Santé mentale

Santé mentale : L’importance de recharger ses batteries et de consulter

La pandémie de la COVID-19 a considérablement affecté (et continue d’ébranler) la santé mentale de bon nombre d’individus de tous âges et de tous milieux, et ce, au Québec comme ailleurs. Aînés, professionnels de la santé, parents, enseignants, adolescents, ouvriers… personne n’est à l’abri !
Du 3 au 9 octobre 2021 se déroule la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales. Dans le cadre de cet évènement, le Réseau Avant de Craquer tient une campagne de sensibilisation rappelant à tous l’importance de prendre soin de sa santé psychologique.

Comment recharger ses batteries ?
Prendre soin de sa santé physique, c’est bien manger, dormir suffisamment, cesser de fumer (ou ne jamais commencer), etc. Or, pour garder le moral et protéger sa santé mentale, plusieurs stratégies sont recommandées, par exemple :
•Prendre quelques semaines ou jours de vacances (idéalement dans la nature) lors desquels vous pouvez véritablement «décrocher»;
• Cultiver votre vie sociale en faisant des activités agréables en groupe ou avec des amis;
• Pratiquer des loisirs (écriture, peinture, musique, etc.) qui vous permettent de concentrer votre attention sur autre chose que vos soucis.

Quand doit-on consulter ?
N’attendez pas d’être au bout du rouleau pour consulter un professionnel de la santé mentale. Vous devriez notamment prendre un rendez-vous si vous ressentez des symptômes reliés à vos émotions et à vos pensées :
• Perte d’appétit;
• Difficulté à vous concentrer;
• Sentiment d’être inutile;
• Sensibilité excessive aux critiques;
• Battements cardiaques rapides;
• Maux de dos;
• Céphalées;
• Irritabilité;
• Nuits difficiles (insomnie, réveils fréquents, etc.);
• Consommation abusive (ex. : alcool, médicaments, caféine).
Pour en savoir plus sur la campagne 2021 du Réseau Avant de Craquer et pour obtenir des outils pour vous ou l’un de vos proches, visitez le avantdecraquer.com.

CLD HSF

CLD du Haut-Saint-François : Embauche de trois nouvelles ressources

Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François augmente ses effectifs de trois nouvelles ressources humaines qui œuvreront dans trois secteurs spécifiques, le développement industriel, la transformation numérique et l’accompagnement en gestion de ressources humaines.
L’ajout de personnel est possible grâce au financement d’Accès entreprise Québec. Chantal Ramsay veillera à recruter et répondre aux demandes de promoteurs à la recherche de locaux commerciaux ou industriels. Ayant œuvré à la Banque de développement du Canada (BDC) et la Corporation de développement économique communautaire de Sherbrooke (CDEC), ses compétences en gestion et en service aux entreprises, son bilinguisme et son habileté à créer et fidéliser des liens d’affaires et partenariats seront certainement un atout, mentionne-t-on dans un communiqué de presse.
Pierre-Alexandre Pelletier appuiera les entreprises dans leur transformation numérique. Son expertise, il sera en mesure d’aborder différents aspects que ce soit les systèmes de gestion pour la comptabilité, la gestion des ressources humaines (dont les horaires), la chaîne d’approvisionnement/de production, ou encore pour l’optimisation de routes de transport, la robotisation, le marketing (sites web, vente en ligne, rétention de clientèle), l’analyse et la recherche de solutions numériques.
Caroline Dufour, pour sa part, accompagnera les entreprises qui souhaitent faire de leurs ressources humaines un investissement stratégique rentable. Avec le projet CapitalRHsf, les entrepreneurs du territoire profiteront d’un suivi personnalisé afin de développer leurs compétences et assurer la continuité de leur développement. Mentionnons que Daniel Bérubé, Rémi Vachon, conseillers aux entreprises, Ana Oliveira, coordonnatrice en économie circulaire et Bernard Ricard, directeur adjoint, complètent l’équipe du service aux entreprises du CLD. Outre cette équipe multidisciplinaire au service du développement entrepreneurial, l’organisme comprend également une équipe dédiée au développement de projets collectifs, culturels et agroforestiers.

Sylvain Dodier du parti vert

Sylvain Dodier prône le bien-être humain par la gestion de la crise

La gestion de la crise climatique demeure la priorité pour Sylvain Dodier.

À l’approche des élections, Sylvain Dodier, candidat du Parti vert du Canada (PVC) dans Compton-Stanstead, le répète, la gestion de la crise climatique demeure sa priorité parce que selon lui, le bien-être humain passe par là. Alors que sa campagne est principalement virtuelle, M. Dodier prévoit quelques sorties en présentiel d’ici le 20 septembre.
Engagements territoriaux
M. Dodier prévoit d’abord représenter avec disponibilité et loyauté les citoyens de sa circonscription. Il tient également à défendre avec vigueur et ténacité les dossiers qui y sont rattachés. « Dans toute l’optique de la transparence qui fait tant défaut dans la politique aujourd’hui, je veux créer un site Internet de député qui favorise la transparence d’action. On va y retrouver mon agenda public, les comptes et dépenses », exprime-t-il.
Pour lui, il est également important d’organiser des assemblées publiques mensuelles pour mettre en place des consultations directes avec les citoyens et les élus municipaux. Il souhaite également créer un comité intergénérationnel représentatif des diversités du territoire et mettre en place, en partenariat avec le milieu, des bourses d’études pour les 16 ans et plus qui osent dépasser les barrières de genre, de rôle et de milieu pour se lancer un défi qui va dépasser les cadres. Un des engagements qui lui tient particulièrement à cœur est de transformer le bureau du député en un point unique d’accueil et de services. « Ça mettrait en œuvre, avec la collaboration des organismes et toutes les institutions de notre territoire, l’espèce de réseautage au quotidien qui est nécessaire pour prendre soin de la population », mentionne-t-il. Ainsi, en un seul lieu, les citoyens pourraient retrouver toute l’information concernant les services disponibles sur le territoire. Soutenir activement la structuration de l’économie verte et locale sur le territoire en favorisant l’achat de proximité de qualité, les jardins communautaires, les marchés publics, les services et les commerces de proximité font également partie de sa mission.
Communiquer plus aisément
Alors que le service d’Internet haute vitesse demeure une demande prioritaire chez les citoyens du Haut-Saint-François, le candidat du PVC affirme que son parti entend investir 400 M$ annuellement pour établir une stratégie universelle de services à large bande. « C’est la voie de communication la plus fréquentée au Canada. 80 % de la population l’utilise chaque jour que ce soit au travail ou à la maison. La crise climatique actuelle exige elle aussi, si nous voulons réellement prendre soin de la population, un investissement massif et rapide dans ce secteur d’activité », explique-t-il par voie de communiqué. La stratégie des Verts permettrait en quatre ou cinq ans d’atteindre toute la population canadienne et de créer des milliers d’emplois dans une économie plus verte. Selon lui, plusieurs secteurs de la circonscription de Compton-Stanstead sont mal desservis par l’Internet haute vitesse et il s’agit d’un dossier prioritaire à défendre à Ottawa.
Achat de médicaments et brevets
Alors que la crise sanitaire démontre l’importance d’une organisation efficace pour effectuer l’achat groupé de médicaments, le PVC propose la création d’un organisme pancanadien chargé de l’achat en gros des médicaments et de la réduction de la période de protection des brevets. Cela permettrait la fabrication de médicaments génériques beaucoup plus rapidement, estime le candidat. « Alors que nous sommes à l’ère des conséquences associées aux changements climatiques, de nouveaux impératifs se font sentir en matière de santé publique. La chaleur excessive, la piètre qualité de l’air, la contamination des eaux ainsi que l’incidence sur la santé mentale de catastrophes naturelles, de phénomènes météorologiques extrêmes et le déplacement des populations représentent des enjeux émergents importants », explique-t-il. Ainsi, le Parti vert du Canada réorienterait le mandat de Santé Canada pour englober la santé mentale, les problèmes de toxicomanie, la promotion de la santé et la prévention contre les maladies ainsi que les risques que posent les changements climatiques à la santé de la population canadienne.
Capsules vidéo informatives
Afin de présenter ses valeurs, le candidat présente de courtes capsules vidéo abordant différentes thématiques, notamment sur les gaz à effet de serre. « Depuis le premier rapport du GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat), en 1990, les Libéraux et les Conservateurs se sont succédé à Ottawa, mais le Canada, depuis ce temps-là, a augmenté de 21 % des gaz à effet de serre. Le Canada n’a jamais atteint ses cibles de réduction et depuis six ans, ça ne fait qu’augmenter », exprime-t-il. Ces capsules ont jusqu’à maintenant une bonne réponse du public, estime-t-il. Selon lui, il est important qu’un politicien explique les problématiques, les comprenne et qu’il puisse bien informer les citoyens. C’est ce qu’il compte faire à travers ses capsules et ses publications.

