Étang Cloutier Cookshire fr

Étang Cloutier à Cookshire-Eaton : Inauguration du parc de villégiature et de plein air

Le site sera accessible au grand public l’été prochain.

C’est par une belle journée ensoleillée que la municipalité de Cookshire-Eaton a récemment procédé à l’inauguration officielle du site de villégiature et de plein air situé à l’étang Cloutier.

L’endroit qui sera ouvert au grand public pour l’été 2022 se veut un lieu qui facilitera l’échange des générations contribuant à augmenter la qualité de vie des aînés, des familles et de la population en général, de mentionner la mairesse, Sylvie Lapointe. « Le site intergénérationnel est une occasion pour les aînés de s’impliquer dans un projet structurant où toutes les générations vont se côtoyer et pourront échanger. L’objectif, de ce lieu, est d’intégrer les aînés et de les amener à être actifs physiquement et mentalement dans le milieu en leur offrant un emplacement où il sera possible pour eux d’organiser des activités pour la communauté et d’interagir avec les familles et les jeunes durant les camps de jour ou autres. »
L’aménagement du parc, situé en bordure de l’étang Cloutier, permettra de pratiquer des activités nautiques telles que du kayak, du ponton, du pédalo et autres. La FADOQ Cookshire-Eaton veillera à la location des diverses embarcations. Sur place, les plaisanciers retrouveront un jeu de shuffleboard, un terrain de volleyball ainsi que des tables à pique-nique. Pour les commodités, la municipalité y a aménagé un chalet quatre saisons permettant d’accueillir une cinquantaine de personnes. Les aînés pourront y tenir certaines activités au cours de l’automne et de l’hiver. Les amateurs de randonnées pédestres pourront fouler le sentier qui fait le tour de l’étang.
Autres phases
Le parc de villégiature et de plein air est loin d’être complété. D’autres phases sont prévues que ce soit l’ajout d’un sentier reliant le parc au pont couvert John-Cook, l’aménagement d’une aire de repos extérieur, l’ajout d’un jeu de fer, de pétanque. « En période hivernale, il serait également possible de développer plusieurs activités, sentiers de randonnées pour la marche, ski de fond, raquette et le fat bike ». Mme Lapointe ajoute également la possibilité d’aménager une surface glacée sur l’étang. « On va s’ajuster, la ville est très ouverte à vos propositions. Avec 85 acres entourant le site, les possibilités de développement des activités de plein air sont presque infinies et plusieurs autres phases sont à prévoir dans les prochaines années et notre adhésion à la démarche MADA-Famille va certainement nous amener à déployer des projets fort intéressants pour la population de la ville de Cookshire-Eaton », de lancer avec enthousiasme la mairesse.

Rappelons que l’aménagement du site, laissé à l’abandon depuis 2011, dont la municipalité est propriétaire, a nécessité un investissement de 200 000 $. Le projet a été rendu possible grâce à la contribution financière de 115 000 $ du Fonds de développement des territoires (FDT) dont la gestion est confiée à la MRC du Haut-Saint-François. Marie-Claude Bibeau, députée sortante de Compton-Stanstead, au moment de la conférence de presse, mentionnait qu’elle serait attentive aux projets mentionnés, si elle devait être élue, et s’engageait à accompagner les intervenants que ce soit par le nouveau fonds de revitalisation des communautés et les fonds Nouveaux Horizons pour les aînés. Mentionnant que la MRC du Saint-François était heureuse de participer au projet, le préfet Robert Roy soulignait « la chance qu’on a présentement avec les paliers de gouvernement fédéral et provincial qui nous transfèrent des sommes pour développer nos régions. On l’apprécie beaucoup et on essaie de démontrer aux paliers de gouvernement qu’on est le bon endroit pour pouvoir développer nos régions. » M. Roy souligne également l’importance d’avoir un endroit où les aînés pourront se rendre et se ressourcer.

Étang Cloutier Cookshire ang

Cloutier Pond in Cookshire-Eaton : Inauguration of the Outdoor Resort Park

During the inauguration (left to right), we see the prefect of the Haut-Saint-François MRC, Robert Roy; Christiane Goudreau, president of the FADOQ Cookshire-Eaton; and in the same order in the back row, Sylvie Lapointe, Mayor of Cookshire-Eaton; and Marie-Claude Bibeau, Member of Parliament for Compton-Stanstead.

It was on a recent beautiful sunny day that the Municipality of Cookshire-Eaton officially opened the outdoor recreational site located at Cloutier Pond.

The resort will be open to the general public in the summer of 2022 and is intended to be a place that will facilitate intergenerational exchange, contributing to a better quality of life for seniors, families and the population in general, said Mayor Sylvie Lapointe. “The intergenerational site is an opportunity for seniors to get involved in a developmental project where all generations can come together and exchange ideas. The objective of this place is to integrate seniors and lead them to be physically and mentally active in the environment by offering them a location where it is possible for them to organize activities for the community and to interact with families and young people during day camps and other occasions.”
The development of the park, bordering the Cloutier Pond, will make it possible to practice water sports and boating in kayaks, pontoons, or pedal boats. FADOQ Cookshire-Eaton will supervise the rental of the various boats. On site, boaters will find a shuffleboard game, a volleyball court and picnic tables. For amenities, the municipality has set up a four-season chalet to accommodate about fifty people. Seniors can hold activities there during the fall and winter. Hiking enthusiasts can walk the path that circles the pond.
Other Phases
The outdoor resort is far from complete. Other phases are planned, such as the addition of a path linking the park to the John-Cook covered bridge, the development of an outdoor rest area, and the addition of a field for horseshoes or pétanque. “In winter, it would also be possible to develop various activities and hiking trails for walking, cross-country skiing, snowshoeing and fat biking.” Ms. Lapointe also mentioned the possibility of creating an ice surface on the pond. “We will adjust, the city is very open to your suggestions. With 85 acres surrounding the site, the possibilities for the development of outdoor activities are almost endless and several other phases can be expected in the coming years, and our use of the MADA-Family approach will certainly lead us to deploy very interesting projects for the people of Cookshire-Eaton,” the mayor enthused.
Owned by the municipality, the site has been abandoned since 2011 and its development required an investment of $200,000. The project was made possible thanks to the financial contribution of $115,000 from the Territorial Development Fund (FDT), the management of which is entrusted to the Haut-Saint-François MRC. Marie-Claude Bibeau, outgoing Member of Parliament for Compton-Stanstead at the time of the press conference, mentioned that she would be attentive to the projects mentioned, if she were to be elected, and undertook to support the promoters whether by the new Community Revitalization Fund or the New Horizons for Seniors Fund. Mentioning that the MRC du Haut-Saint-François was happy to participate in the project, Prefect Robert Roy stressed “the luck we currently have with the federal and provincial levels of government which are transferring funds to us to develop our regions. We really appreciate it and we try to show these levels of government that we are the right place to be able to develop our regions.” Roy also emphasized the importance of having a place where seniors can go and recharge their batteries.

Elections-municipales-2021

Élections municipales : La période de mises en candidature se termine vendredi

Nous sortons à peine d’une élection et nous voilà plongés à nouveau dans une autre. Cette fois, il s’agit des élections municipales, le palier de gouvernement le plus près des citoyens. Dans le Haut-Saint-François, cela représente 14 municipalités avec 84 postes de conseillers et 14 maires pour un total de 98 sièges à combler. À cela s’ajoute le poste de préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Ça en fait du monde. Plusieurs sièges seront comblés par acclamation, mais d’autres feront place à des luttes intéressantes. La période de fin de mises en candidature est le 1er octobre à 16 h 30. Bien qu’il soit encore tôt, au moment d’écrire ces lignes, on pouvait déjà dire qu’il devrait y avoir une lutte à la mairie dans Westbury qui opposera le maire sortant Gray Forster et Sylvain Hébert. À Ascot Corner, un candidat, Jacques de Léséleuc a déjà fait connaître son intention de briguer la mairie. Pour les autres municipalités, il faut remonter au printemps lors d’un sondage téléphonique mené auprès des principaux intéressés pour dire que les maires de Bury, Walter Dougherty, Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, Chartierville Denis Dion, Dudswell Mariane Paré, East Angus Lyne Boulanger, Canton de Hampden Bertrand Prévost, La Patrie Johanne Delage et Weedon Eugène Gagné avaient manifesté l’intention de se présenter à nouveau.

