Martial Gaudreau

Un retour en classe en présentiel : Une nécessité pour certains parents

Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.

Après des vacances de fin d’année prolongées et un retour en classe en virtuel, les élèves sont à nouveau dans les écoles en présentiel depuis lundi. Selon Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), ce retour est une nécessité pour les parents qui ont besoin d’aide afin de pouvoir travailler dans la journée. Malgré le risque de propagation toujours présent, M. Gaudreau s’estime optimiste quant à ce retour.
Selon le directeur du CSSHC, ce retour en classe devait avoir lieu. « Les parents ont besoin de quelqu’un qui s’occupe des enfants de jour pour travailler. Je regarde dans nos services de garde, j’ai entre 15 % et 50 % de fréquentation. Quand la moitié de l’école est présente au service de garde, aussi bien ouvrir l’école », exprime-t-il. Le directeur demeure tout de même conscient qu’avec un retour en présentiel, la possibilité de devoir refermer des classes occasionnellement lors d’éclosion est envisagée. Depuis maintenant, près de deux ans que la population mondiale vit avec la COVID et tout le monde doit s’adapter, estime M. Gaudreau. « J’entrevois ça avec optimiste et résilience, on n’a pas le choix, c’est la situation présentement. »
Le ministère annonçait également qu’il y aurait possiblement un report des examens ministériels et des bulletins de janvier. Émettre un bulletin, c’est dans la loi, explique le directeur, alors pour avoir un report, il doit y avoir une modification législative. Le bulletin de janvier sera le premier émis pour les jeunes du primaire et du secondaire cette année. M. Gaudreau croit qu’après six mois, les enseignants sont aptes à poser un jugement sur le rendement des jeunes, même sans examens ministériels. « De pouvoir repousser un peu le bulletin pour pouvoir compléter les résultats une fois qu’on sera revenu un peu plus à la normale, je pense que c’est une bonne nouvelle pour les enseignants. Pour le jugement et la note, je n’ai pas d’inquiétude », explique-t-il. Selon lui, dans le CSSHC, très peu d’élèves seront touchés par le report des examens, même que celui-ci pourrait permettre aux jeunes d’avoir un contexte plus favorable considérant la complexité de l’enseignement en ligne.
Le gouvernement a également annoncé que les élèves du primaire recevront des boîtes de tests rapides. Puisque les tests PCR ne sont plus accessibles à toute la population, en ayant des boîtes à la maison, les parents pourront tester leurs enfants si ceux-ci développent des symptômes et ainsi prévenir la propagation. Concernant les deuxièmes doses de vaccins pour les élèves du primaire et les troisièmes pour ceux du secondaire, M. Gaudreau souhaite être en mesure de les offrir à même les établissements scolaires. Toutefois, avec les difficultés de main-d’œuvre dans le milieu de la santé, il comprend la complexité.
Mentionnons que les syndicats de l’enseignement doutent de la stratégie du gouvernement et craignent pour la sécurité des professeurs. Ils réclament le masque N95.

Etude travail

Fragilité études/travail : Les partenaires se mobilisent

Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François, Conciliation études-travail (CET) Estrie, le Projet Partenaires pour la réussite éducative (Projet PRÉE) en Estrie, la polyvalente Louis-Saint-Laurent ainsi que le Centre d’éducation des adultes du CSSHC, point de service East Angus, s’associent afin de sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés par les enjeux grandissants de conciliation entre les études et le travail qui fragilisent la réussite éducative de nos jeunes Estriens. La situation pandémique affecte nos jeunes de plusieurs façons et la conciliation études-travail n’est pas épargnée.
Ce n’est pas nouveau, la conciliation des études et du travail est une réalité pour une grande majorité des jeunes de la région. Cependant, en cette période de rareté de main-d’œuvre, accrue par la pandémie, les jeunes sont davantage sollicités pour travailler pendant leurs études. Bien que plusieurs réussissent à garder un bon équilibre entre le temps accordé à un travail rémunéré et aux études, d’autres risquent de compromettre leur réussite scolaire, tout comme leur santé mentale.
Dans le HSF
Dans la MRC du Haut-Saint-François, 62,6 % des jeunes du secondaire ont un emploi rémunéré. Chez les filles, c’est 70 % qui travaillent et chez les garçons, 55,9 %. Parmi les jeunes qui travaillent, 48,1 % y consacrent plus de 15 heures par semaine, même s’il est généralement reconnu que le fait pour un jeune du secondaire de travailler plus de 15 heures par semaine peut nuire à ses performances scolaires et à son état de santé en général, en plus d’augmenter son risque de décrochage scolaire. Au Centre d’éducation des adultes, tous les élèves ont un emploi et près du deux tiers des élèves (61 %) travaillent plus de 15 heures par semaine.
Actions en branle
Les efforts déployés en ce qui concerne la conciliation études-travail chez les jeunes Estriens sont nombreux et existent depuis plusieurs années. Pensons notamment aux agents de Conciliation études-travail Estrie qui œuvrent dans chacun des territoires de l’Estrie et qui sensibilisent en continu les employeurs et les élèves, au concours Mon boss c’est le meilleur !, qui reviendra en février prochain pour une 3e année consécutive, ou encore aux nombreuses campagnes de communication déployées par le Projet PRÉE qui incluent toujours des actions de sensibilisation à l’intention des employeurs. Cependant, devant les observations des milieux scolaires laissant présager une aggravation de la situation chez les jeunes qui travaillent en même temps que leurs études, plusieurs nouvelles actions se mettent en branlent. Parmi celles-ci, une capsule vidéo de sensibilisation pour les parents circule déjà et deux capsules (Capsule 1/Capsule 2) à l’intention des jeunes viennent tout juste d’être lancées sur les réseaux sociaux.
« La situation observée dans nos écoles chez plusieurs jeunes qui travaillent en même temps que leurs études est préoccupante. Des jeunes qui dorment en classe, qui s’absentent plus souvent et qui semblent démotivés dans leurs études, ce sont tous des signes alarmants depuis plus d’un an. La pandémie est venue exacerber l’enjeu du décrochage scolaire. De plus, avec la pénurie de main-d’œuvre et l’accessibilité au travail, les jeunes ont tendance à rejoindre le marché du travail à temps plein, mais ne sont pas outillés ni diplômés pour perdurer sur le marché du travail. La scolarisation de nos jeunes doit être un de nos projets de société et pour y parvenir nous devons être solidaires, nous sommes des acteurs de changement; citoyens, coach de hockey, employeurs, famille, tous font partie de la solution. Il est primordial de prendre le temps de les écouter et de les soutenir dans leur persévérance scolaire », mentionne Tommy Poulin, directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
« Actuellement, on constate de nombreux abandons scolaires vu les heures requises au travail. Nous travaillons à sensibiliser les jeunes adultes à l’importance de la formation et à persévérer. Nous tendons la main aux employeurs d’en faire autant malgré le contexte de pénurie actuelle. Nos jeunes adultes sont la relève de demain et nous souhaitons une qualification et une diplomation pour tous. L’apprentissage tout au long de la vie est nécessaire, mais commençons avec une base solide », mentionne Nathalie Roy, directrice du Centre d’éducation des adultes du CSSHC, point de service East Angus.
« Présentement, les jeunes ont l’embarras du choix quand il vient le temps de se trouver un emploi étudiant, car il manque de personnel partout. Ils ont même souvent l’occasion de rentrer sur le marché du travail plus tôt, pour plusieurs, vers 13-14 ans. Malheureusement, ils ne sont pas tous bien outillés pour gérer leur emploi du temps adéquatement et prendre les bonnes décisions. Nous devons miser sur la diplomation de nos jeunes, c’est la priorité. Les parents entrepreneurs se comparent beaucoup aux jeunes en ce qui concerne la réussite, ils valorisent le travail et, quelquefois, au détriment d’un équilibre entre les sports de loisirs, les études et le travail. Nous devons travailler tous ensemble, écoles, parents, entreprises, carrefours jeunesse-emploi, afin de rester à l’écoute de nos jeunes. Il est important de déceler rapidement les signes précurseurs d’une mauvaise gestion de l’horaire, et d’aider les jeunes à trouver un équilibre qui leur permet de s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie », souligne Sylvain Lessard, directeur général au Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François.

GMF

Les cliniques médicales et GMF prêts à accueillir plus d’usagers

Les cliniques médicales de l’ensemble de l’Estrie et le GMF du Haut-Saint-François offrent plusieurs possibilités.

