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Élections municipales : Quatre nouveaux maires

Parmi les six municipalités du Haut-Saint-François qui avaient des courses à la mairie, quatre se retrouvent avec un nouveau maire soit : Ascot Corner, Bury, Cookshire-Eaton et Newport. Pour ce qui est de Dudswell et Westbury, les citoyens ont renouvelé leur confiance envers leur maire sortant. Il en est de même à la préfecture, les citoyens ont réitéré leur confiance envers le préfet sortant, Robert G. Roy.
À Cookshire-Eaton, le conseiller Mario Gendron a délogé la mairesse sortante, Sylvie Lapointe, par une confortable avance. Le candidat a récolté 65,60 % des votes exprimés soit 885 contre 464 pour Mme Lapointe. Seulement 1349 votes valides ont été enregistrés et 32,3 % des personnes aptes à voter se sont prévalues de leur droit. Évidemment déçue, Mme Lapointe mentionne qu’elle s’attendait à un résultat semblable. Elle admet que sa comparution devant la Commission municipale du Québec pour répondre à 21 manquements en déontologie « ça joué pas mal contre moi, mais c’est correct. Je ne suis pas amère. Je ne regrette pas mes quatre ans. On avait une belle équipe au sein du conseil, on a fait de beaux projets. Je suis fière de mes quatre années et je souhaite bonne chance à M. Gendron. »
Le nouveau maire n’est pas surpris des résultats. « On sentait dans la semaine qu’on avait le vent dans les voiles, j’étais très confiant », d’exprimer M. Gendron. Celui qui l’a emporté dans tous les districts avoue néanmoins avoir été surpris de l’emporter dans l’arrondissement Cookshire, fief de la mairesse sortante. M. Gendron est conscient que la comparution de Mme Lapointe peut avoir aidé sa cause, mais ajoute avoir misé sur le changement et le développement. Celui qui a hâte de se mettre à l’ouvrage ne cache pas que sa priorité sera l’eau potable dans l’arrondissement Cookshire et le développement locatif. M. Gendron mise sur le développement de l’ensemble du territoire. Conscient du travail qu’il y aura à faire, le nouveau maire a de grandes attentes envers les conseillers. « Je veux donner le meilleur de moi-même, mais avec l’équipe. J’ai besoin d’une équipe, j’attends beaucoup de mes conseillers », complète-t-il.
Westbury
 Le maire sortant de Westbury, Gray Forster, l’a emporté difficilement sur son adversaire, Sylvain Hébert, avec seulement 8 voix de priorité. M. Forster a obtenu 50,87 % des votes avec 233 voix alors que M. Hébert récoltait 49,13 % avec 225 voix. Conscient du faible écart, M. Hébert ne savait pas encore s’il allait demander un recomptage. « Je vais voir les options qui s’offrent à moi, je vais vérifier », mentionnait-il au lendemain matin de l’élection. « Je savais que ça allait être serré. » Le candidat défait est d’avis que sa récente comparution devant la Commission municipale du Québec pour répondre à deux manquements en déontologie n’avait certainement pas aidé sa cause. Le maire réélu croyait obtenir une avance plus confortable, mais se dit tout de même satisfait du résultat. M. Forster aura à composer avec un conseil renouvelé comptant quatre nouveaux élus et une parité hommes-femmes. « Je vois qu’on a des défis. La jeunesse est entrée et c’est ce que ça prenait à Westbury. »
Bury
Les citoyens de Bury ont un nouveau maire, Denis Savage. Il a obtenu la faveur populaire avec 52,66 % des votes exprimés pour récolter 198 voix comparativement à 47,34 % soit 178 voix pour le maire sortant, Walter Dougherty. Au lendemain matin de la défaite, M. Dougherty avouait être surpris du résultat, mais n’était pas amer pour autant. Après 16 ans de vie politique municipale, dont 12 à titre de maire, M. Dougherty laisse tomber : « Je pense que j’ai fait mon temps. Les gens voulaient du changement. »
Le nouveau maire de Bury, Denis Savage, est à demi surpris des résultats. « J’avais travaillé pas mal là-dessus. » Il attribue sa victoire à une volonté de changement de la population et ça même s’il considère la participation des électeurs à 39 % de décevante. N’ayant aucune expérience du monde municipal, M. Savage n’est pas effrayé du défi qui l’attend, au contraire. « C’est un autre défi. Moi, je n’aime pas ça être dans ma zone de confort. » Le maire tenait à remercier M. Dougherty pour son travail effectué au cours de ses 16 années de vie politique.
Ascot Corner
Avec 83,02 % des votes en sa faveur soit 572, Éric Mageau est confortablement en selle au poste de maire. Son adversaire, Jacques de Léséleuc, a récolté 16,98 % soit 117 votes. Déçu de la faible participation des électeurs à 27 %, M. Mageau est tout de même satisfait de sa victoire. Le nouveau maire attribue son élection au fait que « les gens ont vu ce que j’avais fait par le passé et la direction que je veux donner à la municipalité. » Encore sous le choc, lundi matin, le candidat défait s’expliquait mal le résultat. « Je suis très surpris, le vote n’a pas sorti. C’est ma première grande défaite » d’exprimer M. de Léséleuc, qui a été maire de Hatley pendant 10 ans.
Dudswell
Dès le début du décompte, Marianne Paré, mairesse sortante de Dudswell, estimait que quelque 80 % des voix l’avantageraient. Elle a constaté qu’il y avait eu bien du ralentissement dans les projets lancés. Les difficultés d’approvisionnement, les effets de la COVID, entre autres, y ont contribué. Elle veut accélérer l’achèvement de certains d’entre eux comme le centre communautaire, le parc et l’installation d’autres jeux pour la famille. Elle anticipe le plaisir de découvrir le potentiel du nouveau conseil. Bien que satisfaite de la campagne, elle a déploré certaines tactiques de son adversaire.
Newport
Le nouveau maire de Newport, Robert Asselin, qui n’a jamais siégé, ne prend pas à la légère son mandat. Il est content de donner du temps aux citoyens. « Tout ce que je peux faire, je vais le faire », anticipe-t-il. « Je sais que certains n’étaient pas de mon bord, mais on va s’arranger pour qu’on travaille tous ensemble », a-t-il promis. M. Asselin reconnaissait la qualité de son adversaire, Richard Grey. « On avait tous les deux de bonnes chances d’être élus. » Pour M. Asselin, Newport est un endroit exceptionnel qu’il entend protéger. « On vit toujours dans un paradis, les gens sont fantastiques. C’est zoné vert et on va garder ça vert », concluait-il. Au moment de publier, M. Grey n’avait pas répondu à notre demande d’entrevue.
Préfecture
Le préfet sortant à la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, a facilement été réélu en obtenant 69,37 % des voix exprimées pour un total de 3 569 votes. Son opposant, Marc Turcotte a décroché 30,63 % des bulletins pour 1 576 votes. M. Roy s’est dit surpris de l’écart en sa faveur. « Je suis content du résultat parce que je me suis donné corps et âme pour la MRC. » M. Roy attribue son succès à sa proximité avec les gens et sa franchise. « Les gens ont eu confiance en moi et je peux garantir qu’ils ne seront pas déçus. » Parmi ses priorités, outre la préparation du budget de la MRC, M. Roy entend compléter le dossier de la 257 en obtenant l’asphaltage au complet et l’Internet haute vitesse.
Pour sa part, M. Turcotte n’est pas surpris du résultat. Il attribue sa défaite au manque de connaissance des gens sur le rôle de la MRC et du préfet. « Je suis déçu un petit peu, parce que j’avais l’intention moi de vraiment tourner la page de la MRC. » Loin d’être amer dans la défaite, M. Turcotte mentionne que s’en est fini de ses ambitions politiques et qu’il allait savourer une douce retraite en conservant de petits contrats avec certaines municipalités.

Sapins de Noël

Sapins de Noël naturels compostables : Y en aura-t-il pour tout le monde cette année ?

Un employé efficace se charge d’abattre les sapins à terme pour les expédier un peu partout en Amérique.

