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Centres de test sans rendez-vous

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS avise la population que les centres de test COVID-19 situés sous les chapiteaux à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke et à l’Hôpital de Granby, tout comme ceux des urgences de l’Hôpital d’Asbestos et du CSSS du Granit sont accessibles sans rendez-vous. Rappelons que les quatre centres de test sont ouverts tous les jours de la semaine, de 8 h à 20 h. Seules les personnes qui répondent aux trois critères suivants pourront être testées: Revenir d’un voyage à l’extérieur du Canada, présenter un ou plusieurs de ces symptômes: fièvre ou toux ou difficultés respiratoires. Que les symptômes aient débutés dans les 14 jours du retour de voyage. De plus, seules les personnes domiciliées en Estrie seront testées dans les centres de test COVID-19 du CIUSSS de l’Estrie-CHUS.

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Appel à la générosité : Un incendie jette une famille à la rue

Le feu a rasé, en fin de semaine dernière, une résidence unifamiliale sur le chemin Lypsey, à Westbury, jetant à la rue une famille avec six enfants. Heureusement, les occupants sont sains et saufs. La maison est une perte totale. La municipalité fait appel à la générosité de la population pour venir en aide à cette famille. Si vous avez des articles à donner, veuillez communiquer avec le bureau municipal au 819 560-8450 et laissez un message en indiquant quels sont les articles que vous désirez donner, afin de les entreposer convenablement.

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Desjardins ferme une partie de ses centres de service : Mesures préventives COVID-19

Afin de respecter les nouvelles recommandations du gouvernement visant à diminuer la propagation de la COVID-19, les Caisses Desjardins du Haut-Saint-François fermeront temporairement quatre de leurs six centres de service dès le 18 mars.

Dans la MRC du Haut-Saint-François, les caisses de Cookshire-Eaton et de East Angus demeureront ouvertes aux membres. Les guichets automatiques à Weedon et La Patrie resteront accessibles, mais pas le service au comptoir. Celui de Bury sera, quant à lui, fermé au public.

Christine Ruest Rius, conseillère en communications et coopération chez Desjardins, précise que les rendez-vous urgents seront maintenus et seront faits en personne dans les centres ouverts ou par téléphone. Pour les autres rencontres, elles seront maintenues virtuellement. Toutes les personnes concernées seront contactées. Durant cette fermeture, les gens sont invités à utiliser les services AccèsD en ligne, via l’application mobile ou par téléphone, qui est disponible tous les jours de 6 h à minuit.

Le Mouvement Desjardins a récemment annoncé des mesures d’allègements de paiements aux membres touchés par le ralentissement économique créé par le virus. À ce sujet, Mme Ruest Rius mentionne que quiconque éprouvant des difficultés financières est invité à contacter son conseiller. Ce sera du cas par cas.

L’institution financière a mis cette procédure en place dans tous ses centres du Québec et de l’Ontario. Ce sont donc 349 points de service qui seront accessibles aux membres plutôt que les 872 habituels. « Il s’agit d’une situation sans précédent, à laquelle nous devons tous faire face. Celle-ci nous amène à prendre des décisions difficiles, mais nécessaires pour contribuer à freiner la propagation de la COVID-19. Malgré cette situation exceptionnelle, nous nous engageons à continuer de servir nos membres et clients », a déclaré Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.

IGA Cookshire ouvre ses portes le 26 mars

Vidées de leur contenu et nettoyées, les tablettes se rempliront de nouvelles marchandises pour l’ouverture du 26 mars.

À moins d’un imprévu majeur, le marché d’alimentation IGA Cookshire ouvrira ses portes le jeudi 26 mars. Dès 7 h le matin, les usagers de la grande région de Cookshire pourront reprendre leurs habitudes, et ce après 6 semaines de fermeture.

Rappelons que le magasin a fermé ses portes en raison d’un incendie d’origine criminelle, survenu dans la nuit du dimanche 16 février. Le feu s’est déclaré près du quai d’embarquement causant des dommages au système de CO2 ainsi qu’à la place d’affaires située à l’étage supérieur. Le magasin a surtout été affecté par l’eau, notamment les murs près de l’origine du sinistre et la fumée.

