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Fête de la pêche : Belle participation pour son retour

La participation de près de 300 amateurs témoigne la popularité de la Fête de la pêche à Scotstown.

La traditionnelle Fête de la pêche s’est tenue les 3, 4 et 5 juin derniers dans le Haut-Saint-François, comme partout ailleurs au Québec. Une journée ensoleillée qui a permis à plusieurs centaines d’amateurs de pêche de profiter des activités offertes par trois de nos municipalités : Dudswell, Weedon et Scotstown.
Les habitués et les plus petits en ont profité pour taquiner la truite lors de cette fin de semaine où il était possible de pêcher, dans le respect de la réglementation en matière de pêche et des consignes sanitaires, sans permis et à l’exception du saumon d’atlantique.
Dudswell accueillait les participants dès 9 h pour permettre aux enfants n’allant pas à l’école Notre-Dame-du-Paradis de recevoir, sous forme de tirage, un ensemble de pêche. La majorité des poissons a été relâchée dans le lac d’Argent, mais les organisateurs ont pris soin de garder près d’une soixantaine de truites destinées au bassin des enfants, qui ont tenté de les attraper à mains nues. Sur le site de la plage P.E Perreault, la municipalité offrait des breuvages chauds ainsi que des boissons pour les enfants en plus d’offrir des hot dogs pour dîner. Les pêcheurs de tous âges avaient la possibilité de faire éviscérer leurs prises et de les faire apprêter pour les déguster une fois à la maison. Près de 200 personnes se sont présentées pour profiter de cette belle journée. M. Laurier Côté, un des organisateurs, était très heureux de voir la participation à cette fête tant attendue. « C’est plaisant de voir l’engouement des familles pour cette fête. Chaque année, je vois de plus en plus de jeunes et c’est excellent pour la pérennité de cette fête et de ce sport. C’est une tradition qu’on n’est pas près de voir partir, ici à Dudswell. »
Du côté de Weedon, l’activité a débuté vers 8 h 30 et a rassemblé les familles et les amis de la région. Des cannes à pêche ainsi que des permis ont été distribués aux jeunes âgés de 6 à 17 ans pour leur permettre de s’exercer dans le lac Vaseux. Près d’une soixantaine de personnes étaient présentes vers l’heure du dîner où des hot dogs étaient distribués gratuitement par la Maison des jeunes Vagabond. Le soleil était à son zénith et les poissons étaient plus difficiles à repérer à cause de la chaleur, mais ça n’a pas empêché les jeunes de continuer à lancer leurs lignes à l’eau. Pour Stéphane Poliquin et sa conjointe, Marie, c’était une journée idéale pour pêcher. « Ça fait du bien que la fête reprenne. Nos enfants adorent vraiment ça et nous aussi. Ça nous permet de passer la journée dehors avec plein d’autres familles du coin. Même si, au final, on ne pêche presque rien, c’est le fait d’être entre amis et avec la famille qui fait que cette journée est si agréable. »
Sous le coup de 13 h, la fête battait son plein à Scotstown. En collaboration avec le Canton de Hampden, elle a attiré approximativement 300 personnes qui se sont pointé le bout du nez pour participer à l’activité. Plusieurs familles étaient agglutinées près du barrage du parc Walter-MacKenzie et certains même pêchaient en kayak, sur le plan d’eau lui-même. Plusieurs prix de présence ont été tirés pour les enfants et les adultes. Les prix variaient entre une slush au Dépanneur Victoria, pour les enfants, et pour les adultes, des heures de location d’équipement de loisirs, une carte annuelle de la SÉPAQ et des bons d’achat de commerçants de la municipalité. Le service d’une cantine était sur place et permettait aux pêcheurs de manger des hamburgers et des hot dogs. Les enfants pouvaient se faire maquiller et les jeux du parc étaient accessibles à tous ceux qui le voulaient. La Fête de la pêche de Scotstown est l’une des plus prisées dans le HSF et ce sont des familles d’un peu partout en Estrie qui y ont participé. Mélina Guay, résidente de Sherbrooke, est venue rejoindre sa famille sur le site. « Je suis réellement heureuse que cette fête puisse de nouveau avoir lieu. Chaque année, c’est un rendez-vous pour mes enfants et ma famille. On adore venir passer la journée ici et prendre part aux festivités. Il y en a pour tous les goûts ici, pour les plus vieux et pour les plus jeunes et c’est ce qui fait que nous revenons chaque fois que cela est possible. La première fois que je suis venue ici, je ne pêchais pas, je n’osais pas mettre de vers sur la ligne de mes enfants. D’édition en édition, j’ai pris de l’expérience et maintenant, je pense que c’est moi la plus excitée à l’approche de cette journée. »

