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Rapport du BAPE sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes : Une recommandation de Valoris retenue

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) accueille favorablement les recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans le cadre de son enquête sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes, d’autant plus qu’une d’entre-elles sur l’utilisation du tri mécano-biologique (TMB) est retenue.
La commission arrive à la même conclusion que Valoris quant à l’utilisation du tri mécano-biologique (TMB) en complémentarité de la hiérarchie de 3RV-E. Le TMP ne devrait jamais se substituer au tri à la source. La commission estime que l’on doit assurer de la qualité du compost. En ce sens, elle a retenu la suggestion de Valoris que le compost issu d’un procédé TMB gagnerait à être encadré par une norme reconnue, indique un communiqué de presse émis par la régie.
Le président du conseil d’administration de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, saute à pieds joints sur cette recommandation. « Le dévoilement du rapport du BAPE sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes nous donne beaucoup d’espoir. Les prochains mois seront bien remplis pour conclure une entente avec le gouvernement pour un projet pilote permettant la reprise de notre ligne de tri mécano-biologique. »
« Valoris attendait avec impatience ce rapport du BAPE. Celui-ci brosse un portrait complet de la situation de la gestion des matières résiduelles et donne des pistes de solutions pour réduire la production de déchets au Québec. Nous avons bien hâte de voir ce que le ministre de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Benoit Charrette, fera des recommandations contenues dans ce rapport », d’ajouter M. Roy.
Rappelons que le travail du BAPE s’est échelonné sur une période de 11 mois. Son mandat était de dépeindre la situation actuelle ainsi que d’évaluer la capacité d’élimination des matières résiduelles au Québec pour les 20 prochaines années. Le rapport de 623 pages contient 12 chapitres, 301 constats et 112 avis. Le rapport s’appuie sur une enquête auprès d’une soixantaine de gestionnaires de lieux d’élimination ainsi qu’auprès de 1 000 personnes à travers le Québec, la participation de plus de 500 personnes, dont plusieurs représentant des groupes, des associations et des organismes ainsi que sur la collaboration de 50 personnes-ressources représentant 7 ministères et organismes. Par ailleurs, 189 mémoires et 585 documents ont été déposés.
Valoris
Mentionnons que le conseil d’administration de Valoris a tenu sa première séance ordinaire la semaine dernière. Au cours de cette rencontre, on a procédé à la nomination des officiers, c’est-à-dire Robert Roy au poste de président et Christelle Lefèvre, vice-présidente. Rappelons qu’il existe un système d’alternance à la présidence de la régie. Les années paires sont occupées par la MRC du Haut-Saint-François alors que les années impaires appartiennent à la ville de Sherbrooke.

actualite

Manquement en éthique et déontologie de Sylvie Lapointe : La ville ne pouvait éviter le processus

Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, tient à dissiper tout malentendu liant la municipalité avec l’ex-mairesse, Sylvie Lapointe, dans la comparution de cette dernière devant la Commission municipale du Québec (CMQ) pour manquement en déontologie. La municipalité n’a joué aucun rôle dans le processus, insiste le maire.
M. Gendron effectue cette sortie à la suite de la récente opinion du lecteur publié dans notre dernier numéro et laissant croire, selon lui, « que les gens pensent que c’est la ville qui a poursuivi Sylvie Lapointe. Ceux qui ont divulgué, c’est confidentiel ; on ne sait pas c’est qui, ça peut être n’importe qui. Quand on divulgue, explique-t-il, la CMQ prend le dossier en main et après ça, c’est eux autres qui décident d’amener ça en cour. La ville n’a pas un mot à dire là-dedans. »
La décision de l’organisme gouvernemental et indépendant se base sur des faits pour décider s’il y a matière à poursuivre le dossier. M. Gendron mentionne que des citoyens laisseraient entendre que la municipalité aurait poussé le dossier et qu’elle aurait pu mieux gérer ça. « C’est la CMQ qui a pris ça en main de par les divulgations qui ont été faites. Arrêtez de mettre ça sur le dos de la ville qui aurait pu économiser 30 000 $ ou 34 000 $. Il y a eu divulgation et c’est la CMQ qui est allée plus loin avec ça, ce n’est pas la ville. »
Rappelons que la CMQ est un organisme indépendant voué au domaine municipal et sa mission est de contribuer à améliorer la gouvernance, la gestion et la confiance des citoyens dans leurs institutions. Créée en 1932, la CMQ est à la fois un tribunal administratif, un organisme de vérification, une commission d’enquête publique, un administrateur et un tuteur pour les municipalités en difficulté et un organisme-conseil pour le ministre des Affaires municipales et de l’Habitation. La CMQ exerce ses compétences sous cinq volets. Elle agit comme tribunal et organisme administratif, comme vérificatrice des comptes et des affaires des municipalités et des organismes municipaux. Elle intervient aussi en tant qu’organisme d’enquête et de conseil. Ses compétences peuvent être administratives ou juridictionnelles.
Dans le cadre de ses fonctions juridictionnelles, la Commission rend des décisions exécutoires qui affectent les droits et les obligations d’une personne ou d’une organisation au terme d’un processus qui respecte les règles de justice naturelle. La Commission rend, par exemple, des décisions en exemption de taxes municipales, en éthique et en déontologie municipales ou encore en arbitrages municipaux. Ce sont ses membres, juges administratifs, qui exercent ces fonctions et qui rendent ces décisions.
Dans le cadre de ses fonctions administratives, le mandat de la Commission consiste à exercer des fonctions exécutives de contrôle, de surveillance, d’administration ou de conseil. Par exemple, c’est dans le cadre de ce type de fonction que la Direction du contentieux et des enquêtes de la Commission (DCE) mène des enquêtes administratives sur les divulgations visant des élus municipaux pour de possibles manquements aux règles de leur code d’éthique et de déontologie, ou encore que la vice-présidence à la vérification réalise des audits dans certaines municipalités et des organismes municipaux.
Une divulgation, confidentielle, a été acheminée au CMQ concernant des manquements potentiels de Mme Lapointe. Après enquête, l’organisme a considéré qu’il y avait matière à comparution. L’ex-mairesse a été reconnue coupable pour deux manquements auxquels se sont rattachées des amendes sur 21 chefs de manquement au code d’éthique et de déontologie qui avaient été retenus contre elle.

