Journée Natalie Champigny

Journée Natalie Champigny : Un soutien financier de 70 000 $

De gauche à droite, Shawn Champigny, Daniel Lamoureux, Michel Champigny et Christian Vachon.

L’organisme Journée Natalie Champigny, parrainé par la Fondation Christian Vachon, reçoit une aide financière de 70 000 $ qui lui permettra d’atteindre ses objectifs pour venir en aide aux enfants du Haut-Saint-François. L’annonce s’est faite lors d’une conférence de presse donnée à l’école du Parchemin à East Angus, en compagnie de représentants de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, d’élus municipaux et autres citoyens.

De ce montant, 60 000 $ proviennent de la Caisse Desjardins du HSF qui injecte cette somme sur une période de trois ans. Le soutien à la jeunesse est une priorité importante, explique Rémi Vachon, président de l’institution financière. La coopérative souhaite s’engager auprès des jeunes pour qu’ils aient tous une chance égale, notamment dans leur parcours scolaire. Selon M. Vachon, Desjardins est un acteur majeur dans la lutte au décrochage et à l’encouragement de la persévérance scolaire, ainsi ce partenariat sur trois ans avec la Journée Natalie Champigny reflète les valeurs de l’institution, mais également des responsables de la Fondation. « Notre vision était vraiment de s’assurer que l’ensemble des enfants de milieux vulnérables du Haut-Saint-François soient aidés par des gens de notre région », exprime Shawn Champigny, coresponsable de l’organisme. Malgré l’aide financière apportée par le milieu, les besoins progressent rapidement et les responsables cherchent constamment des solutions pour subvenir aux besoins de tous les enfants. Grâce à l’aide de Desjardins, l’organisme pourra atteindre ses objectifs, ajoute-t-il.

En plus de l’aide de Desjardins, la Journée Natalie Champigny reçoit la somme de 10 000 $ de la part d’Yvan Lapointe et de TFI International. « Quand on donne des sous à la Fondation, c’est à un investissement qu’il faut penser parce que ces jeunes-là, c’est eux qui vont aller acheter dans vos commerces éventuellement. C’est eux aussi qui vont aller travailler dans vos industries, qui vont s’établir chez vous (dans les municipalités) et qui vont payer des taxes », exprime M. Lapointe. Selon lui, donner à l’organisme, c’est investir dans la jeunesse.

Pour Christian Vachon, pionnier de la Fondation, ce soutien financier permet d’assurer le maintien et le développement des services pour les enfants qui en ont besoin. Celui qui a commencé en aidant une seule école soutiendra dès l’automne, pas moins de 158 établissements scolaires. « La Fondation, ce qu’elle a de plus beau à offrir, c’est pas son argent, c’est la structure qu’elle met en place dans les écoles pour reconnaître les bonnes familles, les accompagner et permettre à ces jeunes-là de vivre un meilleur parcours scolaire pour devenir des meilleurs citoyens qui risquent de contribuer à la société », exprime-t-il. L’objectif de la Fondation est maintenant que chaque région soit autonome au niveau du financement. Le souhait de M. Vachon est d’implanter le modèle de la Journée Natalie Champigny dans tous les secteurs de la région de l’Estrie et éventuellement dans d’autres régions de la province.

Michel Champigny, coresponsable de l’organisme, rappelle que les activités liées à la Journée Natalie Champigny pourront reprendre prochainement. L’équipe récidive avec la vente des billets au coût de 20 $ dès le 5 juillet prochain. Un total de 2187 $ en prix est prévu. De plus, le 24 septembre prochain, le tournoi de golf du Pub Central se tiendra au Club de golf East Angus. M. Champigny remercie la collaboration de Gabrielle Fontaine, propriétaire de la boutique La Halte de la Gitane à East Angus. Celle-ci s’est donné comme objectif de confectionner 3000 savons dont une partie des profits ira directement à la Journée Natalie Champigny.

Nouveau livre de Julie Myre-Bisaillon

Nouveau roman de Julie Myre-Bisaillon : Des bières et des femmes

Julie Myre-Bisaillon présentait son nouveau roman, Des bières et des femmes.

« Nath part donc chercher les bières, quelques pas sur la terrasse en bois, plusieurs pas dans la garnotte et deux-trois pas sur le béton du salon de dégustation. » Julie Myre-Bisaillon a sensiblement suivi les pas de son personnage, Nath, afin de présenter son tout nouveau roman, Des bières et des femmes, sur la terrasse du Cuisinier déchaîné à Cookshire-Eaton.
C’est entourée de ses amis et sa famille qu’elle n’a pas vus depuis un an, que l’auteure faisait son lancement de livre. La soixantaine d’invités présents ont donc partagé un «lunch local» fait par «le chef» de la cuisine locale.
Une série d’anecdotes cocasses et mémorables se déroulant dans une microbrasserie rurale. C’est ce que vont retrouver les lecteurs dans ce roman fictif grandement inspiré de la réalité. « Ma vie est beaucoup trop sérieuse pour que j’écrive des livres sérieux », lance Mme Myre-Bisaillon. Selon ses dires, les gens y retrouveront son humour louche ainsi que son amour pour la ruralité du Québec. C’est un roman très représentatif de la région où les locaux y reconnaîtront les employés de la microbrasserie et les clients. Grandement inspirée de son quotidien, l’auteure précise tout de même que c’est une fiction. « Vous ne saurez pas ce qui est vrai de ce qui est faux », mentionne-t-elle. Par ce livre, Mme Myre-Bisaillon tient à rendre hommage à ses proches.

Bien que le lecteur retrouve, dans ce nouveau roman, les mêmes personnages que dans le premier, Des réguines et des hommes, l’auteure affirme que ce n’est pas une suite et qu’ils peuvent être lus dans l’ordre ou dans le désordre. Avec toutes les aventures qu’elle vit au quotidien, Mme Myre-Bisaillon n’exclut pas l’idée d’écrire un autre roman éventuellement. « J’ai toujours un projet en tête, ce n’est pas le dernier ! »
Le roman Des bières et des femmes est disponible dans toutes les librairies.

Semaine du camionnage

Testez vos connaissances sur le camionnage !

Vous êtes camionneur, connaissez quel­qu’un qui exerce ce métier ou êtes simplement intrigué par ce domaine ? Vérifiez vos connaissances et apprenez-en davantage sur le camionnage en répondant à ces quelques questions.

Vrai ou faux

  1. Un camionneur se voit interdire de conduire dans une même journée après 10 heures de conduite.
  2. Les camions doivent être dotés d’un limiteur de vitesse si leur poids peut égaler ou dépasser 26 000 livres s’ils étaient chargés au maximum de leur capacité.
  3. Les camionneurs peuvent arrimer leur chargement avec le système (chaînes, câbles d’acier, sangles, etc.) de leur choix.
  4. Le frein moteur est responsable du grand bruit causé par les camions.
  5. Durant une période de dégel, un camionneur doit réduire la charge de son camion en fonction de la fragilité de la route.
    Réponses
  6. Faux. Un camionneur ne peut conduire si, depuis ses 8 dernières heures de repos consécutives, il a conduit pendant 13 heures accumulées.
  7. Vrai. Cela s’applique toutefois aux véhicules qui ont été assemblés à partir du 1er janvier 1995.
  8. Faux. Les appareils d’arrimage doivent tous détenir la certification Working Load Limit (limite de charge nominale) depuis le 1er janvier 2011.
  9. Vrai. Même s’il n’est pas le seul coupable, le frein moteur par compression (frein Jacobs) possède un son irritant s’il est mal utilisé ou s’il est combiné avec un système d’échappement en mauvais état.
  10. Vrai. Les réductions de charge varient entre 8 et 20 % selon la zone du Québec dans laquelle le conducteur circule. Plus une route est fragile, moins la charge doit être élevée. Ces réductions sont modulées selon plusieurs facteurs, dont le type d’essieu.
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Plantation d’arbres à St-Isidore-de-Clifton

À surveillez dans notre prochain numéro.