CLD HSF

Assemblée annuelle du CLD : Moins de dossiers réalisés, mais plus d’investissement

Les représentants du CLD étaient heureux de renouer en présentiel avec la communauté.

L’année 2021 en a été une comprenant son lot d’inquiétudes pour plusieurs entreprises. Malgré un contexte incertain, l’équipe du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François a participé à la réalisation de 23 dossiers pour un investissement global de 8,7 M$ contribuant à créer et sauvegarder 151 emplois en plus d’apporter une aide technique à 104 entreprises.
L’organisme prépare également le terrain pour du développement dans l’est du territoire en prévision de la fin des travaux de réfection de la route 257 et prévoit aussi bénéficier des retombées attendues du projet au sommet de l’Astrolab du parc national du Mont-Mégantic.
Voilà deux éléments qui se dégagent du rapport annuel pour l’année 2021 présenté la semaine dernière lors de l’assemblée générale annuelle qui se déroulait au Centre Paul-Lessard à Ascot Corner. Quelque 25 personnes participaient à la rencontre.
Visiblement fier de ces chiffres, le président du CLD et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, n’a pu s’empêcher, en début de rencontre, d’avoir une pensée pour le regretté Bernard Ricard, adjoint au directeur général décédé en mars dernier.
Du côté du service aux entreprises, la dernière année s’est révélée passablement mouvementée avec l’ajout de personnel dans le cadre du financement d’Accès entreprise Québec qui a permis au CLD de lancer le projet AmbassadeuRHsf. Cette initiative vise à accompagner les entreprises dans leur gestion des ressources humaines. Plusieurs ont complété la démarche de dix heures avec les conseillers ce qui leur a permis de mieux s’outiller pour faire face aux défis qu’impose la pénurie de main-d’œuvre, d’exprimer M. Roy.
Les 23 dossiers réalisés sur le territoire se répartissent dans 8 municipalités. Cookshire-Eaton et Weedon comptent respectivement six dossiers, Bury en voit quatre complétés tandis que Dudswell et East Angus enregistrent chacun deux projets. Les municipalités d’Ascot Corner, La Patrie et Saint-Isidore-de-Clifton comptent respectivement un dossier.
D’autre part, Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD, est particulièrement fier de l’efficacité de l’intervention de l’organisme auprès des entreprises dans le cadre du programme Aide d’urgence aux PME (PAUPME). Parmi les 33 entreprises à avoir bénéficié d’aide, une seule a fermé ses portes depuis.
Dominic Provost, directeur général du CLD, a dressé un survol du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE) et des projets collectifs. Le parc éco-industriel et l’écoparc de Bury, l’aéroport de Sherbrooke incluant les vols commerciaux et le parc aéro-industriel, le Massif du Mont-Mégantic, la gestion du parc régional du marécage des Scots, le projet  au sommet de l’Astrolab, la Route des sommets, le Circuit
des sheds panoramiques,
Chemin des Cantons, les Cœurs villageois, les secteurs agricole et forestier avec le suivi du PDZA, le parc écoforestier de Johnville et la piste multifonctionnelle Cookshire-Eaton font partie des nombreux dossiers traités.
Parmi les projets collectifs, l’organisme souligne le travail effectué pour les Étoiles du terroir. Marc-Sylvain Pouliot, conseiller en développement agroforestier, a présenté l’évolution du projet de mise en valeur et de vente des produits agroalimentaires du territoire de la Réserve internationale de ciel étoilé comprenant les MRC du HSF, Granit et la Ville de Sherbrooke. La dernière année a été marquée par la mise en place de la phase 2 de déploiement. On a développé une plateforme de vente en ligne et on songe à multiplier les points de distribution.
D’autre part, les intervenants sont en attente d’une réponse de la demande d’aide financière pour conclure le projet du pavillon d’accueil au parc écoforestier de Johnville. Le développement du circuit des sheds panoramiques et l’appui aux Cœurs villageois de Cookshire-Eaton et Scotstown se poursuivent.
Lors de la rencontre, Julien Massonneau, président de Protéina Innovation, a présenté son entreprise de culture de grillon pour l’alimentation humaine et pour animaux de compagnie. L’entreprise gagnante régionale du Défi OSEntreprendre Estrie représente la région au niveau national.
Tenant compte du contexte pandémique, le président du CLD est satisfait de la dernière année. « Vu la pandémie, je considère qu’on a fait du bon travail. En 2020, la pandémie est venue mêler les activités. Il a fallu avoir une vision différente, s’attarder plus sur les programmes d’aide. » M. Roy estime que 2021 a permis d’aider les entreprises, mais également faire des liens avec d’autres intervenants permettant la réalisation des projets. Tout ça, insiste M. Robert, « pour aider les entreprises à traverser la crise ou apporter leur projet à un autre niveau. »
M. Vachon est satisfait de la dernière année. Bien que le nombre de dossiers réalisés en 2021 soit inférieur à celui de l’année précédente (39), cela est attribuable, précise-t-il, au nombre de dossiers traités pour le programme d’aide d’urgence. Cependant, les 23 projets réalisés marquent un investissement global nettement supérieur à l’année précédente avec 6 M$ de plus. « On a été quand même été sollicités, mais peu de projets se sont concrétisés ou sont en train de se concrétiser. D’après moi, il va y avoir des démarrages à retardement. En raison de la pandémie, ils attendent peut-être le moment opportun pour démarrer. » D’ailleurs, le début de l’année s’annonce prometteur. « Depuis le début de 2022, on a déjà trois fois plus de projets que dans l’année 2021 dans nos financements normaux. On a vu une réelle différence. » M. Vachon prévoit un été relativement calme, mais un automne occupé. Je crois que ça va déboucher en 2022 avec plusieurs autres projets d’entreprises ou des projets d’investissement d’entreprises existantes », complète-t-il.

