Pont

Rafraîchissement du pont d’East Angus

La circulation sur le pont d’East Angus de la route 112 risque d’être perturbée au cours de cette année puisque des travaux de réfection, notamment le tablier, sont prévus. Le projet devrait nécessiter 32 semaines de travail et être complété pour la fin de l’année 2022. Ce projet est l’un des 103 annoncés par le ministre des Transports et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière. Il s’agit du calendrier 2022-2024 auquel sont consacrés 342 M$.

CPE JOhnville

Un CPE temporaire à Johnville en attendant le permanent : L’église Notre-Dame-de-la-Paix accueillera les enfants

Nous apercevons de gauche à droite, Isabelle Côté, Vicky Champagne et le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron.

La municipalité de Cookshire-Eaton fera d’une pierre deux coups en accueillant de façon temporaire, dès juin prochain, si tout va comme prévu, le CPE Il était une fois,  à l’intérieur de l’église Notre-Dame-de-la-Paix, à Johnville. Le projet permettra de mettre le bâtiment à niveau en plus de bénéficier d’aide gouvernementale.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, travaille depuis plus d’un an à trouver une nouvelle vocation pour le bâtiment dont la municipalité est propriétaire. Une aire de repos est déjà prévue pour une partie de l’église et un autre projet, peut-être une école de musique, pourrait suppléer au CPE lorsqu’il sera établi dans son bâtiment permanent situé juste derrière l’église sur la nouvelle rue qui est à développer.
Isabelle Côté, originaire de Johnville, et Vicky Champagne, de Sherbrooke, sont toutes deux éducatrices et rêvent de partir leur garderie à vocation verte. La demande est tellement forte pour les places que le ministère autorise à certaines garderies de s’installer dans un local temporaire, le temps que les installations permanentes soient complétées, ce qui est prévu pour août 2023. « Si le CPE obtient le feu vert, il sera un des premiers au Québec », de préciser les intervenantes. Pour le CPE permanent, le permis autorise 55 places dont 15 poupons et 40 de six mois à 5 ans. Cependant, le nombre est moindre pour un permis temporaire. Dans cette hypothèse, le CPE pourra accueillir 32 enfants et aucun poupon.
Toutes deux avec l’aide de la municipalité sont en voie de réaliser leur rêve. « J’ai commencé un cours en gestion et plus ça avançait, je me disais : j’aimerais ça partir une garderie, pis finalement j’en ai parlé avec Isabelle. On rêvassait à ce qu’on voulait comme garderie. On pensait s’affilier à une garderie pis nous, on a décidé qu’on partait vraiment de zéro. » Les éducatrices mettront en place une pédagogie nature. « La pédagogie nature, c’est de préconiser les activités extérieures, de jouer avec du matériel polyvalent, apporter la nature à l’intérieur du CPE aussi pour les plus petits. Pour nos grands, c’est pratiquement les trois quarts de la journée à l’extérieur. Ça peut aller jusqu’aux siestes, les dîners à l’extérieur. C’est l’enfant qui est maître de découvrir son environnement. De là émerge beaucoup de créativité chez les enfants aussi. » Les intervenantes entendent utiliser le milieu au maximum. La proximité du parc écoforestier, l’accessibilité à des vergers et éventuellement un jardin communautaire constituent des attraits importants pour les éducatrices. Le maire, Mario Gendron, ajoute que la nouvelle rue sur laquelle se trouvera le CPE donnera accès directement à l’école primaire qui est à vocation santé globale. La municipalité facilitera également l’accessibilité au centre communautaire. « Tout ce milieu-là cadre bien avec l’orientation de la nouvelle garderie », d’exprimer le maire.
Coûts
La mise à niveau du bâtiment notamment pour le CPE demande un investissement de la part de la municipalité qui pourrait osciller autour de 70 000 $. Toutefois, la municipalité pourrait bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 56 000 $. « On ne débâtit pas. Il n’y a pas tant de choses à faire. On rend ça adaptable pour le CPE », d’exprimer M. Gendron. Outre le rafraîchissement des lieux, on prévoit entre autres adapter les salles de bain, les sorties, la cuisinette, le vestiaire, tables à langer. Certains équipements et meubles du CPE seront transférés dans le local permanent lorsque le moment sera venu.
M. Gendron mentionne que le projet global sera soumis au ministère de façon claire, présentant les trois projets soit l’aire de repos auquel la municipalité a déjà prévu un budget de quelque 65 000 $, celui du CPE comprenant les équipements et ameublements et les travaux de mise à niveau du bâtiment. « On fait tout entrer dans le même plan, mais l’architecte David Leslie va séparer tout ça avec trois colonnes de chiffres. »
Aide municipale
La municipalité s’implique à fond dans le projet de CPE. En plus de réduire le coût d’achat du terrain dont elle est propriétaire, la municipalité fera à ses frais les travaux permanents concernant le branchement du bâtiment permanent. « Pour la municipalité, le fait d’avoir un CPE, c’est un levier pour les ventes de terrains. Depuis que le mot CPE est dit dans les journaux, les médias, il y a des gens de Sherbrooke qui m’appellent : on peut-tu avoir des terrains près de la garderie ? », d’exprimer le maire avec enthousiasme. La municipalité travaille à ouvrir une nouvelle rue, juste derrière l’église, pouvant accueillir 18 résidences. Le maire souhaite que les travaux puissent se mettre en branle vers l’été ou l’automne prochain pour compléter la rue à l’été 2023.
Informations
Pour les personnes désireuses d’obtenir davantage d’informations concernant le CPE Il était une fois, il est possible de consulter la page Facebook CPE Il était une fois. Nul doute que le nouveau service correspond à une forte demande puisque les responsables disposent déjà d’une liste d’une soixantaine de noms alors que le permis est de 55 places. Le projet permanent de CPE, comprenant un bâtiment préfabriqué est de l’ordre de 1,2 M$ et doit être livré, au plus tard pour août 2023.

Marilyn Ouellet QS

Marilyn Ouellet, candidate à l’investiture de Québec solidaire dans Mégantic

Marilyn Ouellet, candidate à l’investiture pour Québec
Solidaire dans Mégantic.

Marilyn Ouellet, déjà bien connue dans la région, portera sa candidature pour l’investiture de Québec solidaire à titre de candidate dans la circonscription de Mégantic, pour les élections provinciales du 3 octobre prochain.
Copropriétaire d’une ferme maraîchère biologique située à Bury, Mme Ouellet travaille conjointement au Centre des Femmes du HSF, La Passerelle, qui offre ses services aux femmes de la MRC du Haut-Saint-François depuis 2015.
D’un côté, celle qui nourrit près de 250 tables en Estrie, avec ses paniers de légumes provenant de sa ferme du Coq à l’Âne à Bury, a su affiner sa compréhension des enjeux en agriculture durable et en environnement notamment.
De l’autre, avec son travail comme co-coordonnatrice et responsable des communications au Centre des Femmes La Passerelle, elle a su approfondir ses connaissances sur plusieurs enjeux de société tels que les problématiques entourant la santé mentale, la crise du logement, la mobilité en lien avec le transport, l’accès aux services de proximité et les diverses formes de conséquences liées à la violence faite aux femmes et à la communauté LGBTQ+ par exemple.
Militante pour Québec solidaire depuis plus de 10 ans, elle a aussi participé à la campagne de sa collègue de La Passerelle, Andrée Larrivée. Ce n’est pas sans expérience des dossiers qui lui tiennent à cœur, qu’elle se lance dans l’arène politique provinciale.
Les citoyens seront au cœur de la vie politique de Marilyn Ouellet. « Par mon travail à La Passerelle, je vois bien que les gens sont de plus en plus loin de la politique, qu’ils sont désillusionnés. Mon objectif est de rallier tous les citoyens et de leur démontrer qu’ils sont importants. Qu’ils aient leurs mots à dire, et que c’est important qu’ils soient entendus. »
« Ce sont les citoyens qui sont les mieux placés pour connaître les enjeux qui les touchent et nous, comme représentant, nous sommes le véhicule de leurs demandes », explique Mme Ouellet.
« On ne mesure souvent pas la portée de toutes les décisions politiques qui sont prises, pourtant, elles touchent notre quotidien. Nous avons notre place ! Je parle au “nous”, car nous sommes des milliers à vouloir que la situation soit autre : transparente, réellement démocratique, humaine et inclusive », souligne Marilyn Ouellet.
La justice sociale et la crise environnementale seront au cœur des valeurs véhiculées par Mme Ouellet. La soirée d’investiture se tiendra le 6 mai prochain.