IGA Cookshire

Recurring Power Outages in Cookshire-Eaton : Hydro-Québec Must Take Corrective Action

Faced with numerous recurrent power outages in its territory and equipped with a petition from citizens, the municipality of Cookshire-Eaton has asked Hydro-Québec to intervene to resolve the situation. The government-owned company says it has already started making corrections.
The problem of power failures is not new; many citizens and business people are exasperated by the situation. Gilles Denis, owner of the Cookshire IGA, mentioned having suffered a break in service 13 times during 2021, varying from 12 hours to a few seconds for an approximate total of 48 hours. A petition was launched by a citizen, Mya Kitty, deprived of electricity for 22 hours on December 12. Some 200 signatures were added to the petition denouncing the situation and asking the municipality to intervene with Hydro-Québec. The mayor of Cookshire-Eaton, Mario Gendron, said he has taken the file in hand and had a discussion on January 10 with the representative of Hydro-Québec, Ève-Marie Jodoin, relations counsellor for the Estrie region, to find out the intentions of the Crown corporation and obtain written confirmation of what it intended to do.
The press release issued by the municipality of Cookshire-Eaton notes that Hydro-Québec has analyzed the outages and that solutions have been proposed. Among them, it is reported that the main cause of outages in the sector is vegetation that comes into contact with the network during bad weather. The government-owned company has therefore agreed to speed up vegetation control in the sector, that is to say the pruning and/or felling of dangerous trees, to the first part of 2022. It is expected that this operation will quickly lead to an improvement in the quality of service.
In addition, it is specified that workers will patrol the electrical network that supplies the sector to detect if there are technical anomalies and to make improvements during routine maintenance work. The electricity-provider reports that remote-controlled circuit breakers have already been installed on the lines to shorten the recovery time during outages.
Mayor Gendron said he has requested statistics on the various circuits that run through the territory in order to determine which ones break down, the number of times in a year, and the duration. “I want to know what the situation is. Is there a circuit more problematic than others? The mayor added that the Hydro-Québec representative was not able to provide this information, but that it would be possible later. Mayor Gendron clearly intends to follow up in May or June to find out how the file is progressing.
Although a number of citizens claim that the network is outdated, the mayor maintains that he is unable to confirm that is so. “The person from Hydro-Québec tells me: we are doing the analysis, I cannot say that these are circuits that are old and have not been maintained; I have not patrolled them. What we do know is that we have a lot of breakdowns. That suggests that there are things, either the vegetation, or the equipment is worn out, or there is not enough of it on the circuit. We can guess all that when we have a lot of breakdowns.”
For his part, Mr. Denis remains skeptical about the effectiveness of the various interventions. He believes that the network is outdated. Mr. Denis believes that there are major deficiencies. Hydro-Québec has indicated that it is following the file with great interest.

IGA Cookshire

Pannes d’électricité récurrentes à Cookshire-Eaton : Hydro-Québec doit apporter des correctifs

Le marché d’alimentation IGA Cookshire a été privé d’électricité à 13 reprises au cours de la dernière année, représentant plus de 48 heures.

Aux prises avec plusieurs pannes de courant de façon récurrente sur son territoire et outillée d’une pétition de citoyens, la municipalité de Cookshire-Eaton a demandé à Hydro-Québec d’intervenir pour régler la situation. La société d’État mentionne avoir déjà entamé des corrections.
Le problème de pannes de courant ne date pas d’hier, plusieurs citoyens et gens d’affaires sont exaspérés de la situation. Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire, mentionne avoir subi un bris de service à 13 reprises, variant de 12 h à quelques secondes pour un total approximatif de 48 heures au cours de 2021. Une pétition lancée par une citoyenne, Mya Kitty, privée d’électricité pendant 22 h, le 12 décembre dernier, à laquelle s’est greffé quelques 200 signatures dénonçant la situation et demandait à la municipalité d’intervenir auprès d’Hydro-Québec. Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, mentionne avoir pris le dossier en main et discuté le 10 janvier dernier avec la représentante d’Hydro-Québec, Ève-Marie Jodoin, conseillère relations avec le milieu Estrie, pour connaître les intentions de la société d’État et obtenir une confirmation écrite de ce qu’elle entendait faire.
Le communiqué de presse émis par la municipalité de Cookshire-Eaton mentionne qu’Hydro-Québec a procédé à une analyse des pannes et que des solutions ont été proposées. Parmi elles, on signale que la principale cause des pannes du secteur serait la végétation qui entre en contact avec le réseau lors d’intempéries. La société d’État a donc convenu de devancer la maîtrise de la végétation, c’est-à-dire l’élagage et/ou l’abattage d’arbres dangereux, dans le secteur, dès les premières périodes de l’année 2022. On estime que cette opération permettra rapidement de voir une amélioration de la qualité du service.
De plus, on précise que des patrouilleurs parcourent le réseau électrique qui alimente le secteur pour détecter s’il y a des anomalies techniques et d’apporter des améliorations lors des travaux de maintenance courants. La société d’État fait part que des disjoncteurs télécommandés ont déjà été installés sur les lignes pour permettre d’améliorer le délai de rétablissement lors des pannes.
M. Gendron mentionne avoir demandé des statistiques sur les différents circuits qui parcourent le territoire afin de déterminer lesquels tombent en panne, le nombre de fois dans une année et la durée. « Je veux savoir ce qu’il en était. Y a-t-il un circuit plus problématique que d’autres ? » Le maire ajoute que la représentante d’Hydro-Québec n’était pas en mesure de transmettre ces informations, mais que ça serait possible ultérieurement. M. Gendron manifeste la ferme intention de faire un suivi vers le mois de mai ou juin pour connaître l’évolution du dossier.
Bien que plusieurs citoyens prétendent que le réseau soit désuet, le maire soutient ne pas être en mesure de le confirmer. « La personne d’Hydro-Québec me dit : on est en train de faire l’analyse, moi je ne peux pas affirmer que ce sont des circuits qui sont vieux et qui n’ont pas été entretenus, je ne les ai pas patrouillés. Ce qu’on sait, c’est qu’on a beaucoup de pannes, ça laisse supposer qu’il y a des choses, soit la végétation, soit les équipements sont désuets ou il n’y en a pas assez sur le circuit. On peut tout supposer ça quand on a beaucoup de pannes. » De son côté, M. Denis demeure sceptique sur l’efficacité des diverses interventions. Il estime que le réseau est désuet. M. Denis estime qu’il y a des déficiences majeures. Hydro-Québec laisse entendre qu’il suit le dossier avec un grand intérêt.

Irma Chapman

Irma Chapman : A Good Life

The Viactive group in Bury in 2011, showing (left to right) June Morrison, Irma Chapman, Theresa MacLeod, Judy Statton, and Martha Levesque.