Les éPATants

Relais pour la vie le Cœur des Cantons : Les éPATants contribuent à la cause

Pandémie ou pas, cela n’empêche pas l’équipe Les éPATants Relais pour la vie le Cœur des Cantons de contribuer à la cause. Leur récente participation à la vente de garage à East Angus a permis d’amasser 1 366 $. Ce montant s’ajoutera au profit des autres activités, ce qui constituait au moment d’écrire ces lignes près de 9 800 $. Lynne Martel-Bégin, membre de l’équipe, souhaitait atteindre l’objectif de 10 000 $ qui sera remis pour cette cause. L’année dernière, l’équipe avait contribué pour pas moins de 11 819 $, franchissant le plateau des 40 000 $ au cours des cinq dernières années. Rappelons que les profits amassés par le Relais pour la vie le Cœur des Cantons sont remis à la Société canadienne du cancer Estrie.

Hann

Logements pour les personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel : Inauguration Les habitations l’Apoticaire à East Angus

Marc Rousseau, Mireille Daoust et Roch Poulin sont satisfaits pleinement de leur nouvelle résidence.

L’organisation sans but lucratif, Han-Logement, dont sa mission est de construire des logements adaptés à coût abordable, pour les personnes aux prises avec un handicap physique ou intellectuel, a récemment procédé à l’inauguration des deux bâtiments réalisés au coût de 3,6 M$ à East Angus, Les habitations l’Apoticaire.
L’honneur de baptiser les deux bâtiments regroupant respectivement huit logements est revenu au principal donateur, les propriétaires des Pharmacies Proxim à East Angus et Cookshire-Eaton. Daniel Desruisseaux, porte-parole du groupe comprenant Nathalie Chouinard, Pauline Beaudry, Gérard Laliberté et Francis Breault, rappelle qu’ils songeaient depuis longtemps à redonner à la communauté. « On cherchait comment on pouvait redonner un petit peu à la population. Les gens nous encouragent, on a développé une relation vraiment spéciale et on se disait comment on peut faire pour leur montrer que tout l’encouragement qu’ils nous ont donné on est prêt à leur en donner un petit peu aussi. On voulait quelque chose qui resterait, qui aurait une pérennité dans le temps, qui reste beau, qui reste entretenu. Le projet tombait exactement dans ce qu’on voulait faire. On est très heureux de faire partie de ce projet-là », d’exprimer M. Desruisseaux.
Le porte-parole du groupe explique qu’il était difficile de donner le nom des cinq propriétaires aux bâtiments, cela aurait été laborieux. « On voulait trouver un nom qui rejoint un peu l’appellation de pharmacien et qui fait appel un peu à nos racines; ça fait qu’on a appelé ça Les habitations l’Apoticaire qui est le nom ancien des pharmaciens. »
Rappelons que l’organisme avait déjà procédé, l’automne dernier, à l’inauguration du premier bâtiment sans dévoiler le nom officiel. Les deux bâtiments se retrouvent sur l’ancien stationnement des employés de Cascades sur la rue Warner à East Angus. Le premier comprenant huit logements de 3 ½ pièces est déjà occupé au maximum de sa capacité. Pour le second, il ne restait que deux logements de 4 ½ pièces disponibles au moment de l’inauguration. Le directeur général de Han-Logement, Jocelyn Jussaume, est confiant de les combler rapidement. D’autre part, tout indique que l’aventure de cet organisme à East Angus ne se limitera pas à deux bâtiments. Bien que ça ne soit pas encore officiel, un troisième pourrait s’ajouter à moyen terme. « C’est à l’étude. On travaille sur un troisième projet, les ficelles ne sont pas complètement attachées encore, mais oui, c’est un objectif qu’on a à court et moyen terme d’ici trois ans. »