Les usagers, qu’ils aient ou non un médecin de famille, sont fortement invités à les appeler s’ils ont besoin d’une consultation.
La vague de COVID-19 impose une grande pression sur le réseau de santé et de services sociaux, sur les urgences notamment. Afin de répondre aux besoins de la population et de soulager les urgences, les cliniques médicales et les GMF (groupes de médecine de famille) de tout le territoire mettent l’épaule à la roue en élargissant leur offre de services.
« Les cliniques et GMF offrent actuellement plusieurs disponibilités de jour, de soir et souvent de week-end. Les gens, incluant ceux qui n’ont pas un médecin de famille, pourront avoir une réponse à leurs besoins médicaux qui ne peuvent pas attendre. Nous voulons qu’ils viennent nous voir. Nous sommes là pour eux. Passez le mot ! », décrit la Dre Stéphanie Blais-Boilard, chef adjointe au Département régional de médecine générale (DRMG) et médecin responsable du GMF du Haut-Saint-François. Elle ajoute que, dans ce contexte, il est probable que des rendez-vous de suivi pour des problématiques non urgentes soient reportés.
« Le contexte exceptionnel que nous vivons génère une mobilisation et un esprit de collaboration sans précédent », souligne la Dre Marie-Maud Couture, chef du Département de médecine d’urgence. « Cet effort commun permettra aux usagers d’obtenir les bons soins au bon moment et au bon endroit. Il permettra aussi à l’urgence de remplir sa mission, soit d’accueillir et d’offrir des soins à tout patient qui nécessite des soins urgents et immédiats. »
D’autres ressources offertes
En plus des cliniques médicales et des GMF, la population peut compter sur différentes autres ressources : CLSC, pharmaciens, Info-Santé, etc.
Pour connaître et joindre toutes les ressources à votre disposition, visitez la page Où consulter avant d’aller à l’urgence.

Sylvie Lapointe

Manquement en éthique et déontologie : 800 $ d’amende pour l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton

L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, se dit heureuse de fermer le dossier et de passer à autre chose.

L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, devra payer 800 $ d’amende pour les deux chefs de culpabilité retenus sur les 21 qui lui étaient reprochés pour manquement au code d’éthique et de déontologie lors de sa comparution devant la Commission municipale.
Mme Lapointe avait déjà reconnu sa culpabilité au chef 19 de manquement pour « avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE. » Mme Lapointe devra payer à la municipalité l’équivalent du salaire des deux employés pour la tâche effectuée, soit 49 $.
L’ex-mairesse devra également payer une amende de 750 $ relativement à sa culpabilité à l’article 15 du code soit « pour s’être prévalue de sa fonction pour influencer ou tenter d’influencer la décision du directeur général, de l’inspectrice municipale et des membres du conseil municipal afin qu’une rencontre ait lieu avec les représentants du Manoir de l’EAU VIVE concernant leur projet d’agrandissement. » « Il semble que j’ai insisté, c’est ce qui a été retenu. » Elle ajoute que l’autre partie réclamait 5 000 $ alors que le juge a précisé dans son jugement que Mme Lapointe n’exerçait plus son rôle de mairesse, qu’il n’y avait plus de risque de récidive qu’il s’en tenait à la pénalité de 750 $.
Satisfaite
L’ex-mairesse s’est dite satisfaite malgré tout. « C’est sûr que j’aurais aimé juste une réprimande, mais je suis très contente. On va fermer le dossier ». Elle ajoute déplorer que cette histoire coûtera plus de 34 000 $ aux contribuables alors que ça aurait pu se régler autrement, par une simple rencontre. « Ça aurait pu être évité. C’est une tempête dans un verre d’eau. » Mme Lapointe travaille présentement comme agente à l’administration pour le CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Elle collabore, pour l’instant, à la clinique de vaccination basée à Windsor. « Je travaille en administration, je fais de la saisie de données. Je suis aux oiseaux. Je pars le matin, j’arrive le soir chez nous et c’est fini là. C’est autre chose, le téléphone sonne plus, je ne comprends pas », lance-t-elle en riant.

actualite

Alourdissement fiscal un peu partout

L’ensemble des contribuables des municipalités de Westbury, Saint-Isidore-de-Clifton, La Patrie, à l’exception de Newport, connaîtront un alourdissement de leur fardeau fiscal pour 2022.
À La Patrie, même si la municipalité a adopté un budget de fonctionnement à la baisse chutant de 2 334 334 $ à 1 652 337 $, les contribuables ne s’en tireront pas pour autant et subiront une hausse moyenne de leur fardeau fiscal de 3,8 %.
La diminution du budget, explique la directrice générale, France Dumont, est attribuable à l’obtention, l’année dernière, d’une subvention pour des travaux de réfection de la rue Principale Sud. D’ailleurs, les travaux seront effectués cette année.
Taxes
La hausse moyenne de 3,8 %, explique Mme Dumont, comprend une nouveauté soit la tarification pour le compostage de 71 $ par bac. L’initiative, précise-t-elle, s’est amorcée au cours de 2021 et le conseil municipal avait décidé, pour la moitié de l’année, d’assumer les frais afin d’aider les citoyens. Quant à la taxe foncière, elle grimpe de 0,71 $ à 0,73 $.
Parmi les dépenses, l’administration générale passe de 274 637 $ à 325 382 $. Selon la directrice générale, cela est attribuable à la hausse des salaires, à l’achat d’équipements bureautiques et la majoration des coûts selon l’indice des prix à la consommation (IPC). Le poste sécurité publique : service incendie grimpe également de plus de 24 000 $ pour un montant de 177 909 $. Une partie de cette majoration est attribuable à l’embauche, à temps partiel, d’un directeur du service des incendies pour une durée d’un an. Mentionnons que le conseil s’est approprié, au budget 2022, un montant de 60 000 du surplus libre. Cette mesure visait à éviter une trop lourde charge pour les contribuables, d’expliquer Mme Dumont.
Projets
Parmi les projets, outre la réfection de la rue Principale Sud, on prévoit installer une tour de communication (un répéteur) pour améliorer la couverture radio du service des incendies. Le projet est évalué à quelque 15 000 $. Il est également prévu installer deux bornes électriques à la shed Éva-Sénécal. Une partie du montant sera assumé par Hydro-Québec. La réfection de la salle municipale s’inscrit également dans les cartons. Une aide financière est déjà prévue à cet effet.
Canton de Westbury
Lors de la réunion extraordinaire du 20 décembre dernier, le Canton de Westbury a adopté un budget équilibré de 1 442 042 $, soit 308 337 $ de moins que pour 2021. Le total de la taxe s’élèvera à 0,681 $ par 100 $ d’évaluation, soit une augmentation de 3,18 %. Bien que le total pour l’hygiène du milieu, une hausse significative de 57 468 $ soit prévue, les citoyens paieront le même montant pour les collectes, le transport et l’enfouissement que pour 2021, soit 260 $ par unité. Bien que Valoris ait réduit le montant à la tonne, le budget de la municipalité a été approuvé avant celui de Valoris. Ainsi, le surplus sera reversé dans différents projets et travaux municipaux. Le budget pour le département de la voirie municipale subit une hausse de 171 401 $ en raison de plusieurs travaux prévus sur les chemins de la municipalité. Finalement, ayant noté une augmentation de la demande au niveau communautaire, la municipalité a réajusté son budget afin d’augmenter sa contribution aux organismes de la MRC.
Saint-Isidore-de-Clifton
La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton présente, pour 2022, un budget presque équivalent à celui de 2021. Un montant de 350,57 $ s’ajoute au total du budget de la nouvelle année. La taxe foncière a une légère hausse, passant de 0,895 $ à 0,91 $/100 $ d’évaluation. Les frais pour la collecte des matières résiduelles demeurent les mêmes que 2021, soit 200 $ par unité résidentielle pour les déchets, 81 $ pour la récupération et 69 $ pour le compostage. Pour les déchets, ce montant s’élève à 400 $ pour les fermes de production animale, les industries et les commerces et services. Pour les résidences secondaires, soit chalets et maisons de villégiature, le total pour la collecte de déchets est de 100 $ par unité.
Newport
Lors de son exercice budgétaire 2022, la municipalité de Newport propose une taxation foncière au même tarif que pour l’année 2021, soit 0,80 $ par 100 $ d’évaluation. La taxe foncière générale subit une diminution passant de 0,062 $ à 0,055 $ par 100 $ d’évaluation pour 2022. Celle de la police demeure la même que l’an dernier et la taxe d’incendie augmente de 0,007 $ atteignant 0,159 $ par 100 $ d’évaluation. Le budget total de la municipalité pour 2022 est de 1 608 378 $.

Opinion du lecteur

Une petite vite en catimini ça vous tente ?

À la lecture de la dernière édition de notre journal, une ligne glissée dans une page de texte sur les Prévisions budgétaires et plan d’action de notre MRC a piqué ma curiosité: elle (la MRC) délaisse le principe d’utilisateur-payeur pour un tarif unique.
En gros, notre MRC s’apprête à adopter (le 19 janvier 2022) une modification à son règlement sur la gestion des Boues de fosse septique qui leur évitera d’effectuer le mesurage d’une fosse l’année suivant sa vidange, ce qui est écologique et économique, BRAVO ! Toutefois, l’autre modification a trait à la tarification unique de 80 $ par année que vous soyez mesuré ou pas, vidangé ou pas. Çà, c’est une hausse de taxe déguisée.
Le principe directeur pour l’estimation des coûts est, une vidange en moyenne aux trois ans. Toutefois, pour avoir discuté avec plusieurs de mes voisins et connaissances, couple ou personne seule, jeune et moins jeune, leur vidange s’effectue à intervalle de 6 à 10 ans allant même à 15 ans pour certains. Une bonne partie de ces écarts vient du nombre de personnes dans la résidence et de la gestion que chacun fait de sa fosse septique.
Par le passé, on nous demandait en moyenne entre 16 $ et 23 $ pour un mesurage et si vous deviez faire vidanger, un montant de 40 $ en moyenne vous était ajouté pendant les 3 années suivantes pour couvrir les frais de la prochaine vidange. Donc, pour une personne nécessitant une vidange aux 10 ans, basé sur une moyenne de 20 $ la mesure x 10 et 3 fois 40 $ pour la vidange, on a un total de 320 $. Maintenant, avec l’approche préconisée par la MRC, on parle de 80 $ x 10 donc 800 $. Un écart de 480 $, c’est une augmentation moyenne de 150 % sur 10 ans ou 15 % par année !
Aucune justification ou discussion, on nous la passe en vitesse sans que personne ne l’ait vue venir. Absolument rien ne justifie de telle augmentation. Alors, j’encourage chaque citoyen qui subira cette augmentation à questionner leur maire/mairesse afin qu’ils justifient leurs positions avant l’adoption de ce changement de tarification lequel, on le sait, n’ira jamais en diminuant.

