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Alloprof : Nouvelles récupérations interactives

C’est une année marquée par de nombreuses innovations qui s’achève avec le lancement des MiniRécups d’Alloprof. Ces récupérations virtuelles et synthétiques visent à outiller les 350 000 élèves du secondaire qui préparent leurs examens finaux, en vue d’un deuxième bulletin comptant pour 65 % de la note finale. Dans ce contexte où beaucoup reste à jouer, une quarantaine de MiniRécups couvrant des apprentissages à prioriser sont désormais offertes sur mobile et navigateur, complétant les efforts déployés par l’organisme dans le cadre de la stratégie de renforcement du filet de sécurité scolaire du ministère de l’Éducation.

« Chaque année en juin, des milliers d’élèves désespérés se tournent vers Alloprof, avec l’impression qu’ils ne comprennent plus rien à la matière. Les MiniRécups ont été conçues pour apaiser cette angoisse de la fin de l’année. L’élève est guidé pas à pas vers une compréhension globale des notions. Et bien entendu, il est invité à communiquer directement avec nos enseignants si la MiniRécup n’a pas répondu entièrement à ses questions », précise Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof.

Un outil qui donnera un réel coup de main
Les MiniRécups, ce sont des vidéos de récupération de moins de 30 minutes qui dédramatisent les notions essentielles en les résumant de manière dynamique, ludique et interactive. Accessibles au aprof.ca/minirecup, elles touchent les sujets posant le plus de difficultés aux élèves parmi les savoirs essentiels, comme la compréhension du texte narratif, la résolution de problèmes algébriques ou les calculs de masse volumique. Alloprof prévoit élargir le champ des notions abordées au fil des prochains mois. Au total, 150 MiniRécups seront déployées d’ici juin 2022, équivalant en tout à 75 heures de révision.

« Si près du fil d’arrivée, il y a un ultime effort à donner. Avec les MiniRécups, l’élève peut faire sa récupération où et quand il le veut. L’objectif est de l’aider à réussir ses examens en simplifiant la révision des notions clés », explique Marc-Antoine Tanguay.

Parcours d’apprentissage interactif
L’expérience comprend plusieurs étapes pour faciliter les apprentissages et assurer la compréhension de la matière. En commençant sa MiniRécup, l’élève revoit les notions préalables. Afin de maintenir son attention et de confirmer qu’il a bien compris, des questions émergent à l’écran tout au long de la vidéo. L’élève est ensuite mis au défi avec des exercices, puis invité à consulter des notions connexes à la MiniRécup visionnée.

Des ressources pour la préparation aux examens de fin d’année
Pour aider les élèves de tous les niveaux dans leurs examens de fin d’année, l’organisme les encourage également à consulter les autres ressources déjà en ligne : 3000 fiches explicatives, 460 vidéos et 780 exercices. Avec l’appui du ministère de l’Éducation, Alloprof a multiplié cette année les initiatives pour répondre à une croissance de plus de 60 % des demandes d’aide. Ainsi, depuis janvier, l’organisme ouvre les dimanches, a doublé son nombre d’enseignants et a lancé une Zone d’entraide et un service de clavardage. Toutes ces nouveautés sont regroupées sur un portail, Alloprof 100 % solutions, animé par le sympathique personnage Flo qui guide les élèves vers les meilleurs outils leur permettant de surmonter leurs difficultés, sept jours sur sept.

Han-Logement à East Angus

Han-Logement à East Angus : Disponibilité prévue dès octobre

Entamée depuis le mois de mars, la construction de l’immeuble Han-Logement à East Angus devrait pouvoir accueillir ses locataires dès le mois d’octobre prochain. Le bâtiment, comprenant huit logements, sera adapté pour les personnes handicapées.

« Nos logements sont pour personnes autonomes et semi-autonomes, donc ce n’est pas supervisé. Il n’y a pas de services de santé sur place », rappelle Jocelyn Jussaume, directeur général adjoint de Han-Logement. Travaillant en collaboration avec Les Étincelles de Bonheur, à East Angus, l’objectif est d’offrir aux personnes souffrant de handicap et/ou de déficience intellectuelle d’habiter dans un logement adapté à leurs conditions qui leur permettent de vivre plus librement et se débrouiller de façon autonome ou quasi autonome.

Construit dans un immeuble plein pied, sur la rue Warner, le projet compte huit logements de trois pièces et demie. « Le terrain peut en contenir deux, alors on va voir comment ça va aller. Il pourrait y avoir une phase deux », explique M. Jussaume, ajoutant que l’investissement pour ce premier immeuble est de 1,5 M$. Pour l’instant, aucun autre projet de ce genre n’est prévu dans le Haut-Saint-François.

Édition du Festival Musique aux Sommets à Chartierville

Édition du Festival Musique aux Sommets à Chartierville : De non à peut-être

Le Festival Musique aux Sommets a attiré un lot de visiteurs intéressant au fil des éditions.

Le dévoilement, la semaine dernière, du plan de déconfinement par le premier ministre du Québec, François Legault, vient changer la donne pour plusieurs organisations de festivals. Celui de Chartierville ne fait pas exception et le comité pourrait revoir sa position d’annuler l’édition pour la 3e fin de semaine du mois d’août.

Rejoint au lendemain de l’annonce du plan de déconfinement, le président du Festival Musique aux Sommets, Jean Bellehumeur, n’était pas réfractaire à l’idée de reconsidérer la position du comité. « Avec les annonces d’hier, je vais prendre la peine d’en jaser avec le comité d’organisation pour voir ce qu’ils en pensent. Peut-être, ça pourrait être une formule allégée. Je sais que chez nous, si les gens étaient capables d’organiser un petit quelque chose. Je suis pas mal certain qu’on ne pourrait pas faire quelque chose comme on fait d’habitude. Va falloir que ce soit probablement un soir, mais ça ne sera pas comme d’habitude. » Le président voulait également prendre le temps d’analyser les règles qui seront en vigueur pour mesurer avec les membres du comité la faisabilité d’une édition au mois d’août prochain.

« D’habitude, explique le président, on finit le festival en août. On finit les chiffres, ces choses-là, quelque part vers le milieu de septembre et au milieu de septembre, on est déjà en train de travailler pour trouver les artistes et organiser les affaires pour l’année d’après. Alors, organiser ça à deux mois d’avis, je peux vous dire que ça ne sera pas évident. »
M. Bellehumeur complète en précisant « vous pouvez dire que c’est un peut-être, mais il faut que j’en parle au comité avant. »

