Aux prises avec un cancer agressif à 11 ans, Éliot et sa maman ont besoin d’aide

Nous apercevons la maman Jessika Lavallée et le courageux Éliot.

Le temps des Fêtes n’a pas été jojo pour tout le monde. Pour le petit Éliot, 11 ans, atteint d’un cancer agressif, et Jessika Lavallée, mère monoparentale, du secteur Saint-Gérard à Weedon, ça été les voyages à l’hôpital, les traitements et ce n’est pas fini.

On a retiré de la tête d’Éliot en mars 2019 une masse mère de 4 cm, nommée Medulloblastome située dans le cervelet. Dès le lendemain de l’opération, des traitements de radiothérapie d’urgence ont été reçus. À peine quelques jours plus tard, une longue série de traitements craniospinal s’est amorcée. Éliot a subi 34 séances de radiothérapie. Hospitalisé à l’hôpital pour enfants de Montréal, il a subi des traitements de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie. La chirurgie a causé plusieurs ennuis de langage ainsi que des dommages moteurs. Son cerveau a dû réapprendre plusieurs choses, explique sa maman. Le jeune garçon a regagné son domicile au début de l’été dernier, mais les traitements n’étaient pas terminés pour autant.

« Malheureusement, après quelques semaines de répit, une douleur inexpliquée est survenue surtout au niveau des jambes. Après de multiples tests, les médecins ont découvert que malgré le fait que ça n’arrive normalement jamais, la maladie a réussi à se frayer un chemin jusque dans la moelle osseuse. Ils ont donc devancé les traitements de chimiothérapie qui rendent Éliot très malade dans les premiers cycles. Il s’agit de traitements très intenses puisque la maladie est excessivement agressive », d’expliquer Mme Lavallée.

Au moment de réaliser l’entrevue téléphonique en décembre, le garçon était à l’hôpital du CIUSSSE – CHUS Fleurimont et débutait le 5e de 6 cycles s’étalant sur une période de 28 jours chacun à raison de quatre jours à l’hôpital du lundi au jeudi et trois jours à la maison. Bien que la chimiothérapie rendait Éliot un peu moins malade, une bactérie s’est immiscée, causant une poussée de fièvre, forçant à suspendre momentanément le traitement. « Là, on est hospitalisé et on espère que la fièvre va baisser. On est là en ce moment », de soupirer la maman. Si tout va bien, elle souhaite que le corps d’Éliot soit en mesure de recevoir le dernier cycle d’ici la fin du mois. À la question comment vous vivez cette épreuve, Mme Lavallée répond : « On survit. On ne sait pas, on nage là-dedans, c’est un jour à la fois. On fait comme on peut et on essaie de garder le moral à travers tout ça », en prenant une grande respiration. « Éliot pis moi, on s’est dit qu’on ferait ça ensemble travailler et on avance comme on peut au quotidien. Pour Éliot, ça dépend des jours, les commentaires généraux des gens autour, c’est qu’il est pas mal bon, qu’il fait bien ça, c’est un bon petit gars qui sourit malgré tout. »

Besoin d’aide
En plus de vivre une situation difficile émotionnellement, la maman doit affronter la réalité financière de la vie quotidienne et des dépenses inhérentes à la maladie d’Éliot sans compter les nombreux traitements de physiothérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie à venir. Les prestations de l’assurance-emploi pour proche aidant dont bénéficiait Mme Lavallée sont terminées depuis décembre. « Les fonds se font de plus en plus rares. Je sais également que cela n’ira pas en s’améliorant puisque quand la chimiothérapie sera terminée, plusieurs fondations qui me permettent de nous rendre sur les lieux des traitements et de manger cesseront leur aide. » La maman reconnaît l’appui dont elle a bénéficié. « J’ai été chanceuse, j’ai eu beaucoup d’aide des gens de Weedon, les Chevaliers de Colomb ont fait un brunch pour donner un coup de main financier, la professeure d’Éliot de l’année passée a fait un tournoi de golf à Dudswell. Pis là, il en a plus de revenus. Les prestations sont finies, ben là, on tombe dans le néant. » Une campagne de financement pour venir en aide est lancée. Les personnes ou organismes intéressés à faire un don peuvent le faire via internet sur GoFundMe:cancer agressif à 11 ans. Via la plateforme sur le site, il est également possible d’écrire à Mme Lavallée.










Scotstown/Hampden : Une fête d’enfants réussie

Une quarantaine de jeunes de Scotstown et de Hampden se sont amusés à cœur joie lors de la récente fête annuelle des enfants à l’occasion de Noël. Les petits ont été fort occupés au cours de l’après-midi. Présentation d’un film, décoration de biscuits en pain d’épice, décoration de l’arbre de Noël, tout ça en attendant l’arrivée du bon vieux bonhomme. Les jeunes participants avaient de quoi se rassasier puisqu’il y avait du maïs soufflé, chocolat chaud et clémentines à volonté. Évidemment, le père Noël a été chaleureusement accueilli avec des cris de joie et applaudissements. Ce dernier s’est montré généreux, comme à son habitude, en remettant un cadeau à chacun des enfants présents. Mentionnons que la populaire activité était organisée par les Loisirs de Scotstown/Hampden avec la participation des deux municipalités.

Des enfants heureux à Cookshire-Eaton

Les Chevaliers de Colomb conseil 3139 de Cookshire et les Loisirs de Cookshire ont fait des heureux en unissant leurs efforts pour présenter une fête d’enfants visiblement appréciée des tout-petits. Ils ont eu droit à un conte de Noël lu par nul autre que la fée des étoiles, Julie Tremblay, en attendant le vieux bonhomme vêtu de rouge et de blanc. Ce dernier, accompagné par la mère Noël, a fait son arrivée à bord d’un camion d’incendie. Après avoir distribué des sucreries, le père Noël a fait le bonheur des enfants en distribuant des cadeaux pour chacun d’entre eux. Mentionnons la contribution de Ultramar Cookshire et Donald Dugal qui ont donné du chocolat pour l’occasion et Manon Blouin pour des emballages de bonbons. Nous apercevons le bon père Noël entouré d’enfants.

