Vigile

Vigile au Centre des Femmes La Passerelle : Prises de paroles et discours touchants

Une vingtaine de personnes assistaient à la vigile organisée par le Centre des Femmes du Haut-Saint-François en hommage aux victimes de l’attentat à l’école Polytechnique en 1989.

Une vingtaine de personnes assistaient à la vigile organisée par le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en hommage des femmes victimes de la tuerie à l’école Polytechnique en 1989. Des citoyennes en ont profité pour prendre la parole et livrer des discours touchants.
À cette activité mixte, des représentants des députés François Jacques et Marie-Claude Bibeau et de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François étaient présents aux côtés des citoyennes et citoyens venus commémorer ces 14 femmes victimes de l’attentat survenu il y a 32 ans. En raison de la météo venteuse, les bougies n’ont pu être allumées, mais des ornements décoratifs suspendus aux arbres portant les noms des victimes éclairaient les lieux. Plusieurs prises de paroles ont eu lieu, certaines prévues, d’autres spontanées, mais toutes aussi touchantes les unes que les autres. L’objectif de ces discours était de sensibiliser et de soulever des enjeux qui se doivent d’être changés. Angelica, intervenante à La Passerelle, a l’impression que ces femmes ont été entendues. Selon elle, tous ces partages très émouvants ont fait réaliser l’impact de la violence sur les femmes. Ils ont fait voir l’importance de mettre en place des actions concrètes afin de faire changer les choses.
Cette vigile mettait fin aux 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, qui se déroulaient du 25 novembre au 6 décembre.

Martial Gaudreau

Pas de prolongement de vacances pour les élèves du CSSHC

À moins que le gouvernement du Québec ait annoncé de nouvelles mesures pour les écoles, les élèves du primaire du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) seront de retour à l’école ce vendredi alors que ceux du secondaire feront de même, mais en ligne, et en présentiel le lundi 10 janvier.
Au moment de l’entrevue, juste avant les vacances des fêtes, Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC, mentionnait ne pas avoir été surpris de la décision du gouvernement. « Nous, on avait espoir avec la vaccination que ça serait derrière nous. Je pense que le gouvernement prend les meilleures décisions. Moi, que les enfants reviennent à l’école en principe le 6 janvier dans les services de garde et le 7 à l’école, c’est une bonne nouvelle. Au niveau du secondaire, de les avoir à distance le 7, ça va, on est habitué de fonctionner comme ça. Pour la suite des choses, je pense que c’est correct. Pour les parents, les familles, je pense que c’est la décision qui allait être la moins perturbante et déstabilisante pour eux. »
Quant aux mesures sanitaires dans les écoles, il y aura peu de changement, de mentionner M. Gaudreau. « Compte tenu de la situation épidémiologique qui prévalait dans le Haut-Saint-François, on avait conservé le port du masque en tout temps au secondaire, primaire sauf pour les maternelles. » Il en sera de même à la rentrée à moins que le gouvernement ajoute de nouvelles mesures, d’expliquer le directeur général. Selon les chiffres du 16 décembre, le CSSHC comptait 127 cas actifs incluant les 6 000 élèves, la formation professionnelle et le personnel soit 8 300 personnes. Dans le Haut-Saint-Fançois, le nombre s’élevait à 31 cas actifs, comparativement à une cinquantaine à Coaticook et 46 à Mégantic.
M. Gaudreau mentionnait ne pas pouvoir présumer pour la suite des choses à la rentrée, mais « je suis confiant qu’on va mettre toutes les choses en place pour que ça se passe bien. »

Budget MRC HSF

Prévisions budgétaires et plan d’action : Une année de continuité pour la MRC et de développement pour le CLD

Le préfet, à gauche, Robert G. Roy et le directeur général de la MRC et du CLD, Dominic Provost, sont satisfaits des budgets adoptés et entrevoient l’avenir avec optimisme.