Avant même que les citrouilles et les bonbons balisent l’Halloween, les principaux médias annonçaient une pénurie d’arbres de Noël, un phénomène à peine croyable pour nous, gens de la MRC du Haut-Saint-François. Nous sommes habitués, quand, circulant par les grandes routes ou les chemins de traverse, de voir ces étendues de sapins baumiers, plus aromatiques et sapins Fraser, les deux espèces les plus cultivées en région.
Forte demande
« Cette année, la demande est très forte », annonçait Larry Downey, président de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël. « En juin, tout était déjà vendu », confiait-il à Renée Dumais-Beaudoin, animatrice de l’émission Par ici l’info, à Radio-Canada Estrie. Cette situation se précisait quand, à l’écoute d’autres médias radiophoniques, télévisuels et papier, on en entendait d’autres confirmer cet état de fait.
Cause du manque de sapins
M. Downey, lors de différentes entrevues, expliquait que cette situation subissait les répercussions du krach financier de 2008 et du manque de relève. Cette échauffourée a causé une baisse des prix qui a eu comme conséquence de diminuer la plantation de semis. Beaucoup de petits propriétaires terriens n’y trouvant pas leur compte en ont abandonné la culture. Puisqu’il faut une dizaine d’années pour produire ce sapin décoratif, les arboriculteurs sont aujourd’hui confrontés à ce déficit. Comme il y avait moins de coupes d’arbres à cette époque, il y avait aussi moins d’espaces pour planter de nouvelles pousses. M. Downey prévoit encore une disette qui s’étendra sur quatre à cinq ans avant que la situation se rétablisse.
D’un autre côté, la population vieillissante n’a pas toujours trouvé preneur pour leur terre. La relève n’y était pas au moment des rachats de fermes. Elle était peu intéressée par le travail harassant et les revenus médiocres. M. Downey estime qu’en près de quinze ans, quelque 50 % d’entre eux sont à la retraite.
Il y a bien eu le phénomène de concentration de plusieurs de ces petits producteurs happés par de plus grandes entreprises. Mais, elles ne pouvaient pas tout acheter ce qui était disponible sur le marché. Le potentiel d’arbres à couper a diminué partout au Québec et au Canada. Cependant, M. Downey reconnait que le travail accompli maintenant devrait mener à un équilibre production-demande d’ici peu de temps.
D’autres phénomènes, marginaux ceux-là, ont aussi entraîné des conséquences négatives sur l’industrie du sapin de Noël. Les feux de forêt, mais surtout les grandes sécheresses qu’a connues l’ouest du Canada et des États-Unis, ont nui à leur croissance.
Petit guide d’achats
Qualifiées de modestes, les augmentations des prix à la consommation ont quand même grimpé de 10 à 20 % et même 25 % dans certains cas. Les intrants, l’achat des terres, le coût de la main-d’œuvre, l’entretien des équipements et des nouvelles machineries justifient ces hausses. Tous les producteurs s’entendent pour dire qu’il faut se procurer ces conifères tôt cette année. Les petits détaillants qui habituellement commandaient en septembre se trouvent dépourvus cette année. Pour les familles, ce pourrait être difficile de découvrir ce trésor qui permet de perpétuer la tradition de cette fête.
Dans le Haut-Saint-François, l’approvisionnement risque aussi d’être chamboulé. Un rapide survol sur le site de l’APANQ (Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec), on peut identifier quelques fournisseurs locaux. L’autocueillette pourrait contrer ce phénomène. Plusieurs producteurs ont réservé des milliers de sapins à cette fin. Quelques-uns en font même une activité familiale ludique avec tour en voitures tirées par un tracteur.
Plantation Steve, Cookshire-Eaton
Petit producteur, la Plantation Steve de Cookshire-Eaton connaît aussi une pénurie de sapins. La cueillette va bon train cependant. Chez eux, le manque de personnel ne semble pas un problème.
Conseils pour conserver longtemps son sapin
Puisqu’il est recommandé d’acheter tôt son arbre, quelques trucs peuvent servir à le conserver en bon état afin qu’il garde ses épines tout au long de la période des Fêtes. Comme dans le cas des fleurs coupées qu’on souhaite préserver longtemps, on raccourcit d’un pouce le tronc et on le plonge tout de suite dans un contenant de 4 à 6 litres d’eau pour s’assurer qu’il soit toujours immergé. On le laisse dans un endroit ombragé (frais ou froid) tout en le protégeant du vent.
Statistiques
Le Québec est la principale province qui produit des arbres de Noël.
L’APANQ estime qu’on en récolte quelque 71 % de ceux vendus en Amérique.
Les sapins sont distribués un peu partout. La Nouvelle-Angleterre, l’Amérique centrale, les Antilles et même Hong Kong en demandent.
En 2019, les statistiques totalisaient 2 053 111 sapins produits au Québec.

Eau de Cookshire

Réparation du réservoir d’eau potable, secteur Cookshire : Avis d’ébullition préventif jusqu’au 9 décembre

La municipalité a procédé à l’installation de cinq réservoirs temporaires le temps d’exécuter les travaux.

Les résidents du secteur Cookshire à Cookshire-Eaton devront rationner leur consommation d’eau, en plus de devoir la faire bouillir par mesure préventive, jusqu’au 9 décembre prochain. Cette mesure est nécessaire en raison des travaux pour étanchéiser le réservoir de béton d’eau potable pour ce secteur.
Les travaux, précise René Lavigne, directeur des travaux publics, n’ont rien à voir avec les problèmes d’odeur qui affectent les utilisateurs du secteur depuis plusieurs mois. Les travaux en cours servent à réparer une fuite identifiée depuis au moins un an. La fuite, explique-t-il, est majeure puisqu’elle a été estimée à 46 % de la production journalière. Le temps d’examiner l’ampleur des travaux, aller en appel d’offres pour trouver la firme et la disponibilité des produits explique le délai, de préciser le directeur des travaux publics.
Contrairement à certains réservoirs d’eau potable qui sont compartimentés à l’intérieur, celui de Cookshire comprend un seul compartiment. Afin de procéder aux travaux, il a été nécessaire d’aménager à proximité cinq réservoirs temporaires pour suffire à la demande. Celui en réparation est d’une capacité approximative d’un million de litres tandis que les cinq réservoirs engloberont quelque 400 000 litres, d’où la consigne pour les consommateurs d’économiser l’utilisation de l’eau au strict nécessaire. M. Lavigne rappelle que l’avis d’ébullition de l’eau pendant au moins une minute s’inscrit dans un but préventif. « Nos analyses sont bonnes, mais on veut être certain, vu que c’est des réservoirs temporaires et que ça voyage dans des boyaux hors terre pour être retapé dans la ligne qui descend vers le village et même selon les recommandations du ministère de l’Environnement ainsi que de la Santé publique, c’est d’émettre un avis d’ébullition préventif. »
Par ailleurs, une citerne d’eau potable située à la caserne de Cookshire est mise à la disposition des citoyens. Ces derniers pourront remplir des récipients de 8 h à 20 h tout au long de la durée des travaux. Quant aux deux écoles primaires du secteur, elles seront approvisionnées avec des cruches d’eau pour les élèves et le personnel.
Travaux
Les responsables de la firme chargés des travaux ont vidé le réservoir et transféré l’eau dans les récipients temporaires. Les travaux devaient s’amorcer ce lundi et seront effectués par l’intérieur du réservoir. On procédera entre autres, au lavage, au colmatage des fissures, des joints entre le plancher et les murs. Une membrane liquide sera enduite sur la paroi. Par la suite, on procédera au nettoyage et remplissage. Suivront des tests bactériologiques. L’opération devrait être complétée pour le 9 décembre, d’indiquer M. Lavigne. Le coût des travaux devrait s’élever approximativement à 350 000 $, mais sera couvert entièrement dans le cadre du programme TECQ. Le directeur des travaux publics mentionne que l’installation d’un deuxième réservoir sera envisagée dans « un deuxième temps. On va y aller étape par étape. »
D’autre part, M. Lavigne ajoute que toutes les mesures sont prises pour répondre adéquatement à des éventuels sinistres comme un incendie. Les entreprises et commerces ont été avisés, assure-t-il.
Odeur
M. Lavigne mentionnait avoir des échos de citoyens indiquant que l’odeur diminuait quant à l’eau potable sortant du robinet. Selon les experts, précise-t-il, le refroidissement des températures aurait pour effet de réduire l’odeur pour atteindre le niveau normal. Conscient que ce phénomène ne réglera pas le problème pour autant, le directeur des travaux publics assure que les efforts pour trouver une solution se poursuivent. « On est en recherche en eau présentement pour ajouter d’autres sources d’approvisionnement. On travaille en parallèle à des solutions avec les autres firmes de spécialistes. » Les intervenants croient que la problématique proviendrait de l’étang de recharge qui maintiendrait une pression sur la nappe phréatique, explique M. Lavigne. « On a déjà des forages exploratoires de fait, on est en recherche en eau. Le monde pense qu’on est assis sur nos lauriers, on ne l’est pas pantoute. Les forages qu’on a faits sont positifs sauf qu’il faut suivre la chaîne de procédures. On a deux forages de fait, on a un premier pompage par palier de fait, on attend les résultats pour le pompage 72 heures. » Le processus se poursuivra avec la collaboration du ministère de l’Environnement jusqu’à la mise en service, de compléter M. Lavigne.