TABLEAU DÉCONFINEMENT QUÉBEC

Pandémie de la COVID-19 : Vers un déconfinement progressif

Le retour en zone orange devrait se faire dès le 31 mai en Estrie. C’est en partie ce qu’a annoncé le premier ministre François Legault, la semaine dernière, lors du point de presse détaillant le plan de déconfinement de la province. Ces mesures d’assouplissement permettront aux citoyens un retour progressif à la normale.
Plan de déconfinement provincial
La première date à retenir est le 28 mai, soit celle du retrait du couvre-feu et de l’ouverture des terrasses extérieures des restaurants. Tant que la région sera en zone rouge ou orange, les limites seront de deux adultes avec enfants mineurs de résidences différentes par table. Pour Yannick Côté, copropriétaire du restaurant le Cuisinier déchaîné, à Cookshire-Eaton, la nouvelle est bien accueillie, étant un établissement exclusivement extérieur. « On risque d’être à peu près deux semaines avec un peu plus de restrictions, ce qui va nous permettre de redémarrer la machine plus lentement pour être fin prêt quand on va avoir peu ou pas de restrictions », exprime-t-il. L’ouverture est prévue le 10 juin. Pour le Resto bar Rive Sud, à East Angus, c’est une tout autre histoire puisque leur terrasse n’accueille que quatre personnes. C’est pourquoi la copropriétaire, Chantale Duhaime, ne songe pas à l’ouvrir. Présentement, l’entreprise survit avec les commandes pour emporter. « Mon chiffre d’affaires est de 17 % actuellement », explique-t-elle, ajoutant qu’il est temps d’avoir plus de lousse.
De plus, à partir de cette date, il sera permis de se rassembler à l’extérieur sur les terrains privés. Toutefois, ce sera pour un maximum de huit personnes provenant de résidences différentes ou les occupants de deux résidences différentes et la distanciation physique de deux mètres devra être respectée. Les déplacements entre régions seront à nouveau autorisés et il y aura un allègement des règles pour les grandes salles intérieures et les stades extérieurs ayant des places assignées d’avance. Ainsi, un maximum de 250 personnes par zone ayant une entrée indépendante sera permis pour un maximum de 2500 par salle.
Si la tendance se poursuit, l’Estrie devrait pouvoir se retrouver en zone orange dès le 31 mai, mais le Dr Alain Poirier, directeur de la Santé publique en Estrie, affirme travailler fort pour que la situation se rétablisse avant. « Comptez sur moi pour faire valoir qu’on ne veut pas rester 12 heures de plus, si je réussis à être convainquant dans mes arguments », exprimait-il lors d’une conférence de presse. De plus, advenant une continuation dans les baisses de cas, l’Estrie pourrait même se retrouver en zone jaune dès le 14 juin.
À compter du 11 juin, le gouvernement permettra l’ouverture des terrasses extérieures des bars et autorisera les sports et loisirs supervisés à l’extérieur en groupe de 25 personnes. Les camps de jours et camps de vacances ouvriront dès le 25 juin, ainsi que les activités et événements publics extérieurs selon les règles sanitaires. De plus, les personnes ayant reçu deux doses du vaccin se verront alléger les exigences sur le port du masque et la distanciation lors des rassemblements privés. Le 28 juin, l’Estrie, ainsi que toutes les régions du Québec devraient passer au palier 1, soit la zone verte. Des mesures de vigilance devront être maintenues pour éviter une retransmission du virus.
Finalement, dès la fin août, plusieurs assouplissements supplémentaires sont prévus si la situation épidémiologique le permet et que plus de 75 % des personnes de plus de 12 ans ont reçu les deux doses de vaccination. Ainsi, le retour en présentiel pour les étudiants du cégep et de l’université est prévu, le retour vers une organisation normale au primaire et secondaire et une reprise progressive du travail en présentiel.
Le premier ministre rappelait toutefois que ces mesures pouvaient être modifiées dépendamment de l’évolution de la situation épidémiologique.
La vaccination se poursuit
En date du dernier point de presse de la Santé publique en Estrie, mercredi dernier, plus de la moitié des Estriens avaient reçu une première dose du vaccin et 12 % de plus étaient en voie de l’obtenir, ayant déjà pris rendez-vous. Au rythme actuel, l’objectif provincial de vacciner 75 % des adultes avant le 24 juin a été devancé de près de deux semaines, soit au 15 juin. Dans le Haut-Saint-François, 45 % des citoyens ont reçu une première dose. Ce taux demeure toutefois sous la moyenne des autres RLS. « On constate toujours que le taux de vaccination est un peu plus faible, bien qu’il se soit amélioré, dans le RLS du Haut-Saint-François. On suit ça toujours », affirme Jean Délisle, directeur de la vaccination en Estrie. Les injections des deuxièmes doses se poursuivent et c’est près de 4 % des citoyens de la MRC qui ont maintenant une couverture vaccinale totale.
Tel qu’expliqué lors du point de presse du premier ministre, les dates de rendez-vous pour les deuxièmes doses pourraient être devancées afin de permettre un retour à la normale plus rapide.
Situation chez les jeunes
Avec le retour en zone rouge, les élèves du deuxième cycle du secondaire ont dû recommencer l’enseignement partiellement à distance. Toutefois, cette alternance devrait se terminer le 31 mai prochain, avec le retour en zone orange, si tout se déroule comme prévu.
Vaccination 12-17 ans
Les jeunes âgés de 12 à 17 ans peuvent depuis mardi prendre rendez-vous pour se faire vacciner dans les centres de vaccination de masse. En milieu scolaire dans le Haut-Saint-François, on débutera vraisemblablement dans la semaine du 7 juin. Contrairement à d’autres centres de services scolaires, il n’y aura pas de clinique pour le vaccin dans les écoles du territoire. Après discussion avec l’équipe responsable de vaccination et des particularités du type de vaccin, Pfizer-BioNTech, il a été convenu d’utiliser le poste de vaccination situé à la salle des Chevaliers à East Angus, d’expliquer le directeur général du CSSHC, Martial Gaudreau.
L’endroit est situé à proximité de l’école primaire du Parchemin et de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Le trajet se fait parfaitement à pied, d’exprimer M. Gaudreau.
Pour les autres écoles du territoire, un transport sera organisé et la vaccination se fera sur les heures de classe, précise M. Gaudreau.
Au total, 158 élèves du niveau primaire et 650 du secondaire sont admissibles à la vaccination. Bien entendu, le consentement parental sera nécessaire pour les élèves de 12 à 13 ans, les plus âgés pourront décider d’eux-mêmes. M. Gaudreau demande également aux parents, s’ils le désirent, de procéder de façon autonome en inscrivant leur enfant, ce qui est possible depuis mardi.
M. Gaudreau entrevoit les prochaines semaines avec optimisme. « Nous autres, ce qu’on nous dit, c’est un signe pour un retour à la normale au mois d’août. Juste la possibilité d’entrevoir un retour à la normale, pas de masque en classe et que les élèves pourront reprendre leurs activités, c’est bien. »

À Lingwick, nous retrouvons la shed surplombant la rivière au Saumon.

Lingwick : Un vent de nouveauté

Parmi les nouveautés à Lingwick, nous retrouvons la shed surplombant la rivière au Saumon.

Un vent de nouveauté s’installe tranquillement à Lingwick. Un nouveau développement domiciliaire et une hausse des ventes immobilières amènent plusieurs familles. La municipalité en profite donc pour améliorer ses installations touristiques et culturelles.
Nouveaux résidents
Les 14 terrains du développement domiciliaire du chemin du Belvédère ont tous trouvé preneurs et les constructions vont bon train. Plusieurs de ces propriétaires sont des nouveaux arrivés dans la MRC du Haut-Saint-François, explique Céline Gagné, mairesse de Lingwick. La municipalité a récemment pris possession d’un terrain dans le village. « On aimerait bien avoir un promoteur qui pourrait possiblement faire un triplex ou un quadruplex », exprime Mme Gagné. Bien que ce projet n’en soit qu’à ses tout débuts, l’idée est d’offrir un lieu de résidence pour les personnes âgées désirant s’installer dans le village. Les devis ne sont pas encore mis sur papier, mais il y aurait des avantages pour les promoteurs, laisse savoir la mairesse. Selon elle, cet emplacement a plusieurs bénéfices en raison de sa proximité des services et des activités communautaires.
À l’instar du reste du Québec, la municipalité de Lingwick vit présentement un boom du marché immobilier. Les terrains et maisons se vendent rapidement. « Il y a des résidences secondaires qui ont été vendues et des gens qui rénovent pour en faire des résidences principales », mentionne Mme Gagné, qui ajoute que plusieurs personnes demandent à la municipalité si d’autres terrains seront disponibles. C’est, selon elle, très positif et cela démontre qu’ils ne sont pas en déclin de population.
Secteur touristique
Avec tous ces nouveaux citoyens, la municipalité en profite pour améliorer ses installations touristiques. En 2020, un abri permanent a été installé au marché public et Mme Gagné espère compléter ce projet en 2021. Celui-ci pourrait être accessible à l’année pour les organismes désirant faire des activités extérieures, mais également pour les citoyens. En plus de la mise en place du four à pain traditionnel, les élus aimeraient ajouter l’électricité ainsi qu’un système de son afin de rendre l’endroit plus fonctionnel.
Le projet de la route 257 apportera aussi diverses opportunités. « Une fois la route améliorée, ce qu’on souhaite, les cinq municipalités, c’est de développer le tourisme de ce secteur », explique la mairesse.
Amélioration du patrimoine culturel
Grâce à une subvention gouvernementale, des travaux seront effectués sur l’église Chalmers. Près de 25 000 $ seront investis dans ce bâtiment patrimonial. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’étions pas en mesure d’obtenir les détails du projet.