Denis Veilleux
Westbury

actualite

Défi château de neige est lancé en Estrie

La saison hivernale est bien installée et la froidure propice pour participer au Défi château de neige. Le Conseil Sport Loisir de l’Estrie est heureux d’inviter tous les Estriens, encore cette année, au défi qui se déroulera du 10 janvier au 14 mars prochain.
L’objectif premier de ce défi est de bouger dehors et de s’amuser, tout en s’adonnant à une activité classique de l’hiver : la construction d’un château de neige ! Les participants courent également la chance de gagner de merveilleux prix de participation tels que des passes annuelles familiales pour Les Sentiers de l’Estrie, des cartes cadeaux pour Carbure Aventure, la Base de plein air André-Nadeau, le Centre de ski de fond Richmond-Melbourne et plusieurs autres.
Défi gratuit
Pour participer, il suffit de construire un château de neige à l’endroit de son choix, de l’immortaliser en photo et de la partager sur le site Internet du Défi, au defichateaudeneige.ca. Les prix seront attribués au hasard, tant au niveau provincial que régional, parmi ceux et celles qui auront inscrit leur château entre le 10 janvier et le 14 mars.
Lors de l’inscription, les participants devront répertorier leur construction parmi l’une des quatre catégories suivantes : Famille : pour tout le monde; Petite enfance : pour les services de garde et les CPE qui encadrent les enfants de 0 à 5 ans; École : pour les écoles primaires et secondaires ; Organisme/municipalité : pour les OBNL et les municipalités. Pour des raisons de sécurité, seuls les châteaux ne comportant aucun toit ou tunnel seront admissibles au concours, et ceci, afin d’éviter les malencontreux incidents.
Le Conseil Sport Loisir de l’Estrie rappelle à la prudence et au respect des consignes sanitaires. Adopté par les régions en 2015, le DCN est un défi en plein air ayant pour but de développer l’intérêt pour l’activité physique et les saines habitudes de vie auprès des enfants et des familles. D’envergure provinciale, il constitue un moyen facile de s’amuser et de faire bouger les jeunes à l’extérieur, même en hiver ! Plus de 4 300 châteaux de neige ont été construits à travers la province lors de l’édition 2021.

Opinion du lecteur

Le jeu en valait-il la chandelle ?

Le jugement rendu par la Cour municipale du Québec dans la saga opposant Madame Sylvie Lapointe, ex-mairesse de Cookshire-Eaton, contre la municipalité me confirme l’inutilité de tout ce déploiement. En effet, deux chefs d’accusation sur vingt et un ont été retenus contre Madame Lapointe. Les coûts de cette démarche dépasseront largement les 30 000 $. Aurons-nous l’heure juste concernant les frais reliés à cette saga ?
Notre municipalité aura été sur la sellette encore une fois de façon négative.
À mon avis, cet argent dépensé aurait très bien pu être utilisé pour la culture, les loisirs ou autre projet revitalisant dans notre municipalité tel que le logement.
En espérant que tout ceci est derrière nous et que le nouveau Conseil municipal sera en mesure de gérer plus efficacement l’argent des contribuables.
Je vous souhaite un bon mandat.

Irène Dubé, citoyenne de Cookshire-Eaton

Concours Journal

Concours de Noël au journal

Le Journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de généreux commanditaires est heureux de dévoiler les quatre gagnants du concours annuel de Noël. Ces personnes se partageront des chèques-cadeaux d’une valeur approximative de 800 $, gracieuseté d’une douzaine de commerçants du Haut-Saint-François. Nous retrouvons trois gagnants de gauche à droite, Louis-Philippe Marcotte d’Ascot Corner, au centre Stéphanie Fontaine de Dudswell et Serge Breton également de Dudswell. Mme Shirley Pérusse de Saint-Mathias-de-Bonneterre était absente au moment de la prise de photo.

Budget Cookshire

Cookshire-Eaton : Alourdissement moyen du fardeau fiscal de 1,8 %

De gauche à droite, nous apercevons le directeur général, Martin Tremblay, et le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron.

Les contribuables de Cookshire-Eaton verront leur fardeau fiscal s’alourdir en moyenne de 1,8 % pour l’année en cours. Les prévisions budgétaires pour 2022 sont en hausse de 381 135 $ pour un total de 10 589 791 $.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, attribue principalement la majoration du budget de fonctionnement à la hausse des salaires et des coûts reliés aux travaux publics. « Les travaux publics, c’est déjà un gros centre de dépense au niveau mécanique, du pétrole, tout ça, c’est vraiment ça qui fait la différence dans le budget. »
L’arrivée d’une aide gouvernementale de 3 M$ pour des travaux publics incluant du temps de machinerie est des salaires, joints à diverses économies attribuables, entre autres, à l’implantation des bacs bruns réduisant le tonnage de déchets acheminé au site d’enfouissement Valoris ainsi que l’économie de 25 $ la tonne a permis au conseil municipal de maintenir le taux le plus bas possible, d’expliquer le maire Gendron. D’ailleurs, l’implantation des bacs bruns a permis à la municipalité de détourner du site d’enfouissement 549 tonnes pour des économies de 99 369 $. Avec les autres actions connexes comme les centres de tri et la réduction de Valoris, on parle de plus de 100 000 $, d’expliquer le directeur général, Martin Tremblay. Fort du succès des bacs bruns, la municipalité songe à élargir la mesure aux restaurants et industries. Une campagne de sensibilisation sera mise en branle. On aimerait réaliser un projet pilote avant la fin de la présente année.
Taxation
Le taux de la taxe foncière passe de 0,92 $ à 0,94 $ du 100 $ d’évaluation. Mentionnons que certains frais de service sont inclus à l’intérieur de ce taux. Pour le propriétaire d’une maison unifamiliale évaluée à 237 000 $, il en coûtera 44 $ supplémentaire pour une majoration de 1,61 %. Pour un bloc de deux logements évalués à 151 200 $, il en coûtera 60 $ de plus pour une hausse de 1,99 %. Pour un 16 logements évalué à 720 300 $, il en coûtera 470,73 $ pour une augmentation de 2,74 %. Pour une ferme évaluée à 748 000 $, il en coûtera 194 $ additionnels pour une hausse de 2,33 %.
L’ensemble des services municipaux subissent une augmentation de l’ordre de 8,98 %. Cependant, ils sont fondus à l’intérieur de la taxe foncière. Toutefois, les bénéficiaires du service d’aqueduc devront payer 21 $ supplémentaires portant le total à 430 $. Cette majoration est attribuable notamment à la réparation du bassin d’étanchéité. Toutefois, une légère diminution de 4 $ est appliquée pour l’épuration et égout faisant diminuer le montant de 190 $ à 186 $.
Projets
Plusieurs projets sont prévus pour l’année en cours. Parmi les principaux, des travaux de réfection, resurfaçage, chargement, entretien, creusage de fossés sont en lien avec l’aide gouvernementale de 3 M$. Une liste des chemins à faire est déjà établie, d’exprimer le maire. Au chapitre de l’eau potable, on prévoit de poursuivre les efforts pour régler le problème d’approvisionnement en eau pour le secteur Cookshire ainsi que l’odeur. On espère rénover le pont couvert John-Cook à Cookshire. Au secteur des loisirs, on entend refaire le fond des patinoires en béton dans les secteurs Johnville, Sawyerville et Cookshire et la réparation d’infrastructures dans les parcs. On aimerait également compléter le tronçon de la piste cyclable reliant Sawyerville à Saint-Isidore-de-Clifton. Le projet de captation d’eau à Johnville avec le parc écoforestier ainsi que la construction du bâtiment de filtration d’eau devraient se compléter au cours de la présente année. Parallèlement, devraient s’amorcer les travaux d’infrastructure de la nouvelle rue permettant le développement domiciliaire du secteur Gendron dont notamment la construction du futur Centre de la petite enfance (CPE) d’une capacité de 55 places. La nouvelle rue passera derrière l’église. D’ailleurs, la municipalité prévoit aménager l’aire. On veut aussi compléter l’agrandissement des casernes de pompiers à Sawyerville et Johnville.
Développement résidentiel
Le maire aborde un de ses chevaux de bataille lors de la récente campagne électorale, le développement résidentiel pour les trois milieux (Johnville, Sawyerville et Cookshire). Une stratégie en ce sens sera présentée à l’ensemble des élus lors du prochain lac-à-l’épaule prévu pour le 27 janvier si la situation sanitaire le permet. « On a de quoi de préparé pour les trois secteurs. Il y a des terrains potentiels, des terrains à vendre, des terrains à acquérir. Il y a du potentiel pour les trois secteurs. » Le maire explique que la vente de terrains appartenant à la municipalité lui permet de dégager des sous pour développer. M. Gendron précise être à la recherche de nouveaux revenus pour la municipalité. « Nous autres, on vit avec des revenus de taxes. Alors si l’on veut avoir de nouveaux revenus pour développer, bien ça nous prend de nouvelles rues, des nouvelles maisons pour avoir de nouveaux revenus. Pour développer, ça demande des avances de fonds, des argents, des règlements d’emprunt. Alors les terrains qu’on possède actuellement ça va nous dégager des sous pour payer des services professionnels. Faut mettre l’accent sur qu’est-ce qu’on a à vendre, qui peut nous amener des sous pour développer. Si on développe comme il faut, bien c’est des nouveaux revenus de taxes pour l’an prochain. Pis là, on va pouvoir se dire qu’on peut aller de l’avant, on peut donner de meilleurs services aux citoyens. Faut augmenter notre offre et pour augmenter notre offre ça prend des revenus », de compléter le maire Gendron. L’aspect positif de cette approche, ajoute-t-il, est « que la demande est là. Il n’y a pas une demande que les gens ne nous demandent pas c’est quand que les terrains vont être prêts, c’est quand la nouvelle rue va être prête. Il y a de jeunes familles qui veulent s’en venir parce qu’ils ont entendu parler qu’il y a une nouvelle garderie qui va ouvrir. » Le maire confirme que la demande est très forte pour le secteur Johnville.
Satisfait
À son premier budget à titre de maire, M. Gendron est satisfait de l’effort déployé par l’ensemble du personnel. « Chaque direction a fait ses devoirs, ils sont venus nous présenter toutes leurs prévisions, il y a eu une discussion autour de chaque direction, après ça, le DG avec Andrée (trésorière) on s’est rencontré, on a fait 3 ou 4 scénarios. Moi, je suis très satisfait de la façon que ça s’est déroulé. Chaque direction a fait son travail. On considère que la moyenne globale est satisfaisante compte tenu des augmentations tout autour de nous. Je suis très satisfait », de compléter le maire Gendron.
Dette
Mentionnons que la dette à long terme de la municipalité s’élève à 8 040 255 $. Faut toutefois tenir compte qu’il y a des règlements avec revenus, précise le directeur général. Le maire ajoute que le vérificateur, Raymond Chabot Grant Thornton, laisse entendre que la municipalité est en très bonne situation financière.

