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Pour la très petite histoire des Cantons de l’Est (Cantons-de-l’Est) et de l’Estrie : Des siècles d’évolution comme un poumon qui aspire et expire

Sur une carte géographique, tirée de l’Histoire des Cantons de l’Est (sans traits d’union) de Kasteman, Southam et Saint-Pierre publié en 1998, les Cantons de l’Est se divisent en trois grands secteurs, Piedmont, Estrie et Hautes-Appalaches. Le territoire comprend Brome-Missisquoi, Haute-Yamaska, Memphrémagog, Val-Saint-François, Sherbrooke, Coaticook, Asbestos, Haut-Saint-François, l’Amiante et le Granit et des parties d’autres régions périphériques.
Au temps du Bas-Canada
Mais avant ça ? Une longue histoire dont le point d’orgue fut la division du territoire du Bas-Canada en Townships en 1792 lorsque les Britanniques « décident de concéder en tenure libre, c’est-à-dire dégagée de toute servitude, les vastes étendues québécoises. » Les Cantons de l’Est se définissent, en 1854, en 90 Townships sur un espace de 21 400 kilomètres carrés. Reste que le tout n’est pas parfait. À cette même date, un nouveau découpage de la carte électorale définit les Eastern Townships comme étant formés de onze comtés. En 1867, la clause de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique en retient seulement neuf sur les onze qui contiennent soixante cantons pour une superficie de 14 000 km carrés. Notez la différence entre « comtés » et « cantons » pour mettre du piquant dans la lecture.
À la suite des travaux de Raoul Blanchard, durant la première moitié du XXe siècle, le territoire des Cantons de l’Est s’élargit et supplante en superficie celui des 11 comtés pour atteindre 23 200 km carrés causant d’autres problèmes. Pour des fins statistiques, le gouvernement provincial procède à une autre division de l’espace accroissant la confusion. Selon des activités économiques, laitières, agricoles et administratives portant les numéros 4 et par la suite, 5, le territoire se redivise, s’accroît, diminue, en un mot, les vocations influencent la division de l’espace.
Estrie
L’Estrie pour sa part a connu son lot de changements. Depuis 1823, on trouve une continuité historique avec la constitution du district judiciaire de Saint-François, situé à Sherbrooke. La ville devient le « centre de rayonnement et d’attraction d’un espace fonctionnel quasi circulaire, mais décentré sous la poussée de Montréal. » Les autres centres que sont Granby, Drummondville, Victoriaville et Thetford grignotent le pouvoir attractif de Sherbrooke, attirés qu’ils sont par Québec et Montréal. Le diocèse catholique de Sherbrooke érigé en 1874 se calque approximativement sur celui du district Saint-François.
« Entre la région minimale de l’Estrie d’une part, et la région maximale des Cantons de l’Est traditionnels, d’autre part, s’offrent donc à l’historien divers cadres spatiaux d’envergure différente », soulignent les auteurs de l’histoire des Cantons de l’Est.
Termes Cantons de l’Est et Estrie
Au début étaient les townships, puis les Eastern Townships. Ces deux appellations distribuées dans le temps racontaient la victoire des Britanniques sur les Français lors de la Bataille des plaines d’Abraham en 1759 et du traité de Paris qui concédait officiellement le Canada à l’Angleterre. Antoine Gérin-Lajoie, auteur du roman Jean Rivard, le défricheur, dont la 2e édition reliée en livre a été éditée en 1874, utilise Cantons de l’Est pour désigner le territoire couvert par les townships. Les collaborateurs du journal Le Pionnier, de Sherbrooke, fondé en 1866, reprennent ce terme quand ils rapportent les nouvelles qui se passent dans la région de Sherbrooke. Hubert Charron Cabana et Louis-Charles Bélanger, les fondateurs, prônent, dans leur ligne éditoriale, l’union entre les deux groupes linguistiques. Pour eux, la cause nationale et la colonisation sont le fer-de-lance de leur publication.
Ce jour d’hui (aujourd’hui)
Le débat est enclenché, la Commission municipale du Québec publie un avis public pour inviter la population de ce grand territoire à se prononcer sur le changement de nom de la région administrative de l’Estrie. Estrie ? Cantons-de-l’Est ? Le processus de consultation publique et la période de transmission des opinions et mémoires sont terminés depuis le 4 février. Il y aura une autre consultation publique où les personnes intéressées pourront agir comme observateurs. Cette rencontre qui sera, ou non, virtuelle, sera présidée par Alain R. Roy, juge administratif de la Commission.
En virtuel, la rencontre se tiendra le 23 février. Pour y avoir accès, il faut aller sur le site de la Commission municipale du Québec et utiliser le lien disponible. On ne peut y assister que comme observateur. On pourra y être aussi en direct sur le site Web de la Commission.
Si les conditions sanitaires le permettent, et en respectant les conditions d’usage, d’autres réunions publiques auront lieu à Sherbrooke, le 14 mars, à Lac-Mégantic, le 17 mars, et à Granby, le 22 mars.
Pour l’une ou l’autre des rencontres publiques ou virtuelles, il faut s’inscrire à une plage horaire à l’aide du formulaire en ligne sur le site de la Commission, disponible à compter du lundi 14 février. On peut aussi téléphoner au 1-866-353-6767. Pour informations supplémentaires, consultez le site https://www.cmq.gouv.qc.ca/consultation-publique.

Hotel de ville de East Angus

East Angus : Entente de 7 ans avec les employés municipaux

La municipalité de East Angus a signé une nouvelle convention collective d’une durée de sept ans avec ses employés.

La municipalité de East Angus a procédé à la signature du renouvellement de la convention collective avec ses employés, un pacte de 7 ans se terminant le 31 décembre 2027. Outre le fait que la durée de l’entente passe de cinq à sept ans, elle prévoit entre autres des hausses salariales de 2,5 % par année.
La précédente convention collective était échue depuis le 31 décembre 2020. Mme Lyne Boulanger, mairesse, attribue le délai au contexte pandémique et que la dernière année en était une électorale au niveau municipal. Les deux parties auront mis tout de même une dizaine de rencontres avant d’en arriver à une entente finale.
La municipalité, explique Mme Boulanger, souhaitait une entente de sept années « on est très heureux de ça », précise-t-elle. Du côté syndical, on a obtenu deux heures additionnelles pour l’employé de garde portant ce total à 10 heures par semaine. La municipalité s’est également engagée à procéder à l’embauche d’un employé additionnel pour les travaux publics au cours de la présente année. La municipalité compte actuellement neuf employés syndiqués, dont cinq à temps plein et un à temps partiel pour les travaux publics et trois employés de bureau.
Du côté patronal, explique la mairesse, on a obtenu davantage de flexibilité, au niveau de l’horaire de travail pour quelques employés. « Avec les besoins de la ville qu’on a, plein d’activités les fins de semaine et tout, c’était un grand besoin pour notre ville. Ça va nous aider beaucoup parce qu’on sait que nos activités, on en a plein les fins de semaine. Ça nous prenait des employés pour couvrir tout ce dont on a besoin et ça nous aide. Une ville, ça ne vit pas juste la semaine, ça vit la fin de semaine aussi. On se développe à un rythme fou et on voulait toujours offrir un bon service à la population, c’était notre grande demande au niveau patronal. On a eu ce gain et on est vraiment content. »
Pour les membres du Syndicat des employés municipaux de East Angus affilié à la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), on est satisfait de la nouvelle convention collective. D’ailleurs, l’entente de principe avait obtenu l’unanimité auprès des syndiqués. Jean-Christophe Lindsay-Bertelet, conseiller syndical à la FISA, est satisfait du pacte même si, à son avis, le processus s’est avéré long, mais à la satisfaction des parties. Il ajoute « qu’il ne faut pas prendre en compte le nombre de rencontres comme étant un indicateur du fossé qui séparait les parties. Tout le monde voulait s’assurer de négocier une convention à leur entière satisfaction et de bien faire les choses. On ne voulait pas précipiter. Le ton à la table est toujours resté poli. Il n’y a pas eu d’écart de part et d’autre. Je pense que la négociation aura permis à chacune des parties d’apprendre à connaître les enjeux que chacune d’entre elles vivait. »
Pour la partie syndicale, on espère que cette négociation pourra servir de tremplin vers la mise en place de relation de travail respectueuse, harmonieuse pour le long terme. M. Lindsay-Bertelet précise qu’il ne faut pas croire que les relations de travail dans le passé étaient conflictuelles. Toutefois, le nouveau pacte de sept ans, souhaite-t-il, permettra de regarder vers le futur et de faire évoluer les relations de travail vers une optimisation.
Pour Mme Boulanger, le renouvellement de la convention s’inscrit dans une continuité avec quelques petits ajustements. « Ç’a bien été, tout le monde était respectueux. Le climat est bon, le travail est bon, on est satisfait du travail que les employés nous donnent, on est vraiment fier de leur travail », complète la mairesse.

Golf East Angus

Club de golf East Angus : Ghislain Couture prend les choses en main

Nous apercevons le tandem Ghislain Couture, propriétaire du Club de golf East Angus, et Marc Reid, directeur général.