Selon le tableau actuel, on peut affirmer que la MRC du Haut-Saint-François présente une parité hommes/femmes quant au poste de maire. Sur les 14 municipalités, 7 sont représentées par des femmes; il s’agit des municipalités d’Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie et Scotstown. Le portrait est différent pour les postes de conseillers occupés majoritairement par des hommes.
Candidature
Pour poser sa candidature, il faut être âgé de 18 ans ou plus le 7 novembre 2021, être citoyen canadien, ne pas être sous curatelle, ne pas avoir été reconnu coupable d’une manœuvre électorale frauduleuse depuis le 31 août 2016, ne pas être dans une situation d’inéligibilité en raison d’un emploi (ex. : membre du personnel électoral, employé municipal) ou d’infraction à des lois du Québec ou du Canada, être domicilié sur le territoire de la municipalité le 1er septembre 2021 et au Québec depuis au moins six mois à cette date; ou être, la ou le propriétaire d’un immeuble ou l’occupant d’un établissement d’entreprise situé sur le territoire de la municipalité depuis au moins 1 an le 1er septembre 2021, résident sur le territoire de la municipalité, de façon continue ou non, depuis au moins un an le 1er septembre 2021.

Marie-Claude Bibeau

Réélection de Marie-Claude Bibeau dans Compton-Stanstead : Un vote de confiance, estime-t-elle

Marie-Claude Bibeau attribue son succès entre autres à sa présence sur le terrain et l’efficacité de son équipe.

Marie-Claude Bibeau entame un troisième mandat en six ans à titre de députée de Compton-Stanstead. Elle a même légèrement augmenté son avance avec 3 344 voix de majorité sur sa plus proche rivale, la candidate du Bloc Québécois et mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse.
Bien qu’elle était relativement confiante, Mme Bibeau avouait lors de l’entretien téléphonique qu’elle était prête à tout, les élections étant fréquemment imprévisibles. La députée attribue sa victoire à sa connaissance du terrain, à sa présence dans le milieu avec une équipe qu’elle qualifie de « très compétente, expérimentée et engagée. » Cette présence, ajoute-t-elle, a permis d’aider les citoyens, les organisations, entreprises et municipalités. « Donc 6 ans de travail, de loyaux services. C’est probablement une partie de ce qui peut faire la différence. »
Mme Bibeau retient de la campagne les préoccupations des gens envers l’environnement et la pénurie de main-d’œuvre. « La formule actuelle d’être bien entourée au bureau de circonscription pour bien servir la communauté de différentes façons, je pense que c’est une formule gagnante qu’il faut continuer. »

Quant au résultat national, il est similaire à celui précédent le déclenchement des élections, Mme Bibeau répond que « l’important est de poursuivre avec le gouvernement libéral » tout en rappelant l’importance d’avoir déclenché des élections. La députée rappelle que le mandat accordé lors des élections générales de 2019 n’avait rien à voir avec « le monde dans lequel on vit après une pandémie. On se faisait dire par l’opposition : vous n’avez pas le mandat de ceci et cela. On sait qu’un gouvernement minoritaire a une durée de vie moyenne de 18 mois, on sentait quand même la fin venir d’une certaine façon ou d’une autre. C’était le moment de demander aux Canadiens est-ce que vous êtes d’accord avec l’orientation qu’on prend. Les Canadiens et Québécois ont répondu, on est d’accord avec votre orientation, allez-y pis vous allez continuer à le faire en collaboration avec les autres partis. »

Invitée à commenter si elle souhaitait un retour au sein du conseil des ministres, Mme Bibeau rappelle que la décision revient au premier ministre. Toutefois, elle avoue éprouver une hâte de voir d’une façon ou d’une autre quelle responsabilité elle pourrait jouer au sein de toute l’équipe libérale. Interrogée à savoir si elle préférerait conserver son ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire ou aller voir ailleurs, « j’aime beaucoup l’agriculture, c’est sûr; en plus, c’est proche des gens de chez nous, donc si j’ai le privilège de continuer je vais être très contente, si c’est d’autres défis, ça sera d’autres défis, je suis prête à tout, alors c’est à suivre. »

D’autre part, Mme Bibeau ne croit pas que la sortie du premier ministre du Québec, François Legault, demandant aux Québécois de voter pour le Parti conservateur, entache les relations avec ses collègues élus. « On travaille avec eux (députés) déjà depuis trois ans. Moi, ici, j’ai une super belle relation avec M. Jacques (François Jacques, député de Mégantic) entre autres parce que je côtoie les députés caquistes, j’ai tellement une belle relation avec le ministre de l’Agriculture, M. Lamontagne. Moi, ça ne m’inquiète pas. On travaille à servir le mieux possible les Québécois, on a le même objectif, alors on va trouver les bons moyens de s’entendre, ça ne m’inquiète pas. »
Nathalie Bresse
Évidemment, Mme Bresse est déçue du résultat, mais satisfaite du nombre de voix obtenues. Elle signale que Mme Bibeau a également obtenu moins de votes que la campagne précédente. La candidate du Bloc Québécois explique un léger déplacement du vote vers le conservateur et NPD en attribuant la raison à une volonté de changement de gouvernement. Mme Bresse estime avoir mené une bonne campagne et avoir fait tout ce qui était possible. « Je suis fière de la campagne que j’ai faite. » Elle admet que la députée sortante est connue sur le territoire et bénéficie d’un certain avantage comparativement à elle qui devait se faire connaître sur l’ensemble du grand territoire que représente Compton-Stanstead. Par ailleurs, Mme Bresse se dit déçue du résultat national « avoir dépensé 620 M$ en pleine pandémie qui a donné absolument rien, parce que ça donné un miroir, c’est les mêmes qui ont été réélus. »
Quant à sa carrière politique, Mme Bresse laisse entendre qu’il ne faut jamais dire jamais et insiste pour préciser qu’elle n’a pas changé d’idée pour le municipal et ne se représentera pas. Elle préfère se concentrer sur son salon de coiffure « à trois jours semaine. Je m’en vais vers ma préretraite tranquillement », complète-t-elle.
Pierre Tremblay
Le candidat défait du Parti conservateur, Pierre Tremblay, prend les résultats avec sérénité. « C’est la démocratie, moi, j’ai tout donné, j’ai rien à me reprocher de ce côté. Les gens ont fait leur choix, j’accepte la défaite. La chose qui me dépasse un peu, c’est le nombre de gens qui ont décidé de reconduire Justin Trudeau au pouvoir, ça, je ne comprends pas. Je suis très surpris de ce résultat-là. » M. Tremblay est tout de même satisfait de son résultat personnel ayant augmenté le nombre de voies de 1 432 comparativement à son prédécesseur de l’élection de 2019. Pierre Tremblay est satisfait de sa campagne, « je voulais vivre l’expérience, c’était un rêve pour moi d’aller au fédéral, j’étais prêt à me battre pour les gens de ma circonscription. Ils (électeurs) ont fait leur choix, maintenant, je tourne la page et on passe au prochain projet. »
Sylvain Dodier
Le candidat du Parti vert est déçu du résultat « parce que le focus s’est fait uniquement sur les campagnes nationales des gros partis et que sur les territoires, ça s’est pas du tout transformé en vote. » M. Dodier est néanmoins satisfait de la performance des candidats estriens. « En termes de pourcentage, en Estrie, tous les candidats à peu près, pas tous, mais presque, on est tous plus haut que le pourcentage au Québec et le pourcentage national des verts. » M. Dodier ajoute que le message est très clair « ils veulent que les élus travaillent ensemble, c’est la deuxième fois qu’ils élisent un gouvernement minoritaire. » Pour M. Dodier, un gouvernement minoritaire « c’est génial, parce que tous les votes des députés vont compter. Là, chaque député a beaucoup plus de pouvoir pour influencer le gouvernement. » Dans cette optique, M. Dodier souhaite que prendre soin des gens, un de ses chevaux de bataille, soit beaucoup plus considéré. Il ajoute que les citoyens ont fait un vote prudent et c’est souvent ce qui se produit en période de crise. Le candidat du Parti vert estime tout de même avoir réussi à sensibiliser les gens à la cause de l’environnement. Il ajoute avoir senti un vent de sympathie, mais force de constater que cela ne s’est pas traduit en vote.