actualite

Rétrospective 2021 – Partie 1

JUILLET
La CMQ pointe du doigt East Angus
La municipalité de East Angus se retrouve sous la surveillance de la Commission municipale du Québec (CMQ). Un rapport publié en juin portant sur le processus budgétaire démontre des lacunes quant aux méthodes utilisées par la ville. Celle-ci aura donc des ajustements à faire et sera évaluée pour les trois prochaines années. L’audit avait deux objectifs principaux, soit, s’assurer que le budget de la municipalité était élaboré selon un processus efficace et rigoureux et s’assurer que les suivis budgétaires et la reddition de comptes permettaient d’apprécier convenablement l’état des finances de la municipalité. Selon la mairesse, Lyne Boulanger, la CMQ n’a jamais fourni d’outils pour que les municipalités fonctionnent selon leurs règles. Elle estime que les finances de la ville vont bien, malgré qu’elles ne correspondent pas aux critères de la CMQ.
Agrandissement du LET à Bury
Le rapport d’enquête et d’audience publique concernant le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) de Bury produit par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement BAPE stipule qu’il n’est pas justifié que soit accordé à Valoris un tonnage fixe de 99 500 t/a sur toute la durée d’exploitation prévue, devant se terminer au-delà de 2070.
Manquements en déontologie municipale
La mairesse de Cookshire-Eaton citée à la CMQ

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, devra comparaître devant la Commission municipale du Québec (CMQ) en raison de conflits d’intérêts et d’utilisation des ressources municipales à des fins personnelles. Ces manquements au code d’éthique seraient survenus à 21 reprises depuis le printemps 2019, soit 17 pour des conflits d’intérêts et quatre pour l’utilisation des ressources de la Ville pour des fins personnelles.

AOÛT
Travaux de la route 257 en cours
Les travaux officiellement en branle, depuis quelques semaines, font en sorte que le projet de la route 257 passe du rêve à la réalité. Le tronçon de près de 40 km reliant Weedon à La Patrie se retrouve en plein chantier pour les quelques mois à venir.
Cookshire-Eaton lance un projet pilote
Un projet pilote de collecte des plastiques agricoles est mis en place par la municipalité de Cookshire-Eaton. En collaboration avec l’UPA Estrie et le Syndicat local de l’UPA-HSF, la ville implante la démarche qui vise à éviter l’enfouissement de ces matériaux qui pourraient être récupérés. Toutes les fermes de la municipalité seront dans l’obligation de participer à cette collecte.
Route 112 entre Ascot Corner et East Angus
La limite de 70 km/h est là pour rester

Instaurée depuis octobre 2019, la limite de vitesse réduite à 70 km/h sur un tronçon de la route 112 entre Ascot Corner et East Angus, est là pour rester. C’est l’une des conclusions de l’étude effectuée par le ministère des Transports du Québec (MTQ). Les résultats de celle-ci ont été présentés aux municipalités concernées en février dernier et les responsables en sont à décider des mesures additionnelles à prendre.
Projet de vélo de montagne à Chartierville
La municipalité de Chartierville pourrait ajouter un volet à son offre touristique. Un comité de bénévoles travaille depuis 18 mois à la préparation d’un sentier de vélo de montagne de sept kilomètres. Les élus seront interpellés pour la prochaine assemblée ordinaire du conseil municipal, afin d’appuyer une résolution permettant au groupe de déposer une demande de financement pour la réalisation du projet.
Rentrée scolaire
À quelques jours de la rentrée scolaire, la nouvelle est tombée, les enfants devront porter le masque dans l’autobus et les aires communes. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, lors de sa conférence de presse concernant le plan de la rentrée.
Voirie locale, 4 M$ pour la MRC du HSF
Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de plus de 6 M$ pour l’amélioration des réseaux routiers dans les municipalités de la circonscription de Mégantic, dont 4 036 108 $ seront partagés dans 13 municipalités du Haut-Saint-François. L’annonce a été faite par François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, au nom du ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel.
Élections fédérales, c’est parti !
Depuis dimanche dernier, le Canada est officiellement en élection. À la demande du premier ministre, Justin Trudeau, la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a dissous le Parlement. Les Canadiens seront donc appelés aux urnes le 20 septembre prochain.
Murmures du Canton
En collaboration avec le ministère du Tourisme du Québec, Tourisme Cantons-de-l’Est, la ville de Cookshire-Eaton et la Maison de la culture John-Henry-Pope, les Productions de l’Inconnu dans le noir lancent ses soirées de projection de vidéo mapping au parc des Braves à Cookshire-Eaton. Les Murmures du Canton sont offerts du jeudi au samedi, dès la tombée de la nuit et ce, jusqu’à la mi-septembre. Cette activité a pour but d’augmenter l’offre touristique dans le Haut-Saint-François.

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Rétrospective 2021 – Partie 2

SEPTEMBRE
Trèd’si
Nouvel exportateur de l’année
Récipiendaire du prix du Nouvel Exportateur de l’année par Carrefour Québec International (CQI), l’entreprise de Westbury, Trèd’si, voit son travail assidu porter fruit. En devenant Exportateur Étoile du CQI, elle se positionne comme finaliste pour le Gala à l’Exportation MercadOR Québec à l’automne.
Projet MADA-Familles
Une consultation publique pour bientôt

La préparation du projet MADA-Familles (municipalité amie des aînés) à l’échelle régionale auquel participent 12 municipalités et la MRC du Haut-Saint-François va bon train. Les comités sont formés et une consultation publique devrait se faire au cours de l’automne, ce qui permettra d’élaborer le plan d’action pour l’ensemble du territoire.
Vente du terrain de golf à East Angus
Une seule offre à 100 000 $