Plantation d'arbres à St-Isidore-de-Clifton
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Le Haut-Saint-François branché haute vitesse en 2022

Internet haute vitesse : Le Haut-Saint-François sera branché à 100 %

Plus de 4 000 foyers du Haut-Saint-François seront branchés d’ici septembre 2022.

Plus de 4 000 foyers considérés mal desservis dans le Haut-Saint-François seront branchés à Internet haute vitesse au plus tard en septembre 2022. Cette annonce, tant attendue dans le milieu, est possible grâce à un investissement de 34,8 M$ provenant de l’Opération haute vitesse Canada-Québec. Une portion de ce montant ira également pour la MRC du Val-Saint-François.

L’entreprise Cogeco recevra une somme de 31,7 M$ pour soutenir le déploiement des services vers les foyers considérés mal ou pas desservis par Internet haute vitesse. Toutes les municipalités du Haut-Saint-François à l’exception d’East Angus, déjà desservie, seront touchées par les travaux pour le secteur qui sera considéré mal desservi.

L’annonce de cette bonne nouvelle a été rendue publique par voie de communiqué de presse la semaine dernière. « La pandémie de la COVID-19 a démontré qu’il était plus important que jamais de connecter tous les Canadiens à Internet haute vitesse. C’est pourquoi notre gouvernement investit massivement pour connecter tous les foyers de l’Estrie d’ici septembre 2022. Avec cette annonce, et grâce à notre bonne collaboration avec le gouvernement du Québec, nous augmentons le potentiel de croissance économique et contribuons à améliorer la qualité de vie des citoyens des quatre coins de la province », d’exprimer Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada.

« L’annonce faite aujourd’hui démontre la volonté de notre gouvernement et de ses partenaires de brancher le Québec comme il se doit. Dans une circonscription rurale comme celle de Mégantic, il est plus que prioritaire de donner enfin accès à des services Internet haute vitesse de qualité aux citoyennes et aux citoyens. Notre premier ministre avait pris l’engagement de le faire et j’ai soutenu ses actions pour bien faire comprendre les réalités de notre comté. Je suis très heureux de collaborer à ce déploiement », de soutenir François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec (volet Affaires municipales).

« Nous sommes fiers de participer à ce projet d’envergure qui contribue à offrir un accès Internet haute vitesse aux citoyens du Val-Saint-François et du Haut-Saint-François. Nous sommes déterminés à accélérer l’expansion de notre réseau robuste dans les délais prévus, soit d’ici septembre 2022 », de renchérir Johanne Hinse, directrice générale pour le Québec et vice-présidente de la programmation et des relations avec les communautés chez Cogeco.

Préfet

« Oui, je suis satisfait. Ça faisait longtemps qu’on l’attendait celle-là » sont les premiers commentaires recueillis auprès du préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy. Ce dernier laisse entendre que le nombre de foyers à être branché pourrait être supérieur à 4 000. La MRC, explique-t-il, avait mandaté une firme privée pour effectuer une étude de caractérisation dont l’objectif était de définir les bien et mal desservis sur le territoire. Les résultats démontraient que 4 577 foyers étaient mal desservis sur le territoire, c’est-à-dire ceux pour lesquels un service de 50Mb en téléchargement et 10Mb en téléversement n’était pas disponible. « On va s’asseoir avec les gens de Cogeco pour comparer nos données », d’exprimer le préfet. Au terme de l’opération prévue pour septembre 2022, l’ensemble des foyers du territoire seront branchés à Internet haute vitesse, assure M. Roy. « Où il y a un compteur électrique sur une maison, ils vont être branchés. Que ce soit une maison, primaire, secondaire, ils vont être branchés et auront droit à un service. »

Pour M. Roy, une telle annonce, c’est majeur pour la MRC puisque ça permet la rétention des gens en plus de faciliter l’expansion de la population sur le territoire. « Beaucoup de gens s’empêchaient d’aller à l’Est de la MRC qui était la région plus dévitalisée. Avec le déploiement, ils vont pouvoir y aller. »

M. Roy se réjouit également pour le monde agricole. « Enfin, ils vont avoir accès à un service digne de ce qu’ils ont comme besoin. Il y a des gens qui s’empêchaient d’investir à cause qu’ils n’avaient pas accès à des services de haute technologie. » Pour le préfet, tout le monde va profiter du branchement que ce soit agricole, forestier, entreprises, commerçants et les résidents. « On va avoir un bel attrait. Pour moi, c’est majeur et oui on va faire du pouce là-dessus », de compléter M. Roy. Quant au calendrier de réalisation des travaux, le préfet a bon espoir que les délais seront respectés. Il signale que l’entreprise a déjà commencé à certains endroits notamment dans le secteur de Weedon. Au terme de l’opération, 100 % des foyers du territoire auront accès à Internet haute vitesse.

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Vaccination COVID-19 : La campagne donne des signes d’essoufflement

La campagne de vaccination contre la COVID-19 semble démontrer des signes d’essoufflement. La direction de la santé publique en Estrie (DSPE) en est à développer diverses stratégies avec les organismes communautaires afin d’encourager les jeunes à se faire vacciner.
En date du 5 juin l’Estrie démontre un taux de 61,96 % de vaccination, la MRC du Haut-Saint-François demeure à l’arrière avec un taux de 58,1 %. Jean Delisle, directeur de la vaccination en Estrie, est conscient de ce retard et assure faire un suivi de la situation. « On a fait faire, avec les organisateurs communautaires, une demande de ce territoire pour faire une analyse. Nous sommes à élaborer des stratégies de proximité », explique-t-il. Selon lui, dans les milieux ruraux, il y a plus de gens qui présentent des doutes et des incertitudes face à la vaccination. Alain Poirier, directeur de la santé publique en Estrie, expliquait lors d’une conférence de presse que des sondages sont faits régulièrement afin de connaître la volonté des citoyens à recevoir le vaccin. Selon lui, les taux augmentent constamment et qu’avec l’aide des travailleurs de proximité, la DSPE devrait pouvoir rejoindre davantage de citoyens en milieux ruraux. M. Delisle et Dr Poirier rappellent également l’importance de se faire vacciner. Présentement, ce sont surtout les citoyens entre 18 et 39 ans qui sont sollicités. Jusqu’à maintenant, c’est un peu plus de 50 % de cette tranche d’âge qui sont vaccinés.

Démarrant le plan de déconfinement, presque la totalité de l’Estrie est en zone orange depuis le 31 mai. Si les tendances se poursuivent, le Québec devrait pouvoir passer au palier de préalerte, soit la zone jaune, dès le 14 juin. Dr Poirier tient à rappeler aux citoyens l’importance de maintenir les mesures sanitaires comme demandé puisqu’il note un certain relâchement parmi la population.

Rappelons que la deuxième campagne de vaccination est en marche depuis lundi. Les personnes déjà vaccinées peuvent devancer leur rendez-vous pour une 2e dose selon leur âge.

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Divergence d’opinions entre le MFFP et le PPAQ : Utilisation des terres publiques

Alors que le gouvernement tente de déterminer de quelle façon seront utilisées les terres publiques en Estrie, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) démontrent une divergence d’opinions. Lors d’une visite terrain à Lingwick, Jonathan Blais, président des PPAQ en Estrie, tenait mordicus à démontrer le potentiel acéricole de sa région, alors que le MFFP envisage davantage un potentiel forestier.