L’homme d’affaires Ghislain Couture prend possession du Club de golf East Angus et s’associe les services de Marc Reid à la direction générale. Le tandem, résidant à East Angus, est conscient que cette infrastructure représente un joyau pour les gens de la place et entend tout faire pour maintenir le parcours de 18 trous et le faire prospérer. « Aucun développement immobilier n’est prévu », d’insister M. Couture.
Dans une lettre adressée aux membres, il est mentionné que M. Couture s’est porté acquéreur du Club de golf East Angus, le 1er février dernier. Le nouveau responsable s’est également entendu avec le copropriétaire du chalet et des équipements, Richard Boisvert, pour faire l’acquisition des actifs. Le tout devrait devenir officiel dans les prochains jours si ce n’est déjà fait.
L’homme d’affaires prend le relais, pour ainsi dire, et poursuit l’entente que M. Boisvert avait avec la Ville de East Angus jusqu’au 27 juin 2023. « Présentement, c’est la même entente que Richard avait avec la ville, il y a rien qui change. Éventuellement, je vais négocier de quoi avec la ville. Ça va se faire dans le futur » d’expliquer M. Couture. Pour ce qui est du terrain, il semble toujours être la propriété de la ville. Cependant, les termes de l’entente n’ont pas été dévoilés, mais il semble clair que M. Couture aimerait en devenir propriétaire si certaines conditions sont remplies.
Du côté municipal, la mairesse, Lyne Boulanger, est satisfaite de l’entente. Mentionnant un avis de confidentialité concernant le terrain, elle précise néanmoins « que c’est la meilleure offre qu’on a eue ! » « Le but, c’était de garder le golf. M. Couture, on est vraiment content, c’est un citoyen d’East Angus qui a une fierté pour tout ce qu’il y a. Pour nous, c’était une belle relève. »
Conscient de ce que représente le club pour les citoyens d’East Angus, M. Couture craignait pour l’avenir de cette infrastructure. Il mentionne avoir de la disponibilité et se dit convaincu d’être en mesure de faire fonctionner et prospérer le club. Le nouvel homme fort n’est pas seul; il compte sur l’appui de son ami et passionné du golf, Marc Reid, pour assumer la direction générale. Bien connu dans le milieu, ce dernier fait partie d’une famille de golfeurs qui s’est déjà bien impliquée au sein du club au fil des années.
Le tandem est déjà au travail et cherche des opportunités pour atteindre la rentabilité. Au niveau du terrain, on désire améliorer les trappes de sable et certains tertres de départ. De son côté, le directeur général, Marc Reid, est excité à relever ce nouveau défi. D’ailleurs, il s’est rapidement mis à la tâche. Un des ses mandats, explique-t-il, est de trouver de nouvelles opportunités pour augmenter l’achalandage. Dans cette optique, il se tourne vers la jeunesse. Conscient que cette tranche d’âge représente la relève, M. Reid souhaite conclure des ententes avec les écoles, organismes et divers programmes de golf pour susciter l’engouement et la pratique de ce sport sur le terrain à East Angus. On souhaiterait aussi offrir des cours pour la jeunesse locale. La direction entend introduire un nouveau concept celui du footgolf, bien populaire en Europe. Le principe s’apparente avec celui du golf, mais différent puisqu’il se pratique avec un ballon. Il suffit pour les plus jeunes de frapper le ballon avec le pied et le placer dans la coupe comme au golf. Évidemment, les coupes ne seront pas placées sur les verts, assure le directeur général. Un des deux parcours de neuf trous sera dédié à cette discipline. Les heures consacrées à cette pratique seront ajustées pour ne pas entrer en conflit avec les grandes périodes d’achalandage pour le golf, assure M. Reid. Les parents pourraient jouer au golf et leurs jeunes enfants au footgolf simultanément, explique-t-il. On entend également revoir et innover un plan de partenariat avec les entreprises et développer un aspect plus participatif incluant des droits de jeux.
Chalet
Quant au chalet, la grande salle sera disponible pour des locations. Le restaurant offrira des repas du genre cantine pour les golfeurs. Pour sa part, M. Boisvert est satisfait de son aventure de quatre ans avec la ville d’East Angus. « J’ai passé quatre belles années. Je suis content de mon ouvrage. Quand je suis parti, je suis parti la tête haute. Le terrain n’a jamais été aussi beau », complète-t-il. Mme Boulanger remercie l’implication du couple, Richard Boisvert et Pauline Mercier, qui a donné un second souffle au club alors qu’il en avait bien besoin.

Danse agricole

Au cœur des familles agricoles : Un défi qui fait bouger et rapporte plus de 30 000 $

Nous apercevons Bruno Turmel, de la Ferme Delestrie inc. à Dudswell, manifestant sa joie du succès obtenu.

Bruno Turmel, ce producteur laitier du secteur Marbleton à Dudswell, en a fait bouger plus d’un au cours des dernières semaines. Son défi, lancé en janvier dernier, #challengedanseagri et complété le 10 février, a gagné le cœur et les jambes de plusieurs producteurs et bien d’autres des quatre coins du Québec en plus de recueillir plus de 30 000 $ pour l’organisme Au cœur des familles agricoles (CFA).
Le producteur admet avoir obtenu une participation et contribution financière qu’il n’avait jamais osé espérer. Plus de 450 vidéos impliquant des producteurs agricoles, fournisseurs, collaborateurs, agronomes, compagnies, institutions financières et même la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, se sont arrêtés afin de produire un vidéo de 30 secondes, le temps d’une petite danse que ce soit dans l’étable, dans le champ, sur le lieu de travail, dans le stationnement ou ailleurs. Les vidéos ont généré 1,3 million de vues sur TikTok et Facebook. « Des gens de partout au Québec ont participé, même les écoles d’agriculture, de vétérinaire. Les compagnies ont embarqué, elles ont versé de gros montants, mais ce qui me surprend, c’est qu’on a eu beaucoup de dons du public. »
Bruno Turmel et son collègue Pierre Rhéaume qui souhaitaient peut-être atteindre les 2 000 $ pour la cause ont été dépassés par la réponse. Néanmoins, ils ont respecté leur engagement de départ et versé chacun 1 $ par vidéo diffusé jusqu’à concurrence respective de 200 $ pour un total de 400 $. Le défi de produire des vidéos humoristiques a largement atteint son objectif, de laisser entendre M. Turmel. « Ce qu’on voulait, c’était mettre des sourires, faire rire le monde. On a réussi à faire rayonner l’agriculture plus grand que dans notre monde. J’étais sûr qu’on allait toucher les agriculteurs, mais la vague a sensibilisé les gens. Pour être honnête, je n’avais aucun objectif pour les sous, mais je me disais si l’on peut juste faire connaître l’organisme, pis faire rire le monde, bien ça va être ça. » D’ailleurs, M. Turmel mentionne que l’organisme lui a signifié ne jamais avoir obtenu autant de visibilité en 18 années d’existence.
Créé en 2003, l’organisme à but non lucratif Au cœur des familles agricoles (CFA) offre des services psychosociaux de première ligne favorisant l’amélioration du bien-être des familles agricoles sur tout le territoire du Québec. Heureusement, M. Turmel et ses proches n’ont jamais eu recours à ces services, mais dit connaître certains qui ont eu besoin de cette ressource. « On ne reste pas à l’abri de ça et je dirais qu’on est même souvent plus confronté à ça avec les charges de travail », de compléter l’agriculteur.
M. Turmel et son collègue ont procédé, vendredi dernier, à la pige au hasard des vidéos gagnants. Ces derniers ont remis avec la générosité d’acériculteurs sept paniers de produits d’érable d’une valeur approximative de 70 $. Avouant que l’initiative lui a demandé plus de temps qu’il le pensait, M. Turmel ne s’est pas engagé pour une 2e édition. « On verra la saveur du jour rendu à l’année prochaine », complète-t-il.

Monsieur Bolduc

Meilleurs vendeurs aux encans spécialisés du Québec : Deux fois plutôt qu’une pour la Ferme Marc Bolduc senc

Le producteur agricole, Marc Bolduc, est fier de ses bêtes.

En décembre dernier, Marc Bolduc et Shelly Jacklin de Cookshire-Eaton recevaient l’insigne honneur d’être les « Meilleurs vendeurs aux encans spécialisés du Québec », pour la vente de quelque 80 veaux Charolais et Simmental.
Le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) et les Producteurs de bovins du Québec en avaient décidé ainsi ; ils étaient amplement dignes de cette prestigieuse proclamation pour la qualité de leur bétail. La reconnaissance qui leur est due dépasse largement les frontières de l’encan situé à Eaton-Corner. Le Comité conjoint des différentes races de bovins de boucherie le déclare aussi.
En 2020, ces producteurs avaient gravi la deuxième marche du podium dans la même catégorie sans même le savoir. Le télétravail n’avait pas l’envergure d’aujourd’hui. « Et pour l’an prochain ? » C’est dans un grand éclat de rire que Shelley et Marc affirment qu’ils « font toujours de leur mieux » tout en vaquant à de nombreuses activités. Foin, avoine, bois, mécanique, coupe de sapins de Noël, transport et autres s’ajoutent à leur vocation première, celle d’exceller en production de veaux d’encan. « Ça augmente un peu nos revenus », déclare M. Bolduc sans ambages.
Le couple avait des parts dans la ferme achetée en 1 962 par Roger et Marie-Pierre Bolduc, les parents de Marc. Ils s’étaient spécialisés alors dans l’élevage de chevaux. Le cheptel avait cumulé une centaine de bêtes dans le plus fort de l’entreprise. Le prix des équidés a chuté en 1978 ce qui a obligé la famille à en changer la vocation.
Le père s’est tourné vers la production de Simmental provenant de l’Ouest canadien et de Charolais pur sang. M. Bolduc et sa femme sont propriétaires de la ferme depuis 6 ans. Ils élèvent quelque 100 vaches. Le fait de privilégier un croisement à 75 % Charolais avec le Simmental, ça produit des veaux plus résistants et qui croissent rapidement, indique M. Bolduc. Il avait essayé des inséminations avec des Angus auparavant, mais l’expérience lui a démontré que le choix actuel est le meilleur.
Puisque la COVID contrecarre les galas et autres réunions du genre, Postes Canada leur a livré le certificat qui témoigne des efforts qu’ils consacrent à leur entreprise.

St-Mathias

Saint-Mathias-de-Bonneterre : Une patinoire neuve et du plaisir

Nous apercevons sur la photo des membres du personnel, le préfet, Robert G. Roy, debout à gauche, et le maire, Robert Asselin, debout à l’extrême droite.