300 000 $ pour les infrastructures à l’aéroport de Sherbrooke : On prépare le terrain en prévision d’un transporteur

Plusieurs dignitaires ont participé à la conférence de presse. Nous retrouvons de gauche à droite Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, François Jacques, député de Mégantic, Claude Charron, président du c.a. de l’aéroport de Sherbrooke, Jean-François Ouellet, directeur général de l’aéroport, Steve Lussier, maire de Sherbrooke, Geneviève Hébert, députée de Saint-François, et Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton.

L’aéroport de Sherbrooke situé dans le Haut-Saint-François a reçu un coup de pouce du gouvernement provincial de 297 725 $ pour l’amélioration des infrastructures. L’ensemble des travaux auquel la Ville de Sherbrooke ajoutera près de 500 000 $ atteindra 747 000 $. Le tout constitue une étape en attendant le développement de vols commerciaux.

C’est le député de Mégantic, François Jacques, qui a fait l’annonce gouvernementale au nom de son collègue ministre des Transports, François Bonnardel. Les travaux prévoient l’amélioration du drainage aux abords de la piste, de l’éclairage du tablier, l’ajustement des puisards de piste, la construction d’un nouveau système des eaux usées ainsi que l’acquisition d’un camion-citerne et d’un remorqueur d’avion télécommandé.

« L’aéroport de Sherbrooke revêt une grande importance pour la région. Ses installations sont principalement utilisées pour des applications d’affaires et la formation de pilotes. On y dénombre 12 700 mouvements d’aéronefs en 2018. La Ville de Sherbrooke peut compter sur notre gouvernement pour soutenir le dynamisme économique régional. Un aéroport efficace constitue un outil stratégique important pour attirer et conserver des entreprises dans la région et favoriser la mobilité de la population », de préciser le député Jacques.

« Cet investissement est la preuve que le gouvernement reconnaît l’importance de l’aéroport. Aujourd’hui, on fait un pas de plus vers l’atteinte de nos objectifs pour faire de cet aéroport un point tournant pour toute la région. En espérant que le gouvernement du Canada soit aussi à l’écoute pour avoir notre désignation », de commenter le maire de Sherbrooke, Steve Lussier. Pour Jean-François Ouellet, directeur général de l’aéroport, « l’annonce s’inscrit comme un levier important dans notre processus de mise en place de vol commercial. Cette mesure vient concrétiser une des mesures retenues lors du sommet sur le transport aérien et constitue la preuve que le gouvernement du Québec reconnaît l’importance des aéroports régionaux comme moteur de développement économique. »
Concernant une future liaison aérienne, la Ville de Sherbrooke a déjà signifié qu’elle supporterait une partie du manque à gagner, mais attend une réponse du gouvernement du Québec quant à une contribution financière dans le cadre du programme d’aide aux dessertes. Le député Jacques se fait avare de commentaires se limitant à dire que « les demandes acheminées par la Ville de Sherbrooke sont au ministère. On supporte le comité de développement de l’aéroport avec le ministère pour les demandes de transport de personnes. Les gens du MTQ travaillent très fort avec les gens de l’aéroport de Sherbrooke. » M. Ouellet souligne que la Ville de Sherbrooke s’inscrit dans les critères d’admissibilité du programme. Le PAQIAR est un programme en lien avec le développement des dessertes aériennes régionales. Quant à la demande d’aide pour aller de l’avant avec un appel de proposition pour obtenir des compagnies aériennes, M. Ouellet mentionne qu’elle « n’est pas lancée. On travaille encore avec le département des affaires juridiques de la Ville de Sherbrooke pour monter un projet intéressant pour lancer un appel d’intérêt d’ici quelques semaines. On souhaite avoir une réponse en début d’année 2020. On pourrait avoir des vols en 2020, mais l’aviation, c’est un milieu très complexe qui demande souvent des délais relativement longs. » De façon informelle, d’ajouter le D.G. de l’aéroport, « on sait que des compagnies pourraient être intéressées et qu’ils ont les effectifs pour travailler avec nous. On espère juste qu’ils vont démontrer leur intérêt lors de notre processus. »

Heureux de l’annonce du gouvernement provincial, le maire Lussier rappelle que Sherbrooke a investi plus de 7 M$ au niveau des infrastructures depuis 2010. « J’ai aussi besoin d’une désignation payée par le gouvernement du Canada. C’est important pour voir la suite des choses. » Rappelons que la désignation permet le déploiement de services de contrôle des passagers et des bagages dans les aéroports offrant un service aérien commercial. Ce service autorise les transporteurs aériens à procéder au débarquement de leurs passagers directement dans la zone sécurisée de l’aéroport de destination, ce qui leur évite d’importants délais. Pour l’instant, tout indique que l’aéroport devra assumer le coût de fonctionnement de ce service.

Valoris adopte son plan de redressement : 2020 sera une année importante

Le vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, à gauche, Robert Roy, ainsi que le président et maire de Sherbrooke, à droite, Steve Lussier, sont fiers du plan de redressement qui a été adopté par le conseil d’administration.

