup de la compétition, entre autres du côté de la machinerie utilisée pour creuser les puits. Bien que plus lente, celle-ci nécessite moins d’aller en profondeur pour avoir accès à un débit d’eau satisfaisant.


Avec la liste de clients qui s’étire, M. Bureau aimerait avoir plus de temps pour, par exemple, s’impliquer plus activement au sein de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. En tant que membre, Bureau Pompes et Traitements d’Eau bénéficie des avantages du regroupement de gens d’affaires, que ce soit par le biais de formations ou d’activités de réseautage avec les autres entrepreneurs de la région.

Façoteck souhaite aussi façonner la région

Marc-Olivier Désilets est à l’emploi de l’entreprise familiale depuis huit ans. Après un transfert effectué ces derniers mois, il dirige aujourd’hui Emballages Façoteck en compagnie de ses deux cousins Sébastien et Maxime. Leur grand-père Léo avait démarré la compagnie qui porte son nom en 1974.

Si Scotstown a vécu son lot de fermetures d’usines et d’entreprises au fil des ans, quelques-unes d’entre elles ont su perdurer et prospérer jusqu’à aujourd’hui. C’est le cas des Emballages Façoteck, entreprise issue de Léo Désilets maitre herboriste, et qui constitue une entité à part entière depuis 2005. Située en plein cœur de la ville, elle occupe même les entrepôts de 30 000 pi2 laissés vacants par la fermeture de Aux mille et une saisons en 2015.


Emballages Façoteck se spécialise dans le conditionnement de produits pharmaceutiques, naturels et cosmétiques en plusieurs types d’emballages et de formes posologiques. Le site de fabrication au coin des rues Victoria et du Parc comprend 22 salles de production et emploie une soixantaine de personnes. Annuellement, ce sont 12 millions de plaquettes et 400 millions de capsules qui y sont produites et emballées.


Fondée en 1974, l’entreprise en est à sa troisième génération de Désilets à la direction. Aujourd’hui, ce sont les cousins Marc-Olivier, Sébastien et Maxime qui ont repris les rênes de leur père Sylvain et Gérald ainsi que de Benoit Fortin. Marc-Olivier et Sébastien sont arrivés au début des années 2010, alors qu’Emballages Façoteck ne comptait qu’une vingtaine d’employés et avait le vent dans les voiles.

Voir grand, loin des grands centres
Marc-Olivier, qui occupait un emploi ailleurs, se souvient de la demande de son père Sylvain. « Il m’a dit : “Ça te tente-tu ? On essaye de partir un nouveau département.” C’est comme ça que j’ai commencé. » Le fils a réuni quatre nouveaux employés et mis en branle le nouveau secteur, avant de répéter l’expérience encore et encore pour tripler les effectifs. Tout ça dans un petit centre éloigné de 500 habitants.


« En région, tout le monde dit que c’est toujours plus compliqué, mais on a du personnel qui est assez incroyable », s’empresse de préciser Marc-Olivier. « C’est ce qui nous aide à faire croitre l’entreprise depuis une quarantaine d’années. » Sur la soixante de membres du personnel, les deux tiers vivent à même la ville alors que les autres viennent autant de Sherbrooke que de Lambton.


Non seulement les Désilets se disent-ils fiers d’être en région, mais ils occupent une place de choix en plein cœur de la ville de Scotstown. Si le patriarche Léo Désilets s’était tout d’abord implanté sur la rue du Parc, face à la rivière au Saumon, l’incendie de l’hôtel Scotstown en 2010 a permis à l’entreprise de s’étaler dans le quadrilatère pour établir ses bureaux administratifs modernes à même la rue Victoria.


« On a du bon personnel. Ils croient en notre compagnie et on croit en eux », poursuit le responsable du développement des affaires et de la production. Malgré la pénurie de main-d’œuvre généralisée, « on veut accompagner nos employés dans un plan de croissance, les aider à se développer pour arriver au maximum de leurs capacités. » C’est ainsi qu’Emballages Façoteck mise sur la qualité de vie de l’équipe et les horaires flexibles pour favoriser le bonheur de tous.


Coups de main et coup d’œil vers l’avenir
Pour mener à bien la transition entre les deuxième et troisième générations de dirigeants, l’entreprise s’est adjoint les services du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. L’organisme « a été là du début à la fin du projet de relève », détaille Marc-Olivier Désilets. « Comment on va le faire, jusqu’où on va aller, etc. On s’est assuré de bien faire toutes les étapes pour que, à la fin, il y ait une relève qui soit intéressante autant pour la partie qui sort que celle qui rentre. »


Après s’être assuré que la nouvelle direction soit bien en place, Emballages Façoteck aimerait éventuellement se spécialiser dans le domaine de l’innovation. « On est en train de développer des nouveaux produits qui n’existent pas dans le monde », confie M. Désilets. Pour ce faire, l’entreprise ne souhaite pas faire cavalier seul. « On veut que la région se développe. On ne veut pas être tout seul dans la région. On veut que les gens du domaine de l’innovation viennent s’établir. »


D’où l’importance d’être membre d’un réseau comme celui de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. Le regroupement de gens d’affaires a à cœur le développement socio-économique de la MRC et s’implique aux différents paliers de gouvernement pour aider la communauté. En tant que membre, Emballages Façoteck, par le biais du directeur aux opérations Marc-Olivier Désilets, assurait d’ailleurs la présidence d’honneur du tournoi de golf annuel de la Chambre à l’été 2018.

Parti libéral Marie-Claude Bibeau veut poursuivre le travail amorcé

Marie-Claude Bibeau, Parti libéral

La députée sortante de Compton-Stanstead et candidate du Parti libéral, Marie-Claude Bibeau, sollicite un second mandat parce qu’elle souhaite compléter les grands chantiers mis de l’avant au niveau national, mais également poursuivre le travail amorcé sur le territoire.


