Victoria Hall, Cookshire-Eaton

Galerie d’art Cookshire-Eaton : Début de la saison estivale le 24 juin

Nous retrouvons Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, Gilles Denis, président de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, et Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope, qui œuvrent à faire du secteur une destination culturelle des plus intéressantes.

La Galerie d’art Cookshire-Eaton, avec la Maison de la culture John-Henry-Pope et la Ville de Cookshire-Eaton, procédera au lancement de la saison estivale le 24 juin avec l’exposition Hors Zone mettant en vedette les œuvres de trois artistes : André Philibert, Odette Gauvreau et Frédéric Lapointe. Les concerts apéro seront également de retour avec quatre spectacles s’étalant du 27 juin au 12 septembre.

La galerie sera ouverte du jeudi au dimanche, dès le 24 juin jusqu’au 5 septembre. Les visiteurs auront l’opportunité d’admirer les œuvres de 10 h à 17 h. Mentionnons qu’il sera possible de faire des visites de groupe sur réservation et de rencontrer l’artiste, d’exprimer le président de la galerie d’art, Gilles Denis.

Parmi les artistes, André Philibert de Chartierville est bien connu pour ses œuvres contemporaines, par la géométrie de ses formes unique et par sa maîtrise technique. Graphiste de formation, il a participé à de nombreuses expositions solos ou en groupe. Plusieurs de ses toiles se retrouvent en Europe, aux États-Unis ainsi qu’au Canada. L’artiste est décrit comme magicien, peintre de la pleine lune, des aurores ou des crépuscules.
Odette Gauvreau travaille à sa production personnelle et collabore à plusieurs expositions solos ou en groupe. Elle cumule conjointement un long parcours de peintre scénique, sculpture, mouleuse, sur des films, pièces de théâtre, publicités et séries télévisées.

Fort d’une formation en génie électrique, en littérature autant qu’en langues modernes qu’aux beaux-arts, Frédéric Lapointe, originaire de Bury, estime qu’un artiste doit faire feu de tout bois. Son imagination fleurit au contact de la nature. Ses paysages, quoique fortement inspirés de lieux réels, sont tous inventés.

Concerts apéro
Les amateurs de musique classique seront encore gâtés avec quatre spectacles qui seront présentés à 17 h dans le parc des Braves. La première prestation du 27 juin se déroulera sous le thème Place à la relève et mettra en vedette le Duo Alliage composé de Johanna Silberman à la flûte traversière et de Marie-Philippe Poulin au violoncelle. La présentation du 18 juillet sous le thème Airs d’été  se fera au son de la flûte traversière de Myriam Genest-Denis et de la harpe de Valérie Milot. Les cuivres à l’honneur mettra en vedette, le 8 août, cinq artistes soit les trompettistes Robin Doyon et Stéphane Beaulac ainsi que Gabriel Gauthier-Beaudoin au cor, Martin Ringuette au trombone et Jean-Philippe Dutil au tuba. La dernière présentation de la saison, le 12 septembre, se fera avec le Quatuor Despax. Les artistes, Cendrine, Jean, Maxime et Valérie Despax respectivement aux violons, alto et violoncelle en mettront plein les oreilles.
Les concerts sont fort appréciés du public puisque les responsables en sont à la 6e édition dont trois sous le vocable de concert pique-nique et maintenant sous l’appellation de concerts apéro. Bien que l’activité soit gratuite, les contributions volontaires seront acceptées. Soucieuse de rejoindre le plus de gens possible et de partager cette richesse avec les aînés, la Galerie d’art Cookshire-Eaton procédera à l’enregistrement vidéo des spectacles pour les présenter aux deux CHSLD de la MRC soit à Weedon et East Angus. L’initiative est rendue possible grâce à la participation de L’Inconnu dans le noir avec la contribution de généreux commanditaires. Pour M. Denis, il est important de soutenir les artistes particulièrement en période de pandémie. « Nous autres, c’est 12-15 artistes qu’on va pouvoir leur donner un certain montant. » Outre cet aspect, Gilles Denis rappelle que la culture « c’est la qualité de vie. » Pour Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, le fait de pouvoir présenter une programmation culturelle relève de l’exploit. « Pour nous, c’est une belle représentation pour le Cœur villageois. Le culturel, faut qu’il soit dans le cœur du village. » De son côté, la présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope, Manon Elisabeth Carrier, estime « que les gens ont besoin d’entendre parler d’autre chose que du COVID. La musique, c’est bon pour tout le monde, c’est bon pour l’âme. On s’assoit dans le parc et les gens quand ils repartent, ils sont heureux. » Rappelons que l’ensemble des activités culturelles s’inscrivent dans le cadre du Cœur villageois de Cookshire-Eaton.

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Grève pour le personnel de soutien scolaire : Les manifestants se font entendre

Les parents du Haut-Saint-François ont eu à composer récemment avec une grève de 24 heures, menée par les membres du personnel de soutien scolaire affilié à la FEESP-CSN, affectant les élèves de notre territoire et du CSS des Sommets.