Le conseil d’administration de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) a adopté le Plan de redressement 2019-2021 lors de sa dernière séance régulière. Aucun détail n’a été dévoilé sur le document au moment de l’adoption, mais il est maintenant disponible sur le site Internet. Les intervenants misent sur une gestion serrée, une augmentation des contrats provenant de la construction, rénovation et démolition en plus d’obtenir, souhaite-t-on, cette fameuse reconnaissance du gouvernement pour les matières détournées de l’enfouissement.

« Je suis fier que le conseil d’administration ait adopté le Plan de redressement 2019-2021. L’équipe de Valoris, sous la gouverne du directeur général par intérim, Denis Gélinas, a accompli une tâche colossale au cours des derniers mois pour en arriver à son adoption. Le plan donne une vision d’ensemble de la situation dans laquelle se trouve Valoris aujourd’hui. Le plan trace le chemin à suivre dans les prochains mois avec des actions concrètes qui guideront Valoris sur la voie d’une rentabilité pérenne et enfin réussir sa mission environnementale en complément des 3RV-E », de mentionner le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier.
Le vice-président et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, est également fier du travail accompli. « Le plan de redressement 2019-2021 est rigoureux et repose sur des données très précises. Il faut aussi se rappeler que le plan est étroitement lié au budget qui est conservateur, mais qui permet à Valoris d’opérer sans crainte de demander un autre effort financier aux copropriétaires. J’aime comment nous avons fait les choses. En étant prudent, tout revenu supplémentaire viendra aider Valoris et nous pourrons ainsi prendre des décisions pour assurer notre avenir. »
M. Roy compare la situation de Valoris à « un écrasement d’avion dont la cause est due à une multitude de facteurs qui font qu’on arrive vers une problématique. Le gouvernement nous faisait des espoirs et on vivait en fonction des espoirs. Ce que le gouvernement sous-entendait, c’est jamais venu malheureusement. Présentement, on a adopté un budget qui fait que demain matin, les deux lignes de tri sont fermées, Valoris est capable de payer ses frais, de fonctionner. » Maintenant que le plan est adopté, M. Lussier entend bien le présenter et le défendre auprès du ministre de l’Environnement, Benoit Charette, et du Transport, François Bonnardel, responsable de la région de l’Estrie. « La journée qu’on est capable d’avoir nos redevances, ça va changer la donne », précise M. Lussier.

Budget
Rappelons que le budget adopté pour 2020 s’inscrit à la hausse de 6,7 % comparativement à l’année dernière pour s’élever à 16 457 649 $. Les membres (municipalités) ont été mis à contribution en 2019 avec une majoration du tarif à la tonne atteignant 237 $ alors qu’elle sera de 241 $ pour la prochaine année. Dans le budget 2020, un montant de 1,476 M$ est prévu pour appliquer le plan de redressement. « Ce sont 1,2 M$ associés à une réserve pour équilibrer le remboursement de la dette annuelle. Si le remboursement de la dette dépasse le montant prévu, on puise dans ce montant sans augmenter les tarifs. Les 230 000 $ restants sont associés à des ressources qui nous aideront à mettre en place le plan de redressement », d’expliquer M. Gélinas.

Année charnière
Selon le directeur général, 2020 « c’est l’année charnière du plan de redressement. C’est elle qui va nous permettre de concrétiser ou non les niveaux de reconnaissance, les nouveaux contrats au niveau de la ligne du CRD, les nouveaux contrats avec les biogaz et les autres contrats qui sont en discussion. Ça va nous permettre de dire voici ce qui est le portrait des dépenses, des revenus. À l’heure actuelle, on est en bonne position pour avoir des revenus très intéressants et à long terme. » Rappelons que Valoris a conclu un partenariat avec une firme externe pour un projet-pilote sur cinq mois « qui devrait se concrétiser avec un contrat de quatre à cinq ans minimum avec des grandes capacités de matières qui vont nous permettre d’avoir un positionnement suffisant et être capable de mieux discuter avec ceux qui sont des valorisateurs. En ayant plus de volume, on obtient un meilleur prix. C’est comme ça, avec des petits pas, qu’on va aller chercher des revenus supplémentaires. Ces revenus-là vont remplacer les tarifs qui sont à la charge des membres actuels », de souligner M. Gélinas. Valoris effectue également des partenariats avec l’Université de Montréal et de Sherbrooke pour développer de nouvelles technologies à de meilleurs coûts.

Plan de redressement
Le processus de redressement 2019-2020 interviendra dans trois axes de développement et sept champs d’interventions. Les axes touchent la gestion des gisements de matières résiduelles, la reconnaissance et partenariats ainsi que la gouvernance et intendance.

Plusieurs mesures sont prévues das les champs d’activités comme augmenter l’approvisionnement avec l’ajout de 5 000 tonnes de déchets à trier et l’automatisation des opérations de tri sur un horizon de 3 à 5 ans. Il est également prévu l’agrandissement du LET et la valorisation des biogaz générés par les déchets enfouis. On souhaite établir une entente à long terme soit plus de 10 ans avec un partenaire. Obtenir la reconnaissance gouvernementale, appliquer les mesures de corrections proposées par la vérificatrice de la Ville de Sherbrooke font partie des actions à poser. Valoris compte faire un suivi aux six mois de l’évolution des mesures.

Chance au coureur
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, qui avait levé un drapeau rouge en septembre dernier, reconnaît l’effort déployé par les responsables de Valoris. « On reconnaît qu’ils ont travaillé fort, mais il y a beaucoup de si. Si le gouvernement nous donne des subventions, si des nouveaux clients arrivent. Mais au moins, ces si-là sont en procédure. Ils travaillent là-dessus. On va laisser la chance au coureur. J’ose espérer que les si vont devenir des choses très positives. » Mme Lapointe rappelle que la majoration du tarif à 237 $ la tonne pour 2019 représentait un déboursé de 311 000 $ non prévu pour la municipalité alors que le tarif pour 2020 est établi à 241 $ la tonne. La mairesse laisse entendre que les contribuables seront mis à contribution. « 2020 probablement, il va y avoir une petite ligne dans le compte de taxes qui va dire taxe spéciale Valoris. Probablement, on va être obligé de s’en aller là », complète-t-elle.