Récemment, les membres de la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) de l’Estrie et d’autres représentants forestiers se sont réunis à Lingwick dans le secteur du lac McGill. « L’objectif était de montrer aux membres du groupe la façon dont le ministère et l’entrepreneur qui va faire les travaux vont procéder. Ce sera quoi la régénération forestière ou le maintien de ce secteur-là », explique Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE). Il y a environ 35 000 hectares de forêts publiques sous le régime d’aménagement en Estrie, dont plus ou moins 7 000 dans le Haut-Saint-François. « Les deux parcelles qu’on a visitées sont des parcelles feuillues, dominées par l’érable à sucre, l’érable rouge et le bouleau jaune. La question qui se posait était quel est le potentiel acéricole de ces parcelles-là », mentionne M. Gendron. Selon le MFFP, ces terres possèdent peu de potentiel acéricole et il semble vouloir prioriser la coupe forestière. Or, l’opinion de M. Blais va dans le sens opposé. Il affirme avoir mandaté une firme indépendante pour effectuer l’évaluation du potentiel. « Nous, on avait ciblé 1,8 million d’entailles en Estrie », exprime-t-il. Il se désole de constater que le ministère n’a réservé aucun potentiel pour l’acériculture. Pour lui, le lien de confiance avec les ingénieurs du MFFP est brisé.

Au printemps 2017, le MFFP a réalisé une étude afin d’évaluer le potentiel acéricole au Québec. Celle-ci s’est faite dans l’optique d’avoir une vision stratégique de la gestion et du développement acéricole sur les terres publiques. Elle permet d’encadrer, documenter et orienter les acériculteurs détenteurs d’un permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière à des fins acéricoles ou désirant en obtenir un. Il a été convenu qu’une carte démontrant les superficies réservées aux productions acéricoles devait être produite à la fin de l’exercice. Plusieurs critères déterminent le potentiel acéricole d’une forêt. D’abord, les peuplements doivent être de type feuillu ou mixte à dominance feuillue. Les arbres doivent être suffisamment grands et matures pour représenter un potentiel d’entaillage. Ainsi, seuls les peuplements d’une hauteur de sept mètres et plus ont été retenus. Finalement, les arbres ne doivent avoir subi aucune perturbation naturelle ou anthropique.

Toujours selon cette étude, la région de l’Estrie, qui a une superficie totale de 10 508 kilomètres carrés, contient 834 kilomètres carrés de terres publiques, soit 7,9 %, dont 357 km2 sont en aires protégées, soit 43 %. Le potentiel acéricole brut en terres publiques de la région de l’Estrie a été évalué à 20 488 hectares soit 24,5 % des terres du domaine de l’État de la région et totalise 3,85 millions d’entailles, écrit-on dans l’étude. Le MFFP explique que de cette superficie, 11 857 hectares sont situés sur des territoires où la règlementation ne permet pas l’acériculture, soit les parcs ou les aires protégées, 5 348 ha sont déjà sous exploitation acéricole par l’entremise de permis d’intervention et 6 032 ha sont conservés pour la production de bois. Finalement, c’est 478 ha qui sont réservés pour le développement acéricole. « Actuellement, près de 50 % des érablières à potentiel acéricole de l’Estrie sont déjà exploitées pour l’acériculture sur terre publique », explique Dominique David, conseillère en communication au MFFP. Pour M. Blais, ce n’est toutefois pas suffisant. « Ils nous ont rien gardé. Ils ont tout mis le potentiel en aire intense de production ligneuse, ce qui est un non-sens. Tout ce qu’on avait ciblé, ils l’ont remis sur un plateau d’argent aux industriels », déplore-t-il. Selon lui, la jeune relève voit les terres publiques comme une avenue intéressante pour démarrer, mais avec la décision du MFFP, il a l’impression que le gouvernement leur dit d’aller voir ailleurs. « Ce qu’on dit au gouvernement, on peut cohabiter, on peut faire en sorte de faire de très beaux travaux d’aménagement. Ce n’est pas de dire qu’on va mettre les érablières sous une cloche de verre comme le gouvernement actuel essaie de dévier le débat. On veut statuer sur le type de coupe dans les potentiels acéricoles », exprime le président des PPAQ.
Au moment d’écrire ces lignes, le MFFP n’avait pas répondu aux questions acheminées il y a plus de deux semaines, concernant ce débat.

Opinion du lecteur

Annulation des bals de finissants : Des étudiants déçus

Depuis le début de l’année, nous nous devons de respecter toutes les mesures sanitaires et les nombreuses restrictions qui nous sont imposées. Commençant par la distanciation, le port du masque et la désinfection, pour ensuite nous faire passer des semaines de cours en ligne qui ont eu des répercutions sur nos notes et maintenant la vaccination. Monsieur Legault nous donne espoir depuis quelques semaines déjà avec son plan de déconfinement, consistant à enlever le couvre-feu, à ouvrir les terrasses et les restaurants et en nous annonçant la réouverture des gyms. On est rendu habitué aux changements, mais cette nouvelle était de trop, notre crainte s’est confirmée. PAS de BAL pour les cinquièmes secondaire. La formule de notre établissement scolaire, qui allait se concrétiser le 12 juin, était pourtant sans danger et suivait à la lettre les recommandations de la Santé publique. Séparés par bulle classe, avec nos masques et la distanciation sociale de 2 mètres. Les ensembles et les robes achetés seront pour certains, argent perdu. Parlons également des rendez-vous pris chez la coiffeuse ou l’esthéticienne qui devront aussi être annulés. Avoir un semblant de bal était ce qu’on attendait le plus. Le moment où on pourrait enfin relaxer et s’amuser entourés de nos amis sans le stress des cours que chaque étudiant vit. Une belle expérience qui tombe à l’eau… Notre année a vécu une fin de secondaire immonde. Sans fin de secondaire 4 ni de secondaire 5 stable, la moindre des choses, d’après moi, serait d’avoir un bal. Ceux-ci sont annulés, mais plusieurs festivals dévoilent déjà leur programmation. Pouvons-nous comprendre cette logique ? Depuis le 28 mai, les grandes salles et les stades extérieurs peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes par section et 2500 personnes au total. On passe nos semaines dans la même classe, dans la même école, on voit nos camarades de classe plus que notre propre famille, mais un bal ne peut avoir lieu. Or, un événement autre peut accueillir des centaines, voire des milliers d’inconnus sans problème… C’est difficile, très difficile pour nous tous, 5e secondaire, depuis le début de la pandémie. Nous souffrons en silence. Ça vous semble peut-être rien, mais pour nous tous, les finissants, le bal représente une étape importante de notre vie et je crois qu’il est indispensable de la souligner comme il se doit. Depuis le début de la pandémie, nous faisons de notre mieux pour éviter tout contact avec le virus dans le respect des mesures. De plus, le taux de vaccination de la première dose est situé à plus de 60 %. Honnêtement, je ne comprends pas la décision du gouvernement québécois à interdire cet événement. Nous sommes tannés de ces revirements de situation à la dernière minute et j’espère que ce message pourra se rendre loin sur les plateformes numériques. Pour terminer, je tiens à dire que je trouve totalement injuste cette décision illogique.

Je parle en tant que finissante faisant partie du comité organisateur du bal, ainsi qu’en tant que présidente du conseil étudiant de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent au nom de tous les finissants de ma cohorte.
Meave Lapointe, finissante et présidente du Conseil étudiant de la Cité-école Louis-Saint-Laurent.

Des projets pour revitaliser la région de La Patrie

La Patrie : Des projets pour revitaliser la région

La mise en place du jardin communautaire permettra entre autres de développer l’autonomie alimentaire.

Avec la mise sur pied, l’automne dernier, du comité de développement, la municipalité de La Patrie planifie une série de projets visant à revitaliser la région, attirer les gens et briser l’isolement. Des projets communautaires et municipaux, certains sont déjà en branle et d’autres prévus pour 2022.