L’adoption du budget 2022 de 6 675 293 $ par les maires de la MRC du Haut-Saint-François, en hausse de 5,5 % en regard de l’année dernière, s’inscrit dans une continuité alors que celui du Centre local de développement (CLD) de 1,5 M$ permettra de mettre l’accent sur les services aux entreprises.
Si le budget 2021 de la MRC était axé sur le virage vert, celui de 2022 s’oriente vers la continuité. « Le budget s’inscrit en forte continuité avec celui de 2021 », d’exprimer Dominic Provost, directeur général de la MRC du Haut-Saint-François. Rappelons que du montant de 6,6 M$ une forte proportion provient de divers programmes gouvernementaux. Les municipalités participent toujours financièrement au budget de fonctionnement de la MRC. Leur quote-part a été fixée à une moyenne de 1,96 %. Cette proportion peut varier d’une municipalité à l’autre selon son évaluation foncière et sa population. La contribution globale des municipalités passera donc de 2 606 727 $ à 2 657 819 $. Le préfet, Robert G. Roy, mentionne que des efforts ont été effectués pour limiter la participation des municipalités. La révision de différents postes budgétaire et le remboursement d’emprunts faisant en sorte que la MRC n’a plus de dette et permis de dégager une marge de manœuvre, explique-t-il
Le budget rigoureux de la structure régionale n’empêche pas cette dernière d’être active comme en témoigne son plan d’action. Parmi les nombreux engagements, le préfet, Robert G. Roy entend bien compléter la réfection de la route 257 pour l’automne prochain et de maintenir le respect des coûts prévus de 14 M$ pour l’ensemble du projet. « Nous allons continuer le redressement de Valoris et intensifier les efforts de détournement de matières résiduelles à travers la MRC. Je me promets de suivre de près le dossier de desserte internet haute vitesse afin que le service soit bel et bien déployé en septembre 2022 tel que promis par le gouvernement provincial. Je veux également faire avancer le dossier de la desserte en téléphonie cellulaire afin d’assurer un service partout sur notre territoire. » Pour y arriver, le préfet compte évidemment sur le soutien des équipes de la MRC et du CLD.
Plan d’action
Parmi les diverses actions prévues au cours de la présente année, plusieurs s’inscrivent dans une continuité comme la réforme du plan d’aménagement et de développement du territoire ainsi que le plan régional des milieux humides et hydriques, le schéma de couverture de risque, le déploiement du système de transport intelligent et pris en charge par la MRC du transport adapté. Par ailleurs, la MRC entame l’an deux d’un projet de cinq ans pour travailler sur la dévitalisation de six municipalités du territoire, il s’agit de Weedon, Scotstown, Hampden, La Patrie, Chartierville et Saint-Isidore-de-Clifton. Le ministère des Affaires municipales a créé un fond de 295 000 $ annuellement pour la durée du programme. Un comité composé de représentants des municipalités concernées a été formé. On a procédé au diagnostic et l’adoption du cadre de vitalisation. On procédera au cours des prochaines semaines à la rédaction du plan d’action et sa mise en œuvre. La production du plan d’action MRC-municipalités pour le MADA-Familles s’inscrit également dans la poursuite des dossiers déjà entamés.
La MRC entend également poursuivre la révision du plan de gestion des matières résiduelles dans la perspective de détourner davantage et plus efficacement les matières de l’enfouissement et d’augmenter le nombre d’écocentres mobiles de 25 %. Chacune des 14 municipalités du territoire a eu la visite d’un écocentre mobile à au moins une occasion et d’autres davantage au cours de 2021. Parmi les changements, la MRC a modifié son mode de calcul pour le service de mesure et de vidange des fosses septiques. Elle délaisse le principe d’utilisateur-Payeur pour un tarif unique.
Parmi les projets à venir, on entend embaucher une ressource conjointement avec la MRC du Granit pour faire l’inspection et l’éducation des citoyens et à l’application du règlement sur la pollution lumineuse. Cela se fera également avec la collaboration de l’ASTROLab et le parc national du Mont-Mégantic.
CLD
Le CLD a augmenté son équipe de quatre ressources au cours de la dernière année et cette force vive sera utilisée entre autres pour le service aux entreprises. Divers fonds ont permis l’embauche de ce renfort. Les entreprises pourront bénéficier d’un nouveau fonds pour la transformation numérique « Fonds d’aide à l’amélioration de la productivité » ils pourront également compter sur un plan de développement des espaces industriels (actuels et potentiels). Le projet AmbassadeurRHSF permettra de faire des interventions entreprises pour supporter ces dernières dans leurs défis de main-d’œuvre. On travaillera également à développer un plan d’action pour appuyer la relève des propriétaires/dirigeants d’entreprises du territoire.
Outre cet aspect, l’équipe du CLD poursuivra le développement des pistes cyclables que ce soit dans le parc régional du Marécage-des-Scots ou pour la piste Cookshire/Newport/Saint-Isidore-de-Clifton. Le parc éco-industriel de Bury avec l’identification des terrains disponibles pour accueillir de nouvelles entreprises et analyse des besoins en infrastructures figure sur la liste des choses à faire. On souhaite également poursuivre le circuit des sheds panoramiques, Dudswell, Chartierville et une autre municipalité à être désignée sont prévues pour 2022. La révision du plan de développement de la zone agricole (PDZA) et la construction de bâtiments avec la collaboration de Nature Cantons-de-l’Est pour accueillir les visiteurs et les chercheurs des universités dans le parc écoforestier de Johnville constituent les faits saillants du plan d’intervention du CLD pour l’année en cours.
Le directeur général du CLD et de la MRC, Dominic Provost, ajoute que du travail sera effectué autour du poumon que constitue le mont Mégantic afin d’atteindre son potentiel touristique.
Rappelons que le CLD du Haut-Saint-François comme d’autres au Québec ont subi de sérieuses coupes budgétaires gouvernementales ce qui avait eu pour résultat d’amputer considérablement l’équipe en place. « Présentement, nous sommes dans une très belle phase. Le gouvernement a remis les budgets d’avant les coupures. Nous sommes revenus à une vitesse de croisière. Nous avons une belle équipe qui est très active en temps de COVID-19. » Le préfet ajoute que l’organisme de développement économique est venu en aide à plusieurs entreprises et même permis le développement de certaines malgré une période difficile et incertaine.

Église de Cookshire

Église Saint-Camille à Cookshire-Eaton : Inauguration de la salle multifonctionnelle

Des bancs ont été retirés et retravaillés en murets pour séparer les deux espaces.

Une vingtaine de citoyens participaient à l’inauguration de la salle multifonctionnelle à l’église Saint-Camille de Cookshire-Eaton. Grâce au retrait de plusieurs bancs, un vaste espace a pu être aménagé pour y recevoir les paroissiens.
Séparée de la section de culte par un rideau, cette salle servira entre autres à accueillir les familles et les proches à la suite de funérailles, explique Gisèle Carrier, employée à l’église. Afin d’agrandir l’espace, des bancs ont été retirés. Ceux-ci ont, par la suite, été réutilisés et retravaillés pour y faire des murets séparant les deux espaces. Cette salle pourra également être utilisée comme endroit communautaire selon les besoins des citoyens. Ces derniers n’ont qu’à communiquer avec l’établissement religieux pour y faire une réservation.

Pont Taschereau à East Angus

Visibilité réduite sur le pont Taschereau à East Angus : Graphic Packaging investit 75 000 $

Graphic Packaging a investi 75 000 $ pour allonger ses cheminées visant à améliorer la visibilité sur le pont Taschereau à East Angus.

L’entreprise Graphic Packaging, située à East Angus, a investi 75 000 $ afin d’allonger trois de ses cheminées. La fumée qui, auparavant, s’échappait trop bas et envahissait le pont Taschereau rendait la visibilité difficile et dangereuse pour les automobilistes.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, remerciait l’entreprise, lors d’une publication sur ses réseaux sociaux, pour l’investissement qu’ils ont fait. La fumée des cheminées s’étendait sur le pont Taschereau et causait un manque de visibilité entraînant des accidents. En allongeant les cheminées, la fumée sera propulsée plus vers le haut et devrait régler le problème, estime la mairesse.

actualite

Système de prise de rendez-vous Clic Santé : Une plainte auprès de la commissaire du CIUSSS