La MRC adopte un budget à saveur environnementale

Nous apercevons de gauche à droite Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD, et Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

L’environnement semble faire un large consensus autour de la table des maires et pour cause, les élus de la MRC du Haut-Saint-François ont convenu d’augmenter ce poste budgétaire de 150 % dans le cadre du budget qu’ils ont adopté pour 2020. Le préfet, Robert Roy, précise que cette majoration n’a rien à voir avec Valoris et qu’elle vise à développer entre autres des mesures déjà en marche comme les écocentres mobiles.
Le budget de la MRC pour la prochaine année s’inscrit à la hausse de 5,18 %, atteignant un montant de 2 274 734 $. La quote-part des municipalités augmente en moyenne de 4,74 % représentant 113 578 $. Évidemment, l’augmentation varie selon sa richesse foncière. Elle peut osciller entre 1,11 % à 7,25. Le budget, d’expliquer M. Roy, « est bâti selon le plan d’action sur lequel les maires ont eu l’occasion de se prononcer. Les maires sont d’accord avec les orientations prises. »

Environnement
L’environnement impliquant le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) marque un virage important. L’augmentation des dépenses de 59 354 $ à 148 584 $ pour une hausse de 150 % démontre la volonté des élus à faire davantage dans ce domaine, d’expliquer Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD. « L’environnement, c’est un choix. On s’apercevait qu’on pouvait faire plus. Les écocentres mobiles ont créé un engouement. Ça a aucun lien avec Valoris. C’est des gestes que la MRC a posés dans le passé qui fait qu’on en veut plus. On s’est donné les moyens pour compléter le PGMR », de préciser M. Roy.

Le PGMR comprend plusieurs mesures comme une étude d’opportunité pour l’amélioration de la gestion des matières résiduelles et du programme de mesures et vidange des fosses septiques en tandem municipalités/MRC. On prévoit augmenter le nombre d’écocentres mobiles et la fréquence sur le territoire. On désire améliorer la gestion de l’écocentre régional en augmentant des matières accueillies comme la tubulure d’érablière et le plastique agricole tout en augmentant le nombre d’heures et de jours d’ouverture. Il est inscrit au PGMR de faire un plan d’action territorial pour sensibiliser la population à utiliser le bon bac. On désire aussi stimuler les municipalités à implanter la collecte des matières organiques via le bac brun sur le territoire. Il y est prévu d’apporter une aide à Valoris dans le plan de relance du centre de tri et l’agrandissement du LET. Au cours de la prochaine année, les élus entameront une réflexion sur la fin de l’entente intermunicipale avec Récup Estrie prévue pour le 31 décembre 2020. Ces nouvelles mesures, dont certaines sont en attente d’aide gouvernementale, s’inscrivent parmi d’autres, déjà existantes. Mentionnons que la MRC compte effectuer un remboursement graduel de 15 300 $ sur un déficit accumulé de l’écocentre estimé à 35 091 $ au 31 décembre 2019.
Outre l’environnement, plusieurs sujets s’inscrivent dans le plan d’action 2020 dont la planification stratégique des loisirs (PSL) en partenariat avec le Conseil Sport et Loisir de l’Estrie (CSLE), en tandem avec les municipalités. La démarche vise à définir le rôle de la MRC en loisirs en complémentarité avec les municipalités. Les intervenants poursuivront les démarches de déploiement du sport et du loisir territorial incluant le projet de centre sportif régional à East Angus, toujours à l’étude.

La révision du schéma d’aménagement et de développement (SAD) adopté en 1998, la poursuite du plan régional des milieux humides et hydriques, la finalisation du schéma de couverture de risques en sécurité incendie, amorcée, il y a plus de cinq ans, sans oublier le projet de couverture Internet haute vitesse pour 100 % des mal desservis font partie des dossiers qui poursuivront leur cheminement au cours de la prochaine année. D’autre part, la MRC continuera son implication dans la campagne de sensibilisation sur la pollution lumineuse, « On préserve la réserve » en participant à un comité regroupant la MRC du Granit et la Ville de Sherbrooke. Des dossiers comme le transport collectif sur le territoire et la route 257 s’inscrivent sur la feuille de route de la MRC.

Budget
Le préfet se dit satisfait du budget 2020. De l’augmentation globale de 5,18 %, une portion de 2 % va directement sur la masse salariale. Cette mesure est attribuable à une analyse de la rémunération des employés, prévue lors du renouvellement de la convention collective sur laquelle les parties se sont entendus, d’expliquer M. Provost. De son côté, M. Roy ne cache pas sa satisfaction de la nouvelle façon de faire. Les responsables ont amorcé en 2018 un processus de stabilisation du budget, étalé sur quatre ans, dont l’objectif est d’équilibrer chaque poste budgétaire.

Historiquement, il arrivait que des surplus de certains départements soient utilisés pour essuyer la hausse régulière des coûts. La démarche, adoptée par les élus, consiste à mieux planifier les dépenses récurrentes des divers postes et de constituer une réserve pour chacun d’entre eux. Un plafond de 10 % d’accumulation de surplus est fixé par département. L’excédent pourra être réinjecté et utilisé. On a également inclus l’entretien des bâtiments sur une période de 10 ans « pour éviter de mauvaises surprises », souligne M. Roy. Tout cela, ajoute-t-il, a pour but de stabiliser les quotes-parts des municipalités. Les surplus pourront donc être affectés non pas à équilibrer des postes budgétaires, mais pour des projets spéciaux dans leur totalité ou en partie évitant ainsi aux municipalités d’avoir des contributions en montagnes russes. « C’est un budget qu’on peut être fier parce qu’on a atteint nos objectifs fixés sur quatre ans en trois ans et on garde nos surplus pour développer », d’exprimer M. Roy.