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Repair of the Drinking Water Reservoir, Cookshire Sector : Preventive Boil Water Advisory until December 9

Residents of the Cookshire sector in Cookshire-Eaton will have to ration their water consumption until December 9, in addition to having to boil it as a preventive measure. These measures are necessary because of the work to seal the concrete drinking water reservoir for this sector.
The work, said René Lavigne, director of public works, has nothing to do with the problematic odour that has affected users in the area for several months. The purpose of the work in progress to repair a leak identified at least a year ago. The leak, he explained, is major; it is estimated at 46% of the daily production. The time needed to examine the scope of the work, to launch a call for tenders to find a firm, and to obtain the products, explains the delay, said the director of public works.
Unlike certain drinking water reservoirs which are compartmentalized on the inside, Cookshire’s has one single compartment. In order to proceed with the work, it was necessary to build five temporary tanks nearby to meet the demand. The one under repair has an approximate capacity of one million litres while the five tanks hold some 400,000 litres, hence the instructions for consumers to limit water use to the strictly necessary. Mr. Lavigne noted that the advisory to boil the water for at least one minute is for preventive purposes. “Our analyses are good, but we want to be certain, since the tanks are temporary and the water travels in hoses above ground to be patched into the line that goes down to the village, and even the recommendation of the Ministry of Environment as well as Public Health is to issue a preventive boil water advisory.”
In addition, a cistern of drinking water located at the Cookshire fire station has been made available to citizens. They will be able to fill containers from 8 a.m. to 8 p.m. throughout the duration of the work. The two primary schools in the area will be supplied with jugs of water for students and staff.
The Work
Officials of the company responsible for the work have emptied the reservoir and transferred the water to temporary containers. Work was due to start on Monday and will be carried out from inside the tank. Among other things, we will wash and seal the cracks and joints between the floor and the walls. The walls will be coated with a liquid membrane. Then we will proceed to clean and fill the reservoir. Bacteriological tests will follow. The operation is expected to be completed by December 9, Lavigne said. The cost of the work is expected to be approximately $350,000, but will be fully covered under the TECQ program. The director of public works mentioned that the installation of a second reservoir will be considered “as a second step. We will take it step by step.”
On the other hand, Mr. Lavigne added that every measure will be taken to adequately respond to possible disasters such as a fire. Businesses and commerces have been notified, he said.
Odour
Mr. Lavigne mentioned hearing from citizens that the odour of the drinking water coming out of the tap was diminishing. According to the experts, he said, cooling temperatures would reduce the odour to normal levels. That said, conscious that this phenomenon will not solve the problem, the director of public works confirmed that efforts to find a solution continue. “We are currently looking for other sources of water to add to our supply. We are working in parallel on solutions with other specialist firms.” Some interveners believe that the problem could come from the recharging pond which maintains pressure on the water table, explained Lavigne. “We have already done exploratory drilling, we are looking for water. The world thinks that we are sitting on our laurels. We are not at all! The drilling we have done is positive except that you have to follow the chain of procedures. We have two boreholes done, we have done a first pumping by stages, we are waiting for the results of the 72-hour pumping.” The process will continue with the collaboration of the Ministry of the Environment until the system is put into service, added Lavigne.

Sylvie Lapointe

Commission municipale du Québec : Sylvie Lapointe dans l’attente d’une décision

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est dans l’attente du jugement concernant ses manquements en déontologie.

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, a plaidé coupable à un des 21 manquements au code de déontologie qui pèse contre elle et non coupable pour les autres, lors de sa récente comparution devant la Commission municipale du Québec. Elle est dans l’attente de l’audience sur avis de sanction fixée au 17 décembre et 14 janvier, si le juge Joseph-André Roy le considère nécessaire.
Mme Lapointe reconnaît sa culpabilité sur le chef 19, soit : « Le ou vers le 14 septembre 2020, avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, soit pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE, manquant aux obligations prévues à l’article 4 du Code. »
Mme Lapointe admet avoir plaidé coupable « sur celui d’avoir demandé de l’aide à deux employés de la ville pour entrer un fourneau qui était très pesant au Manoir de l’EAU VIVE. » Elle mentionne avoir demandé l’aide du propriétaire du Subway ainsi qu’au concierge, mais en vain. « Il fallait faire vite parce que dans l’après-midi, il venait le collecter. Je retourne dans mon bureau et je vois par ma porte-patio deux gars. Je me suis dit, je pourrais leur demander de l’aide, entre bons voisins. J’ai appelé le directeur des travaux publics René Lavigne, il m’a dit : oui je te les envoie. Ils sont venus, peut-être quatre gars. J’avais complètement oublié que j’avais le chapeau de mairesse. Celui-là, j’ai plaidé coupable parce que je n’aurais pas dû le faire. Pour les 20 autres manquements, j’ai plaidé non coupable », d’ajouter la mairesse.
Elle signale au passage le manquement qui lui est signifié, d’avoir fait installer des cônes pour sécuriser une zone entre l’Hôtel de Ville et le Manoir de l’EAU VIVE. « Pour la phase II du manoir, il fallait faire un forage pour vérifier l’état du terrain et il y avait de la grosse machinerie. Autant pour la municipalité que pour la protection des gens, autant pour le Manoir, j’avais demandé à René Lavigne de mettre des cônes pour que personne n’aille là, question de sécurité. Ça, c’est un manquement et l’autre, c’est parce j’ai demandé de les enlever. » Mme Lapointe plaide non coupable à ces manquements, car elle soutient que son geste était motivé par un souci « de sécurité autant pour la ville, que pour les gens du Manoir ou les gens qui circulaient. »
« Pour les 18 autres manquements, ils disent que j’étais en conflit d’intérêts à cause que j’ai participé à quelques reprises à des réunions qui parlaient du manoir genre soit pour la servitude, le stationnement ou pour une dérogation. Moi, j’ai plaidé non coupable là-dessus, parce que pour moi, ce n’est pas un conflit d’intérêts. » La mairesse signale que plusieurs personnes ont témoigné dont un des propriétaires de la résidence pour personnes aînées. Mme Lapointe mentionne que ce dernier aurait précisé qu’elle n’avait aucunement participé aux diverses démarches de la résidence que ce soit la préparation des plans et autres. « Moi, j’étais vraiment comme une simple employée, pas de bonus, rien, ni actionnaire, ni dirigeante. J’étais simple directrice. » Mme Lapointe rappelle qu’un investissement de cette envergure de quelque millions $, ce n’était pas courant à Cookshire-Eaton tout en précisant n’avoir jamais participé à un vote concernant le Manoir de l’EAU VIVE. Elle ajoute s’être retirée des discussions à partir de septembre 2020.
Mentionnons que les audiences se sont étalées sur quatre jours. Le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay, la conseillère, Louise Gosselin, le directeur des travaux publics, René Lavigne, le conseiller, Michel Mercier ainsi que Steven Hallé, concepteur, promoteur et copropriétaire de la résidence Manoir de l’EAU VIVE, ont comparu. Mme Lapointe a témoigné en toute fin des audiences, juste avant les plaidoiries.
La mairesse, au moment d’écrire ces lignes, est en attente sur l’avis de sanctions relatives au chef dont elle a plaidé coupable, audience prévue pour le 17 décembre. S’il y a lieu pour les autres sanctions dont elle a plaidé non coupable, la date prévue est le 14 janvier. La mairesse dit tirer une leçon de cette expérience notamment à faire preuve davantage de vigilance.

Sylvie Lapointe

Quebec Municipal Commission : Sylvie Lapointe Awaits a Decision

The mayor of Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, pleaded guilty to one of the 21 breaches of the code of ethics that weigh against her, and not guilty for the others, during her recent appearance before the Commission municipale du Québec. She is awaiting hearings set for December 17 and January 14, concerning Judge Joseph-André Roy’s opinion on sanctions, if he considers them necessary.
Ms. Lapointe admitted her guilt on Count 19, namely: “On or around September 14, 2020, having used or allowed the use of the resources or services of the municipality (two employees of the Public Works Department), for personal purposes or for purposes other than activities related to the exercise of their functions, namely for the movement of equipment from the Manoir de l’EAU VIVE, failing to meet the obligations stipulated in Article 4 of the Code.”
Ms. Lapointe admitted to pleading guilty “to asking two city employees for help to move a stove that was very heavy at the Manoir de l’EAU VIVE.” She says she asked the owner of the Subway and the janitor for help, but to no avail. “We had to be quick because in the afternoon they were coming to collect it. I went back to my office and saw two guys through my patio door. I thought, I could ask them for help, between good neighbours. I called the director of public works, René Lavigne. He said, ‘yes, I am sending them to you.’ They came, maybe four guys. I had completely forgotten that I was wearing the mayor’s hat. This one, I pleaded guilty because I shouldn’t have done it. For the other 20 breaches, I pleaded not guilty,” added the mayor.
She also mentioned the breach that she was notified about, of having cones installed to secure an area between the Town Hall and the Manoir de l’EAU VIVE. “For Phase II of the Manoir, we had to drill a borehole to check the condition of the ground, and there was heavy machinery. For the municipality as much as for the protection of people and for the Manoir, I had asked René Lavigne to place cones so that no one passed by there. It’s a question of safety. This is one breach and the other is because I asked for them to be removed.” Ms. Lapointe pled not guilty to these breaches, maintaining that her gesture was motivated by a concern “of safety as much for the city, as for the people of the Manor or passersby.”
“For the other 18 breaches, they say I was in a conflict of interest because I attended meetings a few times that talked about the Manoir, such as for easement, for parking or for a waiver. I pleaded not guilty to that, because for me it’s not a conflict of interest.” The mayor pointed out that several people testified, including one of the owners of the seniors’ residence. Ms. Lapointe mentioned that the latter would have specified that she had not participated in the various actions of the residence, whether it was the preparation of plans and other steps. “I was really like a simple employee, no bonus, nothing, neither a shareholder nor a leader. I was just a simple director.” Ms. Lapointe recalled that an investment of this magnitude of a few million dollars is not common in Cookshire-Eaton, while specifying that she had never taken part in a vote concerning the Manoir de l’EAU VIVE. She added that she has withdrawn from discussions about the Manoir as of September 2020.
Note that the hearings were spread out over a four-day period. The director general of the municipality, Martin Tremblay, the councillor, Louise Gosselin, the director of public works, René Lavigne, the councillor, Michel Mercier, as well as Steven Hallé, designer, promoter and co-owner of the Manoir de l’EAU VIVE residence, appeared before the commission. Ms. Lapointe testified at the very end of the hearings, just before the pleas.
The mayor, as of this writing, is awaiting the opinion about sanctions relating to the count she pleaded guilty to; a hearing is scheduled for December 17. If applicable, a hearing is scheduled on January 14 for the other breaches to which she has pleaded not guilty. The mayor said she drew a lesson from this experience, in particular to be more vigilant.