Pour la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, les résultats sont au-delà des espérances. « De voir ça réaliser, ça fait du bien à notre cœur. On voulait tellement apporter une belle qualité de vie à nos personnes qui vivent ici avec un handicap et quand on entend des témoignages des locataires qui disent: on est au paradis ici. C’est beau, je veux rester ici toute ma vie. Ça fait du bien d’entendre ça. » Mme Boulanger remerciait le conseil municipal d’avoir pris une orientation dans ce sens qui a permis la réalisation d’un dossier amorcé en 2018. Le projet, souligne la mairesse, est une première dans la MRC du Haut-Saint-François et répond à un réel besoin. « Nous voulions donner une qualité de vie à ces personnes qui souvent sont délaissées dans des appartements qui sont non adaptés pour eux. Il nous fallait trouver des gens d’une grande générosité avec un grand cœur pour embarquer dans ce beau projet, c’est alors que j’ai pensé à nos pharmaciens. » Outre les donateurs principaux, d’autres se sont joints au projet sans oublier les partenaires financiers.
Plusieurs autres intervenants, dont les représentants des députés, Marie-Claude Bibeau de Compton-Stanstead, et François Jacques de Mégantic, ont pris la parole pour souligner l’implication de leur gouvernement respectif dans le projet.
Résidents
Trois résidents du complexe résidentiel Marc Rousseau, Mireille Daoust et Roch Poulin sont pleinement satisfaits de leur résidence respective. M. Rousseau est satisfait « le logement est adapté pour notre condition. C’est comme si on était dans un logement bien ordinaire. » Mme Daoust apprécie la salle, « c’est tout adapté avec les barres de soutien, les prises de courant sont toutes plus basses pour nous que dans un logement ordinaire. » Elle ajoute également les différents interrupteurs qui sont facilement accessibles notamment pour la hotte de poêle. M. Poulin, qui est né dans le secteur, apprécie de pouvoir résider dans le même giron « c’est une belle place tranquille, j’adore ça. »
Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur du Haut-Saint-François, mentionne que l’organisme s’est impliqué dans le projet en faisant la promotion auprès de ses membres et voir qui pouvait vivre dans ce type de logement. L’organisme offre également un soutien sur le maintien de l’autonomie à domicile. On pense même à développer une vie communautaire sur place que ce soit pour de petites activités comme une épluchette de blé d’Inde, une décoration commune pour Noël « afin de créer une facilité pour la vie communautaire. » Mentionnons que huit membres des Étincelles de Bonheur résident dans Les habitations l’Apoticaire.

marché lingwick

La saison des marchés publics s’amorce

Avec son cachet bucolique, le Marché de la petite école de Lingwick suscite beaucoup d’intérêt.