Charte de bientraitance : Remises de plaques

Nous apercevons sur la photo de gauche à droite Annette Bolduc, Lyne Boulanger, Jacqueline Ponton et Hélène Labbé.

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et la présidente de l’Entourlaine, Hélène Labbé, ont accepté avec joie une plaque concernant la charte de bientraitance. Mme Annette Bolduc, membre de la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François pour le secteur d’East Angus, a profité du traditionnel dîner brunch de l’Entourlaine pour remettre les plaques. Rappelons qu’un total de 41 personnes, représentants de municipalités, organismes publics, communautaires et résidences privées réparties aux quatre coins du Haut-Saint-François ont procédé à la signature de la charte de bientraitance des personnes aînées de l’Estrie. « La charte est un outil concret et significatif que l’on peut utiliser dans les milieux de travail. Pour les organismes, ce sont des gestes à poser qui ont une grande valeur », d’exprimer en juin dernier Carole Fredette Plante, présidente de la Table de concertation des personnes aînées du HSF. Pour sa part, Mme Boulanger a bien l’intention d’accrocher la charte à l’intérieur de l’Hôtel de Ville. « Pour nous, c’est important de bien l’afficher. Avec tous les changements qu’on a faits pour donner une plus belle vie, la réfection de la salle communautaire des Chevaliers, on veut que les aînés sachent l’importance qu’ils ont pour nous », de conclure la mairesse de East Angus.

Le marché des sapins de Noël : Le Haut-Saint-François s’active

En cette période de l’année, le marché des sapins de Noël bat son plein dans le Haut-Saint-François. Plus de 40 producteurs s’activent actuellement dans la coupe et l’exportation de cet arbre fortement en demande.

Selon les statistiques de 2016 du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), l’Estrie fournit 37 % de la production québécoise de sapins. Dans la MRC du Haut-Saint-François, c’est pas moins de 2047 hectares qui sont cultivés chaque année.

Expérience familiale
Si plusieurs exportent, très peu offrent le service d’autocueillette. C’est notamment le cas de Pépinière Amanda-Joe. La plantation qui se trouve à Sawyerville propose également aux clients de vivre une expérience familiale sur le terrain de la ferme Horti-Plus à Westbury, et ce, depuis six ans.

« Il n’y avait pas d’autocueillette dans les alentours. Moi et mon frère, on a commencé des familles et on s’est dit que ce serait le fun d’avoir ça », explique Amanda Hamel, fille du propriétaire d’Amanda-Joe Plantations et propriétaire de la ferme Horti-Plus. En visitant les lieux, les clients sont transportés sur les terres par tracteur afin d’y choisir leur sapin. L’entreprise y propose deux types, soit les sapins Baumier et Fraser. Les visiteurs peuvent également en profiter pour faire un tour dans la boutique qui propose différentes grandeurs de couronnes, guirlandes, boules de gui (kissing ball) ainsi que des pots décoratifs. C’est environ 70 sapins qui sont cueillis par les clients annuellement en plus des 70 autres qui sont vendus déjà coupés.

Les sapins de Noël en chiffres
Au Québec, il y a 343 fermes qui en font la production pour un total de 8255 hectares, ce qui représente 17 % de l’exportation mondiale d’arbres de Noël. À l’échelle nationale, le Québec en est le principal producteur en assurant 53 % de la valeur de la production canadienne. Grâce à la province, le Canada se classe au deuxième rang des exportateurs mondiaux. Ensemble, les producteurs québécois ont atteint des ventes totalisant 60,2 M$ en 2018.

Un débat écologique
Un débat revient chaque année à savoir si écologiquement, il est préférable de s’offrir un sapin naturel ou artificiel. Pour certains, il n’est pas envisageable de couper des arbres aux fins d’une célébration qui ne dure que quelques jours. Pour d’autres, l’idée d’un sapin de plastique est loin d’être écologique. Plusieurs études sur le sujet ont été faites et selon l’équipe de recherche Ellipsos, le grand vainqueur est l’arbre naturel. D’après la Fondation David Suzuki, les arbres artificiels ont une empreinte de carbone trois fois plus lourde relative aux changements climatiques et à l’appauvrissement des ressources naturelles. Par contre, cela n’est vrai que si l’arbre artificiel n’est gardé que pour six ans. S’il est utilisé pour plus de 20 ans et si la distance pour se procurer un vrai sapin est grande, c’est alors l’arbre artificiel qui l’emporte. En résumé, pour s’offrir une décoration écologique, il est préférable de se procurer son arbre naturel localement.
Après les célébrations, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour récupérer les arbres. Certaines municipalités les ramassent pour en faire du compost et des copeaux de bois. D’autres les utilisent pour en faire des huiles ou des rondins à des fins décoratives. Une nouveauté est également arrivée il y a quelques années, l’arbre de Noël vivant. Le concept est simple, acheter un sapin en pot et le replanter au printemps. Certaines entreprises offrent également ce type d’arbre en location.

Considérant qu’un sapin prend plusieurs années pour atteindre une bonne taille, chaque printemps, les producteurs remettent en terre autant de sapins qu’ils ont coupé l’année précédente. Au Québec et plus précisément en Estrie, les conditions météorologiques sont parfaites pour cette culture.

La guignolée des médias dans le Haut

Nous apercevons de gauche à droite, Donna Coates, vice-présidente du CAB, et Claudie Charrette, accompagnatrice du milieu Haut-Saint-François Fou de ses enfants.