Une seule offre de proposition a été déposée pour l’achat du terrain de golf appartenant à la municipalité de East Angus. Il s’agit de l’entreprise Constructions Morin qui propose 100 000 $. La proposition sera étudiée en comité de travail et c’est tout le conseil qui prendra la décision, de commenter la mairesse, Lyne Boulanger.
Créer des lieux de rencontres spontanées à Chartierville
La municipalité de Chartierville inaugurait son nouveau mini-putt ainsi que l’Espace de l’amitié aménagé au centre du village. L’objectif derrière ces aménagements est d’offrir des activités familiales intergénérationnelles, ainsi qu’un lieu de rencontres spontanées.
L’application du passeport vaccinal
L’application du passeport vaccinal dans les restaurants du Haut-Saint-François ne semble pas faire l’affaire de quelques restaurateurs. Si certains s’en accommodent, d’autres y voient un frein à leur entreprise et sont carrément mécontents.
Vente du terrain de golf à East Angus
La ville rejette l’offre et propose une consultation
La municipalité de East Angus rejette l’unique offre de proposition déposée par Constructions Morin, pour l’achat du terrain de golf et propose une consultation publique qui sera menée en 2022, pour définir l’avenir du site.
Chartierville s’implique dans le projet de vélo de montagne
La municipalité de Chartierville appuiera financièrement le projet de sentier de vélo de montagne à la hauteur de 20 % plus les frais non admissibles. Le projet global est légèrement supérieur à 175 000 $, « mais si on enlève toutes les taxes qu’on récupère, c’est autour de 152 000 $ », d’exprimer le maire, Denis Dion. Pour la municipalité, sa participation financière s’élèverait approximativement à 30 400 $.
Hockey senior à East Angus
Nouvelle saison, nouvelle direction, nouvelles couleurs, voilà ce qui marque l’arrivée des Shark’s d’East Angus dans la ligue régionale de hockey senior A. Nouveau propriétaire de l’ancienne équipe Distribution Payeur, Alex Paquette-Viens était fier de présenter, en conférence de presse, la nouvelle direction de la formation locale.
Réélection de Marie-Claude Bibeau dans Compton-Stanstead
Marie-Claude Bibeau entame un troisième mandat en six ans à titre de députée de Compton-Stanstead. Elle a même légèrement augmenté son avance avec 3 344 voix de majorité sur sa plus proche rivale, la candidate du Bloc Québécois et mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse.
Inauguration du parc de villégiature et de plein air à Cookshire-Eaton
C’est par une belle journée ensoleillée que la municipalité de Cookshire-Eaton a récemment procédé à l’inauguration officielle du site de villégiature et de plein air situé à l’étang Cloutier. L’endroit qui sera ouvert au grand public pour l’été 2022 se veut un lieu qui facilitera l’échange des générations contribuant à augmenter la qualité de vie des aînés, des familles et de la population en général, de mentionner la mairesse, Sylvie Lapointe.

OCTOBRE
Des luttes dans 11 municipalités
Le visage politique des municipalités risque de se modifier en marge des élections municipales du 7 novembre prochain. Un total de 64 candidats, dont 13, pour des postes de maires dans six municipalités et 51 personnes pour combler les 24 sièges de conseillers disponibles, se font la lutte. Le tiers des candidats au poste de conseillers sont des femmes.
Lutte à deux pour la préfecture
Les citoyens des 14 municipalités de la MRC du Haut-Saint-François auront à voter pour choisir qui du préfet sortant, Robert G. Roy, ou Marc Turcotte sera le mieux habilité pour remplir ce poste.
Valoris se porte mieux financièrement
On ne crie pas encore victoire du côté de Valoris, mais le plan de redressement 2019-2021 semble porter fruit. La situation financière s’améliore et se répercute sur les municipalités qui bénéficieront d’une baisse des tarifs de 21 $ la tonne pour le traitement des déchets en 2022.
Passerelle Chantal-Ouellet
Un spectaculaire hommage a été rendu le 2 octobre dernier à Chantal Ouellet pour l’ensemble de son œuvre tant dans la municipalité de Scotstown, que dans la MRC du Haut-Saint-François, et dont le rayonnement, par son exemple, déborde sur les rives de la politique provinciale. Le conseil municipal a baptisé en son honneur, la passerelle du parc Walter-MacKenzie, Passerelle Chantal-Ouellet.
Nouvel hôtel de ville à Bury
Les citoyens de Bury profitent depuis juillet dernier d’un nouveau bureau municipal, l’Édifice Desjardins, où le travail s’exécute dans un meilleur climat. Une vingtaine de personnes de tous horizons ont pu visiter les lieux. Yves Veilleux, administrateur de la Caisse du Haut-Saint-François, s’est adressé à eux pour en souligner l’inauguration.

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Rétrospective 2021 – Partie 3

NOVEMBRE
La COVID-19 frappe dans nos écoles
La COVID-19 est bien présente dans trois écoles primaires du Haut-Saint-François alors qu’au moins deux groupes classes étaient fermés, la semaine dernière, dans les établissements de Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Saint-Camille à Cookshire et du Parchemin à East Angus. Fermée depuis le 3 novembre, la polyvalente Louis-Saint-Laurent l’était toujours ce lundi et une évaluation devait se faire pour déterminer sa réouverture ou non ce mardi.
Sylvie Lapointe dans l’attente d’une décision
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, a plaidé coupable à un des 21 manquements au code de déontologie qui pèse contre elle et non coupable pour les autres, lors de sa récente comparution devant la Commission municipale du Québec. Elle est dans l’attente de l’audience sur avis de sanction fixée au 17 décembre et 14 janvier, si le juge Joseph-André Roy le considère nécessaire.
Quatre nouveaux maires
Parmi les six municipalités du Haut-Saint-François qui avaient des courses à la mairie, quatre se retrouvent avec un nouveau maire soit : Ascot Corner, Bury, Cookshire-Eaton et Newport. Pour ce qui est de Dudswell et Westbury, les citoyens ont renouvelé leur confiance envers leur maire sortant. Il en est de même à la préfecture, les citoyens ont réitéré leur confiance envers le préfet sortant, Robert G. Roy.
Pénurie de sapins de Noël
Avant même que les citrouilles et les bonbons balisent l’Halloween, les principaux médias annonçaient une pénurie d’arbres de Noël, un phénomène à peine croyable pour nous, gens de la MRC du Haut-Saint-François. Nous sommes habitués, quand circulant par les grandes routes ou les chemins de traverse, de voir ces étendues de sapins baumiers, plus romantiques et sapins Fraser, les deux espèces les plus cultivées en région. « Cette année, la demande est très forte », annonçait Larry Downey, président de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël.
Marie-Claude Bibeau conserve son ministère
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a réitéré sa confiance envers la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, en la maintenant ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, los de la récente assermentation de son conseil des ministres. Mme Bibeau ne cache pas qu’elle souhaitait conserver son ministère. « La politique est un sport extrême, alors on ne prend rien pour acquis, mais j’étais très contente quand le premier ministre me l’a confirmé » d’exprimer Mme Bibeau.
Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon
Du rêve à la réalité

Les citoyens du grand Weedon et des environs ont fait un pas de plus vers la construction de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon. Citoyens et dignitaires étaient réunis la semaine dernière, au 225 de la 5e Avenue à Weedon, pour la pelletée de terre officielle marquant le début des travaux évalués à près de 7 M$.
Les élèves de retour en classe
Depuis la semaine dernière, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus sont de retour en classe après une période de confinement liée à une éclosion de COVID-19. Des mesures additionnelles seront mises en place pour éviter que la situation se répète, mais Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, rappelle l’importance de la vaccination.
Han-Logement investit 3,6 M$ et lève deux bâtiments
L’organisme sans but lucratif, Han-Logement, dont sa mission est de construire des logements adaptés à coût abordable, pour les personnes aux prises avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle, a récemment fait d’une pierre deux coups à East Angus. La direction a procédé à la pelletée de terre marquant la construction du premier bâtiment tout en soulignant l’érection d’un deuxième. L’investissement global s’élève à 3,6 M$.
Sur les traces d’Archie Annance
Le bilan positif de la première édition du parcours touristique Sur les traces d’Archie Annance, organisé par le comité touristique de la Contrée du Massif Mégantic, incite les organisateurs à répéter l’expérience l’an prochain.

DÉCEMBRE
La campagne de vaccination s’amorce dans les écoles
La campagne de vaccination contre la COVID-19 pour les enfants de 5 à 11 ans est débutée tant dans les centres de vaccination que dans les écoles primaires du Haut-Saint-François. Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons l’a confirmé dans une communication adressée aux parents, tous les établissements de niveaux primaires du CSSHC recevront la visite d’équipes de professionnels du réseau de la santé pour procéder à la vaccination des élèves âgés de 5 à 11 ans.
La Chambre de commerce reprendra ses activités
Après une année de pause, bien malgré elle, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François reprendra ses activités en 2022, mais bénéficiera de l’aide de la SADC du Haut-Saint-François pour ce faire.
Daniel Fortier récompensé pour avoir sauvé une vie
Daniel Fortier, chef des pompiers à Saint-Isidore-de-Clifton, a reçu une médaille pour son acte méritoire, en octobre dernier, lors de la journée de reconnaissance des pompiers et pompières du gouvernement du Québec. Bien que cette récompense soit gratifiante pour lui, il souhaite maintenant faire bouger les choses pour que sa municipalité se dote de premiers répondants.
Refus par Sherbrooke d’approuver le budget de Valoris
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et président de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke, croit que la décision de la ville de Sherbrooke de ne pas adopter le budget 2022 de Valoris et de demander une révision à la baisse du tarif du tonnage à 200 $ serait attribuable à une méconnaissance du dossier.
Création d’un outil d’intervention collectif pour contrer la violence conjugale et sexuelle basée sur les genres
Le Centre des Femmes La Passerelle, la maison d’hébergement La Méridienne et la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François ont jeté les bases pour doter le territoire d’un outil d’intervention collectif pour conter les violences conjugales et sexuelles basées sur les genres.