D’entrée de jeu, Mme Bibeau estime que le fait de cumuler des fonctions ministérielles n’a eu aucun impact négatif sur son travail de députée au contraire. « J’ai été avec mon équipe extrêmement proche de nos municipalités, de nos MRC pour m’assurer de bien connaître les projets, de pouvoir influencer le plus possible les programmes qui étaient en développement et aller chercher le maximum de financement pour nos communautés et pour les individus. J’ai des gens extrêmement compétents qui m’entourent et sont très actifs dans la communauté. En étant ministre au contraire, je dirais que j’avais une paire de lunettes encore plus grande pour pouvoir veiller sur le comté et faire en sorte qu’on ait le meilleur possible du gouvernement. »


Quant aux allusions des adversaires politiques à l’effet que le premier ministre prenne une grande place auprès des ministres et députés, Mme Bibeau s’inscrit en faux. « Non ! Je vous assure que c’est faux, c’est complètement faux », lance-t-elle d’un ton tranchant. « Vous avez remarqué qu’on est loin d’être muselé comme c’était le cas du gouvernement précédent. Ni les députés, ni les ministres, ni les ambassadeurs à l’étranger comme c’était le cas avec le gouvernement précédent. »


Au niveau agricole, elle admet que la négociation menant aux accords de libre-échange s’est révélée une période difficile pour le secteur de la gestion de l’offre particulièrement pour les producteurs laitiers, mais également de volailles et d’œufs. Elle rappelle au passage que le président américain, Donald Trump, réclamait l’abandon complet du système de la gestion de l’offre. « On s’est battu bec et ongles pour préserver le système. On a reconnu qu’il y a eu une brèche et c’est pourquoi on s’est engagé à mettre en place des compensations. Pour le secteur laitier, tout a été annoncé, pour ce qui est de la volaille et des œufs, c’est encore à venir, mais l’engagement est très ferme. » Elle ajoute que d’autres programmes agricoles ont été mis en place pour faciliter le virage technologique. « Il y a 100 M$ qui est en train de se déployer via le ministère du Développement économique pour l’innovation dans le secteur de l’agriculture. »


Le projet de production de cannabis médicinal à Weedon semble battre de l’aile. Mme Bibeau assure avoir fait toutes les représentations possibles et suit le dossier de près. « Ce sont des dossiers qui sont confidentiels; donc, tout ce que je peux faire est de m’assurer que les dossiers sont complets. Il semble qu’il ne manque pas d’information. Techniquement, on a complété le dossier et là je dois m’en remettre à mes collègues qui ont la réponse, mais ça ne peut pas se faire à un niveau politique. » Elle ajoute qu’il s’agit d’un dossier privé et qu’il y a des limites à ce qu’un député peut obtenir comme information.


L’avenir de l’aéroport de Sherbrooke suscite encore des interrogations. Pourtant, Mme Bibeau assure que le gouvernement fédéral a fait son travail, tout est en place et que la balle est maintenant dans le camp de la ville de Sherbrooke. « Nous, on a mis en place un mécanisme qu’on appelle mécanisme de recouvrement de coût. » Elle rappelle que la corporation de l’aéroport doit signer une entente avec une compagnie aérienne et « le fédéral n’a rien à voir là-dedans. Ce que le fédéral peut et doit faire, c’est d’offrir les services aéroportuaires. Là, c’est là, c’est en place tous les travaux préparatoires pour offrir les services ont été faits, on peut pas aller plus loin tant que le fédéral n’a pas l’entente entre les mains. »


Dans un autre ordre d’idée, la candidate libérale est fière de la réalisation de plusieurs petits dossiers innovateurs comme le nouveau procédé d’assainissement des eaux à Ascot Corner. L’Observatoire du Mont-Mégantic s’inscrit parmi les bons coups où elle mentionne avoir trouvé du financement pour une période de sept ans ce qui laisse le temps de trouver une solution durable. Sur la scène nationale, elle se dit particulièrement fière de la mise en place de l’allocation canadienne pour enfant qui a permis de sortir 900 000 Canadiens de la pauvreté, dont 300 000 enfants.
Contrairement à sa première campagne, la candidate libérale entame la nouvelle avec une importante équipe autour d’elle, précisant la participation de plusieurs personnes provenant de diverses allégeances politiques.

Parti conservateur Jessy Mc Neil souhaite mieux représenter

Jessy Mc Neil, Parti conservateur

Le candidat du Parti conservateur, Jessy Mc Neil, entend s’impliquer à fond dans la présente campagne électorale et estime que les citoyens méritent d’être mieux représentés à Ottawa avec son chef, Andrew Scheer, ainsi que dans le comté de Compton-Stanstead.


M. Mc Neil estime que la députée sortante Marie-Claude Bibeau a bien fait, mais qu’elle aurait pu faire davantage. « Je pense par contre qu’elle a les mains liées avec son parti et que le chef du parti commande, impute les choses, oblige les ministres, les députés à agir. On le voit tout ce qui sort. Ça, c’est probablement juste la pointe de l’iceberg. Tout ce qui s’est passé avec SNC-Lavalin dans l’agriculture. Je pense que Mme Bibeau aurait préféré donner ce que les producteurs laitiers méritent, mais à cause de son chef, à cause de son parti, elle a les mains liées avec ça. Ça fait qu’elle représente du mieux qu’elle peut. Le problème, ce n’est pas elle, c’est le premier ministre actuel M. Trudeau. » Faisant allusion à l’entente transpacifique, le candidat martèle : « les agriculteurs ont assez donné. Là, il faut passer le flambeau à quelqu’un d’autre parce que ça s’essouffle. Ce que les producteurs laitiers ont reçu, c’est trop peu, trop tard. On n’a pas parlé des poulets, des œufs, le porc en Chine, il se passe quoi. Il faut vraiment encadrer l’agriculture au Canada. »


M. Mc Neil soutient que le Parti conservateur est un parti respectueux « qui n’obligera pas les gens à penser comme eux, qui ne s’impliquera pas dans les compétences de juridictions provinciales, ce que d’autres partis vont faire. Chez le Parti conservateur, en tant que député, on a le droit de dire notre opinion, on n’est pas muselé. » La famille, le souci de bien gérer les finances publiques « ce sont des raisons pourquoi le Parti conservateur vient me chercher davantage. Avec M. Scheer, le Québec a une place privilégiée au niveau du parti. M. Scheer comprend que le Québec est plus conservateur qu’il le pense. De vouloir protéger sa langue, sa culture, sa religion, ça, c’est des valeurs conservatrices. Mais ce sont aussi les valeurs nationalistes donc les Québécois, on est conservateur à l’intérieur », d’expliquer M. Mc Neil.