Un groupe de 16 bénévoles représentant les Chevaliers de Colomb de Weedon, Moisson Haut-Saint-François et le Centre d’action bénévole sollicitaient les automobilistes à Weedon dans le cadre de la campagne annuelle de la guignolée des médias. L’activité qui en est à sa troisième édition a permis d’amasser 3900 $. Le montant est réparti en parts égales parmi les trois organismes qui en feront bénéficier les personnes démunies que ce soit pour les paniers de Noël des Chevaliers, le programme Les mamies et papis gâteau mis sur pied par le CAB et des denrées pour Moisson Haut-Saint-François. L’équipe de bénévoles a bénéficié de la participation de la municipalité et des pompiers de Weedon.

Nez rouge Haut-Saint-François : Prêt à vous raccompagner

Nous apercevons l’équipe d’East Angus qui a effectué une soirée de raccompagnement.

La période des fêtes arrive à grands pas, les partys de bureau battent leur plein et Opération Nez rouge Haut-Saint-François répond aux appels de raccompagnent depuis deux fins de semaine déjà. Les bénévoles poursuivront leurs interventions pendant les deux prochaines fins de semaine ainsi que la soirée du 31 décembre.

Marjolaine Y. Roberge, présidente pour le comité Opération Nez rouge du Haut-Saint-François, invite les gens à utiliser le service de raccompagnement qui a fait ses preuves au fil des années. En plus d’éviter des accidents et vraisemblablement sauver des vies, Nez rouge vient en aide à divers organismes du territoire. L’an dernier, ce n’est pas moins de 5 000 $ qui ont été retournés à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, l’école des Trois-Cantons, Moisson Cookshire, le Club Lions de East Angus, la bibliothèque de Dudswell, Les Dribbleurs du Haut-Saint-François, le comité des loisirs de Hampden et plusieurs autres. Chaque présence d’une personne bénévole donnait 50 $. Donc, pour une équipe de trois personnes, elle récoltait 150 $ qui étaient remis à son organisme pour une soirée de raccompagnement, d’expliquer Mme Roberge.

L’année dernière, Opération Nez rouge du Haut-Saint-François a effectué 146 raccompagnements et parcouru 5 878 km avec 90 bénévoles. « C’est plus de 300 personnes qui sont revenues saines et sauves à la maison », de mentionner la présidente. Le service est en vigueur et le quartier général se trouve à l’Hôtel de Ville d’East Angus. Le service de raccompagnement est disponible le 13, 14, 20, 21 et le réveillon du 31 décembre. Les raccompagnements se font entre 20 h et 4 h le matin. L’organisation invite les gens dont leur party de Noël coïnciderait avec une de ces dates et désireux d’avoir un service de raccompagnement de contacter Nez rouge à l’adresse courriel haut-st-francois@operationnezrouge.com afin que l’organisme puisse préparer les effectifs bénévoles nécessaires. Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez composer le 819 832-2938 et laissez un message.

Colette Roy-Laroche : La résilience, la clé pour rebondir

Colette Roy-Laroche, ex-mairesse, surnommée «la Dame de granit», qui a eu à naviguer en eaux troubles suite à la tragédie de Lac-Mégantic, a livré un message d’espoir fondé sur la résilience, face à la vingtaine de personnes venues l’entendre lors d’un déjeuner-conférence organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. L’invitée a parlé abondamment de la résilience, la clé pour rebondir, afin d’expliquer comment elle a pu se relever personnellement et collectivement du triste événement qui a coûté la vie à plusieurs citoyens en plus de ravager le centre-ville de sa municipalité. Mme Roy-Laroche compare sa corporation au phénix qui renaît de ses cendres.

Des repas pour tous : La Bonne étoile brille à Scotstown

Une grande collecte de fonds a eu lieu aux intersections des rues Ditton et Victoria à Scotstown.

Encore une fois cette année, plusieurs personnes âgées, malades ou seules de Scotstown et Hampden auront l’occasion de profiter de repas frais fait maison pour la période des fêtes.

L’an passé, Catherine Beauchesne, accompagnée de Sylvie Dubé, a mis sur pied le projet La Bonne étoile. Cette initiative a pour mission de soutenir les familles en leur offrant ponctuellement des petits plats cuisinés. Une grande collecte de fonds a récemment eu lieu en collaboration avec les pompiers de Hampden. Stationnés aux abords des rues Ditton et Victoria, ils accueillaient les passants dans une ambiance festive pour récolter les dons en argent. Les citoyens étaient également invités à laisser leur don directement à l’Hôtel de Ville.

Après avoir récolté les fonds, les deux organisatrices se procureront les denrées nécessaires et s’installeront dans les locaux des cuisines collectives pour concocter les repas. Si les récoltes se déroulent bien, elles envisagent offrir des paniers plus d’une fois. « On a ramassé plus que ce qu’on avait prévu l’année passée, alors au lieu de faire juste une livraison de repas durant le temps des fêtes à des personnes âgées, malades ou seules, on a livré trois fois dans l’année », explique fièrement Mme Dubé.

Soucieuses d’agir dans le respect de tout un chacun, elles préfèrent travailler seules. « On s’est fait offrir de l’aide, mais on veut pas parce qu’on veut que ça reste confidentiel et on veut que les gens soient à l’aise là-dedans », exprime-t-elle. La population est invitée à référer quiconque nécessitant une aide alimentaire. Chaque demande est traitée et analysée avec soin pour éviter que des doublons soient faits avec d’autres organismes du milieu.

Tous les repas cuisinés seront gardés dans des contenants allant au congélateur. Les livraisons pour la période des fêtes se feront du 15 au 22 décembre. Les instigatrices du projet tiennent à remercier les citoyens pour toutes les donations.