Quant à son avenir politique, M. Dodier n’entrevoit pas se présenter candidat du Parti vert pour les prochaines élections provinciales. Il mentionne que le programme politique de la formation nationale lui convient mieux sans pour autant s’engager à plonger à nouveau dans une future campagne fédérale.

Daniel Martel

Le sentiment du devoir accompli !

Daniel Martel

Au cours des quinze dernières années, j’ai eu le privilège et le bonheur de coordonner le programme Lancement d’une entreprise (LE) au sein de la communauté du Haut-Saint-François.

Après avoir côtoyé quelques 500 promoteurs souhaitant se lancer en affaires, je quitte cette fonction avec le sentiment du devoir accompli.
Au départ, j’étais loin de m’imaginer que cet emploi pourrait me captiver, me passionner et me motiver autant au cours de toutes ces années. Je tiens à remercier sincèrement mes partenaires institutionnels et les personnes qui œuvrent au sein de ces organisations (SADC, CLD, CJE, CC, CLE et le Journal du HSF).

Le succès que nous avons tous et toutes connu avec le programme Lancement d’une entreprise au cours de ces années est intimement lié aux collaborations avec les intervenants et opérateurs économiques du milieu et à leurs implications actives au sein du programme.

Derrière cette formation et ce succès, une quinzaine de formateurs qui se sont dévoués, qui ont transféré leurs connaissances et qui ont investi temps et énergie avec nos promoteurs. Sans eux et elles, nous n’aurions pu atteindre nos objectifs.

Ensemble, nous avons permis de créer plusieurs emplois de qualités, à faire croître des entrepreneurs et à mettre au monde plusieurs belles entreprises dans notre milieu.

Parmi toutes les personnes qui ont contribué à ces succès, je tiens à souligner l’apport exceptionnel de : Luc Mc Clish, coordonnateur de Lancement à Coaticook et collaborateur au quotidien, pour ton support, tes connaissances, ton écoute et ton amitié indéfectible durant toutes ces années.

Merci à Pascal Lafond, président d’Ascenseur de l’Estrie inc., pour les dizaines d’inscriptions que tu m’as envoyées au cours des années et pour la promotion constante de la formation dans ton réseau d’affaires et pour tes nombreux conseils dans ma pratique.

Merci à Marc Reid, conseiller à Emploi Québec, un acteur incontournable, dynamique qui a su m’orienter et m’appuyer de façon constante dans mes différentes orientations, démarches dans le milieu et à titre de formateur en Lancement.

Également, un merci, à M. Gilles Denis, homme d’affaires accompli, mécène, grand visionnaire et d’une générosité légendaire. Gilles, tu es un humain exceptionnel. Tu as toujours su encourager mes promoteurs de multiples façons. Partage de tes connaissances, de ton réseau d’affaires, aide à la commercialisation dans ton entreprise, cela en plus de supporter de nombreux promoteurs du domaine culturel. Je souhaite à chacune de nos régions du Québec d’avoir un homme extraordinaire comme toi dans leur milieu.

Un grand merci à vous tous et toutes qui avez participé au succès du programme et au soutien des entrepreneurs, soyez personnellement remerciés.

Finalement, un grand MERCI, à tous mes étudiants promoteurs et promotrices qui m’ont fait confiance et qui ont partagé avec moi leur histoire de vie. Je tiens à vous dire que vous avez tous et toutes chacun et chacune d’entre vous enrichit ma vie. Vous avez été mon carburant pour parfaire ma mission et une très grande source d’inspiration dans ma vie actuelle et pour les années à venir.

Ce n’est qu’un au revoir, car le monde de l’Entrepreunariat est un processus sans fin qui se poursuit bien au-delà d’une retraite.
Daniel Martel. Coach/formateur

Alphabetisation HSF

Journée de l’alphabétisation : Le CSEP sensibilise ses partenaires

Nous apercevons les participants à l’avant-midi de sensibilisation à l’analphabétisme.

Le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François (CSEP) a profité de la récente Journée de l’alphabétisation pour tenir une activité de sensibilisation auprès de ses partenaires qui travaillent avec des gens analphabètes, mais sans nécessairement le savoir.

Divers intervenants du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), de Moisson Haut-Saint-François, de la Corporation de développement communautaire (CDC) et des Cuisines collectives en savent un peu plus sur les subtilités des gens analphabètes fonctionnels qu’ils peuvent côtoyer.

L’équipe du CSEP avait préparé un menu d’activités afin de permettre aux participants de bien comprendre la réalité d’être analphabète fonctionnel. Jeu interactif sur l’analphabétisme, causerie autour d’un café, discussions avec des apprenants du CSEP, présentation vidéo de mini conférence du chercheur Daniel Baril sur l’analphabétisme et du psychologue Égide Royer sur le décrochage des jeunes garçons ces dernières années. À cela, s’ajoutait un petit exercice amusant de lecture rédigé par une personne analphabète fonctionnelle. Ce dernier exercice, précise Nawel Amokrane, directrice du CSEP, visait « à se mettre dans la peau d’un analphabète et décoder ce qu’il a écrit, comment lui va décoder ce que nous nous écrivons. Combien de temps prend-on pour lire et comprendre le texte. »
Témoignages
Deux personnes ayant fréquenté le CSEP ont bien voulu parler de leur expérience. Mélissa, domiciliée à East Angus et anglophone de naissance, est fière d’avoir complété son parcours au CSEP. Avouant être timide de nature, elle a apprécié l’accompagnement dans son cheminement pour l’amener à un autre niveau. Elle est déterminée à atteindre son objectif de compléter un diplôme d’études professionnelles (DEP) en coiffure et ouvrir son salon de coiffure. Pour sa part, Marie-Eve, domiciliée à Cookshire, a mis plusieurs années à compléter sa formation au CSEP, mais y est arrivée. Son objectif est également d’obtenir un DEP soit pour devenir éducatrice en milieu de garde ou agente administrative dans un CPE.
Satisfaite de l’initiative auprès des partenaires, Mme Amokrane ajoute qu’un webinaire est en préparation et visera également la sensibilisation et la communication. « Ça aussi reconnaître le non verbal, le verbal de ces personnes, c’est important. Ce n’est pas écrit sur leur front qu’ils sont analphabètes, mais de les reconnaître, c’est très important parce qu’on a constaté avec la pandémie qu’ils sont de plus en plus jeunes. » La directrice précise que 90 % des personnes fréquentant le CSEP sont âgées entre 20 et 30 ans. « C’est comme si le portrait a changé, ils ont décroché de l’école, sont allés travailler, après ils reviennent ne savent pas quoi faire, mais disent j’ai besoin d’un diplôme, les employeurs réclament un secondaire V. C’est le fléau qu’on est en train de voir », explique Mme Amokrane. Ces personnes sont vulnérables, ajoute-t-elle, et vivent parfois de l’itinérance sans le savoir. « Les jeunes vont dire ; je dors chez ma sœur, chez mon copain. »
Le CSEP offre toujours de la formation en présentiel. Afin de respecter les règles sanitaires, les groupes ont diminué de 10 à six personnes. Bien que la demande soit forte admet la directrice, « on essaie de répondre à tout le monde avec nos moyens. »

Porte ouverte La Passerelle du HSF

Portes ouvertes Les retrouvailles à La Passerelle : Belle participation

Nous apercevons Angélika, responsable de la mobilisation et vie associative transmettant des informations.