Me Patricia Fontaine - Médiation Haut-Saint-François

Médiation Haut-Saint-François : Faire une différence dans la vie des gens

Me Patricia Fontaine souhaite, avant tout, faire une différence dans la vie des gens.

En démarrant son service de médiation, la notaire Patricia Fontaine souhaite avant tout faire une différence dans la vie des gens. Depuis décembre 2020, Médiation Haut-Saint-François s’adresse tant aux familles qu’aux entrepreneurs de la région.

« Avec la médiation, l’objectif, c’est d’avoir un tiers qui nous aide à naviguer à travers notre conflit pour trouver des ententes plutôt que d’aller devant le tribunal », explique Mme Fontaine. Celle-ci propose des services adaptés aux besoins de la population offrant son expertise dans quatre champs différents. Afin de s’adapter à la population du HSF, la notaire propose un service de médiation agricole, celui-ci n’étant pas offert dans la région. « J’accompagne les agriculteurs dans les démarches de transfert d’entreprise à la relève afin de leur permettre de discuter de tous les aspects pratiques, mais aussi émotifs, reliés à la transition de l’entreprise familiale qui a été au cœur de leur vie depuis souvent des générations. Mon expérience personnelle en agriculture et mes années de pratique en droit agricole, jumelées à mes compétences de médiatrice, font de moi une personne tout indiquée pour pouvoir comprendre les enjeux d’un transfert à la relève », ajoute Me Fontaine. La médiation civile et commerciale est pour les personnes ayant des litiges, conflits d’entrepreneurs. La médiation successorale s’adresse à ceux qui ont un conflit dans le cadre d’un règlement de succession. Finalement, le service de médiation familiale s’adresse aux personnes en contexte de séparation avec ou sans enfants. « Avec la pandémie, il y a des gens qui ont vraiment des besoins au niveau de la séparation. Je pense que c’est un service qui est essentiel dans le secteur », exprime-t-elle.

Notaire depuis 2005 et copropriétaire d’un cabinet de notaires à Cookshire-Eaton de 2011 à novembre 2020, Patricia Fontaine désirait offrir un service qui allait faire une différence dans la vie des gens.

Église de Johnville

Église Notre-Dame-de-la-Paix : Aucun promoteur sur les rangs

Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.

Malgré plusieurs personnes intéressées, l’église Notre-Dame-de-la-Paix, de Johnville, n’a trouvé aucun promoteur, et ce, après deux appels d’offres.
Contrairement à ce qui était mentionné précédemment dans le journal Le Haut-Saint-François, la municipalité a lancé, non pas trois, mais deux appels d’offres, sans succès, depuis le début de l’année, la dernière se terminant le 6 mai. « Pour l’instant, on a donné la chance aux coureurs. C’est sûr que la période qu’on vit présentement, ce n’est pas évident, ce n’est pas facile et notre «timing» n’était pas vraiment bon », exprime Mario Gendron, conseiller municipal à Cookshire-Eaton. Un des projets proposés était un restaurant. Toutefois, en raison du contexte actuel et de la fermeture temporaire des restaurants, le promoteur n’a pas eu l’approbation des établissements financiers.

« Le but ultime, c’est que la bâtisse, je ne lâcherai pas prise, il faut qu’elle reste debout. C’est le point d’ancrage dans le village », mentionne M. Gendron. Selon lui, la municipalité n’a pas l’intention de la détruire. L’élu souhaite profiter d’une prochaine rencontre du conseil municipal pour discuter du dossier et le présenter à Cookshire-Eaton Innovation. Un projet d’aire de repos était prévu en partenariat avec le promoteur qui aurait été retenu. « Mais là, vu que l’église n’a pas de promoteur, au lieu de reconstruire une autre bâtisse à côté de l’église pour l’aire de repos, on se servirait peut-être de la devanture de l’église », explique le conseiller. Un budget était déjà alloué pour ce projet, ajoute-t-il. La prochaine étape sera de trouver des subventions pour pouvoir rénover le bâtiment.

« Ultimement, si ce n’est pas de la restauration, ça va prendre plus un aspect communautaire, culturel, art et culture ou des choses comme ça qu’on peut présenter à l’intérieur de l’église », explique M. Gendron. Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

Robert Roy sollicitera un renouvellement de mandat : Continuer à développer la région

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

À l’approche des élections municipales, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, prévoit solliciter un renouvellement de son mandat. En conservant son rôle actuel, il souhaite continuer à développer la région.
Pour M. Roy, être préfet, c’est représenter l’ensemble du Haut-Saint-François. « J’aime travailler sur des projets régionaux pour le développement de ma région », explique-t-il. Au cours des cinq dernières années, il a travaillé sur plusieurs projets, dont certains ne sont pas encore terminés. En renouvelant son mandat, il aimerait pouvoir terminer ceux qui lui tiennent le plus à cœur. Il y a entre autres le projet de la route 257, auquel plusieurs municipalités du HSF se sont mobilisées, Valoris et la vitalisation de l’Est de la MRC. Pour ce dernier, M. Roy explique qu’un nouveau projet vient d’être démarré grâce à un fonds spécial du gouvernement. L’idée est de donner un coup de pouce à ces municipalités pour qu’elles se démarquent.

Jusqu’à maintenant, aucun autre candidat ne se présente au poste de préfet, mais M. Roy affirme être prêt puisque ça fait partie de la « game ». « Si je suis réélu, c’est pour continuer à développer le Haut-Saint-François », ajoute-t-il.

7 conseils pour planter un arbre et favoriser sa croissance

7 conseils pour planter un arbre et favoriser sa croissance

Vous souhaitez planter un arbre qui grandira avec votre enfant ou simplement pour enjoliver votre terrain tout en contribuant au bien-être de l’environnement ? Voici quelques conseils pour faire de ce projet un succès !

  1. Manipulez votre plant avec soin : gardez-le à l’abri du soleil et du vent, et assurez-vous que les racines restent humides jusqu’à ce que vous le plantiez.
  2. Plantez votre arbre rapidement : idéalement, plantez-le dans les trois premiers jours. Si cela vous est impossible, veillez à ce que les racines soient bien humides et qu’elles ne soient pas exposées à l’air.
  3. Préparez le sol : assurez-vous que la terre au fond du trou est meuble et ajoutez-y un peu d’eau au besoin.
  4. Choisissez le bon endroit : optez pour une localisation ensoleillée ou avec un peu d’ombre. Évitez les zones trop proches des fils électriques, car un arbre mature peut vite y devenir une source de problèmes.
  5. Installez un tuteur : préférez un tuteur rigide de qualité qui résistera aux premières années de croissance de votre arbre. Pensez également à ajouter un repère pour indiquer l’emplacement du plant et empêcher un accident avec la tondeuse ou la souffleuse…
  6. Arrosez au besoin : donnez un peu d’eau à vo­tre arbre en période de canicule, par exemple. Faites cependant attention de ne pas l’inonder, car cela pourrait lui nuire.
  7. Protégez-le en hiver : entourez votre arbre d’une clôture à neige ou d’une membrane en jute ou en géotextile. Vous empêcherez ainsi le poids de la neige de l’écraser et de briser son frêle tronc.
    Ouvrez l’œil : certaines municipalités distribuent gratuitement des plants d’arbres dans le cadre du Mois de l’arbre et des forêts !
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Nos forêts, indissociables de notre futur !

Chaque année en mai, le Mois de l’arbre et des forêts constitue une occasion de rappeler l’importance du rôle qu’occupent les arbres dans notre quotidien, mais aussi comment ils influencent notre avenir. Cette ressource renouvelable a, entre autres, des avantages économiques et écologiques pour le Québec.
Un moteur économique
Couvrant plus de la moitié de la province, les forêts québécoises génèrent des dizaines de milliers d’emplois variés, tant dans le domaine de la foresterie que dans d’autres, comme le tourisme. Bien que localisées à des emplacements précis, elles profitent tant aux villes qui les bordent qu’à celles des grands centres urbains, où la majorité des transformations de deuxième et de troisième niveau (poutres d’ingénierie, moulures, clôtures, lattes de plancher, etc.) ont lieu.
Des puits de carbone
Tout au long de leur vie, les arbres emmagasinent de grandes quantités de carbone au moyen de la photosynthèse, tout en relâchant de l’oxygène dans l’air. Ce carbone, qui sert à la fabrication de leur bois, n’est pas libéré dans l’air durant la transformation du bois, mais seulement lors de sa décomposition. Ainsi, un produit du bois qui est durable ou recyclé contribue à conserver cette quantité de carbone plus longtemps et à éviter son rejet, fort polluant, dans l’atmosphère.
Recherchez les activités proposées par les organismes, les écoles et les municipalités de votre région pour manifester votre attachement envers cette ressource essentielle au Québec de demain !