Bernard Ricard CLD

Deuil dans le milieu économique du Haut-Saint-François : Décès de Bernard Ricard, directeur adjoint du CLD

Bernard Ricard, directeur adjoint du CLD.

L’équipe du CLD du Haut-Saint-François apprenait le 28 février avec stupeur le décès de son directeur adjoint d’une foudroyante crise cardiaque dimanche.
M. Bernard Ricard entrait en fonction au CLD en janvier 2009. Au cours de sa carrière au CLD du Haut-Saint-François, il aura relevé de nombreux défis. M. Ricard a participé à plusieurs comités voués à l’avancement de l’économie autant locale que régionale et dans lesquels ses qualités de gestionnaire étaient reconnues et appréciées. La pandémie aura également demandé un déploiement de moyens et d’efforts intenses afin d’assurer la continuité de tous les services auprès de la clientèle, alors qu’en même temps M. Ricard affrontait des épreuves personnelles toutes aussi grandes.
Robert G. Roy, président du conseil d’administration du CLD, décrit M. Ricard : « Bernard était un gars qui relevait les défis de toutes sortes, comme le bon gestionnaire qu’il était. Son dévouement pour le Haut-Saint-François lui a valu la confiance de notre milieu entrepreneurial. Un homme bon, un homme estimé de tous et qui nous manquera terriblement. »
Apprécié des employés du CLD, des élus et des partenaires, tous se rappelleront sa réceptivité, sa grande écoute et sa capacité à saisir tous les angles d’une situation afin de l’aborder avec calme et professionnalisme. Son expertise aura permis d’aiguiller les efforts de l’équipe du CLD vers résultats et réalisations.
Au nom des équipes de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, Dominic Provost, directeur général des deux organismes, accuse le choc de cette lourde perte et offre ses sincères condoléances à la conjointe de Bernard, Louise Laliberté et à leur fille Gabrielle.

bernard ricard couleur bon journal

Bon voyage Bernard !

Tout le Haut-Saint-François est en deuil. Nous avons perdu un bâtisseur. Le 27 février dernier est décédé subitement Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François. Originaire de Trois-Rivières, M. Ricard avait à cœur le développement du territoire et sautait à pieds joints sur toutes les opportunités de faire rayonner notre région. À l’emploi de notre organisme de développement économique depuis janvier 2009, il aura su inspirer les gens d’affaires, la jeune relève et tous ceux qui gravitaient autour de lui. L’équipe du journal régional Le Haut-Saint-François et les membres du conseil d’administration souhaitent leurs plus sincères condoléances à son épouse, Louise Laliberté et à leur fille Gabrielle.

actualite

Sawyerville Community Garden : A call for a new generation to ensure sustainability

The Sawyerville Community Garden (Jardin Communautaire de Sawyerville, JCS) is actively looking for replacements, volunteers and employees for the upcoming season. Several members of the board of directors are leaving their positions in order to work on personal projects. They are therefore looking for new blood to ensure the Garden’s future.
The JCS is a non-profit organization founded in 2013, and offers the opportunity for individuals to cultivate their own garden beds. The group uses ecological methods and respects nature. It also attaches great importance to mutual aid and the community, sustainable development, respect for our Earth, and a more local food source.
Towards the end of April and the beginning of May, two paid positions will open up: one as a coordinator for the board of directors, and another as a gardener in the garden itself. The first will deal more with communications and publicity, while the second will offer expertise on site.
“The Sawyerville Community Garden is a vibrant place, full of life. It has been constantly evolving since its founding, thanks in particular to the support of the municipality, the MAPAQ [Ministry of agriculture, fisheries and food] and especially the community,” said Sammuel Tanguay, president of the board of directors. The organization was created by the community for the community.
The Garden also offers training opportunities, such as learning medicinal plants, workshops on mushrooms, or how to save seeds and reuse them.
Several plots are available to members at a cost of $20 for one year. This price includes space, compost, mulch, irrigation, the necessary tools, and advice on how to properly maintain your small plot of land. In exchange, users must keep the premises in order and ensure that the place remains conducive to gardening and mutual aid.
It is also possible to rent certain areas of the garden for private events. It is an enchanting setting and includes access to its ancestral bread-oven to prepare a meal.
The public market will start on July 2 and will continue until September 24 every Saturday from 10:30 a.m. to 1 p.m. The village market is held every year at the Community Garden, 70 Randboro Road in Sawyerville.
The organizers, in concert with the board of directors, are currently looking for artists, local artisans, a meat producer, and a baker to rent tables during the 2022 edition of the public market.
President of the Board of Directors since 2021 and one of the organizers of the market, Tanguay wants to promote a more local economy, and to be in direct contact with customers and meet their food needs in a healthy and respectful way. “The market is a friendly place, with music from local artists. The market is a warm place where the sharing of knowledge is prioritized. The market is also a place where you can find excellent products grown here, by local people, with love,” he explained.
On April 2, the Annual General Meeting (AGM) will be held.
If you wish to volunteer, rent a garden plot, or rent a table at the village market, you can write an email to the following address: jcsawyerville@hotmail.com. You can also go directly to the Community Garden website: https://www.jcs-scg.org/.

Jardins

Jardin Communautaire de Sawyerville : Un appel à la relève pour assurer la pérennité

Marché public de Sawyerville vu des airs.

Le Jardin Communautaire de Sawyerville (JCS) est activement à la recherche de relève et d’employés bénévoles pour la saison à venir. Plusieurs membres du conseil d’administration vont quitter leurs postes pour développer des projets personnels. On recherche donc du sang neuf pour assurer l’avenir.
Le JCS est un organisme à but non lucratif fondé en 2013, qui offre la possibilité de cultiver des planches de jardinage. Il utilise des méthodes écologiques et en respect avec la nature. Il accorde beaucoup d’importance à l’entraide et à la communauté, au développement durable ainsi qu’au respect de notre Terre et à une alimentation plus locale.
Vers la fin du mois d’avril et le début du mois de mai, deux postes rémunérés s’ouvriront, soit un de coordinateur sur le conseil d’administration et un de jardinier au jardin lui-même. Le premier s’occupera davantage des communications et de la publicité alors que le deuxième offrira son expertise sur place.
« Le Jardin Communautaire de Sawyerville est un endroit vibrant, plein de vie et qui est en constante évolution depuis sa fondation grâce notamment au soutien de la ville, du MAPAQ et surtout de la communauté », d’exprimer Sammuel Tanguay, président du conseil d’administration. L’organisme a été créé par la communauté pour la communauté.
Le jardin offre aussi plusieurs formations telles que l’enseignement des plantes médicinales, des ateliers sur les champignons ou bien comment conserver les semences et les réutiliser.
Plusieurs parcelles sont disponibles pour les membres au coût de 20 $ pour une année. Ce prix inclut l’espace, le compost, le paillis, l’irrigation, les outils nécessaires et les conseils pour bien entretenir son petit lopin de terre. En échange, les usagers doivent bien conserver les lieux et s’assurer que l’endroit reste propice à la culture et à l’entraide.
Il est aussi possible de louer certains espaces du jardin pour des évènements privés. Dans un décor enchanteur et avec l’accès au four à pain ancestral pour se préparer un repas.
Le marché public débutera le 2 juillet et se poursuivra jusqu’au 24 septembre 2022, tous les samedis de 10 h 30 à 13 h. Le marché villageois se tient chaque année à même le site du Jardin Communautaire au 70, chemin Randboro à Sawyerville.
Les organisateurs, en concert avec le conseil d’administration, sont présentement à la recherche d’artistes, d’artisans locaux, de producteur de viande, de boulanger ou boulangère pour combler leurs tables lors de cette édition du marché public.
Président du conseil d’administration depuis 2021 et l’un des organisateurs du marché, M. Tanguay veut promouvoir une économie plus locale, être en contact direct avec les clients et répondre à leur besoin alimentaire d’une façon saine et respectueuse. « Le marché, c’est un endroit convivial avec de la musique d’artistes locaux. Le marché, c’est un endroit chaleureux où le partage de connaissance est mis de l’avant. Le marché, c’est aussi un endroit où l’on peut trouver d’excellents produits cultivés ici, par des gens d’ici, avec amour », explique-t-il.
Le 2 avril prochain se tiendra l’assemblée générale annuelle (AGA).
Si vous désirez vous engager bénévolement, louer une parcelle pour cultiver ou bien louer une table lors du marché villageois, il est possible d’écrire un courriel à l’adresse électronique suivante : jcsawyerville@hotmail.com. Vous pouvez aussi aller directement sur le site du Jardin Communautaire : https://www.jcs-scg.org/.