Plusieurs femmes du territoire ont répondu à l’invitation Portes ouvertes du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en effectuant une visite des lieux, rencontrer sur place les travailleuses et échanger dans une ambiance décontractée.

L’activité marquait la réouverture du Centre des femmes au grand public sans rendez-vous. Mentionnons que l’organisme offrait tout de même des services, mais l’accès au centre était limité en raison de la pandémie. Travailleuse à La Passerelle, Marilyn mentionne que l’activité Portes ouvertes se voulait une belle occasion d’échanger, de développer un sentiment d’appartenance et démystifier l’endroit dans une ambiance ludique et décontractée.

Les visiteuses, souriantes, ont eu l’occasion de découvrir la panoplie de services offerts tout en apprivoisant le Centre des femmes du Haut-Saint-François. Les participantes effectuaient un parcours de quatre tables où se trouvait une travailleuse qui expliquait la nature de son mandat et les services offerts.

Les visiteuses, explique Vee Langlois, travailleuse au centre, étaient informées sur le mode d’accueil, les types d’approches, la façon dont on peut utiliser le milieu de vie, les horaires, les types de formations que ce soit des travailleuses, les ateliers, la programmation et autres. Parmi les services offerts, on faisait part, au niveau individuel, de l’écoute, des rencontres personnalisées, de l’accompagnement juridique que ce soit pour déposer une plainte, pour remplir des documents, formulaires ou autres. On retrouve aussi des groupes de discussion et des ateliers. « On va aborder des problématiques qui peuvent paraître individuelle, mais là de les amener en groupe, ça les collectivise un peu plus, les expériences, voir qu’on n’est pas la seule à vivre ça », d’expliquer Vee Langlois. La Passerelle permet également de faire des actions collectives comme la vigile annuelle commémorative de l’attentat antiféministe de la polytechnique, les femmes et filles autochtones assassinées, disparues et autres. « On peut aussi faire de la mobilisation selon la volonté des membres », d’ajouter la travailleuse.
Outre la panoplie de services offerts, Marilyn ajoute que les utilisatrices peuvent compter sur l’accès à une tablette, à la bibliothèque contenant une foule d’ouvrages, à du matériel de base comme une trousse hygiénique ainsi qu’un service de laveuse sécheuse pour dépanner. Succinctement, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, c’est : s’outiller, agir ensemble, prendre soin de soi et s’entraider. Les services sont offerts gratuitement. La Passerelle se veut un milieu inclusif ouvert aux femmes trans, aux femmes cis, aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. Les services peuvent être offerts en français, anglais, créole et espagnol. Marilyn rappelle qu’il n’est pas nécessaire de vivre une période difficile pour se présenter au centre. « On peut juste venir prendre un café et rencontrer d’autres personnes, discuter d’enjeux qui nous touchent. »

La Cantine d'Ascot Corner HSF

Maude Maher : La nouvelle génération de femmes d’affaires

Maude invite toute la population à commander des mets pour apporter ou savourer sur place sa bonne cuisine.

Dynamique, enthousiaste, débordante d’énergie et pleine d’idées, Maude Maher, propriétaire du restaurant La Cantine, à Ascot Corner, fait partie de la nouvelle génération de femmes d’affaires.

Âgée de 24 ans, la jeune femme a toujours su qu’elle voulait être en affaire et pas dans n’importe quoi, dans la restauration. Cette sphère d’activité, par les temps qui courent, n’est pas le secteur le plus facile et reposant. Pour Maude, cela importe peu, l’occasion s’est présentée et elle l’a saisie. « Au début, j’avais peur, je me disais, je vais m’occuper du restaurant et j’ai 23 ans (au moment de l’acquisition). Dans ma tête, c’était comme je connais rien. Mon père (Serge Maher) m’a aidée et fait comprendre que je l’avais déjà fait en travaillant dans d’autres restaurants. »

« Depuis que je suis jeune, je voulais avoir un restaurant, c’était mon rêve. » Maude s’y préparait puisqu’elle a complété une formation en cuisine. « J’ai travaillé dans de bons restaurants, mais cette idée là est toujours restée dans ma tête. » Sans oublier son rêve, la jeune femme a pris le temps de voyager à deux reprises, de par le monde et au pays. « Quand je suis revenue de voyage et j’ai vu que la cantine Les 2 frères était à vendre, bien là on dirait que ça été comme le déclic. C’est arrivé un peu par hasard. Je me suis dit que mon projet, que j’aimerais peut-être faire, peut se concrétiser. Dans mes plans, je voulais revenir à Ascot Corner, tout était parfait. »
Cette femme d’affaires avoue ne pas avoir suivi de formation spécifique pour gérer son entreprise, mais en revanche, elle profite des conseils de son père qui joue le rôle de mentor, précise-t-elle. « Moi, l’école, ça ne marche pas, je n’aime pas ça. J’ai commencé un cours gestion de commerce au Cégep, j’ai fait un mois. Mais je suis quelqu’un qui est bonne sur le terrain, j’apprends facilement. Je me suis dit si j’ai une entreprise, je vais
apprendre sur le tas parce que je sais que j’apprends mieux comme ça et c’est pas mal ça qu’on fait ici. »

Passionnée de la cuisine, Maude est bien consciente de la réalité du monde de la restauration. « C’est pas une qualité de vie exceptionnelle, des salaires assez bas, des heures de fou. Je fais des heures de fou ici, mais je vois que ça vaut plus la peine parce que c’est ma place. Si j’avais continué de faire ça ailleurs pour les autres, je n’aurais pas eu de vie de famille, de quoi de stable, j’aurais fait des horaires de soir, de fin de semaine tout le temps. Ça n’aurait pas été vraiment une récompense au bout. C’est une des raisons pourquoi je voulais être en affaires. » Ce domaine d’activité pour Maude « c’est bien plus valorisant. C’est tout mon menu, mes idées à moi, pis le monde aime ça. Ce qui me fait capoter, c’est de voir les gens qui aiment ma bouffe, c’est valorisant, ça donne juste le goût de continuer. » Pour l’instant, la propriétaire avoue ne pas avoir beaucoup de temps pour profiter de la vie. « C’est normal, on vient d’ouvrir un restaurant qui roule extrêmement bien. J’ai rarement travaillé dans des restaurants qui roulaient beaucoup comme ça. C’est comme un gros boum. Les gens aiment ça. Je suis confiante que ça va toujours rouler. On a quelque chose de tout de même classique, mais juste revisité. » Elle ajoute avoir un tempérament de leader. « Moi, j’ai toujours été quelqu’un qui aimait leader du monde, je ne suis pas une suiveuse. J’ai toujours été bonne pour parler, donner mes idées et que les gens me suivent dans mes idées. » La propriétaire mentionne ne pas avoir de difficulté à gérer le personnel. « Ce qui a été le plus difficile, c’est d’avoir de la crédibilité envers les personnes qui étaient plus vieilles que moi, mais ça va super bien. Je pense que j’ai une manière de faire qui est peut-être différente, je suis toujours un peu à déconner, mais en restant sérieuse, toujours gentiment. Je ne lève pas le ton. » Maude ajoute que ça fonctionne bien également avec ses fournisseurs. « Je ne sais pas, peut-être parce que je suis jeune, on dirait que je suis leur petite protégée, il n’y a pas de problème, je peux les appeler n’importe quand, ils peuvent me dépanner. »
Parmi ses tâches, Maude s’occupe du personnel, des commandes, des horaires, d’élaborer le menu, faire les recettes en passant par les commandes d’alcool. Elle avoue avoir des semaines bien remplies, mais trouve tout de même le temps de s’accorder deux journées de congé par semaine.
Projets
Pour elle, c’est clair dans sa tête qu’il n’est pas question de changer de domaine. « Moi, mon but, ça serait de délaisser tranquillement la cuisine pour être plus en avant, faire un peu de service, j’aime voir le monde et jaser. Pour le resto, je ne suis pas prête à dire que j’aimerais avoir des franchises, je ne suis pas là pantoute, j’ai quand même la broue dans le toupet. Je suis fonceuse, on ne peut pas dire jamais, mais moi, j’ai toujours voulu avoir un foodtruck et le règlement pour en avoir un, il fallait avoir un restaurant qui a pignon sur rue. Là, j’ai un restaurant, c’est possible, mais pas tout de suite. Mais, plus tard, avoir un foodtruck de la cantine, ça représenterait super bien. »