Originaire d’Asbestos et résidant à Sherbrooke, le candidat affirme connaître le comté. « J’ai toujours habité dans les alentours. J’ai de la famille à Chartierville, des amis à Cookshire, East Angus. » Du moment qu’il avait son entreprise en système d’alarme, M. Mc Neil mentionne avoir eu plusieurs clients répartis un peu partout dans le comté. Il qualifie Compton-Stanstead de sucré/salé. C’est-à-dire une partie urbaine et une autre rurale « où je trouve mes racines d’enfance », précise-t-il. Sans dévoiler son plan de match, le candidat souligne qu’il aura plusieurs choses à annoncer au cours des prochains jours. Concernant l’aéroport de Sherbrooke, il mentionne vouloir vérifier le cheminement du dossier avant d’aller plus loin. La culture du chanvre retiendra son attention et il entend se pencher sur l’évolution du projet de culture de cannabis médicinal à Weedon. « MYM, je veux voir où ça bloque. Pourquoi ça bloque encore à Santé Canada. Les gens attendent ça. Ceci dit, c’est peut-être pas au niveau du gouvernement que ça bloque, peut-être au niveau de l’entreprise. Faut faire la lumière là-dessus. Ça prend un député qui va cogner à la porte. » Le candidat souhaite mieux supporter les infrastructures régionales et dans sa mire, il cible les douanes qu’il reconnaît être de véritables passoires. « Je suis pour l’immigration contrôlée. Il faut permettre aux immigrants de s’intégrer avec nous, leur donner des outils. En faire entrer moins pour faire entrer mieux. » Le candidat conservateur soutient être interpellé par l’environnement et précise faire son effort. « Moi, j’ai un pick-up. Je suis écoresponsable là-dedans. J’ai fait de mon camion, un camion à carbone neutre. C’est-à-dire mon camion, tout le co2 qui va produire durant ma campagne sera absorbé par des arbres que j’ai fait planter exprès pour la campagne. » Jessy Mc Neil croit que son véhicule produira de 3 à 4 tonnes de carbone au cours de la campagne. C’est donc 25 arbres qui ont été plantés.


Se définissant comme dynamique et pourvu d’une grande écoute, le candidat entend s’impliquer complètement dans la campagne. « Je veux me faire connaître et surtout rencontrer les gens pour qu’ils me disent ce qu’ils ont besoin. Le travail du député, c’est d’aller voir les citoyens et écouter ce qu’ils disent. C’est eux le patron. On va être partout, on va saisir toutes les occasions et on utilisera les médias sociaux », de compléter le candidat du Parti conservateur.

Bloc Québécois David Benoit mise sur sa disponibilité

David Benoit, Bloc Québécois

Épaulé par l’ancienne députée bloquiste de Compton-Stanstead, France Bonsant, le candidat du Bloc Québécois, David Benoit, estime avoir toutes les chances de convaincre les électeurs de lui faire confiance en marge de la présente campagne électorale.


« Le comté de Compton-Stanstead a hérité d’une députée candidate qui a été très tôt nommée ministre, délaissant beaucoup la présence dans le comté. Les électeurs ont eu plus une ministre qui n’a pas eu la chance d’être très présente justement à cause de ses responsabilités, donc il n’y a pas eu énormément de gains pour la circonscription », d’exprimer M. Benoit. Il ajoute que les producteurs agricoles ont eu un peu d’espoir lorsque Mme Bibeau est devenue ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. En raison de l’importance de ce secteur dans le comté, il estime que les producteurs auraient eu droit à plus. « Les brèches dans la gestion de l’offre ne sont pas un gain pour la circonscription », précise le bloquiste. Il souligne que les producteurs porcins et avicoles attendent toujours leur indemnisation. « Elle a pris en otage un peu nos producteurs porcins et avicoles. Ils n’ont même pas l’ombre d’une promesse. » M. Benoit prétend que le Parti libéral souhaite s’attirer les votes de ces producteurs en laissant miroiter des chèques qui, estime-t-il, « ne répondront même pas à leurs besoins. C’est épouvantable. »


Établi à Sherbrooke depuis 3 ans, M. Benoit mentionne être situé à la frontière de Compton-Stanstead qu’il découvre de plus en plus. Sa récente visite sur le terrain dans le cadre de la Journée portes ouvertes sur les fermes lui a permis de rencontrer plusieurs producteurs. D’ailleurs, il entend leur donner toute la visibilité qu’il mérite. « Je veux les sortir de l’isolement. Ils accumulent beaucoup de stress, ce sont des passionnés. Je veux les faire parler de leur réalité, que les gens les découvrent. » Pour ce faire, le candidat prévoit produire des capsules web. « Les gens n’ont pas idée de ce que vivent nos producteurs. »


« On a eu des promesses pour l’aéroport depuis très longtemps et on n’a eu absolument rien, il va falloir faire avancer le dossier. Valoris, ça touche énormément de municipalités, je m’embarquerai pas trop là-dedans, mais encore là c’est un dossier que Mme Bibeau était très, très proche. On n’a pas l’impression qu’elle fait pression pour que les choses changent. » Le candidat souhaite également apporter sur le terrain des enjeux nationaux, dont un, qu’il qualifie de particulier : la loi 21 sur la laïcité. « Faut s’assurer que ce soit respecté, qu’on n’empiète pas sur les compétences du Québec en la matière. Ce n’est pas un enjeu à négliger dans Compton-Stanstead. » La protection de la langue française et particulièrement s’assurer que la population francophone ait accès à des services de qualité en français partout au pays préoccupe le candidat. L’environnement, la protection des cours d’eau, les transports retiendront également son attention.