“I really don’t like to be in the limelight!”
Irma Chapman really, really means that.
Irma comes in a petite package, full of energy and willingness to do whatever needs to be done. Can I say she is somewhere around 85? That for the past four years or so, she volunteered as a caregiver for a good neighbour, even during the pandemic.
“I was getting meds and groceries, doing a lot of household things. If anything went wrong, I’d get an SOS. That was quite a little experience!”
I first met Irma 10 years ago, a few years after she founded the Viactive exercise group in Bury. For about a decade, she co-led the weekly group with June Morrison. As an employee of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, I was able to watch Irma at work.
She was the model of constancy, caring, and good cheer. Her enjoyment was contagious, and she reached out to every member of the group, whether English-speaking or French-speaking.
Irma Chapman has been involved in so many volunteer activities over the years, even she has difficulty remembering them all. She’s outlived some of the organizations she worked for, some of them victims of the Covid pandemic. She was secretary of the Jolly Seniors, for example, a social and support group for seniors.
She was the agricultural reporter for the Women’s Institute. Her parents were farmers and, she joked, “I grew up on a horse’s back. I always loved horses. I had a workhorse; she was a big horse, a good horse for me to ride. I rode bareback, and I’d take her to twitch logs out of the forest for my father.”
(I had to look that up. “To twitch a log” means to hitch a log to a horse and drag it out of the forest.)
Irma Coates Chapman was born near Gould Station, when it was still a village. “When I was 14 or 15, I went out to work, looking after a little girl for a family in Huntingville. I wanted to earn money to help my family.”
After that, she went to work in Sherbrooke, first at a laundry, then at a glove and hosiery factory.
“And then I got married to Dennis. Haven’t I done well all these years! It’s been 60-some years. We were married in Canterbury in the little church there.”
They kept on living and working in Sherbrooke, where she had her first baby, daughter Joanne. They moved back to Canterbury, and “along came two babies, two boys. Randy and Steven,” she said.
She waitressed at a restaurant, while tending the gas pump. “Bury was a booming place, then.”
After that, they lived in Hardwood Flat for a number of years before moving to “the old Bob Mayhew house,” across the street from the St. Paul’s Home where Irma worked as a caregiver.
“I must have been there 12 to 15 years. At the same time I had my own Home in our house. I had about six residents.”
Irma and Dennis still live in the heart of Bury. They’ve been long-time volunteers and members of the Bury Historical & Heritage Society and the Bury’s Image de Bury. Irma was a warden for the St. Paul’s Anglican church, and more lately, a volunteer for the Trinity United Church in Cookshire.
I asked if she had any advice for those of us aging after her. “Oh no. I’ll just say – I’ve had a good life, good friends, good neighbours, a good family!”
Who needs the limelight when they’ve surrounded themselves with so much grace?

Famille Rodrigue

Impliqué : Charles Rodrique entraîne sa famille avec lui

Les membres de la famille de M. Rodrigue mettent la main à la pâte lors des activités.

Retraité depuis cinq ans, Charles Rodrigue, ancien travailleur à la mine Graymont à Dudswell, demeure actif au sein de sa communauté à Weedon. Grand Chevalier de Colomb de cette municipalité, il s’implique au sein de l’organisme depuis plus de 35 ans et n’a pas l’intention d’arrêter, au contraire. Il transmet sa passion d’aider les plus démunis aux membres de sa famille.
Au fil des années, il a réussi à attirer dans son giron ses deux fils et les gendres de ses trois filles. Bien que l’organisme soit accessible seulement aux hommes, M. Rodrique a réussi d’y greffer, tous les membres de sa famille (femme, filles et certains petits-enfants) à participer aux diverses activités. « Les petits-enfants, on leur montre à être compréhensif. »
Lors des brunchs, maintenant suspendus en raison de la pandémie, ce n’était pas rare de voir ses proches impliqués. Même certains petits-enfants pouvaient donner un coup de main à débarrasser les tables ou à autres choses. « Pour moi, les Chevaliers de Colomb, c’est un organisme catholique qui vient en aide au monde. J’aime ça faire des actions, ça me rend heureux. Moi, je suis confortable avec ça. Tous mes garçons et gendres sont actifs. Je les ai tous fait entrer. » Un des fils de M. Rodrigue enseigne la catéchèse auprès de jeunes, ajoute-t-il avec une fierté évidente. « Pour la famille, le bien des autres, c’est important et les Chevaliers, c’est comme une grosse famille. »
Même si l’organisme a cessé sa principale activité de préparer des brunchs, on tente de poursuivre l’implication sociale sous une autre forme. « On aide avec différentes bannières, comme le Centre d’action bénévole en participant à la guignolée et Moisson Haut-Saint-François pour l’aide alimentaire. »
M. Rodrigue ne cache pas sa hâte de reprendre les activités régulières comme les brunchs. « On a très hâte de reprendre les brunchs et la communauté aussi. » En attendant, l’organisme est à la recherche d’activités qui pourraient se dérouler au cours de l’été prochain et favoriser des rencontres familiales tout en respect des normes sanitaires. Celui qui est à la tête de l’organisme regroupant quelque 160 membres n’a pas l’intention de baisser les bras. « Ça fait 35 ans que je suis dans les Chevaliers. Tant que je vais vivre, je vais continuer. Je ne laisserai pas tomber mon organisme », complète-t-il avec détermination.

Briser l'isolement

Le Cœur sur la main : Briser l’isolement des aînés depuis 1990

Nous apercevons à l’avant de gauche à droite, Odile Boucher-Lachance, Claudine St-Laurent, Manon Bérubé et Chantal Beaudoin. Dans le même ordre à l’arrière on remarque Dorice Fortier, Guylaine Fortier et Anne Moquin.