Projets communautaires
Avec l’objectif de développer l’autonomie alimentaire, favoriser l’apprentissage des méthodes culturales saines et créer les liens par le partage et le plaisir de jardiner, le projet du jardin communautaire est maintenant une réalité. Situé près de l’Abri-bois, l’initiative complète la plantation d’arbres fruitiers organisée en collaboration avec les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François. « Il y a l’école aussi, pour laquelle on a donné un immense lot. Les jeunes ont un projet de planter des pommes de terre et des arachides », explique Patrice Amyot, agent de développement à La Patrie. Cette expérience des élèves de l’école Notre-Dame-de-Lorette est rendue possible en partie grâce au bénévolat de Carole Paquette.

Pour une première année, la municipalité proposera un marché public à ses citoyens. Se déroulant toutes les deux semaines à compter du 25 juin, de 16 h à 19 h, l’occasion permettra aux visiteurs de faire provision de produits locaux et artisanaux. On y retrouvera des exposants Lapatriens spécialisés entre autres en ferronnerie, ébénisterie, savonnerie et produits maraîchers. Installé à l’Abri-bois, le projet a pour but de favoriser le commerce local à l’échelle humaine, exprime M. Amyot.

La mise en place du Café amitié se veut un lieu de rencontre où les gens pourront discuter et partager un moment en bonne compagnie. « Ça vise plus les gens âgés pour qu’ils puissent se rencontrer et briser l’isolement », mentionne l’agent de développement. En plus de cette initiative, des formations seront données aux aînés sur l’utilisation d’appareils technologiques. En collaboration avec un organisme de Sherbrooke, le projet est en attente de subventions pour financer la diffusion de modules de formations. Les personnes intéressées pourront donc en apprendre davantage sur le fonctionnement de l’Internet, l’utilisation des courriels, les tablettes et téléphones intelligents, médias sociaux, transactions bancaires et plateformes audiovisuelles. « C’est pour les sortir de l’isolement, qu’ils puissent communiquer avec leur famille, qui souvent, ne vit plus dans la même ville », explique M. Amyot.

Un projet de galerie d’art, auquel s’ajouteront des spectacles à l’église, est prévu pour 2022. Celui-ci en est encore à l’étape d’identification des besoins et des possibilités.

Projets municipaux
En plus de toutes les idées pour améliorer la vie en communauté, la municipalité prévoit des améliorations des établissements municipaux. Des rénovations à l’Abri-bois devraient débuter sous peu. L’invitation à soumissionner est terminée et les travaux sont prévus au cours des prochaines semaines. La salle municipale a, quant à elle, reçu l’approbation d’une subvention de 25 000 $ dans le cadre du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés et un appel d’offres a été lancé pour effectuer des travaux. Les détails du développement de ce projet seront partagés au cours de prochains mois. Des demandes de subventions sont également en cours pour la mise en place de jeux d’eau. Malgré un premier refus, M. Amyot demeure optimiste. « Nous les aurons nos jeux d’eau ! », lance-t-il. Finalement, pour les projets de rénovation de la patinoire, une demande de subvention a été complétée et la municipalité est en attente de réponse. Advenant un retour positif, les travaux devraient débuter à l’automne.
La mise en place de tous ces projets vise à revitaliser la région, mais également d’attirer des citoyens et de nouvelles familles. « Faire en sorte que les gens puissent se rassembler », exprime l’agent de développement. À l’instar d’autres municipalités de la MRC, La Patrie a connu une hausse de citoyens et de tourisme au cours de la dernière année. De ce fait, cette revitalisation s’avère bénéfique, estime M. Amyot.
Tous les détails des projets sont disponibles sur le site Internet de la municipalité au www.lapatrie.ca.

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

Gestion des résidus ultimes : Ça passe par le tri multimatières et à la source pour la MRC du HSF

Le préfet, Robert Roy.

Pour la MRC du Haut-Saint-François, il n’y a aucun doute qu’il est possible de réduire l’enfouissement des déchets en favorisant le tri multimatières dont dispose la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, située à Bury.

Voilà, entre autres, le message qu’a voulu passer la MRC du Haut-Saint-François dans son mémoire déposé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur les déchets ultimes.
Pour le préfet, Robert Roy, Valoris dispose de la technologie soit le procédé TMB (tri mécanobiologique). Il ne manque que la reconnaissance du gouvernement du Québec et cela doit être accompagné d’une aide financière, insiste-t-il. Le centre de tri multimatières compte trois lignes : résidus de construction, de rénovation et de démolition (CRD) ainsi que les matières résiduelles d’origine domestique (déchets) provenant de gisements résidentiel et industriel, commercial et institutionnel (ICI) pour les lignes RÉS/ICI. Cependant, ces deux dernières lignes sont interrompues depuis 2017 en fonction du manque de reconnaissance du gouvernement, précise-t-on dans le mémoire.

Selon les gestionnaires de Valoris, le TMB permettrait à court terme de réduire significativement le tonnage des déchets enfouis. « La MRC souhaite ardemment que son LET reste en opération le plus longtemps possible et l’un des moyens pour y arriver est d’enfouir seulement les résidus ultimes », d’exprimer le mémoire.

Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François et vice-président de Valoris précise que le procédé TMB n’est pas nouveau. « En Europe, ça existe depuis les années 1960. Ils en sont à leur troisième génération. »
M. Roy rappelle que la première mission de Valoris est le tri à la source. « Pour nous, c’est majeur et la situation où on est présentement ; Valoris est complémentaire au tri à la source. Le tri biomécanique, il fonctionne. On dit : donnez-nous les outils pour vous démontrer qu’il est capable de fonctionner avec des preuves à l’appui, on l’a fait dans le passé. » Selon le préfet, des études indiquent qu’on retrouverait entre 30 % et 50 % de matières organiques dans les poubelles. Or, il serait possible avec le procédé de l’extraire pour en faire du compost pouvant être utilisé pour les sites dégradés comme le secteur minier, les gravières, les terre-pleins d’autoroutes ou autres. « Nous, on dit : venez chez nous, on a fait les tests, encadrez-nous comme vous voulez avec le ministère de l’Environnement. Pour la partie qu’on va avoir à faire, financez-nous sur un projet de trois ans comme vous voulez et après ça, on s’arrangera avec une compagnie soit de compost. Ça fonctionne, faites les tests que vous voulez, encadrez-nous. » Le préfet ne s’en cache pas, un des objectifs du mémoire vise la reconnaissance de Valoris pour le procédé du TMB.

Bien que la MRC du Haut-Saint-François mise sur le TMB, elle entend poser des gestes concrets pour réduire à la source des déchets que ce soit pour des collectes de RDD, l’implantation de bacs bruns ou autres.
D’autre part, le mémoire y va de quelques recommandations en demandant au gouvernement de faire en sorte que la majorité des emballages soit réellement recyclable et notamment de bannir les articles à usage unique en développant certaines alternatives, de favoriser l’écoconception et d’élargir la consigne à l’ensemble des contenants destinés aux boissons. On suggère également d’élargir le programme de responsabilités des producteurs en y incluant les matelas, divans, tapis et autres. M. Roy ajoute que la gestion de ces matières en fin de vie est très coûteuse aux municipalités.