Ouvert depuis novembre 2020, La Cantine croît rapidement. Elle est passée de 4 à 13 employés en plus d’agrandir de superficie. Ouvert sept jours semaine de 11 h à 20 h, l’établissement peut accueillir 52 clients en temps dit normal. La jeune femme d’affaires est de son temps et mentionne être active sur les réseaux sociaux. « C’est pas juste un restaurant que le monde vient. Il y a eu un wave qui s’est créé sur les réseaux sociaux, les gens ils partagent, ils en parlent, c’est quelque chose. Il y a du monde qui vient de Rock Forest, de Magog, dîner la semaine. Ça, c’est ma fierté, je suis vraiment contente », d’exprimer les yeux pétillants Maude.

entrepreneure accomplie

Comment devenir une entrepreneure accomplie ?

Vous caressez le projet de devenir une femme d’affaires prospère et de diriger votre propre entreprise ? Voici quelques conseils qui feront de vous une entrepreneure épanouie !
Croyez en vous : votre confiance en vos capacités est essentielle pour que les autres puissent croire à leur tour en votre produit ou votre service, qu’il s’agisse de vos investisseurs ou de vos employés. Ceux-ci formeront alors avec vous une excellente équipe.
Ayez une mission : avoir un but, y tenir « mordicus » et en faire votre mission commerciale est un indice de votre future réussite. Sachez également ce qui vous différencie des autres professionnels et, surtout, soyez passionnée !
Préparez-vous mentalement : un bon état d’esprit vous permettra de faire face à de nombreuses épreuves. De même, acceptez les échecs qui parsèmeront vo­tre parcours, puisqu’ils feront partie de votre processus pour atteindre la réussite.
N’hésitez pas à foncer : arrêtez de douter ou de vous éterniser dans les préparatifs et démarrez votre entreprise, et ce, même si vous n’avez pas toutes les ressources en main. Vous obtiendrez les autres en cours de route. Profitez aussi de l’occasion pour parfaire vos connaissances grâce à des livres sur le sujet ou à des formations.
Gérez sainement votre temps : comme il n’est pas aisé de jongler avec vos multiples responsabilités professionnelles et familiales, osez déléguer certaines tâches. Ce n’est qu’en étant bien préparée sur ce plan et en sachant répartir le tout efficacement que vous y parviendrez.
Maintenant, à vous de jouer et de montrer au monde ce dont vous êtes capable !

Visite des églises HSF

Les Journées du patrimoine religieux à East Angus : L’église Saint-Louis-de-France suscite toujours un intérêt

Nous apercevons la jeune famille du couple d’East Angus Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin ainsi qu’un couple de Sherbrooke.

Plusieurs visiteurs d’East Angus et de la grande région estrienne ont profité des Journées du patrimoine religieux pour découvrir les secrets de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus.

Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin sont de nouveaux arrivants d’à peine un an à East Angus. Diplômée d’un certificat en sciences des religions, Mme Brassard éprouvait une attirance naturelle envers ce lieu de culte. « On y pensait souvent, on passait devant l’église et on disait, ça l’air vraiment beau, faudrait qu’on aille la visiter et on n’avait jamais l’occasion. Quand on a vu les indications sur Facebook, on s’est dit on y va. »

Le couple avec leurs deux jeunes enfants a pris le temps cette fois. Ils se sont montrés impressionnés par leur visite. « On ne pensait pas avoir ce joyau dans notre village », d’exprimer M. Poulin. Les grands espaces à l’intérieur de l’église, le travail des boiseries, les vitraux, les statues et le style néogothique font partie des éléments forts que retient le couple. « C’est aussi intéressant d’avoir l’information de quelqu’un de l’intérieur. C’est vraiment pertinent au niveau historique de savoir. Ça valait la peine », d’ajouter Mme Brassard.

Un des guides, Fernand Roy, rappelait au cours de la visite d’une durée de 1 h à 1 h 30 l’histoire de la paroisse en passant par les missionnaires en 1884, la construction d’une petite chapelle, d’une église en 1895 jusqu’à la construction de l’église Saint-Louis-de-France entamée en 1920 et inaugurée en 1923. Toutefois, M. Roy ajoute que les travaux ont vraiment pris fin en 1927 et que selon l’architecte de l’époque, Louis Nolet, la facture globale s’élevait à 364 298 $. « Notre rôle, d’expliquer M. Roy, est de faire valoir les richesses qui se trouvent à l’intérieur. On essaie de valoriser même l’extérieur, comme la pierre de granit, la boiserie intérieure qui a été sculptée avec le style de fleuron qui représente la France. Notre église, c’est Saint-Louis-de-France, donc Saint-Louis est représenté un peu partout. On a aussi Saint-Patrick qui fait partie du décor parce qu’on a eu beaucoup d’Irlandais. » Parmi les nombreux attraits, les visiteurs ont eu droit de voir la crypte où reposent cinq prêtres et un organiste. Parmi les visiteurs, un couple de Sherbrooke se disait impressionné par la beauté et le souci du détail de l’église qu’il qualifiait supérieur à la cathédrale de Sherbrooke.

Pompiers de Cookshire-Eaton

Cookshire-Eaton rend hommage à ses pompiers

Nous retrouvons de gauche à droite le lieutenant Louis Laroche ainsi que les pompiers Michel Campagna et Luc Letendre. Dans le même ordre debout, on remarque Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, André Ladouceur (pompier), Gilles L’Heureux (pompier), Éric Cloutier, directeur, Sylvain Dusseault, directeur adjoint, Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton et Marcel Charpentier, chef de division.

La municipalité de Cookshire-Eaton a profité de la récente conférence de presse marquant l’inauguration du parc de l’étang Cloutier pour rendre hommage à ses pompiers du service de l’agglomération Cookshire-Eaton en remettant des certificats et médailles à ses pompiers comptant plus de 20 ans et 30 ans de service.

La mairesse, Sylvie Lapointe, accompagnée de la députée Marie-Claude Bibeau, et du préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, a remis des médailles du gouverneur général marquant les services distingués de 20 ans et 30 ans. Au-delà des médailles et certificats, Mme Lapointe a profité de l’occasion pour rendre hommage à l’ensemble des pompiers « qu’on estime et reconnaît leur travail, leur engagement envers les citoyens en cas d’incendie ou d’autres situations d’urgence. On peut-tu honorer leurs services au péril de leur vie dans chaque intervention et leur dépassement de soi à caractère exceptionnel. On peut-tu leur dire bravo pour votre contribution à devenir meilleur dans votre vouloir à faire ce métier si imprévisible et responsable. » Mme Lapointe ajoutait savoir de quoi elle parlait pour avoir été victime d’un incendie nécessitant l’intervention des pompiers.

Parmi les récipiendaires, neuf pompiers, Éric Cloutier, Yvon Laroche, André Ladouceur, Luc Letendre, Yvon Laroche, Louis Laroche, Michel Campagna, Bruno Rouleau et Stéphane Morissette ont obtenu la médaille de 20 ans de services distingués. Leurs confrères, Marcel Charpentier, Timothy Morrisson et Gilles L’Heureux ont obtenu la médaille de 20 ans et la barrette de 30 ans de services distingués.