Scénographe de profession, M. Benoit dit s’intéresser à la politique depuis l’âge de 13 ans. Membre du Bloc Québécois depuis quatre ans, il cumule le poste de vice-président du forum jeunesse. « J’ai toujours eu besoin de m’exprimer, de partager avec les gens, de pouvoir représenter du monde, de défendre leurs intérêts, d’être le porte-voix des personnes qui n’arrivent pas à se faire entendre. Je ne crois pas qu’il y ait un parti au fédéral qui puisse défendre les intérêts du Québec. Ils ont une ligne de parti et intérêts à couvrir d’un océan à l’autre. Inévitablement à un moment donné, ils n’auront pas le choix de bafouer les promesses qu’ils ont fait à leurs concitoyens. Moi, je voulais aller en politique fédérale pour défendre d’abord et avant tout les intérêts des Québécois. C’est le seul parti (Bloc Québécois) qui peut faire ça de façon cohérente. » Le candidat qui admet découvrir le comté tous les jours, de plus en plus, précise qu’il n’est pas exclusivement agricole. Il comporte un côté urbain avec un bon bassin de population et de jeunes familles qui s’installent, ce qui fait que les intérêts sont divers.


Convaincu d’être l’homme de la situation, M. Benoit lance en riant : « je suis une grande gueule. Je n’hésite pas à intervenir, j’ai du front tout le tour de la tête et j’ai une grande écoute. » Il admet avoir hâte d’en découdre avec ses adversaires dans les débats à venir. « Je ne ferai pas une campagne de salissage. Je n’attaquerai pas l’individu, mais à la fonction, à la candidature et au parti. Je veux que les choses soient dites par exemple et que les responsabilités soient prises par les personnes. »

NPD Naomie Mathieu Chauvette veut faire partie du changement

Naomie Mathieu Chauvette, NPD

Étudiante à l’Université d’Ottawa, Naomie Mathieu Chauvette se présente sous la bannière du NPD parce qu’il correspond à ses valeurs, dit-elle. « C’est un parti très ouvert, proche de la population, à l’écoute des enjeux. » Représentant la nouvelle génération de politiciens, elle précise : « je veux vraiment faire partie du changement et travailler à l’amélioration de la qualité de vie des gens. »


La jeune candidate de 22 ans croit qu’il est possible de reproduire dans Compton-Stanstead l’exploit réalisé, il y a huit ans, par le député NPD de Sherbrooke Pierre-Luc Dusseault. Depuis janvier, elle dit s’impliquer auprès du bureau du député et constate ce que l’équipe est en mesure de faire pour la population. Elle est convaincue de ce qu’elle veut faire. Le cours de Monde contemporain s’est révélé le moment déclencheur pour la candidate alors qu’elle était sur les bancs d’école au Salésien. « Ça m’a vraiment ouvert l’esprit sur l’actualité et les enjeux socio-économiques. » Elle a poursuivi son cheminement au Cégep en sciences humaines profil international. « C’est là que ç’a confirmé mon intérêt pour la politique. » Poursuivant son cheminement, Mlle Mathieu Chauvette en est à la deuxième année d’un baccalauréat en études des conflits et droits humains avec une mineure en sciences politiques.


Cette Sherbrookoise dit bien connaître le comté de Compton-Stanstead, la région de Weedon, le mont Mégantic, Coaticook, Stanstead et autres secteurs. Elle définit le territoire étant composé à 60 % de producteurs agricoles et 40 % de gens qui habitent en ville. Elle ajoute que le territoire comprend « beaucoup de diversités. » Du même souffle, la candidate affirme que les agriculteurs ont beaucoup perdu sous le gouvernement libéral, particulièrement les producteurs laitiers québécois. Elle estime qu’ils ont été sacrifiés aux dépens des ententes de l’ALENA et transpacifique.


À l’aube de la campagne qui s’amorce, Mlle Mathieu Chauvette s’engage à travailler sur l’environnement et favorise des actions concrètes. Elle mentionne avoir rencontré plusieurs agriculteurs tout en réitérant l’importance de les encourager, de leur dire d’encourager les marchés locaux. Il faut également prendre le temps d’écouter les agriculteurs pour savoir ce qui s’est passé au cours des dernières années, comprendre leurs problèmes pour être capable d’aller chercher les ressources nécessaires pour les aider.  


À un niveau plus large, elle fait part de la volonté de sa formation politique d’assurer tous les Canadiens d’une assurance médicament. Au chapitre de l’environnement, la diminution des effets de gaz à effet de serre demeure une préoccupation importante. Une façon d’y contribuer est de favoriser le transport ferroviaire. Quant au développement de l’aéroport de Sherbrooke, la candidate mentionne ne pas être suffisamment au fait pour se prononcer.


Pour la présente campagne électorale, Naomie Mathieu Chauvette entend concilier études et campagne terrain. Mais pour atteindre son plein potentiel, elle misera sur les réseaux sociaux et Facebook. « Je vais essayer d’être là le plus possible et à l’écoute. Je suis à l’école du lundi au jeudi, mais dès le vendredi, samedi, dimanche, je serai sur le terrain, faire du porte-à-porte, rencontrer les gens, savoir leurs besoins, c’est quoi qui les préoccupent. Je compte faire une campagne sur l’inclusion sociale. Moi, je ne suis vraiment pas là pour dénigrer les candidats ou les partis. Je veux vraiment qu’on travaille tous ensemble pour améliorer la qualité de vie. » La représentante NPD est bien consciente qu’elle ne pourra participer aux débats qui seront en semaine. « Malheureusement, il y a des événements ou des débats que je ne pourrai pas être présente. Par contre, on compte faire une grande campagne sur les réseaux sociaux. Ça sera une façon d’aller chercher les électeurs. Je serai très active sur ma page Facebook, j’ai un Instagram, j’informe les gens de ce que je fais dans la journée. Je compte faire des vidéos sur ma page Facebook, pour me présenter un petit peu et dire ce que je veux faire. Ça permettra aux gens de mieux me connaître. »
La jeune femme se définit comme étant pleine d’énergie, très dynamique et prête à s’investir de façon concrète même si elle est présentement à l’école. Quant à la députée sortante, Marie-Claude Bibeau, Mlle Mathieu Chauvette estime qu’elle sera plus présente dans le comté pour répondre aux besoins des citoyens.