Depuis le début de l’hiver, les jeunes et moins jeunes du secteur Saint-Mathias-de-Bonneterre à Newport profitent d’une patinoire toute neuve. Les artisans de la réalisation de ce projet au coût de 146 000 $, provenant de diverses subventions, ont profité d’un beau samedi ensoleillé, mais frisquet, pour inaugurer ce nouvel équipement de loisir.
Entouré des membres du conseil municipal et du personnel, le nouveau maire de Newport, Robert Asselin, a rapidement donné le crédit de cette réalisation à qui de droit. « Moi, je n’ai aucun mérite là-dedans, c’était plus le maire précédent qui était là, c’était son dernier projet. Le mérite revient à Lionel Roy, aux filles qui travaillent au bureau. Il y a aussi Lyne Maisonneuve qui était agente ressource et la MRC à travers pour FRR, (Fonds régions et ruralité) qui a donné une bonne partie du projet pour réaliser cette belle patinoire. »
Préfet
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, rappelle l’objectif du Fonds régions et ruralité (FRR) volet 2, qui est de venir en aide aux régions. « Le but dans la ruralité, c’est de maintenir nos gens chez nous, leur trouver des activités pour qu’ils puissent rester. » Le projet de quelque 146 000 $ a bénéficié entre autres du programme d’aide provenant de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) à la hauteur de 54 000 $ et le FRR (volet 2) de 32 000 $. Ce projet, d’exprimer M. Roy, « permettra à Newport de disposer d’une infrastructure à l’année, du hockey en hiver et un terrain multifonctionnel pour différentes activités d’été. » La base de la patinoire est de béton, ce qui permet diverses possibilités. « Il y a deux choses qui caractérisent la ruralité : la fierté et les valeurs de s’investir. Vous savez, toute l’huile de bras qu’on a dans la ruralité, on n’est pas capable d’avoir ça dans les grands centres », d’exprimer le préfet.
Une citoyenne présente a profité de l’occasion pour souligner le magnifique travail et le dévouement de la conseillère, Jacqueline Désindes. « Elle (Mme Désindes) est un modèle de rôle pour nous et ça aide à nourrir le sentiment d’appartenance, d’engagement. Quand on a des infrastructures et qu’on voit que les hautes instances, en haut, croient en la ruralité et malgré qu’on voyage dans les grands centres pour travailler, on veut revenir ici parce qu’il y a une qualité de vie. »
Mme Désindes, conseillère municipale et présidente des loisirs, est impliquée depuis plusieurs années dans sa communauté. Elle se réjouit de ce nouvel équipement qui permettra en été aux jeunes de jouer au hockey-balle en plus de servir à d’autres activités. Elle rappelle que le passage de la tornade en 2020 avait sérieusement amoché l’ancienne patinoire vieille de 30 ans. Cette femme dynamique précise que le bénévolat se porte bien. « On a 100 acres de forêt à l’arrière, bien là on veut repartir le club de tir à l’arc, on est actif. On a des jeunes qui s’impliquent, quand ça a été le temps de ramasser après la tornade, il y a eu beaucoup de gens qui sont venus aider, quand ça a été le temps de défaire la vieille patinoire, couper les branches aussi. » Mme Désindes mentionne pouvoir compter sur un noyau d’une vingtaine de bénévoles.

Ca bouge dans le haut

Ça bouge dans le Haut : Fabrique ton hiver

Une affiche présentant les différentes activités dans toutes les municipalités du territoire est installée dans les parcs municipaux respectifs.

Pour une deuxième année consécutive, la MRC du Haut-Saint-François, en collaboration avec la campagne Ose le Haut, Tourisme Haut-Saint-François et quelques-unes de ses municipalités, organise l’événement Fabrique ton hiver dans le Haut.
L’initiative qui a remporté un vif succès l’année dernière vise à mobiliser les citoyens du territoire et la population des environs à bouger et à prendre un bon bol d’air à travers un circuit qui rassemble les 14 municipalités. Que ce soit à l’anneau de glace du secteur Johnville à Cookshire-Eaton, au parc des Pionniers à Saint-Isidore-de-Clifton, à la patinoire, aux sentiers ou butte de glissade au secteur Saint-Mathias-de-Bonneterre à Newport, la randonnée en raquette au sentier de la mine d’or à Chartierville ou encore à la patinoire et l’Abri-bois à La Patrie, il y a de tout pour satisfaire les amateurs de plein air. Le circuit se poursuit direction Hampden et Scotstown avec de la randonnée en raquette, ski de fond au parc régional du Marécage-des Scots, au parc Memorial à Bury, en passant par le sentier de la shed panoramique du côté de Lingwick puis en poursuivant à la patinoire ainsi qu’aux sentiers de ski de fond et raquette sans oublier la butte de glissade à Weedon ainsi qu’au parc Saint-Gérard. Le périple se poursuit à Dudswell avec la patinoire et la butte de glissade au parc Gordon-MacAuley, à East Angus du côté du parc des Deux Rivières pour la randonnée, la raquette, la glissade et la shed panoramique pour se conclure à Ascot Corner en s’amusant sur la patinoire, l’anneau de glace et la butte de glissade au parc Pomerleau.
Dans le cadre de cet événement, la MRC met à la disposition de ses municipalités une capsule de matériel pour découvrir l’hiver sous un autre angle. On y retrouve notamment deux paires de skis-raquettes pour faire découvrir un nouveau sport, deux foyers au propane, histoire de se réchauffer à l’extérieur, l’équipement nécessaire pour faire du chocolat chaud ainsi qu’un jeu. Des tuques à l’effigie de Ose le Haut sont également offertes. La capsule est disponible jusqu’au 6 mars prochain en s’adressant à Isabelle Bibeau, coordonnatrice en loisir à la MRC du Haut-Saint-François.
Il est possible d’en savoir davantage en consultant la page Facebook de Ose le Haut, de MRC HSF loisirs et de la MRC du Haut-Saint-François. Plusieurs municipalités ont convenu de vitaliser leur offre d’activités en pratique libre, que ce soit par l’aménagement et/ou la surveillance de sites, par l’achat d’équipement ou encore par l’animation d’activités hivernales. Des affiches identifiant l’offre des activités sont installées dans les parcs des municipalités respectives.
« Je souhaite transmettre à tous les citoyens du HSF l’importance de l’activité physique pour notre bien-être personnel. Profitons de la belle saison hivernale pour faire plusieurs activités extérieures. Tous ensemble, fabriquons un hiver à notre image ! Nous avons tout ce qu’il faut dans le Haut pour profiter pleinement de la saison hivernale », de mentionner Robert G. Roy, préfet du Haut-Saint-François.

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Journées de la persévérance scolaire en Estrie : c’est parti !

Le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE) est heureux de lancer cette toute nouvelle édition des Journées de la persévérance scolaire (JPS) en Estrie. Du 14 au 18 février, l’ensemble de la collectivité estrienne est invitée à prendre part à cette grande campagne nationale et régionale de mobilisation pour la réussite éducative et la persévérance scolaire au Québec.
Jusqu’à vendredi, afin d’insuffler une dose de motivation à nos jeunes, tout un chacun est invité à féliciter un jeune (ou les jeunes en général) pour sa persévérance sur leurs réseaux sociaux, avec le mot-clic #JPS2022.
Donner du « sens » au parcours scolaire des jeunes
Les défis de la pandémie que nous vivons depuis 2020 n’épargnent personne et encore moins les jeunes, avec les bouleversements que cela implique dans la façon traditionnelle de vivre l’école. La campagne des JPS 2022, qui a pour thème « le sens », s’inscrit dans cette réalité où l’impact sur la réussite éducative des jeunes s’en fait ressentir. Après presque deux ans de pandémie, les JPS 2022 sont donc l’occasion de mettre en lumière les aspirations scolaires et professionnelles des jeunes, leurs souhaits, leurs désirs, leurs rêves… d’échanger sur ce qui les motive à aller de l’avant et à persévérer, sur comment ils se projettent dans l’avenir, sur le sens qu’ils donnent à leurs études et à leur projet de vie. Les parents exerçant une influence importante sur les choix de carrière de leur enfant, une fiche a été développée afin de les outiller pour accompagner leur jeune à définir leurs projets d’avenir.
Cinq capsules vidéo inspirantes à l’intention des jeunes, mettant en vedette des personnalités au parcours inspirant qui étudient ou qui ont étudié en Estrie (Megan Brodeur, Steve Roy, Florence Breton, Eli Woods et Melissa Haney), circuleront sur les réseaux sociaux et dans les écoles toute la semaine, afin d’encourager les jeunes dans la poursuite de leurs rêves.
Cette édition des JPS est également le moment idéal pour remercier tous les acteurs qui contribuent à donner du sens au parcours scolaire des jeunes, par leurs gestes, leurs mots, leurs conseils… Leur rôle est essentiel dans la persévérance scolaire et la réussite éducative des jeunes !
Dévoilement des données du sondage Léger auprès des étudiants
Le Réseau québécois pour la réussite éducative (RQRÉ) dévoilait cette semaine les résultats d’un sondage réalisé auprès de 500 Québécois aux études âgés entre 15 et 22 ans. Celui-ci visait à comprendre leurs aspirations scolaires au regard de leur motivation, de leur perception de soi et de leur degré de confiance face à leur avenir. Premier constat : Malgré les impacts de la pandémie sur la persévérance scolaire, les étudiants québécois entrevoient leur avenir avec optimisme. Alors que 47 % des jeunes en parcours scolaire affirment que la pandémie a eu un effet négatif sur leur perception d’avenir, une forte majorité (77 %) d’entre eux entrevoit toutefois leur futur avec optimisme.
Selon les résultats du sondage, près d’un jeune sur trois (32 %) a songé à quitter les bancs de l’école face à l’ampleur de la crise sanitaire. Ceux-ci semblent toutefois demeurer confiants et résilients. En effet, 81 % des répondants ont indiqué se sentir compétents et capables de réussir en regard des objectifs scolaires qu’ils se sont fixés, et 78 % se sont dits satisfaits de leurs résultats scolaires. Cette persévérance ne semble pas être le fruit du hasard. Lorsqu’interrogés sur leurs facteurs de motivation, 89 % des répondants mentionnent être entourés d’au moins une personne ayant une influence positive sur leur parcours scolaire.
L’entourage d’un jeune en parcours scolaire peut effectivement revêtir plusieurs visages. Dans le sondage, plus de la moitié des répondants (57 %) citent un parent comme étant un facteur d’influence positif sur leur persévérance scolaire ; 37 %, un enseignant ; 33 %, leur cercle d’amis et 29 %, un adulte de leur cercle familial autre que leurs parents.
Consultez le rapport complet du sondage Léger.
Une toute nouvelle programmation des Rendez-vous virtuels de la persévérance scolaire !
Devant leur popularité l’an dernier, le Projet PRÉE revient avec une toute nouvelle série de rendez-vous virtuels. La programmation est débutée avec le Dévoilement des portraits de la réussite éducative en Estrie, afin de doter tous les acteurs concernés d’une vision commune de la réussite éducative en Estrie. Suivront cette semaine des webinaires pour soutenir les partenaires de tous les milieux et les parents, un atelier virtuel pour aider les jeunes à définir leurs aspirations, une heure du conte et des rencontres avec des auteurs jeunesse, et les tant attendus Rendez-vous virtuels avec Laurent Duvernay-Tardif et ses invités. En effet, deux événements virtuels avec le porte-parole auront lieu cette année, soit un adressé aux jeunes de 11 à 14 ans et un aux 15 à 17 ans.
Plus d’événements pour nos jeunes cette année, qui ont grandement besoin d’une bonne dose de motivation ! Consultez la programmation des Rendez-vous virtuels de la persévérance scolaire.
Défi JPS et retour du concours Mon boss c’est le meilleur
Jusqu’au 18 février, le Projet PRÉE met au défi les jeunes de tous âges de construire la plus haute pyramide dans le cadre du Défi JPS ! Lesjeunes sont appelés à collaborer et à s’entraider dans un même objectif : créer une pyramide à la hauteur de leurs aspirations et de leurs rêves ! Plusieurs prix à gagner parmi les classes participantes, en collaboration avec la Biblairie GGC, le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, les produits Boules d’énergie et la Fondation Christian Vachon. Pour tout savoir sur le concours, téléchargez la fiche d’information.
Organisé en collaboration avec Conciliation études-travail Estrie, le concours Mon boss c’est le meilleur est de retour cette année.