Depuis 1990, l’organisme Le Cœur sur la main, à Chartierville, offre différents services pour les personnes âgées de plus de 75 ans. Repas collectifs, activités sociales, fêtes d’anniversaire, les idées ne manquent pas pour briser l’isolement chez les aînés.
Cela fait maintenant plus de 30 ans que l’organisme, fondé par Jeannine Faucher et Monique Bissonnette, s’occupe des aînés de Chartierville. Leur mission : offrir des repas communautaires et réunir les gens pour les amuser. « On essaie de les regrouper pour qu’ils puissent rencontrer d’autres personnes », explique Claudine Saint-Laurent, trésorière de l’organisme. Avant la pandémie, outre les soupers en groupe, l’équipe de bénévoles proposait des activités de bingo et prenait plaisir à souligner les fêtes telles que la Saint-Valentin, Pâques, la fête des Mères et celle des Pères. Maintenant, avec les consignes sanitaires, comme plusieurs, l’organisme a dû se réinventer. Au lieu des soupers collectifs, les bénévoles distribuent des boîtes repas à domicile, ils font également des appels téléphoniques pour converser et rendent visite aux aînés question de les désennuyer. « On les appelle et leur demande s’ils ont besoin de services pour les rendez-vous ou des choses comme ça », explique Mme Saint-Laurent.
En plus de l’offre sociale, Le Cœur sur la main propose une aide matérielle. Divers objets pour la réadaptation physique sont disponibles et prêtés pour des durées indéterminées. Des fauteuils roulants, déambulateurs, machines à pression et cannes, l’organisme a su s’équiper au cours des dernières années. Mme Saint-Laurent explique que ce service est offert gratuitement aux aînés qui en font la demande.
Pour la trésorière, son implication dans l’organisme est importante puisque ça lui permet de faire du bénévolat et de s’impliquer dans un groupe. « J’aime m’occuper des personnes âgées, les désennuyer », explique-t-elle, ajoutant que ça lui permet également de s’amuser. Selon elle, le plus important pour les aînés est d’échanger entre eux et de partager de bons moments ensemble.
Bien qu’elle adore être impliquée, Mme Saint-Laurent doit maintenant passer le flambeau pour son rôle dans l’organisme. En raison de problèmes de santé, elle a préféré se retirer. Ce sera maintenant à Manon Bérubé de tenir le poste de trésorière. C’est très peinée qu’elle doit laisser ce projet dans lequel elle s’est investie pendant huit ans. « J’aimais m’impliquer avec les autres, on est un groupe assez dynamique », exprime Mme Saint-Laurent.
Tant que les mesures sanitaires ne permettront pas de rencontres en groupe, l’équipe d’une dizaine de bénévoles poursuivra ses livraisons de repas, ses appels et ses visites afin de mettre un baume sur le cœur des aînés de Chartierville.

Irma Chapman

Irma Chapman : Une bonne vie

« Je n’aime vraiment pas être sous les projecteurs ! »
Irma Chapman est vraiment, vraiment sincère quand elle dit cela.
Irma vient dans un petit format, pleine d’énergie et de bonne volonté pour faire tout ce qui doit être fait. Puis-je dire qu’elle a environ 85 ans ? Qu’au cours des quatre dernières années, elle a fait du bénévolat en tant qu’aidante pour un bon voisin, même pendant la pandémie.
« J’allais chercher les médicaments et l’épicerie, je faisais beaucoup de tâches ménagères. Si quelque chose tournait mal, j’aurais un S.O.S. Ça a été toute une expérience ! »
J’ai rencontré Irma pour la première fois il y a 10 ans, quelques années après qu’elle ait fondé le groupe d’exercices Viactive à Bury. Durant près d’une décennie, elle a codirigé le groupe hebdomadaire avec June Morrison. En tant qu’employée du Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, j’ai pu voir Irma travailler.
Elle était le modèle de constance, de bienveillance et de bonne humeur. Son plaisir était contagieux et elle a tendu la main à tous les membres du groupe, qu’ils soient anglophones ou francophones.
Irma Chapman a participé à tant d’activités bénévoles au fil des ans qu’elle a de la difficulté à se les rappeler toutes. Elle a survécu à certaines organisations pour lesquelles elle a travaillé, dont certaines ont été victimes de la pandémie de Covid. Elle a été secrétaire des Jolly Seniors, par exemple, un groupe social et de soutien pour les aînés.
Elle a été la rapporteur agricole pour le Women’s Institute. Ses parents étaient agriculteurs, et à la rigolade elle disait : « j’ai grandi sur le dos d’un cheval. J’ai toujours aimé les chevaux. J’avais un cheval de trait; c’était une grosse jument, un bon cheval à monter pour moi. J’ai monté à cru, et je l’ai amenée à sortir des billots de la forêt pour mon père. »
Irma Coates Chapman est née près de Gould Station, alors que c’était encore un village. « Quand j’avais 14-15 ans, je suis partie travailler, m’occupant d’une petite fille pour une famille à Huntingville. Je voulais gagner de l’argent pour aider ma famille. »
Après cela, elle est allée travailler à Sherbrooke, d’abord dans une blanchisserie, puis dans une usine de gants et bonneterie.
« Et puis je me suis mariée avec Dennis. N’ai-je pas bien fait ! Cela fait une soixantaine d’années. Nous nous sommes mariés à Canterbury, dans la petite église là-bas. »
Ils ont continué à vivre et à travailler à Sherbrooke, où elle a eu son premier bébé, sa fille Joanne. Ils sont retournés à Canterbury, et « sont arrivés deux bébés, deux garçons. Randy et Steven, » a-t-elle dit.
Elle était serveuse dans un restaurant, tout en s’occupant de la pompe à essence. « Bury était un endroit en plein essor, alors. »
Ils ont ensuite vécu sur Hardwood Flat pendant un certain nombre d’années avant de déménager dans « la vieille maison de Bob Mayhew », en face de la résidence St-Paul où Irma travaillait comme soignante.
« J’ai probablement été là 12-15 ans. En même temps j’avais ma propre résidence dans notre maison. J’avais environ 6 résidents ».
Irma et Dennis vivent toujours au cœur de Bury. Ils ont longtemps été bénévoles et membres de la Bury Historical & Heritage Society et de la Bury’s Image de Bury. Irma était marguillière de l’église anglicane St-Paul et, plus récemment, bénévole pour l’église Trinity United à Cookshire.
Je lui ai demandé si elle avait un conseil pour ceux d’entre nous qui vieillissons derrière elle. « Oh non. Je dirai simplement : j’ai eu une belle vie, de bons amis, de bons voisins, une bonne famille ! »
Qui a besoin des feux de la rampe quand ils se sont eux-mêmes entourés de tant de grâce ?