Nathalie Bresse

Nathalie Bresse confiante d’avoir sa place à Ottawa

Nathalie Bresse est confiante d’avoir sa place à Ottawa.

Nathalie Bresse, candidate au Bloc Québécois, est sûre d’avoir sa place à Ottawa. Alors que les élections approchent, la mairesse d’Ascot Corner affirme que sa campagne se déroule comme prévu, malgré le peu de temps qu’elle a eu pour s’y préparer.
Combler les voix manquantes
Lors des dernières élections fédérales en 2019, le candidat du Bloc Québécois pour Compton-Stanstead, David Benoit, est arrivé deuxième avec seulement 3160 voix de différence avec Marie-Claude Bibeau, députée sortante de la circonscription. Cette différence de voix, Mme Bresse prévoit la combler. « Il faut aller voir les gens, il faut expliquer notre programme aux gens et avec la plateforme que M. Blanchet propose, je pense qu’on peut vraiment aller chercher ces voix-là », mentionne-t-elle. La candidate a confiance en son parti et en ses chances de représenter son comté. Elle veut être à l’écoute des besoins de Compton-Stanstead afin d’aller influencer et convaincre les dirigeants à Ottawa.
Priorités communes avec les citoyens
En participant aux marchés publics de la région et en allant à la rencontre des citoyens lors des différentes activités publiques, elle dit remarquer que les priorités de la population de la circonscription de Compton-Stanstead sont l’environnement, la gestion de l’offre et l’accessibilité aux travailleurs étrangers. Selon elle, les aînés ressentent aussi beaucoup d’injustice, notamment concernant l’aide financière fournie lors de la pandémie. Ces rencontres, précise-t-elle, lui confirment donc que les points importants qui lui tiennent à cœur sont les mêmes que ceux des citoyens.
Ayant conscience que le Bloc Québécois n’obtiendra pas la majorité au Canada, Mme Bresse croit fermement que ça s’annonce pour être un gouvernement minoritaire, que ce soit du Parti libéral du Canada ou du Parti conservateur du Canada. Toutefois, elle demeure sûre que son parti sera majoritaire au Québec. « Avec un Bloc fort à Ottawa, on va pouvoir faire passer et bouger beaucoup de choses », exprime-t-elle.
L’environnement au cœur du débat
Tel que confirmé par ses rencontres avec les citoyens, l’environnement est au cœur des préoccupations de la population. Selon la candidate, tant les libéraux que les conservateurs contribuent lourdement à l’industrie du pétrole. « On ne peut pas être pour l’environnement et voter pour subventionner massivement l’industrie du pétrole. C’est contradictoire ! », lance Mme Bresse. Selon elle, les 10 milliards de dollars qui subventionnent le pétrole devraient être utilisés pour faire un virage et investir dans l’énergie renouvelable. Bien que certaines provinces dans l’ouest du Canada puissent être craintives face à ce virage, la candidate estime que la province du Québec est précurseur dans cette initiative. Selon elle, certaines villes dans la province, telles que Val-des-Sources (anciennement appelée Asbestos) et Thetford Mines démontrent la possibilité d’un virage vert à grande échelle. « C’était des villes qui existaient grâce à l’industrie de l’amiante. Aujourd’hui, ça n’existe plus. Est-ce que ces villes-là sont fermées ? Non. Est-ce qu’elles ont eu des moments difficiles ? Oui. Est-ce qu’aujourd’hui ça va bien ? Très bien ! Donc pour les provinces dont l’industrie du pétrole est leur gros revenu, je pense qu’effectivement, il faut les aider à faire un virage vert », explique Mme Bresse. Au Québec, malgré la fermeture de plusieurs mines d’amiante, la province ne s’est pas effondrée. « Nous les Québécois, on est vraiment rendu à un virage vert, mais les libéraux et les conservateurs, c’est autre chose », estime-t-elle.
La candidate estime que le Québec est avant-gardiste sur bien des sujets touchant l’environnement. « On a juste à regarder quand il y a eu le glyphosate. L’Ouest canadien voulait l’augmentation du pourcentage de glyphosate et ici le Québec, nos agriculteurs disaient non », explique-t-elle, ajoutant que les propriétaires de terres agricoles ne veulent pas enlever ce produit complètement, mais ne souhaitent pas l’augmenter non plus. « Nos producteurs ici au Québec sont déjà prêts à vivre avec ce qu’on a présentement comme règles pour le glyphosate, mais pas l’Ouest canadien », précise Mme Bresse. Selon elle, cet exemple et bien d’autres démontrent que les Québécois sont prêts et sont déjà engagés dans le virage vert. En ayant un gouvernement minoritaire, elle croit que le Bloc Québécois va pouvoir pousser à ce que le Canada devienne un peu plus vert et non juste le Québec.
L’emploi
L’intégration des travailleurs étrangers temporaires en agriculture et dans tous les commerces est également un sujet qui préoccupe autant les citoyens que la candidate. « Tous les gens d’affaires ont besoin de travailleurs, je pense qu’il va falloir travailler très fort sur ce point-là », explique Nathalie Bresse.

Elle rappelle également son engagement et celui de son parti face à l’assurance-emploi. « Moi ce qui me tient à cœur, c’est l’assurance-emploi pour les maladies graves. Par exemple, une personne avec le cancer qui a 15 semaines de congé maladie, je pense que ça prend beaucoup plus que ça avec la réhabilitation et tout. Nous, ce qu’on propose, c’est 50 semaines. »

Marie-Claude Bibeau

Marie-Claude Bibeau estime être la mieux placée pour répondre aux besoins du milieu

La candidate libérale, Marie-Claude Bibeau, estime être la mieux placée pour répondre aux besoins de la population.

La candidate du Parti libéral dans Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, insiste sur l’importance pour les électeurs du comté et de l’ensemble de l’Estrie à voter en faveur des candidats de sa formation politique pour qu’ils puissent influencer le gouvernement en faveur des régions.

Son influence, comme membre du gouvernement et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire avec ses collègues régionaux, a permis, estime-t-elle, d’orienter les décisions gouvernementales en faveur des régions.

Dans le Haut-Saint-François, précise-t-elle, au cours des 12 derniers mois, ce n’est pas moins de 4,8 M$ qui ont été investis dans divers projets que ce soit par le Fonds d’urgence alimentaire, Nouveaux Horizons, le logement rapide et autres. Mme Bibeau laisse entendre que son travail et celui des députés régionaux ont permis, entre autres, d’orienter des programmes de développement économique adaptés aux régions. Elle cite la TECQ qui est devenue le Fonds pour le développement des collectivités du Canada, autrefois accessible seulement aux municipalités et maintenant rendue plus flexible permettant d’inclure notamment des projets comme la caserne de pompiers Sawyerville à Cookshire-Eaton. Elle ajoute que le nouveau Fonds canadien de revitalisation des communautés, le Programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs et le Fonds pour le transport actif ont été conçus pour être accessibles aussi aux organisations sans but lucratif. La candidate enchaîne en soutenant que le Fonds canadien de revitalisation des communautés (500 M$ sur 2 ans ADR) pourrait bénéficier au parc écoforestier de Johnville pour son pavillon d’accueil. « Quant au Fonds pour le transport actif (400 M$ sur 5 ans), il pourrait bien faire de la piste cyclable entre Saint-Isidore-de-Clifton et Cookshire-Eaton une réalité. Ça, c’est un bel exemple de l’influence des députés des régions du Québec au gouvernement qui sont capables de faire en sorte qu’on influence. Ça, c’est concret, c’est de l’administration de programme. Ma force, c’est d’avoir travaillé avec des gens de chez nous et avoir pu faire en sorte d’influencer des programmes, d’informer rapidement les leaders de notre communauté pour aller chercher le maximum. »
Agriculture
Au chapitre de l’agriculture, les producteurs souhaitant que le programme d’aide à l’isolement des travailleurs étrangers soit reconduit, voire bonifié, devront en faire leur deuil. Mme Bibeau rappelle que cette mesure correspondait à un programme d’urgence et non de compensation et ne sera donc pas reconduite. « Notre engagement, je pense, encore plus important pour les producteurs, c’est de simplifier le programme. Enlever de la lourdeur administrative, reconnaître les employeurs de confiance, donner plus de mobilité à la main-d’œuvre à l’intérieur du secteur agricole. »
Main-d’œuvre
La plateforme du Parti libéral prévoit une foule de mesure pour stimuler la pénurie de main-d’œuvre. Que ce soit par le biais de travailleurs étrangers, d’incitatifs fiscaux pour les aînés leur permettant de travailler à temps partiel, des programmes de formations, de développement des compétences, la réorientation, le programme pour des travailleurs vivant avec un handicap, de crédit d’impôt pour le transport, pour aider la mobilité de la main-d’œuvre. « Ce n’est pas une baguette magique pour tout solutionner, mais c’est quelque chose de concret qui va arriver rapidement. Ce sont des mesures à assez court terme. »
Femmes
La candidate se dit bien consciente de la détérioration des conditions de vie des femmes en général et dans le Haut-Saint-François. « On a ouvert des programmes pour venir en aide aux organisations, entre autres aux refuges, ouvert un programme qui permet à des organisations communautaires, régionales, de proposer des initiatives pour soutenir les femmes, pour lutter contre la violence, faire de l’éducation populaire. » Mme Bibeau mentionne qu’un projet pour venir en aide aux femmes dans le Haut-Saint-François est sur la table et faisait l’objet d’une analyse juste avant le déclenchement de la présente campagne électorale.
Logement social et communautaire
La rareté de logements se fait sentir dans le Haut-Saint-François comme ailleurs. Mme Bibeau rappelle à cet effet la stratégie du logement de sa formation politique tout en soulignant l’entente signée avec le gouvernement du Québec. « On a lancé dernièrement l’initiative de la création de logements rapide. » Du même souffle, elle rappelle l’aide fédérale de 1,2 M$ pour le projet de Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon.
Cours d’eau
La réglementation sur la navigation et la protection des plans d’eau tiennent particulièrement à cœur la députée sortante. D’ailleurs, les cinq candidats libéraux des Cantons-de-l’Est doivent rendre public leur engagement à offrir aux municipalités et aux MRC des moyens simples et efficaces pour gérer et réglementer la navigation de plaisance sur leurs lacs et leurs rivières afin qu’elles favorisent le libre accès tout en assurant la sécurité des plaisanciers et la protection de l’environnement.