Forêt Haut-Saint-François

L’utilisation de la forêt privée évolue : Des usages variés encadrés par des valeurs sûres

L’utilisation de la forêt privée évolue en Estrie.

Se balader en Estrie permet de découvrir d’un seul coup d’œil les principales caractéristiques écologiques et les activités humaines majeures pratiquées sur son territoire. La forêt domine le tableau, suivi des superficies agricoles qui ensemble, s’étendent sur 93 % de l’Estrie. Ces données proviennent de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, en date du 9 juillet 2019.
Ressources
De nos terres, sont extraites une quantité impressionnante de matières premières. Pour assurer la pérennité de celles-ci, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques utilise la notion d’un « paysage humanisé ». Elle se définit comme une « aire constituée à des fins de la protection de la biodiversité d’un territoire habité, terrestre ou aquatique, dont le paysage et ses composantes naturelles ont été façonnées au fil du temps par des activités humaines en harmonie avec la nature et présentent des qualités intrinsèques remarquables dont la conservation dépend fortement de la poursuite des pratiques qui en sont à l’origine. »
Valeurs
Des valeurs sous-tendent une utilisation rationnelle des ressources que fournit le sol. Les ministères concernés s’entendent sur l’importance de viser l’excellence en matière d’exploitation, de rechercher l’atteinte de l’équilibre pour du développement durable, d’aspirer à l’intégrité et de garder un esprit ouvert en vue d’assurer la préservation de la matière première. Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE), insiste sur une stratégie efficace de la gestion de la ressource ligneuse. « C’est du bois pour le futur », indique-t-il. Il ajoutait que la synergie entre les différents ministères fédéraux et provinciaux, les ingénieurs forestiers, les syndicats, les acheteurs de bois et les producteurs, petits et gros, doit exister.
Données
Selon le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, et les données fournies en 1 999, le volume marchand brut disponible en Estrie dépasse les 79 millions de mètres cubes de bois et que la forêt privée à elle seule en produit 90 %. Adhérer à ces valeurs importe pour que les générations futures puissent elles aussi s’y approvisionner.
Les 9 200 propriétaires se partagent quelque 716 500 ha de boisé. Ils l’utilisent en vue d’objectifs variés comme fournir de la matière première d’une façon intensive, conserver les acquis, se créer un « terrain de jeux » où la chasse et la coupe sylvicole pour se tenir en forme priment. D’autres y aménageront le leur comme un jardin, sans compter toutes les autres activités qui peuvent être pratiquées à l’occasion. La cueillette de plantes thérapeutiques et de champignons en est quelques exemples. D’ailleurs, ces derniers qui ont plus de 50 ans détiennent quelque 65 % de cette ressource.
La forêt en Estrie
L’Estrie, qui pour cette fin d’analyse compte sept MRC, s’étend sur une superficie totale de près de 1 051 000 hectares (ha), supporte la forêt publique et privée, les activités agricoles, les villes et villages et les surfaces occupées par les lacs et cours d’eau. Les boisés dominent. Elle représente 812 000 hectares soit 77 % du territoire. L’agriculture pour sa part en monopolise 169 500, soit 16 %. Toutes les autres activités confondues couvrent presque 70 000 ha, soit 7 % de ce qui reste.
Le Haut-Saint-François s’étend sur quelque 22 % (230 300 ha) de l’espace total, dépassé en cela par la MRC du Granit avec ses 283 000 ha, soit 27 % de superficie. Ces deux territoires occupent la moitié de l’Estrie, qui se décline dans ce cadre-ci avec les MRC Memphrémagog (14 %), Coaticook (13 %), Sherbrooke (3 %), Val-Saint-François (14 %) et des Sources (8 %).
Si les forêts à l’échelle planétaire jouent un rôle majeur pour sa santé, nul n’est besoin d’en démontrer l’importance pour l’Estrie. Les scientifiques nous expliquent qu’elles sont les poumons de la terre, une réserve pour la biodiversité. Elles extraient l’eau des sous-sols pour l’amener en surface pour entre autres, alimenter les réseaux hydriques, source de vie.

Foret

Le Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec : Retour sur un conflit entre le Syndicat et l’Association de défense des producteurs forestiers

André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, était entouré à gauche de Martin Larrivée, directeur général, et d’André Houle, directeur adjoint à la mise en marché et au transport.

Le 7 février dernier, le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) rencontrait par Zoom interposé, 87 des leurs dans le Haut Saint-François, lors de leur assemblée de secteur. Au-delà de la lecture du procès-verbal de la dernière réunion et des résultats obtenus depuis 2019, la mise en marché collective du sciage des résineux sapin-épinette a été discutée. L’Association de défense des producteurs forestiers (ADPF), entre autres, ne digérait pas l’obligation de passer par le Syndicat pour vendre ce type de bois.
Rappelons que le Syndicat est l’unique organisme à s’occuper de la mise en marché de toute la production forestière. Il s’agit d’un plan conjoint du même type que celui négocié par les acériculteurs et les producteurs laitiers.
Pour faire suite à un brulot de l’Association qui critiquait vertement le SPBSQ, et qui fut distribué dans plusieurs boîtes postales sur son territoire, il y a quelques semaines, les membres du CA du Syndicat ont répondu de la même façon en publiant un correctif. Une mise en demeure pour empêcher l’Association de poursuivre ces démarches, que le Syndicat qualifie de diffamatoires, et une demande de rétractation ont été adressées à l’Association en même temps. L’abcès devait être crevé pour la bonne marche du plan conjoint de la mise en marché des produits du bois.
Lors de l’assemblée générale spéciale (AGS) des producteurs du Syndicat, tenue en 2017, 76 % des délégués avaient alors voté en faveur d’ajouter le bois de sciage et déroulage de l’épinette et du sapin au plan conjoint. Des producteurs, muselés à la période des questions, et unis par l’ADPF s’y étaient opposés. Ils avaient été rejoints par l’usine Domtar et le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) pour contester la décision du Syndicat. C’est alors qu’ils avaient déposé devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) une plainte pour faire suite à la façon dont le SPFSQ aurait limité leur droit de parole lors de cette dernière.
La Régie, après 22 jours de délibération « […] considère que la consultation des propriétaires forestiers par le SPFSQ n’a pas été satisfaisante. Elle n’est pas convaincue de l’adhésion des propriétaires forestiers. », même si l’objectif du Syndicat était, et reste toujours, de négocier les meilleurs prix pour l’ensemble de ses membres.
Lors de l’AGS de 2017, le SPFSQ proposait qu’à partir de 2019, tous les producteurs forestiers, peu importe la quantité de billots qu’ils souhaitaient vendre, pussent en négocier collectivement les conditions tant des points de vue des volumes que du prix et de la qualité. Toutes les usines de bois de sciage sapin-épinette auraient été obligées de se conformer à l’entente. Les membres du CA avaient aussi établi le taux de transport maximum pour tous les bois de sciage. Enfin, ils avaient statué sur le paiement du transport pour tous les types de produits forestiers.
Cependant, les producteurs, lors de cette même AGS ne voulaient pas toucher à la péréquation des prix ni à l’endroit où ce bois serait dirigé ni les contingentements des volumes. Ce dernier point permettait aux producteurs une certaine flexibilité pour bûcher à leur rythme. Ces ajouts ne compromettaient pas le lien qui existait entre eux ni le paiement qui leur était destiné. Le Syndicat maintenait aussi les contributions des exploitants.
Pour faire suite à l’audience de la Régie qui portait sur les principes de base du projet de 2017, une décision finale a été rendue le 8 octobre 2021. « Le règlement modifiant le règlement sur l’exclusivité de la vente des producteurs forestiers du Sud du Québec […] est modifié par le remplacement de l’article 3 en ajoutant un paragraphe 3.1 ». Les articles 5, 6 et 6.1 connaissent aussi des changements. Ces informations sont facilement accessibles sur le site de la Régie en cliquant sur l’adresse suivante : (https://www.rmaaq.gouv.qc.ca/fileadmin/DocuCentre/Decision/2021/12084.pdf). La conclusion suit la page 31 du document.
Il faut comprendre que le mode de mise en marché différait avant 2017, répond Martin Larrivée, directeur général du Syndicat. Dans l’Arbre plus, à l’époque, on affichait le prix minimum du bois de sciage. Les acheteurs devaient s’y conformer, ce qui ne les empêchait pas d’offrir de meilleurs prix à certains.
Deux facteurs ont convaincu, en 2017, le Syndicat « d’inclure une négociation collective des prix, des volumes et de la qualité de ce type de billots avec les usines pour régler cet écart », poursuivait M. Larrivée. Le SPFSQ voulait « partager la prospérité du secteur forestier entre les acteurs de la filière ».
Parmi ces facteurs à corriger, il fallait voir la concurrence entre les acheteurs diminuer au risque de concentrer le pouvoir d’achat entre les mains d’un plus petit nombre de scieries. Et le prix du bois rond vendu par les propriétaires « subissait un grand décrochage ». Le Syndicat a proposé « d’inclure une négociation collective des prix, des volumes et de la qualité avec les usines pour régler cet écart et mieux partager la prospérité du secteur forestier entre les acteurs de la filière. » C’est l’inclusion du bois de sciage épinette-sapin qui a heurté de front les membres de l’ADPF.
Pour l’exemple du « grand décrochage », le Syndicat démontrait qu’entre le prix payé au producteur pour du 8 pieds de sapin-épinette qui était de quelque 200 $ la corde, les scieurs pouvaient le détailler à un prix supérieur à 1 000 $ pour mille pieds de madriers de 2 x 4. Pour sa part, le 12 pieds qui valait quelque 500 $ en 2005 avait chuté au fil des ans. En 2021, les scieries le payaient environ 400 $. Les moulins, eux, obtenaient près de 1 100 $ pour ses 12 pieds de 2 x 4 vendus à l’usine.
En raison de tous ces écarts de prix, le SPFSQ souhaitait organiser une consultation pour définir le bien-fondé de mettre en place un système de marché pour ce type de bois et pour permettre « une mise en marché ordonnée, efficace et équitable pour les propriétaires forestiers du Sud du Québec. »
André Roy, président du Syndicat, disait constater que le système actuel ne permettait pas l’obtention de prix justes de la part des acheteurs de billots d’épinette et de sapin. Ceux-ci tardaient à appliquer les hausses de prix consenties tout en étant très « rapides sur le crayon » pour les baisser dès le moindre soubresaut du marché.
La mécanisation de la récolte, rappelait le président, nécessite une plus grande stabilité des prix pour tous. Les investissements des propriétaires forestiers, des producteurs, des entrepreneurs, des transporteurs, des papetières et des scieries sont si importants que toutes fluctuations à la baisse compromettent les opérations des uns et des autres.
À cette fin, pour la mise en marché collective du bois de sciage du sapin et de l’épinette, le Syndicat souhaitait, lors de l’AGS, l’ajouter à la convention de mise en marché comme moyen d’obtenir la juste valeur pour cette production, accroître l’équité entre les propriétaires forestiers eux-mêmes et équilibrer le rapport de force entre les intervenants pour en arriver à un véritable partenariat régional.
Prochainement, au moyen d’un sondage et de rencontres, le Syndicat veut avoir une image complète de la situation afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous. Le résultat de cette analyse paraîtra dans l’infolettre du bulletin d’information du Syndicat au début de l’été.
« Cette année, les producteurs seront invités à partager leurs observations et leurs commentaires notamment quant à la mise en marché du bois de sciage sapin-épinette. Les délégations nommées lors des assemblées pourraient éventuellement être invitées à se prononcer sur la mise en marché collective », est-il écrit dans le communiqué du SPFSQ.
Le Syndicat a été fondé en 1962 et le plan conjoint a reçu l’aval de la Régie des marchés agricoles le 28 juillet 1965. Notons que le Plan conjoint couvre tous les bois vendus, et ce, depuis 1994. C’est lors de l’assemblée du 9 novembre 2017 que le CA a tenté d’ajouter au plan conjoint le bois de sciage et de déroulage.