Rencontre Bibeau

La députée Bibeau rencontre les maires de la MRC

La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a pris le pouls du milieu en discutant avec les maires et le préfet de la MRC lors d’une rencontre virtuelle.

Problème de logement, pénurie de main-d’œuvre et environnement ne sont pas des thèmes très originaux par les temps qui courent, mais ce sont ceux qui préoccupent les maires de la MRC du Haut-Saint-François et qui ont fait l’objet d’échange avec la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau.
Voilà ce qui se dégage d’une rencontre virtuelle avec les maires et directions générales des municipalités du territoire à laquelle prenait part le préfet, Robert G. Roy. Il s’agissait d’une première rencontre de Mme Bibeau avec l’ensemble des élus depuis l’élection municipale de novembre dernier. Pour la députée, ce genre de rencontre périodique avait été mis un peu de côté en raison de la pandémie, mais souhaitait renouer avec les élus. « Le but, c’était de prendre le pouls et c’est une belle occasion de partager, d’échanger, de voir : est-ce qu’on a les mêmes défis d’un endroit à l’autre, comment on peut partager les meilleures pratiques aussi et de voir comment on peut travailler ensemble pour trouver des solutions », de mentionner Mme Bibeau.
Pour le préfet, c’est important que la députée « soit au fait des dossiers dans la région et qu’elle soit à l’écoute de ce qui pourrait se passer. » Pour Mme Bibeau, « c’est important que je sache ce que vous avez dans le collimateur pour faire une veille sur les opportunités qui peuvent subvenir. Comme députée et comme ministre, j’ai aussi l’occasion d’influencer les critères d’admissibilité d’un programme en fonction des priorités de nos régions. »
Au chapitre des logements, M. Roy a fait part d’une préoccupation des municipalités concernant la reconnaissance des mises de fonds dans les programmes d’aide gouvernementaux. « Au niveau de la mise de fonds, faut mettre un pourcentage quand on fait du logement abordable. Des municipalités comme Weedon, il a fallu qu’elle mette des sommes considérables au-delà du montant du terrain, parce que le terrain n’est pas évalué au même niveau que les grandes villes comme Montréal ou un terrain peut valoir autour de 100 000 $ et nous 30 000 $ dans le coin et ce n’est pas considéré comme une mise de fonds. Nous, ce qu’on veut, c’est que le programme devrait s’adapter en disant voici la contribution de la ville et d’infrastructurer la mise de fonds et le terrain pour une construction au lieu qu’on soit pris pour mettre 300 000 $, 400 000 $ puis 500 000 $ avant même de pouvoir penser à construire. C’est pour ça que je dis que beaucoup de municipalités se retirent surtout en ruralité. » « C’est le genre d’exemple concret qu’on vient saisir pour pouvoir ensuite les plaider auprès du ministre responsable », d’ajouter Mme Bibeau. Les infrastructures, les centres communautaires, les casernes de pompiers, les parcs, les pistes cyclables, le tourisme et le sportif ont également été abordés lors de la rencontre.
Les thèmes de la main-d’œuvre et l’environnement ont aussi fait l’objet des discussions. « Entre autres, les lacs. Moi, je travaille toujours sur le dossier de la navigation de plaisance pour faire en sorte que les municipalités puissent avoir l’autorité de réglementer la navigation de plaisance non seulement sur la base de la sécurité nautique, mais aussi sur la base de la protection de l’environnement. » Mme Bibeau se réjouit du fait que ce soit maintenant dans la lettre de mandat du ministre des Transports « donc ça va se faire », complète-t-elle. D’autres aspects ont également été discutés comme la participation du fédéral pour l’utilisation des voitures électriques, les engagements pour réduire les plastiques à usage unique. On a profité de l’occasion pour aborder le programme des emplois d’été pour étudiants. « C’est le seul programme pour lequel le député peut choisir ses priorités et dans mon cas, c’est les municipalités, c’est les camps de jeunes d’abord et avant tout. » D’ailleurs, l’ensemble des municipalités du territoire offrant des camps de jeunes profitent du programme.
Enfin, Mme Bibeau réitère sa confiance que l’Internet haute vitesse sera livré d’ici l’automne. M. Roy ajoute que selon ses informations obtenues auprès des gens qui s’occupent du dossier, l’échéance est prévue pour septembre 2022.
Bureau de comté
Le bureau de comté de la députée de Compton-Stanstead se place en mode post-pandémie. Outre la personne à l’accueil, un autre employé sera sur place de façon permanente du lundi au vendredi. Les autres membres de l’équipe travailleront en mode hybride soit quelques jours à la maison et quelques jours au bureau.