Rachel

DIFFICULT EMOTIONS

Show me a pandemic among humans, and I’ll show you difficult emotions!
Two Zoom workshops offering skills for dealing with such feelings are planned for Wednesdays, January 19 and 26. The first workshop focuses on “in the moment” panic attacks, anger management, and other intense feelings. The second deals with “thinking ahead” – identifying underlying causes and suggesting long-term solutions and techniques. Psychotherapist Melissa Hindley will lead both workshops, and both begin at 7 p.m. To register, contact Mental Health Estrie at 819-565-2388 or outreach@mentalhealthestrie.com, or visit MHE’s Facebook page or website, mentalhealthestrie.com.
JOURNALING AND WELLNESS
Townshippers’ Association invites you to a Zoom workshop in English about how journaling can benefit your mental well-being. Claire Suisman of Vent Over Tea will introduce writing techniques and exercises that incorporate basic wellness practices in an interactive and hands-on workshop of writing and sharing. The workshop is aimed at beginners, but is open to all via Zoom on Thursday, January 20, from noon to 1 p.m. To register, contact Cisco at ca@townshippers.org.
BLACK HISTORIES IN THE EASTERN TOWNSHIPS
In an online exhibition, the Eastern Townships Research Centre (ETRC) offers a collection of historical snapshots shedding light on important chapters in the Black history of our region, including slavery, the Underground Railroad, blackface minstrel performances, 1920s jazz, the Black activist movements of today, and more.
Dr. Sunita Nigam will launch the exhibit with a presentation on Wednesday, February 2, at 7 p.m. via Zoom or on the ETRC Facebook page. For information, and to register for the Zoom, visit Black-histories.com.
DITCHING DIET CULTURE
Ditching Diet Culture, a Zoom workshop, is to be facilitated by Cora Loomis, registered dietitian, on Wednesday, February 2, at 12 to 1 p.m. The idea is to move away from “diet culture” and towards “food freedom and body acceptance.” The workshop will be recorded, and the video of it will be available for one month after the live session to those who register. So interested persons who cannot attend should still sign up, for access to the recording. For the link, email Michelle at ml@townshippers.org.
INTUITIVE EATING GROUP
Arrimage Estrie is offering an Introduction to Intuitive Eating group in English, led by Cora Loomis, registered dietitian. The series of five support sessions are on Mondays from March 7 to April 4, from 7 to 8:30 p.m., via Zoom.
Participants in will explore an approach that focuses on health and well-being without trying to control weight. Among the 10 principles of this approach are hunger and fullness cues, emotions, nutrition, movement, food beliefs, and more. “Each meeting will include group discussions and activities as well as personal reflections and exercises that will allow you to move slowly towards a way of eating that provides more freedom and way more enjoyment,” said Cora Loomis in the group description.
“It isn’t offered all that often in English,” pointed out Michelle Lepitre. “It also follows nicely on the Ditching Diet Culture workshop because intuitive eating and ditching diet culture go hand-in-hand.”
The group is filling up fast. The $25 fee for the series includes an Arrimage Estrie membership. Register at: https://arrimageestrie.com/groupessoutien/intuitive-eating-group/.
YOGA IN SAWYERVILLE
If permitted by Covid protocols, the Sawyerville yoga class is to begin Tuesday, February 1st, at 10 a.m. For confirmation, contact Myrna MacDonald Lowry via Messenger, email at myrnamac44@gmail.com, or by phone at 819-875-5393.
HUMANS AND WATER
Les yeux dans l’eau (Eyes in the Water) is an art exhibit at The Foreman Art Gallery of Bishop’s University from January 21 to March 16. The exhibit looks at human and non-human relationships with water. The Foreman Art Gallery and Sporobole Art Center, housing the exhibit, are both located at the crossings of the St-Francis, Magog, and Massawippi River. The artists are Kelly Jaclynn Andres, Maude Deslauriers, Gaëlle Elma, Tania Love, Ludovic Boney and Caroline Monnet. For information, visit the exhibition web page at foreman.ubishops.ca/les-yeux-dans-leau/. Respecting Covid health measures, the opening reception has been postponed.
BOOKS GALORE
“Tired of the TV screen? Treat yourself to a visit to our tiny town library in Sawyerville, at 11 A Clifton Road (back door). Tiny it is in appearance, but it is also huge, for it belongs to a great lending system under the umbrella of Le Réseau Biblio de l’Estrie which both provides and searches for books near and far,” wrote librarian Ann Rothfels.
The Sawyerville Library has books for children and adults, in both English and French. Opening hours are Wednesdays from 7 to 8:30 p.m. and Saturdays from 9:30 to 11:30 a.m. And yes, the library remains open, with Covid protocols in place. For information, please contact Ann Rothfels at 819-875-5428, “your friendly volunteer librarian for these past forty years.”
VIACTIVE SKIPS A BEAT
The bilingual Viactive exercise groups in Cookshire, Newport, and Sawyerville are all on hold because of Covid restrictions. “In the meantime, to keep your spirits up, go to move50plus.ca,” suggested Lyne Maisonneuve of the Newport group.
I visited that website and got my French spirits lifted nicely. After a bit of searching, I found stayonyourfeet/keeping active to lift my English spirits. “I hope people are exercising at home,” said Serena Wintle, who leads the Cookshire group.
“We’ll let you know as soon as Viactive starts up again,” said Denise Nault of the Sawyerville group.
CHURCHES
United. For updated worship services in January and February, please call the office at 819-889-2838; contact Rev. Tami Spires at 819-452-3685 (leave message) or spiresta@hotmail.com, or check the “United Eaton Valley Pastoral Charge” Facebook page.
Baptist. Services are on hold until further notice. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. (new time!) on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by January 24 for publication February 2, or by February 7 for February 16.

Suicide

Prévention du suicide : joignez-vous au mouvement de mobilisation !

Chaque année, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) met sur pied et coordonne la Semaine nationale de prévention du suicide. La 32e édition, qui porte le thème  Parler du suicide sauve des vies et se déroule du 30 janvier au 5 février 2022, se concentre sur la question Comment parler du suicide en ligne ? L’AQPS souhaite, entre autres, faire connaître aux personnes vulnérables et à leurs proches les ressources d’aide disponibles et inviter les citoyens et les organisations à contribuer à la prévention du suicide.
Comment soutenir la cause ?
Le suicide étant une mort évitable grâce à la prévention, les petits et les grands efforts pour sensibiliser la communauté ont tous le potentiel de faire diminuer le nombre de suicides au Québec, qui s’élève actuellement à trois par jour, en moyenne. Voici quelques gestes simples à poser :
Partagez le site CommentParlerDuSuicide.com et les visuels de la campagne sur vos réseaux sociaux;
Installez des affiches de sensibilisation dans votre milieu scolaire ou de travail, par exemple;
Donnez des épinglettes matérielles ou virtuelles « T’es important-e pour moi » à vos proches;
Organisez une collecte de fonds ou une autre initiative citoyenne;
Ajoutez le filtre de la campagne à votre photo de profil sur Facebook;
Rendez-vous au aqps.info pour en apprendre plus sur les réflexes de prévention à adopter dans vos activités en ligne.

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AmbassadeuRHSF : Une soixantaine d’entreprises ont répondu au sondage

