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Politique des matières résiduelles : Valoris affiche un optimisme prudent

À première vue, le président de Valoris, Robert Roy, considère les orientations du PQGMR intéressantes.

Les nouvelles orientations de gestion des matières résiduelles dévoilées, la semaine dernière, par le ministre de l’Environnement, Benoit Charest, sont bien accueillies par la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François (Valoris). « Il a le même but que nous autres, d’enfouir le moins possible par habitant, déjà là, c’est une bonne orientation », d’exprimer Robert Roy, président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Ce dernier mentionne avoir parcouru rapidement la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR 2019-2024) et qu’à première vue, ça semble intéressant. « Nous, quand on interpellait le gouvernement, on disait que Valoris est une façon autre de détourner la matière. Nous avons maintenant en main les balises avec lesquelles la régie travaillera au cours des 5 prochaines années. Il y a des initiatives intéressantes qui viennent confirmer la mission de la régie. »

À première vue, précise M. Roy, le plan semble mettre l’accent sur l’innovation, l’économie circulaire, le développement et les débouchés pour le compost. « Nous, on veut voir comment inclure Valoris dans le nouveau plan. » Le président entend éplucher le document avec son équipe. « On va le lire, préparer nos questions et après ça, on va rencontrer les gens. »
Les représentants de la Régie ont rencontré avant les fêtes Sonia Gagné de Recyc-Québec et Emmanuelle Gehin, directrice adjointe du cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. On y a fait part, entre autres, de la situation financière de Valoris et comment elle pouvait s’inclure dans l’éventuel PQGMR. Une deuxième rencontre dont la date n’est pas arrêtée est prévue. « On va prendre le temps de bien analyser le plan et après on va aller poser nos questions pour s’assurer qu’on entre à la bonne place », d’exprimer le président de Valoris.

Bien que les choses s’annoncent prometteuses, M. Roy demeure prudent et refuse de s’avancer la reconnaissance tant souhaitée de Valoris et les retombées que cela pourrait entraîner.

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