Polyvalente Louis-St-Laurent, bal de finissant

La COVID-19 frappe dans nos écoles

Si tout va comme prévu, les éléves devraient avoir réintégré la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

La COVID-19 est bien présente dans trois écoles primaires du Haut-Saint-François alors qu’au moins deux groupes classes étaient fermés, la semaine dernière, dans les établissements de Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Saint-Camille à Cookshire et du Parchemin à East Angus. Fermée depuis le 3 novembre, la polyvalente Louis-Saint-Laurent l’était toujours ce lundi et une évaluation devait se faire pour déterminer sa réouverture ou non ce mardi.
Les élèves de la polyvalente ne sont pas en congé pour autant puisque l’enseignement à distance est de mise. Au moment de la discussion téléphonique, vendredi dernier, le directeur général du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, laissait entendre que le nombre de cas avait bondi de 34 au moment de l’annonce de la fermeture à 49 selon les chiffres de la Santé publique de jeudi passé. M. Gaudreau explique que la réouverture de la polyvalente prévue pour ce lundi était retardée puisque le processus d’enquête n’était pas complété. « La décision qui a été prise est qu’on ne ramènera pas des jeunes qui seraient peut-être potentiellement à risque modéré de développer la maladie. On ne les ramènera pas dans le milieu pour avoir une espèce de boucle sans fin que les jeunes reviennent, sont positifs et contaminent d’autre monde. L’objectif est de mettre fin à la propagation communautaire, c’est la raison pour laquelle on a retardé un peu. » M. Gaudreau ajoutait « on va réévaluer lundi si on peut ramener tout le beau monde mardi matin ou si l’on doit poursuivre d’une journée ou deux. »
Rappelons que la Direction de la santé publique de l’Estrie avait signalé, mercredi passé, 34 cas de personnes atteintes de la COVID-19 à la polyvalente Louis-Saint-Laurent répartis dans tous les niveaux, avec 16 classes touchées par au moins un cas, dont 7 classes en éclosion, c’est-à-dire la présence de 2 cas et plus dans un groupe.
L’ensemble des élèves et membres du personnel ont été appelés à se faire dépister, dès mercredi matin, au centre de dépistage mobile aménagé sur le site de la polyvalente. M. Gaudreau mentionnait que plus de 500 élèves dans les deux premières journées sur 670 ainsi que les membres du personnel s’étaient prêtés à l’exercice. Un centre de dépistage mobile était également aménagé à l’école primaire Notre-Dame-de-Lorette vendredi et samedi passés.
M. Gaudreau laisse entendre qu’il est plus facile d’éviter la contamination au niveau primaire en fermant un groupe classe. Il en est différent au secondaire alors qu’un élève peut changer de classe à quelques reprises dans une journée et côtoyer plusieurs autres élèves. Pour les classes des écoles primaires, explique M. Gaudreau, la fermeture correspond à une durée, établie par la Santé publique. Le retour des différents groupes classes est prévu pour les prochains jours, d’ajouter le directeur général du CSS des Hauts-Cantons.
M. Gaudreau mentionne que la décision de fermer la polyvalente ou des groupes classes est prise en tenant compte de la recommandation de la Santé publique. Soulignons que l’activité Portes ouvertes qui était prévue samedi dernier à la polyvalente Louis-Saint-Laurent a été reportée à une date ultérieure.
Territoire
D’autre part, selon les chiffres en date du 4 novembre dernier émis par le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, on comptait 54 nouveaux cas positifs à la COVID-19 dans le Haut-Saint-François. On en retrouvait dans toutes les municipalités sauf Hampden, Newport et Scotstown.

editorial

La démocratie a-t-elle un prix ?

La démocratie a-t-elle un prix, a-t-elle une limite ? La récente comparution de la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, devant la Commission municipale du Québec, pour répondre à 21 manquements en déontologie mérite-t-elle les milliers de dollars en frais judiciaires payés par les contribuables ?
La facture finale n’est pas complétée, mais la mairesse en avait déjà pour quelque 6 000 $ à elle seule et le compteur tourne toujours. Selon des discussions avec d’autres élus du monde municipal, il serait raisonnable d’ imaginer une facture qui s’élèvera à plus de 20 000 $ aux frais des contribuables.
Certains diront que c’est le prix de la démocratie tandis que d’autres y verront un règlement de compte envers la mairesse. L’exercice aura certes permis de faire un rappel à l’ordre. Certains manquements peuvent, à première vue, sembler anodins, mais n’en reste pas moins qu’ils représentent tout de même une entorse à la déontologie et méritent une sanction si le juge le considère ainsi.
Mais tout cela était-il le meilleur moyen et le plus économique pour indiquer le droit chemin ? Pas certain. Une formation pour les élus aurait certes été moins dispendieuse. Une ou des rencontres avec les personnes concernées auraient-elles pu donner des résultats probants sans avoir recours à la justice ? Lorsqu’on fait appel à la justice, le résultat n’est pas toujours celui escompté. Toutefois, il existe une certitude, c’est qu’il en coûtera quelque chose. Cette dénonciation cacherait-elle d’autres motifs que la déontologie ? Sans vouloir faire de procès d’intention, il faut dire que le moment de la dénonciation en pleine année électorale arrive à point pour quiconque voudrait faire déraper une campagne.

CPE le Ballon rouge

CPE Le Ballon Rouge à La Patrie : Un coup de pouce pour un beau projet

Le comité des loisirs de La Patrie a donné un coup de pouce au CPE Le Ballon Rouge en amassant 6 770 $ pour le projet de transformation de la grande salle à manger. Les responsables aimeraient modifier la salle pour la rendre multifonctions. Elle pourrait être utilisée pour faire bouger les enfants lorsque la température est peu clémente, ou tout simplement pour faire brûler de l’énergie aux tout-petits. La réalisation du projet amorcé en mai 2020 nécessite un investissement de 13 000 $. Mentionnons que les membres des loisirs ont offert aux parents et personnel du CPE de prêter mains fortes pour opérer la cantine lors du tournoi de balle familial Armand Prévost en échange d’un don monétaire. Nous apercevons sur la photo les membres du personnel du CPE Le Ballon Rouge, du conseil d’administration et des loisirs ainsi que la mairesse de La Patrie, Johanne Delage.

actualite

Haut-Saint-François Prélèvements par rendez-vous sur Clic Santé

Les usagers devront prendre rendez-vous en ligne ou par téléphone dès le 8 novembre 2021.
Comme ailleurs en Estrie, les usagers qui utilisent les services offerts par les centres de prélèvement du Haut-Saint-François (Cookshire, La Patrie et Weedon) devront réserver leur plage horaire en téléphonant au 819 565-4845 ou en se rendant sur clicsante.ca. Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. À partir de cette plateforme, il suffit de choisir le jour, l’heure et l’endroit où la personne souhaite se rendre pour effectuer les prélèvements prescrits par son médecin. Le navigateur Google Chrome offre un meilleur fonctionnement de la plateforme.
Le service de rendez-vous téléphonique (819 565-4845 ou sans frais 1 833-255-1995) est disponible du lundi au vendredi, entre 8 h et 16 h, à l’exception des jours fériés, pour les situations suivantes :

  1. Prélèvement urgent (moins de 24 heures) ou semi-urgent (24 h à 48 h) demandé par un médecin ou une infirmière;
  2. Prélèvement à effectuer sur un enfant âgé entre 0 et 7 ans;
  3. Tests spéciaux (ex. : hyperglycémie provoquée, cortisol, gaz veineux);
  4. Usagers n’ayant pas accès à Internet, ayant besoin d’assistance ou présentant des besoins particuliers (limitations fonctionnelles ou cognitives).
    Les heures d’ouverture des centres de prélèvement du Haut-Saint-François demeurent les mêmes, tout comme les types de prélèvements offerts.
    Pour trouver un point de service et en connaître l’horaire, consulter : www.santeestrie.qc.ca/prelevements.
    Lors d’un rendez-vous au centre de prélèvement, les usagers doivent :
    • Se présenter seulement 5 minutes avant le rendez-vous;
    • Porter un couvre-visage (masque artisanal).
    Si un usager a des symptômes de COVID-19, il doit annuler son rendez-vous en ligne ou par téléphone. Il peut appeler au 819 565-4845 ou au numéro sans frais 1-833-255-1995 pour être dirigé vers un centre de prélèvement identifié pour les usagers ayant un ou des symptômes de la COVID-19 ou étant atteints de la COVID-19.
marche de noel Ascot Corner

Retour des marchés de Noël dans le Haut-Saint-François ! : Découvrez le travail de nos artisans

De retour en 2021, les marchés de Noël permettent de rencontrer des artisanes et des artisans chez qui choisir le plus beau des cadeaux pour dire à ses proches combien ils nous sont chers.