On souhaiterait aussi que l’État revoie les règles de redistribution des redevances à l’enfouissement. « Nous croyons qu’il serait souhaitable de revoir les critères de redistribution des redevances à l’enfouissement et de refléter les réalités et les limites de précision de données disponibles. »
« Pour la MRC qui est hautement à caractère agricole, on précise qu’il serait souhaitable d’avoir un programme de récupération et de valorisation visant à soutenir les agriculteurs dans la gestion responsable des différents plastiques que génère leur activité. Nous croyons qu’il serait souhaitable d’instaurer un REP pour les plastiques agricoles (pellicules, tubulures et autres) ; ainsi que pour les pneus surdimensionnés. »
Conscient que le mémoire RMC constitue un petit joueur parmi le Québec, le préfet se montre d’un optimisme prudent quant à l’effet du document déposé. « J’espère que ça aura un impact », complète-t-il.

Village de Chartierville en Estrie

Chartierville : Une population en croissance

La municipalité de Chartierville connaît une augmentation de sa population de 4,26 % soit 12 personnes additionnelles.

Après plusieurs années à la baisse, la municipalité de Chartierville a connu au cours des 12 derniers mois, une hausse de 4,26 % de sa population, portant son nombre de citoyens à 294, soit 12 de plus qu’en 2020. La recherche de tranquillité semble être un facteur déterminant dans le choix des nouveaux citoyens.

Entre 2012 et 2019, la municipalité a connu une diminution de citoyens de 21 %, explique Kenneth Cameron, conseiller municipal de Chartierville. C’est pourquoi il est heureux de noter une telle augmentation cette année. « Avec la pandémie, comme partout, les gens sont à la recherche de paix, de campagne et d’air frais », explique-t-il. De plus, plusieurs aspects de Chartierville semblent attirer les gens, selon lui, soit les terres de la couronne, les montagnes, les lacs, les sentiers pour VTT et le Ski Eldorado. Avec ces nouveaux arrivants, la municipalité est confrontée à une nouvelle problématique : le manque d’hébergement. N’ayant plus de maison ni de terre à vendre et pour préserver ses atouts et assurer un développement intelligent, la municipalité a rétabli le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) qui comprend cinq citoyens et deux conseillers municipaux. Les responsabilités de cette équipe seront entre autres, élaborer un plan pour le zonage, les parcs, l’industrie, le récréotourisme, etc. « Le comité va suivre une formation que j’ai suivie avec la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour partir sur un bon pied et pour bien former et élaborer un plan d’urbanisme », mentionne M. Cameron. Considérant que le dernier plan d’urbanisme remonte à 2001, le comité se doit de faire un développement intelligent et accommoder les besoins différents des nouveaux arrivants, estime le conseiller.

Ainsi, plusieurs projets sont prévus au cours des prochains mois. La municipalité prévoit l’élargissement de l’industrie pour la fabrication de panneaux d’imperméabilisation, les Membranes F. R. Liners inc. « Le but de cette action est de créer de l’emploi ici à Chartierville. Pour nous, avec quelqu’un qui peut engager une dizaine d’employés, il peut y avoir d’autres familles dans la ville, peut-être une vingtaine de personnes », explique M. Cameron. Pour lui, augmenter davantage la population permettra également d’améliorer l’économie du village. En plus des nouveaux arrivants, la municipalité a connu une hausse du tourisme au cours de la dernière année. Le Ski Eldorado a vu sa popularité croître et a reçu un achalandage qui sort de l’ordinaire l’hiver passé. « Les fins de semaine, en hiver, il y avait une cinquantaine de voitures stationnées partout », lance le conseiller. Afin de rendre le tout plus sécuritaire, un stationnement y sera construit. De plus, un des propriétaires avoisinants du site songe à proposer des petits chalets pour les visiteurs, augmentant ainsi l’offre d’hébergement.

À la suite de la consultation citoyenne pour les aînés, en janvier dernier, les responsables se sont assurés de faire un suivi. Ils ont mis un comité en place pour identifier concrètement les enjeux, tels que la socialisation, l’hébergement, le transport, des soins médicaux et des visites à domicile. La municipalité a reçu une subvention de 3000 $ afin d’offrir des activités aux aînés. « À court terme, nous voulons faire un petit parc qu’on appellera l’espace de l’amitié », explique M. Cameron. Il sera aménagé face au dépanneur et sera rendu possible, en grande partie grâce à la générosité d’un citoyen qui a offert de partager son terrain. Situé dans un lieu que les gens considèrent comme étant la place centrale du village, le parc proposera éventuellement de la musique et des activités comme des cours de yoga.

Le développement de ces projets sera affiché sur la page Facebook de la municipalité de Chartierville, ainsi que sur le site Internet www.chartierville.ca.

Le Marché de la fête des Mères

Une première et une réussite : Marché de la fête des Mères

Environ 70 personnes ont choisi d’encourager local en participant au marché de la fête des Mères. Celui-ci se déroulait au début du mois de mai à Cookshire-Eaton. L’objectif était de promouvoir l’achat local.
L’initiative venait de Gilles Denis et du Cœur villageois et se voulait une continuité du marché de Noël. Une dizaine d’artisans et de producteurs exposaient dans un local de la rue Principale Est à Cookshire-Eaton. Se déroulant dans le respect des règles sanitaires, les exposants et les visiteurs étaient satisfaits de l’activité, mentionne Madeleine Masson-Labonté, organisatrice et exposante.

« Pour une première année, c’est une belle réussite », exprime Irène Dubé, organisatrice du marché. L’idée est de reproduire l’initiative pour la fête des Pères et peut-être même pour l’été. Selon Mme Masson-Labonté, c’est une belle opportunité d’encourager l’achat local et elle souhaite répéter l’activité chaque année.

marché public de Westbury

Marchés publics : Une nouvelle saison s’amorce

Une sortie dans un des marchés publics permet de se divertir, d’échanger avec les producteurs en plus d’acheter une multitude de produits frais. C’est une expérience à ne pas manquer.

Une nouvelle saison des marchés publics s’amorcera dans quelques jours sur le territoire du Haut-Saint-François. Quatre endroits spécifiques sont prévus à cet effet, il s’agit de Lingwick, Canton de Westbury, Dudswell et Sawyerville à Cookshire-Eaton.

C’est au Marché de la petite école à Lingwick que reviendra l’honneur d’ouvrir la saison ce vendredi 11 juin, de 16 h à 19 h. Une dizaine de participants de Lingwick et des environs seront sur place pour offrir leurs produits des plus variés. Multitude de légumes, pains frais, pâtisseries et produits de l’érable ainsi que de l’artisanat, fleur d’ail et ail frais sans oublier une vaste gamme de viandes : agneau, porc et volailles. Miel, savons, cartes de souhaits, tricots en laine d’alpaga et autres seront disponibles aux visiteurs. Suivez la page Facebook du Marché de la petite école tout au long de l’été pour en savoir davantage et découvrir les nouveaux exposants.

Le jeudi 24 juin, ce sera au tour du marché public de Westbury d’accueillir les visiteurs de 16 h à 18 h 30. L’endroit est facile d’accès, il est situé juste à côté de l’Hôtel de Ville aux abords de la route 112. Plusieurs producteurs agricoles seront sur place pour offrir leurs produits fort variés.
La municipalité de La Patrie aura aussi son marché public. Situé à l’Abri-bois, il sera accessible aux deux semaines, à partir du vendredi 25 juin, de 16 h à 19 h. Outre les producteurs agricoles, nous y retrouverons des artisans. Dès le 26 juin, et ce tous les samedis, Dudswell accueillera les visiteurs à son marché public situé au parc Patrimonial, secteur Bishopton, juste devant l’Hôtel de Ville. Le marché sera ouvert de 9 h à midi. Il est possible d’en apprendre davantage en consultant le site www.marchepublicdedudswell.com.

Pour sa part, le marché public du Jardin communautaire de Sawyerville, à Cookshire-Eaton, sera accessible aux visiteurs tous les samedis à compter du 3 juillet, de 10 h 30 à 13 h. Les consommateurs pourront faire de belles découvertes sur place.