Pierre Tremblay du parti conservateur du Canada

Pierre Tremblay s’engage à obtenir le maximum pour Compton-Stanstead

Le candidat conservateur, Pierre Tremblay, souhaite tirer le maximum du gouvernement qui sera élu au bénéfice de la population du comté.

À près d’une semaine de la tenue du scrutin générale, le candidat conservateur dans Compton-Stanstead, Pierre Tremblay, dit sentir une vague de mécontentement contre le chef du Parti libéral et premier ministre du Canada, Justin Trudeau. M. Tremblay entend bien capitaliser sur cette perception et sillonne le comté en clamant bien haut qu’il n’est pas un homme de promesses non tenues, mais d’action. « Ce que je sens sur le terrain, c’est un mécontentement généralisé contre M. Trudeau, ça, c’est évident.

Récemment, le dossier de l’aéroport régional de Sherbrooke a refait surface, M. Tremblay se réjouit du plan annoncé par son chef, Erin O’Toole, pour développer et moderniser les infrastructures régionales au Québec. « Notre chef a annoncé qu’il avait une enveloppe de prête pour les aéroports régionaux, il veut assurément les garder en vie. Moi, je ne ferai pas de promesses de ce côté-là. Mme Bibeau a fait ses deux dernières campagnes là-dessus et n’a pas livré rien. Alors moi, je m’engage à faire, c’est de garder ce dossier ouvert. » M. Tremblay prône un changement de stratégie. « Je crois qu’il a été principalement chapeauté par la Ville de Sherbrooke, mais je crois que pour arriver à avoir quelque chose d’intéressant de ce côté-là avec l’aéroport, il faudrait travailler beaucoup plus avec les MRC environnantes. Je ne pense pas que c’est juste une question pour Sherbrooke, mais bien pour l’ensemble de la région. »
Logement
Quant au manque de logements à coût abordable, le candidat rappelle que l’approche stratégique à ce sujet appartient au parti. « Je tiens à souligner que notre chef va agir pour le Québec, pour le Canada. Moi je vais agir pour les gens d’ici. Donc, j’ai l’intention de m’asseoir avec chacune des MRC, voir à quels endroits seront les points stratégiques. C’est une analyse que je vais faire avec chacune des MRC. Il faut trouver les bons endroits où les mettre les logements. Si quelqu’un a décidé de vivre dans une municipalité et de gagner sa vie, élever sa famille, il a le droit de pouvoir profiter de sa retraite et des meilleurs soins possible à cet endroit. Faut être sensible à ça et faire attention à eux. »
Femmes
Les conditions des femmes se sont détériorées au cours de la pandémie et les agressions s’inscrivent malheureusement à la hausse. M. Tremblay dit être sensible à cette problématique. « Je suis très sensible, c’est quelque chose de totalement inacceptable, évidemment, ils (organismes) vont pouvoir compter sur mon appui. » Le candidat, qui est également conseiller municipal à la Ville de Sherbrooke, mentionne qu’il avait annoncé remettre une partie de son salaire, le temps de la campagne, à un organisme œuvrant auprès des femmes. L’organisme n’était pas encore choisi au moment d’écrire ces lignes. M. Tremblay profite de l’occasion pour encourager les femmes à tenter d’obtenir de l’aide.
Agriculture
Le candidat reconnaît que la main-d’œuvre étrangère peut faire partie de la solution pour venir en aide aux producteurs agricoles. Il rappelle que son chef s’est engagé envers le Québec. « On va laisser au gouvernement du Québec le choix du nombre de travailleurs immigrants dont il aura besoin. Moi, de mon côté, dans mon futur bureau de circonscription, les gens qui seront à mon bureau seront mandatés pour aider ces gens-là à pouvoir compléter leur demande de subvention etc… Une chose qui est certaine, c’est que ces gens-là auront un support de la part des gens qui vont travailler dans mon bureau de circonscription. Tout ce qui sera mis en place comme programme, nous, on va les accompagner là-dedans. On fera en sorte que ce ne soit pas la lourdeur de tout ce qui est bureaucratique qui pourrait les empêcher d’obtenir de l’aide. »

D’autre part, le candidat mentionne avoir remarqué que plusieurs entreprises étaient en détresse faute de main-d’œuvre. Il souligne que le contexte est inespéré pour les étudiants soucieux de prendre de l’expérience. Quant aux différentes mesures d’aide financière accordée par le gouvernement « je trouve inacceptable que des gens au Québec perçoivent plus d’argent en ne travaillant pas et que des personnes âgées retraitées qui ont travaillé à la sueur de leur front toute leur vie et ne reçoivent même pas le montant que ces jeunes-là reçoivent, c’est vraiment désappointant. » Le candidat est d’avis que des incitatifs pour stimuler les gens à aller travailler serait une meilleure approche qu’un chèque.
À l’instar du Québec, le Haut-Saint-François est frappé par le manque de places en garderie. Le candidat Tremblay en est bien conscient et rappelle que son chef a pris l’engagement de s’asseoir avec les représentants du Québec pour une négociation dans les 100 premiers jours de son élection. « Est-ce que les gens veulent une promesse de 6 G$ de M. Trudeau qui la plupart du temps ne tient pas ses promsesses ? Moi j’aime mieux avoir quelqu’un qui est transparent, qui est honnête, qui dit attendons, assoyons-nous, trouvons la meilleure méthode, la meilleure façon d’améliorer la situation. Est-ce que c’est tout le temps envoyer des milliards que ça règle les problèmes ? Non, ça ne règle pas les problèmes. C’est quand chacun des députés dans sa région fait son travail, rapporte ses besoins, c’est comme ça qu’on est en mesure de bien répartir l’argent. »

L’application du passeport vaccinal : Pas simple pour certains restaurateurs du HSF

L’application du passeport vaccinal dans les restaurants du Haut-Saint-François ne semble pas faire l’affaire de quelques restaurateurs. Si certains s’en accommodent, d’autres y voient un frein à leur entreprise et sont carrément mécontents.

Au deuxième jour de l’application, le journal a effectué quelques appels dans divers restaurants du territoire pour vérifier ce que cette nouvelle mesure représentait pour les restaurateurs. Au Resto-Bar La Patrie, on se conformait à la règle en demandant aux clients le passeport vaccinal avec pièce d’identité, mais sans pouvoir vérifier. « Mais c’est compliqué, surtout quand tu n’as rien de fourni par le gouvernement. On demande le code QR avec une preuve d’identité et par la suite, il va falloir se doter d’une machine quelconque ou d’un cellulaire, un téléphone intelligent pour être capable de scanner les codes QR. » Interrogée à savoir quelle est la réaction de la clientèle, Mme Hébert rétorque « je vais être franche avec vous, vous pouvez écrire mot pour mot ce que je vais vous dire, de la grosse mar… On voit vraiment une différence d’achalandage. Ça a réduit de 50 %. » Mme Hébert disait ignorer la raison. Par contre, heureusement pour le restaurant, la formule pour emporter était populaire.
À Cookshire-Eaton, le propriétaire du restaurant l’Orchidée, Mario Ladouceur, laissait entendre qu’il allait probablement fermer la salle à manger au public et laisser le service à emporter. « D’après moi, après les deux semaines, on va tout fermer ça en take out. On ne pourra pas mettre quelqu’un à la porte steday. Il va nous sacrer des amendes. Je ne sais pas ce qu’ils vont faire. » M. Ladouceur croit que plusieurs restaurants se tourneront vers la formule à emporter. « S’il (gouvernement) nous oblige et on a des sanctions, c’est sûr je revire en take out et je vais continuer à faire des buffets, c’est comme un take out », de compléter le restaurateur. Au moment d’écrire ces lignes, M. Ladouceur précisait demander le passeport, mais sans l’exiger.