Magasin propre
La clientèle entrera dans un magasin entièrement nettoyé, aseptisé et repeint à certains endroits. Tout ce qui se retrouvera sur les tablettes et à l’intérieur des frigidaires sera des produits frais, assure M. Denis. « Nous avons jeté tout ce qui était périssable. Tout ce qui était sec et consommable sans danger, certifié par le MAPAQ, a été donné à des organismes comme Moisson Haut-Saint-François et Moisson Cookshire-Eaton. » Le propriétaire a profité de l’occasion pour réaménager certaines dispositions à l’intérieur du magasin. « On a beaucoup modifié le coin des microbrasseries. Les bières seront désormais au froid. On a changé des étagères dans la boulangerie. » Quelques frigos seront également remplacés en raison des dégâts causés par l’eau. L’entrée du magasin a été retravaillée et repeinte. « Ce qu’on a été capable de modifier sans prolonger la période de fermeture, on l’a fait. Une chose qu’on avait en tête, c’était de garder l’âme du magasin. On veut que les gens retrouvent leur magasin. » À cet effet, M. Denis prévoit installer une bannière sur laquelle sera inscrite Bienvenue chez vous.

Réouverture
Le propriétaire n’envisage pas de faire de cérémonie spéciale pour la réouverture. « On ne veut pas faire comme si c’était un nouveau magasin. On veut montrer une continuité, exprimer aux gens que c’était un arrêt. On veut exprimer aux clients le plaisir de les revoir. » M. Denis souhaite tout de même signifier sa reconnaissance envers la clientèle. « Au départ, on a parlé de faire plein de dégustations pour la réouverture, mais en raison du coronavirus, on a tout enlevé ça. On a mis des tirages à la place. » Le propriétaire souligne néanmoins qu’il y aura tout de même une dégustation de bières locales de la Brasserie 11 comtés. Les tirages et la dégustation s’échelonneront sur trois jours soit du jeudi au samedi. On procédera à un tirage par jour d’un certificat-cadeau d’une valeur de 250 $. On prévoit aussi effectuer un tirage sur Facebook. Il y aura également, en magasin, la roue chanceuse pour gagner des points Air Miles.

Interrogé à savoir s’il craint de perdre une partie de sa clientèle après six semaines de fermeture, il mentionne : « Je ne pense pas, je fais confiance à mes clients. » M. Denis souligne que le magasin a continué d’offrir un service en ligne et de livraison malgré tout. Il ajoute que le sentiment d’entraide caractérisant le milieu, l’implication de la municipalité pour instaurer un transport et la contribution du député de Mégantic, François Jacques, dans la démarche contribuent à consolider sa clientèle. Le propriétaire ajoute avoir reçu régulièrement des appuis de la population. « J’ai eu au moins 100 personnes qui m’ont appelé pour m’offrir leur aide à me donner un coup de main bénévolement. Malheureusement, je ne pouvais accepter en raison des assurances. » Véritable apôtre de l’achat local, M. Denis mentionne avoir un retour des choses. « Les fournisseurs, entrepreneurs locaux travaillent fort pour que tout soit correct. » D’autre part, ce dernier ne cache pas sa satisfaction au fait que les 76 employés du magasin ont tous été payés au cours de la fermeture, période couverte par la police d’assurance. Mentionnons que l’enquête policière de la Sûreté du Québec est toujours en cours.

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IGA Cookshire to Open March 26

Barring a major unforeseen event, the IGA Cookshire grocery store is to re-open on Thursday, March 26. Starting at 7 a.m., clients in the greater Cookshire-Eaton region will be able to resume their shopping habits after 6 weeks of closure.

The store closed its doors due to a fire of criminal origin, which occurred on the night of Sunday, February 16. The fire broke out near the boarding dock, causing damage to the CO2 system as well as to the business offices located on the upper floor. The store, especially the walls near the source of the incident, was mainly affected by water and smoke.