Les marchés publics offrent l’opportunité de rendre accessible l’agriculture de proximité, de soutenir l’économie locale en plus de permettre de belles rencontres avec les producteurs. On compte plus de 140 marchés publics, membres de l’Association des marchés publics du Québec. Les retombées économiques et sociales de ceux-ci sont notables. Selon une enquête réalisée par MCE conseils, les marchés publics génèrent l’équivalent de 1093 emplois à temps plein et contribuent de manière directe et indirecte au PIB du Québec à hauteur de 145 M$.

100 % achat local agroalimentaire du Haut-Saint-François

Campagne d’achat local agroalimentaire

Suite au succès de sa première édition, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François récidive avec sa campagne d’achat local, mais cette fois dédiée aux entreprises agroalimentaires. Se déroulant en ligne du 3 au 17 juin, l’objectif est d’encourager et découvrir les producteurs de la région.

Cette initiative se veut une continuité à la campagne de sociofinancement de février dernier. « On avait toujours gardé en tête qu’on pouvait faire différentes campagnes avec différentes thématiques, donc je trouvais que c’était vraiment une bonne idée de le faire avec les producteurs agro », explique Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF. Pour elle, promouvoir les produits agroalimentaires locaux, c’est dans l’ADN de l’organisme et elle trouvait que c’était une opportunité de leur démontrer du soutien. De plus, Mme Couture tient à préciser que cette initiative n’est pas en lien avec la pandémie, mais vraiment dans le but de soutenir et découvrir les producteurs locaux.
Au total, 22 entreprises exploitant différents types de productions ont répondu positivement à l’appel. Le fonctionnement sera le même que celui de l’hiver passé. Un lien URL sera créé via le site de La Ruche Estrie et les gens pourront se procurer des chèques-cadeaux. En payant 30 $, le client recevra 10 $ en prime et repartira avec un certificat de 40 $ chez le marchand de son choix. De plus, pour cette édition, le comité a décidé de varier les montants des chèques. Ainsi, les clients pourront également s’en procurer au coût de 25 $ en ne payant que 20 $. Un total de 500 chèques seront disponibles au lancement de la campagne. Toutefois, la directrice se réserve le droit d’en ajouter, advenant qu’ils se vendent tous rapidement.
Vu le succès de la campagne de février, la SADC s’est associée avec deux nouveaux partenaires pour la mise en place du projet, soit le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et la Caisse Desjardins du HSF. Comme cette campagne cible les producteurs agroalimentaires, l’association avec le CLD se fera par les Étoiles du Terroir. « On a ajouté aussi un volet solidaire. Pour chaque chèque-cadeau vendu dans notre campagne, Desjardins va donner deux dollars à Moisson Haut-Saint-François », explique Mme Couture. Ainsi, en plus d’encourager local, les clients auront la satisfaction de pouvoir contribuer à un organisme du milieu. Tous les détails seront disponibles sur la page Facebook de la SADC ou en téléphonant au 819 832-2447.

L’ensemble des producteurs impliqués ont participé au lancement Zoom de la campagne la semaine dernière. Avec 460 entreprises agricoles sur le territoire, nul doute que la campagne a sa raison d’être, d’exprimer Lynne Martel-Bégin, représentant la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François. Le préfet de la MRC, Robert Roy, félicite les responsables du projet tout en insistant sur l’importance de trouver une place à nos maraîchers.

camp de jour dans le Haut-Saint-François

Camps de jour dans le HSF : Il y en aura dans 10 municipalités

Les enfants pourront s’amuser à nouveau dans les camps de jour pour l’ensemble des municipalités du territoire.

Ayant reçu l’autorisation de l’Association des camps du Québec (ACQ), diverses municipalités de la MRC du Haut-Saint-François préparent les camps de jour de la saison estivale 2021. Débutant peu après la fin des classes, les activités se feront dans le respect des directives gouvernementales et de l’ACQ.

En autorisant la tenue des camps de jour, également connus sous l’acronyme OTJ, l’ACQ a déposé un guide des mesures à la disposition des organisations. Ainsi, la distanciation sociale devra être respectée, les organisateurs devront privilégier les activités extérieures et limiter l’utilisation des locaux intérieurs seulement lors d’intempéries. De plus, la limitation des contacts physiques et les mesures d’hygiène devront être respectées.

Sur les 14 municipalités du HSF, 10 d’entre elles accueilleront les enfants dès le 28 juin. En raison des ratios d’enfants par animateur qui sont légèrement plus élevés cette année comparativement à la saison 2020, la majorité des municipalités ont reçu davantage d’inscriptions que l’année passée. Certains groupes ont dû être ajustés en raison des consignes sanitaires, comme c’est le cas à La Patrie. « Nous en avions six de Chartierville, mais dû au manque de personnel et des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu les prendre », explique Marie-France Gaudreau, directrice générale adjointe de La Patrie. Certains parents démontrent également de la réticence à inscrire leurs enfants selon l’obligation ou non du port du masque. « J’ai quelques familles qui ont des craintes à savoir si les jeunes de 10 ans et plus auront l’obligation de porter un masque durant leur séjour au camp. Les familles refusent d’inscrire leurs enfants si cela est le cas », exprime Jacky Mathieu, responsable du service d’animation estivale (SAE) de Scotstown et Hampden. Selon le guide de l’ACQ, l’obligation du port du masque est déterminée selon le palier d’alerte de la région. Ainsi, en zone orange, le couvre-visage est obligatoire à l’intérieur en tout temps pour tous les participants ayant terminé au moins leur première année du primaire. De plus, il est requis pour tous les enfants dans le transport. En zone jaune, il est obligatoire à l’intérieur pour ceux ayant terminé leur 5e année du primaire et pour tous dans les transports. Finalement, en zone verte, aucun couvre-visage n’est imposé.
Pour Cookshire-Eaton, des discussions ont eu lieu concernant la tenue d’un camp de jour dans le secteur de Sawyerville. Auparavant, la municipalité offrait trois camps, soit un par secteur, Cookshire, Johnville et Sawyerville. « Les dernières années, il n’y avait pas assez d’inscriptions dans le secteur de Sawyerville pour offrir un camp de qualité, car les âges des enfants étaient trop disparates, donc les enfants étaient redirigés vers Cookshire. L’an dernier, à cause de la situation COVID et des mesures que nous devions mettre en place, nous avions décidé de faire un camp centralisé à Cookshire et d’offrir un service de garde matin et soir à Johnville et de transporter les enfants vers Cookshire. Cette formule a été un succès, donc cette année, nous avons décidé de la garder », explique Mélanie St-Pierre, directrice Développement – Communication – Loisirs à la Ville de Cookshire-Eaton.
En raison des différentes mesures, les SAE ne pourront offrir des activités comme les années précédentes. Toutefois, les organisations mettent en place différents thèmes chaque semaine et des activités qui se dérouleront directement au camp. « Nous avons une très belle équipe de 12 animateurs, deux responsables et six aides-animateurs. Nous avons planifié de belles thématiques et activités. Les enfants seront bien occupés et l’été s’annonce très amusant malgré tout », exprime Andréane Rivard, directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire pour la municipalité d’Ascot Corner.

Seules les municipalités de Chartierville, Lingwick, Newport et Westbury n’auront pas de SAE cet été.

Valoris, Centre de tri multimatières

Audiences du BAPE : Valoris prône le tri mécano-biologique et veut devenir une vitrine de démonstration technologique

Nous apercevons les lignes de tri CRD et RÉS/ICI du centre de tri multimatières de Valoris.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) demande au gouvernement du Québec la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB), dont elle dispose la technologie, et désire une aide financière pour faire la démonstration de son efficacité dans le cadre d’un projet de trois à cinq ans. À cela, elle souhaite devenir une vitrine technologique de démonstration pour le TMB.