À East Angus, la propriétaire du Resto bar Rive Sud, Chantale Duhaime, n’apprécie guère la situation. Au lendemain de l’application de la mesure, elle avouait avoir perdu la moitié de ses déjeuners ainsi que dîners. « C’est de la grosse mar… Le gouvernement qui m’oblige à le demander et me paye pas pour le faire, ça m’insulte carrément, c’est illogique. On est des tout petits patelins, tu ne peux pas refuser du monde. » Mme Duhaime mentionne néanmoins demander le passeport vaccinal avec carte d’identité pour les clients qu’elle dit connaître moins. « Les autres, je bâdre moins parce que je n’arriverais pas à la fin du mois. » Mme Duhaime ajoute qu’il est difficile de respecter la mesure lorsqu’il y a affluence et que le personnel est limité. Elle estime ne pas être en mesure de mettre une personne additionnelle pour s’occuper spécifiquement de cet aspect et par conséquent augmenter ses pertes financières. « Ça ne va pas bien pantoute, je ne suis pas très fière de mon gouvernement », complète la restauratrice.
Pour Maude Maher, propriétaire du restaurant La Cantine, à Ascot Corner, tout va bien. « Moi je trouve que ça va très bien. Les gens participent mieux que lors de la première vague. Le passeport vaccinal, je vous dirais que presque tout le monde l’a à date. Pour ceux qui ne l’ont pas, on tolère parce qu’on est dans la période d’adaptation, on les avise que la prochaine fois il faudra avoir le passeport. » Mme Maher explique avoir installé une affiche dans la porte rappelant aux gens « avez-vous votre passeport vaccinal ? » « Les gens sont déjà prêts en entrant, ce n’est pas bien long. D’autres ont leur preuve papier, mais pas leur code QR, on leur dit que c’est important d’avoir leur preuve vaccinale. Pour le code QR, on est compréhensif, mais après le 15 septembre, on n’acceptera plus personne qui n’aura pas la preuve vaccinale », de mentionner Mme Maher.

La propriétaire ajoute que la situation est beaucoup moins tendue que lors de la première vague lorsqu’il fallait tenir un registre et demander les cartes d’identité et permis de conduire. « On a vu des gens pas mal fâchés lors de la première vague, mais là avec le code QR, il n’y en a pas eu encore. » Quant à l’application pour vérifier le passeport vaccinal, Mme Maher soutient que c’était relativement simple. « C’est pas compliqué, on a downloadé une application sur Apple Store VaxciCode Verif, ça pris 30 secondes. Les serveuses l’ont toutes sur leur téléphone, quand elles travaillent elles utilisent leur mobile et scannent les gens. » Côté achalandage, Mme Maher mentionne ne pas avoir remarqué de diminution significative, sinon très peu qu’elle attribue au début de la rentrée scolaire.
Au Restaurant des Cantons à Weedon, tout semble bien aller. « Ça va tranquillement. On en est encore à aider les gens pour leur passeport, mais la plupart des gens ça coopère très bien », d’exprimer Johanne Lisée, copropriétaire. « La majorité de nos clients réguliers sont doublement vaccinés, pour l’instant, on n’a pas refusé grand monde. C’est arrivé, mais ce n’était pas des gens locaux, c’était des gens qui passaient. » Bien qu’il y ait toujours quelques récalcitrants, la grande majorité de la clientèle arrive et ils ont déjà leur preuve vaccinale en main, d’exprimer Mme Lisée. « Les gens qui sont habitués d’aller au restaurant, ils arrivent et ont déjà leur code-barres prêt à être scanné. »

La copropriétaire donne même un coup de main aux personnes âgées. « Nous, on a une grosse clientèle de personnes âgées régulières dans le village. Depuis la semaine passée, on les aide pour mettre soit ça sur leur téléphone, donner le numéro de téléphone pour les applications. Moi, j’avais déjà l’application vérifiée sur mon téléphone, les gens venaient voir si tout était correct pour ne pas avoir de mauvaises surprises. » Mme Lisée mentionne même avoir installé les applications sur certains cellulaires. « Ce sont nos clients réguliers, ils font partie de la famille, ça fait qu’on les aide. » Quant à l’application de vérification du passeport vaccinal, tout semble bien aller, chaque serveuse dispose de l’application sur son cellulaire. Toutefois, les propriétaires songent à faire l’acquisition d’une tablette qui sera installée à l’entrée et les clients pourront scanner leur passeport vaccinal directement sur place. Côté achalandage, Mme Lisée dit ne pas avoir remarqué de diminution marquée si ce n’est qu’une baisse normale en cette période de l’année.

Rappelons que le passeport vaccinal sera exigé notamment dans les restaurants, les bars, les centres d’entraînement, les festivals, les salles de spectacles, les salles où se produisent des événements sportifs, les casinos, les cinémas, les sports d’équipe et certaines activités parascolaires.

Martial Gaudreau

Pénurie de main-d’œuvre au CSSHC : Plus d’une trentaine de postes à combler

Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), est confiant quant à la réussite éducative des jeunes.

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) fait face à une pénurie de main-d’œuvre. Alors que plus d’une trentaine de postes sont à combler, le directeur général, Martial Gaudreau, croit que plusieurs facteurs sont à la base de cette problématique, tels qu’une diminution de population active et la pandémie. Malgré ce contexte, M. Gaudreau se montre rassurant quant à la réussite éducative des élèves.
Quelques semaines après la rentrée scolaire, 25 postes de soutien et près d’une dizaine de postes d’enseignant étaient à combler. Selon M. Gaudreau, la cause de ce manque serait multifactorielle. D’abord, une diminution de la population active affecterait davantage le besoin de main-d’œuvre. Depuis quelques années, dans toutes les sphères de la société, le nombre de jeunes est inférieur au nombre de personnes âgées, explique-t-il. De plus, avec la pandémie, plusieurs personnes manquent à l’appel. Elles craignent le virus, alors que d’autres trouvent que les mesures sont trop contraignantes, ajoute le directeur.

Le manque de personnel dans les établissements scolaires risque d’affecter la réussite éducative des jeunes. « C’est sûr qu’ils n’ont pas la personne qualifiée pour commencer l’année. Parfois, on substitue avec quelqu’un dont ce n’est pas son domaine. Par exemple, un prof de français qui a des habiletés en musique et qui va aller enseigner la musique », mentionne M. Gaudreau. En premier lieu, le CSSHC s’assure de combler les postes de titulaires de classe avant de fournir du soutien. Le directeur affirme toutefois qu’en termes de qualité de services, pour les jeunes, le manque de personnel demeure plutôt transparent. « Tous les jeunes qui ont des besoins qui nécessitent du soutien, tous ces jeunes-là sont desservis », explique-t-il.
D’ici à ce que tous les postes soient pourvus, le CSSHC a mis en place des mesures assurant la réussite éducative. M. Gaudreau affirme que le CSS utilise toutes les ressources en place pour répondre aux besoins de base des élèves. Chaque année, le personnel scolaire a droit à diverses formations continues. Celles-ci seront temporairement limitées afin d’avoir un maximum d’employés sur place. De plus, le nombre de retraits préventifs liés au COVID-19 sera réduit grâce aux mesures mises en place. Le centre de services scolaire a procédé à l’achat de cloisons pour assurer la sécurité supplémentaire et ainsi garantir la distanciation avec les élèves. Ces mesures permettront de maintenir les employés sur place le plus longtemps possible tout en leur garantissant une sécurité. Malgré toutes ces mesures, une crainte demeure. « Si jamais on avait un haut taux d’absentéisme pour toutes sortes de raisons, les listes sont vides », exprime le directeur. C’est pourquoi il invite les personnes retraitées, désirant travailler quelques heures par semaine, à postuler. Un partenariat avec l’Université de Sherbrooke a également été mis en place afin d’offrir des stages pour assurer le développement des compétences des étudiants. M. Gaudreau croit que cette association permettra d’atténuer la pénurie de main-d’œuvre.