Clean Store
Clients will enter a store that is fully cleaned, sanitized and, in some places, repainted. All the products on the shelves and inside the fridges will be fresh, said Denis. “We threw away everything that was perishable. Everything that was dry and safe to eat, certified by MAPAQ [Quebec Ministry of Agriculture, Fisheries and Food], was donated to organizations such as Moisson Haut-Saint-François and Moisson Cookshire-Eaton.” The owner took the opportunity to rearrange some of the provisions inside the store. “We have changed the microbreweries corner a lot. The beers will now be cold. We changed shelves in the bakery.” Some fridges will also be replaced due to water damage. The store entrance has been reworked and repainted. “What we were able to change without extending the closure period, we did. One thing we had in mind was to keep the soul of the store. We want people to get back their store.” To this end, Denis plans to install a banner bearing the words “Welcome Home.”

Re-opening
The owner does not plan to hold a special reopening ceremony. “We don’t want to pretend it’s a new store. We want to show continuity, to tell people that it was a pause. We want to express to customers the pleasure of seeing them again.” But Denis wishes to express his gratitude to the clientele. “At the start, we talked about having lots of tastings for the reopening, but because of the coronavirus, we removed everything. We’re having drawings instead.” However, he pointed out that clients will still be able to taste local beers from the Brasserie 11 comtés. The drawings and tasting will take place over three days, from Thursday to Saturday. There will be one daily drawing of a $250 gift certificate. There are also plans to have a drawing on Facebook. In the store, there will also be the Lucky Wheel to earn Air Miles points.

Asked if he feared losing part of his clientele after six weeks of closure, he said: “I don’t think so. I trust my clients.” Denis said the store had continued to offer online and delivery services despite everything. He added that the feeling of mutual aid characterizing the community, and the contribution of the municipality and of Mégantic MNA François Jacques in setting up the shuttle bus during the closure helped to consolidate his clientele. The owner added that he regularly received support from the population. “I have had at least 100 people who have called me about helping out on a volunteer basis. Unfortunately, I could not accept their aid because of the insurance.” A true advocate for local purchasing, Denis says things are back in order. “Our suppliers and local entrepreneurs are working hard to make sure everything is good.” On the other hand, he did not hide his satisfaction at the fact that the 76 employees of the store were all paid during the closure, a period covered by the insurance policy. It should be noted that the Sûreté du Québec police investigation is still underway.

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COVID-19 : Le HSF vit au rythme du Québec

Le Haut-Saint-François n’échappe pas aux mesures mises de l’avant par le gouvernement du Québec afin d’éviter la propagation du coronavirus COVID-19. Toutes les écoles et garderies (publiques/privées) sont fermées sauf pour les enfants de parents travaillant dans le réseau de la santé, policiers, pompiers et ambulanciers. Les CHSLD du territoire et hôpitaux de la région sont également fermés aux visiteurs.

À la Commission scolaire des Hauts-Cantons, le directeur général, Martial Gaudreau, mentionne avoir mis en place six points de service de garde, ouverts de 7 h à 18 h du lundi au vendredi, dont trois sur le territoire du Haut-Saint-François. Il s’agit des écoles primaires Saint-Camille à Cookshire-Eaton, du Parchemin côté Couvent à East Angus et Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon. L’objectif, explique-t-il, est d’être en mesure d’accueillir les enfants des personnes œuvrant « dans le secteur de la santé et de la sécurité civile. On pense aux policiers, ambulanciers, pompiers. Donc, ça s’adresse à ces gens-là. » Les personnes concernées doivent s’inscrire sur le site québec.ca/coronavirus.