Le recours à la grève, explique-t-on dans un communiqué de presse, est lié à l’absence de volonté du gouvernement Legault d’offrir des conditions salariales justes et équitables au personnel de soutien scolaire, ainsi qu’à sa vision obtuse du milieu de l’éducation. « Nous ne souhaitions pas en arriver là, mais, dans les circonstances, nous n’avons pas le choix de déclencher la grève », mentionnait Annie Charland, présidente du secteur scolaire FEESP-CSN. « Lorsqu’il y a une pénurie de personnel de soutien dans les écoles, ce sont les conditions d’apprentissage des élèves qui en souffrent. Le gouvernement Legault doit comprendre qu’il y a une multitude de corps d’emploi qui soutiennent l’ensemble des élèves. La grève du personnel de soutien démontre qu’une école ou un centre ne peut même pas ouvrir ses portes sans nous. Pas de service de garde, pas d’entretien, pas de secrétariat, pas de soutien direct aux élèves. C’est tout ça, l’absence du personnel de soutien », renchérit Mme Charland.

« Le travail du personnel de soutien scolaire au quotidien est fondamental. Dès le début de la crise sanitaire, il a été au front pour soutenir les travailleuses et les travailleurs essentiels, notamment par la mise en place des services de garde d’urgence. Pourtant, malgré le caractère essentiel de leur apport à la société, la reconnaissance gouvernementale n’est toujours pas au rendez-vous » signale Nathalie Arguin, présidente de la FEESP-CSN. « S’il est vrai que le premier ministre veut faire de l’éducation une priorité, il doit réfléchir l’école en tenant compte de l’ensemble du personnel, et non pas seulement en fonction de ses priorités électorales », ajoute Mme Arguin.
Le syndicat précise que la question salariale revêt un caractère particulièrement important puisque la grande majorité d’entre eux gagne moins que le salaire moyen du Québec. On ajoute que les travailleurs ont à jongler avec des horaires brisés sur l’ensemble de la journée, et une grande part du personnel de soutien gagne moins de 20 000 $.

D’autre part, le désengagement des travailleurs semble une réalité. « Uniquement au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, nous avons perdu 40 travailleuses et travailleurs au cours de la dernière année. L’avenir des services en éducation est en péril. Il faut trouver des solutions ! », ajoute Julie Bolduc, présidente du Syndicat du personnel de soutien de la CSHC.

Le syndicat reproche au gouvernement de faire passer le béton avant les humains. Il mentionne que le gouvernement prétend ne pas avoir la capacité financière d’accorder un 5 % sur trois ans alors qu’il annonce des investissements de 10 milliards pour creuser un tunnel entre Québec et Lévis.

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant 35 000 employés de soutien présents dans 31 centres de services scolaire francophones et deux commissions scolaires anglophones. Dans la région de l’Estrie, il compte 1 000 membres. Il s’agit du plus grand regroupement d’employés de soutien scolaire au Québec. Ils sont regroupés par secteur d’emploi : le personnel administratif, le soutien direct à l’élève, les services de garde et le soutien manuel.

Opinion du lecteur

Pour le meilleur et pour le pire

Dans la pire situation que nous n’avons jamais vécue mon mari et moi, mon mari était atteint de la maladie neurocognitive Corps de Lewy et moi perdant mon statut d’épouse pour devenir sa proche aidante. Nous n’avons été entourés que par le meilleur surtout grâce à la présence assidue et constante du CLSC du Haut-Saint-François.

Je songe à notre premier répondant, l’ergothérapeute, qui s’est toujours démarqué par son écoute attentive. Notre gestionnaire de cas s’est révélée une authentique fée tombée du ciel. Elle a su prévoir et répondre à nos besoins tout autant à mon mari qu’à moi. Quant aux infirmières et infirmier, je peux témoigner, sans réserve, avoir vu de véritables soignants dans l’âme. Les accompagnatrices pour les soins d’hygiène et/ou de répit veillaient à bien prendre soin de nous. Je pense aussi au transporteur des équipements du CLSC qui, par sa compassion, nous a aidés à porter un regard libérateur sur la souffrance en insistant sur le meilleur et le beau que mon mari nous laisse. Certes, le personnel-cadre, que nous n’avons jamais vu, est sûrement là pour autoriser, favoriser et faciliter un tel accompagnement qui rend possible concrètement le maintien à domicile.
Je tiens également à souligner la chance exceptionnelle que nous avons eue d’être soutenus par les voisins, amis et famille… qui se sont mobilisés, bien avant la pandémie, venant ainsi tisser de façon plus serrée notre filet de sécurité. En plus, un bénévole des plus présents s’est ajouté. Il s’est adapté, semaine après semaine, à la situation de mon mari.

À toutes ces personnes, recevez toute notre reconnaissance !
Violette Longpré, Weedon
Au nom de la famille Daniel Rivard

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