Biathlon Coupe Québec : La Patrie se prépare pour janvier

Pas moins de 80 biathloniens provenant de partout en province compétitionneront au site de La Patrie les fins de semaine des 4-5 et 18-19 janvier prochains dans le cadre de la compétition Coupe Québec.
Organisé par le Club Biathlon Estrie, l’événement présente une discipline sportive qui allie le ski de fond et le tir sur cible.

Le site où se déroule l’événement est, au fil des années, devenu le deuxième en importance au Québec. Plusieurs sportifs reconnus et médaillés internationaux s’y entraînaient, notamment Jean-Philippe Le Guellec et Myriam Bédard, tous les deux champions olympiques. Les entraîneurs et les juges ont également participé aux Jeux olympiques de Vancouver, en 2010.

Les organisateurs requièrent l’aide de nombreux bénévoles afin de s’assurer du bon fonctionnement des activités. Ceux-ci suivront une formation pour éviter qu’une erreur ne soit produite.

Initié il y a plus de 20 ans, en région, par les sœurs Érika et Sandrine Charron, le biathlon a beaucoup évolué avec les années. Cette compétition est maintenant un tremplin pour les athlètes qui désirent ensuite accéder aux compétitions nationales, internationales et même olympiques.
L’organisation invite la population à venir assister et encourager les athlètes au 191, route 257 Sud à La Patrie.

Laval Denis décède à l’âge de 86 ans

L’ex-maire Laval Denis était un homme dont plusieurs se souviendront.

La municipalité de Weedon vit présentement un deuil à la suite du décès de l’ex-maire Laval Denis, à l’âge de 86 ans.

L’homme à la personnalité colorée était connu de toutes les générations. Né à Weedon en 1933, il a un parcours chargé.

En avril 1969, il a été élu maire de ce qui était alors le Canton de Weedon. Il a tenu cette fonction pendant 28 ans. Au cours de cette période, il a également obtenu le poste de commissaire à la Commission scolaire La Sapinière. Entre 1975 et 1982, il a été préfet du comté de Wolfe.
Durant les fusions des municipalités dans les années 1990, il a été très actif dans le dossier en siégeant au conseil d’administration de l’Union des municipalités. Il a donc, par le fait même, été présent lors de la fusion de Weedon Centre et du Canton de Weedon.

Après sa carrière politique, il s’est engagé comme chauffeur d’autobus et a fait beaucoup de bénévolat. Décrit comme un homme de cœur qui n’hésitait pas à aider son prochain, il n’avait pas peur non plus d’affirmer son opinion.

Fête des bénévoles à Chartierville : Une communauté impliquée

La municipalité de Chartierville a organisé une fête en l’honneur des nombreux bénévoles.

La municipalité de Chartierville a tenu à remercier tous les bénévoles qui s’impliquent activement dans la communauté en organisant une petite fête en leur honneur à la salle communautaire.

C’était maintenant au tour des conseillers municipaux d’offrir de leur temps pour préparer la soirée même si quelques invités proposaient leur aide. « On a eu cinq ou six téléphones pour nous dire, hey, si tu as besoin d’aide, on va y aller », explique en riant Denis Dion, maire de Chartierville.
Les élus voulaient remercier tous ceux qui s’impliquent de près ou de loin dans la société, que ce soit pour l’Âge d’Or, le Festival de la chasse, le marché aux puces et même ceux qui organisent des levées de fond pour des organismes tels que Leucan.

Sur une population d’environ 280 citoyens, pas moins de 100 d’entre eux sont des bénévoles actifs. « On a plus que le tiers qui s’implique dans la communauté », s’enthousiasme M. Dion.

L’événement en est à sa deuxième édition en 4 ans. M. Dion aimerait pouvoir récidiver tous les deux ans. Selon lui, cette fête est grandement appréciée et ses citoyens méritent des remerciements. « Le cœur du village est bon », affirme-t-il en ajoutant que la soirée a été un vif succès.

Fusion d’Omnimed et Toubib : Leader dans le domaine informatique médical

Les locaux de l’entreprise Omnimed sont situés à Cookshire-Eaton.

L’entreprise Omnimed, basée à Cookshire-Eaton, annonce son union stratégique avec la compagnie Toubib, située à St-Félix-de-Valois. Leur association a pour but d’avoir un réseau le plus fort possible et ainsi mieux développer avec leurs clients. Les entreprises affirment qu’ensemble, ils forment la plus grosse équipe de développement dédiée à l’évolution d’un dossier médical électronique (DME) Web au Québec, ce qui les positionne encore mieux dans leur domaine.

Le but de cette fusion est d’augmenter la clientèle d’environ 30 %. Ils veulent également partager leur expertise pour offrir le meilleur produit sur le marché. « Nous avons décidé de nous associer à Luc Aubin et son équipe en raison de leur dévouement à bien comprendre les besoins du client et à développer le meilleur système pour aider les médecins dans leur quotidien. La course au développement du DME Web le plus performant ne fait que commencer. Ensemble, nous prenons une longueur d’avance en travaillant avec vous (le personnel médical) sur des outils pour optimiser votre quotidien et vous aider à améliorer les soins », affirme Xavier Boilard, président chez Omnimed.

L’entreprise de Cookshire-Eaton a été fondée en 1984 par Dr Jean Boilard et est pionnière dans le marché des DME au Québec. Leur mission est d’améliorer les soins de santé en utilisant les technologies. De son côté, Toubib combine 25 ans d’expérience en informatique dans le domaine de la santé. L’entreprise a également été fondée par un médecin, Docteur Alain Aubin.