Parti vert Jean Rousseau souhaite sonner des cloches

Jean Rousseau, Parti vert

Le candidat dans Compton-Stanstead, Jean Rousseau, qui entame sa quatrième campagne électorale, cette fois sous la bannière du Parti vert, fait preuve de réalisme. Conscient que ses chances de l’emporter sont plutôt minces, il entend néanmoins profiter des prochaines semaines pour mettre à l’oreille des gens les choses à travailler, dit-il, que ce soit en environnement, foresterie, agriculture, salaire minimum garanti et autres. Il dit également ne pas croire en l’avenir de l’aéroport de Sherbrooke sous la forme de vols commerciaux.
Celui qui a été député de Compton-Stanstead sous les couleurs du NPD de 2011 à 2015 souligne que son transfert au Parti vert s’inscrivait dans la force des choses. « Ça faisait longtemps que je parlais d’environnement. Le décès de Jack (Jack Layton, ex-chef du NPD), ça éteint un peu le feu. Le NPD n’a jamais été le même après. » Loin d’être abattu, le candidat reprendra le bâton du pèlerin et fera du porte-à-porte pour diffuser son message. « J’aurai des dépliants et quelques pancartes, mais ma campagne sera axée sur le porte-à-porte. J’ai toujours été bien accueilli, les gens me reconnaissent. »
Les sujets qu’entend débattre M. Rousseau sont directement liés à l’environnement, mais sa position sur l’avenir de l’aéroport de Sherbrooke tranche avec les efforts déployés. Le candidat ne croit pas que l’aéroport prendra son envol avec une desserte pour vols commerciaux. « Ça, c’est aberrant, moi, j’ai vraiment changé. J’ai fait un 180 degrés là-dessus. Moi, je suis pu d’accord avec ça. Le projet qui depuis maintes années d’avoir une desserte à l’aéroport de Sherbrooke pour faire des vols commerciaux, moi, j’ai tout le temps été septique pour ça. Mais à l’époque, je me disais ben oui je suis en faveur parce que ça va créer du développement tout ça. Oubliez ça, ce qu’on a besoin, c’est du train. Il faut développer les voies ferroviaires, passagères, ça bien plus d’importance avec des trains électriques, ça réduirait les gaz à effet de serre. T’as pas besoin d’aller longtemps en Europe pour voir que ça marche. » M. Rousseau se montre sans équivoque, il ne mettrait aucun effort dans le dossier de vols commerciaux, même qu’il suggère « que la ville de Sherbrooke vende l’aéroport à la MRC du Haut-Saint-François et ils vont la développer. ».
Dans un autre ordre d’idée, le candidat estime que la députée-ministre de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a effectué du bon travail dans l’ensemble, mais lui reproche de ne pas avoir suffisamment défendu la gestion de l’offre. « Mme Bibeau n’a fait aucune pression pour protéger la gestion de l’offre. » Dans le même esprit, M. Rousseau estime qu’il est nécessaire de faciliter le transfert de fermes familiales. « Elles sont vivantes, mais très fragiles. Il faut protéger les petits producteurs. » Le candidat du Parti vert estime que Mme Bibeau s’est bien tirée d’affaire à titre de ministre, mais négligé son comté en étant peu présente. « Je suis déçu. Je m’attendais à ce qu’elle crée des emplois. Concrètement des emplois stables à temps plein bien rémunérés, ça il y en a pas de nouveaux. Ce qu’on a dans les shop, c’est encore des emplois à 13 $ de l’heure pis à temps partiel, à contrat, on sait pas quand tu vas être slaqué ou rappelé. Je pense que là-dessus, ça n’a pas changé. On s’attendait à ce qu’elle en crée de bons emplois, de hauts niveaux et ça, on n’en a pas eu. »
Dans un autre ordre d’idée, M. Rousseau souhaite que l’état favorise davantage le développement d’automobiles électriques et pourquoi pas des pick-up électriques, lance-t-il. Au chapitre de la foresterie, il estime que les propriétaires sont sous-payés. « Les gens n’ont pas le prix adéquat pour ce qu’ils font. »
Préserver la qualité de l’eau, l’éducation, la justice sociale, le revenu minimum garanti, la qualité de vie, les vétérans, les personnes âgées sont des thèmes auxquels le gouvernement doit se concentrer. Une façon d’y arriver, estime M. Rousseau, est « de couper dans les 27 G$ de subventions données directement et indirectement aux grandes pétrolières. » Il suggère également de faire le ménage dans les échappatoires fiscales afin de récupérer cet argent.
La préservation du territoire préoccupe le candidat. On compte sept postes frontaliers dans le comté et les gouvernements libéraux et conservateurs n’ont cessé de réduire les effectifs. « Il y avait 35 agents de la GRC qui patrouillaient les frontières à une époque et c’est descendu à 17 et je pense qu’ils vont être cinq ou six avant longtemps. »
Conscient que ses chances de l’emporter sont minces, le candidat Rousseau serait satisfait d’une troisième place, mais laisse la porte ouverte à une surprise.

La Nuit du pont couvert : Un événement chaleureux et propre

Les participants regroupés à l’intérieur du pont couvert tout près des artistes font en sorte de créer une atmosphère particulière qu’on ne retrouve dans aucune salle de spectacle.

Même s’il y a eu légèrement moins d’achalandage lors de la récente édition de la Nuit du pont couvert, probablement en raison de la température fraîche, l’ambiance, la bonne humeur, la qualité des spectacles avaient de quoi réchauffer le cœur des festivaliers. « Je suis très content de l’ambiance. Je suis satisfait de ce que ç’a donné », d’exprimer Jonatan Audet, un des organisateurs de l’événement.