Les intervenants ont profité de l’occasion pour remettre les diplômes aux 24 pompiers ayant complété avec succès une ou plusieurs formations. Le service d’incendie compte une conquantaine de pompiers.

Journée de l'Astronomie à Chartierville

Journée astronomie à Chartierville : Une 3e édition réussie

Nous apercevons l’astronome amateur, Raymond Fournier, donnant quelques informations sur le lancement de la fusée.

Près d’une cinquantaine de personnes, adultes et enfants se sont récemment donné rendez-vous sur le site de la côte magnétique à Chartierville, dans le cadre de la 3e édition de la Journée astronomie.
Diverses activités marquaient la journée. Les jeunes se sont amusés, au cours de l’après-midi, à peindre des masques tout en savourant des collations. Comme pour les éditions précédentes, le moment fort était sans contredit le lancement de fusées effectué par Raymond Fournier et son jeune assistant, Édouard Goyette. Ayant quitté Chartierville pour Longueuil, le dynamique astronome amateur ne pouvait manquer cette fête et c’est avec plaisir qu’il est revenu dans son ancien patelin. L’homme n’a pas changé et c’est avec sa fougue habituelle qu’il a su captiver l’attention des participants. Les amateurs d’astronomie ont également eu l’opportunité, en début de soirée, d’observer le ciel avec l’aide de télescopes. Bien entendu, M. Fournier y est allé de quelques explications, accompagnant les observateurs.

Claude Sévigny, conseiller municipal et un des organisateurs de l’événement, est satisfait de la participation dans ce contexte pandémique. « On a beaucoup de grands-parents qui apportent leurs petits-enfants ici, je trouve que ça fait un beau lien intergénérationnel », complète-t-il.

Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville : Un spectacle attendu

Le groupe Coco Country Band a fait vibrer la petite église de Chartierville au grand plaisir des spectateurs.

C’est une foule respectable qui a participé aux deux représentations du groupe Coco Country Band dans la petite église de Chartierville. La mini édition du festival de Musique aux Sommets a tout de même su plaire aux participants, dont plusieurs étaient des admirateurs de country.
Caroline Provencher, de Chartierville, a assisté à tous les spectacles des éditions précédentes et il n’était pas question qu’elle rate celui de 2021. Bien que le festival n’ait pas l’ampleur des années passées, en raison des mesures sanitaires, la citoyenne était heureuse qu’il y ait tout de même un spectacle. La mère de famille était accompagnée de ses trois enfants pour l’occasion. Originaires de Chartierville et résidantes à Sherbrooke et Drummondville, Nicole et Denise Dion, sœurs du maire Denis Dion, avouaient à la blague ne pas avoir trop le choix. Denise mentionne avoir participé à toutes les éditions tandis que sa sœur précisait ne pas avoir eu cette chance. Toutes deux, dont une, particulièrement amante de country, étaient heureuses qu’il y ait un spectacle. Originaires également de Chartierville et domiciliés à Ascot Corner, Martine et Marcel Roy ont participé à toutes les éditions. « On n’a pas participé à tous les spectacles, mais le country, disons qu’on est admirateurs pas mal », d’exprimer Mme Roy.
Spectacle
Les amateurs de country ont été servis à souhait. Le dynamisme du groupe s’est montré contagieux. À l’invitation des membres de la formation, plusieurs spectateurs ont dansé devant la scène et dans les allées de l’église.
Satisfaction mitigée
Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, est satisfait de l’appréciation des gens, mais un peu déçu de la participation de 110 personnes pour les deux représentations. Plusieurs raisons expliquent la situation selon lui, comme le peu de temps pour publiciser l’activité, l’obligation du passeport vaccinal qui pouvait être un frein pour les personnes non vaccinées et les craintes pour d’autres de faire partie d’un rassemblement. Selon les techniciens rencontrés, ajoute M. Bellehumeur, il semblerait que ce phénomène soit semblable ailleurs en région. « Avoir su, on aurait prévu une seule représentation », souligne-t-il.
Néanmoins, l’organisation ne regrette pas l’initiative. « Tous ceux qui ont participé, on a eu des félicitations de tout le monde. Les gens ont adoré ça. Ils en ont parlé partout à l’entour et ont dit aux autres, vous n’êtes pas venu, vous avez manqué quelque chose. Ça faisait du bien de voir les gens sourire », d’ajouter M. Bellehumeur. Bien que les organisateurs souhaitaient une participation plus forte, cela n’affectera pas la santé financière de Musique aux Sommets puisque l’activité ne devrait pas afficher de déficit, assure M. Bellehumeur.
Autres spectacles
D’autre part, l’organisation prévoit présenter un autre spectacle d’ici le 31 mars 2022 puisqu’il resterait des sous provenant de l’aide financière de Patrimoine Canada et une des conditions exige qu’ils doivent être dépensés avant la fin de l’année financière qui se termine le 31 mars 2022, d’expliquer M. Bellehumeur. « On ne sait pas encore quoi, mais il y aura quelque chose ». Par ailleurs, ce dernier laisse entendre que la formule de Musique aux Sommets devrait revenir l’an prochain dans sa forme habituelle, à moins que la situation sanitaire vienne brouiller les cartes encore une fois.

Communautés

Les aînés : des citoyens essentiels dans nos communautés !

Chaque année, la Journée internationale des aînés a lieu le 1er octobre. Celle-ci marque l’occasion de prendre un temps d’arrêt pour réfléchir à l’importante place qu’occupent nos aînés dans la société. Voici quelques exemples de leurs multiples contributions au quotidien :

Ils effectuent du bénévolat :
nombreux sont les aînés qui s’impliquent bénévolement au sein d’un organisme, et ce, plusieurs heures par semaine. Cela leur permet notamment de continuer à mettre leur savoir-faire au service de la communauté.
Ils agissent en tant que mentors : forts de leur expérience, les aînés sont bien positionnés pour accomplir un transfert de connaissances et de compétences auprès de jeunes ou de recrues au sein d’une entreprise.
Ils contribuent à l’économie : qu’il s’agisse de participer à des activités culturelles, comme les évènements sportifs ou les spectacles, de manger au restaurant ou de magasiner dans les commerces locaux, les aînés contribuent à faire rouler l’économie, même s’ils n’occupent pas d’emploi !
Ils s’impliquent dans les familles : la garde d’enfants, qu’elle soit occasionnelle ou régulière, est d’une grande aide pour les jeunes familles. En plus de rendre service à leurs proches, les aînés se transforment en modèles et participent à l’éducation des futures générations.
Aujourd’hui, pensez à remercier les aînés de votre entourage pour leur apport inestimable à la société !

Ainés

Troubles cognitifs : Les unités prothétiques : des lieux sécuritaires et adaptés

Le nombre d’aînés touchés par l’Alzheimer ou par une autre forme de démence ne fait malheureusement qu’augmenter d’an­­née en année. Au Québec, par exemple, le nombre d’individus atteints d’une telle ma­ladie pourrait s’élever à plus de 187 500 d’ici 2031. Les ré­si­dences dotées d’unités prothétiques sont toutes désignées pour loger ces person­nes nécessitant un environnement adapté.

Qu’est-ce que c’est ?
Une unité prothétique est un espace fermé et contrôlé pouvant accueillir un certain nom­bre de résidents présentant des troubles cognitifs. L’environnement est calme et aménagé pour que ceux qui y évoluent puissent s’y mouvoir librement et en toute sécurité. L’objectif de ces unités est de diminuer les contrariétés des aînés qui y habitent tout en maintenant leur autonomie fonctionnelle et psychosociale.

À qui cela s’adresse-t-il ?