Rachel Garber

BLESSED BOONIES

Back in the last quarter of the 20th century, I lived in downtown Montreal, mostly on The Main. Buying fresh fruit and vegetables in a farmer’s market, organic or not, was not easy. It involved fighting traffic and dodging the green hornets (parking police), or dragging a cart up and down stairs, using public transportation.
Our Italian neighbours had a tiny plot of tomatoes in their front yard, measuring about 5 by 10 feet. I envied them. That’s how deprived we were.
Then we moved to the blessed boonies. It is such a luxury to live so close to organic, natural food sources.
Yet much of our agriculture is not organic or natural. I doubt too many residents view liquid manure, herbicides and pesticides as assets to the quality of air, water, soil, and the natural environment. Yes, they enable large-scale farming. No, they do not add value to the food we eat. They may contribute to fruit with perfect looks, but at the expense of taste.
In the past decade, we’ve seen a gradual movement toward smaller-scale farming that does not depend on chemical herbicides and pesticides. The organic sector is still small, but it’s growing.
Since 2015, the Quebec’s Ministry of Agriculture, Fisheries and Food has offered support for farmers converting to organic operations through the Programme d’appui pour la conversion à l’agriculture biologique (PACAB).
Minister André Lamontagne has just announced the extension of this program to March 31, 2023. The program offers financial support to convert plant, maple and honey production, as well as to construct or modify livestock facilities, to meet organic standards.
Mr. Lamontagne named the benefits of organic farming: « These foods respond to consumer concerns in terms of health, environmental protection, the fight against climate change, animal welfare and the local economy. »
The Ministry’s announcement said organic farms in Quebec more than doubled between 2015 and 2020. Now we have more than 2,400 such farms, representing nearly 9 per cent of all farms in Quebec. And surely PACAB has played a role in this growth, disbursing more than $10 million in financial support to agricultural businesses.
The demand for organic food is growing. The market in Quebec is valued at nearly $1 billion, and over $125 billion worldwide. Quebec has fully one-third of the organic farms in Canada. For information about PACAB, check out www.mapaq.gouv.qc.ca/conversionbio.
Today, our rhubarb bed alone is larger than our erstwhile neighbours’ tomato patch in Montreal. They would be shocked at the size of our garden here in the boonies. We are so blessed.
NO-MOW MAY
We who are blessed with lawns: Have you heard about the movement to not mow during the month of May? Bees, hoverflies, butterflies, beetles and other pollinators are in trouble, especially in the spring. We can at least let our dandelions grow for them: 75 per cent of the world’s main food crops and 85 per cent of wild plants rely on pollinating insects.
NECK-TO-NECK
We look the short distance across the border with a bit of envy these days. Things are opening up. So many Americans have already had their second Covid vaccinations, while Canada has lagged behind in the percentage of first shots, let alone the follow ups.
But now the New York Times reports on a new study that suggests waiting three months to have the second shot could offer better protection than having it just a month after the first. Hmm. So maybe the strategy of delaying the second shot until more people have had their first will give an additional benefit, long-term.
Last week both Maclean’s magazine and CTV reported that Canada has practically caught up with the USA on the first vaccinations. More than 46 per cent of Canadians have been vaccinated with at least one dose, compared to 47 per cent in the USA. Each day, Canada is vaccinating about 0.90 per cent of the population; the USA, only an average of 0.22 per cent. By the time you are reading this, Canada should have given a first dose of vaccine to a higher percentage of persons, compared to the USA.
Like I said, we’re neck-to-neck, at least in terms of first vaccinations.
TWIPPERS FESTIVAL
That’s Townshippers’ Festival, of course. The news: We will have one this year, throughout the entire month of September. It will be virtual, with activities for all ages.
“We’ve begun brainstorming ideas for programming and activities, and we are looking forward to discovering new and creative ways to bring people near and far together in celebration of the region’s English-speaking community, its heritage, and our contributions to the Townships,” said Rachel Hunting, Executive Director of Townshippers’ Association.
Townshippers’ Association is a non-profit, non-partisan, community organization that has been serving the English-speaking community of the historical Eastern Townships since 1979. Info: townshippers.org.
CHURCHES
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by May 31 for publication June 9, and by June 14 for June 23.

La plage P. E. Perreault, Marbleton, Dudswell

Dudswell : En préparation pour la saison estivale

La plage P. E. Perreault sera ouverte du 25 juin au 20 août.

La municipalité de Dudswell se prépare pour sa saison estivale. Construction de structures, amélioration des parcs et réouverture d’activités saisonnières, l’équipe municipale travaille également au développement culturel et touristique de la ville.
Shed panoramique
À l’instar de sept autres municipalités de la MRC du Haut-Saint-François, Dudswell aura, au plus tard cet automne, sa shed panoramique. Construite par l’entreprise Pittoresco au cours de l’été, la structure sera installée au parc Éva-Tanguay. « Il va y avoir un hommage directement à Éva Tanguay et d’autres artistes de Dudswell », explique Samuel Jeanson, agent de développement à la municipalité.
Des jeux pour la famille
Grâce à une subvention des gouvernements fédéral et provincial de plus de 100 000 $, la municipalité a pu mettre de l’avant le projet de réaménagement du parc Gordon MacAulay. Le projet au coût total de 160 000 $ consiste en la rénovation du chalet de service et au changement des modules de jeux.
De plus, un sentier sera aménagé afin de rejoindre le parc Jocelyn Gouin sans passer par les terrains de l’école. « En ce moment, c’était difficile pour les citoyens d’avoir accès à ce parc-là lors des heures d’école », exprime M. Jeanson.
Sentier de la Forêt habitée
L’équipe municipale invite les citoyens à utiliser les sentiers de la Forêt habitée. Traversant un massif boisé, les sentiers s’étendent sur une dizaine de kilomètres sur lesquels se retrouvent des panneaux d’identification et d’interprétation. « On veut parler de Dudswell habité. L’idée, c’était d’informer la population sur la faune, qu’est-ce qu’on retrouve ? Dans une phase subséquente, on travaille à ajouter à Dudswell habité, on veut être capable de mettre des panneaux d’interprétation qui représente l’historique et la culture de Dudswell », explique M. Jeanson.
Activités estivales
Pour une deuxième année consécutive, la municipalité propose le marché public, situé face à l’Hôtel de Ville. Une dizaine d’exposants attendront les visiteurs tous les samedis matin de l’été entre 9 h et 12 h. Cette année, grâce à un partenariat entre la municipalité et le MAPAQ, le marché public présente son tout nouveau site web au https://marchepublicdudswell.com/.
S’adaptant aux règles sanitaires, la plage P. E. Perreault sera ouverte cet été tous les jours du 25 juin au 20 août et ensuite les fins de semaine jusqu’au 5 septembre.

Membres du Syndicat des Professionnelles et Professionnels de l’Éducation de l’Estrie (CSQ), employés au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons

Éducation : Les professionnels débrayent à leur tour

À l’instar de leurs collègues d’un peu partout au Québec, une quinzaine de membres du Syndicat des Professionnelles et Professionnels de l’Éducation de l’Estrie (CSQ), employés au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, tenaient une ligne de piquetage, mercredi passé en avant-midi, aux abords de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus. Les conditions de travail font partie du litige les opposant au gouvernement du Québec. On reproche également au gouvernement de ne pas avoir fait d’offre salariale aux travailleurs professionnels du milieu scolaire, comme les psychologues, les orthophonistes, les orthopédagogues, etc. La demi-journée de grève était organisée par le Syndicat représentant le personnel professionnel (SPPEE-CSQ). Il s’agissait de la deuxième demi-journée de grève, la première s’étant déroulée en avril dernier.