Résident de Weedon et ayant des suivis médicaux réguliers, Claude-Gilles Gagné trouve difficile l’adaptation au nouveau système de prise de rendez-vous via Clic Santé. Selon lui, cette méthode n’est pas adaptée aux personnes âgées qui ont plus de difficultés avec la technologie. Souhaitant un changement, il a rédigé une plainte au CIUSSS de l’Estrie – CHUS concernant ce qu’il estime être une faille dans le système de santé dans la région dont souffrent plusieurs bénéficiaires.
M. Gagné, devant suivre des traitements de chimiothérapie de façon régulière, doit prévoir des prises de sang avant chaque nouvelle séance. « En sortant de chaque traitement, je me précipitais donc au CLSC de Weedon qui me donnait rendez-vous précisément la veille de chaque traitement », explique-t-il dans sa plainte. Cette façon de faire a fonctionné sans problèmes jusqu’à la fin du mois de novembre lorsque l’employé du CLSC informe M. Gagné que dorénavant il devra passer par la plateforme Clic Santé afin de prendre ses rendez-vous. La mise en place de ce nouveau système pour les centres de prélèvement a débuté le 30 juillet 2020. Ce système est le même qui est utilisé pour la prise de rendez-vous pour la vaccination et le déploiement est progressif afin d’intégrer l’ensemble des réseaux locaux de services (RLS), explique Geneviève Lemay, du service des communications au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.  « L’implantation de Clic Santé dans le RLS du Haut-Saint-François a débuté le 6 décembre (pour Weedon) et se terminera en janvier dans les autres localités », ajoute-t-elle.
Après s’être fait informer de cette méthode, M. Gagné tente, en vain, de prendre rendez-vous sur la plateforme. « Comme la majorité des personnes âgées, je n’arrive à rien », se désole-t-il. Désirant parler avec quelqu’un, il téléphone, au numéro inscrit sur le site, dès l’ouverture des bureaux. Après une longue attente, la préposée qui lui répond, lui explique la nécessité d’attendre 48 heures, soit deux jours ouvrables, avant la prise de sang obligatoire à son traitement d’immunothérapie pour téléphoner à nouveau afin d’obtenir un rendez-vous. M. Gagné ne comprend donc pas pourquoi il devra prendre un rendez-vous dit d’urgence alors qu’il connaissait, deux semaines à l’avance, la date nécessaire de ses prises de sang. « Un usager peut prendre un rendez-vous à l’avance selon la disponibilité des plages horaires. Par contre, si aucune plage n’est disponible, nous avons des plages spéciales pour des clientèles spécifiques (comme la clientèle oncologique) disponibles 48 à 72 heures avant le rendez-vous. Cette modalité assure l’accès et une coordination avec des besoins spécifiques avant une intervention ou un traitement », explique Mme Lemay.
Selon M. Gagné, toutes ces nouveautés rendent la situation difficile pour les personnes âgées et il affirme ne pas être le seul. « Plusieurs personnes de Weedon m’ont déjà fait part des difficultés qu’elles ont vécues en me relatant une situation semblable à celle que je viens de vivre et qui mérite, à mon humble avis, que vous vous y penchiez », explique-t-il dans sa plainte. Selon les sondages auprès des utilisateurs, la satisfaction en lien avec le système Clic Santé est de 92 % et les commentaires sont majoritairement positifs, explique Mme Lemay. « Bien sûr, si des situations particulières surviennent, il est important que les usagers nous les communiquent. Nous avons à cœur que l’accessibilité à nos services soit simple et efficace. En nous faisant part de leurs commentaires, les usagers contribuent à l’amélioration continue de nos services », explique-t-elle. Le système Clic Santé est utilisé partout au Québec et a démontré sa performance selon le CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Toutefois, les équipes se documentent sans cesse à partir des sources d’informations reçues par les sondages et les plaintes afin d’avoir un processus d’amélioration continue, poursuit Mme Lemay.
Le CIUSSS explique que les objectifs pour la mise en place des rendez-vous via Clic Santé sont d’améliorer la fluidité dans les centres de prélèvements, d’éviter les salles d’attente bondées, d’éviter l’attente d’usagers à l’extérieur dans des conditions climatiques parfois difficiles et de favoriser l’autonomie des utilisateurs, principalement dans le contexte de la pandémie. Mme Lemay rappelle finalement que l’accessibilité est une priorité pour le CIUSSS et que les commentaires des usagers sont très importants pour une amélioration continue des services.

actualite

La Campagne d’entraide Desjardins récolte 7,2 $ : Grande mobilisation de la Caisse Desjardins du HSF

Les coprésidents de la Campagne d’entraide du Mouvement Desjardins ont dévoilé le résultat de la Campagne d’entraide Desjardins le 9 décembre dernier.
Cette campagne en milieu de travail sollicite la contribution des employés, retraités et administrateurs élus de Desjardins pour soutenir leur milieu de vie par des dons à 34 Centraide/United Way du Canada, à la Fondation Desjardins.
Du 7,2 M$, ce sont 4,3 M$ qui seront retournés dans les collectivités par le biais de Centraide. Spécifiquement pour notre région, la contribution à Centraide Estrie correspond à 126 939 $ une hausse de 42,2 % par rapport à 2020.
Un montant record de 2,3 M$ a été versé à la Fondation Desjardins qui pourra continuer d’appuyer des initiatives en faveur de la persévérance scolaire partout où Desjardins est présent.
La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a elle aussi fracassé un record en amassant 9 050 $.
Le directeur général, Daniel Lamoureux, tient à remercier du fond du cœur ses employés et ses administrateurs pour leur exceptionnelle mobilisation et générosité puisque 91 % d’entre eux ont répondu présent à la campagne d’entraide Desjardins.
En contribuant massivement, ils ont démontré leur volonté de faire une différence dans la vie des plus démunis. C’est la preuve que l’engagement et la distinction coopérative de la caisse du Haut-Saint-François peuvent vraiment faire une différence. Les besoins sont grands sur le terrain et grâce à notre générosité, la trajectoire de plusieurs vies pourra changer pour le mieux.
Les organismes que Centraide Estrie soutient dans la MRC du Haut-Saint-François sont : Animation jeunesse, Centre d’action bénévole, Centre des femmes La Passerelle, Cuisines collectives, Maison des jeunes Actimaje et Virage santé mentale.