Le volet spectacle se déroulant à l’intérieur du pont était tout simplement « malade » selon M. Audet. Faut dire que le coup d’envoi a frappé fort avec la prestation de la reine du ragtime, Mimi Blais. « C’était extraordinaire. Entre les chansons, elle parlait du ragtime, de l’histoire des compositeurs de rag. Ç’a duré pendant 1 h 30 », ajoute-t-il avec émotion. Parmi les artistes et groupes se succédant au cours de la soirée, on retrouvait Danty Tchernish Carcajou Nicolas et les groupes Coyote Bill, We are Wolves, The Sainte Catherines et Hugo Mudie & The White Goldens. S’est ajoutée à la programmation une belle surprise Benoit Paradis de Trio. « Les nouveaux n’en reviennent pas de la “crowd”; ils disent tous, c’est malade. Le pont est étroit, ça crée une énergie particulière », d’expliquer M. Audet.


La Nuit du pont couvert, ce n’est pas que des spectacles, c’est aussi de l’art littéraire avec la lutte des mots, inspiré du premier livre du pont de l’an dernier. Cette année, on a poursuivi l’œuvre avec un deuxième livre orchestré sous la direction de Michel Vézina. Animation, peinture sur roche pour les plus jeunes, peinture sur pots à fleurs, le BarbArt et la mosaïque à gogo avaient de quoi occuper les festivaliers. Quatre artistes peintres ont également réalisé autant d’œuvres au cours de la journée.


L’œuvre de la mosaïque à gogo marquera le temps puisqu’elle sera installée sur une structure de banc à l’extérieur du pont couvert. Cette réalisation se fait conjointement avec la municipalité de Lingwick, de préciser M. Audet.
La Nuit du pont couvert attire les amateurs d’un peu partout. Selon la vente de billets en ligne, 50 % proviendraient de la région montréalaise, 30 % de la région sherbrookoise et 20 % du grand Québec. Le camping gratuit pour tous est fort populaire. Encore cette année, ils étaient près de 200 campeurs. M. Audet souligne la participation de la Brasserie rurale 11 comtés qui était sur place avec ses produits. Le lendemain matin au réveil, les participants avaient la possibilité de déguster un petit déjeuner du Cuisinier déchaîné.

Événement vert
Soucieux de protéger l’environnement, les organisateurs font en sorte que l’événement produise le moins de déchets possible destinés à l’enfouissement. « Les gens sont disciplinés et on les aide en ne donnant rien qui peut aller aux poubelles. On demande aux gens de rapporter leurs déchets. » Les concessionnaires sont invités à être écoresponsables dans leur façon de faire. L’année dernière, on a récolté pour 1 kilogramme de déchets, d’exprimer M. Audet. « Je pense que cette année, ça sera moindre. » Les efforts déployés par l’organisation lui ont valu la mention des jurés en gestion des matières résiduelles remise lors des Vivats 2018. Cet événement provincial est une réalisation du Conseil québécois des événements écoresponsables. La Nuit du pont couvert est associée depuis 2016 à l’organisme Festivals et Événements Verts de l’Estrie (FEVE).

Un bilan annuel positif pour l’organisme Intro-Travail

Nous apercevons l’équipe d’Intro-Travail incluant le personnel du Haut-Saint-François et du Carrefour jeunesse-emploi du Granit ainsi que les membres du conseil d’administration d’Intro-Travail.

Ce sont plus de 700 personnes qui ont bénéficié de l’accompagnement des intervenants (es) et des conseillers  (ères) d’Intro-Travail et Carrefour jeunesse-emploi du Granit en 2018-2019, tel que révélé lors de l’assemblée générale annuelle tenue le 18 juin dernier, à Lac-Mégantic.


Il importe de rappeler que l’organisme Intro-Travail et Carrefour jeunesse-emploi du Granit a été constitué il y a 31 ans sur le territoire du Granit. Un centre de services, comportant le volet Intro-Travail seulement, a vu le jour à East Angus 5 ans plus tard. C’est donc depuis plus de 25 ans, que les conseillers (ères) chez Intro-Travail accompagnent les chercheurs (euses) dans leur démarche de retour en emploi ou aux études dans la MRC du Haut-Saint-François.


C’est avec un sentiment de fierté que Monsieur Mathieu Allard, président du conseil d’administration, et Madame Nathalie Gervais, directrice générale de l’organisme, ont présenté le rapport annuel de toutes les activités réalisées en cours d’année. Parmi les faits saillants de la dernière année, soulignons, entre autres, que sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François, 205 personnes ont participé à un processus complet de counseling d’emploi et/ou d’orientation, ce qui a généré 939 visites de clients. Également, 222 personnes ont été rencontrées dans le cadre des sessions d’information sur le marché du travail.


Toujours soucieux d’offrir des services de qualité à une clientèle variée, le conseil d’administration et la direction misent sur le développement des ressources. « À cet égard, plusieurs conférences et formations ont été offertes à l’équipe de travail. Le soutien et la valorisation de l’expertise de l’équipe sont essentiels, car cela nous permet d’offrir des services adaptés aux besoins des clients, en plus de créer de solides partenariats sur nos deux territoires » déclare Nathalie Gervais, directrice de l’organisme.
C’est avec un niveau d’engagement élevé que tous les membres de l’équipe entament la prochaine année, qui sera assurément débordante de réalisations.

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Une première à Dudswell !

Le 28 septembre prochain de 9 h à 12 h, Dudswell ouvrira les portes de son premier marché public en inaugurant la Journée des récoltes. Le tout se déroulera au parc patrimonial, dans le secteur de Bishopton, en face de l’Hôtel de Ville, 167 rue Main. En collaboration avec la municipalité, un comité de citoyens a mis en place en début d’été, un jardin collectif La Potagerie où une dizaine de citoyens de tous âges se partagent les produits de leur récolte et ce comité travaille aussi sur l’implantation d’un marché public pour 2020. Pour donner un avant-goût du marché public de Dudswell, une Journée des récoltes est organisée à laquelle participeront Ferme Clodel s.e.n.c (ail), O’Gousses d’ail (ail), Fromagerie Maison grise (fromagerie), Le Domaine des Petits (œufs), Boutique Tribu-terre (produits en vrac), Boulangerie Des pains et des roses (boulangerie), Le jardin du Roy (légumes), Les jardins d’Etc (courge, cantaloup, fleurs et citrouille à tarte). Limonade, épluchette de blé d’Inde et jeux gonflables accueilleront les visiteurs. Des ateliers sur la conservation des aliments, des idées-recettes et une transformation d’aliments à partir des produits qu’on retrouvera sur le site seront présentés par Les Cuisines collectives.