Après une triste saison de marchés de Noël l’an dernier, ces belles occasions de se procurer des cadeaux «songés» reviennent dans le Haut-Saint-François à partir de la mi-novembre. Les visiteurs auront la chance d’admirer le travail des artisanes et des artisans de notre MRC. Cinq municipalités leur offriront l’espace pour exposer leurs œuvres.
Toutes et tous ont investi beaucoup d’énergie pour vous suggérer leurs plus chères créations. Ils seront présents à plusieurs endroits pour nous les proposer. Des textiles en tout genre, des friandises aux goûts délicats, des conserves, des jouets en bois, de la céramique et combien d’autres objets garniront leur étal ?
Ascot Corner
Dès le 13 et 14 novembre, à Ascot Corner, au Centre Paul-Lessard, le premier marché de Noël de la MRC ouvrira ses portes aux visiteurs, de 9 h jusqu’à 16 h. Andréane Rivard, technicienne, mentionne que la Corporation des loisirs attend quelque 25 exposants. Il y aura des chefs-d’œuvre faits avec du bois, du métal et du verre. Une large gamme de produits textiles sauront vous plaire. L’alimentaire ne sera pas négligé, entre autres, on trouvera du miel. Quelqu’un proposera aussi des «bébés réalistes», une autre, des constructions miniatures. De quoi combler les goûts des plus exigeants.
Dudswell
La semaine suivante, les 20 et 21 novembre, à l’église Saint-Clément de Dudswell, de 10 h à 16 h, ce sera au tour des gens de cette région de profiter des talents de nos artisans. Les organisatrices et organisateurs de La boîte à cadeaux investissent beaucoup d’énergie pour rendre agréable la visite des kiosques.
East Angus
Le marché de Noël d’East Angus se tiendra au Pavillon des sports du parc Nicol, le 26, de 16 h à 20 h, les 27 et 28 novembre de 10 h à
16 h. Les profits de l’entreprise qui réunira artistes et artisans seront versés à la Fondation Marc Rousseau qui amasse des fonds pour aider par des organisations civiques et amicales.
Cookshire-Eaton
Au Victoria Hall, le marché de Noël se tiendra le dimanche 28 novembre, de 10 h à 16 h. Madeleine Masson-Labonté, responsable, nous informe que l’activité se déroulera aux deux étages de l’endroit. Une vingtaine d’exposants seront là pour vous offrir ce qu’ils ont exécuté de plus beau cette année. Comme un peu partout dans ces marchés, la variété sera au rendez-vous.
La Patrie
La tournée des artistes et des artisans se terminera à La Patrie, à la salle municipale, le samedi 11 décembre, de 10 h à 16 h. Une vingtaine d’entre eux vous présenteront ce qu’ils ont produit de mieux, nous indique Marie-France Gaudreau, directrice générale adjointe, qui vaque avec Annie Croteau à la préparation de l’activité.
Que cette visite à celles et ceux qui confectionnent pour vous ces étrennes de bon goût vous remplisse de joie, de cette joie de voir des talents éclore ou se confirmer, qu’elle soit aussi l’occasion de rappeler aux vôtres combien vous les appréciez. Ce n’est pas le montant des cadeaux qui importe, c’est l’attention portée à les choisir qui donne toute la valeur à ces échanges.

actualite

AmbassadeuRHSF du CLD : Sondage destiné aux entrepreneur(e)s de la MRC

Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue, conseillères en ressources humaines (RH) au Centre local de développement (CLD) ont mis en ligne un questionnaire pour aider les entrepreneur(e)s à mieux utiliser leur potentiel en RH. Dans une optique d’une synergie entre les chefs d’entreprises et les spécialistes du CLD, ces dames veulent dresser un bilan des enjeux de gestion RH dans les petites et moyennes entreprises de la région. Le sondage peut se faire par téléphone au 819 560-8500 ou en ligne au https://bit.ly/sondageCLD avant le 21 novembre 2021 inclus.

MASCULINITE

Célébrons les nouvelles réalités de la masculinité !

En novembre, les individus de sexe masculin sont à l’honneur, notamment avec le fameux Movember, mais aussi lors de la Journée internationale des hommes, qui a lieu chaque année le 19 novembre. L’objectif de cet évènement est essentiellement de valoriser l’implication des hommes dans la société. En 2021, il est réjouissant de constater que le rôle traditionnel qui leur est attribué se transforme, et pour le mieux !
Briser les clichés
Certains stéréotypes masculins ont la vie dure, par exemple : les hommes sont agressifs et compétitifs, ils ne pleurent jamais, ils ne s’intéressent pas aux soins des enfants, ils ne pensent qu’au sexe, ils ne se soucient pas de leur apparence. D’une année à l’autre, ces clichés se déconstruisent, au point que nombre de ces messieurs s’extirpent de ce «moule» et affichent enfin leur vraie personnalité.
Affirmer son authenticité
Ainsi, saluons aujourd’hui tous les hommes qui défient les normes établies à leur façon, notamment ceux :
• Qui choisissent un métier non traditionnel (éducateur en service de garde, infirmier, etc.);
• Qui prennent soin de leurs enfants au quotidien ou sont «papa au foyer»;
• Qui font leur juste part en matière de tâches ménagères;
• Qui n’hésitent pas à afficher un style audacieux (vêtements, coiffure, maquillage, etc.);
• Qui n’ont pas honte d’exposer leur vulnérabilité et d’exprimer leurs émotions.
Frères, pères, conjoints, amis, collègues… les hommes de cœur sont partout autour de vous. Montrez votre appréciation et votre amour à tous ceux qui embellissent vos jours !

Marie-Claude Bibeau

Marie-Claude Bibeau conserve son ministère

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, entame en nouveau mandat à titre de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire avec enthousiasme.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a réitéré sa confiance envers la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, en la maintenant ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, lors de la récente assermentation de son conseil des ministres.
Mme Bibeau ne cache pas qu’elle souhaitait conserver son ministère. « La politique est un sport extrême, alors on ne prend rien pour acquis, mais j’étais très contente quand le premier ministre me l’a confirmé. » Mme Bibeau attribue cette décision à une preuve de confiance et rappelle « c’est un gros ministère l’agriculture, c’est un gros ministère économique aussi et environnemental. » Le fait de poursuivre, pour Mme Bibeau, constitue un grand avantage. « Je connais déjà tous les dossiers, ça me permet vraiment d’embarquer dans un train qui va vite. Je n’ai pas cette période de transition là à traverser que mes autres collègues qui ont un nouveau ministère ou qui arrivent au conseil des ministres. »
Dans cet esprit, Mme Bibeau aura à composer avec des collègues qui ont de nouvelles responsabilités comme Steven Guilbeault à l’Environnement et Jean-Yves Duclos à la Santé. Mme Bibeau ne croit pas que cela puisse freiner l’évolution des dossiers.
Parmi les dossiers que devra affronter Mme Bibeau se retrouve celui des travailleurs étrangers temporaires (TET). L’Association des producteurs maraîchers du Québec et l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) réclament que M. Trudeau mette en place une cellule de crise pour assurer l’arrivée de ces travailleurs. Mme Bibeau mentionne être déjà au fait du dossier pour être en communication régulière avec le président de l’UPA, Marcel Groleau. « Mon équipe avec la sienne, avec l’équipe d’Immigration et de Service Canada, je vous dirais que la cellule de crise, à part le nom, elle existe quasiment parce que ça fait déjà quelques semaines qu’on travaille ça. » La ministre reconnaît que le gouvernement fait face à des délais inhabituels des études d’impacts sur le marché du travail (EIMT) causés par la mise en place d’un nouveau système informatique. Elle mentionne que le nombre de fonctionnaires travaillant à l’émission des EIMT a été doublé afin de rattraper les retards. Des efforts sont également déployés du côté du ministère de l’Immigration pour accélérer le pas pour émettre les permis de travail. Mme Bibeau se dit très consciente que l’arrivée des travailleurs étrangers doit se faire au moment où on en a besoin. « Un secteur où on n’attend pas, c’est l’agriculture, on est en mode solution pour combler le retard. » Rappelons que l’UPA et l’Association des producteurs maraîchers du Québec soulignaient l’urgence d’intervenir pour ne pas rater la prochaine saison.
Pour la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, la table est mise pour les mois à venir. Au menu, une rencontre avec les ministres provinciaux de l’Agriculture et des Territoires marquant le début des négociations pour le renouvellement du partenariat canadien pour l’agriculture 2022-2028. Pour le Québec, souligne Mme Bibeau, ça peut représenter 300 M$ en transfert pour des programmes qui vont être administrés par le gouvernement du Québec, mais financés à 60 % par le fédéral, par exemple le programme Prime-Vert, apprécié des producteurs, précise-t-elle. Le volet agroenvironnement, les changements climatiques, la gestion des risques climatiques, « cet angle-là va être pour moi, extrêmement important, et je vais vouloir que cela ait une place prépondérante dans le prochain partenariat. La mise en place de nos programmes en agroenvironnement, les incitatifs pour que nos producteurs appliquent de bonnes pratiques, les subventions pour l’achat d’équipement écoénergétique, le volet de la pénurie de main-d’œuvre, la réforme des travailleurs étrangers qu’on avait entrepris, la surveillance de la fièvre porcine africaine, c’est un enjeu qui pourrait être catastrophique pour le secteur porcin. Je ne perds pas ça des yeux. » Sa collaboration avec le ministre Duclos concernant la révision du cadre de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire relativement aux pesticides occupera aussi la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Enfin, Mme Bibeau s’est montrée flattée des propos des présidents de l’UPA du Québec, Marcel Groleau, et de l’Estrie, Michel Brien, à son égard, soulignant son écoute envers les producteurs. Elle rappelle l’importance d’entretenir de bonnes relations avec les partenaires, « une relation de confiance pour moi, c’est primordial », complète-t-elle.