Depuis dimanche dernier, le gouvernement du Québec a resserré les mesures de sécurité en ajoutant à sa liste de fermeture les résidences pour personnes âgées et lieux publics comme les bars, cinémas, bibliothèques, centres d’entraînement, salles de danse et autres. L’ensemble des municipalités du Haut-Saint-François a suspendu les activités publiques, certaines comme Scotstown, Cookshire-Eaton et peut-être d’autres ont fermé l’accessibilité au public. À East Angus, l’aréna, le Centre culturel et le Centre communautaire sont fermés. Il en est de même à Weedon. Des assemblées publiques d’information prévues dans les secteurs Johnville et Sawyerville à Cookshire-Eaton sont annulées. Il en est de même pour des rencontres d’information prévues à Lingwick et La Patrie. Les activités de l’AFEAS sont également interrompues sur le territoire jusqu’à nouvel ordre. Les églises sont aussi fermées pour une période indéterminée. Au moment d’écrire ces lignes, lundi matin juste avant de mettre sous presse, les restaurants étaient épargnés. Toutefois, on demandait aux restaurateurs d’accueillir seulement 50 % de leur clientèle et de maintenir une table vide entre les clients. Le gouvernement suggérait également aux citoyens de limiter les déplacements dans les commerces. Pour le reste, les entreprises, commerces, places d’affaires, marchés d’alimentation, tout fonctionnait normalement. L’État québécois invitait néanmoins les entreprises à prendre des mesures de sécurité et suggérait aux personnes aptes à faire du télétravail de la maison. Conscient des inconvénients économiques qu’entraînera la crise liée au coronavirus, le premier ministre du Québec, François Legault, mentionnait que des mesures de support et d’accompagnement pour les entreprises seraient mises en place rapidement.

Mentionnons que le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a procédé, en fin de semaine dernière, à l’ouverture de quatre centres de test désignés pour le COVID-19 notamment à Sherbrooke, à l’hôpital de Granby, à l’hôpital, CLSC et centre d’hébergement d’Asbestos et au CSSS du Granit. Tout près de nous, un chapiteau a été érigé à proximité de l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke. Les centres sont ouverts tous les jours de 8 h à 20 h pour une durée indéterminée. Pour se présenter, il faut correspondre aux trois critères fixés soit revenir de voyage à l’extérieur du pays, présenter un ou plusieurs symptômes de la COVID-19 (fièvre, toux, difficultés respiratoires) et avoir vu ses symptômes se manifester dans les 14 jours depuis le retour de voyage.

Rappelons que le texte a été rédigé lundi matin et que les choses peuvent avoir évolué entre ce moment et la distribution du journal.

Assemblées de secteurs en forêt privée : Une course aux délégués bat son plein

Le président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, s’est adressé aux membres avant de céder la parole au président de l’assemblée, Hugues Beaudoin.

Les producteurs forestiers contre le projet de mise en marché collective du bois de sciage sapin-épinette défendu par le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec ont réussi à faire élire 14 des 15 délégués lors de l’assemblée de secteur, le Haut-Saint-François. Ces personnes représenteront le secteur lors de l’assemblée générale annuelle du Plan conjoint et du Syndicat.

Contrairement à d’autres assemblées de secteurs, celle du Haut-Saint-François s’est déroulée dans l’ordre et le respect. Il était clair que les tenants du pour et du contre avaient fait leur devoir en prévision du vote. Résultat évident, l’assistance est passée de 35 personnes, l’année dernière, à plus de 160 personnes réunies à la salle communautaire de Johnville lundi passé. Chaque partie a déposé sa liste de 15 personnes qui ont été soumises au vote secret. Selon le président de l’assemblée, Hugues Beaudoin, ce ne sont pas toutes les personnes habilitées qui se sont prévalues de leur droit de vote, mais 145 ont signifié leur préférence. De ce nombre, trois bulletins ont été rejetés. La majorité des voix a été en faveur des délégués contestant le projet. Par contre, la situation est inverse quant au choix des quatre substituts. Trois d’entre eux étaient pour le projet contre un en désaccord.