Projets d’infrastructures à Dudswell et East Angus

Projets d’infrastructures à Dudswell et East Angus : Les gouvernements investissent près de 1,5 M$

Nous apercevons quelques participants à la conférence de presse virtuelle dont les députés de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, de Mégantic, François Jacques, ainsi que les mairesses de Dudswell, Mariane Paré, d’East Angus, Lyne Boulanger.

Les gouvernements du Québec et du Canada investissent près de 1,5 M$ dans trois projets d’infrastructures récréatives et sportives, dont deux à East Angus et un à Dudswell.

L’annonce en a été faite par Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead au nom de Catherine McKenna, ministre fédérale de l’Infrastructure et des Collectivités, et du député de Mégantic, François Jacques, adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales) au nom de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest.

East Angus
Les deux projets à East Angus nécessiteront un investissement global de 1 983 023 $. De ce montant, les deux paliers de gouvernement injecteront en parts égales 1 321 882 $. La municipalité assume la différence soit 661 141 $.

Projets
Le projet de mise à niveau de l’aréna Robert-Fournier nécessite à lui seul un investissement de 1 583 841 $. Il consiste entre autres à la réfection des façades extérieures de l’aréna et des toitures, la rénovation du hall d’entrée, le remplacement de baies vitrées, des douches et la peinture des estrades.
L’autre projet se concrétisera au parc de la Rive-Sud. On y aménagera une aire de jeux adaptée pour les personnes à mobilité réduite en plus d’ajouter des jeux d’eau. On prévoit également aménager un sentier reliant les appartements Han-Logement au parc. Ce complexe immobilier est conçu pour les personnes aux prises avec un handicap. L’aménagement de jeux d’eau devrait se faire au cours de l’été, assure la mairesse, Lyne Boulanger. L’initiative nécessitera un investissement global de 399 182 $ dont 133 088 $ seront assumés par la municipalité.

Elle remercie les représentants politiques en précisant que « ces aides sont réellement nécessaires pour notre communauté et notre ville. Favoriser le bien-être des personnes, des familles et des entreprises font partie de nos valeurs du quotidien. » Les travaux qui seront réalisés à l’aréna Robert-Fournier, qui aura bientôt 50 ans, constituent un plus pour la région et les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, d’ajouter Mme Boulanger. Quant aux aménagements prévus au parc, la mairesse soutient que « les personnes à mobilité réduite pourront elles aussi profiter d’une installation agréable et adaptée à leur besoin. »

Dudswell
À Dudswell, le projet prendra forme au parc Gordon MacAulay, secteur Bishopton. On procédera notamment à la rénovation du chalet, l’ajout de jeux pour les enfants, l’aménagement d’une petite montagne pour faire de la glissade en hiver et des sentiers pédestres avec de petits bancs emménagés permettant des haltes. On prévoit également planter des arbres ce qui marquerait la première phase. La municipalité souhaiterait entamer les travaux le plus rapidement possible et compléter l’ensemble du projet avant l’hiver prochain. L’initiative, qui nécessitera un investissement global de 160 000 $, se répartit en parts égales entre les deux paliers de gouvernement pour 53 328 $ alors que la municipalité injectera 53 344 $. Tout en remerciant l’aide gouvernementale, la mairesse Mariane Paré mentionne que « la municipalité de Dudswell travaille très fort au développement de son milieu de vie. Avec l’amélioration des infrastructures, Dudswell est sous la loupe de familles qui se cherchent des endroits pour s’installer ou il fait bon vivre. »

En cette période pandémique, Mme Bibeau reconnaît l’importance « de jouer dehors pour garder notre santé physique et santé mentale, alors investir dans nos infrastructures sportives et récréatives est l’un des meilleurs moyens pour améliorer la qualité de vie de nos jeunes et de nos moins jeunes au sein d’une communauté. C’est pourquoi le gouvernement du Canada et celui du Québec investissent dans nos régions depuis 2018, et ce, sur un horizon de 10 ans, 7,5 G$ par le développement et le réaménagement des projets d’infrastructures communautaires, structurelles, récréatives, accessibles et durables. »
Satisfait de la contribution financière du Québec, le député François Jacques soutient que c’est toute la population d’East Angus et Dudswell qui en profitera. Il est heureux de constater que les investissements serviront pour l’ensemble de la communauté notamment les personnes à mobilité réduite. Ces projets font partie de près de 200 autres qui sont financés en province par le gouvernement du Canada et du Québec, d’ajouter M. Jacques.

Préfet
Évidemment satisfait de l’implication financière des gouvernements, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, signale que certains aspects, dont les rénovations à l’aréna Robert-Fournier, auront un impact sur l’ensemble du territoire notamment « pour les enfants qui l’utilisent autant l’été comme l’hiver. » Il assure aux députés que les sommes investies seront très bien utilisées par les municipalités concernées. « Merci beaucoup de faire confiance aux élus, je connais les deux mairesses et je peux vous assurer que ce sera des projets numéro 1. »

Transport collectif et adapté dans le HSF

Transport collectif et adapté dans le HSF : Une année folle pleine d’ajustements

La direction et le personnel de Transport de personnes HSF ont fait preuve d’imagination et de flexibilité pour s’ajuster aux besoins du milieu au cours de la dernière année.

Le transport collectif et adapté dans le Haut-Saint-François s’est avéré hautement important en période de pandémie. La direction de l’organisme, Transport de personnes HSF (TPHSF), est sortie de son cadre régulier de transport collectif pour s’adapter et offrir de nouveaux services auxquels il n’était pas tenu. Résultat : une année intense, exigeante, mais combien satisfaisante pour les usagers et responsables de l’organisme.

2020, aux dires de la directrice générale de TPHSF, Thérèse Domingue, est « une année hors du commun. Une année très folle, mais en même temps, on a été capable d’évaluer notre capacité à s’adapter à répondre à un nouvel environnement. Dans cette folie-là, je qualifierais l’année de positive parce qu’on a été capable de s’adapter à la situation, revoir ce qu’on faisait, s’ajuster aux besoins de la population qui avaient changé. Ç’a été une année de belle folie. »

Par son mandat, TPHSF n’était pas tenu de faire les changements effectués, explique Mme Domingue. « Mais on a décidé dans cette situation-là d’être un acteur à part entière. Il y a des choses qu’on a complètement revues notamment lors de la période du grand confinement. Les gens n’allaient plus nulle part, mais avaient quand même besoin de choses à la pharmacie, à l’épicerie. On s’est dit, si on ne peut pas apporter les gens, on va faire l’inverse. On va apporter ce qu’ils ont besoin. Au lieu de transporter des gens, on a transporté des colis. On a toujours cherché comment on pouvait pallier à leurs besoins. Les circuits réguliers ont donc été bouleversés, mais comblés d’une autre façon », d’expliquer Mme Domingue.

Le TPHSF a maintenu son service de transporteur avec des ajustements réguliers auprès des utilisateurs au cours de la dernière année, mais en ajoutant de nouveaux services comme la livraison que ce soit pour donner un coup de main à Moisson Haut-Saint-François ou autres. On a même offert un service de transport de personnes gratuit pour la période de vaccination sur le territoire. Les usagers, notamment les personnes nécessitant le transport adapté, n’ont nullement été privés du service au cours de l’année 2020, d’assurer Mme Domingue. Même que le nombre d’utilisateurs inscrits pour le transport adapté a augmenté au cours de la dernière année.