Rachel Garber

PILLERS

I was looking at a photo of about 20 people. It was one of those stock photos meant to show an intergenerational community – inclusive, all colours, all ages. I counted two old men, but no old ladies.
That’s odd, I thought. Then it struck me, how many of our older women we have lost in the past year or so. I was interviewing Irma Chapman by phone and looking at a photo of the Viactive group she used to lead in Bury. It was 2011, and three of the five women in the photo are no longer with us: Judy Statton; June Morrison, who co-led the group; Theresa MacLeod, nurse and matron at St. Paul’s Home when Irma worked there.
Thinking about the pandemic, Irma remarked, “There’s a lot that we’ve lost, a lot that won’t come back. A lot of activities, meetings. It just won’t be the same. We’ve lost a lot of people.” Then she mentioned June and Garth Harrison, who had been good friends and neighbours when she and Dennis used to live in Hardwood Flat. I thought of Muriel Watson, who slipped away from us last October.
The most recent losses feel the most poignant. Serena Wintle: I’d just spoken to her by phone and quoted her in my last column, published three days after she passed away. She was looking forward to resuming her Viactive group in Cookshire after the current Covid restrictions. She’d been leading it since 2012. In parting, she gave us a kind admonition: “I hope people are exercising at home!”
Serena was a consummate quilter. One very special object she quilted with Sandra Morrison pays tribute to the 15 Compton County Women’s Institutes, including the Bury branch – the last one existing in our area. The quilt is part of a website, 100objects.qahn.org, where an article Serena co-authored lays out the remarkable but unsung contributions of Women’s Institutes – the white line down the centre of highways, railway-crossing stop signs, pasteurized milk, mandatory stops for school buses, hot lunches in schools, and equality under law for women. The Institutes advocated many other life-changing measures for millions of people here, in Canada, and beyond.
The article ends with a short bio that says Serena was a secondary school teacher, and Jane Bishop recalls she taught at the Pope Memorial School in Bury, back in the days when it offered high school. Over the years, she was a lay reader in the Anglican church and a leader in many ongoing community initiatives – “messy church,” the Women’s Institute, the Guild, the seniors’ club in Bulwer. I know she had great love for her family and her community.
Behind the scenes, she quietly visited, phoned, and wrote letters to people. Jane noted that she had phoned two or three widowed friends just the day before she died. “She was just a really gracious, helpful, kind person.”
Serena MacLeod Wintle. Muriel Hammond Watson. Two pillers of our community, whose contributions were so stalwart, yet so discreet. Just like the Women’s Institutes! We profit from their legacies almost without noticing. They have now left us. Let us treasures the old ladies still among us!
JOURNALING AND WELLNESS
Townshippers’ Association invites you to a Zoom workshop in English about how journaling can benefit your mental well-being. Claire Suisman of Vent Over Tea will introduce writing techniques and exercises that incorporate basic wellness practices in an interactive hands-on workshop of writing and sharing. The workshop is aimed at beginners, but is open to all via Zoom on Thursday, January 20, from noon to 1 p.m. To register, contact Cisco at ca@townshippers.org.
BLACK HISTORIES IN THE TOWNSHIPS
In an online exhibition, the Eastern Townships Research Centre (ETRC) offers a collection of historical snapshots shedding light on important chapters in the Black history of our region, including slavery, the Underground Railroad, blackface minstrel performances, 1920s jazz, the Black activist movements of today, and more. Dr. Sunita Nigam will launch the exhibit with a presentation on Wednesday, February 2, at 7 p.m. via Zoom or on the ETRC Facebook page. For information, and to register for the Zoom, visit Black-histories.com.
DITCHING DIET CULTURE
A Zoom workshop on Ditching Diet Culture is this Wednesday, February 2, at 12 to 1 p.m., facilitated by Cora Loomis, registered dietitian. The workshop will be recorded, and the video of it will be available for one month after the live session to those who register, so interested persons who cannot attend should still sign up. For the link, email Michelle at ml@townshippers.org.
INTUITIVE EATING GROUP
It’s not too late to register for the Introduction to Intuitive Eating group in English, via Zoom, led by Cora Loomis, registered dietitian. The series of five support sessions are on Mondays from March 7 to April 4, from 7 to 8:30 p.m. The $25 fee for the series includes an Arrimage Estrie membership. Register at: https://arrimageestrie.com/groupessoutien/intuitive-eating-group/.
“Each meeting will include group discussions and activities as well as personal reflections and exercises that will allow you to move slowly towards a way of eating that provides more freedom and way more enjoyment,” said Cora Loomis in the group description.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. (new time!) on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
United. For updated worship services in February, please call the office at 819-889-2838; contact Rev. Tami Spires at 819-452-3685 (leave message) or spiresta@hotmail.com, or check the “United Eaton Valley Pastoral Charge” Facebook page.
Baptist. Regular in-persons services resume on Sunday, February 13: in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks, hand sanitizing, and a vaccine passport. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by February 7 for publication February 16, or by February 21 for March 2.

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Tournée budgétaire : Un alourdissement pour contribuables