Pour inciter les gens à postuler pour le CSSHC, le directeur explique que diverses mesures sont mises en place pour faciliter l’intégration des nouveaux employés par le mentorat. « On est un centre de services à grandeur humaine, donc on est un peu moins nombreux que d’autres centres de services, mais on prend soin de notre monde. Le monde se connaît, donc ça crée une ambiance de travail qui est agréable », ajoute-t-il. De son côté, le gouvernement du Québec a beaucoup investi au cours des dernières années, dont 11 M$ cette année pour soutenir la réussite des jeunes. Une grande partie servira à des programmes de tutorat, de soutien et d’embauche de personnel, ajoute M. Gaudreau.

Cette situation n’est pas nouvelle, selon le directeur, mais elle s’est accrue cette année. Avant la pandémie, le CSSHC était déjà en déficit, notamment dans le secteur du Granit. Toutefois, au cours de la dernière année, la situation s’est amplifiée dans la MRC de Coaticook et du Haut-Saint-François. « Une fois la pandémie passée, que les gens auront repris une vie normale, je pense que ça va être un peu plus stabilisé », explique-t-il. Malgré tout, le directeur estime que la rentrée scolaire s’est très bien déroulée et les jeunes semblent heureux de se retrouver.

Candidates bloquistes

Recherche d’un transporteur pour l’aéroport de Sherbrooke : Les candidates bloquistes souhaitent s’impliquer

La candidate du Bloc Québécois pour la circonscription de Compton-Stanstead, Nathalie Bresse, appuie les élus locaux dans leurs démarches afin de trouver un transporteur pour des liaisons à travers la province, le Canada et même les États-Unis. Participant à conférence de presse se déroulant à l’aéroport de Sherbrooke, Mme Bresse et sa collègue candidate dans Sherbrooke, Ensaf Haidar, estiment qu’il est important que cet aéroport soit desservi par des vols commerciaux.

Alors que Sherbrooke est la sixième ville d’importance au Québec, la candidate Bresse croit qu’il est nécessaire que l’aéroport de Sherbrooke soit désigné et puisse permettre des vols commerciaux. De son côté, le gouvernement canadien ne rejette pas l’idée, mais souhaite le faire sous forme de recouvrement, c’est-à-dire que des frais de plusieurs centaines de milliers de dollars devront être payés annuellement. Présentement, le Canada compte 89 aéroports désignés dont 85 sont sans recouvrement. « Pourquoi l’aéroport de Sherbrooke doit payer quand tous les autres petits aéroports du Canada n’ont pas à payer ces frais-là », se questionne Mme Bresse. Celle-ci considère que l’aéroport de Sherbrooke est une infrastructure importante pour la région. Se situant à quelques minutes du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS), du parc industriel de Sherbrooke et de l’Université de Sherbrooke, l’aéroport bénéficierait de ce service, estime-t-elle. De plus, en offrant cette possibilité aux citoyens, cela engendrerait moins de trafic en direction de Montréal et faciliterait les déplacements des Estriens, ajoute Mme Bresse.
La candidate et les membres de son parti considèrent qu’il est important d’amener ce dossier à Ottawa et de se faire entendre pour faire cesser l’injustice.
Réaction
Marie-Claude Bibeau, députée sortante et candidate dans Compton-Stanstead, rejette la responsabilité au gouvernement conservateur de Stephen Harper. « Les conservateurs nous ont privés de l’aéroport. » Elle mentionne que la municipalité de Sherbrooke avait, à l’époque, une entente signée avec une compagnie « et les Conservateurs ne nous ont pas permis. Il y avait un paragraphe qui était conditionnel à l’obtention des services de sécurité aéroportuaire et nous les ont refusés. C’est à cause de ça que je me suis présentée. Maintenant, les mécanismes ont changé, ce qui est en place permet à l’aéroport de Sherbrooke de signer une entente avec une compagnie aérienne. Les conditions sont différentes, mais c’est possible. Tous les travaux préliminaires sont faits. Toutes les analyses, les études préliminaires sont faites pour aller plus loin, pour que la corporation de l’aéroport aille plus loin avec l’agence de sécurité. Il faut qu’il y ait un contrat de signé avec une compagnie aérienne et ça, ce n’est pas le fédéral qui signe des ententes entre une région ou autres. Ce qu’il faut, c’est une entente signée entre la Ville de Sherbrooke et une compagnie aérienne. C’est ça la prochaine étape », de compléter Mme Bibeau.

editorial

Aller voter !

On n’en voulait pas, la majorité des Canadiens ne voulait pas d’élections en cette période de l’année, c’était clair. Cependant, le chef du Parti libéral du Canada et premier ministre, Justin Trudeau, en a décidé autrement. Que l’on soit d’accord ou non avec cette décision maintenant, il faut exercer notre devoir de citoyen et aller voter.

Que ce soit par anticipation, par la poste ou le jour du scrutin général du 20 septembre, chacun d’entre nous doit exercer son pouvoir démocratique. Des milliers de personnes ont fait don de leur vie pour préserver ce droit fondamental. C’est la moindre des choses de l’exercer. Les électeurs ont l’embarras du choix puisque huit candidats se font la lutte dans le comté de Compton-Stanstead.

Il s’agit de Geneva Allen pour le Nouveau Parti démocratique (NPD), Marie-Claude Bibeau pour le Parti libéral du Canada (PLC), Yves Bourassa pour le Parti populaire du Canada (PPC), Nathalie Bresse pour le Bloc Québécois (BQ), Sylvain Dodier pour le Parti vert du Canada (PVC), Déitane Gendron du Parti libre du Canada, Sylvain Longpré indépendant et Pierre Tremblay pour le Parti conservateur du Canada (PCC). La pandémie ne doit pas être un frein à s’exprimer démocratiquement. Il existe des façons efficaces de voter, même en présentiel, à vous de voir laquelle vous convient. Ne laissez pas les autres choisir à votre place.

Il ne reste plus que quelques jours à la campagne, prenez le temps de vous informer sur ce que vous proposent les divers candidats et leur formation politique respective afin de faire un choix éclairé. Votre vote est important et peut peser lourd sur le choix du prochain gouvernement.

Vélo de montagne à Chartierville

Projet d’un sentier de vélo de montagne à Chartierville : La municipalité s’implique financièrement

La municipalité s’implique financièrement dans le projet de sentier de vélo de montagne.

La municipalité de Chartierville appuiera financièrement le projet de sentier de vélo de montagne à la hauteur de 20 % plus les frais non admissibles. Le projet global est légèrement supérieur à 175 000 $, « mais si on enlève toutes les taxes qu’on récupère, c’est autour de 152 000 $ », d’exprimer le maire, Denis Dion. Pour la municipalité, sa participation financière s’élèverait approximativement à 30 400 $.

Les élus ont adopté à l’unanimité une résolution, en ce sens, lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Rappelons que l’engagement financier de la municipalité, par voie de résolution, était nécessaire pour effectuer le dépôt de la demande d’aide financière dont la date butoir est ce vendredi 17 septembre. Le programme d’aide financière pour les sentiers et les sites de pratique d’activités de plein air (PAFSSPA) prévoit une aide de 80 % du montant global jusqu’à concurrence de 150 000 $. La municipalité a pris le relais du travail effectué par un comité de bénévoles sur lequel participaient deux conseillers Simon Lafrenière et Claude Sévigny pour acheminer la demande.

Bien que la municipalité s’engage financièrement, plusieurs conditions seront prises en compte. D’abord, elle ne poursuivra pas le projet seule dans l’éventualité d’un refus de l’aide financière. « Si on est accepté, il va falloir vérifier avec les assurances combien ça coûte. S’ils arrivent avec une facture de 2 000 $ ou 3 000 $, c’est bon, mais s’ils arrivent avec une facture de 25 000 $ ou 30 000 $ oh ! là, il va falloir se rassoir pour regarder si on y va. » M. Dion souligne que le projet global de quelque 152 000 $ est clé en main. Le maire précise que l’implication bénévole des gens que ce soit pour l’abattage d’arbres, l’hébergement ou autres pourrait contribuer à diminuer ce montant, donc la participation financière de la municipalité.
Projet
Rappelons que le projet de sentier de vélo de montagne de type intermédiaire de 7 kilomètres dont 3 km à la montée et 4 km à la descente avec une section plus facile en bas de pente sera situé sur les terres publiques dans le secteur du mont d’Urban, du côté de la municipalité de Notre-Dame-des-Bois. Le seul accès au site se fait par Chartierville au bout du rang St-Paul. Les intervenants y voient une opportunité d’attirer des visiteurs, et pourquoi pas d’éventuels résidents.

Pompier de Scotstown

Au service de la population depuis plus de 20 ans : Trois pompiers de Scotstown honorés

De gauche à droite, Marc-Olivier Désilets, Cathy Roy, Jean-Louis Legendre, René Charron, Stéphane Turcotte, Sylvie Dubé, mairesse, Noëlle Hayes et Martin Valcourt.