Marché de Noël des Gitanes

Marché de Noël des Gitanes : Une première édition réussie

Le premier Marché de Noël des Gitanes a connu un succès, estime la propriétaire de la boutique La Halte de la Gitane, Gabrielle Fontaine. Les produits d’une vingtaine d’artisans de la région étaient proposés aux visiteurs à même la boutique et dans un local adjacent. « Ça dépasse mes attentes, je suis agréablement surprise ! », exprime Mme Fontaine, tout sourire. Autour de 200 personnes ont circulé au cours des deux journées de marché pour y découvrir de nombreux produits du terroir, accessoires artisanaux, articles d’origine autochtone et bien d’autres. La propriétaire est tellement enthousiaste de cette expérience qu’elle réfléchit déjà pour l’an prochain. La première édition du Marché de Noël des Gitanes a connu un succès.

Marché de Noël de Weedon 2021

Marché de Noël à Weedon : Une tradition en développement

Tania Dubois, organisatrice du marché de Noël à Weedon, était satisfaite de cette première édition et promettait déjà une deuxième pour décembre 2022. Avec l’aide de Renée Montgrain, des suggestions des artisans et de la population, Mme Dubois a mis en place le marché particulièrement pour les aînés. « Je suis intervenante de proximité pour les aînés. Je trouvais que ça manquait. Les aînés, ils ne peuvent pas tous se déplacer pour aller dans d’autres villes ou villages. Donc on a décidé de le faire ici. » L’appel de l’instigatrice a été entendu puisque 23 exposants se sont pointés pour l’occasion. Des produits en pot, du macramé, des capteurs de rêve, des sacs réutilisables, du vitrail, du champagne au chocolat, des produits de pâtisserie et autres formaient la vaste panoplie de produits offerts. Soucieuse de faire de la première édition un succès, Mme Dubois avait invité les artisans à prendre un espace gratuitement. « Les artisans n’avaient pas de frais pour venir au marché, c’est gratuit et j’espère le garder comme ça pour toujours et on fournit le dîner », d’ajouter avec enthousiasme l’organisatrice. Interrogée à savoir comment elle finançait l’activité, Mme Dubois laisse tomber « mystère et boule de gomme. » Les artisans rencontrés étaient souriants et semblaient heureux de participer à cette première édition.

Chill dans le Haut

Ça chill dans le Haut

Les participants semblaient avoir apprécié le premier après-midi de Chill dans le Haut.

Le projet Chill dans le Haut  connaît un départ prometteur. Ils étaient 25 jeunes de 12 à 17 ans provenant de différentes municipalités du territoire pour participer au premier après-midi d’activités qui se déroulait dans les locaux de l’Hôtel de Ville de Scotstown, en décembre dernier.
L’initiative impliquant différents organismes comme Place aux jeunes, La Relève, Animation Jeunesse, tous du Haut-Saint-François et la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus propose quatre autres rendez-vous qui se dérouleront dans les municipalités d’Ascot Corner, East Angus, La Patrie et Saint-Isidore-de-Clifton. Les rencontres se dérouleront lors des journées pédagogiques prévues au calendrier scolaire.
Le but de cette initiative est d’offrir aux jeunes du Haut-Saint-François des occasions de socialisation hors des murs de l’école et de se créer un bagage d’expériences nouvelles. Les promoteurs du projet font aussi le pari qu’une meilleure connaissance de divers milieux de vie pourra contribuer à développer le sentiment d’appartenance au territoire.
La formule se veut souple, d’expliquer Frédéryk Johnson, collaboratrice et agente de Place aux jeunes. Des activités sportives, artistiques, jeux de société et autres étaient proposés, mais ce sont les participants qui décidaient ce qu’ils voulaient faire, explique-t-elle.
Transport
Afin de permettre à un maximum de jeunes de participer aux rencontres, le service de Transport de personnes HSF offre gratuitement le transport à partir du domicile des participants jusqu’au lieu de rencontre.
Participants
Claude d’East Angus, Érika de Dudswell, Aline de Sawyerville, Félix de Cookshire-Eaton et Andréa de Bury forment un groupe d’amis qui fréquentent la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Ces jeunes ont pris l’information au gazebo de l’école. « Il avait l’air d’avoir plein d’activités pis toute, on a décidé de s’inscrire en gang. » Ces participants ont joué à des jeux de société, de cartes, des blocs. « On a passé un bel après-midi, c’est à refaire, » lance le petit groupe. D’ailleurs, ils avaient l’intention de s’inscrire pour la rencontre prévue en mars prochain. Quant aux autres participants, le groupe disait les connaître de vue, mais n’avait pas créé de lien, peut-être une prochaine fois. Un autre groupe composé de Marianne, Florence, toutes deux de Dudswell et Lorie d’East Angus était en plein jeu de société lors du passage du journal. Elles mentionnent avoir apprécié leur après-midi, mais n’ont pas noué de lien avec d’autres participants.
Outre les jeunes provenant des municipalités mentionnées, d’autres de Scotstown, Chartierville, La Patrie participaient à la rencontre au grand plaisir des animatrices présentes dont Frédéryk. La participation du Transport de personnes HSF a permis cette provenance des quatre coins de la MRC, explique-t-elle. L’animatrice mentionne que les participants se sont inscrits en groupe. « Là, c’était la première activité, mais en retournant à la polyvalente et faisant connaître le projet à plus de jeunes, c’est sûr que là, il y en a qui vont s’entremêler pour les prochaines journées. » L’animatrice mentionnait que les commentaires des participants seraient pris en compte au terme de la journée dans le but d’améliorer la formule. Les prochaines rencontres se dérouleront le 7 mars à la salle communautaire d’Ascot Corner, 23 mai à la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus, 27 juin à l’Abri-bois de La Patrie. Une autre date sera précisée vers la fin du mois d’août à la Maison des jeunes de Saint-Isidore-de-Clifton.

Marché de Noël de La Patrie

Marché de Noël à La Patrie : La population au rendez-vous

Déjà à sa troisième édition, le marché de Noël à La Patrie ne cesse de gagner en popularité autant pour les exposants que de la population. Ils étaient nombreux, gens de La Patrie et des environs, à regarder et acheter les divers produits offerts par les 27 exposants. Annie Croteau, responsable de l’activité avec Marie-France Gaudreau, était fière de la réponse de la population. « La première année, on était 10 exposants, l’année passée, on était 19 et cette année 27. Du monde des alentours. J’ai une madame de Thetford Mines, de Chartierville, de Notre-Dame-des-Bois, de Scotstown. Il y en a beaucoup de La Patrie aussi. » Bijoux, savons, tricots, sacs de cuir, chandelles, produits pour la peau, tapettes à mouches en cuir, sculptures sur bois, de la pâtisserie artisanale et autres faisaient partie de la vaste gamme de produits offerts. «  On a de tout », d’exclamer Mme Croteau. Les exposants semblaient fort occupés au moment du passage du journal à la salle municipale de La Patrie.