Satisfaction
Le président de l’Association de défense des producteurs forestiers, Daniel Duteau, groupe s’opposant au projet, qui participait à la rencontre à titre d’observateur, était évidemment satisfait du résultat. Outre l’assemblée dans le Haut-Saint-François, les opposants avaient également obtenu une majorité de délégués dans les autres assemblées de secteurs précédents. « On va espérer que ça continue dans les autres assemblées. » Faire obstacle au projet n’est pas la seule raison qui motive M. Duteau. « Le but, c’est par les délégués, rectifier le déséquilibre au niveau du conseil d’administration. On aimerait bien pouvoir faire de quoi par rapport aux règlements. Si on est majoritaire cette année, M. Roy (président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec) n’aura pas le choix de mettre notre proposition à l’étude. » M. Duteau et les membres de son groupe dénoncent le fait que la majorité des administrateurs, six sur huit, précise-t-il, soient également administrateurs de groupements forestiers. Sans le dire ouvertement, il laisse entendre que ça ressemble à du conflit d’intérêts. La proposition qui avait été rejetée, dit-il, visait à modifier la composition des membres du conseil d’administration pour une règle de ⅓ entrepreneurs forestiers, ⅓ propriétaires et un autre tiers pour les petits propriétaires.
Quant au projet, M. Duteau dit craindre que l’histoire se répète. « Quand on a perdu le 4 pieds, on a connu un favoritisme terrible en faveur des groupements forestiers, ça nuisait aux petits producteurs et aux entrepreneurs. » Ce dernier craint également que le syndicat dirige le bois, même s’il prétend le contraire. « Les membres de l’Association des camionneurs dirigeraient le bois seulement aux acheteurs choisis par le syndicat. » Le projet de mise en marché collective du bois de sciage sapin-épinette résineux pour le Plan conjoint du Sud du Québec a été adopté en assemblée générale spéciale le 9 novembre 2017. Il fait l’objet de contestation devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Les opposants sont principalement les industriels, dont Domtar inc., le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et des entrepreneurs forestiers. Les séances devraient se compléter en mai prochain. La régie rendra sa décision au cours des prochains mois.

Président
Le président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, ne cache pas que le choix des délégués n’est pas ce qu’il aurait souhaité, mais admet que ce n’est pas surprenant dans une assemblée aussi nombreuse. « J’espérais autre chose, mais reste que la mobilisation a été bonne. On a des réunions de secteurs depuis 1986 et c’est la réunion la plus importante à laquelle j’ai assisté. » M. Roy attribue le résultat à de la désinformation qui aurait été véhiculée auprès des producteurs. « Il y a des gens qui circulent dans les rangs et qui disent qu’on veut diriger le bois dans les usines, qu’on veut imposer des contingents, que le type aura plus le choix de son transporteur. Donc, tout ça fait en sorte que des gens y croient. » Soutenant que cette information est véhiculée à tort, M. Roy ne s’en cache pas, « là, on a de l’éducation à faire. » Faisant référence à près de la moitié de l’assistance, « on a une soixantaine de personnes qui sont venues ici et qui sont convaincues que c’est une bonne chose ce qu’on fait. »
Le choix de 14 délégués doit-il être perçu comme une menace éventuelle, M. Roy avoue ne pas savoir. « J’avoue que je ne sais pas l’intention derrière ça, je ne vois pas venir. C’est la régie qui a le sort de l’initiative dans les mains, c’est même pas l’assemblée. Donc, ce qu’ils veulent faire, je ne sais pas. » Le président du syndicat est d’avis qu’une majorité de délégués contre le projet ne pourrait pas faire basculer les choses lors de l’assemblée générale du Plan conjoint. « Non, parce qu’on est rendu, c’est comme une cause pendante devant les tribunaux. La décision va se prendre à la régie. » M. Roy prétend ne pas voir comment les délégués pourraient influencer quoi que ce soit. Dans l’hypothèse où la régie tranche en faveur du syndicat et qu’une majorité de délégués seraient contre, ces derniers ne pourraient intervenir avant l’an prochain, d’affirmer M. Roy.

Quant à la possibilité de modifier les règlements notamment la représentativité des membres au conseil d’administration, M. Roy explique. « Le Syndicat tient deux assemblées générales, celle du Syndicat et du Plan conjoint. Ce sont les membres du Syndicat qui peuvent modifier le règlement. Il faudrait modifier quelques règlements parce que tous les producteurs membres du Syndicat ont le droit d’être élus. Là, il (M, Duteau) trouve qu’il y a trop de gens des groupements forestiers, mais notre règlement dit que tous les producteurs sont éligibles, membres de groupements forestiers ou pas. Je ne sais pas comment on pourrait modifier ça, sans que ça devienne discriminatoire. »

Une autre assemblée de secteur à Magog s’est déroulée la semaine dernière.