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Assemblée du SPFSQ, secteur du Haut-Saint-François : Les producteurs forestiers constatent une baisse de revenus

L’année 2021 fut une drôle d’année pour les producteurs forestiers, annonce d’entrée de jeu André Houle, directeur adjoint à la mise en marché et au transport. Le Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) n’a pu que constater qu’en moyenne, les revenus des producteurs ont diminué alors que pour l’industrie du sciage, les profits portant sur les madriers, entre autres ont explosé.
Autant pour certaines catégories, l’année a produit des records, comme dans le cas des 390 voyages de bois livrés à Domtar en une semaine, autant elle a pu démontrer qu’en général, les producteurs ont connu une baisse généralisée de leurs revenus.
Pour cette année de référence, les livraisons totales ont été de 938 900 mètres cubes secs (mcs). Il s’agit d’une diminution de 82 966 mcs, soit de quelque 8 % par rapport à 2020. Malgré tout, sur une période de cinq ans, cela équivaut à une augmentation de 2 % sur la moyenne des livraisons.
La réalité de 2020 plaque devant les producteurs forestiers, l’image d’une chute parfois vertigineuse des volumes de bois. Celui des peupliers n’a pas bougé. Par contre, les feuillus durs en ont perdu 4 % alors que le sapin-épinette voyait sa masse totale chuter de 6 %. Le volume des autres résineux en a pris pour son rhume, déboulant de 39 %.
Les livraisons par destination au Syndicat ont aussi connu les aléas du marché. Alors qu’une moyenne établie sur une période s’étendant de 2012 à 2021 parlait de 813 000 mcs tout bois confondu, celui de pâte passait de 319 213 mcs, au début de 2020 approximativement, à quelque 269 000 en 2021. Un phénomène semblable se produisait pour le bois de sciage. Après avoir crû presque régulièrement de 2012 à 2020 où il atteignait quelque 700 000 mcs, il s’affaissait d’environ 30 000 mcs. Les livraisons totales sont parties de 600 000 mcs pour grimper à 1 022 000 mcs en 2020 et glisser à
939 000 mcs en 2021.
Selon M. Houle, le travail sur la mise en marché doit être poursuivi. Même qu’il faut en renouveler les composantes. Le « décrochage des prix est manifeste », écrit-il. L’évolution du prix payé pour le bois de sciage de sapin-épinette au producteur comparé à celui du bois vendu en quincaillerie semble difficile à qualifier par le Syndicat.
Pour l’exemple, le billot de 8 pieds vendu à la corde à l’usine rapportait en 2021, environ 200 $ alors qu’il était aux alentours de 325 $ en 2005. Durant toutes ces années, le prix a décru. Pour les scieurs, le prix du 2 x 4 de 8 pi a connu de fortes variations jusqu’en 2019 approximativement. À partir de cette année de référence, il a été propulsé vers des sommets atteignant plus de 1 100 $ par mille pieds de mesure de planche (mpmp). Dans le cas du 12 pi, le prix payé au producteur en 2021 approchait le 400 $/mpmp vendus à l’usine tandis que les scieurs tiraient du 2 x 4 x 12 pi presque 1 500 $/mpmp.
Pour d’autres données, il faut consulter les documents du Syndicat. Il en est ainsi pour la mise en marché des bois. La question des surplus d’inventaires un peu partout et des spécifications sur certaines exigences des acheteurs tant pour le local que pour l’exportation y est aussi mentionnée.

André Roy

Réponse d’André Roy aux opposants du plan conjoint : Il va y avoir poursuite judiciaire s’il n’y a pas d’excuses et rétractations

André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, répondait à l’Association de défense des producteurs forestiers.

Un conflit larvé a éclos lorsque l’Association de défense des producteurs forestiers a posté dernièrement un document mettant en cause l’intégrité du CA du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec. Le Syndicat y a répliqué par un autre envoi pour rectifier les informations de l’Association.
Lors de la rencontre du secteur du Haut-Saint-François du 7 février dernier, le président, André Roy, a répliqué de vive voix à ce qu’il considérait comme du « salissage et de la diffamation pas acceptables. »
Lors de la période de questions, Jonathan Blais, acériculteur et producteur forestier, se prononçait, en faveur du plan conjoint. Il souhaitait que tous soient capables de se respecter malgré des désaccords. « Il faut faire avancer la cause, ça va faire avancer tout le monde, pas rien que les producteurs », qu’il affirmait. Fort de cet argument, il demandait au président s’il avait « une stratégie pour rallier ces producteurs-là. »
Se disant capable d’accepter « à la limite qu’on me traite d’incompétent, qu’on me dise que t’es pas bon, je [André Roy comme président] peux le supporter. Qu’on dise que tu favorises un groupe par rapport à un autre, [que] t’es malhonnête, ça, j’avoue que c’est fini. » Déterminé, il a continué sa réponse en mentionnant qu’au conseil d’administration du Syndicat « on a envoyé une mise en demeure au syndicat [ADPF] responsable de la diffusion de ce message là, et il va y avoir poursuite judiciaire si les excuses et les rétractations ne sont pas faites. Ça, c’est l’attitude qu’on a adoptée dernièrement [au CA]. » Il ajoutait « qu’on est prêt à entendre des opinions, mais du salissage, ce n’est pas acceptable et on va poursuivre tant qu’on n’aura pas eu réparation. »
Aucun membre de l’Association n’a voulu répondre à une demande d’entrevue à la suite de cette assemblée de secteur.
Lors de cette assemblée, les membres présents ont élu les délégués et les substituts pour les représenter auprès du SPFSQ. La liste est disponible au Syndicat.

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Défi OSEntreprendre : Les candidatures estriennes attendues !