La municipalité de Scotstown honore trois de ses pompiers pour les nombreuses années de service. C’est lors d’une petite cérémonie intime à l’Hôtel de Ville que la mairesse, Sylvie Dubé, et le conseil municipal ont remis les certificats et les médailles honorifiques.

Mme Dubé tenait d’abord à remercier, au nom de la municipalité et des citoyens, les pompiers pour leur implication dans la sécurité de tous au cours de leurs nombreuses années de service. René Charron, directeur de service incendie, etStéphane Turcotte, se sont vu remettre un certificat et une médaille pour leurs 20 années de conduite exemplaire au service de la sécurité publique du Canada. Pour sa part, Jean-Louis Legendre a reçu une médaille pour ses 20 ans, mais également une barrette pour ses 30 années de service.

Pour ces récipiendaires, cette reconnaissance représente beaucoup de travail, d’effort et de disponibilité. Les membres de l’équipe tissée serrée savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres.

Preuve vaccination

Preuve vaccinale : Différentes façons d’obtenir du soutien

Vous avez de la difficulté à obtenir votre preuve de vaccination ou cette dernière est incomplète ? Voici différentes façons d’obtenir de l’aide pour remédier à cette situation.

  1. Demander de l’aide à un proche pour télécharger votre preuve vaccinale. La preuve vaccinale peut être :
    • en format papier;
    • en format PDF sur un appareil mobile;
    • téléchargée et utilisée à partir de l’application VaxiCode.
  2. Les citoyens peuvent appeler au 1 877 644-4545 et choisir l’option Preuve de vaccination. Le service sera disponible du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h, et le samedi et le dimanche, de 8 h 30 à 16 h 30.
  3. Les centres de vaccination de l’Estrie peuvent aider les citoyens à obtenir leur preuve de vaccination ou corriger une erreur pour que celle-ci soit fonctionnelle. Pour obtenir un soutien en personne, les gens peuvent se présenter dans les centres de vaccination sans rendez-vous, selon les heures d’ouverture. Nous invitons la population à tenter de faire cette vérification avec leurs proches ou par d’autres moyens avant de se présenter dans un centre de vaccination. Les centres de vaccination accueilleront également les personnes qui ont des difficultés à imprimer leur preuve de vaccination ou à télécharger l’application Vaxicode et qui souhaitent simplement vérifier si leur preuve de vaccination fonctionne. Ils ont mis à la disposition du public des iPad munis de l’application Vaxicode-vérif afin de procéder à la vérification des preuves de vaccination.
    Informations supplémentaires
    Liste des lieux et activités exigeant le passeport vaccinal
    https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/deroulement-vaccination-contre-la-covid-19/passeport-de-vaccination-covid-19/lieux-et-activites-exigeant-passeport-vaccinal-covid-19
    Différence entre le passeport vaccinal et la preuve de vaccination
    La preuve de vaccination, c’est le code QR reçu après avoir obtenu votre vaccin contre la COVID-19. Le passeport vaccinal, c’est ce même code QR, dont les informations ont été importées dans l’application VaxiCode. Un des avantages du passeport est qu’il révèle moins d’informations personnelles que la preuve de vaccination.
La journée Natalie Champigny

Tournoi de golf du Pub Central : Au profit des enfants de la MRC

Une partie des profits du tournoi de golf du Pub Central sera versée à la Journée Natalie Champigny.

Le tournoi de golf du Pub Central revient cette année après une pause en raison de la pandémie. Se déroulant le 24 septembre prochain, une partie des profits de la journée sera remise à la Journée Natalie Champigny, qui vient en aide aux enfants provenant de milieux plus vulnérables.
Près d’une trentaine d’équipes, comprenant entre 110 et 120 golfeurs, se réuniront à la fin du mois pour disputer un tournoi de golf. Normalement, l’activité a lieu en juillet, toutefois, Michel Champigny, responsable de la Journée Natalie Champigny, explique que puisque le tournoi de Putter Bernier n’a pas lieu cette année, l’événement a été déplacé en septembre. Ce tournoi, M. Champigny le considère comme une fête pour souligner le travail des bénévoles et des commanditaires tout au long de l’année. C’est pour lui une façon de remercier les contributaires d’aider la fondation. Cette année, plusieurs nouvelles équipes provenant d’un peu partout dans la MRC du Haut-Saint-François se sont inscrites. Le frère de la regrettée Natalie Champigny est particulièrement heureux de constater que de nouveaux partenaires locaux se joignent à la cause.

Un tirage aura lieu le 25 septembre prochain. Près de 400 billets sont présentement en circulation sur les 500 disponibles. En se procurant un billet, les participants courent la chance de remporter l’un des six prix allant d’un certificat cadeau de 250 $ à une carte cadeau de 500 $ passant par des forfaits golf et nuitées. M. Champigny a bon espoir de vendre tous les billets restants d’ici le tirage. Si les 500 vont vendus, le montant total amassé pour le tournoi de golf et les billets sera de 10 000 $, somme qui sera entièrement versée aux enfants de la MRC. Des billets sont disponibles au Pub Central au 76, rue Angus Nord, à East Angus. Il est également possible de s’en procurer en contactant M. Champigny au 819 943-2528 ou Nancy Potvin au 819 832-3978.

Le 18 septembre prochain se déroulera le Relais Desjardins du lac Memphrémagog au profit de la Fondation Christian Vachon, dont fait partie la Journée Natalie Champigny. Pour l’occasion, deux équipes soutenant la cause du HSF participeront. Les profits amassés au cours de la dernière année seront remis à l’organisme et par la suite redistribués à travers les écoles de la MRC du HSF. « À ce jour, on est rendu à près de 50 000 $ accumulés, excluant l’engagement de Desjardins, qui est de 10 000 $ à la base, mais pouvant aller jusqu’à 20 000 $ », exprime M. Champigny. Pour la course, celui-ci s’attend à ce que ses deux équipes courent pour la somme de 60 000 $.

Rappelons que la Journée Natalie Champigny travaille en collaboration avec la Fondation Christian Vachon dont l’objectif est de venir en aide aux enfants plus vulnérables en leur fournissant des effets scolaires, de la nourriture, des vêtements, de quoi s’amuser et se soigner. Tous les fonds amassés par la Journée Natalie Champigny sont entièrement versés dans les écoles du Haut-Saint-François.

REVETEMENT extérieur

Revêtement extérieur en bois : 4 erreurs à éviter lors de l’installation

Vous craquez pour le revêtement extérieur en bois ? Voici quatre erreurs à éviter lorsque viendra le moment de l’installer !

Omettre de respecter les consignes d’installation : pour demeurer en bon état longtemps, votre revêtement doit être fixé selon des recommandations bien précises. Elles peu­vent concerner le type d’attaches, leur quantité et leur emplacement. Notez que ces informations varient en fonction du matériau que vous aurez sélectionné.

Ne pas tenir compte du dégagement : pour qu’un revêtement en bois soit pleinement performant, il doit y avoir un léger vide derrière celui-ci. C’est ainsi que l’humidité et l’air chaud peuvent circuler et s’évacuer, empêchant les infiltrations d’eau et la formation de moisissures. Le dégagement avec les différentes jonctions de la maison est tout aussi important.
Négliger l’importance de la teinture : il est essentiel de protéger chaque centimètre de votre revêtement pour empêcher une dé­térioration précoce. Assurez-vous de retoucher les extrémités (où la coupe a été effectuée), même si elles ne seront pas visibles une fois fixées. Notez qu’un traitement spécialisé devrait également être réalisé tous les cinq ans environ pour éviter un vieillissement prématuré.

Oublier d’installer des solins : placés au-dessus et en dessous des fenêtres, les solins permettent d’éviter les accumulations d’eau et de neige, qui pourraient fragiliser et endommager le revêtement.
Pour vous assurer que l’installation de votre re­vêtement en bois s’effectue dans les règles de l’art, recourez aux services d’un entrepreneur spécialisé !

IDEES de-rénovation

4 idées de rénovations à faire cet été et des conseils futés pour les réussir!

Comme beaucoup de propriétaires, la pandémie vous a donné envie de réaliser des rénovations pour rendre votre domicile plus agréable? Voici des idées et des conseils pour vous inspirer des projets à succès!
Tendances rénovations en 2021
Transformez votre intérieur pour limiter la propagation des bactéries avec des comptoirs et des planchers en porcelaine ou en installant des robinets sans contact pour une utilisation plus hygiénique.
Créez une pièce de vie extérieure en aménageant un espace de détente sur votre terrasse, en installant une piscine ou un spa pour relaxer et passer d’agréables moments sur votre terrain durant l’été.
Réaménagez une pièce pour la rendre multifonctionnelle. Avec le télétravail et les activités réalisées à domicile, la conception d’une salle qui fait à la fois office de chambre d’amis, de bureau et de gym peut devenir un net avantage au quotidien !