Projet
Selon M. Roy, la contestation envers le projet provient principalement des industriels et de producteurs-entrepreneurs. Le projet, explique-t-il, vise l’équité et la transparence. On veut négocier collectivement des prix pour le bois livré aux usines et des taux de transport avec les camionneurs. « Le projet veut négocier collectivement au nom de tous les producteurs. On négocierait à la fois, les prix, la qualité et le volume. On négocierait aussi les conditions de transport avec les transporteurs. » M. Roy prétend que dans une même municipalité, il peut y avoir des écarts de 20 à 25 % entre les différents producteurs pour ce qui est des prix du transport. « Ce qu’on veut nous, c’est qu’il y ait plus d’équité. Le petit producteur qui fait deux à trois voyages par année n’a pas le même pouvoir de négociation que celui qui en fait 200 ». Évidemment, cette intention ne fait pas le bonheur des transporteurs ; on en compte plus d’une quinzaine qui fait affaire sur le territoire du Haut-Saint-François.

Annulations
En raison des avis du gouvernement du Québec et compte tenu que plusieurs producteurs sont âgés de 65 ans et plus, donc plus à risque, le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec suspend toutes ses activités syndicales et celle du Plan conjoint jusqu’à nouvel ordre. Par ailleurs, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec reporte la tenue des audiences prévues du 24 au 27 mars au 20, 21 et 22 mai prochains.

Soirée reconnaissance au CJE : « Ça prend un village pour élever un enfant » — Edward Humphrey

Le CJE, en collaboration avec l’Association des Townshippers et le PRÉE, a organisé un 5 à 7 pour remercier les gens qui s’impliquent dans la réussite éducative.

Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François a pris l’initiative d’organiser une soirée reconnaissance pour souligner les gens de notre MRC qui font une différence dans la réussite éducative. Comme le mentionnait l’animateur, Edward Humphrey, « ça prend un village pour élever un enfant. »

Se déroulant à même leurs locaux à East Angus, l’événement regroupant une trentaine de personnes était organisé par le CJE, en collaboration avec l’Association des Townshippers et le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE). La soirée avait pour but de « souligner la réussite éducative dans son sens large qui n’est pas nécessairement en lien avec le scolaire, mais aussi en lien avec la socialisation. Donc les comportements, les valeurs et les attitudes dans la société », explique Judith Olson, coordonnatrice des services à l’intervention au CJE.
Les organisateurs trouvaient important d’inclure la communauté anglophone, c’est pourquoi la présentation était bilingue. « En créant ces partenariats, on augmente la confiance de la population anglophone et leur donne accès à de bons services », affirme M. Humphrey, responsable de projets pour l’Association des Townshippers.

Un appel a été lancé à toutes les municipalités du Haut-Saint-François. Chacune d’elle devait nommer un citoyen, un organisme ou une entreprise qui fait partie de la réussite éducative ou qui pose des gestes qui font une différence. Selon M. Humphrey, « c’est à la portée de tout le monde de faire une réelle différence dans la réussite éducative de nos jeunes. » Sur les 14 municipalités, 4 ont soumis des candidatures. Au total, 10 personnes provenant de Cookshire-Eaton (Johnville et Sawyerville), La Patrie et St-Isidore-de-Clifton se sont vu remettre un certificat. Ces citoyens sont engagés de différentes façons auprès des jeunes. Il y a notamment Naomi Jervis-Read, une dame de 98 ans qui passe 3 jours par semaine à l’école pour aider les enfants. Elle adore s’impliquer. « Ils ne peuvent pas me garder à la maison (They can’t keep me home) », lance-t-elle. Une policière, Cathie Faucher, a également été soulignée pour son implication auprès des jeunes de La Patrie. La mairesse, Johanne Delage, affirmait qu’il est très rare qu’un membre de la police soit reconnu, surtout au niveau de la jeunesse. Elle ajoute grâce aux interventions de Mme Faucher, il y a une baisse notoire d’actes répréhensibles chez les jeunes dans la municipalité. Un commentaire revenait parmi les candidats, aucun n’agit dans le but de recevoir une reconnaissance. « Nos jeunes sont tellement précieux, tout ce qu’on peut faire pour eux, il faut le faire », affirme Jean-Claude Vézina, un des récipiendaires.