Entreprendre Sherbrooke donne le coup d’envoi de la 24e édition du Défi OSEntreprendre Estrie. Les candidatures, dont celles du Haut-Saint-François, sont acceptées jusqu’au 15 mars prochain, 16 h, et doivent être déposées sur osentreprendre.quebec.
Grand mouvement québécois qui fait rayonner annuellement des milliers d’initiatives entrepreneuriales, le Défi OSEntreprendre est de retour pour une 24e édition. Nouveaux entrepreneur(e)s, entrepreneur(e)s en devenir, intervenants scolaires, élèves et étudiant(e)s intéressés à prendre part au Défi ont jusqu’au 15 mars prochain, 16 h, pour déposer leur candidature dans l’un des volets suivants : Scolaire, Création d’entreprise, Réussite inc. et Faire affaire ensemble.
Les participant(e)s devront franchir d’abord l’échelon local, puis l’échelon régional lors d’un gala en mai, qui mettra en lumière les talents et les initiatives d’Estriens provenant d’une des sept MRC, soit Coaticook, Memphrémagog, du Granit, des Sources, Val Saint-François, le Haut-Saint-François et Sherbrooke. Le gala national se tiendra en juin. Notons que des bourses et différents prix seront remis aux lauréat(e)s (pour chaque échelon franchi), en plus de leur offrir une belle visibilité grâce aux médias et aux équipes derrière le Défi. Tous les critères d’admissibilité, ainsi que la liste des catégories et des prix spéciaux, sont accessibles en ligne sur osentreprendre.quebec.
Fiers porte-paroles estriens
Pour une toute première année, l’organisation Entreprendre Sherbrooke (qui réunit les anciens organismes Pro-Gestion Estrie, Commerce Sherbrooke et la CDEC) a été mandatée pour le déploiement du Défi pour la région de l’Estrie. Afin de bien faire rayonner ce grand mouvement québécois dans la région et de susciter l’intérêt chez des jeunes dynamiques aux idées inspirantes et innovantes, Entreprendre Sherbrooke a choisi à titre de porte-paroles Audrey L’Heureux et Andy Buntic, deux entrepreneurs sherbrookois dans la jeune trentaine.
Partenaires dans la vie comme en affaires, Audrey et Andy sont les instigateurs et propriétaires des 5 salons de barbier L2D, à Sherbrooke et Magog, copropriétaires de 4 restaurants Küto à Sherbrooke et Magog et instigateurs et propriétaires de Skyla Capital. Leur philosophie entrepreneuriale met l’accent sur l’innovation et le respect des membres de leurs équipes.
De nombreux partenaires pour aider au rayonnement
Que ce soit pour le rayonnement de ses lauréats ou pour permettre la remise de bourses et de prix aux gagnants, le Défi OSEntreprendre peut compter sur la collaboration de nombreuses entreprises, organisations et élus, qui ont à cœur le milieu de l’entrepreneuriat.
Le partenaire présentateur du Défi en Estrie, Bell Média, est fier de contribuer au rayonnement de ce grand mouvement québécois, à travers toute l’Estrie. « Bell Média est fier de s’associer au Défi OSEntreprendre en tant que partenaire Mécène. L’entrepreneuriat est un puissant moteur de croissance économique et il est important de souligner et de mettre de l’avant la relève de ce milieu. Le concours Défi OSEntreprendre prend encore plus d’importance en cette période où l’économie est bouleversée par la pandémie. Bell Média souhaite donc, par ce partenariat, encourager les idées innovantes, les rêves entrepreneuriaux et les bons coups des jeunes entrepreneurs et les entrepreneurs en devenir. » Jean-François Benoit, directeur de contenu chez Bell Média, à Sherbrooke
À propos du Défi OSEntreprendre
La principale activité d’OSEntreprendre, le Défi OSEntreprendre, est un grand mouvement québécois qui fait rayonner annuellement des milliers d’initiatives entrepreneuriales de jeunes du primaire jusqu’à l’université avec son volet Scolaire, de nouveaux entrepreneurs avec son volet Création d’entreprise, des entrepreneurs au cheminement inspirant avec son volet Réussite inc. et des modèles d’approvisionnement d’ici avec son volet Faire affaire ensemble. Il se déploie et s’enracine aux échelons local, régional et national. Pour sa mise en œuvre, plus de 300 responsables se mobilisent dans les 17 régions du Québec afin de mettre en lumière les projets issus de leur milieu.

Mada famille HSF

Consultation publique du projet MADA-Famille : Belle participation place à l’analyse

Près de 1 250 personnes ont complété le sondage rendu disponible au grand public l’automne dernier dans le cadre de la consultation MADA-Famille pour le Haut-Saint-François. Bien que l’analyse des résultats ne soit pas complétée, des données fragmentaires indiquent que l’inquiétude, la lutte contre l’isolement et l’obtention d’activités selon les besoins de la population retiennent l’attention.
Axel Klein, chargé de projet MADA-Famille pour la MRC du Haut-Saint-François, est satisfait de la réponse de la population. « C’est vraiment bon pour des sondages comme ça. Cela représente à peu près 7 % de la population en âge de participer. C’est tout de même très bien. » L’âge médian des répondants, précise M. Klein, est de 50 ans, dont la moitié, au-dessus et l’autre, en deçà de cet âge. « Pour un questionnaire qui est aîné et famille, c’est exactement ce qu’on veut », commente-t-il. Parmi les groupes d’âge ayant le plus participé au sondage, on retrouve la tranche des 30 à 39 ans dans une proportion de 22 % et les 60 à 69 ans pour 21 %. Ce sont des tranches d’âge importantes pour la démarche, explique le chargé de projet, puisque les 30-39 ans ont des enfants en bas âge alors que les 60-69 ans sont les nouveaux retraités.
Les données recueillies, indique M. Klein, démontrent que « les gens aiment vraiment leur région, aiment leur municipalité. Ils soulignent des points positifs. Il y a vraiment des pistes de travail qui apparaissent intéressantes pour les comités, notamment on pense à la participation sociale, à la communication à l’engagement citoyen. Ce sont des pistes sur lesquelles l’action municipale peut agir. ».
Les résultats seront présentés aux divers comités qui détermineront les enjeux qui sont prioritaires. Suivra une consultation auprès des populations respectives avec des groupes de discussion pour identifier les solutions et des pistes de travail pour ces enjeux prioritaires. « Avec ces données-là, on va pouvoir faire un plan d’action qui ressemble aux besoins et envies de la population », d’ajouter l’agent de projet.
La participation sociale, concernant particulièrement le bénévolat. Comment le rendre plus attrayant notamment pour les plus jeunes et comment faire en sorte que l’on n’épuise pas les aînés qui donnent beaucoup de temps fait partie des interrogations. La question d’engagement citoyen permettant aux gens de participer davantage à la vie politique des milieux préoccupe aussi les répondants. Comment reconnaître les services communautaires qui existent pour les citoyens comme des services contre la maltraitance des aînés, les services communautaires en santé, les services de répit pour les proches aidants font partie des éléments à considérer ? Le questionnaire fait ressortir que ces services sont peu connus, donc on a besoin d’agir pour sensibiliser la population à cet égard.
Les inquiétudes et forces selon les groupes d’âge sont souvent un peu les mêmes. « La lutte contre l’isolement, avoir des lieux de socialisation, avoir des activités adaptées à leur besoin sont des inquiétudes qui ressortent beaucoup chez les aînés comme chez les plus jeunes. C’est sûr que les besoins sont différents, donc la réponse doit être différente. Mais il est un peu tôt pour sortir les tendances générales par tranche d’âge », précise-t-il.
Calendrier
Si tout se passe comme prévu, les groupes de discussion pourraient se dérouler de la mi-mars à la mi-avril. En fait, le moment venu, ce sont les comités qui lanceront les invitations à la population. La façon de faire n’était pas encore arrêtée au moment de l’entrevue. Le diagnostic se fera à la suite de ces rencontres et début mai, chaque comité des municipalités travaillera sur la politique et le plan d’action de sa municipalité. On anticipe le résultat final du MADA-Famille pour les municipalités et la MRC vers fin automne début hiver 2022.

ACTU-Rachel

What’s In a Name?

Consider this: Two super-powers vie with each other to steal a land by populating it and stripping its resources. The new settlers were political pawns, many tricked, many desperate to escape famine. Two centuries later, their descendants debate over what to call it.
Why not go back to the name given our land by the original inhabitants, the Abenaki? Let’s call it Ndakinna (pronounced nn-da-ki’-na), “the place where I live.”
Ironically, the Canadian Encyclopedia does not mention this name. It just says in 1791 the British gave land grants in the form of townships (Eastern Townships) between Granby and Lac Mégantic, and from Drummondville to the US border.
The name was translated to “Townships de l’Est” in 1833, and “Cantons de l’Est” in 1858. The name “Estrie” became official in 1981.
If a name means anything, we could give Ndakinna back to the Abenaki, too. We haven’t managed it all that well. They, on the other hand, have a proven track-record about a millennia long.
BELONGING AND WELL-BEING
From Social Isolation and Loneliness to Belonging and Well-Being is the topic of a videoconference by Zoom on Wednesday, February 16, from 10 to 11:30 a.m. Darla Fortune, PhD, will speak about how we can seize opportunities to experience belonging. Free of charge. To register, contact Kelly at kb@townshippers.org.
AUTHORS & POETS
The Knowlton Literary Festival is offering a virtual afternoon with Townships writers: authors Maurice Crossfield, Meghan Redmile, and Peter Turner, and poets Tanya Bellehumeur, Angela Leuck, and Carole Martignacco. The event features entertaining chats about their books, their writing process and what inspires their writing. Hear them play a Wheel of Questions, What’s My Line, What did I Just Say, and more. Lucy Hoblyn and Wendy Seys host the webinar on Sunday, February 20, at 2 p.m. It’s free of charge; register at knowltonliteraryfestival.ca.
INCOME TAX: READY?
Ready, set, go! The bilingual income tax assistance program in Sawyerville is ready to assist persons with limited income, free of charge, starting in March. But now is the time start getting your papers together.
This service is part of the Community Volunteer Income Tax Program organized by the Canada Revenue Agency. Trained volunteers prepare both Canada and Quebec tax returns for persons with limited income.
ARE YOU ELIGIBLE?
You are eligible to use the Community Volunteer Income Tax Service if you are: (1) a single person with a maximum annual revenue of $25,000; (2) a couple with a maximum revenue of $30,000, plus $2,000 for each dependant; or (3) a single parent with a child with a maximum revenue of $30,000 plus $2,000 for each additional dependant.
Eligible persons’ income from interest should not exceed $1,000, and does not include income from self-employment, bankruptcy, or deceased persons.
GOT YOUR PAPERS?
Bring along any slips you’ve received from the Canada Revenue Agency and Revenu Québec in the past months, and your notices of assessment from last year’s returns. “The Notices of Assessment are very important,” said Danielle Paré, income tax preparer. “We need the information on them, and the federal one has an access code we need in order to file online.”
You will also need your T4 and Relevé slips from your employer, or any other forms you received regarding income or tuition. Also, if you are a renter, you will need the RL-31 form from your landlord. House owners will need their property tax number, which is on the municipal property tax bill.
Bring receipts for any payments you made for pills, dentist visits, glasses, or other health expenses. (Tip: Your pharmacy can give you a printout listing your pharmaceutical costs for the year.) These expenses may give you a tax credit.
Persons above age 70 should inquire about a refundable tax credit for expenses incurred to continue living independently. Such expenses could include purchasing, leasing or installing eligible equipment or fixtures, or staying in a functional rehabilitation transition unit.
YOGA IN SAWYERVILLE
Yoga classes begin in Sawyerville Tuesday, February 15, at 10 a.m. in the Catholic Church basement, 4 Randboro Road. INFO: Myrna MacDonald Lowry, myrnamac44@gmail.com, or 819-875-5393.
VIACTIVE
Started again! These bilingual weekly exercise groups for people aged 50+, free of charge. Vaccination passport, mask, and distancing. In Newport, Lyne Maisonneuve and France Demers invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, on Tuesdays, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565. And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Église Notre Dame du Rosaire (Catholic church), 4 Randboro Road, Sawyerville, on Wednesdays, at 10 a.m. Info: 819-889-2630.
SAWYERVILLE SERVICE
The Sawyerville income tax assistance program features the same team of volunteers as in the past – Danielle, Francine, and Suzanne. The service is sponsored by a very local community organization, Loisirs Sawyerville.
When? Wednesday afternoons, March 9 and 30, from 1 to 4 p.m., and March 16 and 23, from 1 to 7 p.m.
Where? At the Catholic church in Sawyerville, Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road. Use the back door to enter the basement.
How? Do it safely! Wear a mask. Stay two metres away from others. Minimize contact: Inside the door, you will see some plastic publisac bags. Put your papers in one of the bags, and place the bag in one of the three boxes. Each box will be labeled with the name of one of the tax preparers, Danielle, Francine, or Suzanne. For your own safety, please don’t touch other people’s bags.
The tax preparers will keep the papers in the boxes for 3-4 days before touching them. Along with your papers, be sure to give your phone number; one of the tax preparers will call you if they have any questions about your forms.
Or if you need any information, call Danielle at 819-889-2614, Francine at 819-889-2574, or Suzanne at 819-889-1036.
CHURCHES
Baptist. Regular in-persons services have resumed: in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks, hand sanitizing, and a vaccine passport. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
United. For updated worship services in February and March, please call the office at 819-889-2838; contact Rev. Tami Spires at 819-452-3685 (leave message) or spiresta@hotmail.com, or check the “United Eaton Valley Pastoral Charge” Facebook page.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by February 21 for publication March 2 or by March 7 for March 16.