Rachel Garber

PITY THE SWALLOWS

Yellow and dark blue stripes across its back, big red blotch on its underside, body the size of a grape, eight legs spanning the palm of your hand.
Why, it’s the Joro spider, of course. Welcome the newest immigrant to the American east coast, set to send its young on silken parachutes across the border into southern Canada, or to hitch a ride on your car. Delivered to us from its native Japan via the shipping routes of our global marketplace.
Newscasters say humans shouldn’t worry. These giant arachnids are timid and gentle. They flee rather than fight. Their tiny fangs cannot even puncture human skin.
But they’re deadly to small insects – mosquitos and such. I wonder if our insect numbers will plunge even further. I wonder how our swallows and other insect-eaters will fare, with a shrinking buffet of bugs. Will our plants lose even more pollinators?
It’s a toss-up, which invasion to worry about more: Russia or the Joro spiders?
JEWEL OR ALBATROSS?
“Good Luck With That” is the title of an online talk about the Canterbury Center, the famous restoration project of the Bury Historical and Heritage Society. Ed Pederson, the Society’s secretary, will talk about his journey working on this project. The tongue-in-cheek subtitle of his talk is “Canterbury Center, the jewel in the crown or the albatross ‘round our necks?” One of the Heritage Talks series of the Quebec Anglophone Heritage Network, it is on Sunday, March 20, at 1 p.m. For the Zoom link, visit Facebook.com/qahnheritagetalks.
READS!
CBC’s popular “Canada Reads” season is at hand, and the Lennoxville Library is once again organizing a “Lennoxville Reads” activity. It’s on Wednesday, March 23, at 7 p.m. and participants are welcome either in person at the Hope Community Church, 101 Queen Street, Lennoxville, or by Zoom. (For the zoom link, check bibliolennoxvillelibrary.ca.)
The books being debated? Five Little Indians, by Michelle Good; defended by Vicky Boldo. Washington Black, by Esi Edugyan; presented by Jamie Crooks. Scarborough, by Catherine Hernandez; discussed by Mary Sweeny. What Strange Paradise, by Omar Al-Akkad; presented by Mary Purkey. Life in the City of Dirty Water, by Clayton Thomas-Müller; defended by Jesse Dymond. The emcee will be Stephanie Brown.
ART FILMS
Artist Joanna Nash is offering a series of art films about women artists, via Zoom, at no cost. On Wednesday, March 23, at 7 p.m. is a 56-minute film, Agnes Martin: The World at my Back, and a 25-minute film, Marina Abromovic’s Relentless, Violent Genius: 1970’s to Present. Martin was respected for her pure abstraction; Abromovic is a highly acclaimed performance artist.
On April 6 will be three documentaries by the pioneer filmmakers Bonnie Klein, Sylvia Hamilton, and Kathleen Shannon of Studio D, the first publicly funded feminist film-production unit in the world.
On April 20 are a mix of documentary films by Louise Abbott: One about Tanya Mars (performance art), another about Joanna Nash and the Powerhouse Gallery, and a third about AnnBruce Falconer (dance).
For information or to register, contact Nash at joannanash@yahoo.ca.
WRITING WORKSHOPS
Write Here Write Now (WHWN) offers monthly zoom workshops on various topics: Beginner Blogging for Authors, with Rebecca; Editing and Giving Feedback, with Rachel; Writing Poetry with Jan; and Fantasy Fugue Forum with Etienne. All are welcome; participation is free. To receive the schedule and zoom link, contact Jan Draper at jandraper@yahoo.com.
ISABELLE LAFLÈCHE
The Knowlton Literary Festival is offering an online workshop with Isabelle Laflèche, author of international best-selling novels in both English and French: J’adore New York, ditto for Paris and Rome, and a series for teens, Bonjour Girl. Her focus is on intuition, and how it communicates with us. The workshop is Saturday and Sunday, March 26 and 27, from 9 to 11 a.m. Cost: $30. Maximum: 15 people. To register, visit knowltonliteraryfestival.ca.
BOB McDONALD
The host of CBC Radio’s Quirks & Quarks is coming live to the Lac-Brome Community Centre on Sunday, April 10, at 2 p.m. Bob McDonald will speak about COVID and Climate Change, and how the pandemic demonstrated how the world can respond to a global threat, and how that can be applied to the future of green energy to lower our carbon emissions. He is author of An Earthling’s Guide to Space. Covid measures will be followed. Advance registration is required, at knowltonliteraryfestival.ca.
PHOTOS GALORE
The 70-some members of the Club Photo de Sherbrooke are exhibiting their work at the Uplands Cultural and Heritage Centre, 9 Speid Street in Lennoxville. The theme is “lines,” resulting in a variety of imaginative and personal photos. Uplands is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 4:30 p.m.; the exhibit ends June 19. Also, the outdoor photo exhibit “Rituals and Ceremonies” by Gabriel Safdie continues until May.
GOOD STUFF
You know spring is here, because it is time to plan ahead for the Canterbury Flea Market, July 30-31. If you have good quality items that you would like to donate to the Canterbury Center fund-raising campaign, please call Tony De Melo at 819-872-3400 (leave a message) before July 15. Pick-up is provided, if required. All proceeds go to the restoration of the former Christchurch Canterbury, now Canterbury Center. Re-use, Re-cycle, Reduce!
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Services will continue at home until the end of March. Please call the office at 819-889-2838, contact Rev. Tami Spires at 819-452-3685 (leave message) or spiresta@hotmail.com, or check the «United Eaton Valley Pastoral Charge» Facebook page.
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 21 for publication March 30 and by April 4 for April 13.

La Relève

La Relève célèbre son 30e anniversaire

Groupe de la halte-garderie de Scotstown (2021).

La Relève du Haut-Saint-François célèbre son 30e anniversaire. Depuis 1992, l’organisme travaille pour l’amélioration du milieu de vie des familles sur le territoire en contribuant à l’épanouissement de la collectivité. Il favorise l’implication des familles tout en leur permettant de s’enraciner dans leurs communautés respectives.
Pour souligner leurs 30 années d’engagement, La Relève publie sur sa page Facebook, pendant tout le mois de mars, des témoignages de certains membres fondateurs de l’organisme, mais aussi de l’équipe actuelle et de certaines familles ayant ou utilisant leurs services.
La Relève, c’est tout d’abord un milieu de vie accessible à toutes les familles de la région. C’est un organisme qui propose une panoplie d’initiatives pour permettre aux familles de se rencontrer lors d’activités extérieures par exemple, ou lors de cafés-rencontres qui permettent aux parents d’échanger entre eux.
Le mandat est d’être à l’écoute des familles. L’équipe travaille d’arrache-pied pour développer de meilleures conditions de vie, défendre les intérêts des familles dans les décisions politiques et soutenir ces familles dans la vie de tous les jours.
La Relève, c’est aussi un moment de répit pour les parents. Avec leur projet halte-garderie ou halte-répit, elle offre des activités éducatives variées qui permettent aux jeunes de socialiser, de développer certains apprentissages et de favoriser leurs développements vers l’autonomie.
Très impliqué dans le communautaire, en 2017, l’organisme développe le projet Frigo-Partage HSF. Un réfrigérateur commun où les gens du coin peuvent venir déposer ou prendre des denrées alimentaires. Cette initiative a pour but de contrer le gaspillage alimentaire et à améliorer les conditions de vie de certains.
Depuis l’an dernier, La Relève a aussi lancé le projet Dans mon sac à dos qui consiste à fournir du matériel et des fournitures scolaires aux familles qui en ressentent le besoin. À sa première édition, le projet a pu aider une trentaine de familles de la région ayant des enfants du niveau primaire ou secondaire. La deuxième édition sera de retour cette année.
Travaillant à La Relève depuis 2015, la directrice, Sabrina Denault Lapointe, assure que le plus important dans son travail est la proximité avec les membres. « Être proche des membres et prendre le temps de bien écouter et comprendre leurs différeents besoins me permet de mieux adapter les services que nous offrons aux familles de la MRC du Haut-Saint-François. »

Vérification automobile

Auto : 7 éléments à vérifier au printemps

Après un rude hiver, il est conseillé de chouchouter sa voiture et de s’assurer qu’elle est en bon état. Voici quelques-uns des points à vérifier :
Les pneus : avant de poser vos pneus d’été, contrôlez l’épaisseur de leur bande de roulement. Si elle est inférieure à 6/32 po, mieux vaut les remplacer. Une fois ceux-ci installés, ajustez la pression selon les recommandations du fabricant. Inspectez en outre vos pneus d’hiver avant de les remiser. Si l’usure est inégale, faites vérifier l’alignement de vos roues.
Les liquides : selon la date de votre dernier entretien ou le nombre de kilomètres parcourus durant l’hiver, un changement d’huile pourrait s’imposer, surtout avec les démarrages à froid réalisés au cours des derniers mois. Assurez-vous également que les divers réservoirs (liquide de refroidissement, liquide de frein, lave-glace, etc.) sont suffisamment remplis.
Les filtres : si les filtres à air du moteur et de l’habitacle sont obstrués par la saleté, ils doivent être nettoyés, voire remplacés.
Le système de climatisation : n’attendez pas qu’une canicule s’abatte sur votre région pour vérifier son bon fonctionnement !
Les essuie-glaces : changez-les si vous en aviez installé un modèle conçu pour l’hiver ou remplacez-les s’ils sont fendillés, par exemple.
La carrosserie : après un lavage complet, voyez si la rouille menace à certains endroits et corrigez le problème sans tarder.
L’habitacle et le coffre : profitez de votre grand ménage pour faire le tri de votre trousse d’urgence, ranger ce qui ne sert pas durant la belle saison et remplacer les articles périmés dans la trousse de premiers soins, le cas échéant.
Enfin, pour rouler l’esprit tranquille, n’hésitez pas à demander une inspection complète : votre mécanicien contrôlera notamment l’état des pièces que les grands froids pourraient avoir malmenées.