Patinoire St-Mathias

Saint-Mathias-de-Bonneterre : Une patinoire toute neuve pour la nouvelle saison

Les citoyens de Saint-Mathias-de-Bonneterre bénéficient d’une patinoire toute neuve. Elle remplace l’ancienne après 30 ans de loyaux services.

La population de Saint-Mathias-de-Bonneterre aura la chance de s’amuser sur une patinoire toute neuve. Après 30 ans de loyaux services et de rafistolages, l’infrastructure avait besoin d’être renouvelée.
Le conseil municipal a donc investi 100 000 $ pour la nouvelle patinoire. Le montant de cet équipement sportif est assumé en totalité par diverses subventions. Les travaux se sont amorcés en mars dernier pour se terminer au début d’octobre. L’entreprise Construction Groupe Prévost s’est occupée de la dalle de béton tandis que Permafib prenait en charge les bandes en panneaux de fibre de grande qualité ainsi que des clôtures, des bandes de protection, du grillage, etc. Les bénévoles ont également mis la main à la pâte. Ils ont démantelé l’ancienne patinoire, coupé des branches tout autour et préparé le terrain.
Les améliorations au parc des loisirs ne se limitaient pas à la patinoire. On a également profité de l’occasion pour y installer un nouveau module de jeux. Il remplace celui qui avait été détruit lors du passage de la tornade qui avait dévasté une partie de Saint-Mathias en juillet 2020. Une partie des coûts de remplacement évaluée à quelque 20 000 $ ont été couverts par l’assurance et la différence assumée par la municipalité. Le maire sortant, Lionel Roy, lance en riant que cela n’affectera pas le compte de taxes des contribuables.
Mentionnons que la municipalité a bénéficié, pour la réalisation de ces projets, de l’expertise du CSLE (Conseil Sport Loisir de l’Estrie) ainsi que le financement obtenu auprès du FRR (Fonds régions et ruralité) volet 2 local appuyé par la MRC.

actualite

Les Shark’s s’inclinent à nouveau

Les Shark’s d’East Angus ont subi un autre revers samedi aux dépens du DLC de La Guadeloupe par la marque de 8 à 3 devant une assistance décevante à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
Mécontent du travail des arbitres, l’entraîneur-chef, Jean-François Houde, n’a pas manqué de dire, en fin de troisième période, sa façon de penser à l’arbitre en chef, ce qui lui a valu son expulsion du match. « Je voulais passer mon message. » M. Houde remet en question le travail de l’arbitrage. « Depuis le début de l’année, il y a des hauts et des bas. Ce n’est pas toujours cohérent, c’est difficile de s’ajuster. J’espère que la ligue va revoir ça. Samedi, l’arbitrage ne nous a pas aidés. » D’ailleurs, quatre buts ont été comptés alors que les Shark’s étaient en infériorité numérique.
L’entraîneur prend néanmoins le blâme de la défaite mentionnant avoir peut-être mal préparé son équipe. « Mes joueurs auraient pu sortir plus fort. » L’entraîneur promet de bien préparer ses joueurs en vue du prochain match, ce samedi contre le Dynamik Service agricole de Coaticook. « Je vais rebrasser la soupe. Je m’attends à ce que mes joueurs soient prêts. »
Malgré un mauvais début de saison avec une fiche d’une seule victoire et sept défaites, dont une en prolongation, l’entraîneur-chef demeure optimiste pour la suite des choses. « Notre fiche n’indique pas vraiment l’allure de nos matchs. » Le pilote ajoute que l’effort est là. « Nos joueurs travaillent fort, ils veulent mettre fin à cette séquence. » M. Houde est convaincu que le déblocage se produira sous peu. Il invite les partisans à venir encourager les joueurs. « On a besoin des fans », complète-t-il.

Steven Aulis

Steven Aulis décroche un prix d’envergure : 125e anniversaire de Christchurch Canterbury

Steven Aulis et son prix Marion Phelps devant les portes gothiques du Canterbury Centre qu’il a reconstruites.

« Eh bien, ma récompense repose juste là. » Steven Aulis faisant un geste vers le Christchurch Canterbury, le Centre Canterbury récemment restauré, une structure petite, mais élégante.
« Ce sera là pendant des années après mon départ, et j’espère que les jeunes s’intéresseront à ce que je fais. Lorsque plusieurs mettent la main à la pâte, c’est plus facile. J’espère que ça va devenir populaire », a-t-il déclaré tandis que les cornemuseurs Matthew Fowler et Sylvain Ross jouaient en arrière-fond.
Voilà l’explication modeste de M. Aulis à propos de ce qu’il a ressenti à l’idée de recevoir le prestigieux prix Marion Phelps attribué pour son expertise et ses vastes contributions à la restauration du Centre Canterbury.
C’était le 12 septembre dans le hameau historique de Canterbury situé entre Bury et Scotstown, au coin des chemins Victoria et Canterbury. Le président du Réseau du patrimoine anglophone du Québec (RPAQ), M. Grant Myers, venait de lui remettre le prix « en reconnaissance des contributions exceptionnelles d’une personne ayant oeuvré à long terme à la préservation et à la promotion du patrimoine anglophone au Québec. »
La Société d’histoire et du patrimoine de Bury a nommé l’artisan charpentier Steven Aulis pour son travail exceptionnel au cours des cinq dernières années. À titre de bénévole auprès du Comité de Canterbury de la Société, M. Aulis a joué un rôle déterminant dans la restauration du bâtiment et dans sa transformation en centre culturel.
L’événement marquait également le 125e anniversaire de l’église anglicane Christchurch Canterbury. Souvent photographiée, la petite église néo-gothique avec des arcs-boutants distinctifs a été construite avec des matériaux locaux en 1896. En 2015, elle a été désacralisée et achetée par la Société Bury.
Le communiqué de presse du RPAQ fait mention qu’au cours des années qui ont suivi, « M. Aulis a travaillé et supervisé toutes les réparations et les modifications qui ont eu lieu, des fondations du bâtiment au beffroi en passant par les vitraux. Il a même reproduit d’authentiques moulures de style gothique du XIXe siècle et des volutes décoratives intérieures. »
« Il demeure impliqué dans la préservation de ce qui est maintenant connu sous le nom de Centre Canterbury », écrivait le directeur exécutif du RPAQ, Matthew Farfan : « l’un des plus beaux sites patrimoniaux de la région, jouissant désormais d’une nouvelle vocation au sein de la communauté. »
Pour ces raisons et plus encore, parmi tous les candidats à l’échelle du Québec, le RPAQ a sélectionné M. Aulis pour recevoir le Prix Marion Phelps pour le bénévolat.
Marion Phelps était une bénévole légendaire, l’une des fondatrices de la Société historique du comté de Brome. Le RPAQ choisit un récipiendaire chaque année pour recevoir un prix en son nom.
« Nous avons nommé Steve en raison de son dévouement au Centre de Canterbury et du don de son temps tout au cours d’une longue période », a déclaré Ed Pederson, secrétaire de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury.
« Il a fait l’agenda des restaurations du bâtiment. C’était son idée de mettre des persiennes au lieu du contreplaqué aux fenêtres du clocher, et il les a créées. Il a reconstruit la croix au sommet de la tour de 55 pieds de haut, et a également reconstruit les portes d’entrée de style gothique travaillées à la main à partir de vieux planchers.
« Il a réparé de nombreux contreforts. Il a construit de nouveaux cadres pour les vitraux lorsque ceux-ci ont été restaurés. Il a aussi installé de nouvelles moulures là où les moulures extérieures étaient pourries et il a construit des encadrements de fenestration et y installa les fenêtres. 
« Lorsque nous avons déplacé le bâtiment, il a réparé et, où c’était nécessaire, il a reproduit le treillis décoratif », a poursuivi M. Pederson. « Il a adapté les bancs pour qu’ils s’ajustent aux murs et a effectué les réparations requises. Il a acquis des chaises et restauré toutes les chaises en bois, ce qui a impliqué le collage de 30 chaises et leur réparation. Il a également aidé à l’aménagement paysager et à deux reprises, il a peint le plancher à l’intérieur. Il a été là à chaque étape du chemin! »
« Je pense que Steve Aulis mérite grandement le prix Marion Phelps. C’est une reconnaissance appropriée, qui arrive en temps opportun, de sa personnalité et de son esprit communautaire. »
Ceux qui connaissent M. Aulis savent aussi qu’il a réalisé ce travail incroyable malgré d’énormes défis physiques. Il s’est fracturé le cou lors d’une chute en 1986, dans un moulin local et est devenu paraplégique. Sa chemise à carreaux caractéristique et sa paire de longs bâtons de marche font partie du paysage familier dans les environs de Bury.
Lors de la cérémonie de remise des prix et de la célébration marquant le 125e anniversaire, une plaque commémorative a été dévoilée honorant ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la restauration du bâtiment au cours des 5 dernières années. La présidente de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, Praxède Lévesque Lapointe, officiait l’événement où avait lieu la lecture des noms des 75 bénévoles du Centre Canterbury. Après la cérémonie, des bénévoles ont sonné 125 fois la cloche de Canterbury.
Les membres du Comité de Canterbury travaillant avec M. Aulis sont Candy Coleman, Gilles Gaulin, Bobby Jacklin, Tony de Melo et Ed Pederson.
Le RPAQ « n’aurait pas pu trouver un récipiendaire plus irrésistible pour le prix Phelps de cette année », a déclaré M. Myers. « Grâce au travail inlassable de bénévoles tel que Steven, des sites historiques importants comme l’église de Canterbury continueront de servir de repères communautaires, de lieux de mémoire, et en tant qu’endroits de rassemblement pour les années à venir. Ce sont des bénévoles comme vous qui sont l’épine dorsale des organisations patrimoniales locales qui travaillent si fort pour préserver et protéger notre patrimoine. »