DCI

Stratégie de concertations intégrées : Une façon de réaliser des choses en groupe

Nous apercevons des partenaires participant à une des deux rencontres d’information du dévoilement de la DCI.

C’est dans le but d’améliorer les services de proximité, de développer le plein potentiel de la jeunesse et de briser l’isolement et l’exclusion sociale que l’on a procédé en décembre dernier au dévoilement de la Démarche de concertations intégrées (DCI) pour le Haut-Saint-François.
Une cinquantaine de représentants de partenaires locaux, régionaux et du monde municipal ont participé aux deux rencontres organisées (COVID-19 oblige) afin d’être mises au parfum sur cet outil d’intervention en plein développement.
« On voulait présenter vers où on s’en va pour les trois prochaines années et mobiliser les partenaires autour de cette stratégie pour les informer, pour mettre aussi des balises claires et transparentes que tout le monde soit informé », d’exprimer Julien Fontaine-Binette, agent de développement communautaire pour la Démarche de concertations intégrées.
La DCI souhaite bâtir une stratégie partenariale permettant d’améliorer les liens, les communications entre les tables de concertation du Haut-Saint-François en y incluant le développement social, culturel, économique et durable. On désire également donner des outils permettant aux coordinations des concertations d’augmenter leurs compétences en animation, en recherche de financement ainsi que dans tous les domaines qui concernent l’action collective. On souhaite aussi augmenter la capacité d’agir de toutes les concertations en leur dotant des coordinations stables permettant de lever des projets. Avoir des leviers financiers permettant de démarrer des projets structurants et d’envergure ainsi que d’augmenter l’impact social des concertations en arrimant les actions de la démarche Ose le Haut avec les actions de développement social s’inscrit à l’intérieur de la démarche.
En fait, la DCI souhaite donner les moyens aux concertations d’agir dans le milieu. Pour y arriver, on a identifié trois enjeux « parapluies » qui sont transversaux et qui permettent de canaliser les énergies et les moyens vers des objectifs qui permettront le développement social du Haut-Saint-François.
Parapluies
Les trois enjeux parapluies sont les services de proximité, la jeunesse ainsi que l’isolement et exclusion sociale. Différents thèmes se retrouvent sous chaque parapluie. Le logement, le transport, l’alimentation, les services de garde et le travail de proximité visent à améliorer les services de proximité. Le décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle, les relations intimes, la réduction des méfaits se retrouvent sous le parapluie jeunesse. L’isolement et maltraitance des personnes aînées, le racisme, sexisme, capacitisme, développement des compétences interculturelles, l’inclusion des personnes d’expression anglaise font partie du parapluie isolement et exclusion sociale.
Le document remis aux participants indique que « toute la stratégie de la DCI est basée sur l’appui des concertations qui sont les lieux des prises de décisions, les lieux de connaissances et les lieux d’actions collectives. L’objectif de la stratégie de la DCI n’est pas de se substituer, d’imposer ou d’orienter les décisions ou les actions des concertations, mais d’appuyer, d’aider et d’accompagner les concertations afin d’augmenter leurs capacités d’agir. » « La DCI ne vient pas dédoubler des choses, assure Jinny Mailhot, membre du comité de pilotage de la DCI et directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François. La stratégie vient s’ajouter. C’est un projet partenarial dont les objectifs sont exclusivement sociaux. On prend l’action collective concertée et on va agir sur des changements sociaux. En gang, qu’est-ce qu’on peut faire ensemble avec notre intelligence collective pour aller soutenir le plus de personnes vulnérables ? »
La DCI dispose d’argent provenant de diverses sources qui lui assure une durée de vie de trois ans, jusqu’en novembre 2024 en y incluant une ressource. Le montant pour cette période est d’une valeur de 2,2 M$. Cela inclut la contribution des partenaires en temps (333 000 $), celle en coordination des partenaires (225 000 $), celle des partenaires pour les projets (874 000 $) et la contribution de la Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC) de 807 000 $).

Scotstown Pere Noel

Un Noël agréable à Scotstown

Pour une deuxième année consécutive, le comité des Loisirs de Hampden/Scotstown a fait des heureux en distribuant une cinquantaine de cadeaux aux enfants âgés de 0 à 12 ans des deux municipalités. L’organisme a également eu une pensée pour les personnes seules ou âgées de 65 ans et plus en ne distribuant pas moins de 62 poinsettias. L’activité est entièrement financée par l’organisme. Plusieurs bénévoles ont mis la main à la pâte pour mettre de la chaleur dans le cœur des gens. Les enfants étaient heureux de rencontrer le père Noël.

Sylvie Lapointe

Commission municipale du Québec : L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton coupable de deux manquements

Reconnue coupable de deux manquements, l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, attend la sanction du juge.

Reconnue coupable de deux manquements sur les 21 qui lui étaient reprochés au code de déontologie, l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est dans l’attente de la sanction que lui décernera le juge Joseph-André Roy de la Commission municipale du Québec.
Mme Lapointe avait déjà admis sa culpabilité sur le chef 19, soit : « Le ou vers le 14 septembre 2020, avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE, manquant aux obligations prévues à l’article 4 du Code. » L’ex-mairesse a également été reconnue coupable envers l’article 15 soit « du 9 novembre 2020 jusqu’au 1er décembre 2020, s’être prévalue de sa fonction pour influencer ou tenter d’influencer la décision du directeur général, de l’inspectrice municipale et des membres du conseil municipal afin qu’une rencontre ait lieu avec les représentants du Manoir de l’EAU VIVE concernant leur projet d’agrandissement, manquant ainsi aux obligations prévues à l’article 1 alinéa 4 du Code. » Selon Mme Lapointe, cette infraction fait référence à « quand j’ai demandé au directeur général de mettre à l’ordre du jour que les propriétaires voulaient une rencontre avec les conseillers. J’ai demandé de mettre à l’ordre du jour une rencontre, je ne vois pas le pourquoi du manquement », estime-t-elle. L’avocat de Mme Lapointe a effectué des représentations auprès du juge en demandant une recommandation, alors que la partie adverse recommanderait des journées de sanctions. Mme Lapointe croit qu’elle pourrait être amenée à rembourser des journées de rémunération à la municipalité en guise de sanction.
Amère
Bien qu’elle soit relativement satisfaite du jugement, Mme Lapointe avoue demeurer amère. Cette histoire, explique-t-elle, « aurait pu se régler autrement que ça, par une rencontre plutôt que d’entraîner des frais de plus de 30 000 $ à la municipalité et ce n’est pas fini. » Mentionnons que les frais d’avocat de l’ex-mairesse sont défrayés par la municipalité de Cookshire-Eaton. « Moi, tout ce que je voulais, c’était avoir un projet pour la municipalité qui crée des jobs. » Rappelons que l’audience de Mme Lapointe s’était déroulée en pleine campagne électorale. Elle ne va pas à dire que cela lui a coûté son poste, « mais ça n’a pas aidé », complète-t-elle.