La saison estivale approche à grands pas et avec elle l’ouverture des marchés publics. Le Marché de la petite école de Lingwick marquera le début de saison dès le 10 juin. Suivra le tout nouveau marché public à East Angus le 19 juin. S’enchaîneront les autres soit à Dudswell (25 juin), Westbury (30 juin), La Patrie (1er juillet) et Sawyerville à Cookshire-Eaton (2 juillet).
Le Marché de la petite école de Lingwick entame sa 13e édition. Situé aux abords de la route 108, juste à côté de l’église, en plein cœur du village, on ne peut rater l’endroit pittoresque avec ses nombreux kiosques et ses petites surprises. Il sera possible de faire de bonnes et succulentes affaires tous les vendredis du 10 juin au 9 septembre, de 16 h à 18 h 30.
Les visiteurs auront le choix parmi une multitude de produits frais provenant de producteurs locaux et régionaux. De façon permanente, on y retrouvera une variété de fruits et légumes de la Ferme Croque-Saisons; les saumons, canards, fromages et épices fumés du Fumoir de l’étang; les aliments et produits ménagers en vrac de Racine Santé et le miel de la Ferme Brookbury. En alternance, on pourra se procurer l’ail frais et la fleur d’ail de la Ferme Adam et Elle, ainsi qu’une gamme de viandes, agneau, porc et volailles de la Ferme Arc-en-Ciel. Il sera également possible d’acheter divers produits artisanaux tels que des savons, cartes de souhaits, travail du bois, céramiques, bijoux, etc.
Forts de leur succès l’année dernière, les Pizzaniers, groupe d’entrepreneuriat jeunesse, reviendront préparer et vendre leurs pizzas du 24 juin au 19 août. D’autre part, l’édition 2022 marquera le retour du P’tit pub qui met en valeur vins québécois et bières de la Brasserie 11 Comtés. Suivez la page Facebook du Marché de la petite école pour connaître les exposants sur place chaque semaine.
East Angus
Le premier marché public à East Angus, Découvertes des Cantons, aménagé sur le site du bureau de poste, au centre de la municipalité, se veut un lieu de rassemblement communautaire où les visiteurs viendront rencontrer, discuter et encourager les agriculteurs, jardiniers, fermiers et artisans. Tous les dimanches du 19 juin au 4 septembre, de 10 h à 14 h, les familles et autres seront attendus pour vivre une expérience de détente, de plaisir et de découvertes. Parmi les articles à vendre, on retrouvera des produits d’érable, du café, des épices, des savons, chandelles, huiles essentielles, des capteurs de rêve et bien d’autres. Les organisatrices avec la collaboration de la municipalité veulent faire du marché un rassemblement familial. Jeux gonflables, musique d’ambiance, démonstration des Winslow Dancers, animaux de petite ferme et chansonniers viendront agrémenter ces beaux dimanches. D’autre part, on prévoit également tenir un marché qui s’étalera sur deux jours les 24 et 25 septembre à l’occasion de la fête des conserves.

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Nouveau service pour les patients sans médecin de famille : Un guichet d’accès à la première ligne

Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS bonifie l’offre de service pour les personnes sans médecin de famille afin de leur permettre d’avoir accès à des soins de première ligne. Le guichet téléphonique communément appelé GAP sera accessible le 15 juin et vise à détourner les patients orphelins des urgences et faciliter leur accès aux services appropriés.
On compte 83 000 patients orphelins, soit sans médecin de famille, en Estrie, dont 3 500 sur le territoire du Haut-Saint-François. Les intervenants mentionnent que cette clientèle consulte principalement les urgences des hôpitaux, ce qui exerce une pression sur les services dans les urgences. Avec le guichet téléphonique, des infirmières vont évaluer leurs besoins et vont référer le patient soit à un médecin dans un GMF (Groupe de médecine de famille), clinique médicale, ou encore un autre professionnel susceptible de répondre au besoin.
Selon Dre Stéphanie Blais-Boilard, chef adjointe au département régional de médecine générale et responsable du GMF du Haut-Saint-François, on évalue que 35 % de la clientèle qui se présente aux urgences dans les hôpitaux nécessitent des soins sur place alors que 65 % pourraient être référés à un autre professionnel dans une autre ressource de la région.
Selon Gaëlle Simon, directrice des services généraux CIUSSS de l’Estrie, l’initiative constitue « une avancée pour la population estrienne en termes d’accessibilité aux services de première ligne. Cela va permettre à la population d’obtenir une aide qui va être adaptée à leurs besoins par un bon professionnel au moment opportun. Notre objectif est d’offrir une solution à la population afin qu’elle puisse consulter un professionnel lorsqu’elle a un problème de santé au bon moment pour éviter le recours à l’urgence. »
Lors de l’appel, si les lignes sont toutes occupées, il est recommandé de laisser un message et le patient sera rappelé à l’intérieur d’un délai de 4 heures. Si la personne appelle à l’extérieur des heures d’ouverture, elle sera rappelée le lendemain matin pour procéder à l’évaluation. « Dans notre offre de service, on y est allé avec l’offre de tous les professionnels de notre réseau avec des partenaires, infirmières, travailleurs sociaux, pharmaciens, des médecins. On veut vraiment que tout le personnel de la santé qui offre des services actuellement soit intégré dans notre offre de service. », d’exprimer Dre Blais-Boislard. Elle ajoute qu’un effort sera fait pour répondre à proximité du domicile du patient le plus possible.

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Service d’animation estivale (SAE) dans le Haut-Saint-François dès le 27 juin : Des inscriptions à la hausse

La saison des SAE est près de débuter et on dénote une forte participation.

L’engouement pour les camps de jour dans le Haut-Saint-François est indéniable. Le Service d’animation estivale (SAE) sera offert dans neuf municipalités du Haut-Saint-François (Ascot Corner, East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell, Bury, Weedon, Scotstown-Hampden, Saint-Isidore-de-Clifton et La Patrie) et sera en vigueur de la fin du mois de juin à la mi-août.
À East Angus, on note une forte croissance dans les inscriptions. L’an dernier, le nombre total s’élevait à 139 pour les huit semaines, alors que cette année le compte était de 180 au moment d’écrire ces lignes, à deux jours de la fin des inscriptions. Une vingtaine d’animateurs devrait superviser les groupes cet été autant à East Angus que lors des sorties extérieures. Cette année, les jeunes participants au camp de jour de la municipalité auront la chance d’aller au Centre d’amusement Funtropolis et aux glissages d’eau de Bromont entre autres. Une multitude d’activités se fera aussi à East Angus, comme des ateliers culinaires, la présence d’un magicien et de la Ferme Ô P’tits Soins.
Du côté d’Ascot Corner, 130 jeunes sont inscrits jusqu’à présent au SAE et seront supervisés par treize animateurs qui seront épaulés par 14 aides-animateurs. Ces derniers sont des jeunes de 13 à 14 ans qui apporteront leur soutien aux animateurs des groupes. Pour la plupart, ce sera une première expérience de travail en plus d’être un bon moyen pour l’organisme de former la relève pour les années à venir. Le camp de jour aura pour base le parc Pomerleau et plusieurs activités devraient s’y dérouler telles que des ateliers sportifs et d’art. De plus, les jeunes participeront à une sortie au parc aquatique de Bromont, à une journée au Centre d’amusement Tikito, journée de vélo, randonnée au mont Élan ainsi qu’une visite au Théâtre de la Dame de Cœur.
Dans la municipalité de Cookshire-Eaton, on parle de 15 animateurs qui se chargeront d’animer près de 120 jeunes du coin. Les inscriptions se terminent le 10 juin et le comité organisationnel prévoit atteindre les 150 inscriptions. Basés à la salle Guy-Veilleux, les jeunes pourront participer à plusieurs activités sur place, telles que des ateliers d’ombrages et de maquillage, mais aussi une guerre avec des fusils NERF. Tout au long de l’été, des thèmes précis seront proposés comme une journée pyjama par exemple. Le camp de jour de Cookshire-Eaton fera aussi des sorties à l’extérieur de la municipalité comme aux glissades d’eaux de Bromont et les jeunes iront faire une randonnée au mont Pinacle. Les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François y feront des ateliers culinaires et les jeunes recevront la visite de la patrouille verte.
Les activités du SAE dans les autres municipalités seront tout aussi amusantes que celles mentionnées. Si vous désirez inscrire vos enfants dans l’un des camps de jour de notre MRC, toutes les informations nécessaires se retrouvent sur le site Web respectif de chacune des municipalités.