Manifestation CPE HSF

Les CPE manifestent : Les députés caquistes pris à partie

Une cinquantaine d’employé(e)s de Centres de la petite enfance ont manifesté devant les bureaux du député caquiste, François Jacques, pour réclamer une meilleure convention en tenant compte de leurs exigences.

Une cinquantaine de manifestantes et manifestants provenant du milieu des garderies du Haut-Saint-François se sont rassemblées devant le bureau du député caquiste, François Jacques, à Cookshire, la semaine dernière. Simultanément au Québec, quelque 11 000 personnes des Centres de la petite enfance (CPE) manifestaient leur mécontentement contre les mesures proposées par le premier ministre, François Legault.
Michel Dubreuil, agent de grief pour la CSN, rappelait que les protestataires vivaient leur sixième jour de grève sur dix. Il expliquait qu’entre autres, les caquistes dans leurs négociations avaient oublié plusieurs catégories de travailleuses et de travailleurs qui œuvrent dans les CPE. Cuisinières, préposées, adjointes administratives, secrétaires, éducatrices spécialisées et autres en sont évacuées.
Le gouvernement, selon M. Dubreuil, en demandant aux employées de travailler pendant cinq jours pour assurer la stabilité auprès des enfants, entre en conflit avec l’organisation actuelle. Elles arrivent dès 6 h pour partir à 17 h. Les techniciennes effectuent leurs 35 heures en moyenne en quatre jours. En répartissant leurs tâches sur cinq, les ratios enfants et éducatrices ne fonctionnent plus. « Nous ne sommes pas contre le travail sur cinq jours, s’il est fait de façon volontaire », rappelait l’agent de grief.
Les « portraits d’enfants », ces rapports qu’elles doivent remplir et qui tiennent compte de l’évolution des petits demandent un surplus de travail. À l’heure actuelle, le temps de planification est surtout utilisé pour aménager les locaux et prévoir les activités, explique M. Dubreuil. Ce surplus de tâches dépasse celui qui y est imparti. On exige de les respecter dans l’offre salariale.
Le représentant syndical ajoute que les employées en CPE ont perdu deux jours fériés. Toutes veulent le récupérer. Le syndicat exige aussi que les personnes qui ont plus de quinze ans d’ancienneté aient droit à une sixième semaine de vacances payée. « Travailler en garderie est épuisant », dit-il. Il en sait quelque chose puisqu’il a passé bien des années auprès des enfants.

Rachel Garber

REMEMBER HOME CHILDREN

Joel Barter sent us a terse message: “The first Home Children wreath ever laid in Quebec will be in Bury at 2 p.m., November 6, 2021.” Lori Oschefski, the CEO of the British Home Children Advocacy & Research Association confirmed his assertion.
Remembrance Day! We have so much to remember on November 11. Before 1931, as Armistice Day, it marked the day the First World War ended in 1918. Later, it became an occasion to remember all wars, and the veterans who served in them.
We wear red poppies in remembrance of “all those who have served in the nation’s defence,” (warmuseum.ca).
Starting in 1933, the members of the Women’s Co-operative Guild in Britain began also wearing white poppies in support of peace. Today, peacepoppies.ca encourages us to wear white poppies, signifying a broader remembrance to include civilians who now make up 90 percent of conflict victims, and supporting the use of non-violent means of conflict resolution.
And we lay wreaths to honour those killed.
Now, for the first time, Joel Barter is laying wreaths for the more than 100,000 children shipped from Britain to Canada between 1869 and the 1930s – the first wreath at the cenotaph in Bury, then another at the Gibbs Home, 806, 13th Avenue North, Sherbrooke (for the date, see Joel’s Eastern Townships Roots Facebook group.)
Today, more than four million Canadians are descended from those original children who landed here unaccompanied by adults – many at the Gibbs Home. They worked as farm hands and servants, cut off from their families. Their stories are replete with hardships, tragedies and also miracles. At 100objects.qahn.org is one story about Home Child Frederick Williams and his “home-child-box” of belongings. Stories about other children are at pier21.ca.
Barter has helped 10 families find their relatives, mostly through his Facebook group. “I got immersed in it and decided to help with getting their story out,” he wrote.
CEREMONIES
Remembrance Day ceremonies: Thursday, November 11, at 11 a.m. in both Sawyerville and Cookshire. At 11:45 a.m.: at Island Brook in Newport, and in Saint-Isidore-de-Clifton. On Saturday, November 13, is a ceremony at 1:30 p.m. in Weedon. On Sunday, November 13, it is at 11:30 a.m. in East Angus. Bury and Scotstown ceremonies were November 6.
LISTEN!
Mental Health Estrie is offering two workshops via zoom, free and in English. On Wednesday, November 10, from 6:30 to 8 p.m., Rachelle Doucet will teach “Active Listening Skills.” On Wednesday, November 24, from 6:30 to 8:30 p.m., Melanie Hughes will present “Conflict Resolution for Interpersonal Relationships.” To register, visit Mental Health Estrie’s Facebook page, email outreach@mentalhealthestrie.com, or call 819-565-2388.
WINTER EATING
How to support your immune system and mental health over the coming months of shorter, colder days and winter blahs and sniffles? Registered dietitian Cora Loomis will tell us how to do this by “Eating Well for Winter.” At lunch via Zoom on Thursday, November 18, from 12 to 1 p.m., she will talk about foods, supplements, and forms of self-care to keep us happier and healthier during winter.
WINTER EXERCISE
Are you vaccinated? Are you willing to wear a mask before arriving in your exercise area? Will you wash your hands, bring your own materials and water bottle, and stay one metre away from other participants?
If your answers are “yes,” you are welcome to any of the Viactive groups listed below. All three of the bilingual weekly exercise groups for people aged 50+ are free of charge, and newcomers are welcome to begin anytime.
In Cookshire, Serena Wintle welcomes you on Wednesdays, from 10 to 11 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
In Newport, Lyne Maisonneuve and France Demers invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, on Tuesdays, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Église Notre Dame du Rosaire (Catholic church), 4 Randboro Road, Sawyerville, on Wednesdays, at 10 a.m. Info: 819-889-2630.
OSCAR AND WALTER
Trials and Tribulations: Oscar and Walter, an Encounter by Tony De Melo contemplates two men. He created a series of paintings using actual texts from Oscar Wilde’s trials, on which he enlarged and superimposed details from Walter Crane’s engravings and drawings. You can see this thought-provoking exhibit at the Galérie Métissage, 6361 rue Salaberry, Lac Mégantic, until November 30, on Thursday to Sunday, from 10 a.m. to 5 p.m.
COOKSHIRE CHRISTMAS MARKET
To avoid delivery delays, visit the Cookshire Christmas Market. It’s a two-storey extravaganza, with some 20 exhibitors showing off and selling all kinds of treats, from wine to wooden toys for all ages, and from maple syrup to baked goods. Prices range from $3 to the sky’s the limit, if you are an extravagant gift giver. The Market is on Sunday, November 28, from 10 a.m. to 4 p.m., at Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. In-person Sunday services are bi-weekly. November 14th service is at home. November 21th services are in person at Trinity United, 9:30 a.m., and Sawyerville United, 11 a.m. November 28th service is at home. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by November 15 for publication November 24 or by November 29 for December 8.