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Budgets municipaux : Légère hausse pour 2022

Avec la nouvelle année, les municipalités de la MRC du Haut-Saint-François présentent leurs prévisions budgétaires. Pour Ascot Corner, Chartierville et Weedon, le taux de la taxe foncière subit peu ou pas de changement pour 2022. Quelques améliorations municipales sont toutefois prévues, amenant des augmentations significatives dans les budgets.
Ascot Corner
Une augmentation globale de 232 736 $ est prévue au budget de la municipalité d’Ascot Corner pour la prochaine année. Le taux de la taxe foncière passe de 0,82 $ à 0,83 $ par 100 $ d’évaluation pour la catégorie résidentielle. Une augmentation de 72 328 $ est prévue pour le secteur de l’administration générale. Celle-ci est due à l’ajout d’un poste administratif pour l’année 2022. Le traitement des eaux usées subit une hausse de dépenses de 23 000 $ puisque la municipalité doit refaire une partie des entrées électriques au biodisque. Finalement, les dépenses du secteur de la récupération et du compostage sont augmentées de 12 530 $ en raison de la hausse du coût de la collecte.
Chartierville
Pour la municipalité de Chartierville, le taux de la taxe foncière demeure stable à 0,81 $ par 100 $ d’évaluation. Pour l’entretien du système des eaux usées, une taxe de 296,51 $ sera prélevée ainsi qu’un montant de 336,51 $ pour le remboursement de la dette, et ce, pour les utilisateurs du secteur délimité par le règlement d’emprunt 2010-01. Concernant la collecte sélective, le coût sera de 60 $ par unité, comparativement à 59 $ pour 2020 et pour la collecte des ordures ménagères ce sera de 158 $ par unité, soit 2 $ de plus que l’an passé.
Au niveau des dépenses dans le secteur transport, une augmentation au budget de 86 910 $ est prévue. Celle-ci est due à la mise à niveau des chemins municipaux et est principalement subventionnée par le programme de la TECQ 2019-2023. Une augmentation de 13 249 $ dans le secteur d’aménagement, urbanisme et développement est prévue en lien avec la rémunération de l’inspecteur.
Weedon
La municipalité de Weedon voit son budget passer de 5 873 969 $ en 2021 à 6 613 328 $ pour 2022, soit une hausse de 739 359 $. La taxe foncière augmente légèrement passant de 0,951 5 $ à 0,965 $ par 100 $ d’évaluation. Plusieurs hausses significatives affectent le budget 2022. Dans le secteur transport routier, une augmentation de 55 051 $ est prévue en raison de divers coûts comme le carburant, le bitume, gravier et autres. On prévoit également plus de travaux de réfection de la voirie municipale et du réseau routier qui seront réalisés grâce à l’obtention de subventions. Une somme 544 753 $ est ajoutée pour les frais de financement, d’immobilisations et affectations. Celle-ci s’explique par le fait que les subventions octroyées à la municipalité pour les travaux seront versées sur quelques années, donc elle doit financer les dépenses sur des termes similaires. La mise à niveau de la télémétrie et de la route 257sont des travaux d’envergure qui seront autofinancés. Le département d’urbanisme et mise en valeur du territoire passe de 353 761 $ à 413 590 $. Finalement, 44 554 $ s’ajoutent au budget de loisirs et culture. Cette hausse est attribuable notamment à la mise à niveau du Centre communautaire exigée par la RBQ nécessitant une réserve financière pour les dépenses liées aux honoraires professionnels et techniques.

Budget East Angus

East Angus : Augmentation du fardeau fiscal de 2,49 %

Nous percevons le trésorier, Bruno Poulin, la mairesse, Lyne Boulanger, et le directeur général, David Fournier.