À l’instar de l’ensemble des autres municipalités de la MRC du Haut-Saint-François, les contribuables de Lingwick, Scotstown et Dudswell subiront un alourdissement de leur fardeau fiscal.
Dudswell
À Dudswell, le budget de la municipalité grimpe de 88 303 $ passant de 3 584 816 $ à 3 673 119 $. La taxe foncière regroupant diverses catégories grimpe en moyenne de 2,67 %. Elle augmente respectivement de 3 % pour la catégorie générale et industrielle en passant de 0,79 $ à 0,82 $ du 100 $ d’évaluation pour la première et de 0,90 $ à 0,93 pour la seconde. Une nouvelle catégorie a été ajoutée, cette année, agricole, faisant grimper le taux des propriétaires de 2 % soit de 0,79 $ à 0,81 $. La nouvelle taxation distincte, pour le secteur agricole, vise à freiner la hausse du fardeau fiscal des entreprises agricoles et de préserver l’intégrité de l’assiette fiscale municipale, d’expliquer les autorités municipales.
Quant à la taxe de base, comprenant toute autre tarification, selon les secteurs, comme le réseau d’égout, l’aqueduc et les matières résiduelles, diminue globalement de 13 % chutant de 430 767 $ à 374 673 $.
Le pourcentage d’augmentation pour une propriété moyenne évaluée à 165 549 $, variera à la hausse de 1,10 % à 4,74 % voire même diminuer de 1,57 % selon les secteurs et services s’y rattachant. Cela représente 21,55 $ additionnels pour une résidence avec les services de collecte et d’aqueduc, de 99,32 $ pour une résidence avec les services de collecte et d’égout ou d’une diminution de 26,99 $ pour la zone agricole.
Parmi les faits saillants, on remarque l’ajout d’un taux distinct de taxation pour les producteurs agricoles, l’investissement majeur en environnement comprenant un plan d’action pour les quatre plans d’eau de la municipalité. On y retrouve également une baisse des coûts d’opération de la voirie de 39 000 $ attribuable à la reprise en régie interne du déneigement. On remarque également une réduction significative de la tarification des ordures due à une meilleure performance et à l’augmentation des redevances. L’augmentation significative des salaires est attribuable à l’IPC de 4,7 %. On prévoit également une majoration substantielle de la tarification des eaux usées due à une hausse des frais d’opération du réseau de 38,56 % et la même chose pour l’eau potable attribuable à une hausse des frais d’opéation du réseau de l’ordre de 19,94 %. La municipalilté prévoit aussi l’embauche d’un deuxième inspecteur municipal à raison de deux jours par semaine.
À Scotstown, les contribuables devront mettre la main dans leur poche. Le nouveau rôle d’évaluation municipale s’inscrit à la hausse de 30,6 % passant de 27 557 300 $ à 36 019 400 $. « Le rôle d’évaluation a monté de plus de 8 M$. C’est beaucoup, on n’a jamais vu ça à Scotstown » d’exprimer la directrice générale, Monique Polard. Certains contribuables auront la surprise de voir leur propriété grimper de quelques milliers de dollars, d’autres jusqu’à 30 000 $ et même 60 000 $.
Alors, même si le taux de la taxe foncière passe de 1,282 1 $ en 2021 à 0,952 0 $ du 100 $ d’évaluation pour 2022, cela représentera tout de même une augmentation de la taxe foncière. Avec les différents règlements d’emprunts, le taux de taxation passera de 1,345 0 $ en 2021 à 1,001 3 $ pour l’année en cours. En raison de la grande variation des évaluations foncières de chaque résidence, il était difficile pour la directrice générale d’établir une moyenne de l’alourdissement fiscal des contribuables.
À cela s’ajoutent les taxes de services. Dans l’ensemble, elles grimpent de 69,50 $ passant de 837 $ à 906,50 $. Parmi celles-ci, nous retrouvons la collecte des déchets, de la récupération et du compost ainsi que l’aqueduc, l’égout, la police et le règlement 353-04 (366-07) unité concernant l’aménagement et le raccordement de puits. Scotstown a enregistré une très forte consommation en eau potable au cours de 2021. Ce qui explique l’adoption d’un nouveau règlement sur l’usage de l’eau potable à la fin de l’année dernière, d’expliquer Mme Polard. Elle ajoute que la municipalité est en recherche pour trouver la cause de cette situation. Ajoutons que les frais de vidange d’une fosse septique s’élèvent à 80 $ et que l’utilisation du service d’aqueduc (eau potable) pour les piscines et spas sera de 30 $ par année.
Les prévisions budgétaires pour l’année 2022 augmentent de 124 000 $ comparativement à l’année dernière passant de 985 442 $ à 1 109 500 $.
Projets
De gros projets sont prévus pour la présente année. Outre la réfection de la route 257, on prévoit également effectuer des travaux d’infrastructure aqueduc et égout dans le périmètre urbain, rue de Ditton et rue Albert. Des programmes d’aide financière du gouvernement du Québec défraieront une bonne partie des coûts inhérents aux travaux, d’expliquer Mme Polard. Dans un autre ordre d’idée, on prévoit compléter la réfection du terrain de balle, on veut refaire la base de plancher de béton de l’abri-bois au parc Walter-MacKenzie et de compléter la réfection de la cuisine de la grande salle de l’hôtel de ville dans le cadre du programme d’aide Nouveaux Horizons.
Mentionnons que la municipalité a complété en 2021 l’installation de compteurs d’eau dans tous les bâtiments municipaux. On souhaite, au cours de la prochaine année, faire de même pour les commerces et industries. La ville en assumera les coûts d’achat et d’installation, d’ajouter la directrice générale.
Lingwick
Les contribuables du Canton de Lingwick subiront un alourdissement de leur fardeau fiscal au cours de la présente année. Bien qu’à première vue, la taxe foncière semble diminuer passant de 0,59 $ à 0,54 $ du 100 $ d’évaluation, en réalité, elle se traduit par une hausse moyenne de 2 %. Cela est attribuable au nouveau rôle d’évaluation qui grimpe de 88 M$ à 100 284 000 $. Pour la taxe concernant les matières résiduelles, elle demeure stable à 210 $ par résidence. L’annonce de Valoris de réduire de 25 $ la tonne pour le coût d’enfouissement n’a pas eu d’impact sur le contribuable puisque l’économie réalisée a été affectée pour combler la hausse du coût de l’entrepreneur pour la cueillette des déchets, d’expliquer le directeur général par intérim, Gaétan Perron. Quant au traitement des fosses septiques, elle sera de 66 $ par fosse. Le poste de voirie municipale subira encore une hausse cette année, passant de 352 000 $ à 430 000 $. M. Perron précise que l’augmentation est absorbée par des subventions gouvernementales. Cela comprendra des travaux de rechargements et autres. Ce poste représente à lui seul 37 % du budget municipal qui s’inscrit à 1 494 000 $ soit 87 000 $ inférieur à 2021 qui était de 1 581 000 $. Cette diminution, explique M. Perron, est attribuable au fait que des montants avaient été prévus en prévision de la réfection de la route 257 et ils ne se sont pas réalisés. « Pour la 257, on ne met pas grand-chose cette année. C’est la MRC qui est chargée de projet. Quand les travaux vont être finis, ils vont sortir le règlement d’emprunt et on aura des quotes-parts à payer pour les 20 prochaines années. », de mentionner M. Perron.
Projets
Au cours de la présente année, la municipalité prévoit rénover l’église Chalmers, le pont couvert, le garage municipal et la construction d’un abri à sel. L’ensemble des projets s’élève à 336 000 $. Mentionnons que la municipalité de Lingwick a une nouvelle directrice générale depuis le début de l’année. Il s’agit de Mme Marie-Ève Hébert.

La Patrie

Fleurons du Québec, prix Reconnaissance en mobilisation citoyenne : La Patrie reconnue parmi les municipalités de moins de 5 000 habitants

Réjean Paradis, président de la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec, remet à Johanne Delage, mairesse de La Patrie, le prix Reconnaissance en mobilisation citoyenne pour municipalité de 5 000 personnes et moins. Le gala se tenait à Saint-Hyacinthe le 9 décembre dernier.

