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Lettre à Christine Cragg

Opinion du lecteur

Chère Christine,
De toi, Christine, ancienne élève de la poly, collègue enseignante, directrice et directrice adjointe à la Cité-école, nous nous souvenons.
Quand on a appris ton départ comme directrice du Parchemin (côté Collège et côté Couvent), ce fut pour nous, tes anciens collègues, tout un émoi. Plusieurs enseignants ne purent retenir leurs larmes. Il en fut ainsi quand tu nous as adressé la parole au moment de nous quitter pour le Parchemin. Nous compatissons à ce que tu vis, maintenant, et nous tenons à te témoigner notre chaleureuse reconnaissance.
Certains enseignants se souviennent encore d’une petite carte déposée discrètement dans leur casier, dans laquelle tu leur écrivais un petit mot d’encouragement, lors d’un moment difficile ou des félicitations pour un autre évènement. Quel grand geste ! Nous aimerions tant te rendre la pareille, maintenant. On se souvient de ta présence vivifiante, comme directrice, lors des soirées de remise des bourses de reconnaissance dans nos 13 villages. Quel beau duo vous formiez, toi et Mme Blanchet ! Ton temps n’était jamais compté ! Lors de tes propos, tu savais trouver le mot juste et l’image éclairante pour féliciter nos jeunes diplômés. Qui mieux que toi savait féliciter les parents pour le soutien de leur jeune à la persévérance scolaire. Tu savais dire, en mots simples, l’importance de ces derniers dans la motivation et le suivi de leur ado.
S’il est vrai que le bonheur ne fait jamais de bruit, il en est de même pour l’attention sincère que tu portes à chacun de tes collègues. Tu ne « t’enfarges pas dans les fleurs du tapis » lorsqu’il s’agit de trouver une solution à un problème. Tu sais l’examiner en équipe et dans son aspect le plus humain. Ce sont tous ces petits mots, ces petits gestes au quotidien, ta chaleureuse présence sur le terrain, ta bienveillance pérenne, comme une mère avec ses enfants, qui te rendent si précieuse.
Toi, une ancienne élève pour quelques enseignants, toi, une collègue discrète, toi une directrice inspirante, tu sais mieux que quiconque qu’on ne peut aspirer à la persévérance et à la réussite sans ces liens tissés serrés entre adultes et jeunes. Pour tous ces « petits » et « grands gestes », nous, les membres du personnel de la Cité-école, ancrons ta mémoire en nos cœurs.
Charles Labrie en collaboration avec Alexis Dalpé et Renée-Claude Leroux

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