Convaincus de l’efficacité du TMB pour réduire l’enfouissement des déchets ultimes, les représentants de Valoris ne demandent qu’à en faire la démonstration à grande échelle et pour y arriver la participation financière de l’État est nécessaire.

Voilà ce qui se dégage du mémoire présenté par le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, et le directeur général, Denis Gélinas, dans le cadre des audiences publiques du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes.
D’entrée de jeu, M. Lussier y est allé d’une mise au point visant le gouvernement du Québec. « Depuis sa création, Valoris a mis de l’avant des initiatives favorisant le maximum de valorisation et le minimum d’enfouissements et il semble que Valoris est toujours en avance et que les reconnaissances en lien avec ses innovations ne sont pas au rendez-vous », précise-t-il.

M. Gélinas a enchaîné en résumant le contenu du mémoire de 54 pages tout en précisant comment l’approche de Valoris permet une réduction significative de l’enfouissement. Il a rappelé que « l’approche gouvernementale n’a pas su démontrer toute l’ouverture, ni une réelle volonté pour favoriser tous les moyens qui pouvaient et prouvaient efficacement à atteindre lesdits objectifs de réduction d’ICI. La participation volontaire citoyenne et l’implantation d’une économie circulaire représentent des approches logiques, mais ne permettent pas à elles seules, ni à court terme ni à moyen terme, de réduire significativement l’enfouissement des déchets au Québec. »

Le dg de Valoris précise que le TMB constitue une belle alternative et qu’il est mis à contribution dans les pays européens depuis les années 1960. Le mémoire indique qu’il était utilisé dans 15 pays européens en 2010. En 2017, on comptait quelque 570 unités de TMB pouvant traiter 55 millions de tonnes de déchets annuellement. Le procédé n’a cessé de se peaufiner au fil des années et il en serait à sa 3e génération. Le traitement mécano-biologique peut permettre d’atteindre divers objectifs. L’un d’entre eux est de fabriquer du compost qui est toutefois interdit dans l’industrie agroalimentaire. Valoris a tenté l’expérience du compost au cours de 2019. « Les résultats de la caractérisation du compost fait avec des matières organiques extraites du TMB de Valoris, lors des essais de l’été 2019, ont affiché des valeurs d’un compost de qualité AA par rapport à la norme BNQ pour tous les métaux », peut-on lire dans le mémoire. « Malgré ses très bons résultats de caractérisation de compost issu du TMB, Valoris est d’avis que ces composts devraient être valorisés dans des applications autres qu’agricoles, comme la réhabilitation des sites miniers, le recouvrement final des LET ou encore en aménagement routier. »

« Cependant, d’ajouter M. Gélinas, la reconnaissance gouvernementale face à cette approche tarde à se concrétiser, et ce malgré des résultats probants. Nous considérons que la table est mise pour permettre de bénéficier efficacement des impacts positifs de ce procédé TMB dans la gestion des matières résiduelles générées au Québec. » M. Gélinas rappelle que Valoris utilise déjà le procédé TMB depuis sa création en 2015 pour deux de ses trois lignes. Dans une recommandation s’appuyant sur 35 considérants de différents ordres, Valoris propose l’utilisation du TMB adapté au Québec comme un outil efficace et performant pour atteindre la cible gouvernementale de l’enfouissement du résidu ultime seulement. Dans le contexte actuel, explique-t-on, la recommandation porte sur trois démarches. La première, en reconnaissance du TMB adapté au contexte québécois, comme une approche réelle et pertinente pouvant immédiatement contribuer à la réduction significative des déchets enfouis. La seconde vise l’implantation d’une vitrine de démonstration technologique, pour assurer un encadrement strict de toutes les étapes mis en œuvre de cette démarche tant du procédé de tri proprement dit, du conditionnement des matières organiques extraites des déchets et un suivi sur le terrain des utilisations des extrants en partie le compost. Troisièmement, l’obligation de la disponibilité publique des résultats découlant du projet de vitrine de démonstration pour en assurer une appropriation de tous les intervenants sur le territoire québécois autant privé que public. On demande que la vitrine soit implantée pour une période de trois à cinq ans afin de valider le processus et les résultats obtenus.

Rappelons que le rapport du BAPE sur les résidus ultimes doit être déposé au ministre de l’Environnement au plus tard le 22 décembre 2021.

Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, Estrie

La mairesse de East Angus sollicite un renouvellement de mandat

À l’aube de célébrer ses 20 ans de vie politique municipale, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, n’a pas l’intention de se retirer, au contraire. Elle demandera un renouvellement de mandat en marge de l’élection municipale de novembre prochain. « Ma ville, ma vie, pour moi cela a tout un sens ! J’ai ma ville à cœur, je la vois changer pour le mieux et je suis très fière. Je suis prête à poursuivre le travail que je fais avec dévouement, depuis bientôt 5 ans, à titre de mairesse. Je vais donc reconduire ma candidature afin de vous représenter », peut-on lire dans un court texte. Pour Mme Boulanger, l’objectif principal est de travailler dans un processus d’amélioration continue de la qualité de vie et des services dans une ville où il fait bon vivre. Impliquée pour diverses activités, elle entend poursuivre dans cette voie que ce soit pour la relance économique, et ce sans négliger l’aspect environnemental. La mairesse sortante entend bien poursuivre son travail en collaboration avec les membres du conseil municipal et du personnel de la municipalité.

Relais Coeur des Cantons

Relais au Cœur des Cantons : Les Épatants organisent une vente de garage

Nous apercevons en fauteuil roulant Patrick, fils de Lynne Martel-Bégin et de Rodrigue Bégin, lors d’une édition de la marche Relais pour la vie. Patrick a succombé au cancer à l’âge de 34 ans.

Impliquée depuis 1976, Les Épatants, une équipe composée de 12 personnes, n’a pas l’intention de s’en laisser imposer par le contexte pandémique. Contraint de réduire ses activités notamment la marche Relais pour la vie dont les profits sont versés à la Société canadienne du cancer Estrie, le groupe de personnes a convenu d’organiser une vente de garage qui se tiendra le 12 juin à East Angus.

Ayant obtenu les autorisations nécessaires tout en respectant les mesures sanitaires, le groupe de personnes dont la majorité est du Haut-Saint-François invite la population au 396, rue Ashley, à East Angus, à venir faire de bonnes affaires de 8 h 30 à 17 h.

Plusieurs articles, dont des produits de la boutique des Épatants, seront mis en vente pour l’occasion. Lynne Martel-Bégin, membre du groupe, assure qu’il y aura de quoi satisfaire plusieurs acheteurs. Évidemment, toutes les recettes seront versées à la Société canadienne du cancer région de l’Estrie.

Marche

Même si la traditionnelle marche Relais pour la vie qui se déroule habituellement à Sherbrooke et renommée Le Relais au Cœur des Cantons est annulée, nos Épatants n’ont pas l’intention d’en rester là. Ils ont convenu de faire leur propre marche à l’intérieur du quartier où se déroulera la vente de garage. Vers 20 h, les membres feront le relais en marchant toute la nuit dans les rues, et ce jusqu’à 7 h le dimanche matin. Mme Bégin assure que le tout se fera dans le calme de façon à protéger la quiétude des gens.
Les Épatants ne font pas que marcher pour venir en aide. En temps normal, on organise une foule d’activités, dont la participation aux marchés de Noël de Dudswell et de Magog. On planifie également une journée familiale de quilles. Soucieux d’innover dans la recherche de financement, les membres ont développé une boutique virtuelle dans laquelle il est possible de se procurer une foule de produits faits à base de bois : horloges, chandelles, personnages, plateau avec produits d’érable, etc.