Ski Eldorado

Venez jouer dans la neige à Chartierville : Le mantra de Ski Eldorado, pour du hors-piste

La descente en terrain vierge gagne de plus en plus d’adeptes.

Le mont d’Urban, à deux pas de la frontière américaine, dans un pays chartiervillois où on y fabrique la neige, dit-on, un mont qui exige des efforts et quelques souffrances pour s’y rendre avec la certitude d’un plaisir comblé par des descentes en terrain vierge, voici ce que propose Ski Eldorado, résume Camille-Antoine Ouimet, un des cinq ou six bénévoles qui ont choisi l’endroit comme parc de jeu.
Les amateurs sérieux de ski hors-piste sont des gens allumés qui prennent au sérieux leurs escapades. « C’est une activité d’arrière-pays. Pour avoir du plaisir, il faut être bien préparé », avertit M. Ouellet. À Sherbrooke, il y a des sorties organisées. On y offre de l’initiation à celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur la pratique du télémark.
La Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) encadre ces activités. Marc-Antoine, génuflecteur, suggère de s’inscrire à la fédération avant de partir en randonnée. Le sens premier de «génuflecteur» a glissé. Il prend ce sens pour décrire la principale caractéristique qui consiste à fléchir les genoux pour assurer une descente fluide.
Qu’ils dévalent les pentes en planches à neige, en ski de télémark ou en ski alpin, ces personnes, un brin anarchistes, très «bisouneuses» et capables de débrouiller avec du ruban gommé, dit-on, savent dans quelle aventure ils s’engagent. Ils maîtrisent les techniques de ce genre de randonnée.
Leurs équipements sont adaptés. Ils ont choisi les bons skis en fonction de la qualité de la neige. Leurs fixations leur permettent ces génuflexions si caractéristiques pour amortir les chocs et leur donner une meilleure stabilité lors des descentes. Il leur faut prévoir des raquettes pour monter la pente ou bien ajouter à leurs skis des peaux d’ascension. Dans leur sac à dos, ils y ont déposé des aliments, des boissons et quelques équipements de dépannage. À Chartierville, particulièrement, les amateurs doivent parcourir à pied un peu plus d’un kilomètre pour se rendre au mont Alban.
Depuis cinq ans, une poignée de bénévoles passionnés par le ski hors-piste ont aménagé des sous-bois et des clairières sur le mont Saint-Alban pour dévaler les pentes dans la poudreuse. Le bouche-à-oreille favorise la transmission de l’information. Les fanatiques font des pieds et des mains pour promouvoir cette discipline. Les projecteurs braquent de plus en plus leurs rayons sur ce site enchanté. Et l’été, lors d’une marche sur les Sentiers frontaliers, ça donne la chance aux randonneurs de découvrir ce mont. Quels merveilleux incitatifs pour appâter les mordus qui veulent planifier leurs sorties hivernales !
Tel est le message que livre Camille-Antoine Ouimet, coordonnateur des activités du groupe de bénévoles. Celui-ci se réjouit de la participation de tous les intervenants qui gravitent autour de ce type de ski hors sentier. Il en faut des passionnés et des décideurs allumés pour s’assurer que les génuflecteurs pratiquent leur sport en toute sécurité.
Élagage automnal pour que les pistes soient dégagées, collaboration des municipalités de Notre-Dame-des-Bois et de Chartierville pour obtenir les droits de passage, les permis, autorisation des ministères concernés pour utiliser les terres publiques, ententes avec les responsables des Sentiers frontaliers, disponibilité des sapeurs-pompiers de cette dernière municipalité qui s’adonnent à des exercices de secourisme pour intervenir rapidement et sécuritairement en cas d’accident n’en sont que quelques exemples. Ouf ! que de travail pour les cinq ou six personnes qui portent Ski Eldorado sur leurs épaules !
Malgré tout, Camille-Antoine ne s’arrête pas là dans ses projets. « On regarde pour d’autres secteurs dans Notre-Dame-des-Bois pour offrir plus de pentes », avance-t-il. « Si on se fie au nombre d’autos qui stationnent dans le rang 10 et le rang Saint-Paul, on constate que l’engouement pour cette activité croît d’année en année. Depuis cinq ans, on a une belle visibilité. Je crois que la pandémie a eu un effet positif sur la fréquentation des pistes », complétait-il.
Pour qui souhaiterait vivre cette expérience, il est fortement suggéré de suivre les experts pour une initiation. D’ailleurs, ce sport de glisse s’adresse à des gens en bonne condition physique, peu importe l’âge.

Mégan Garneau-Grondin

Concours canadien de dessin architectural : Médaille d’or pour Mégan Garneau-Grondin

Mégan Garneau-Grondin se réjouit de sa médaille d’or récoltée à l’occasion du concours canadien de dessin architectural.

Mégan Garneau-Grondin, originaire de East Angus, a remporté dernièrement le premier prix du concours de dessin de bâtiment canadien qui s’est tenu d’une façon virtuelle cette année à cause de la pandémie. Il devait avoir lieu à Vancouver. Fière de sa médaille d’or, la jeune femme qui a étudié à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe nous a raconté son histoire.
Concours canadien
Avant la dernière compétition virtuelle mise en place pour déterminer qui serait vainqueur au Canada, « j’étais très nerveuse, très stressée, mais après, le stress s’est envolé, j’étais calme pendant la compétition », témoigne la lauréate. Pour ce concours, Mégan devait travailler avec un logiciel qu’elle connaissait moins bien. Le Revit est utilisé pour les dessins en trois dimensions. Elle avait réalisé sa formation sur AutoCAD, qui permet principalement les œuvres en 2D. Elle a dû suivre des cours accélérés offerts par une des enseignantes de l’école de Saint-Hyacinthe pour y participer.
Pour cette étape canadienne, les candidats avaient reçu un croquis sur papier qu’ils devaient redessiner avec l’outil informatique Revit en trois heures. Il s’agissait d’un chalet logé sur le bord d’un lac où le rez-de-chaussée donnait sur le sous-sol. Le haut pour sa part était déjà tracé. Les participants avaient à le reproduire à l’identique. Il fallait montrer les coupes de murs, de l’étage au toit, en détaillant les structures en bois et l’isolation sans tenir compte de la mécanique qui est constituée de l’électricité, de la plomberie et de la ventilation.
Le nouveau dessin devait comprendre l’étage déjà reproduit. Les concurrents étaient tenus de représenter le sous-sol et toutes les vues, tant sur les côtés qu’à l’arrière du chalet et la devanture. L’élévation et les autres composantes en 3D devaient être apparentes. Les dimensions imposées incluant les poteaux de soutien et l’escalier s’y ajoutaient. Toutefois, les participants n’avaient pas à faire de calculs de structure. « L’architecte conçoit, le dessinateur rend ça beau », résume-t-elle.
À la fin, ils devaient présenter une photo de leur réalisation. Le tout devait être agréable à l’œil. La différence entre le dessin de présentation et le dessin de construction repose sur l’absence de mesure. « L’objectif du premier est de montrer que le projet est beau, c’est l’aspect esthétique qui compte », expliquait la jeune dame. Ce défi, elle l’a relevé haut la main.
Parcours de Mégan
Après ses études primaire et secondaire réussies à East Angus, Mégan s’est inscrite à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe pour le cours de deux ans en dessin de bâtiment qu’il soit résidentiel, commercial ou industriel. Ces études se divisent en plans d’architecture, de structure et mécanique.
Après ses deux années de formation, son professeur, Pier-Luc Doiron, l’a encouragée à participer à un premier concours à l’interne. « J’espère que tu vas t’inscrire », lui a-t-il fortement suggéré. Elle avait déjà été retenue entre une douzaine de consœurs et confrères.
Aiguillonnée par sa réussite, elle s’est ensuite mesurée à 3 autres concurrents provenant de la Montérégie et de Longueuil. Elle s’est, là aussi, classée pour les épreuves provinciales. Cependant, pandémie oblige, elles s’accomplissaient en différé. Par deux fois, la compétition a été reportée puis annulée. Les responsables ont alors choisi l’école de Saint-Hyacinthe pour les représenter à Vancouver. Seul bémol à ses succès, c’est que la dernière étape devait aussi se tenir à distance. Pas de voyage à Vancouver ! Philosophe, elle a bien accepté ce contretemps.
Aujourd’hui, Mégan travaille pour CIMA+ de Sherbrooke. Il s’agit d’une société multidisciplinaire œuvrant dans les domaines de l’ingénierie, de la gestion de projets et des nouvelles technologies. Elle se retrouve parmi les plus jeunes employés de l’entreprise. Ajouté à son CV, le premier prix canadien en dessin de bâtiment a favorisé sa candidature auprès de la compagnie. Elle constate qu’il y a beaucoup de travail à réaliser dans ce domaine.
Pour le moment, Mégan n’a pas décidé si elle poursuivrait sa formation plus tard. L’architecture l’intéresse. Elle prend pour l’instant plaisir à ce qu’elle y accomplit.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François