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Bilan ministériel fédéral : Santé, aide et relance économique au cœur des priorités

Bilan ministériel fédéral

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

La santé, l’aide aux personnes et aux entreprises ainsi que la relance économique verte sont les priorités qui ont retenu l’attention du gouvernement du Canada au cours de 2020.

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, présentait lors d’une vidéoconférence, le bilan ministériel fédéral de 2020, en plus de dévoiler les priorités pour 2021.
Rappelant d’abord cette année particulière, Mme Bibeau présentait des vidéos d’entrepreneurs ayant bénéficié de l’aide gouvernementale. Elle a, par la suite, résumé les trois grandes priorités du gouvernement en 2020. Avec la pandémie actuelle, la santé était priorisée, selon la ministre. Bien que ce domaine soit principalement sous la gestion provinciale, Mme Bibeau expliquait que le fédéral a un rôle important au niveau du travail scientifique et pour sa collaboration avec les provinces et à l’international. Il y a eu « beaucoup d’investissements dans la recherche, l’innovation, que ce soit pour les vaccins, pour les tests, mais aussi à travers les entreprises », affirme-t-elle. Ces dernières ont reçu l’aide au niveau de l’approvisionnement en équipement de protection et en matériel médical, ajoute-t-elle. « On a voulu favoriser l’achat local, mais au début, ce n’était pas évident. Il n’y avait pas tant d’équipement essentiel qui était produit au Canada, donc on a aidé beaucoup d’entreprises à se convertir pour pouvoir nous approvisionner en équipement essentiel », exprime Mme Bibeau.
Dans l’ensemble, le gouvernement fédéral aura contribué pour plus de 8 $ sur 10 $ à toute l’aide apportée aux entreprises et aux personnes. Pour les citoyens, outre la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la transition vers l’assurance-emploi, le gouvernement fédéral a versé des montants additionnels « aux personnes qu’on croyait le plus dans le besoin », explique la ministre. De ce fait, des bonifications ont été versées, entre autres, pour les allocations canadiennes aux enfants, les prestataires de retour de TPS et ceux de la sécurité de la vieillesse.
Pour assurer une bonne relance économique, le gouvernement devait s’assurer de garder les travailleurs à l’emploi, selon Mme Bibeau. Ainsi, des subventions salariales ont été remises, des fonds pour payer en partie les loyers commerciaux et les frais fixes des entreprises en plus des comptes d’urgence et prêts sans intérêts qui pouvaient aller jusqu’à 60 000 $, dont 20 000  $ sont non-remboursables. « La relance économique verte, c’est beaucoup d’investissements au niveau des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, plus abordables aussi. Beaucoup d’investissements autour du transport collectif et du transport à zéro émission ou peu d’émissions », mentionne Mme Bibeau. Différentes mesures seront donc mises en place au cours des prochaines années pour atteindre les objectifs environnementaux.
La ministre Bibeau s’est également vue remettre le dossier sur la sécurité alimentaire en 2020. Au total, 250 millions de dollars ont été investis en ce sens, dont 200 M$ pour les banques alimentaires et 50 M$ pour racheter les surplus alimentaires des producteurs canadiens. Plusieurs programmes ont été mis en place pour aider les agriculteurs.
Pour l’année 2021, Mme Bibeau présente trois grandes priorités pour le gouvernement fédéral. D’abord, empêcher la peste porcine africaine d’atteindre le pays. « C’est une épée de Damoclès qui nous pend au-dessus de la tête. On fait tout pour éviter que ça atteigne le continent et il faut dire que limiter les voyages, ça nous protège un peu », explique-t-elle. Elle présentait également un programme de recherche et innovation de 350 M$ qui permettra d’aider les entrepreneurs agricoles à adopter des pratiques plus durables. « C’est vraiment important pour nous. On va aller travailler sur la santé des sols, la qualité de l’eau, de l’air et la biodiversité », mentionne-t-elle.
Finalement, tous les futurs programmes instaurés seront en lien avec la réduction des gaz à effet de serre (GES), dont un d’aide à l’investissement pour l’acquisition d’équipement qui va aider à les réduire.

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