Gilles Denis

Gilles Denis souffle 75 chandelles

Nous apercevons un grand-père heureux, Gilles Denis, en compagnie de ses trois petits-enfants Léanie, Louis et Paul. Crédit photo famille Genest-Denis

C’est entouré de ses trois enfants, Myriam, Maude, Pierre et de ses trois petits-enfants que Gilles Denis a célébré en famille son 75e anniversaire.
Soucieux des mesures sanitaires, les enfants ont créé un groupe privé Facebook pour que les amis et membres de la famille puissent lui adresser des vœux sous forme de mots, photos ou vidéos. La réponse s’est avérée plus que positive, près d’une centaine de personnes ont tenu à lui témoigner leur appréciation envers cet homme dévoué pour son milieu.
M. Denis avoue sa surprise. « 75 ans, ça fait des drôles de chiffres. Surpris, ce n’est pas le mot. Je n’en reviens pas. Toutes sortes de messages, de monde, des gens avec qui j’ai travaillé dans des organismes. Il y a des vidéos, toutes sortes d’affaires. Il y a des photos de quand je suis arrivé en région en 1975. C’est impressionnant, j’étais comme un peu étourdi de tout voir ça. Je n’ai pas fini de tout regarder », précise-t-il, trois jours après son anniversaire.
Bâtisseur impliqué dans son milieu sur le plan économique, social, culturel et autres, le fêté avoue humblement « on est des humains, on aime ça voir que des gens apprécient et voient ce qu’on fait. On ne fait pas juste du mauvais, on se trompe, mais on est content de savoir que des fois, on ne se trompe pas. » Avec ses 75 ans et une longue feuille de route derrière lui, l’homme aux multiples implications n’a pas l’intention de s’asseoir sur ses lauriers et regarder le train passer, au contraire. Avec le temps, dit-il « les valeurs de base ne changent pas, nos priorités, nos projets changent. » Véritable mécène du secteur culturel, il mentionne avoir commencé à prioriser la culture à la suite du décès de son épouse, Suzanne Genest. « On a encore plein de projets. Il y a de belles choses qui s’en viennent, tu vas voir. Pour moi, faire des projets, c’est ça vivre », complète-t-il.

Atelier mécanique

Comment choisir le bon atelier de mécanique ?

Concessionnaire, atelier indépendant, garage franchisé… vous cherchez un atelier de mécanique généraliste qui effectuera adéquatement l’entretien régulier de votre véhicule ?
Vous pouvez demander des références à votre entourage ou consulter la liste des garages et concessionnaires recommandés par CAA-Québec ou l’Association pour la protection des automobilistes (APA), par exemple. Vous pouvez également regarder du côté des établissements franchisés, qui offrent souvent des garanties supplémentaires. Dans tous les cas, prenez le temps de lire les avis des clients et de vérifier auprès de l’Office de la protection du consommateur si l’atelier a déjà fait l’objet de plaintes.
Renseignez-vous ensuite sur les points suivants :
• Les garanties offertes;
• L’équipement utilisé;
• Les heures d’ouverture;
• Les services proposés (ex. : prêt d’un « véhicule de courtoisie »);
• Les tarifs horaires (qui doivent être affichés à la vue des clients);
• La façon dont sont gérées les matières polluantes et dangereuses;
• La formation et les qualifications du ou des mécaniciens, si possible.
Enfin, assurez-vous qu’on prend le temps de vous parler. La personne avec qui vous communiquez (le mécanicien lui-même ou le conseiller au comptoir) vous expose le problème et les réparations à effectuer, et ce, dans des termes que vous comprenez ? Elle vous indique les réparations prioritaires (si vous n’avez pas les moyens de les faire toutes à la fois) et les risques d’en négliger certaines ? C’est bon signe ! Si on ne se donne pas la peine de tout vous expliquer, faites demi-tour !

Habitation

Problèmes de logements dans le Haut : Lancement d’un guide comme outil de solution

Le guide municipal en matière d’habitation est disponible pour les 14 municipalités du Haut-Saint-François.

La MRC du Haut-Saint-François avec la collaboration du comité de vitalisation et de Ose le Haut s’attaque à la pénurie de logements sur le territoire et pour contrer ce phénomène, on propose aux 14 municipalités de la MRC un guide municipal en matière d’habitation.
L’initiative s’inscrit en tandem avec la démarche d’attraction Ose le Haut et celle du comité vitalisation, menées toutes deux par la MRC du Haut-Saint-François. L’objectif du guide se veut un outil d’information de base pour les municipalités qui se questionnent sur les possibilités qui s’offrent à elles en matière d’habitation. Il se veut un outil de réflexion visant à soulever des questions importantes et angles de vue à considérer pour agir de façon optimale en matière d’habitation. Le guide incite les municipalités à faire une réflexion, une planification et recherche de solutions.
Le document, de plus d’une douzaine de pages, traite de planification municipale en matière d’habitation et des outils et leviers à la portée des municipalités pour aider le développement domiciliaire. Il traite aussi de quelques types d’habitation (UHA, COOP) et de quartiers dédiés à certains d’entre eux (écoquartier, minimaison). On se penche également sur la question de l’inventaire éventuel des terrains disponibles comme un outil important pour stimuler l’achat et la mise en vente de ceux-ci. Le guide aborde également la réglementation municipale touchant le changement de vocation d’un immeuble, d’incitatifs financiers pouvant permettre de stimuler la vente et la construction de maisons et des programmes gouvernementaux de soutien à l’habitation.
Démarche
L’exercice, explique Lyne Journault, agente de vitalisation, s’est amorcé au printemps 2021 par le comité de vitalisation et Ose le Haut. La démarche, indique le guide, a permis de constater le manque de logements pour de nouveaux citoyens ce qui représente un frein aux objectifs de la démarche de développement territorial visant à augmenter la population du HSF. Elle s’avère également une entrave à la capacité d’attraction des entreprises et à la dynamisation des communautés, notamment dans les secteurs dits dévitalisés de la MRC.
Une rencontre de discussions avec divers acteurs du secteur de l’habitation (agents immobiliers, promoteurs et constructeurs) a permis de jeter les bases d’un questionnaire pour faire un sondage auprès des municipalités. Parmi les réponses, d’exprimer Mme Journault, « on s’est rendu compte qu’une bonne majorité des municipalités n’avaient pas de plan de développement et ne connaissait pas vraiment le développement d’habitations bigénérationnel, de minimaison et de nouvelles tendances. » Au niveau des incitatifs à la construction immobilière, ajoute-t-elle, peu de municipalités avaient quelque chose à cet effet. « On a donc décidé de faire le guide », précise-t-elle.
La Patrie
Aux prises avec un problème de logements, comme un peu partout ailleurs, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, voit le guide d’un bon œil. « C’est intéressant pour nous. Ça ouvre des portes, je trouve ça excellent, le bigénérationnel, les minimaisons. Je me suis déplacé voir un endroit où ils construisent des minimaisons en Montérégie pour voir et ça, c’est l’avenir. Il y en a de plus en plus au Québec. » Mme Delage ajoute que deux ou trois minimaisons pourraient profiter du même champ d’épuration et de la même fosse septique. Ce qui serait intéressant pour les petites municipalités en milieu rural, ajoute-t-elle. « Pour moi, ça ouvre des portes. »
La mairesse confesse qu’il n’y a aucun logement de libre présentement à La Patrie. « C’est un inconvénient important, on aurait besoin du 6 à 12 logements. La Patrie est un peu comme un pôle central, nous sommes au croisement de la 257 et de la 212, à droite Chartierville et les États-Unis, à gauche Hampden, Scotstown, Lingwick pour aller à la 108 et on est entre Mégantic et Cookshire. La Patrie, on est un peu la pierre angulaire des municipalités environnantes, incluant Notre-Dame-des-Bois. » Pour Mme Delage, le guide est hautement important. La municipalité n’a plus beaucoup de terrain lui appartenant, explique-t-elle. « On est en train de vérifier au niveau des milieux humides. Il y a néanmoins des propriétaires de terrains privés qui pourraient peut-être être intéressés et se développent plus haut », laisse entendre la mairesse. La Patrie a tout de même connu une croissance intéressante au cours des deux dernières années. La pandémie y est peut-être pour quelque chose, mais, quoi qu’il en soit, la population a grimpé approximativement de 745 à 815 résidents, de mentionner sans cacher une certaine fierté Mme Delage. « La mixité des anciens avec l’arrivée des nouveaux arrivants change la dynamique, ça se revitalise », complète la mairesse.
Mentionnons que le comité de vitalisation, mis sur pied grâce au Fonds régions et ruralité regroupe des représentants des municipalités de Chartierville, Hampden, La Patrie, Saint-Isidore-de-Clifton, Scotstown et Weedon. Le président du comité et préfet de la MRC, Robert G. Roy, souligne que « la MRC a répondu à un besoin qu’elle a identifié. En créant ce guide, elle aide concrètement ses municipalités en leur remettant un outil fait pour elles tout en évitant à chacune d’avoir à faire cette même démarche. C’est un exemple probant de tandem optimal et nous en sommes fiers. Nos municipalités sont maintenant mieux équipées pour relever le défi de l’habitation dans le Haut ! »