Pour les citoyens de Dudswell et des municipalités avoisinantes, c’est un rendez-vous.
Ces projets sont réalisés grâce au Programme Nouveaux Horizons pour ainés.

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Intersection route 112 et chemin Paul à Ascot Corner : Le MTQ songe à réduire la vitesse

Bien qu’il n’y ait aucun engagement ferme, le ministère des Transports (MTQ) envisage la possibilité de réduire la limite de vitesse à la hauteur du chemin Paul, à Ascot Corner. Une décision devrait être prise au cours des prochains jours ou semaines. Voilà ce qui ressort d’une rencontre tenue la semaine dernière, avec les représentants du MTQ et de la municipalité d’Ascot Corner, qui était prévue avant même l’accident survenu à l’intersection du chemin Paul et de la route 112.


Rappelons que la collision frontale survenue, au début du mois, causant deux morts et cinq blessés, dont deux étaient toujours dans un état grave au moment d’écrire ces lignes, a ravivé le débat que mène la municipalité d’Ascot Corner avec le ministère des Transports du Québec depuis plusieurs années.


Une première intervention à court terme pourrait être mise de l’avant par le MTQ, explique la mairesse, Nathalie Bresse. La limite de vitesse de 70 km/h à la sortie de la municipalité en direction d’East Angus serait prolongée jusqu’au chemin Paul, voire un peu après, précise-t-elle.


Sans dire qu’elle soit satisfaite de la rencontre, Mme Bresse la qualifie de correcte. « Depuis 2005 qu’on dit au ministère, faites quelque chose avec la 112, ça va aller juste en empirant. Ça fait 14 ans et on est encore en train de leur dire : faites quelque chose. Je comprends le MTQ, il y a les budgets, plein d’études; faut qu’ils se fassent. Je comprends qu’il y ait une complexité, mais on veut que notre dossier se retrouve en haut de la pile, depuis le temps qu’on en parle. Il y a eu assez de décès, on en veut plus, c’est assez. S’il (MTQ) accepte de réduire la vitesse, ce n’est pas ben ben dur, ça ne coûte pas cher, planter des petits poteaux avec de petites pancartes en blanc marquées en noir 70 km/h. Ça, ça ne coûte rien. » Mme Bresse assure que cette mesure sera efficace. Pour y arriver, elle compte mettre la Sûreté du Québec du Haut-Saint-François dans le coup en demandant de mener des opérations radar tandis que la municipalité installera des panneaux lumineux pour sensibiliser les gens. « On va tout faire pour que les gens respectent la limite de vitesse », d’assurer la mairesse d’Ascot Corner.
Dominique Gosselin, conseillère en communication au MTQ, rappelle que le ministère avait effectué en 214, à la demande de la municipalité, une étude de sécurité pour l’intersection de la route 112 et du chemin Paul. L’analyse avait démontré que l’intersection ne représentait pas de risque élevé d’accident et que l’installation de feux de circulation ou l’aménagement d’une voie de virage à gauche pour les véhicules en provenance d’East Angus et se dirigeant vers Sherbrooke n’était pas justifié. Elle ajoute qu’une autre étude réalisée récemment à la suite d’une pétition de citoyens arrive aux mêmes conclusions.


Mme Gosselin souligne que l’installation de feux de circulation pourrait entraîner d’autres problématiques. Quant à l’aménagement d’une voie pour effectuer le virage à gauche sur le chemin Paul, il pourrait augmenter le risque d’accident pour les véhicules du chemin Paul qui s’engagent sur la route 112, car elle pourrait être utilisée comme voie de dépassement. Selon Mme Gosselin, l’étude démontre que 445 véhicules empruntent quotidiennement le chemin Paul.


La conseillère en communication rappelle que l’analyse effectuée en 2014 recommandait l’installation de feux clignotants ce qui a été fait en juillet 2016 pour rendre l’intersection plus visible. Mme Gosselin ajoute que la partie granulaire de l’accotement de droite de la route 112, en direction de Sherbrooke, à la hauteur de l’intersection, a été revêtue pour faciliter la manœuvre d’évitement ou de contournement.


Mme Gosselin signale que le MTQ allait entamer une étude plus approfondie du secteur et « ne portera pas juste sur l’intersection parce que la situation problématique ne se limite pas juste à l’intérieur du chemin Paul. » L’étude portera sur le tronçon Ascot Corner jusqu’à l’intersection de la 214 à East Angus. Elle visera à déterminer les interventions qui seraient appropriées à réaliser sur la 112. Les résultats sont attendus pour 2020.

Opinion du lecteur

L’avenir de notre journal régional

Actuellement, on parle de la survie des médias nationaux…, mais la survie de notre journal régional est aussi menacée quant à moi.
La nouvelle locale n’est pas couverte par les nationaux à moins d’un scandale. Alors, il nous reste le journal régional et les journaux communautaires.


Malheureusement, c’est avec des budgets de misère qu’ils survivent et encore. Oui, la participation des entreprises privées, des entreprises gouvernementales et des annonces municipales, mais la quote-part par citoyen est-elle suffisante à 1,20 $ par année ?


La situation actuelle fait en sorte que notre journal ne fait que survivre et peine à assurer son développement.
À cause de ses limites financières, notre journal ne peut suivre le rythme de la nouvelle et il faudrait investir davantage.
Citoyens, sommes-nous prêts à envoyer un signal à nos élus pour augmenter la quote-part ?