motoneige

Motoneige dans le Haut-Saint-François : Une année normale

Le début de saison de motoneige dans le Haut-Saint-François est comparable à l’année dernière.

« Normale » la nouvelle saison de motoneige ? Selon les directeurs des trois clubs de motoneige du Haut-Saint-François, East Angus, La Patrie et Weedon, les motoneigistes ont enfourché leur mécanique à la même période que l’an dernier, soit à la fin de la première semaine de janvier. La neige était en quantité suffisante pour damer les pistes, bien que les sous-bois eussent profité de quelques centimètres supplémentaires.
Selon MétéoMédia, jusqu’au terme de janvier, les jours devaient être froids n’apportant que peu de précipitations. Cette donnée rassure malgré tout les directeurs, Michaël Drouin-Nadeau du Club Aigle Noir d’East Angus, Hélène Prévost, pour le Club de motoneigistes des Monts Appalaches et Gilles Letarte pour l’Association sportive Wee-Ski de Weedon. Marc Roy, pour le Club d’Auto-Neige Cookshire, n’avait pas répondu à nos appels au moment d’écrire ceci.
Unanimement, les responsables s’entendent. Les relations avec les propriétaires pour les droits de passage se déroulent harmonieusement. Les quelques difficultés qui se produisent reposent surtout sur la vente de terrain sur lesquels les clubs possédaient des autorisations et sur le développement d’érablières. Outre le fait de devoir revoir le tracé, cette situation ne semble pas causer trop de problèmes. Tous s’entendent pour les remercier. Les agents de sécurité font du bon boulot. Rencontres de randonneurs, barrages pour vérification des cartes de membre et rappel des consignes de sécurité et de bon usage les rassurent. L’excellence des messages transmis par les panneaux de signalisation contribue aussi à sensibiliser les voyageurs au respect des règles établies.
Malgré tout, la COVID-19 a refroidi quelques passionnés qui ne renouvellent pas leur carte de membre, ne trouvant pas de lieux où se restaurer au chaud lors de balades d’une journée, témoignent-ils unanimement. Qu’à cela ne tienne ! Tous les directeurs s’entendent pour dire qu’ils constatent une progression du nombre d’adeptes et que la pratique de la motoneige va en croissant. Le fait que tous les sentiers du Haut-Saint-François soient interconnectés favorise des randonnées de plusieurs heures quotidiennement.
Club Aigle Noir d’East Angus
Au moment de l’entrevue, M. Drouin-Nadeau qualifiait les sentiers de « limites ». Il était certain que les conditions pour une circulation sécuritaire et efficace seraient parfaites à la fin de janvier. Les motoneigistes ont emprunté les tracés à la même date que l’an dernier. Ils ont accès, grâce aux 53 kilomètres de pistes balisées et régulièrement entretenues, à celles de Weedon, Stoke, Sherbrooke et Cookshire, lesquelles ouvrent sur d’autres territoires.
Les quelque 75 membres du Club sont fidèles. M. Drouin-Nadeau se reconnaît parmi les petits clubs quand il se compare à ceux qui en compte jusqu’à 2 500. Il constate même une augmentation progressive depuis cinq ans. « Nos clubs en région sont petits parce qu’on n’a pas autant de monde que dans les grandes villes », qu’il expliquait. Il ajoutait que malgré ce fait, le réseau est bien entretenu. « Plus les sentiers sont beaux, plus c’est achalandé. » Bien des motoneigistes de l’extérieur fréquentent le Haut-Saint-François, selon lui, même si c’est difficile à évaluer. C’est qu’une carte de membre prise dans un club affilié à la Fédération des clubs de motoneige du Québec donne accès à toute la province.
Club de motoneigistes des Monts Appalaches
Hélène Prévost, responsable du Club de motoneigistes des Monts Appalaches, annonce que les sentiers sont ouverts depuis le 14 janvier. Cette date est un peu en avance aux années précédentes selon les rapports de surfaçage fournis. « Nous sommes favorisés d’être en région montagneuse, on a plus de neige qu’ailleurs dans le Haut-Saint-François », déclare-t-elle. Les 92 km de pistes couvrent les territoires de La Patrie, Notre-Dame-des-Bois, Chartierville et Woburn donnant sur Saint-Mathias-de-Bonneterre, Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Malo, Cookshire et Lac-Mégantic.
Mme Prévost qui supervise les destinées des membres est heureuse de constater une majoration de leur nombre. Elle en compte 120 cette année. « C’est en constante augmentation partout, il manque de motoneiges chez les dépositaires », avançait-elle. Elle aussi remarque que la carte de membre qui donne accès à tous les sentiers québécois et les passes temporaires constituent des avantages pour le club.
L’Association sportive Wee-Ski de Weedon
Gilles Letarte, président, indique que le début de la saison ressemble à celui de l’an dernier à cette différence près qu’au moment de l’entrevue, les pistes étaient en jaune. Il fallait les utiliser avec précaution. Il avait confiance qu’à la fin janvier, la situation serait revenue à la normale, la température et les précipitations aidant. Environ 60 % des sentiers passent sur les chemins de la Domtar avec laquelle les liens de collaboration sont excellents.
L’Association sportive Wee-Ski comprend 178 membres, ce qui en fait le plus gros club du Haut-Saint-François. Les 78 km du réseau « sont au cœur d’un ensemble névralgique qui permet de réaliser des “loop” ou d’accéder à d’autres tracés. On peut aussi y faire de courts trajets sans jamais repasser au même endroit », ajoutait-il. Les sentiers se rendent à Saints-Martyrs-Canadiens en direction de Victoriaville, Stornoway, vers la Beauce, East Angus et Sherbrooke.
La pratique des activités avec des petits véhicules comme la motoneige, les VTT et les motomarines va toujours en progressant. Pourtant, les environnementalistes mettent en garde contre le réchauffement climatique causé par les émissions de CO2 de ce genre de moteur et ceux des VUS.

Martial Gaudreau

Comptabilisés sur une base d’absence : Cas de COVID dans les écoles

Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.