Les unités prothétiques sont spécialement conçues pour les personnes souffrant d’Alzheimer ou d’une autre maladie semblable et qui présentent certains comportements, comme les hallucinations, l’errance, les changements d’humeur, la fugue et l’anxiété. Ces résidents conservent toutefois une assez bonne mobilité et sont donc en mesure de circuler seuls sans importants risques de chute.

L’un de vos proches est à la fois autonome et atteint de troubles cognitifs affectant son comportement ? Informez-vous sur la possibilité d’obtenir une place dans un établissement doté d’une unité prothétique !

Fatigue

6 conseils pour réduire la fatigue chez les aînés

Vous vous sentez de plus en plus fatigué à mesure que vous augmentez en âge ? Voici six conseils à mettre en pratique sans tarder pour rehausser votre vitalité !
Dormez suffisamment : que ce soit une nuit complète ou une plus courte accompagnée de siestes, un nombre adéquat d’heures de sommeil est le premier moyen de faire le plein d’énergie.
Mangez mieux : évitez de consommer des repas lourds et riches ou encore de sauter des repas et de peu vous alimenter. Préférez des mets légers entrecoupés de collations contenant des protéines et des glucides.
Songez aux suppléments alimentaires : si votre alimentation est parfois incomplète, votre fatigue peut être plus importante. Consultez votre médecin pour identifier vos besoins.
Bougez régulièrement : activez-vous modérément chaque jour selon vos capacités pour obtenir un regain d’énergie. Si vous faites beaucoup d’activités assises, pensez à prendre de petites pauses pour vous délier les muscles (marcher, danser, etc.).
Meublez vos journées : trouvez-vous de nouveaux passe-temps ou des projets qui vous garderont occupé et vous empêcheront d’éprouver de l’ennui.
Faites le plein de lumière : la luminothérapie, que ce soit grâce à la lumière du soleil ou à une lampe, vous permet de retrouver votre énergie et vous rend moins vulnérable à la fatigue.
Attention : si votre épuisement vous semble insurmontable, une visite chez votre médecin s’impose !

Concert à Cookshire

Concerts apéro et Galerie d’art : Un succès estival

Le dernier spectacle de la saison a été fort apprécié des quelque 80 personnes présentes.

Plus de 90 personnes ont profité des largesses de Dame nature pour assister à la dernière représentation des concerts apéro qui se déroulait au parc des Braves à Cookshire-Eaton et mettant en vedette le quatuor Despax. Simultanément s’amorçait la nouvelle exposition Le Haut en Tableaux.
L’exposition en cours à la Galerie d’art Cookshire-Eaton se déroule jusqu’au 7 novembre et met en vedette trois artistes du Haut-Saint-François. Ginette Djin Bertrand, Diane Dugal et John Ward y exposent plusieurs œuvres. La galerie est ouverte les samedis et dimanches de midi à 16 h jusqu’au 10 octobre et uniquement le dimanche à la même heure du 17 octobre au 7 novembre. Toutefois, il est possible de visiter l’exposition du lundi au samedi sur rendez-vous.

Saison estivale

La présidente de la Maison de la culture et membre du Cœur villageois, Manon Elisabeth Carrier, est satisfaite de la dernière saison estivale. « À chacun de nos spectacles apéro, on a eu plus de 80 personnes. Il y en a même un qu’on a eu 170 personnes. » Satisfaite de la réponse du public, l’organisation songe présenter à nouveau quatre spectacles apéro l’an prochain comparativement à trois, il y a deux ans. « Il y a de la demande, les gens sont contents. Plus ça va, plus on a du monde différent qui vient d’un peu partout. » Il n’y a pas que les spectacles qui sont appréciés, Mme Carrier mentionne que tous les artistes participant à l’exposition précédente ont vendu des œuvres, une douzaine au total. Quant à la projection Murmures du Canton, elle avait attiré plus de 800 personnes au moment d’écrire ces lignes et il restait encore quelques représentations à venir.

Fort du succès obtenu pour l’ensemble des activités, Mme Carrier assure qu’elles reviendront toutes pour la saison prochaine. Elle ajoute que les intervenants travaillent sur un balado-découverte avec l’aide du CLD du Haut-Saint-François et qu’il pourrait être disponible également pour l’été prochain. Les intervenants travaillent aussi le rafraîchissement des six panneaux d’interprétation répartis dans la municipalité. « On va changer les panneaux. On va les remettre au goût du jour. Il va y avoir moins de textes et plus de photos. Les gens qui voudront plus d’information pourront aller sur internet. Tout ça va se passer dans le secteur du Cœur villageois », précise Mme Carrier.

Amélie Lemay-Choquette

Théâtre des Petites Lanternes : Une artiste de la région fait son chemin

Amélie Lemay-Choquette, artiste de Cookshire-Eaton, voit son expertise reconnue dans la région de l’Estrie.

Amélie Lemay-Choquette, artiste de Cookshire-Eaton, fait son chemin dans le milieu à travers l’Estrie. Sélectionnée comme adjointe à la mise en scène pour le projet Quatre-Quarts du Théâtre des Petites Lanternes à Sherbrooke, l’artiste multidisciplinaire considère que c’est son expertise dans le projet Rurart qui l’a menée aussi loin.

Mis en place, il y a près de 10 ans, par la jeune femme, le projet Rurart lui a permis d’acquérir beaucoup d’expertise. C’est notamment pour cette raison que l’équipe du Théâtre des Petites Lanternes l’a contactée. Être membre de cette équipe est pour Mme Lemay-Choquette une expérience très enrichissante. Son rôle en tant qu’adjointe à la mise en scène consiste à diriger les artistes sur scène pour l’utiliser l’espace extérieur. « Dans le théâtre de paysage, l’environnement est un personnage en soi, alors on l’utilise autant dans la pièce que le comédien utilise ses lignes, son corps », exprime-t-elle. Bien qu’emballée par ce projet, le monde du théâtre est un nouveau défi pour l’artiste. « Le plus gros défi a été le peu de temps qu’on avait pour être le plus efficace possible. Comment transmettre la vision de la mise en scène en utilisant l’espace en peu de temps », ajoute-t-elle.
Son projet Rurart se poursuit pour une 10e année au printemps prochain. Avec la pandémie et la nouvelle vie de famille de Mme Lemay-Choquette, l’événement a dû être adapté. Outre le travail de mise en scène avec le Théâtre des Petites Lanternes, l’artiste a d’autres projets en tête. Le Conseil de la culture l’a approchée pour offrir un atelier. Elle doit donc créer un groupe multidisciplinaire d’échange et de travail collaboratif. « C’est prendre des groupes d’artistes et les guider dans le travail, ensemble et en lien avec l’environnement », explique-t-elle. Avec tous ces projets, la jeune femme se sent fière de constater que ses forces et son expérience sont maintenant reconnues.

Chuchottements divins

Chuchotements divins : Un recueil qui fait du bien à l’âme

Anne Gilbert publie son premier livre, un recueil d’histoires vraies.

Rendre accessibles des faits vécus dans le but de faire du bien à l’âme de ceux qui les lisent. C’est avec cet état d’esprit qu’Anne Gilbert a entrepris l’écriture de son recueil de textes Chuchotements divins. En collaboration avec l’artiste Jacques Boutin pour les illustrations, l’auteure souhaite partager des histoires inspirantes et remplies d’espoir.

Ce livre, le premier de Mme Gilbert, se compose de 33 récits véridiques de personnes provenant d’un peu partout en Estrie. Des histoires inspirantes qui peuvent amener le lecteur à un éveil de conscience ou simplement semer la joie. « Le but de ce livre-là, c’est de faire du bien », exprime l’auteure. Celle-ci a eu l’idée d’un tel écrit en 2012, alors qu’elle réalisait l’importance de transmettre certains récits. « J’appelais ça au début, des petits miracles, ce qui arrivait, dont j’étais témoin et je me disais qu’il faut que je prenne ça en note parce que ça vaut la peine d’être raconté », exprime-t-elle. Certains de ces récits ont été vécus par l’auteure, dont un où elle raconte son rêve de devenir comédienne. Ce rêve, elle a fini par le réaliser en jouant dans un des films de M. Boutin. C’est pourquoi elle a immédiatement pensé à lui lors de l’écriture de son livre. « Au début, je voulais avoir environ cinq dessins ici et là, mais on est devenu tellement emballé l’un et l’autre que finalement il y a un dessin pour chaque histoire », dit-elle en riant. Chaque dessin de l’artiste représente l’essence même de l’histoire qu’il précède.