Près de 60 entreprises du Haut-Saint-François ont répondu au sondage Aime ta main-d’œuvre. Lancé par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, ce sondage visait à évaluer les besoins en ressources humaines chez les entreprises du secteur et correspondait à la deuxième phase du projet pilote de service d’intervention en ressources humaines AmbassadeuRHSF.
Ce projet pilote a pour objectif de supporter l’ensemble des entreprises dans la situation de pénurie de main-d’œuvre et de faire extension dans tout ce qui touche la gestion des ressources humaines. Au total, 400 entreprises du Haut-Saint-François ont été sollicitées et parmi celles-ci 59 ont répondu au sondage, ce qui rend l’étude valable. Ainsi, les résultats se retrouvent avec un niveau de confiance de 90 % et d’une marge d’erreur de 10 %, estiment les responsables du projet et conseillères en ressources humaines, Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue. Une rencontre virtuelle a été organisée afin de présenter les résultats de ce sondage. Ces derniers ont été compilés selon quatre secteurs, soit manufacturier, commerce de détail, services et autres.
Une carte de 14 municipalités du Haut-Saint-François a été présentée afin de démontrer la provenance de chacun des répondants. Mme Rodrigue s’estime satisfaite de la diversité des répondants et explique que de nouvelles données continuent d’être collectées. Plusieurs points sont ressortis, notamment l’importance de la gestion des ressources humaines, le moment d’embauche, la rétention de main-d’œuvre et la rémunération. 
La première question visait à connaître l’importance de la gestion des ressources humaines dans chacune des entreprises. En moyenne, les répondants estiment que cette gestion est importante à 8,7/10. L’équipe de recherche tenait également à connaître le nombre d’employés et le nombre de gestionnaires dans chacune des entreprises afin de pouvoir dresser un ratio. Les résultats démontrent que le secteur manufacturier présente le plus haut taux d’encadrement. Le secteur autres, quant à lui, obtient un taux de 45 %, expliqué par le fait que dans le Haut-Saint-François plusieurs petites entreprises sont constituées d’un gestionnaire et d’un employé, selon Mme Rodrigue.
L’équipe cherchait à connaître quel était le mois dans l’année où l’embauche était la plus forte. Pour les secteurs manufacturier et services, c’est en avril, pour le commerce au détail, c’est en mars et pour le secteur autres, c’est d’août à septembre. « Globalement si on met tous les secteurs ensemble dans le Haut-Saint-François, on voit que c’est vraiment en avril que l’embauche est la plus forte », explique Mme Rodrigue. Pour ce qui est des horaires de travail, le secteur du commerce de détail est le seul qui n’a pas de quarts de travail de nuit. Tous les autres secteurs doivent faire face à une gestion variée des quarts de travail. L’une des facettes de cette étude visait à connaître le taux de roulement dans les entreprises. Pour la conseillère, il était intéressant de voir que 51 % de celles-ci ne le connaissait pas. Quant à l’exercice visant à comparer les conditions de travail auprès de la compétition, 69 % des répondants affirment ne pas avoir fait l’exercice et parmi les 31 % qui l’ont fait, 85 % d’entre eux ont trouvé qu’ils étaient compétitifs.
À la question visant à savoir si les gens étaient prêts à embaucher une personne qui n’a pas le profil demandé, 80 % ont répondu de façon affirmative. « La raison qui serait à creuser et discuter de manière intéressante est : est-ce que c’est par dépit qu’on dévie du profil initial ou simplement parce qu’on a une ouverture d’esprit vers des options comme orientation travail », se questionne Mme Rodrigue. Concernant les outils en gestion des ressources humaines les plus utilisés, les répondants affirment que la description des tâches est l’outil le plus utilisé suivi par la mission, vision et valeurs et en 3e et 4e position ex aequo, c’est le manuel de l’employé et le plan d’accueil des nouveaux employés. 
Mme Dufour expliquait quant à elle les résultats concernant les enjeux en gestion des ressources humaines. Selon les répondants, les enjeux prioritaires seraient la rétention de la main-d’œuvre à 53 %, l’attraction de la main-d’œuvre 49 % et la rémunération à 34 %. « Ce qui est intéressant aussi c’est que quand on regarde le Portrait 360° de la main-d’œuvre du marché du travail au Québec, qui a été fait par la Commission des partenaires du marché du travail au Québec, ils ont ressorti les deux mêmes enjeux principaux, soit l’attraction et la rétention », explique Mme Dufour. Ainsi, cette donnée affirme que le Haut-Saint-François n’est pas différent du reste du Québec. Selon les réponses reçues, les enjeux qui ne sont pas considérés comme étant prioritaires sont l’informatisation des tâches en ressources humaines avec seulement 5 %, le courage managérial est ressorti à 2 % et aucune des entreprises ne considère la gestion des diversités comme étant prioritaire. « En général dans le Haut-Saint-François, les enjeux d’attraction et de rétention en gestion des ressources humaines, c’est principalement relié à la pénurie de main-d’œuvre. Notre étude révèle aussi que la rémunération reste une source d’inquiétude considérable », ajoute-t-elle. 
Finalement, 59 % des répondants se sont montrés intéressés à avoir de l’accompagnement en ressources humaines. Robert Gladu, maire de Lingwick, a profité de l’occasion pour apporter le fait qu’il serait intéressant de faire l’étude auprès des municipalités en tant qu’employeur.
Pour la prochaine étape, le CLD vise à ouvrir un service d’intervention dans les entreprises de façon accompagnée et individuelle. Bernard Ricard, directeur adjoint du CLD, explique également la possibilité d’avoir ce service en groupes dans le milieu agricole. « On regarde le portrait d’entreprise de l’entrepreneur, on identifie deux ou trois choses principales à travailler et on leur donne les ressources pour être capable de s’équiper eux autres même avec qui ils veulent faire affaire et ce qui existe comme documents », explique M. Ricard. Les gens qui ont participé à ce volet d’analyse et d’intervention en entreprise pourront par la suite recevoir le statut d’ambassadeur RH. Cela démontrera à leurs fournisseurs et leurs employés qu’ils sont préoccupés par la main-d’œuvre. Ces séances dureront une dizaine d’heures sous forme de conseil et d’intervention et seront disponibles pour toutes les entreprises du Haut-Saint-François dans les secteurs manufacturiers, services et commerces de détail. 
Pour les entreprises désirant participer au sondage, il est toujours possible d’y répondre en contactant le CLD du HSF.

Artisanex

Du haut de gamme à la perfection pour du mobilier intégré et sur mesure : Credo d’Artisanex d’East Angus

Pouvant compter sur du personnel stable, Artisanex poursuit son développement malgré la pandémie.

Depuis cinq ans, l’entreprise Artisanex d’East Angus produit du mobilier intégré tel des bibliothèques, des façades de foyer et autres modules fixes auxquels s’ajoutent des armoires de cuisine, comptoirs, vanités, et cabinets de salle de bain. Artisanex ne jure que par la qualité dans sa production haut de gamme.
« Que ce soit pour des armoires d’allure moderne ou pour du style champêtre en bois massif, Artisanex possède toutes les compétences pour que le rêve de la clientèle devienne réalité », annonce Alex Vézina, dynamique entrepreneur qui n’a pas encore trente ans. Sa jeunesse ne nuit en rien à l’excellence de sa production. Au contraire ! Sa curiosité naturelle l’incite à se tenir au courant de la dernière innovation dans le domaine. Lui-même, avec l’expérience acquise, imagine, dessine et planifie le moindre meuble qui sort de son usine.
Outre le fait que la clientèle peut espérer des concepts esthétiques osés tout en respectant la fonctionnalité, elle peut choisir une large gamme de matériaux et de finitions pour ses projets. Bois massif, bois laqué sur place, laminés européens ou provenant de Tafisa de Lac-Mégantic, il n’y a qu’à demander. « Nous sommes ouverts à toutes les tendances du marché », complète le jeune entrepreneur. Les fixations, les garnitures et les accessoires tirent leur origine des meilleurs fournisseurs et se situent à la fine pointe de la technologie, qu’il ajoute.
La progression de l’entreprise est qualifiée de fulgurante par son propriétaire. Installé, au début, dans un garage de quelque 2 400 pi carrés, il a déménagé ses pénates dans un autre six fois plus grand, localisé sur la rue Georges Pinard, derrière Viandes Giroux. De six employés, Artisanex en embauche aujourd’hui une vingtaine. « C’est une entreprise familiale », explique M. Vézina. « J’ai dix personnes de ma famille et de celle de ma femme qui travaillent chez nous », démontre-t-il.
Les autres travailleuses et travailleurs ont été recrutés par le biais de Facebook, LinkedIn et Emploi-Québec. « J’ai travaillé fort pour trouver du personnel qualifié et qui resterait à l’emploi », confie l’employeur. Et la COVID dans tout ça ? « L’an dernier, on a dû fermer en février », mentionnait-il. Et il renchérissait : « Malgré tout, même si on est surchargé d’ouvrage, ça fonctionne bien quand même. » La sécurité au travail, l’attention portée pour éviter les contaminations et la qualité des relations entre le personnel et l’employeur priment à l’usine, secret de leur fidélisation.
En témoigne ce commentaire de sa part sur son site internet Artisanex : « Vendredi passé, nous avons livré l’un des projets les plus techniques que nous avons faits ! Nous faisons cette publication pour remercier nos employés en or d’avoir contribué à ce magnifique projet et même, pour certains, d’avoir fini leur quart à 4 h am. Nous avons un team de feu sur qui on peut compter et nous vous en sommes très reconnaissants ! Soyez fiers de ce que vous avez accompli ! » y est-il écrit.
Fort de ses études en ébénisterie à l’école 24-Juin de Sherbrooke, M. Vézina, copropriétaire de l’usine Artisanex avec son père Pierre, a complété son apprentissage au centre de formation de cuisiniste l’Académie du Haut Design, au CÉGEP de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il s’agit d’une école spécialisée en production d’équipements de cuisine et salle de bain fonctionnels et esthétiques.
Cette formation lui permet d’accéder à une clientèle, dont 40 % proviennent du marché de l’est des États-Unis, de New York au New Hampshire en passant par Boston. Une autre partie émane, en importance équivalente, de la région de Montréal. L’autre 20 % tire son origine de l’Estrie, de Bromont à notre MRC.

Avantages

3 avantages de privilégier le recrutement local

Pour certains types d’emplois, la technologie facilite le travail à distance et permet ainsi aux entreprises d’engager des employés partout dans le monde. Or, bien que plusieurs se tournent vers l’étranger pour augmenter leurs effectifs, d’autres concentrent plutôt leurs efforts sur les talents locaux. Voici trois bonnes raisons de miser sur cette dernière approche.

