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Parti vert du Canada : Sylvain Dodier veut prendre soin des gens

Sylvain Dodier du parti vert

Candidat du Parti vert du Canada, Sylvain Dodier prône la solidarité et l’entraide.

Baignant dans la politique environnementale depuis son enfance, Sylvain Dodier se lance comme candidat du Parti vert du Canada (PVC) pour la circonscription de Compton-Stanstead. Privilégiant l’entraide et la solidarité, celui qui se considère comme étant quelqu’un d’engagé dans la société souhaite prendre soin des gens. « Les notions d’entraide et de solidarité, c’est des valeurs de base qui sont au Parti vert et qui sont aussi dans ma vie », exprime-t-il.

Ancien candidat du Parti vert du Québec, le citoyen de St-Isidore-de-Clifton s’est fait approcher par le PVC peu après l’annonce des élections fédérales. Après en avoir discuté avec ses proches, il y a vu une opportunité de faire une différence. Selon lui, ses engagements dans la communauté lui ont permis d’avoir une bonne connaissance du terrain et des gens qui l’entoure. Pour le candidat, ces élections se doivent d’être centrées sur l’environnement. Il estime que, sur le territoire de Compton-Stanstead, il y a plein de gens qui sont déjà dans le tournant vert au niveau individuel. « Mais maintenant, il faut que le politique suive, il faut que les instances officielles y aillent. On est dans l’urgence climatique ! C’est pour ça que je vais en politique », exprime-t-il. Selon lui, les paliers fédéraux, provinciaux et municipaux ont su démontrer, lors de la pandémie, leur capacité à travailler en équipe et à agir rapidement. Il croit que cette attitude doit maintenant être démontrée pour les problématiques environnementales. Selon lui, la population est bien responsabilisée, mais il doit également y avoir une responsabilité collective. « Si tu recycles, mais qu’au niveau collectif, la personne ou les groupes qui sont en haut, ils prennent ton recyclage et ils vont l’enfouir parce qu’ils n’ont pas organisé tout le reste, et bien, ton acte sur lequel tu mets beaucoup d’énergie et d’espoir, il tombe à zéro parce qu’en haut, on n’a rien fait », précise M. Dodier.

Les six principes de base du PVC sont la sagesse écologique, le développement durable, la justice sociale, le respect des diversités, la non-violence et la démocratie participative. D’après lui, en respectant ces principes, le gouvernement pourra mettre en place diverses actions qui vont aider à améliorer le système. Bien qu’il adhère à tous ces fondements, M. Dodier affirme être très engagé au niveau du bien-être des gens, mais également à l’agriculture. Il déplore l’importance accordée à l’agroalimentaire industriel et croit qu’il serait plus bénéfique de revenir à une agriculture locale et biologique. « Ce qu’on recherche, c’est qu’on doit revoir les systèmes de production pour une production locale et bio, autant les animaux que les végétaux », explique le candidat. L’objectif est de mettre en place des programmes qui vont appuyer les agriculteurs. En plus de l’environnement et l’agriculture, il croit en l’importance d’un revenu minimum garanti. « Le souci premier, c’est lequel : aider les industries ou aider les gens », se questionne-t-il. C’est pourquoi il considère que le principe de prendre soin des gens s’applique à tous les dossiers.
M. Dodier prévoit faire une campagne principalement virtuelle, sans toutefois délaisser quelques interventions en présentiel. Puisqu’il habite dans une maison intergénérationnelle avec une personne âgée et une autre immunovulnérable, il tient à prendre soin de ses proches. Selon lui, cette approche est plutôt bénéfique puisque les gens sont ouverts au virtuel. De plus, d’un point de vue environnemental, il est plus écologique de réduire ses déplacements. « Avec la beauté des paysages qu’on a dans Compton-Stanstead, c’est pas vrai que je vais aller mettre des pancartes partout qui défont les paysages », exprime-t-il.

Le candidat est bien conscient que le PVC ne risque pas d’être élu majoritaire, mais l’objectif est d’avoir davantage de voix à la Chambre des communes afin que tous puissent s’exprimer. « Est-ce qu’on peut vraiment penser que ceux qui ont laissé arriver le problème vont être la solution ? Je trouve que poser la question c’est donner la réponse », affirme-t-il.

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