Les contribuables d’East Angus verront leur fardeau fiscal augmenter pour l’année en cours d’une moyenne de 2,49 %. Les propriétaires d’une maison unifamiliale moyenne évaluée à 178 347 $ subiront une hausse de 57 $ incluant les taxes de services.
En fonction du nouveau rôle d’évaluation, explique Bruno Poulin, trésorier de la municipalité, 40 % des contribuables bénéficieront d’une baisse de leur compte de taxes comparativement à 60 % qui subiront une hausse.
Malgré cette majoration, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, est satisfaite du budget présenté. « On est en bas du taux d’inflation. La municipalité, on a beaucoup d’augmentations au quotidien. »
Nouveau rôle
La municipalité fait face à un nouveau rôle d’évaluation faisant passer le total imposable en hausse de 7,21 % soit de 314 380 400 $ à 337 059 700 $. Le budget de fonctionnement augmente de 2,29 % passant de 6 524 621 à 6 674 312 $ pour un écart de 149 691 $.
À chaque nouveau rôle d’évaluation, la municipalité réduit le coût de la taxe foncière pour en arriver à peu près au même montant que l’année précédente. En tenant compte du nouveau rôle d’évaluation, la taxe foncière résidentielle passe de 0,92 $ du 100 $ d’évaluation à 0,86 $. Les autres taux de taxation demeurent stables, mais avec l’ajustement, faisant passer celui des 6 logements et plus de 1,08 $/100 $ à 1,04 $. Le taux pour terrains vagues desservis passe de 1,61 $/100 $ à 1,47 $, le non résidentiel passe de 2,09 $/100 $ à 2,04 $ tandis que le taux industriel passe de 2 847 $/100 $ à 2 680 $. Le taux agricole subit la même tangente en passant de 0,92 $/100 $ à 0,86 $.
Quant aux taxes de services, elles demeurent stables à l’exception du traitement des eaux usées qui grimpe de 10 $ par logement, passant de 167 $ à 177 $. L’augmentation permettra de combler un manque à gagner qui traînait depuis plusieurs années, d’expliquer Mme Boulanger. « On n’avait pas le choix d’augmenter », ajoute-t-elle. Le directeur général, David Fournier, assure que la municipalité a réduit les frais de l’usine de traitement des eaux usées au maximum afin d’amoindrir la charge pour les contribuables.
Dette
Quant à la dette nette approximative, elle s’inscrit à la baisse pour une neuvième année consécutive avec une diminution de 261 000 $ s’inscrivant à 4 773 800 au 31 décembre 2021. La dernière hausse remonte en 2012 et atteignait 6 851 543 $. Cependant, elle va remonter à nouveau en 2022 approximativement de 1,8 M$. Cette majoration, explique Mme Boulanger, est attribuable aux projets de dépôt à neige usée 720 000 $, la réfection du garage municipal 625 000 $ et la réfection de l’aréna 450 000 $. Quant au montant global de la dette, elle se situe dans la moyenne comparativement à une municipalité de la même taille, de préciser M. Poulin.
Réalisations
Plusieurs réalisations ont été effectuées au cours de la dernière année souligne la mairesse. De ce nombre, mentionnons la réfection des rues Horton, York et Roy, la mise à niveau de l’aréna, toujours en cours, la mise à niveau du dépôt à neige usée conformément aux exigences du ministère de l’Environnement, l’installation de jeux d’eau au parc de la Rive Sud, la finalisation du projet de la piste d’hébertisme au parc des Deux Rivières et plusieurs autres.
À venir
Pour 2022, la municipalité prévoit la continuité du projet de mise à niveau du garage municipal, de l’aréna, poursuivre le projet d’aménagement d’une aire pour personnes à mobilité réduite incluant un jeu d’eau au parc de la Rive Sud (jeux adaptés et sentiers accessibles), la réfection du terrain de tennis et création de deux terrains de pickleball permanent et le prolongement de la rue Saint-Gérard. S’inscrit également dans les cartons pour l’année en cours l’installation des compteurs d’eau dans les bâtiments municipaux, institutions, commerces et industries. Cela se fera progressivement et s’amorcera avec les édifices municipaux, d’assurer la mairesse.
Mme Boulanger considère que la situation de la municipalité est enviable et présente un attrait pour les nouveaux arrivants. Pour en témoigner, elle souligne les quatre chantiers de construction domiciliaire en cours par autant de promoteurs différents.

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Projet Agriclimat : Deux fermes du Haut engagées dans la lutte contre les changements climatiques

Trois fermes en Estrie dont deux du Haut-Saint-François, le Ranch Clifton de Saint-Isidore-de-Clifton (bovins de boucherie) et Les Bergeries Malvibois de Newport (ovins) font partie d’un réseau de 37 fermes pilotes engagées dans la lutte contre les changements climatiques, et ce, dans le cadre du projet Agriclimat du Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ).
Ces fermes travailleront de concert sur les trois piliers de la lutte contre les changements climatiques : l’adaptation de l’entreprise au climat futur, la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’augmentation de la séquestration du carbone.
« Nous sommes donc très heureux de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et de pouvoir identifier concrètement les actions les plus prometteuses pour l’agriculture de notre secteur. En nous alliant au Club agroenvironnemental de l’Estrie, nous bénéficierons de l’expertise d’un vaste réseau, qui représente la diversité des entreprises agricoles québécoises », de mentionner Michel Brien, président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
Dans le cadre du projet, ces fermes collaboreront étroitement à l’élaboration d’une nouvelle démarche pour déterminer les actions les plus appropriées pour chaque entreprise. Les fermes pilotes se familiariseront avec les changements climatiques projetés dans leur localité et les risques potentiels pour leur entreprise. Elles prendront connaissance de leur bilan d’émissions de GES et des postes d’émissions sur lesquels il est possible d’agir. Elles constateront la dynamique du carbone dans leurs sols et leurs arbres, et elles seront en mesure de déterminer des pratiques qui permettraient d’optimiser ce levier de lutte dans leur entreprise. Ces trois volets d’analyse permettront de mettre en place ou de poursuivre des actions afin de lutter contre les changements climatiques à l’échelle de leur entreprise.

école st camille

Lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) dans les écoles : Déploiement progressif sur le territoire

L’école Saint-Camille représente la première école du CSSHC à bénéficier de lecteurs sur le territoire du Haut-Saint-François.

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) a débuté, au cours des dernières semaines, le déploiement progressif des lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) et l’école Saint-Camille est la première sur le territoire du Haut-Saint-François à bénéficier de cet équipement.
Le déploiement se fera en trois étapes consécutives pour chacun des établissements, explique-t-on dans un communiqué de presse. La première est l’installation des lecteurs et validation de la mise en marche par le CSSHC. La seconde sera le guide visuel pour le personnel dans les classes concernant les actions à prendre pour l’aération adéquate du local. La troisième est la mise en place des lectures à distance pour la compilation centralisée des données.
Le calendrier d’installation, précise-t-on, suivra le niveau de priorité des bâtiments, selon les paramètres fixés par le MEQ. Le déploiement se modulera également en fonction de la réception des appareils. Les bâtiments actuellement visés par l’opération sont ceux de priorités 1 et 2. Il n’y a aucune école de priorité 1 sur le territoire. L’école Saint-Camille est de priorité 2, c’est-à-dire endroit où des concentrations de CO2 supérieures à 1 500 ppm avaient été observées lors des tests sur la qualité de l’air demandé par le MEQ. On souligne également qu’une concentration moyenne quotidienne de CO2 inférieure à 1 500 ppm est un indicateur d’une ventilation adéquate.
On mentionne aussi qu’en plus d’évaluer la concentration de CO2 dans les salles de classe, les appareils permettront également de mesurer la température et l’humidité relative. Les données ainsi recueillies permettront d’agir directement sur place et d’obtenir un portrait en temps réel de ces paramètres de confort, afin d’apporter rapidement des correctifs lorsque cela s’avérera nécessaire.