Combiner ses expertises va grandement faire évoluer ce domaine, estiment les intervenants. « Depuis plusieurs années, nous avons travaillé sur une version Web de Toubib qui contiendrait toutes les fonctionnalités actuelles. Comme c’est un grand défi, la meilleure solution est de s’associer avec une équipe solide et déjà en place sur le Web. C’est ainsi que j’ai choisi de travailler avec Omnimed, une équipe dynamique, et comme moi, ouverte à toujours travailler avec et pour les utilisateurs » explique Luc Aubin, président-directeur général de Toubib.

Cette union va engendrer un mouvement du personnel. M. Boilard explique que tout le niveau administratif va se retrouver sous la gestion d’Omnimed. De plus, ces derniers ont 12 nouveaux emplois à combler pour les locaux de Cookshire-Eaton.

Le Père Noël s’arrête au BMR de East Angus

Nous apercevons la petite Mélyane Lapointe et sa maman Sophie Péloquin en compagnie du père Noël.

Très occupé en cette période de l’année, le père Noël a pris le temps de s’arrêter au BMR à East Angus pour rencontrer les enfants avant la grande nuit de Noël. Ce dernier a profité de l’occasion pour renouer avec les tout-petits en leur demandant s’ils avaient été sages au cours de l’année et ce qu’ils souhaitent obtenir en cadeau. En guise d’avant-goût, le bon vieux bonhomme remettait à chaque enfant un livre à colorier et un toutou en souvenir de son passage.

Marché de Noël de Scotstown

Plusieurs visiteurs ont foulé les planchers de l’Hôtel de Ville de Scotstown à l’occasion du marché de Noël. L’événement organisé par Sylvie Dubé était au profit de l’organisme Les Mains Agiles. En collaboration avec le marché public de Scotstown, 28 artisans, organismes et producteurs présentaient une grande variété de produits pour le bonheur de tous.

Des billets étaient vendus à l’entrée pour participer à plusieurs tirages au cours de la journée. Tous les exposants collaboraient en offrant un cadeau. Des membres de la Maison des jeunes de Scotstown étaient également présents pour une collecte de fonds. Ils ont passé une journée entière à cuisiner des biscuits afin de financer les activités et aménager leur local. Le père Noël est même venu faire un tour pour le plaisir des tout-petits. L’activité offerte depuis plus de 20 ans, Mme Dubé mentionne qu’elle est, à l’instar des années passées, un vif succès. Le père Noël attendait patiemment les tout-petits.

Une journée magique à Saint-Mathias-de-Bonneterre

Une trentaine d’enfants de Saint-Mathias-de-Bonneterre ont eu une journée simplement magique à l’occasion d’une fête de Noël en leur honneur qui se déroulait au sous-sol de l’église. Les jeunes participants ont eu droit à la lecture d’un conte de Noël par Marie-Pier Labbé auquel ils étaient littéralement suspendus à ses lèvres.

Bingo exclusivement pour les enfants avec des prix et bien entendu le passage du père Noël avec une poche remplie de cadeaux ont fait le bonheur des tout-petits. Les jeunes participants ont aussi fait du bricolage et des cartes de Noël au cours de la journée. Friandises, fruits et breuvages à volonté avaient de quoi rassasier ce petit monde. La journée s’est clôturée par un souper spaghetti pour les familles souhaitant y participer. Toutes les activités ainsi que le souper étaient gratuits pour les enfants. « C’est leur journée », d’exprimer Jacqueline Désindes, organisatrice de l’événement. Elle et son équipe de bénévoles étaient tout sourire de voir les visages radieux des enfants. Cette journée de Noël s’inscrit dans la tradition de la petite communauté puisqu’elle en est à sa 40e édition.

Un marché couru à Lingwick

Le marché de Noël organisé par le marché de la petite école à Lingwick demeure aussi populaire des exposants et visiteurs. Encore cette année, la salle était occupée à son maximum avec une vingtaine d’exposants.
Les visiteurs avaient un vaste choix de produits que ce soit des chandelles, divers choix de viandes, bijoux, peintures, huile d’olive, produits d’érable et d’alpaga, sacs réutilisables, boulangerie, artisanat et autres. Les élèves de Lingwick fréquentant l’école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon vendaient du chocolat chaud, café. Rémi Alix offrait des arbres de Noël gracieuseté de B L Christmas Trees. Les profits serviront à financer le voyage de fin d’année. L’athlète Evelyne Ward de Lingwick vendait des produits pour financer sa prochaine saison de vélo de montagne tandis que l’auteure Nancy Reid offrait ses livres. Il y en avait pour tous les goûts. Sonia Spooner de La Patrie, qui en est à sa cinquième année, présente des produits d’artisanat autochtones et bijoux. « Je participe parce que j’aime l’ambiance. Les gens sont de bonne humeur. »

Le père Noël apprécié des jeunes à East Angus

Le père Noël s’est arrêté à la Maison des jeunes Actimaje à East Angus pour rencontrer les enfants et leur remettre un cadeau. Il était accompagné de la Fée des glaces pour l’occasion. Jeux gonflables, chocolat chaud, maïs soufflé, séances de maquillage, bricolage et heure de comte ont contribué à faire le bonheur des tout-petits. Les enfants comme les grands ont même eu la chance de se promener en calèche tirée par des chevaux dans les rues de la municipalité. L’activité a été rendue possible grâce à la participation de la Ville de East Angus et le Club Lions qui ont offert plus de 200 cadeaux. Les membres d’Actimaje ont décoré les lieux et accueilli les enfants pour l’occasion. Les élus d’East Angus ont également mis la main à la pâte. Le choix de la Maison des jeunes pour tenir l’activité visait à faire découvrir aux jeunes et parents cette ressource dans la municipalité.

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