  1. Dynamiser l’économie locale
    L’un des principaux avantages de l’embau­che locale, c’est qu’elle crée des emplois et offre des possibilités de formation qui ne seraient pas disponibles autrement. Cela per­met de garder l’argent dans la communauté et renforce du coup l’économie locale.
  2. Développer votre entreprise
    En choisissant des travailleurs de la région, vous vous assurez que votre personnel connaît bien le marché local, ce qui facilite l’obtention de nouveaux contrats. En outre, un em­ployé qui demeure à proximité sera pro­ba­blement plus investi dans la réussite de l’en­treprise, puisque celle-ci profite à toute sa collectivité.
  3. Simplifier le processus d’embauche
    Lorsque vous cherchez localement des employés potentiels, il y a de fortes chances que vous connaissiez déjà quelqu’un qui correspond au profil ciblé ou qui connaît lui-même le candidat idéal. Le processus de recrutement s’en trouve donc simplifié, et vous pouvez compter sur les bonnes personnes pour les postes à pourvoir.
    En résumé, l’embauche de talents locaux est une solution gagnante pour votre entreprise !
Virgin Mady

Virgin Mady : Portes ouvertes des installations

Avec ses nouvelles installations, Virgin Mady est en mesure de poursuivre son développement.

L’entreprise de Bury, Virgin Mady, inaugurait ses nouvelles installations en proposant une journée portes ouvertes. Plusieurs citoyens ont visité la boutique physique ainsi que les lieux de préparation des produits acéricoles.
Ayant connu une croissance impressionnante depuis ses débuts, l’entreprise familiale se devait d’agrandir ses lieux de production. « On s’est donné un gros défi en 2021, de partir d’une bâtisse laitière qui avait 150 vaches et de la transformer en des salles de travail acéricole et de transformation de qualité au point qu’on va aller chercher l’accréditation ACIA (Agence canadienne d’inspection des aliments) », explique Marielle Quirion, copropriétaire de l’entreprise. La visite guidée permettait aux entrepreneurs de montrer aux gens ce qui se cache derrière Virgin Mady et comment c’est fait. Les visiteurs ont également pu profiter d’une petite dégustation en fin de visite.
La boutique physique, située au 750 route 108 Est à Bury, sera ouverte à l’année selon un horaire variable, mais également sur rendez-vous. L’entreprise distribue ses produits dans 160 points de vente à travers le Québec, dont une vingtaine en Estrie, en plus d’une quinzaine hors province.

actualite

Entreprises : De l’aide financière encore disponible

Affectées par la COVID-19, les entreprises du Haut-Saint-François peuvent encore obtenir une aide financière en se tournant vers le volet Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM) du programme d’Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME).
Les programmes sont toujours accessibles aux entreprises. Le PAUPME s’adresse à toutes les petites et moyennes entreprises tandis que le AERAM vise particulièrement les entreprises fermées par ordre de Santé publique, d’exprimer Daniel Bérubé, conseiller aux entreprises du CLD du Haut-Saint-François.
Les conseillers de l’organisme de développement économique sont disponibles pour appuyer les entreprises désireuses de se prévaloir des programmes, précise M. Bérubé. Depuis la création du programme d’aide à l’automne 2020, le CLD a participé à l’acceptation de 29 dossiers pour une aide globale de 747 000 $, indique-t-il.
Le PAUPME vise à favoriser l’accès à des capitaux pour maintenir, consolider ou relancer les activités des entreprises affectées par la pandémie de la COVID-19. Le financement permet de soutenir, pour une période limitée n’excédant pas six mois, le fonds de roulement d’une entreprise dont la situation financière est précaire afin qu’elle soit en mesure de maintenir, consolider ou relancer ses activités. Le financement porte sur le besoin en fonds de roulement nécessaire au maintien des opérations de l’entreprise, déterminé sur la base de dépenses justifiées et raisonnables et sur la base d’un plan de relance démontrant de bonnes perspectives de rentabilité à moyen terme.
Aide
L’aide accordée pourra prendre la forme d’un prêt ou d’une garantie de prêt. L’aide financière pourra atteindre un montant maximal de 50 000 $. Dans le contexte de la relance des entreprises, une aide financière additionnelle maximale de 50 000 $ pourra s’ajouter à celle déjà octroyée dans le cadre du programme. La valeur totale de l’aide financière octroyée ne peut toutefois pas excéder 150 000 $ à tout moment à l’intérieur d’une période de 12 mois. Le taux d’intérêt sera de 3 %. Un moratoire de remboursement du capital et des intérêts de 3 mois s’appliquera automatiquement sur les contrats de prêt. Ce moratoire pourra être prolongé jusqu’au 31 mars 2022. Un moratoire additionnel allant jusqu’à 12 mois sur le capital pourra être accordé. Un amortissement de 36 mois excluant le moratoire de remboursement devra être prévu. Exceptionnellement, l’amortissement pourrait aller jusqu’à 60 mois, excluant le moratoire de remboursement. L’aide accordée ne pourra être jumelée à une aide obtenue dans le cadre du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE).
Pour le volet AERAM, l’entreprise admissible pourra voir convertir en pardon de prêt (contribution non remboursable) l’équivalent de 80 % de son prêt octroyé dans le cadre du PAUPME, et ce, en fonction de diverses conditions.
Les personnes désireuses d’en savoir davantage peuvent communiquer avec un des conseillers du CLD du Haut-Saint-François.

Steven Aulis

Steven Aulis Receives Important Award : 125th Anniversary of Christchurch Canterbury

Steven Aulis and his Marion Phelps Award in front of the Canterbury Centre’s Gothic doors that he re-built.

“Well, my reward is sitting right there.” Steven Aulis gestured at the Christchurch Canterbury, now the newly restored Canterbury Center, a small but elegant structure.
“It’ll be there for years after I’m gone, and I’m hoping that young people will take interest in what I’m doing. Many hands make light work. I hope it will catch on,” he said as bagpipers Matthew Fowler and Sylvain Ross played in the background.
That is Aulis’s modest explanation of how he felt about receiving the prestigious Marion Phelps Award for his extensive and expert contributions to restoring the Canterbury Center.
It was September 12 in the historical Canterbury hamlet located between Bury and Scotstown, at the corner of Victoria and Canterbury roads. Grant Myers, the president of the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN), had just given him the award “in recognition of outstanding long-term contributions by an individual to the preservation and promotion of Anglophone heritage in Quebec.”
The Bury Historical & Heritage Society nominated carpenter-craftsman Steven Aulis for his outstanding work over the past five years. As a volunteer with the Society’s Canterbury Committee, Aulis has been instrumental in restoring the building and transforming it into a cultural centre.
The event also marked the 125th anniversary of the Anglican church, the Christchurch Canterbury. The oft-photographed little Neo-Gothic church with distinctive flying buttresses was built of local materials in 1896. In 2015, it was deconsecrated and purchased by the Bury Society.
In the following years, said QAHN’s press release, “Aulis worked on and oversaw repairs and replacements to everything from the underpinnings of the building, to the belfry, to the stained glass windows. He even replicated authentic nineteenth century Gothic-style moldings and interior decorative scrollwork.”
“He remains committed to the preservation of what is now known as the Canterbury Center,” wrote QAHN’s executive director, Matthew Farfan, “one of the area’s finest heritage sites, now enjoying a new vocation within the community.”
For these reasons and more, QAHN selected Aulis from among all the candidates Quebec-wide to receive the Marion Phelps Award for Volunteerism.
Marion Phelps was a legendary volunteer, one of the founders of the Brome Historical Society. QAHN chooses one recipient each year to receive an award in her name.
“We nominated Steve because of his dedication to the Canterbury Centre, and his gift of time over an extended period,” said Ed Pederson, secretary of the Bury Historical & Heritage Society.
“He made the schedule for the restorations of the building. It was his idea to put louvres instead of plywood in the bell tower windows, and he created them. He rebuilt the cross atop the 55-foot-high tower, and also reconstructed the Gothic-style front doors by hand from old floorboards. He repaired many of the buttresses. He built new frames for the stained glass windows when they were restored. He also installed new mouldings where the exterior mouldings were rotten, and he built window casings and put the windows in.”
“When we moved the building, he repaired and, where necessary, reproduced the decorative latticework,” continued Pederson. “He adapted the benches to fit against the walls and made necessary repairs. He acquired chairs and restored all the wooden chairs, which involved gluing 30 chairs and repairing them. He helped with the landscaping as well, and painted the floor twice inside. He’s been there every step of the way!”
“I think Steve Aulis highly deserves the Marion Phelps Award. It’s an appropriate, timely recognition of his character and his community spirit.”
Those who know Aulis also know that he achieved this incredible work despite enormous physical challenges. He broke his neck in a fall in 1986, in a local mill, and is paraplegic as a result. His trademark plaid shirt and pair of long walking staffs are a familiar sight around Bury.
At the award ceremony and anniversary celebration, a 125th Anniversary Plaque was unveiled, honouring those who contributed in some way to the restoration of the building over the last 5 years. The president of the Bury Historical & Heritage Society, Praxède Levesque Lapointe, officiated as the names of 75 Canterbury Center volunteers were read out. Following the ceremonies, volunteers rang the Canterbury bell 125 times.
The Canterbury Committee members working with Aulis are Candy Coleman, Gilles Gaulin, Bobby Jacklin, Tony de Melo and Ed Pederson.
QAHN “could not have come up with a more compelling recipient for this year’s Phelps Award,” said Myers. Because of the tireless work of volunteers like Steven, important historic sites like Canterbury Church will continue to serve as community landmarks, as places of memory, and as gathering places for years to come. It is volunteers like you who are the very backbone of grassroots heritage organizations that are working so hard to preserve and protect our heritage.”

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