Le 9 décembre dernier, à Saint-Hyacinthe, la Corporation des Fleurons du Québec dévoilait officiellement que le village de La Patrie recevait l’insigne honneur d’être reconnue comme la municipalité qui avait réussi le mieux à mobiliser ses citoyennes et citoyens autour de deux projets majeurs, un grand jardin communautaire et un marché public. Plus de 175 représentants municipaux assistaient à ce gala. Johanne Delage, mairesse, a accepté avec beaucoup de satisfaction le prix décerné par l’organisme.
Prix Reconnaissance en mobilisation citoyenne
« J’ai appris seulement lors de cette soirée gala que nous avions gagné cette reconnaissance », racontait Mme Delage à l’occasion d’une entrevue téléphonique. Comblée par le résultat de ce dénouement, elle ajoutait que : « dans un premier temps, j’ai pris connaissance du fait que nous faisions partie des finalistes et c’est un peu plus tard que les responsables de la Corporation des Fleurons du Québec nous remettaient ce prestigieux prix. » Elle s’est dite très heureuse d’accepter cette reconnaissance au nom du comité de développement local.
Bénévolat et implication citoyenne
Elle ne tarissait pas d’éloges pour les bénévoles qui ont participé à l’élaboration des projets des jardins communautaires et du marché public. L’embauche de l’agent de développement Patrice Amyot s’est justifiée de lui-même au vu des résultats. Il avait pour tâche de regrouper les forces vives du milieu et de drainer leurs idées et leur potentiel en vue de la réalisation de ces deux projets.
Ce prix accrédite les efforts collectifs quand il souligne l’importance de l’arrivée de nouveaux résidents dans une municipalité rurale où le contact avec la terre va de soi, indiquent de nombreuses études. Celles et ceux qui quittent les centres urbains en choisissant des hameaux, des havres de paix comme La Patrie recherchent une qualité de vie où ils pourront renouer avec certaines valeurs délaissées. Ils voient des jardins communautaires surgir un peu partout, mais n’y ont pas accès. Il en est de même pour les marchés publics. Ils souhaitent les fréquenter en déménageant là où ce serait possible. La décision d’adopter une municipalité dynamique détermine leur nouveau port d’ancrage.
Lien entre les intervenants du milieu
Mme Delage soulignait que la proximité de l’école Saint-Pierre de La Patrie et des deux exploitations horticoles qui y ont été réalisées par les écoliers entraient en ligne de compte pour l’emplacement du jardin public. Cette idée avait permis d’accroître les bonnes notes du projet déposé auprès de Fleurons du Québec. Les enfants de la maternelle s’occupent toujours, dans leur aire de récréation, de gérer un petit légumier.
Les trois années de Citrouille en fête ont aussi réuni citoyens et écoliers pour produire des cucurbitacées. Les profits générés ont facilité le financement de plusieurs activités, dont une destinée à remettre en mouvement les jeunes grâce à l’achat d’équipement et l’ajout de sorties extrascolaires.
Les espaces réservés à Citrouille en fête, au pied du centre communautaire, étaient aptes à recevoir le jardin parce que le sol y est toujours amendé et prêt à être ensemencé. La municipalité n’a pas hésité à fournir le nécessaire pour la réalisation de plusieurs lots à offrir aux amateurs de produits alimentaires frais et cultivés sans pesticides. Et que dire de l’environnement exceptionnel de ces jardins qui ouvre sur le massif des monts Mégantic et Saint-Joseph !
Commentaires
Pour Angèle Doyon, l’expérience s’est avérée bénéfique. Les échanges entre participants, la découverte de visages nouveaux y ont contribué. « J’ai beaucoup apprécié utiliser un espace jardin. Pour quelqu’un qui n’a pas de place pour s’en faire un, ce fut merveilleux. Pouvoir voir pousser mes légumes, les récolter et les manger m’a apporté une satisfaction incroyable », s’est-elle réjouie.
Pour moi, Marie Charlebois, « faire un jardin c’est me sentir à l’unisson avec les saisons. Quel plaisir de voir l’abondance fleurir avec fantaisie dans chacun des lots du jardin communautaire ! Quel bonheur simple de manger de bons légumes fraichement cueillis et de savoir que ceci est devenu une possibilité pour tous ! »
Poursuite des projets
En 2017, La Patrie avait reçu trois fleurons pour récompenser les efforts à embellir les espaces municipaux. Le parc Éva-Senécal, la shed, la halte routière du Soleil levant, les initiatives horticoles menées jusqu’à présent et le marché public en témoignent. Les projets ne s’arrêtent pas là pour autant. Plusieurs idées sont en cours de réalisation dont un de sentiers de randonnée. L’achèvement des travaux au parc Éva-Senécal, les améliorations apportées à l’Abri-bois comptent pour quelques exemples, confie Mme Delage, encouragée par la réussite des expériences antérieures.

centenaire

Rita Pichette-Champigny : Une centenaire à l’esprit vif

C’est entourée de ses proches, le 18 décembre dernier, que Mme Rita Pichette-Champigny a célébré son 100e anniversaire de naissance. Malgré de petits bobos, la dame centenaire suit l’actualité de près et adore discuter de politique. Originaire d’East Angus, Mme Pichette-Champigny compte deux enfants, Gilles et Loraine, une petite-fille et arrière-petite-fille. La date de naissance de notre centenaire est le 25 décembre. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, lui a remis un bouquet de fleurs pour l’occasion. Mme Pichette-Champigny serait la troisième personne résidant au RPA d’East Angus à célébrer son centenaire au cours de l’année 2021.

Comment expliquer un congédiement en entrevue ?

Vous avez subi un congédiement et vous craignez que ceci n’affecte vos chances de décrocher un bon emploi ? Vous avez bientôt un entretien d’embauche et vous savez que le sujet de cette mise à pied viendra inévitablement s’insérer dans la conversation ? Voici quelques conseils qui vous aideront à briller malgré cette épreuve passée !
Faites preuve d’honnêteté
Dire la vérité est la meilleure des options et vous évite qu’un mensonge ne nuise éventuellement à votre réputation. Demeurez le plus objectif possible dans votre explication afin de ne pas vous poser en victime et, quelle que soit la raison de votre congédiement, soyez précis. Une réponse trop évasive pourrait laisser croire que vous cachez des informations.
Préparez votre réponse
Vous vous doutez que cette question sera abordée lors de votre entrevue. Pour vous empêcher de dire quelque chose que vous pourriez regretter par la suite, pensez déjà à la réponse que vous donnerez. Celle-ci ne devrait ni vous dénigrer ni parler de votre ancien employeur en mal. Ne vous éternisez pas non plus à expliquer toute la situation dans les moindres détails.
Soulignez vos apprentissages
Servez-vous de votre congédiement comme d’un tremplin. Vous y avez acquis de l’expérience et y avez appris sur les plans professionnel et personnel. Reconnaissez les erreurs commises, ne tentez pas de trouver des excuses et démontrez que vous en êtes ressorti grandi, en perfectionnant vos connaissances et vos qualifications, notamment. Vous deviendrez ainsi un candidat plus intéressant pour votre futur employeur potentiel.
Vous avez besoin d’aide pour réaliser votre curriculum vitæ ou vous préparer pour une entrevue ? Recherchez les organismes ou les entreprises de votre région qui pourraient vous accompagner !