Journée Champigny

La Journée Natalie Champigny : Soutenir notre avenir

Les grands comme les petits étaient heureux de renouer avec la Journée plein air Natalie Champigny.

Après une année de relâche, en raison de la pandémie, ils étaient près d’une soixantaine de personnes à renouer avec la traditionnelle Journée Natalie Champigny.
Michel Champigny accueillait chaleureusement et personnellement chacun des nouveaux arrivants sur sa terre. L’événement a attiré plusieurs familles du coin et des amis de la famille Champigny. Les plus vieux prenaient un verre et discutaient pendant que les plus jeunes jouaient dans la neige, tout ça par une belle journée ensoleillée.
Pour les plus affamés, il était possible de manger des hot-dog cuits sur le barbecue et de déguster de la tire d’érable qui avait été disposée sur d’énormes planches de bois garnies de neige bien blanche.
Près de 20 km de sentiers en nature permettaient aussi de faire une belle promenade en forêt, à pied ou en raquette.
Rappelons que cette journée était totalement gratuite, mais que les participants pouvaient, s’ils le désiraient, faire un don pour la cause.
M. Champigny était très heureux de renouer avec les gens sur sa terre, pour cette journée en l’honneur de sa défunte sœur, décédée d’un cancer en 2010. Juste avant son décès, Natalie Champigny avait affirmé avoir la crainte qu’on l’oublie, elle, mais surtout les jeunes.
« Nous poursuivons le travail qu’elle a commencé et cela nous rend très fiers. Et je suis sûr qu’elle aussi est très fière de voir le chemin parcouru et tous les jeunes qu’on a pu aider depuis… », s’est exprimé M. Champigny.
Il est important de rappeler que cette journée est organisée avec l’objectif de poursuivre la mission que s’était donnée Natalie Champigny, soit de venir en aide aux enfants. Au fil des années, les organisateurs se sont associés avec la Fondation Christian Vachon et les fonds sont entièrement redistribués aux enfants du Haut-Saint-François en leur permettant d’avoir des repas, des vêtements et du matériel scolaire. Et ce service reste strictement confidentiel.
La Fondation a recueilli plus de 62 000 $ pour l’année 2021. Depuis 2011, c’est 250 000 $ qu’elle a remis à 10 écoles du Haut-Saint-François. L’objectif pour 2022-2023 est de 75 000 $ et lors de cette première activité en l’honneur de Natalie Champigny, approximativement 50 % de cette somme a été amassé.
Si les mesures sanitaires le permettent, le traditionnel tournoi de golf d’East Angus et la journée McDon suivront cette année, ce qui devrait aider à atteindre l’objectif prévu.
Les participants étaient très heureux de renouer avec cette journée en l’honneur de Natalie Champigny et de tous les jeunes du HSF.

La Passerelle

L’avenir est féministe : Rendre visible l’invisible

Des participantes à la soirée visionnement de La Passerelle.

Quelque 45 personnes ont vu et entendu le message d’amour, d’ouverture d’esprit et de respect véhiculé dans le long-métrage intitulé Rendre visible l’invisible, présenté au Centre des Femmes du HSF, La Passerelle à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
La projection a permis de voir 11 participantes du Centre des Femmes témoigner de réalités qu’elles ont vécues ou qu’elles vivent encore à ce jour et qui les touchent particulièrement.
L’aspect social et humain des témoignages aura touché les quelque 20 personnes présentes pour la représentation diffusée par Zoom. Sur place, on parle de 25 personnes qui ont assisté aux différentes représentations de la journée.
Par leur résilience, leur courage et leur sensibilité, chacune des participantes du documentaire a su identifier et démontrer clairement des problèmes de genre qui sont toujours d’actualité dans notre société et qui nous touchent tous, d’une manière ou d’une autre.
« Je mérite d’être vue, d’être entendue dans toute ma complexité et mes particularités qui me rendent unique et pleine de couleur », s’est exclamée l’une des participantes. « Prenons parole ensemble, pour l’équité, pour la justice sociale. » Elle poursuit en disant qu’il est grand temps d’entamer un dialogue pour la santé de nos relations interpersonnelles. « La féminité et la masculinité ne devraient pas dicter notre manière de verbaliser nos émotions. Ça fait tellement de bien de se donner le droit d’être en vie », conclut-elle.
« Comprenons que ce qui est associé à la féminité n’est pas synonyme de faiblesse, mais seulement d’humanité », de soutenir une participante.
À la suite du visionnement, une discussion de groupe a suivi. Les mêmes commentaires revenaient d’une bouche à l’autre. « Pour aider le sort de notre société, il serait peut-être temps de prendre plus en considération les solutions féministes. Parmi ces solutions, il y a d’abord celles qui contribuent à la diminution des inégalités entre les hommes et les femmes, mais aussi les inégalités qui touchent les femmes entre elles », d’exprimer une sympathisante.
Celles qui ont participé aux échanges félicitaient le courage, l’amour, l’ouverture d’esprit et le respect véhiculé par ces femmes qui ont osé prendre parole. Toutes allaient dans le sens qu’évidemment, la cause des femmes a bien évolué au cours des années, mais qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

plan conjoint

Le plan conjoint acéricole : Des revenus constants pour les érabliers

La production acéricole demande de grands investissements. À l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches, on l’a compris. Dans l’ordre, Naoufal Bouayad, directeur de comptes marchés agricole et agroalimentaire chez Desjardins Entreprises, Nicolas Fournier, directeur général de l’AFCA, et Serge Poirier, directeur Développement des affaires, marchés agricole Desjardins Entreprises, posent devant les installations du Centre agricole des Appalaches.