Faites entrer la lumière naturelle dans votre demeure avec de nouvelles fenêtres ou des puits de lumière. Vous ajouterez ainsi à votre espace une touche de gaieté et bénéficierez d’une productivité stimulée.
Conseils en temps de pandémie
Avant de commencer votre projet, demandez des soumissions à plusieurs entrepreneurs. La pénurie de nombreux matériaux ayant entraîné une hausse des prix, vous choisirez ainsi une option qui correspond à votre budget. Vérifiez également les éventuelles clauses d’ajustement de prix.
Par ailleurs, prévoyez les délais et autres mauvaises surprises ! avec une bonne planification de votre projet de rénovation. Faites en sorte d’avoir tous les permis nécessaires et de confirmer que votre entrepreneur détient les licences requises. Celui-ci doit aussi pouvoir vous assurer de son respect des garanties et des délais.

Trouvez en outre le meilleur moment pour effectuer vos travaux ou commencez par ceux qui touchent des secteurs accusant le moins de retard. Vous augmenterez ainsi vos chances de voir vos rénovations se réaliser dans des délais qui vous conviennent davantage, puisque la disponibilité des matériaux et des entrepreneurs pourrait être plus importante.
Le cas échéant, obtenez du soutien financier grâce aux programmes d’aide offerts en matière de rénovation et d’efficacité énergétique. Informez-vous sur les conditions pour faire une demande et profitez de ce coup de pouce financier bienvenu !

Rachel Garber

PASSPORT

Yes, I have my vaccination passport.
I’m proud to say I’ve kept my little yellow booklet safe since 1971. It’s approved by the World Health Organization and documents my smallpox, yellow fever, cholera, and typhoid vaccinations. I made sure to keep my vaccinations up to date so the countries I wanted to visit would let me in.
In 1989, I got another little yellow booklet, this time from Health and Welfare Canada. It documents these vaccinations: polio, tetanus, diphtheria, typhoid booster, Immune Serum Globulin (against hepatitus A, measles, chickenpox, rubella), rabies, Adenovirus (ADV, against Acute Respiratory Disease, or ARD), and Twinrix (against Hepatitus A & B).
I’m especially happy for my polio vaccination. When I was born, it had not yet been invented. My grandfather had polio and spent most of his life severely crippled.

He was not alone. Between 1949 and 1954, polio paralyzed about 11,000 people in Canada, many of them children; 1953 alone saw nearly 9,000 cases and 500 deaths.

Polio came to Canada in 1910, and stayed until 1994. The Canadian Public Health Association tells the story at cpha.ca/story-polio.
And now, my two Moderna vaccinations against Covid-19 are documented in a QR code on my cell phone. I am happy to show my new passport when required; I am glad to do my part in the fight against the novel coronavirus and its army of mutants.

Why would anyone hesitate to get this vaccination when its health risks are so few compared to those that come with getting Covid? It puzzles me. But I have learned not to argue about it. The disease of “knowing” seems to have gripped many of our minds.

I’ll let Mark Twain have the last word: “It ain’t what you don’t know that gets you into trouble; it’s what you know for sure that just ain’t so.”

SENIORS’ EMERGENCIES
This is a life-or-death topic: Medical Emergencies in Seniors. A video-conference is to offer life-saving information about the most common medical emergencies that seniors and caregivers can face, and how to handle them. The Zoom is planned for Wednesday, September 15, from 10 to 11:30 a.m.
“Knowledge is power, and the more we know, the quicker and better we can act.”
So says the presenter, Jennifer Hobbs-Robert. She is senior advisor at the Jeffery Hale Community Partners in Quebec City, and has a Master’s degree in nursing. The JHCP is a community organization that promotes health and well-being among the English-speaking population in the Quebec City region.
To sign up and get the Zoom link, quickly contact Michelle Lepitre at ml@townshippers.org.
SEX TALKS
Two workshops entitled Talking about Sexuality are planned for the coming two Fridays via Zoom, from 12 to 1 p.m. The interactive lunchtime talks are led by Gabrielle Joncas-Brunet, consultant and educator for consent culture, sexual health, and gender diversity.
The topic on September 17 is Gender and Sexual Diversity, and on September 24, Emotional/Sexual Autonomy and Sexual Decision-making. Gabrielle will offer answers to your burning questions and explore what impacts our autonomy, our decision-making process, and how we can bring more intentionality and well-being into our lives.
To register and receive the Zoom link for the workshops, contact Michelle Lepitre in advance at ml@townshippers.org.
POET D.G. JONES
“For the mind in time / is a perishing bird, / It sings and is still.” That’s from “The Perishing Bird,” a poem by Douglas Gordon Jones, in which he likens human thought to an ecosystem that contains birds, bees and butterflies. The poem can be found in The Essential D.G. Jones, published in September 2016, some six months after he died. It was the last of his 12 books of poetry.
Jones was one of Canada’s great lyric poets, and he’s ours – a Townshipper who lived in North Hatley and taught at both Bishop’s University and the Université de Sherbrooke. He also co-founded the bilingual literary journal, Ellipse; the only literary periodical in Canada to offer reciprocal translations of both English and French Canadian poetry. He received two Governor General’s Awards, one in 1978 for poetry and one in 1993 for translation.
A “literary ramble” at the D.G. Jones Writing Cabin, 120 Houghton Street, is on Sunday, September 26, at 4 p.m., with the kind permission of his widow, Monique Baril-Jones. Leading the visit will be Steve Luxton, poet in residence at the Lennoxville Library. To join his half-hour talk, sign up in advance at bibliolennoxvillelibrary.ca/activities/ (scroll all the way down to “adult activities”), or call 819-562-4949. Participation is limited to 12 persons.
To see a video of Steve Luxton’s talk about Ralph Gustafson two weeks ago in Bury, visit artsunaean.ca.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m. (new time) Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services: September 19 is a Home Worship Service, and September 26 will be in-person worship (time and place TBD). Please bring proof of vaccines, and wear a mask while in the building. You will be asked to register as you enter, and ushered to your seat. Please bring your own sustenance/beverage to the service (no social time after). Offering plates will be at the door for those who would like to contribute. Paper and digital copies of the service will be available afterwards. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by September 20 for publication September 29 or by October 4 for October 13.

Hockey senior à East Angus

Hockey senior à East Angus : Une nouvelle équipe, les Shark’s

Nous retrouvons de gauche à droite l’entraîneur-chef, Jean-François Houde, à l’arrière le propriétaire Alex Paquette-Viens et le joueur local d’East Angus, Nicolas Delage.

Nouvelle saison, nouvelle direction, nouvelles couleurs, voilà ce qui marque l’arrivée des Sharks d’East Angus dans la ligue régionale de hockey senior A.

Nouveau propriétaire de l’ancienne équipe Distribution Payeur, Alex Paquette-Viens était fier de présenter, en conférence de presse, la nouvelle direction de la formation locale. L’homme qui a vécu quelques années à Cookshire connaît bien la région. Amateur de hockey et amant de l’événementiel, M. Paquette-Viens mentionne avoir sauté sur l’occasion lorsqu’il a appris que l’équipe était à vendre. Propriétaire de la formation depuis août 2020, le jeune homme semble déterminé. « Je veux donner un nouvel angle à l’équipe avec mes couleurs à moi, avec ce que je connais de l’événementiel. » Le nouveau propriétaire, avec le partenariat de l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François, a obtenu l’autorisation d’utiliser le nom et l’ancien logo des Shark’s. « Le bleu et le blanc seront nos nouvelles couleurs. Cette nouvelle identité se colle à un sentiment d’appartenance puisque ce logo et ce nom d’équipe représentent l’histoire du hockey à East Angus depuis plus de 20 ans. On espère être une équipe gagnante comme plusieurs équipes des Shark’s l’ont été et le seront dans le futur. » Alex Paquette-Viens croit que le nom des Shark’s facilitera à développer le sentiment d’appartenance. « Je souhaite que les gens s’approprient l’équipe, qu’ils puissent dire, ça c’est mon club. »
Le nouvel entraîneur-chef, Jean-François Houde, compte une vingtaine d’années d’expérience à ce poste au niveau AA et BB dont trois championnats provinciaux. « Je suis une recrue dans le hockey senior, mais le coaching reste le coaching. » M. Houde désire implanter une culture gagnante. Se définissant comme un entraîneur passionné, de rigueur, exigeant, il s’engage à offrir aux partisans un bon spectacle à tous les matchs. « J’ai un bon groupe de joueurs, je crois en ce groupe-là. » M. Houde définit son équipe comme un groupe de joueurs qui vont travailler fort et uni. « Je pense que sur la glace, on a une profondeur défensivement, en ayant deux très bons gardiens, probablement le meilleur duo de gardiens de la ligue, de très bons défenseurs. En attaque, on a des joueurs rapides. On va avoir une équipe combative, ça sera difficile de venir jouer à la maison, ça, je vous en passe un papier. » Quant à l’objectif de saison « on veut aller le plus loin possible en série, causer la surprise et être craints », de compléter l’entraîneur-chef.