3 suggestions pour souligner la Saint-Valentin… à distance !

Vous désirez célébrer la fête de l’amour en beauté, mais vous et votre tendre moitié vivez une relation à distance ? Voici trois idées qui vous permettront de faire de cette journée une réussite !

  1. Réalisez un repas virtuel
    Planifiez ensemble un plat afin que celui-ci vous plaise à tous deux et concoctez-le en simultané lors d’un appel vidéo. Décorez votre table avec des accessoires semblables, puis installez-vous pour déguster votre repas et discuter comme si vous étiez assis à la même table.
  2. Offrez un cadeau qui se porte
    Faites livrer un bijou, une montre, des lunettes de soleil, des bas, des gants ou un foulard à votre âme sœur. Vous et votre partenaire pourrez ensuite porter ce cadeau au quotidien, comme un doux rappel de l’être aimé.
  3. Organisez un cinéma maison
    Louez ou achetez le même film, préparez vos grignotines favorites et blottissez-vous chacun dans le confort de votre fauteuil. Visionnez votre film en même temps et vivez l’expérience comme si vous étiez côte à côte grâce à un échange de messages ou à un appel téléphonique ou vidéo.
    La Saint-Valentin, dans une relation à distance, constitue une occasion supplémentaire de démontrer que vous aimez votre partenaire et qu’il ou elle vous manque. Visitez vos commerçants locaux pour trouver le parfait cadeau !
Tournoi Atome Pee-Wee

Hockey mineur : Annulation du tournoi Atome Pee-Wee à East Angus

Pour une 2e année consécutive, le comité organisateur du tournoi provincial Atome Pee-Wee doit reporter sa 40e édition.

Pour une deuxième année consécutive, le comité organisateur du tournoi Atome Pee-Wee de l’Association du hockey mineur du Haut-St-François (AHMHSF) annule la tenue de son traditionnel tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui devait se dérouler dans quelques jours, à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
Le comité organisateur en a fait l’annonce sur le site de l’AHMHSF, la semaine dernière. On y mentionnait « étant donné le trop peu d’information qui nous parvient des autorités en lien avec la relance du hockey mineur, il devient presque impossible de nous préparer à temps. C’est donc avec regret que le comité organisateur doit annuler la présentation de notre tournoi encore cette année. » L’Association procédera donc au remboursement d’inscriptions des 44 équipes participantes provenant de l’extérieur du territoire, représentant 26 400 $. Avec les quatre formations de l’AHMHSF, on comptait 48 équipes inscrites au tournoi.
Pertes
Pour une deuxième année consécutive, la 40e édition du tournoi Atome Pee-Wee se fera attendre. Cela n’est pas sans causer des maux de tête pour l’Association. Le tournoi représente des revenus d’environ 22 000 $, de mentionner Fannie Brunelle, vice-présidente de l’Association. « C’est en quelque sorte le bas de laine de l’Association. Ces revenus servent entre autres à payer les chandails des équipes qui sont à renouveler aux 5 ans et aussi à couvrir une partie des frais de glace. » L’Association ne peut essuyer des pertes financières sur une longue période sans risquer de mettre en péril son avenir. L’année dernière et cette année, elle a pu compter sur une excellente collaboration avec la Ville de East Angus, sur le travail des bénévoles et sur une subvention du gouvernement du Québec. L’aide financière gouvernementale de 7 000 $ avait permis de combler en grande partie les pertes de l’année dernière, d’expliquer Mme Brunelle.
La présidente du tournoi, Jessika Boislard, mentionne ignorer si le gouvernement sera encore au rendez-vous cette année. Elle mentionne que l’Association a dû augmenter les coûts d’inscription pour la saison 2021-2022 et craint qu’elle soit contrainte de faire de même pour la prochaine saison. « C’est pas ça qu’on veut, mais on n’aura peut-être pas le choix », exprime-t-elle. D’ailleurs, le nombre d’inscriptions a diminué au cours de la présente saison, chutant de quelques 170 à 147 joueurs. Malgré la situation, Mme Boislard laisse entendre que la saison prochaine n’est pas compromise pour autant, « mais faudra peut-être faire de petits ajustements en souhaitant qu’on pourra faire notre 40e édition du tournoi », complète-t-elle. Au moment d’écrire ces lignes, l’ensemble des joueurs de l’AHMHSF avait complété la moitié de leur saison. Mme Boislard souhaite qu’ils aient la chance de reprendre le collier au cours des prochains jours.

Les pollinisateurs : de petites créatures essentielles à l’agriculture !

Saviez-vous que les abeilles et bien d’autres pollinisateurs jouaient un rôle majeur en agriculture ? En voici un bref portrait !
Les différentes espèces
Plusieurs insectes et divers animaux contribuent à polliniser les plantes à fleurs qui sont cultivées pour la production de fruits, de légumes et de textiles (coton, lin, etc.). Parmi ceux-ci, on compte les guêpes, les mouches, les papillons, les coléoptères, les chauves-souris et les oiseaux. Bien que de nombreux agriculteurs bénéficient aujourd’hui de l’abeille domestique (facile à élever et à transporter), ce sont les espèces sauvages qui génèrent la meilleure efficacité.
L’impact de leur déclin
Une grande variété de cultures, comme le canola, les bleuets, les concombres, les haricots et les pommes, dépendent ou tirent profit de la pollinisation. Les insectes et les animaux pollinisateurs voient cependant leur nombre diminuer en raison, notamment, d’une détérioration et d’une fragmentation de leur habitat causées par l’intensification de l’agriculture et d’autres activités humaines.
Si ces espèces venaient à avoir une population nettement moins élevée ou à disparaître, cela pourrait non seulement entraîner une réduction de la production de certains aliments de base, mais aussi une importante augmentation de leur prix en raison de leur rareté.
Les mesures de protection
Agriculteurs et citoyens peuvent contribuer à protéger les pollinisateurs sauvages en leur offrant une source de nourriture (fleurs variées, riches en nectar et en pollen), un espace pour aménager leur nid et hiberner ainsi qu’un environnement exempt de pesticides et de maladies.
N’hésitez pas à rechercher et à encourager les initiatives prises par votre municipalité et vos agriculteurs locaux pour préserver les pollinisateurs domestiques et sauvages !

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