Au Québec, l’entraide s’avère une valeur des plus puissantes qui existe pour permettre la réussite dans plusieurs types d’exploitations de matières premières. Les plans conjoints, peu importe le nom qu’ils peuvent prendre, assurent aux fermiers un prix constant et négociable pour leur lait. Les syndicats des producteurs de bois ont le leur. Les pêcheurs des Maritimes en gèrent. Les acériculteurs se sont aussi entendus pour avoir le leur en 1990. Douze groupes régionaux se rencontrent lors d’assemblées générales pour élire des conseils d’administration qui voient à la bonne marche des activités de tous les intervenants.
Définition sommaire d’un plan conjoint pour l’acériculture
Grossièrement présenté, le plan conjoint provient d’une entente entre la majorité des acériculteurs qui ont convenu qu’ensemble, ils se définiront un mode de fonctionnement complet qui donnera la chance à tous de recevoir un prix juste et constant pour leur production. Pour l’exemple, les producteurs, qui, les premiers mettaient leur sirop en vente étaient avantagés au détriment de ceux qui comme en Gaspésie, avaient une production plus tardive. Les acheteurs et grossistes leur offraient un prix moindre parce qu’une bonne partie de leurs besoins étaient déjà satisfaits.
Nombre d’entailles actuel et ajout de nouvelles
En 2021, le Québec comptait quelque 50 millions d’entailles distribuées partout sur son territoire. Cette même année, les Producteurs et productrices aéricoles du Québec (PPAQ) annoncent l’émission de 7 millions supplémentaires ce qui en fera monter le nombre à quelque 57 millions. Certaines sont attribuées comme telles alors que d’autres le sont par tirage au sort. Toutes servent soit à l’agrandissement d’érablières tandis que d’autres seront utilisées pour des projets de démarrage.
Les 7 millions d’entailles offertes répondront au besoin de 3 263 demandes de producteurs admissibles. Ces demandes représentent 11 537 000 d’entailles incluant les relèves « non sélectionnées », les démarrages et les agrandissements.
Parmi les démarrages, certains se font sur des terres publiques ce qui équivaut à 5 % du volume réservé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Il y a eu 1 408 demandes de démarrage, ce qui représente 44 % du total. Parmi eux, 171 dossiers (soit 12 % de ce lot) ont été attribués par tirage au sort tandis que 1 237 dossiers (88 %) l’ont été par distribution par tour de 200 entailles. En ce qui concerne les agrandissements (56 %), 1 818 demandes ont été déposées. On compte 54 dossiers (3 %) qui ont été attribués par tirage et 1 764 autres représentant 97 % ont été distribués par tour de 200 entailles.
Plan conjoint de la mise en marché
Le plan conjoint est régi par la loi de la Mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche. Il permet d’organiser de façon ordonnée la production et la mise en marché du sirop d’érable en l’occurrence. La production repose sur l’attribution de quotas distribués aux acériculteurs selon un contingentement. Tous sont tenus de s’y conformer. Ce contingent vise toute la production acéricole qu’elle soit en grands ou petits contenants. Elle ne tient pas compte de ceux de moins de 5 litres vendus directement à la ferme et destinés aux consommateurs. Il vaut autant pour les ventes au Québec que pour les exportations.
Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) sont encadrés par le règlement. L’agence de vente est administrée par cet organisme. Chaque érablier reçoit un contingent d’érables à entailler en fonction du plan conjoint. Pour la mise en marché, il doit voir à la classification de chacun de ses barils. L’organisme ACER les réinspecte et les classent en fonction de la composition du sirop, de son apparence, de sa couleur et de sa flaveur (goût et odeur).
L’acériculteur participe aux coûts de la transformation, de l’étiquetage, de l’entreposage, de l’offre de vente, de l’expédition pour fins de vente, du transport, de la vente, de l’achat de publicité et du financement des opérations ayant trait à l’écoulement du produit. Dans ce but, la PPAQ prélève des contributions clairement définies pour garantir que tout se déroule correctement. Pour l’exemple, l’organisme retiendra 0,025 $ pour l’application du plan, 0,007 5 $ pour le contrôle de la qualité, etc.
La loi sur la mise en marché assure l’innocuité, la salubrité et l’authenticité de la production acéricole et des aliments préparés ou commercialisés à partir des sirops d’érable.

Prévention

Aide-mémoire des mesures de prévention essentielles en agriculture

Intoxication, chute, blessure causée par un animal, électrocution, brûlure, etc. : lors­que vous travaillez dans le do­maine de l’agriculture, vous êtes exposé à une foule de ris­ques. Pour assurer votre sé­curité si vous êtes employé dans une ferme, ou si vous en êtes propriétaire, il importe de garder en tête les mesures de prévention de base préconisées par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et l’Union des producteurs agricoles (UPA) :
Lisez attentivement l’étiquette des produits dangereux avant de les utiliser et suivez leurs instructions à la lettre (portez les équipements de protection individuels requis) ;
Assurez-vous de garder une distance sé­curitaire avec les gros animaux d’éle­vage (l’un d’entre eux pourrait ruer, vous faire tomber et vous piétiner) ;
Regardez où vous posez les pieds lors de vos déplacements afin de ne pas trébucher sur un obstacle ou de glisser (en tout temps, faites en sorte que rien n’obs­true votre vue) ;
Choisissez une méthode sûre lors de la manutention d’objets lourds ou volumineux (pour éviter les efforts excessifs, utilisez un chariot ou demandez l’aide d’un collègue, le cas échéant) ;
Inspectez méticuleusement l’état de vos machines (utilisez une liste à cocher pour vous assurer que tous les dispositifs de protection sont en place, par exemple).
Rappelez-vous qu’agir en prévention comporte de nombreux avantages. Ces mesures simples contribuent entre autres à améliorer la rentabilité de votre entreprise et à augmenter sa productivité. Bref, vous avez tout à y gagner !

Sécurité

Lumière sur la santé et la sécurité du travail (SST) en agriculture

Du 13 au 19 mars 2022 se déroule la Semaine canadienne de la sécurité en milieu agricole. Organisée par l’Association canadienne de sécurité agricole (ACSA), celle-ci a pour thème Que ce soit votre ferme, votre famille, votre succès. La sécurité, une norme à respecter. Dans le cadre de cet évènement, de nombreux partenaires et intervenants dans l’ensemble du Canada organisent des activités afin de sensibiliser les entreprises agricoles de toutes tail­les à adopter des pratiques saines pour assurer le bien-être de tous ceux et celles qui y travaillent.
Une nécessité au quotidien
Au Québec, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ainsi que l’Union des producteurs agricoles (UPA) appuient la thématique annuelle de l’ACSA tout en proposant des messages complémentaires lors de leurs activités, notamment un colloque de partenaires intitulé La santé et la sécurité en agriculture : nécessaire, gérable et profitable  composé d’une série de quatre webinaires.
L’objectif de ces rencontres réalisées en collaboration avec des acteurs clés de la santé publique est de rappeler l’importance de prendre en charge la santé et la sécurité dans son entreprise agricole, et ce, tous les jours. La SST touche différents aspects, tels que les suivants :
• La protection des enfants sur la ferme;
• L’entretien des outils et de la machinerie agricole;
• La manipulation des produits dangereux;
• L’entreposage des grains.
Pour en savoir plus sur la Semaine canadienne de la sécurité en milieu agricole, visitez le semainesecuriteagricole.ca et recherchez le mot-clic #Securitealafermetouslesjours sur les réseaux sociaux.

actualite

La tournée des secteurs de la SPFSQ est terminée : Les propriétaires forestiers ont élu leurs délégués