Depuis sa création, Les Épatants ont remis plus de 30 000 $ et Mme Bégin a bon espoir que l’équipe réussira à remettre entre 8 000 $ et 9 000 $ cette année.

T-Shirt-personnalisé-pour-la-fête-des-Pères

4 idées de cadeaux personnalisés pour la fête des Pères

C’est bientôt la fête des Pères et vous voulez combler le vôtre avec un présent original qui fera son bonheur ? Pour dénicher un cadeau aussi unique que lui, inspirez-vous de ces idées !
Un vêtement avec un imprimé : votre père a une passion particulière ? Pensez à la reproduire sur un t-shirt, sur un tablier ou encore sur une casquette. Vous pouvez également opter pour l’impression d’une photographie de famille ou d’un évènement mémorable.
Un coffret sur mesure : certaines entreprises vous proposent de décider vous-même du contenu du coffret à donner. Il peut s’agir de sirops à cocktails, de produits gourmets, d’un ensemble pour faire son propre gin, d’épices, de cosmétiques pour la barbe ou encore de savons.
Un objet gravé : porte-clés, boutons de manchettes, flasque, thermos à café et gourde métallique sont autant d’éléments qui peuvent accueillir une gravure personnalisée pleine d’amour, ou d’humour ! Vérifiez auprès du vendeur s’il offre ce service pour le produit acheté ou rendez-vous dans une bijouterie qui réalise de telles reproductions.
Un cadre photo : c’est le temps de trier toutes ces photos qui dorment sur un disque dur pour remplir un ensemble de cadres photos à suspendre au mur, un cube décoratif ou un cadre numérique. Choisissez des clichés des personnes qui lui sont chères et de beaux souvenirs de voyage, par exemple.

En recevant un cadeau qui lui ressemble, votre père sera certainement touché de votre attention !

À chaque type de papa son cadeau

À chaque type de papa son cadeau !

La fête des Pères arrive à grands pas et vous souhaitez gâter Papa en fonction de ses champs d’intérêt ? Voici une foule d’idées-cadeaux qui plairont assurément à de nombreux « paternels » selon leurs passions !
Le cinéphile
Si l’espace le permet, pensez à des éléments décoratifs évoquant un tournage, comme un projecteur de films rétro, une lampe de studio ou une figurine de collection. Pour tester l’étendue de sa culture du septième art, optez pour un jeu de connaissances, une affiche à gratter des grands classiques du cinéma ou un livre abordant les dessous des tournages.
Le cuisinier
Misez sur des accessoires de cuisine, comme une planche à découper de qualité, des couteaux de chef japonais, des ustensiles pour le barbecue ou un nouveau tablier. S’il aime jardiner, concevez-lui un espace où faire pousser des fines herbes.
Le mélomane
Dénichez un haut-parleur portable et résistant à l’eau, un casque d’écoute sans fil, une perforatrice à médiators ou un nettoyeur de cordes pour guitare. S’il préfère la déco, choisissez une horloge murale de son groupe favori, des sous-verres en forme de vinyles ou de CD ou encore des boutons de manchettes thématiques.
Le collectionneur
Le passionné de timbres appréciera des pinces de luxe pour ses manipulations, un odontomètre pour l’identification ou une lampe UV pour les marquages phosphorescents. Celui qui collectionne la monnaie aimera recevoir une pièce rare ou commémorative, un album de rangement ou un bain-nettoyant spécialisé. Pour les autres collections, pensez à du matériel de nettoyage ou à un système d’éclairage à intégrer aux armoires.

À vous de jouer !

ACTU-Rachel

BELONGING

For some decades now, many English speakers in Quebec have expressed a sense of not quite belonging in their homeland. Numerous studies have observed this.

Look at the proportion of Quebec civil service positions held by English speakers: Less than one percent. Compare that to the percentage of the Quebec population whose mother tongue is English: More than eight percent. This is equally true in Quebec City and Montreal, reported a study carried out by the Quebec English-Speaking Communities Research Network (QUESCREN) at Concordia University in 2018.

Who commissioned this study? The Quebec Government’s very own Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, or Secretariat for Relations with English-speaking Quebecers. Below in this column is news about two projects funded by this same Secrétariat, and they both have to do with the question of belonging.
One has to do with belonging in a larger sense. The other aims to offer youth an inside look at how the Quebec government functions, and how to participate in it.

Good initiatives, I say. But a certain confusion about belonging still hangs over me, about how these efforts line up with other factors. Factors such as Bill 21 banning religious symbols for many government employees, and now Bill 94, proposing new limits to the use of English.
Belonging is a complicated question. « The test of tolerance comes when we are in the majority; the test of courage comes when we are in the minority, » said Ralph W. Sockman. We have ample need of both tolerance and courage, as a Quebec society today.
BELONGING IN QUEBEC
The COM-Unity project is all about belonging, if you are an English-speaking Quebecer. The project was inspired by a 2018 survey of English speakers across Quebec by the Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise. The survey found that English speakers « have mixed feelings about their identity as Quebecers, and an ambiguous sense of belonging in the province. »
What to do about this? The Secrétariat funded six community organizations to create projects about identity and belonging. Members of these groups represent various ages and backgrounds within the English-speaking community.
« Our rich history has shaped us, and our story has been evolving since the very beginnings of our time on this land, as has our identity, » reads the project description.
Now – tomorrow! – you can see the results of this project in the form of an online celebration. It promises « exciting new videos and thought-provoking presentations » by the six partners, involving hundreds of people of all ages, from all around Quebec. Included are « surprising artistic creations from youth, poignant videos from the Black community, touching interviews with seniors, » and more.
The event is Thursday, June 10, at 12 noon. To register, visit this link: tinyurl.com/com-unity-2021.
The COM-Unity partners are the Black Community Resource Centre, the English Language Arts Network (ELAN), the Leading English Education and Resource Network (LEARN), the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN), Seniors Action Quebec, and Youth for Youth (Y4Y). The project is coordinated by the Quebec English-Speaking Communities Research Network (QUESCREN) at Concordia University.
BISHOP’S YOUTH FORUM
The Civic Leadership Institute for English-Speaking Youth at Bishop’s University is free of charge for young people aged 17 to 26 who are interested in leadership in today’s Quebec. It is billed as a virtual gathering with peers from across Quebec.
The Forum has a jam-packed schedule from August 13 to 17, offering speakers, workshops and activities in an interactive virtual gathering. It offers an inside look at how Quebec institutions work, including the Quebec National Assembly, political parties, business, community organizations, and media. The aim is to « give participants not only a sense of what it is like to work in these major sectors, but also how to influence change. »
The event wraps up with a mock Parliamentary Commission, featuring feedback from « several Quebec luminaries. »
The initiative is supported by the Quebec Government’s Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise.
Find more information and register by July 1 at bishopsforum.ubishops.ca.
EATON CORNER MUSEUM
Summer job opening: The Eaton Corner Museum is looking for a Heritage Interpreter to work with genealogy documents, beginning June 16 for four days/week, 6 hours/day, for eight or nine weeks. For information, email eatoncorner59@gmail.com with “Heritage Interpreter” in the subject line.
The Heritage Interpreter will not be working with the public because Museum will remain closed to public visits during the 2021 season, announced Sharon Moore, for the Board of Directors. Questions? Leave a message at 819-875-5256, or visit the Eaton Corner Museum Facebook page.
ADULT ED THIS SUMMER
For persons age 16 and older, the Eastern Townships School Board’s Adult Education Summer School offers virtual high school courses, free language courses, and free employment services through Job Links. The registration deadline is June 18. Info: etsb.qc.ca/adult-education-summer-school-2021/, or email adulted@etsb.qc.ca.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by June 14 for publication June 23 and by June 28 for July 7.

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