L’œuvre se veut un livre de croissance personnelle, de nature spirituelle qui amène le lecteur à développer son pouvoir créateur. « Je ne dis pas que c’est un livre religieux, ce n’est pas ça du tout. Même si à certains endroits, Dieu est évoqué, c’est que les gens ont choisi de le dire parce qu’ils se sont sentis accompagnés », explique-t-elle.

Anciennement secrétaire médicale et enseignante, maintenant retraitée, Mme Gilbert, originaire d’Ascot Corner, vit présentement à Sherbrooke. Son désir d’écrire est présent depuis longtemps et elle ne compte pas s’arrêter. L’idée d’un deuxième tome de Chuchotements divins commence à mijoter dans son esprit. Il est possible de se procurer le livre en écrivant à l’auteur au chuchotementsdivins@outlook.com ou en se rendant sur www.bouquinbec.ca.

Rachel

BOOK OF HOPE

After 21 months, we are still swept up in a COVID-19 pandemic caused by a knobbly virus called SARS-CoV-2. SARS, for severe acute respiratory syndrome. COVID-19, for coronavirus disease of 2019. We’re no longer saying “It’s going to be ok,” because we don’t really know.
Yet we hope, as an anthology of hope and resilience tells us. The book has just been launched, a collection of more than 160 short stories, memoirs, haiku, poetry, photos, drawings and paintings by 110 different contributors, in English. Submissions came from both adults and children, from both new and established writers, from within the Eastern Townships and from around the world.

The 303-page book, entitled Hope and Resilience in the Time of COVID, is edited by Rebecca Welton, with the support of an editorial board of Eastern Townships writers.
The initiative is part of the Write Here Write Now project offering writing workshops in the Eastern Townships, mostly by Zoom. It was originally funded by Canadian Heritage, and is now sponsored by Bishop’s University Lifelong Learning Academy (BULLA).
“Capturing emotional turmoil through poignant, humorous, and hopeful pieces, the works in this anthology offer us a glimpse into the fortitude and resilience of the contributors,” wrote Welton. “No matter who we are, or how the pandemic has affected us, this book is a remarkable example of the unequivocal power of art to bring us together.”
I’d love to know how many Haut-Saint-Françiscans will be published in the anthology, but I’m not sure yet. I do know Maple Leaf is well represented. John Mackley has a long story in in the book. It’s equal parts distant history, recent history, and future fiction. Three short pieces of mine also appear in it.
The launch is past, but the book’s publication is to be celebrated again on Sunday, October 3, at 3 to 5 p.m. Five contributors will speak and read from their work, including Gillian Eastley, Lynette Enevoldsen, RA Garber, Corey Toohey, and Alexandra Welton. The event is hosted by Brome Lake Books, 45 Lakeside Road, Knowlton. It will also be live-streamed on Zoom. To zoom with us, contact bulla@ubishops.ca to obtain the link.
The Hope and Resilience book contains many images in colour, explained Welton, so the paperback version is not cheap, at $27. It will be available in Townships bookstores, such as Black Cat Books in Lennoxville and Brome Lake Books in Knowlton, and via Amazon. The ebook will be available for $4.99. For more information, email bulla@ubishops.ca.
Profits will help support the free workshops offered by Write Here Write Now, and a percentage will go to COVID-related charities, according to Welton.

LIVING WITH ADDICTION
Supporting Your Loved One Living with Addiction is the topic of a free virtual workshop offered in English by Mental Health Estrie. The speaker is Anthony Berger, Clinical Supervisor at Dunham House, a residential treatment centre in Dunham, Quebec, for individuals suffering from mental health and concurrent disorders, including addictions.
The workshop is on Wednesday, October 6, at 2 to 3:15 p.m., and is open to all. For information or to register, visit Mental Health Estrie’s Facebook or Instagram pages, email outreach@mentalhealthestrie.com, or call 819-565-2388.
GET A PLASTIC PASSPORT
Here’s how to obtain a wallet-sized, plasticized vaccination passport for just $1. Diane Grenier is offering this service at the East Angus office of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François. Call Diane at 819-560-8540 (press 9 for English). If there’s no answer, leave a message and Diane will return your call to get the information needed (full name, date of birth, medicare number, mother’s maiden name, date of first vaccine, and whether the vaccination was Pfizer, Moderna, or Astra-Zenica.)
Diane is the CAB’s English-speaking volunteer coordinator, and her office is located at 288 Maple Street, East Angus.
SEE LE HAUT LANDSCAPES
A new exhibition at the Cookshire-Eaton Art Gallery features landscape paintings inspired by the Haut-Saint-François, aka the Forgotten Townships. Le Haut en tableaux (The Haut in Paintings) displays the works of three artists – Ginette Djinn Bertrand, Diane Dugal, and John Ward – each with a very distinct artistic voice. The show is on Sundays only, from 12 to 4 p.m., until November 7, at Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
Ginette Djinn Bertrand of Scotstown is a multidisciplinary artist and musician. Her undulating forms and dreamlike landscapes sing in gentle colours; landscape as music. Her varied works can be seen on her Facebook page and that of her Galerie-atelier de Djinn, 44 Albert Street, Scotstown.
Diane Dugal of the Sherbrooke area has been painting for some time, but she completed a certificate in visual arts at the Université de Sherbrooke in 2020. She works in acrylics and other media, and plays with texture and colour in a space between abstraction and realism. It’s landscape as meditation. Examples of her work are on her Facebook page, dianedugalartistepeintre.
Since the 1980s, John Ward of Lingwick has been painting in oils, watercolours, ink, and mixed-media. He has focused on a variety of subjects, primarily expressionistic. It’s landscape as emotion. Some of his work can be seen at graphalba.com/jward/.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services: For information about services in October, please contact: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by October 4 for publication in October 13, or by October 18 for October 27.

Hockey mineur East Angus

Hockey senior A Shark’s d’East Angus : Match inaugural réussi malgré la défaite

Plusieurs dignitaires et le commanditaire majeur étaient présents au moment de la mise au jeu officielle. Nous retrouvons de gauche à droite, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, François Jacques, député de Mégantic, Gilles Doyon, de Centre de rénovation G. Doyon et le propriétaire Alex Paquette-Viens.

Malgré une défaite de 5 à 4 en prolongation aux dépens du Dynamik de Coaticook, les Shark’s d’East Angus ont tout de même offert une belle soirée inaugurale marquant leur premier match de la saison dans la ligue de hockey senior A.

La foule était au rendez-vous pour l’occasion avec le maximum permis de 250 personnes. L’organisation a déployé beaucoup d’efforts pour faire de la soirée un happening en organisant un « tail gate » d’avant match avec jeu gonflable, barbe à papa pour les enfants et une disco mobile. Le propriétaire, Alex Paquette-Viens est très satisfait de la réponse du public « c’était au-delà de mes attentes », exprime-t-il.

L’entraîneur, Jean-François Houde, est tout de même satisfait de la performance de son équipe. « Je suis satisfait. Mes joueurs ont démontré beaucoup de caractère. On tirait de l’arrière 4 à 2 et ils ont égalisé ça 4 à 4. On n’a pas été chanceux dans le match, on a manqué beaucoup de chance. Le match aurait pu virer de notre côté et on aurait pu ramasser deux points. J’ai aimé le travail de mes joueurs, c’est très positif. » Le prochain match des Shark’s se tiendra ce samedi à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus à compter de 19 h.

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