Au global, en raison de la période de confinement, le nombre de déplacements a diminué de 10,3 % pour s’élever à 27 792 en transport adapté et collectif. De ce nombre, on note 15 628 déplacements en transport collectif sur réservation excluant la Ligne Verte et 4 339 pour le collectif sur cette ligne. Le total de déplacements en transport adapté s’élève à 7 825 au cours de la dernière année. Mme Domingue explique la diminution de personnes transportées au fait que plusieurs activités ont été mises sur pause en raison de la pandémie. La directrice générale souligne que le nombre de déplacements ne tient pas compte de ceux effectués notamment pour le service de livraison. Cela se traduit par une baisse d’achalandage en termes de personnes, mais une augmentation en kilométrage des véhicules. « Au lieu de transporter les personnes, à un moment donné, on leur apportait ce qu’ils avaient besoin. On a fait l’inverse. »

Bien que les modifications apportées ne soient pas inscrites dans le mandat du ministère des Transports, elles apparaissaient nécessaires aux yeux des responsables de l’organisme, d’expliquer Mme Domingue. « Le transport, c’est un vecteur de développement, peu importe dans quelle sphère. » Dans le contexte actuel, ajoute-t-elle, l’accessibilité et la proximité, c’est essentiel «  et on fait quoi ? Parce qu’il y a des besoins. Pour nous, là, c’était impensable qu’on s’en tienne à notre mission, nos mandats qu’on nous donne, les gens ont des besoins, comment on peut faire en sorte de répondre au maximum de besoins. Notre mandat, c’est de faire du transport de personnes, mais ce qu’on peut faire en plus pour faire en sorte de rendre la vie meilleure, avoir des services supplémentaires, je pense qu’on a une obligation morale de le faire. »

Projets à venir
Si l’année 2020 s’est avérée mouvementée, 2021 s’annonce tout autant. Implantation du nouveau système de transport intelligent, le Wi-Fi accessible dans la Ligne Verte, structurer et soutenir le développement de la nouvelle entité Mobililté HSF, le déploiement de circuits dédiés aux travailleurs et à l’ensemble de la population s’inscrivent sur la liste des choses à faire.

Relocalisation

En plein développement, TPHSF est exiguë au 120, rue Angus Nord, à East Angus. On prévoit construire un local adjacent le futur garage municipal d’East Angus sur la rue David-Swan. Le projet évalué à 500 000 $ prévoit un bâtiment avec garage, mais sans entretien mécanique. Les responsables souhaiteraient procéder à la coupe du ruban au cours de 2021. Mme Domingue précise que le projet n’affectera en rien l’offre ou la qualité des services offerts. Mentionnons que TPHSF procure du travail à 11 personnes, dont huit chauffeurs et trois employés administratifs. On prévoit procéder à l’embauche de deux autres chauffeurs et une ressource et demie au sein du personnel administratif au cours des prochaines semaines.

Satisfaction
Dans un communiqué de presse, la MRC du Haut-Saint-François félicite l’équipe de TPHSF pour sa capacité et sa rapidité d’adaptation, son sens de l’entrepreneuriat, son leadership dans le projet STI et pour son indéfectible volonté à toujours mieux servir la population, les organismes, les commerces et entreprises du Haut-Saint-François. « Le transport collectif et adapté du Haut-Saint-François est un exemple de performance en milieu rural au Québec » de mentionner le préfet de la MRC, Robert Roy. « La recette de combiner les services de transport collectif et adapté dans l’OBNL Transport de personnes HSF est gagnante. Nous le constatons chaque fois que cette équipe dynamique s’adapte avec ingéniosité et rapidité pour continuer à servir les citoyens de notre ville, de notre MRC », de compléter Lyne Boulanger, mairesse de East Angus.

Marche et cours pour le Haut

Marche/cours pour le Haut : 2e édition confinement

Tous sont invités à participer et choisir le parcours de leur choix.

Pour une deuxième année consécutive, la MRC du Haut-Saint-François organise son événement Marche/cours pour le Haut édition confinement. Se déroulant jusqu’au 16 mai, tous les citoyens sont invités à participer en visitant la page Facebook de l’événement.

L’activité encourage les citoyens à se dégourdir en allant marcher ou courir à travers les municipalités du HSF. « Du 8 au 16 mai, les gens font le parcours de leur choix, à l’endroit de leur choix », explique Isabelle Bibeau, agente de développement loisirs à la MRC du HSF. Cette année, les organisateurs ajoutent la portion vélo. Pour participer, les personnes intéressées n’ont qu’à se prendre en photo pendant leur activité et publier les preuves de leur parcours sur la page Facebook de l’événement. Des idées de circuits y seront proposées.

Une autre nouveauté fait son apparition pour cette édition, un volet environnemental. Dans cette optique, les gens sont invités à amasser les déchets sur leur passage. Cet incitatif est principalement pour les jeunes familles, explique Isabelle Bibeau, puisque les plus petits ont parfois plus de difficulté à marcher sans raison, alors nettoyer les sentiers devient une activité. « Ça va aller chercher une autre clientèle, tous ceux qui ont une fibre environnementale », ajoute-t-elle. Ce volet n’est pas sans rappeler la nouvelle tendance, le plogging ou parfois appelé l’écojogging. Celle-ci se caractérise par une activité de nettoyage citoyen combinant le jogging et le ramassage de déchets. Apparue en Suède en 2016, la tendance s’étend rapidement à d’autres pays pour finalement se rendre jusqu’au Haut-Saint-François.

Des prix de participation seront tirés parmi les concurrents. Le premier est un chèque cadeau de 500 $ dans une boutique sportive et le second, une carte de 200 $ dans un commerce du Haut-Saint-François. De plus, un troisième prix s’ajoute pour le volet environnemental, soit un chèque cadeau de 100 $ dans une boutique de la MRC.

En organisant cette activité, les responsables ont comme objectifs de faire découvrir les municipalités du HSF ainsi qu’encourager les gens à pratiquer de saines habitudes de vie. L’événement arrive en même temps que les Journées nationales du sport et de l’activité physique, explique l’agente de développement loisirs. Ainsi, l’organisation a reçu une subvention pour la mise en place de cette initiative. De plus, le député de Mégantic, François Jacques, a également apporté une aide financière à l’activité « parce qu’il trouvait important qu’on réussisse à mettre en place notre initiative cette année malgré le confinement », mentionne Mme Bibeau. Tous les détails supplémentaires sont sur la page Facebook MRC HSF loisirs.

Soirée de reconnaissance de la persévérqance scolaire HSF

Persévérance scolaire : La Caisse du Haut-Saint-François honore 14 élèves

Nous apercevons une photo de groupe sur laquelle nous retrouvons quelques élèves.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a récemment procédé, en mode virtuel, à sa cinquième soirée reconnaissance pour la persévérance scolaire. Les représentants de l’institution financière ont décerné des prix à 14 élèves de 6e année, répartis dans autant d’écoles situées sur son territoire.

La sélection des lauréats a été effectuée préalablement par les enseignants de chaque classe participante. Les enseignants et la direction de certaines écoles ont présenté un élève en prenant bien soin de préciser les raisons pour lesquelles les jeunes ont fait preuve de persévérance. Par la suite, les jeunes élèves ont eu à répondre à une question et s’exprimer sur leur motivation respective.

Le président de la caisse, Rémi Vachon, dresse un parallèle entre la persévérance et la raison d’être de l’institution financière qui consiste, entre autres, « à aider les gens à réaliser leur rêve. C’est la même raison d’être qui nous amène à reconnaître la persévérance scolaire. Parce qu’on a besoin de persévérance pour réaliser nos rêves et on a besoin de rêve pour nous pousser à persévérer. En fait, l’objectif de notre soirée, c’est de reconnaître votre persévérance et de vous encourager à continuer de rêver. »

Au terme de la soirée, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, rappelle aux élèves que « la persévérance scolaire, c’est d’être capable de continuer même quand c’est difficile, même quand ça demande beaucoup d’efforts, même quand on a moins le goût. La persévérance nous aide à évoluer comme être humain, c’est une qualité exceptionnelle. La persévérance scolaire, c’est encore mieux, parce que si vous continuez à travailler fort, vous obtiendrez vos diplômes. En plus, vous allez acquérir un pouvoir extraordinaire, un pouvoir presque magique! Le pouvoir de choisir votre école, votre emploi et surtout, la vie que vous allez vouloir. »

Ayant félicité les élèves, les enseignants pour leur implication et les parents de soutenir leur jeune, M. Lamoureux a remercié les membres du conseil d’administration d’avoir participé à cette rencontre virtuelle. En lever de rideau, il a rappelé que l’activité se déroule habituellement à l’automne dans le cadre de la Semaine de la coopération. Mais pour les raisons que l’on connaît, l’activité a été retardée dans l’espoir de la faire en présentiel. Force de constater que cela n’était pas possible, expliquant la tenue virtuelle. Mentionnons que les représentants de la Caisse se sont rendus dans les écoles pour remettre les prix aux élèves.

Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris)

Valoris : Deuxième surplus financier consécutif, cette fois de 2,5M$

Bien que les résultats financiers des deux dernières années soient intéressants, les responsables font preuve de prudence quant à l’avenir de Valoris.

Pour une deuxième année consécutive, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) affiche un surplus financier positif. Cette fois, l’excédent net s’élève à 2,5 M$ pour l’exercice s’étant terminé le 31 décembre 2020.

Cette performance est attribuable à plusieurs facteurs, mais majoritairement à la réception et du traitement de matières résiduelles générées par des travaux de construction, rénovation et démolition (CRD) réalisés principalement par la Ville de Sherbrooke pour des projets majeurs. Valoris a également reçu davantage de résidus CRD de clients privés et ajoute une bonne vente de matériaux triés grâce au taux élevé de leur valorisation plutôt que leur enfouissement.

D’autres facteurs comme la réduction des dépenses en transportant moins d’eau de lixiviation vers la station d’épuration de Sherbrooke, le fait d’obtenir des frais d’exploitation inférieurs en lien avec son centre de transfert de Sherbrooke, des économies dans divers travaux et en lien avec les services professionnels contribuent au surplus enregistré. Par ailleurs, Valoris a réduit la dette de près de 2,7 M$ au cours de la dernière année, la faisant passer de 37 M$ à 34,3 M$. La valeur comptable est maintenant d’un peu plus de 39,6 M$.

Valoris entame sa troisième année du plan de redressement 2019-21. En 2019, la régie a dégagé un surplus de 870 493 $ et 2,5 M$ pour 2020. Est-ce qu’on peut anticiper un surplus pour l’année en cours ? Il est beaucoup trop tôt pour s’avancer dans ce sens, de mentionner Louis Longchamps, directeur des communications. Denis Gélinas, directeur général, y va de prudence, « il ne faut pas se laisser aveugler par les résultats positifs. Le passé nous a montré que la situation peut changer et se détériorer rapidement si nous ne sommes pas vigilants. Ces résultats confirment les orientations du Plan de redressement et permettront à l’équipe de la régie de se concentrer sur les différents projets sur lesquels elle travaille : agrandissement du LET, optimisation du traitement des eaux de lixiviation, valorisation des biogaz, l’accréditation gouvernementale pour la ligne CRD et l’accroissement des quantités de matières acheminées chez Valoris. »
Selon Robert Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, les résultats obtenus « prouvent que notre plan de redressement fonctionne, mais il ne faut pas crier victoire. On a sorti la tête de l’eau, à nous de voir pour l’an prochain. » Interrogé à savoir si les administrateurs pourraient envisager une réduction du tarif du coût de la tonne auprès des municipalités, M. Roy s’est montré prudent, mentionnant que la régie aurait une meilleure idée de la situation financière vers août et septembre prochains. Pour le vice-président, l’objectif serait surtout d’éviter une augmentation du tarif et de diminuer la dette. Il n’exclut pas une diminution du coût laissant tomber « si on voit qu’on est capable de donner de l’air aux municipalités. » Ce dernier insiste pour dire qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais demeure optimiste. Rappelons que le tarif d’enfouissement pour les municipalités membres est de 241 $ la tonne.

Quant au plan de redressement, M. Longchamps mentionne que plusieurs choses ont été faites, que ce soit sur le plan de gouvernance, les finances « là, on travaille beaucoup plus sur le futur et comment on va fonctionner dans le futur. » Dans cette optique, Valoris a effectué des représentations auprès du BAPE dans le cadre des audiences sur la gestion des déchets ultimes au Québec ainsi que sur le projet d’agrandissement du site d’enfouissement qui devraient permettre de consolider les revenus de la régie, d’expliquer M. Longchamps. D’autre part, les discussions se poursuivent avec le gouvernement et visent à faire reconnaître le processus de Valoris, le tri bio mécanique et le compost extrait des déchets. Cette reconnaissance lui permettrait de repartir la ligne résidentielle ICI. M. Longchamps mentionne que les tests effectués à l’été 2019 démontraient la capacité d’extraire jusqu’à 85 % la matière qui se retrouvait dans la masse de déchets.

Il existerait une autre source de financement possible du côté de Recyc-Québec. L’organisme, explique M. Longchamps, a lancé l’année dernière un processus d’accréditation pour les centres de tri CRD. « Tout ce qui va s’appeler municipal et gouvernemental, quand ils vont avoir des contrats à donner, ils vont devoir passer par des centres de tri accrédités. » Valoris a demandé son accréditation et a bon espoir de l’obtenir, ce qui devrait permettre d’assurer un arrivage, donc des revenus.

Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, admet que les prochains mois seront bien remplis et que le travail est loin d’être terminé. « L’équipe de Valoris a effectué plusieurs représentations lors des différentes audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le résultat des audiences et les orientations du ministre de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Benoit Charrette, influenceront la suite des choses pour Valoris. Nous sentons un véritable engouement de la part de différents acteurs du monde des matières résiduelles à travers la province pour mettre en place des solutions innovatrices qui permettent la réduction significative de l’enfouissement des déchets et respectueuse de l’environnement », conclut M. Lussier.

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons à Ascot Corner, est fort heureux de cette marque d’appréciation

Concours Mon boss c’est le meilleur! : Tim Hortons d’Ascot Corner se démarque

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons à Ascot Corner, est fort heureux de cette marque d’appréciation.

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons d’Ascot Corner, s’est mérité l’honneur du titre  Mon boss, c’est le meilleur!, pour la MRC du Haut-Saint-François. Le concours, qui en est à sa 2e édition, est organisé par le Projet partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE), en collaboration avec Conciliation Études-travail Estrie.

« L’objectif du concours vise à sensibiliser les jeunes et les employeurs aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail, et à sensibiliser les employeurs au rôle majeur qu’ils peuvent jouer dans la persévérance scolaire et la réussite éducative de leurs étudiants employés, surtout dans un contexte comme celui-ci », de mentionner Lisa Champeau, agente de développement – mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.
Les jeunes employés étaient donc invités à participer et indiquer les raisons pour lesquelles leur employeur méritait le titre de Mon boss, c’est le meilleur! « Il ne met jamais plus de 20 h par semaine et même qu’en période d’examen, il me demande si je préfère réduire mes heures parce que pour lui, l’école vient avant le travail. J’en suis extrêmement reconnaissante! », d’exprimer Marie-Eve Castonguay, étudiante employée au Tim Hortons d’Ascot Corner.

Lui-même étudiant au Collège de Sherbrooke, M. Mdouman-Biwole connaît bien le contexte dans lequel doivent évoluer les jeunes. « Ça prouve que de permettre aux jeunes de concilier travail et études ça porte fruit. Ça prouve que les jeunes sont contents qu’un employeur réussisse à comprendre leur réalité surtout maintenant avec la période de COVID, l’école à distance, l’école à la maison, c’est compliqué. » Pour le gérant, c’est important d’être à l’écoute des étudiants particulièrement dans un contexte de pénurie d’emploi. «  Les jeunes sont vraiment importants et grâce à ça, on réussit à combler une main-d’œuvre. » Le Tim Hortons d’Ascot Corner compte 17 employés, dont une dizaine d’étudiants à temps partiel et 7 à temps complet. Composer avec les étudiants n’est pas toujours évident.
M. Mdouman-Biwole qualifie cette réalité de « challenge positif parce que les étudiants-là sont très ouverts et ils veulent beaucoup qu’on les écoute. Si on écoute les besoins, on réussit à avoir un juste milieu. » Le gérant a réussi à maintenir une stabilité puisqu’il compte sur la même équipe depuis trois ans. « Ceux qui quittent, c’est pour aller dans leur domaine d’études » ajoute-t-il.