Depuis le retour à l’école en présentiel, le 17 janvier dernier, les cas positifs de COVID-19 sont comptabilisés sur une base d’absence plutôt que sur les cas confirmés positifs, explique Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC). De plus, une flexibilité au niveau de la gestion des absences est mise en place afin de réduire le risque de contamination dans les écoles.
Gestion des cas
Selon le protocole de gestion des cas symptomatiques et consignes d’isolement applicables au réseau scolaire qui a été récemment distribué aux parents d’élèves, dès le début des symptômes, que ce soit à la maison ou à l’école, l’enfant doit passer un test de dépistage. En cas de test positif ou d’absence de test, l’isolement est requis. Si le test est négatif, l’enfant doit quand même s’isoler et faire un second test 24 heures plus tard. Si le second test est négatif et que les symptômes diminuent, l’enfant peut reprendre ses activités. Toutefois, si les symptômes demeurent, il doit rester en isolement. Cette gestion des symptômes peut donc amener plusieurs absences. « Je pense qu’il y a une compréhension et une adaptation à faire dans le réseau pour les absences. Avant COVID, si le jeune s’absentait beaucoup, on regardait la fréquentation scolaire et on regardait avec la DPJ (Directeur de la protection de la jeunesse). Maintenant, je dirais qu’on a une certaine flexibilité, souplesse, parce qu’on ne veut pas avoir des jeunes symptomatiques à l’école et qu’ils risquent de contaminer bien du monde », explique M. Gaudreau. Il affirme donc qu’il y a plus d’absences à ce niveau, mais que celles-ci sont comptabilisées différemment. Suivant une grille à trois colonnes, les responsables scolaires notent d’abord ceux qui sont asymptomatiques, symptomatiques, et les élèves avec un résultat positif ou non. Selon le directeur général, en date du 25 janvier, pour l’ensemble du service, donc 6 300 élèves, il y a eu 88 jeunes en isolement, 9 symptomatiques, mais qui n’ont pas passé de tests et 56 élèves positifs. Il affirme également qu’il n’y a pas de différences marquées entre les niveaux primaires et secondaires.
Poursuite scolaire malgré l’isolement
Lorsqu’un jeune est en isolement préventif ou en raison d’un cas positif, est-ce que l’enseignement à distance se poursuit ? « Ce que le gouvernement nous demande, c’est que quand un jeune s’absente plus de 48 heures, on se doit, pour les journées subséquentes, de fournir à l’élève un suivi quotidien », explique M. Gaudreau. Bien qu’ayant un suivi, les enfants qui présentent plus de difficultés d’apprentissage peuvent se retrouver désavantagés par cette situation. Toutefois, le directeur général assure que des mesures sont mises en place pour les aider. « Dans la situation actuelle, il y a des services de donnés. Quand un jeune s’absente, on a plusieurs enseignants qui branchent l’enfant pendant leur période pour qu’il suive le cours comme s’il était en classe, mais il est à la maison. Quand le jeune revient à l’école, peu importe le service qu’il a eu ou le soutien qu’il a eu, c’est sûr que les enseignants font du rattrapage », explique-t-il, ajoutant que tous les professeurs, à l’intérieur de leurs tâches, doivent prévoir des périodes de récupération.
Distribution de tests rapides
Vers la fin du mois de janvier, les élèves du primaire se sont vus remettre des boîtes de tests rapides à rapporter à la maison. Pour ceux du secondaire, le fonctionnement n’est pas le même. « On a des tests, des boîtes de 25 qui sont disponibles à l’école pour les jeunes qui auraient des symptômes et qui voudraient passer le test », explique M. Gaudreau. Pour ceux qui développent des symptômes à la maison, certaines écoles offrent la possibilité de préparer des fioles que les parents passent chercher pour effectuer un test à domicile.
Masque N95 et qualité de l’air
Certains membres du personnel scolaire ont fait la demande pour obtenir des masques N95. Le directeur général explique que ces masques, bien qu’ils ne soient pas encore disponibles, seront réservés pour les gens dans les classes spécialisées où il n’est pas toujours possible de maintenir une distance de deux mètres. « Par contre, au niveau de ces masques-là, la difficulté c’est que ça prend un ajustement au visage, donc ce n’est pas comme les masques bleu, one fit all », ajoute-t-il. De plus, des professionnels de la santé lui auraient mentionné que cet équipement n’est pas très confortable à porter, surtout lorsque la personne doit parler. Il ajoute qu’au niveau du CSSHC, la demande des enseignants pour ces types de masques n’est pas remontée jusqu’à lui.
Un autre sujet qui inquiète plusieurs parents est la qualité de l’air dans les établissements scolaires. Ceux-ci craignent que les enfants aient froid durant la journée en raison de l’ouverture des fenêtres dans les classes, même en période de grand froid. M. Gaudreau rappelle qu’à la suite d’épisodes problématiques en 2014 et 2015, des mesures avaient déjà été prises pour améliorer la situation. Le CSSHC demandait aux enseignants d’ouvrir les fenêtres trois fois par jour de 10 à 15 minutes durant les récréations. Selon lui, ce sont des consignes qui sont en place depuis près de 8 ans. « On sait que le CO2 ce n’est pas dommageable pour la santé, à moins d’une très grande exposition. La CNESST parle de 5 000 ppm. Nous ce qu’on vise, au départ on disait, est-ce qu’on pourrait être autour de 1 000 ppm ? Les nouveaux standards c’est autour de 1500 », explique-t-il. Le gouvernement, pour sa part, accepte que ce nombre puisse monter entre 1500 et 2000 dans la journée. Toutefois, si le taux augmente malgré l’ouverture des fenêtres, le directeur général demande aux enseignants d’aviser le service des ressources matérielles pour analyser le problème. Il ajoute que le ministère de l’Éducation a également rendu disponibles des échangeurs d’air.

Autobus

Bris de service en transport scolaire : Le CSSHC se prépare au cas où…

Bien que le CSSHC ne pense pas en arriver là, on se prépare néanmoins en prévision d’un bris de service du transport scolaire.

Bien qu’il ne pense pas en arriver là et dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui s’est aggravé depuis le début de la pandémie dans le secteur du transport scolaire, le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) a émis une mise en garde aux parents d’éventualité d’un bris de service.
Plusieurs transporteurs desservent l’ensemble du territoire du CSSHC. Pour le Haut-Saint-François, il y en a plus d’un, certains sont plus importants que d’autres. « Présentement, on est chanceux, il y a des chauffeurs pour tous les autobus. Quand le chauffeur est malade, il y a un remplaçant pour tous les autobus, mais la liste est mince. Plusieurs de nos transporteurs nous ont dit des back up, je n’en ai pas ou je n’en ai pas tant », d’exprimer Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC. Les règles d’isolement lors de symptômes et l’attente de deux tests négatifs avant de reprendre le travail pourraient affecter le service, de craindre les transporteurs.
M. Gaudreau se montre néanmoins rassurant quant au risque de rupture de service. « En fait, on ne pense pas qu’on va se rendre jamais là pour aucun des circuits. On a des plans B. » Il rappelle que l’objectif de la démarche était de faire une mise en garde et inviter les parents à être vigilants particulièrement le matin, comme attendre que l’enfant soit à bord de l’autobus avant de partir. On mentionne dans la mise en garde qu’il est possible qu’un matin ou un après-midi, l’autobus soit en retard ou ne se présente pas à l’arrêt. On suggère, entre autres, aux parents d’expliquer à l’enfant ce qu’il doit faire dans une telle situation : combien de temps doit-il attendre à l’arrêt ? A-t-il une clé pour attendre dans la maison ? Peut-il vous appeler ou se rendre chez un voisin ? Doit-il prendre un autre moyen de transport ou vous le mènerez à l’école ? En cas de retard important ou d’annulation du transport, les parents seront invités à faire le transport de leur enfant ou de prévoir un transport alternatif.
Du côté du transporteur Transdev qui dessert une partie du Haut-Saint-François, on ne craint pas de bris de service. « On est vraiment content. Toute notre équipe est là, tous nos employés. On en a même en banque », d’exprimer Marie-Céline Bourgault, directrice des communications et affaires publiques du transporteur.
« Soyez assuré que le CSSHC est conscient des défis liés au contexte actuel et met tout en œuvre pour offrir un service de qualité à ses élèves et à leur famille. Dans tous les cas, si le circuit d’autobus est annulé, nous communiquerons avec vous par courriel. L’information sera également disponible via Facebook, sur notre site Web (section Parent/Transport scolaire/Annulation de circuit) ou sur la boîte vocale au poste 4444 », indique l’avis transmis aux parents.

Opinion du lecteur

Appel à la bienveillance

Je sais qu’il y a beaucoup de camionneurs qui ont pris position pour nos droits et libertés samedi denier. Peut-être que ce sera déjà terminé au moment où vous lirez ces lignes.
Je fais appel à la bienveillance si je constate qu’une personne est dans le besoin, je vais vers elle. Je suis un humain, pas un animal. J’ai la faculté de réfléchir, car peut-être que les tablettes d’épicerie seront plus vides qu’à l’habitude. Les pharmacies vont peut-être manquer de médicaments, l’essence, tout le nécessaire, dont je suis habituée de consommer !
J’ai fermé la télé, j’ai cessé d’être dans la peur. Je prends soin de ma santé mentale, je respire, je vais marcher, je fais la fête, je reprends ma vraie vie. C’est primordial. Je me tiens debout, je respecte nos différences. Je le fais pour mes enfants et mes petits-enfants.
Nous devons nous serrer les coudes tous ensemble. Aidons-nous les uns les autres.
L’essentiel est visible qu’avec les yeux du cœur.
Merci.
Céline Guay, Cookshire

Opinion du lecteur

Pas d’accord !

Mon intervention est suite à la publicité payée par l’Association de défense des producteurs forestiers parue dans l’Étincelle du 12 janvier 2022. L’association ne défend que les entrepreneurs forestiers, et ne se préoccupe pas des propriétaires forestiers qui n’ont pas un prix pour leur bois. Le Pribec, qui est l’indice des prix sur les marchés pour les scieurs au Québec, est en ce moment à environ 1 300 $ du mille pieds mesure de planche (MPMP) pour le sapin et l’épinette. Si le bois rond suivait ces prix, nous aurions beaucoup plus cher pour notre bois. Les cours à bois des usines de sciage ont été remplies en partie à cause de cette association pour la défense des entrepreneurs forestiers, qui véhicule des faussetés pour garder leurs acquis. Je n’appuie pas leur démarche ni les faussetés qu’ils répandent.
Nous n’aurons jamais un juste prix pour notre bois, sans négociation collective avec notre Syndicat des producteurs forestiers.

René Mercier, Weedon
Transporteur de bois retraité

Bebe de l'année

Gagnant du concours Bébé del’année 2021 : Deux fois de suite

Nous apercevons sur la photo la petite Juliette dans les bras de sa maman Kassandra, en compagnie du papa Jonathan, et le grand frère Éliott.

Le hasard fait drôlement les choses. Pour une deuxième année consécutive, le couple Kassandra Bilodeau et Jonathan Veilleux, de Cookshire-Eaton, remporte le concours Bébé de l’année 2021. L’année dernière, le hasard avait désigné Éliott, alors que cette fois, c’est sur sa petite sœur Juliette. « On est chanceux. On ne pensait pas gagner. On voulait juste avoir le plaisir de voir la photo de notre petite fille dans le journal », d’exprimer le jeune couple. Les parents bénéficient de plusieurs prix et cartes-cadeaux d’une valeur approximative de 200 $. Le concours était organisé par votre journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de plusieurs marchands. Parmi les généreux commanditaires, nous retrouvons les pharmacies Proxim de Cookshire-Eaton, East Angus et Brunet à Weedon. Les marchés d’alimentation IGA Couture et IGA Cookshire-Eaton, Bébé Maude et Lettrage Dionne ont contribué au grand plaisir des jeunes parents.
Le journal a publié dans son numéro du 19 janvier les photos de 34 bébés, un record, participant au concours. Nous avons procédé au tirage au sort. Le journal remercie tous les parents pour leur participation ainsi que les généreux commanditaires.

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