M. Humphrey tenait à remercier tous ces gens pour leur dévouement et leur travail. Une deuxième édition est déjà prévue pour l’an prochain et les organisateurs espèrent que plusieurs municipalités s’y joindront.

Internet HV pour les mal desservis : Un projet possible pour le Haut-Saint-François

Le directeur général de la MRC du Haut-Saint-François, Dominic Provost, insiste pour dire que le programme d’aide s’adresse essentiellement aux zones comprenant 100 % de mal desservis.

Le conseil des maires a mandaté les responsables de la MRC du Haut-Saint-François à signer une entente conditionnelle à sa satisfaction avec l’entreprise de télécommunication Cogeco. Cette dernière pourrait déposer un projet visant à desservir les mal desservis internet sur le territoire, et ce, dans le cadre du programme d’aide financière du fonds de large bande du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)
Au moment d’écrire ces lignes, l’entente n’était pas encore signée avec Cogeco, les discussions avec la MRC étaient toujours en cours. Précisons que le programme d’aide s’adresse aux entreprises de télécommunication d’où la nécessité que le projet suscite suffisamment d’intérêt auprès d’une entreprise privée pour qu’elle daigne se l’approprier et le présenter. La date butoir pour déposer les projets auprès du CRTC est le 28 mars prochain. L’initiative consiste à desservir les zones contenant cent pour cent de mal desservis. La notion de mal desservi est de 50 mégabits (Mbit/s) en vitesse de téléchargement et 10 mégabits (Mbit/s) de téléversement. Selon les données recueillies, on compterait 4 557 résidences éligibles au programme dans le Haut-Saint-François.

Pour déterminer les mal desservis, le CRTC a établi une caractérisation du territoire délimité en hexagone et il doit en contenir 100 % pour être éligible. « Si dans un hexagone la majorité des gens sont bien desservis, le projet ne financera pas cet hexagone », d’exprimer Dominic Provost, directeur général à la MRC du Haut-Saint-François.

Afin de s’assurer que l’ensemble des mal desservis soit bien identifié, Communications Haut-Saint-François a mandaté la firme Pierre Collin B2 avec le concours du personnel de la MRC, via le service de géomatique, et des municipalités, d’effectuer une caractérisation du territoire et de négocier avec une firme de télécommunication dans le but de présenter un projet concernant notre territoire. « Le but est de s’assurer qu’on n’en échappe pas », d’exprimer M. Provost. Effectivement, la caractérisation effectuée pour le compte de la MRC diffère de celle définie par le CRTC.
M. Provost se fait rassurant envers les secteurs déjà desservis. « On ne fera pas concurrence à des zones déjà desservies par un fournisseur. On ne veut pas nuire à une entreprise locale. » Le directeur général de la MRC mentionne que l’appui envers Cogeco est motivé entre autres au fait qu’elle soit une entreprise d’envergure, sérieuse et disposée à investir dans le projet. En fait, les discussions avec cette entreprise porteraient, entre autres, sur l’acceptabilité de la caractérisation des zones sur notre territoire. M. Provost mentionne que quatre villages ont déjà la fibre optique dans un projet antérieur réalisé par la MRC soit Bury, Marbleton, Saint-Gérard et Fontainebleau. D’autres zones comme East Angus et la concentration urbaine de Cookshire sont déjà desservies. Au moment d’écrire ces lignes, les représentants de la MRC ignoraient si le projet serait déposé et quand le CRTC rendrait sa décision.

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