La nouvelle formation a disputé un match préparatoire samedi dernier à l’aréna Robert-Fournier à East Angus et en disputera un second ce samedi à 19 h au même endroit. Le match d’ouverture marquant le début de saison se tiendra le 25 septembre prochain à 19 h à East Angus. La saison 2021-2022 prévoit un calendrier de 20 matchs opposant une dizaine d’équipes. Les parties locales se dérouleront toujours le samedi à 19 h à l’aréna Robert-Fournier. Le coût des billets est de 7 $ par adulte et de 3 $ pour un étudiant de niveau secondaire.

La formation senior compte sur plusieurs commanditaires dont le majeur BMR/Centre de rénovation G. Doyon. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, se réjouit de voir une nouvelle saison de hockey senior s’amorcer dans sa municipalité et remercie les commanditaires pour leur implication.

agrandissement de ferme

Ferme Girard à Westbury : Un agrandissement de 1,5 M$

Diverses machineries ont été ajoutées pour moderniser le travail des agriculteurs.

Avoir plus de têtes, sans pour autant augmenter la main-d’œuvre. C’était l’objectif de la famille Girard lorsqu’elle a décidé d’investir pas moins de 1,5 M$ dans sa ferme laitière. Alors que la relève s’apprête à prendre la place de l’entreprise de Westbury, les bâtiments s’agrandissent et se modernisent.

Les frères Olivier et Alexis Girard souhaitent prendre la relève et être en mesure de s’occuper de la ferme sans embaucher de main-d’œuvre supplémentaire. L’objectif est d’avoir 112 bovins dans la nouvelle étable et 50 autres dans la vieille. Le travail qu’englobe une étable de cette taille est imposant. « C’est la gestion, de la surveillance, l’ouvrage, le physique aussi. C’est sûr que dans une étable comme ça, si tu gères bien tes affaires, tu vas réduire ta charge de travail à tous les jours », explique Olivier.
C’est pourquoi en plus de l’agrandissement, les propriétaires ont modernisé l’équipement en y intégrant de nouveaux robots. Un s’occupe de nourrir les animaux, un autre de ramasser le fumier et finalement un qui s’attarde à traire les vaches. Toutes les machines ont été choisies dans le but d’avoir un écosystème qui n’affecte pas la routine des vaches. Le robot pour traire fonctionne 24 h sur 24. Les vaches sont autonomes et se rendent d’elles-mêmes au robot. Elles peuvent donc se faire traire plusieurs fois par jour, et ce, peu importe l’heure. « Le robot donne de la moulée. Elles passent en moyenne trois fois par jour », explique Olivier. Certaines d’entre elles peuvent s’y rendre cinq ou six fois dans la journée, mais si ça ne fait pas assez longtemps qu’elles sont passées, le robot va refuser de les brancher et de leur donner de la moulée. Chacune des vaches a un collier doté d’une puce où se trouve toute l’information la concernant. Cette puce est donc numérisée par le robot qui sait à quand remonte sa dernière traite. Malgré ce système, certaines vaches s’essaient jusqu’à une quinzaine de fois par jour. « Admettons, l’autre vache d’avant est allée et elle n’a pas tout mangé sa moulée, là il y en a une qui l’a remarqué, alors elle y va et elle en mange un peu, les quelques secondes avant que le robot la refuse. Après, elle revient jusqu’à temps qu’il n’y ait plus de moulée dans le plat », dit Olivier en riant. Le robot qui nettoie le fumier passe selon un horaire défini et routinier. Les vaches sont maintenant habituées et se déplacent lorsqu’elles l’entendent arriver. Celui qui distribue de la moulée n’a quant à lui, pas d’horaire fixe. « Il détecte s’il y a du stock en avant des vaches et s’il en manque, il en redonne, s’il n’en manque pas, il n’en donne pas », explique l’agriculteur. Pour cette machine, les propriétaires n’ont qu’à la programmer en disant quel type d’alimentaire ils souhaitent pour leurs vaches, selon le pourcentage de protéines. « Il fait un mélange de silos, des balles de foin, des minéraux et des concentrés. Il a tous ses ingrédients, il brasse ça dans un mixeur et après il va le donner », ajoute Olivier.
Toute cette machinerie, la famille Girard l’utilise depuis environ six mois. Tant les agriculteurs que les animaux ont dû s’adapter à ce nouveau système. Pendant environ deux mois, les vaches ont dû être amenées une à une au robot pour les familiariser. « Quand les taures sont à veille de vêler, je peux les entraîner. Dans le fond, elles vont aller dans le robot, il ne la traira pas, mais il va quand même amener son bras en dessous, va faire ses bruits habituels et va lui donner un peu de moulée », explique Olivier. Une fois que le veau est né et prêt à être sevré, la vache sera habituée au robot et saura ce qu’elle a à faire. Selon l’agriculteur, l’adaptation prend deux à trois jours.

Toute la relève animale va se retrouver dans l’ancienne étable. L’aménagement sera le même que la nouvelle étable dans le but d’éviter que les animaux aient un choc lorsque viendra le temps de changer de lieu. Les veaux à bœuf sont pour leur part, presque tous vendus. Certains sont gardés pour la relève pour les vaches. Avec l’insémination artificielle, Olivier explique qu’ils peuvent maintenant décider s’ils veulent des mâles ou des femelles. « Les meilleures vaches, on les garde pour les femelles et les moins bonnes ou celles qui ont plus de misère avec la fertilité, on met du Angus, des vaches de bœuf, ça fait des veaux qui sont meilleurs pour la viande », explique-t-il. Avant, il s’assurait d’avoir plus de femelles que de mâles parce qu’il n’y avait pas assez de place, mais avec l’agrandissement, ça pourra être moitié moitié.

Bien que les frères Olivier et Alexis n’aient pas encore officiellement pris la relève, ce n’est qu’une question de temps. Peu à peu, Jocelyn Girard, présentement propriétaire, souhaite se retirer et laisser toute la place à ses fils.

Ferme Girard

Ferme Josaphat Girard et Fils inc. : La 3e génération prend la relève

La famille Girard prépare la relève de sa ferme laitière en passant le relais à la 3e génération.

La Ferme Josaphat Girard et Fils inc. prépare la relève de la 3e génération. La ferme laitière située à Westbury est dans la famille Girard depuis plus de 60 ans. Les frères Olivier et Alexis Girard se préparent donc à prendre le relais de cette entreprise familiale.

Les bâtiments ont été acquis en 1956 par Josaphat Girard. Celui-ci a transmis l’entreprise à son fils Jocelyn qui s’apprête à en faire de même avec ses deux fils, Olivier et Alexis. « C’est un gros défi qu’ils ont », affirme le père de famille. Malgré tout, les deux frères sont prêts. « C’est encourageant. Il y a de moins en moins de fermes au Québec, alors ça en prend qui continue », exprime Olivier. Présentement, les jeunes hommes affirment être deux et demi à travailler à la ferme, considérant la présence partielle de leur père. Ce dernier explique, en riant, vouloir se retirer tranquillement pour ne devenir qu’un quart et finalement leur laisser toute la place.
Malgré une vision parfois négative des fermes laitières, Olivier et Alexis sont confiants de la place qu’a leur entreprise dans l’économie. Bien qu’un stress puisse être lié à l’image d’un producteur laitier, les deux frères ne s’y arrêtent pas. « Si on s’arrête à ce que le monde pense, on n’avancera jamais dans la direction qu’on veut. C’est sûr qu’on prend des précautions sur certaines choses. On commence à avoir des étables sécurisées », explique Olivier. Pour la famille Girard, prendre soin des animaux demeure une priorité.

bien etre des animaux

Modernisation de la Ferme Girard : Le bien-être animal avant tout

En modernisant leur ferme, la famille Girard s’assure du bien-être animal. Tous les aménagements sont faits dans l’optique de faciliter l’entretien et la santé des vaches. Avec un équipement maintenant très robotisé, les frères Olivier et Alexis Girard, ainsi que leur père Jocelyn, ont maintenant pour principales tâches la gestion des machines et le bien-être animal. « Faut que tout roule ensemble, si l’un ne marche pas, rien ne va marcher », affirme Olivier. Toutes les logettes servant à attacher les vaches sont dorénavant retirées et des parcs de stabilisation libres sont en place pour les génisses. Avec les aménagements, les bêtes sont toutes installées sur des matelas d’eau. « Quand elles sont couchées par terre, elles n’ont aucun contact avec le sol, elles flottent sur l’eau, alors elles n’ont jamais de points de pression sur leurs muscles. Elles sont tout le temps bien », assure le producteur. Le bien-être des vaches est l’élément le plus important à la Ferme Josaphat Girard et Fils Inc.

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