ACTU-Rachel

THIS TOO

“Year 2020 was better than you think,” says Facebook. “Kinda late,” I think.
Let’s do a reality check, and in the meantime see how 2021 compared, and what we can look forward to in 2022. Yes, Happy New Year!
First, the Facebook post says, in 2020, “the ozone hole over Antarctica closed.”
Why does ozone matter? From down under, the government of Australia (awe.gov.au) explains the ozone in the stratosphere about 15 to 30 kilometres above the Earth “covers the entire planet and protects life on earth by absorbing harmful ultraviolet-B (UV-B) radiation from the sun.” Chemically active forms of chlorine and bromine produced by humans causes its thinning.
Reality check: Every year since the 1970s, this hole been opening in early fall and closing again by year-end. The Earthobservatory.nasa.gov/ reports the 2021 hole is similar to the one in 2020, larger than average. It grew to roughly the size of North America before starting to shrink in mid-October. Why so big? Because of unusually cold temperatures and strong winds in the stratosphere above Antartica.
The good news: Thanks to the Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer, the ozone hole over the South Pole is now substantially smaller than in the early 2000s. The Protocol is an environmental agreement banning the release of harmful ozone-depleting chemicals, called CFCs, or chlorofluorocarbons. To this day, this is the only UN treaty ever ratified by every country on Earth.
Sigh. The simplistic list of 15 ways 2020 was “better than you think” would take too many words to factcheck. The list was an attempt, I think, to help us feel better about the pandemic.
Two years wiser, we are absorbing the lightening strike of the omicron variant of the novel coronavirus. By now we’ve been through several variants, several waves of infections. The worldometers.info says the world has seen more than 272 million cases of Covid-19, resulting in more than 5 million deaths.
The past century has been characterized as the “pandemic era.” Can we admit the truth of this era, “an elaborate dance” between the virus descendants of the 1918 influenza and the human immune responses? These two partners, “remain linked and in step, even as each strives to take the lead.” Those are the words of Anthony Fauci and two other researchers in a 2009 article in the New England Journal of Medicine. Covid-19 was foreseeable, and foreseen.
Remember the early days of 2020 when we all said “Ça va bien aller”? We thought the pandemic would be over in a matter of weeks. Truth is, it was magical thinking. It would have been more truthful to say “cela va passer” but we do not really know when, how, or what will come next.
An old Sufi fable says a king asked his advisor for something that, when he was sad, would make him happy, and when he was happy, would make him sad.
The next day, his advisor presented him with a beautiful ring. The king had been depressed for days, but now, when he looked at the inscription on the ring, he began to laugh out loud. He read, “This too shall pass.”
In later years, it happened that his kingdom was under fierce attack. Alone on his horse, he fled for his life, but was cornered. Looking down at his ring, he read “This too shall pass,” and so died in peace.
The world is complicated. All will pass, but the hard truth is that endings are not always happy. We can only do what is possible, on a daily basis, without predicting the results. So much is within our control, collectively, if we can only work together to save our world.
But it is complicated. There’s the environment, there are so many species hurtling toward extinction, there are wars, starvation, illness, and ignorance. There are desperate refugees, and more of them are climate refugees than any other kind. There is global warming. Persons of good will who care about those around us are in high demand these days! Without even mentioning the baby steps of washing hands, masking, distancing, and vaccinating.
I remind myself: Together we are mending the ozone hole! But it is complicated. A fun allegory of this is on YouTube: Just search for “this too shall pass Ok Go,” and watch the music video showing the Rube Goldberg Machine. Enjoy, and Happy New Year!
JOURNALING AND WELLNESS
How can journaling benefit your mental well-being? Townshippers’ Association invites you to a Zoom workshop in English about the benefits and barriers of writing. Claire Suisman of Vent Over Tea will introduce writing techniques and exercises that incorporate basic wellness practices in an interactive and hands-on workshop of writing and sharing. The workshop is aimed at beginners, but is open to all. Just bring a pen and paper to your computer screen on Thursday, January 20, from noon to 1 p.m. To register, contact Cisco at ca@townshippers.org.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). Persons with flu symptoms are asked not to attend services. Services are in Sawyerville, in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
United. In-person Sunday services are bi-weekly (with vaccine passport, masks), beginning January 16 at 9:30 a.m. in the basement of Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, and Sawyerville United, 11 a.m. Info: 819-452-3685 (leave message); spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by January 10 for publication January 19, and by January 24 for February 2.

Noel Weedon

Weedon : On s’amuse avec le père Noël

Plus d’une centaine de personnes incluant de jeunes familles ont participé à la 2e édition de la fête de Noël organisée par la Maison des jeunes Vagabond de Weedon et le service des Loisirs de la municipalité. Les participants se sont amusés à patiner, à l’aréna, avec le père Noël et ses lutins. Plusieurs en ont également profité pour marcher dans le sentier de Noël, agréablement illuminé pour l’occasion. Certains se sont arrêtés près du feu pour se réchauffer et manger des guimauves en savourant un bon chocolat chaud. Billy Filion-Gagné, animateur à la Maison des jeunes et directeur des Loisirs de Weedon, était satisfait de la participation de la population bien qu’elle soit inférieure à l’année précédente. Les membres de la Maison des jeunes Vagabond ont participé à la fête. Nous apercevons le père Noël en compagnie de ses lutins.

Père Noël à Chartierville

Le père Noël fait des heureux à Chartierville

Ce n’est pas la COVID-19 qui va freiner les membres du comité du père Noël à Chartierville. Pour une deuxième année consécutive, les responsables Josée Stringneur et Vanessa Lapointe se sont adaptées. C’est le père Noël qui s’est déplacé et rendu visite à 32 enfants d’une quinzaine de familles. Chaque enfant de 0 à 12 ans a reçu un cadeau et un sac de friandises. Chacune des familles a reçu un ensemble de chocolat chaud et biscuits ainsi qu’une maison Kit Kat (style maison en pain d’épice) que les enfants doivent construire pour participer à un tirage de bon d’achat au Dépanneur Lescault de la municipalité. L’activité de Noël en est à sa 64e édition et les responsables souhaitent revenir à la formule normale l’an prochain d’une rencontre avec un petit repas. Le père Noël accompagné de deux lutins a fait le bonheur de Isaac Binette.

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