Gilles Denis
Cookshire-Eaton

Un dernier concert pique-nique en douceur

Sur la photo, nous apercevons les artistes de gauche à droite, Lydia Gasse et Isabelle Longpré au violon, Julie Garriss, alto et Marie-Ève Beaulé, violoncelle.

Une trentaine de personnes se sont régalées en assistant à la troisième et dernière représentation de la saison des concerts pique-nique qui se déroulaient récemment à l’intérieur du Victoria Hall à Cookshire-Eaton. Le quatuor à corde Estrielle, composé de deux violons, un violon alto et violoncelle, a interprété des œuvres de Bach, Mozart et autres au grand plaisir de l’auditoire. Lydia Gasse introduisait les pièces en expliquant leur petite histoire, ce que voulait rendre l’auteur de façon à bien placer l’auditoire dans le contexte. Manon Élisabeth Carrier, présidente du comité culturel à Cookshire-Eaton, était fort satisfaite de la participation du public à une ou l’autre des diverses activités présentées au cours de l’été. « Cette année, on a plus de 1 600 personnes qui ont participé soit au concert, à la visite de la galerie d’art, au théâtre, à la projection d’images sur le mur ou au bureau d’information touristique. On est très contents. Nous sommes une petite équipe, on a beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Nous sommes une équipe de feu », lance-t-elle en riant.

De la tubulure contre nature

Parents et amis de la Cabane chez Arthur à Cookshire-Eaton ont démantelé des centaines de mètres de tubulures d’érablière afin que l’équipement, qui datait d’une vingtaine d’années, puisse être recyclé au lieu d’être simplement jeté.

Afin d’éviter l’enfouissement à l’écocentre de Bury, les nouveaux propriétaires de La Cabane chez Arthur, anciennement l’Érablière Landry, à Cookshire-Eaton, ont dû transporter une remorque pleine de tubulures désuètes jusqu’en Chaudière-Appalaches afin qu’elles puissent être recyclées convenablement.


Arthur Iltis et Vanessa Leblanc ont fait appel à une quinzaine de leurs proches pour démanteler ces centaines de mètres de plastique. « On fait ça pour la nature. On trouve pas ça normal qu’il y ait pas plus d’aide pour les acériculteurs », déplore M. Iltis qui a fait le trajet jusqu’à Saint-Malachie en camion. L’option la plus proche aurait été d’apporter le chargement à l’écocentre de la MRC afin que la grande quantité de polyéthylène et de PVC soit simplement enfouie. « On trouve ça plate de tirer du sirop d’érable des arbres et d’aller enfouir ça là-bas », poursuit-il.


C’est donc en poussant ses recherches que le couple Iltis-Leblanc a découvert l’entreprise Environek, qui possède l’équipement nécessaire au traitement et à la transformation de cette matière pour le recyclage. Une fois le tri fait, elle transforme en granules les anciennes tubulures pour fabriquer différents objets comme des drains agricoles, des contenants en plastique ou des accessoires pour les jeux dans les parcs.


Certains proches des jeunes acériculteurs arrivaient d’aussi loin que Montréal pour leur prêter main-forte. Une fois la nouvelle tubulure installée, celle-ci aura une durée de vie d’environ 20 ans. La Cabane chez Arthur servira ses premiers clients au printemps 2020.

En décoration, la tendance est au laiton !

Le laiton, cet alliage de cuivre et de zinc, ne cesse de gagner en popularité. Son superbe fini doré et lisse réfléchit la lumière de manière à réchauffer l’atmosphère de chaque pièce. Découvrez ces quelques idées pour l’ajouter à votre décor !

Les façons d’agencer le laiton
Polyvalent, le laiton peut être agencé à une foule de couleurs et de styles. Créez un décor classique, chic, industriel ou art déco en le combinant à des couleurs profondes telles que le noir, le rouge bordeaux ou encore les bleus, les verts et les bruns foncés. Optez pour une ambiance scandinave ou un environnement parfait pour le cocooning en le jumelant à des blancs, à des beiges ou à des teintes pastel.


Le laiton en toutes dimensions
Il existe une très grande variété de produits mettant le laiton en vedette, allant des meubles plus imposants et impressionnants à ceux aux accents discrets et chics. Jetez votre dévolu sur de nouvelles poignées pour vos armoires de cuisine, des lampes, des luminaires, des tables basses pour le salon, des miroirs ou une patère pour votre entrée. De nombreux accessoires (cadres, bougeoirs, bols, etc.) sont également offerts et ajoutent instantanément une touche raffinée à votre décor.

Agrémentez votre demeure de doux reflets dorés et chaleureux en adoptant la tendance laiton !

À chaque pièce son revêtement de plancher !

Que ce soit lors de travaux de rénovation ou dans le cadre d’une nouvelle construction, il est important de choisir un plancher qui vous plaira longtemps ! Ceci dit, tous les types de revêtements ne sont pas appropriés pour chaque pièce. Commencez à évaluer vos options en consultant les recommandations suivantes :


La cuisine : le plancher de la cuisine doit être résistant aux chocs et aux taches. Les carreaux de céramique, le bois stratifié, le bois d’ingénierie et le vinyle sont des matériaux à la fois durables et faciles à entretenir.

Le salon : tous les types de bois sont de mise pour rendre un salon accueillant. Le tapis est également une excellente idée, entre autres pour ses propriétés acoustiques.


La salle de bain : comme cette pièce peut être victime de dégâts d’eau et propice aux moisissures, il faut éviter les sols en bois. La céramique, le linoléum (prélart) et le vinyle sont les revêtements qui conviennent le mieux, car ils sont plus résistants aux forts taux d’humidité.

La chambre à coucher : le confort d’un tapis moelleux ou l’allure chaleureuse du plancher de bois franc sont parfaits pour une chambre. Un plancher de céramique chauffant y est aussi fort agréable ! Pour une chambre située au sous-sol, il est préférable d’opter pour le plancher flottant ou le tapis.
Pour faire le bon choix de revêtement de plancher, consultez un spécialiste de votre région qui tiendra compte de votre budget et de vos besoins spécifiques, satisfaction garantie !

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