Lors de rencontres virtuelles, les dirigeants du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) ont pris le pouls de leurs membres, propriétaires de boisés répartis dans sept secteurs, du Granit jusqu’à ceux de la Montérégie et Haute-Yamaska. Quelque 350 d’entre eux en ont profité pour élire 87 délégués et 19 délégués substituts qui participeront aux destinées du Syndicat. Pour assurer la légitimité du processus, la vérification du dépouillement des votes a été effectuée par une firme comptable externe.
Lors de ces rencontres de secteurs, les producteurs affiliés ont pu prendre connaissance du bilan des activités de leur conseil d’administration. Le sujet de la décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) de ne pas autoriser le Syndicat à mettre en marche le plan conjoint de mise en marché du bois de sciage sapin-épinette a particulièrement été discuté.
Rappelons que la RMAAQ n’a pas permis à l’organisme d’aller de l’avant avec ce projet sous prétexte que le Syndicat n’avait pas pu démontrer que la majorité des propriétaires avaient eu l’opportunité de se prononcer adéquatement sur ce sujet.
Si la Régie avait autorisé le projet du plan conjoint, le Syndicat « aurait eu la responsabilité de mener des négociations auprès des usines pour déterminer le prix du bois versé aux propriétaires forestiers. Celui-ci aurait également effectué une négociation régionale du taux de transport du bois de sciage auprès des transporteurs. Pour sa part, le propriétaire forestier serait demeuré responsable du choix, parmi les usines intéressées, de la destination de son bois, ainsi que du choix de son transporteur », avait écrit le SPFSQ dans son communiqué de presse du 28 février dernier.
Pour faire suite à cette décision, le Syndicat va entreprendre des consultations publiques auprès de ses membres et des différents acteurs de la filière forestière de cette grande région située au sud du fleuve Saint-Laurent. À la suite de ces sondages, le Syndicat soumettra à ses membres les grandes orientations extraites de cette démarche démocratique. Le projet de mise en marché conjoint du bois de sciage sapin-épinette sera à nouveau déposé devant la Régie à l’automne prochain. L’organisme régulateur devrait rendre sa décision dans le courant de l’année prochaine.
André Roy, président du SPFSQ, a constaté une forte mobilisation des membres. « Leur participation en grand nombre témoigne de l’importance qu’ils accordent aux dossiers que nous portons, dont celui de la mise en marché collective du bois de sciage de sapin-épinette. Nous allons poursuivre nos démarches, en concertation avec les propriétaires forestiers et les autres acteurs de la filière forestière. Nous croyons plus que jamais à la nécessité de tendre vers un nouveau système, qui soit ordonné, efficace et équitable pour tous. »
La liste finale des délégués élus dans chaque secteur est disponible sur le site Web du Syndicat : https://spbestrie.qc.ca/wp-content/uploads/2022/02/Listes-des-delegues-et-suppleants-elus-et-verification-2022.pdf.

Cabane a sucre traditionnel

La cabane à sucre traditionnelle : Mouillé du matin au soir dans la chaleur et le froid

Scène traditionnelle qui va rappeler bien des souvenirs aux plus vieux.

Les cultivateurs et les bûcherons qui n’avaient que quelques arpents de boisé il y a des années de ça n’en reviennent pas lorsqu’ils visitent les industries acéricoles d’aujourd’hui. De l’acier inoxydable, des machines à faire l’osmose, des bouilloires grandes comme leur étable, des réservoirs quand ce ne sont pas des silos, puis de la tubulure, des kilomètres de tuyaux noir ou bleu ou vert qui relient les érables au bâtiment industriel, tout ça les épate.
L’acériculture traditionnelle survit encore dans quelques cabanes. Elles sont conservées comme des musées. C’est tant mieux parce qu’elles représentent ce dur travail printanier qui ajoutait quelques dollars au porte-monnaie toujours mince.
Les chaudières en acier et les goutterelles (goudrelles, gouges, chalumeaux) fichées dans l’arbre, le cheval qui tire la « tonne » d’eau d’érable, le gars avec ses deux contenants de cinq gallons qui marche dans la neige épaisse en raquette et qui essaye de ne pas trop renverser du précieux liquide, la cabane fabriquée de planches récupérées avec son toit en deux pignons d’où sortait la vapeur du « champion » chauffé au bois, tout ceci n’existe que dans le folklore au même titre que les légendes de « Gros jambon », d’Alexis le Trotteur, de Jos Monferrant, et des bûcherons aux Rapides de Joachin, de la drave, des « slouces » et des mineurs noirs de poussières de charbon.
Le gars au printemps, habillé d’une chemise carreautée, les manches retroussées, portait de grosses culottes d’étoffe verte détrempée du matin au soir. Ses bottes s’étaient remplies de neige dès la première tournée des érables. Il ouvrait les portes du champion pour y enfourner des bûches pour que « ça bouille ». De ses pantalons se dégageait alors un nuage de vapeur qui allait joindre celle de l’évaporateur.
Ce même type était tout content de recevoir la visite de la parenté la fin de semaine, parce que la « visite », c’était des bras tout frais qui allaient se charger de faire la tournée des érables, moyennant un bel apport de tire sur la neige à leur retour. Et pour ce cultivateur, la vente de son sirop dans des gallons de verre représentait un revenu d’appoint non négligeable. Fier comme un coq, il n’offrait pas du « sirop de poteau ». C’est ce que disaient les mauvaises langues quand elles soupçonnaient qu’il contenait un gros pourcentage de cassonade…
Heureusement ! Les quelques semaines qui étaient consacrées aux sucres, à entailler les érables, à récolter l’eau, à la bouillir du matin jusqu’à la nuit tombée parce qu’il n’y avait pas de réservoir pour l’entreposer, c’était très dur. Certains pour éviter d’attraper une fluxion de poumons réduisaient le « réduit » (une étape avant que l’eau devienne sirop) avec du gros gin. Les papillons arrivés avec la sève signifiaient qu’il fallait « désentailler » et nettoyer l’équipement. Tous ces travaux réalisés dans des conditions très difficiles relevaient d’une discipline olympique.
Que de vocabulaire les Québécois ont créé pour parler des sucres ! On allait aux sucres. Pendant cette saison printanière tombait la bordée des sucres, une tempête de neige formée de gros flocons bien chargés d’humidité qui déboulait densément. C’en marquait le début. Auparavant, on avait « battu les chemins » en passant la grosse « sleigh » (gros traineau articulé sur lequel on empilait les billots). En hiver, on faisait chantier dans l’érablière pour ramasser du veneer (billots de bois francs destinés à devenir feuilles de contreplaqués).
Ça prenait les raquettes pour aller planter les goutterelles dans les érables et y accrocher les chaudières de métal. La mèche du vilebrequin n’était pas toujours bien affilée. Il fallait forcer pour faire l’entaille. On revenait sur ses pas pour compacter au mieux la neige avant d’aller à l’autre érable. Cent fois, cinq cents fois à répéter ce manège pour avoir du sirop au bout « d’la run ».
Quand ça coulait, on attelait le cheval à la tonne, un gros baril de 200 gallons installé sur une partie de la « sleigh » du devant. Pauvre cheval ! J’en ai vu verser avec la tonne quand les chemins devenaient tout défoncés, lorsque la chaleur arrivait. Il fallait le dépêtrer des « menoirs » (limons), ces deux tiges de bois qui relaient le traineau au cheval et qui servaient à la fois pour le faire tourner et qui le retenait grâce à la fessière, cette partie de l’attelage posée sur les fesses du cheval, dans les descentes.
Quand le sirop était prêt, qu’il formait une petite boule sur l’eau glacée, on le transvidait dans des gallons de verre brun, bien content de laisser mourir le feu sous le champion et les pannes à finir. Pourtant, la journée n’était pas terminée. Il fallait descendre à pied ces fragiles contenants jusqu’au bord parce que les placer sur la « sleigh » risquait de les casser.
Quel soulagement, rendu à la maison de se déshabiller pour mettre des vêtements secs et enfin manger un repas chaud et consistant.
Ce récit n’enlève rien au travail des acériculteurs modernes. Eux aussi les ressentent les effets du froid et de la fatigue à la fin d’une journée d’entaillage en raquettes, mais leurs vêtements sont mieux conçus et fabriqués avec de meilleures fibres. L’outillage n’est plus comparable. Il n’est plus saisonnier. Il demande un entretien annuel et de lourdes dépenses. Leurs responsabilités ne sont plus les mêmes. Nous, quand on cassait un gallon de sirop, c’était le drame. Eux vivent avec tout le stress de rentabiliser des équipements qui valent de gros sous. Un bris d’équipement n’a pas les mêmes conséquences pour eux que les nôtres, dans not’ temps. Quoi qu’il en soit, depuis des siècles, on aime ça sucrer le bec des amateurs…

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