Mentionnons que septemployeurs ont été soumis pour le concours sur le territoire du Haut-Saint-François, soit plus que l’année dernière, la première édition, où moins de trois avaient été présentés, d’exprimer Judith Olson, agente en conciliation études-travail pour le Haut-Saint-François. Au total, sept employeurs ont été honorés à l’échelle estrienne entraînant la participation de plus de 180 étudiants, d’indiquer Mme Champeau. Outre un certificat remis au gagnant, le Tim Hortons se voit remettre une bannière qui sera bien en évidence à l’intérieur du commerce.

actualite

Campagne de vaccination en Estrie : Le HSF tire de l’arrière

La campagne de vaccination se poursuit, mais le Réseau local de service (RLS) du Haut-Saint-François semble tirer de la patte, présentant un pourcentage de personnes vaccinées inférieur à la moyenne. C’est ce qu’a remarqué Robert Roy, préfet de la MRC, qui en a fait part sur les réseaux sociaux.

Selon M. Roy, cet écart dans les chiffres est inacceptable. Geneviève Lemay, conseillère en communication, relations médias, au service des communications direction des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques (CIUSSSE-CHUS), indique que chez les groupes d’âge au-dessus de 60 ans, les écarts sont faibles avec le reste de la région. Elle ajoute que chez les groupes priorisés, les couvertures vaccinales du HSF sont comparables aux autres RLS. Une des hypothèses, explique-t-elle, qu’il y ait moins de personnes en bas de 65 ans dans le Haut-Saint-François qui correspondent aux groupes prioritaires jusqu’à présent. « Avec l’ouverture des nouveaux groupes, le RLS du Haut-Saint-François devrait rattraper la moyenne régionale. Nous serons attentifs à ces résultats pour mettre en place les modalités nécessaires pour effectuer le rattrapage, s’il y a lieu. »
Comme les citoyens plus âgés se retrouvent principalement dans les grands centres et qu’ils ont été vaccinés en premier, le pourcentage de personnes ayant reçu une première dose peut donc varier d’un RLS à l’autre, ajoute-t-il.

Au cours des dernières semaines, la MRC note une hausse de cas sur son territoire, ayant présentement près d’une vingtaine de cas actifs. Une fois de plus, cette statistique inquiète le préfet. « Certaines personnes font attention, mais tu vois que les gens sont essoufflés. J’ai l’impression qu’il y a un relâchement », exprime M. Roy.

Depuis deux semaines, le gouvernement accélère le rythme de vaccination et de nouveaux groupes visés s’ajoutent. En date du 10 mai, les plus de 30 ans peuvent prendre leur rendez-vous. Les personnes entre 25 et 29 ans pourront à partir du 12 mai et dès le 14 mai, tous les citoyens de plus de 18 ans auront accès à la vaccination. Dans le Haut-Saint-François, c’est présentement 34,8 % des résidents qui sont vaccinés, soit 89 % des plus de 80 ans, 86,2 % des 70 à 79 ans, 83,4 % des 60 à 69 ans et 33 % des 16 à 59 ans. En Estrie, c’est 39,4 %, soit près de 200 000 personnes. Les deuxièmes doses de vaccination se poursuivent et c’est maintenant 1,6 % de la population de la MRC qui les a reçues.

Annoncé au cours de la fin de semaine, la région de l’Estrie en entier est passée en zone rouge le lundi 10 mai. Ce changement de palier d’alerte a été effectué considérant une moyenne de hausse de cas quotidiens de plus de 50. Depuis jeudi dernier, la MRC du Granit est en zone rouge, mesures spéciales d’urgence en raison de l’agrégat en cours. Ainsi, diverses mesures additionnelles sont mises en place.

Interrogé lors d’une récente mêlée de presse à savoir si le Haut-Saint-François pourrait être affecté, le directeur de la santé publique de l’Estrie, Alain Poirier, admettait son inquiétude pour le territoire, mais également partout ailleurs. Cette proximité (Haut-Saint-François et Granit) permet un certain mélange de la population, mais ce n’est pas la seule raison, explique M. Poirier. « Il n’y a pas juste les voisins de proximité. Il y a toutes sortes de façons d’attraper le virus », ajoute-t-il.

Pour le détail des différentes mesures relatives au changement de palier, visitez santeestrie.qc.ca.

Créations Jade 40 ans d’évolution et ça continue

Créations Jade : 40 ans d’évolution et ça continue

L’entreprise Créations Jade d’ Ascot Corner en est à sa 40e année. Spécialisée, au départ, dans la confection de linge, elle a su s’ajuster à l’évolution du marché et même bifurquer de sa trajectoire originale pour prendre un nouvel élan et traverser le fil du temps. En affaires, rien n’est gagné, la fondatrice Jacqueline Maher et sa relève ont fait preuve d’ouverture, d’écoute et d’audace pour faire évoluer l’entreprise et bien la positionner face à l’avenir.

Jacqueline Maher est fière du résultat et particulièrement de ses fils, Serge, Bruno et un ami de la famille de longue date, Sébastien Lussier, ainsi que de toute l’équipe qui ont permis à l’entreprise de perdurer, se développer et atteindre des sommets qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Du sous-sol de sa résidence avec 10 machines à coudre et une petite table de découpe, en 1981, en passant par l’ancienne école primaire Saint-Stanislas, au local actuel du 5547 de la route 112 qui a subi trois agrandissements, l’évolution s’avère constante.

De confection de vêtements, procurant du travail à plus d’une cinquantaine de personnes, l’entreprise a été contrainte de revoir sa stratégie d’affaires au moment où tout le marché de confection s’est tourné vers l’Asie au début des années 2000. De la confection, on est passé à la vente de vêtements et articles promotionnels, auxquels se sont greffés le département de broderie, de sérigraphie, sérigraphie numérique, impression grand format et numérique ainsi que la gravure laser au cours de la dernière année. Tout se fait sur place; de cette façon, on évite les intermédiaires et on offre un service plus rapide, d’exprimer le président, Bruno Maher.
« La couture est partie, mais le promotionnel, on a pris de l’expansion en 20 ans. Ça englobe les vêtements, casquettes, polos, T-shirts, cotons ouatés, manteaux, tous les objets, stylos, cartes professionnelles, tasses. On a 350 000 produits dans l’objet qui sont disponibles pour notre clientèle », de préciser M. Maher.

Ralentie au début de la crise pandémique, Créations Jade s’est rapidement ajustée à la situation en fabriquant des masques et des autocollants notamment pour les visières Tristan, fabriquées par Vêtements Cookshire. « Jusqu’à présent, on a fait 485 000 autocollants pour cette entreprise. On a fait aussi des protecteurs de terminaux. La COVID, ça nous a permis de travailler mieux avec moins. On a la même équipe, mais on travaille différemment », de mentionner avec enthousiasme M. Maher.
Le marché promotionnel a considérablement évolué au cours des cinq dernières années, d’ajouter le directeur général, Sébastien Lussier. Plusieurs entreprises utilisent une partie de leur budget marketing pour la reconnaissance envers leurs employés que ce soit pour les années de services, des bons coups ou pour des règles de santé-sécurité au travail, soulignant également les journées sans accident, ajoute-t-il.
Malgré toute cette évolution, certaines choses n’ont pas changé et ce sont les valeurs de l’entreprise soit la fierté, la qualité, le travail, l’esprit d’équipe, le plaisir et le respect au travail. Ces valeurs sont partagées par tous les membres de l’équipe, d’exprimer M. Lussier. À preuve, un faible taux de roulement du personnel. « L’an passé, on a fêté trois personnes qui ont eu 20 ans d’ancienneté et cette année, on va en fêter deux autres qui ont aussi 20 ans. On a plusieurs 15, 12 et 10 ans », de souligner M. Maher.
Bien que l’ensemble de ses clients se trouvent au Québec, l’entreprise locale rayonne à l’échelle du Canada, des États-Unis et même en Europe. Certains clients desservis ont des succursales à l’extérieur de la province et du pays, expliquant le grand rayonnement.

L’avenir
Préparer l’avenir est constamment à l’ordre du jour chez Créations Jade. Bien qu’on aime le contact humain, l’équipe est à développer la boutique en ligne et notamment le site Web pour le rendre transactionnel. Ce volet pourrait se développer de différentes façons, de laisser entendre M. Maher. Si le passé est garant de l’avenir, la direction et l’équipe de Créations Jade travaillent pour qu’il soit prometteur. L’entreprise compte présentement sur quelque 23 employés, efficaces et multidisciplinaires, aux dires des membres de la direction.

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