ciel étoilé

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont- Mégantic présente son nouveau guide d’éclairage

L’Observatoire du Mont-Mégantic.

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM) présente son nouveau guide d’éclairage pour les citoyens et entreprises non seulement du territoire de la Réserve, mais aussi pour toute personne soucieuse de réduire son impact sur l’environnement et intéressée à faire partie du grand mouvement de protection du ciel étoilé et de l’environnement nocturne.
Ce nouveau guide est l’outil idéal pour bien comprendre les enjeux de la pollution lumineuse et les meilleures pratiques pour la contrôler et deviendra rapidement un incontournable. Les notions présentées s’appuient sur la recherche scientifique et les meilleures pratiques d’éclairage au niveau international.
Le guide d’éclairage explique de manière claire et illustrée les différents impacts de la pollution lumineuse et les solutions à adopter. Un résumé réglementaire est illustré pour appuyer les citoyens et entreprises de la Réserve de ciel étoilé et orienter les autres territoires intéressés à se doter de telles normes pour diminuer leur impact sur l’environnement nocturne.
À l’avant-garde des normes internationales et leader en écoéclairage à travers le monde, la Réserve voit de plus en plus de territoires s’intéresser à leurs pratiques et à s’en inspirer.
Centrée sur le parc national et l’Observatoire du Mont-Mégantic, la RICEMM s’étend actuellement sur une superficie totalisant tout près de 5300 km carrés. Afin d’inclure les principales sources de pollution lumineuse des environs, le territoire de la RICEMM couvre une grande zone d’un rayon approximatif de 50 km autour du mont Mégantic.
On y retrouve ainsi les 14 municipalités de la MRC du Haut-Saint-François et les 19 municipalités de la MRC du Granit. Située à 60 km, la ville de Sherbrooke fait aussi partie de la Réserve de ciel étoilé et en est un partenaire très important.
Qu’est-ce qu’une RICE (Réserve internationale de ciel étoilé) ?
Selon la définition qu’en donne l’International Dark-Sky Association (IDA), une réserve de ciel étoilé (RICE) est un espace public ou privé de grande étendue jouissant d’un ciel étoilé d’une qualité exceptionnelle et qui fait l’objet d’une protection à des fins scientifiques, éducatives, culturelles ou dans le but de la préservation de la nature.
La réserve doit comprendre une zone centrale où la noirceur naturelle est préservée au maximum ainsi qu’une région périphérique où les administrateurs publics, les individus et les entreprises reconnaissent l’importance du ciel étoilé et s’engagent à le protéger à long terme.
Inaugurée en 2007, la RICEMM est la toute première Réserve internationale de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association. Elle est aussi certifiée par la Société royale d’astronomie du Canada.
La mission
La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic vise à préserver, aujourd’hui et pour l’avenir, l’accès pour tous à l’expérience du ciel étoilé et la conservation des environnements nocturnes.
Mené par l’ASTROLab et grâce à la collaboration du parc national du Mont-Mégantic, de l’Observatoire du Mont-Mégantic, des communautés locales, des MRCs et des élus municipaux et fédéraux, le projet de protection du ciel nocturne permet de répondre adéquatement aux besoins d’éclairage extérieur tout en réalisant d’importantes économies d’énergie. De plus, la protection du ciel étoilé et la mise en valeur des paysages nocturnes contribuent à donner à la région un caractère distinctif et une notoriété internationale.

Patrouille verte

Une patrouille verte s’installe à Cookshire-Eaton

Nous apercevons Jean-Gabriel Lebel, directeur des travaux publics à la Ville de Cookshire-Eaton, accompagné de Catherine Tremblay et de Mélodie Ledoux qui forment la patrouille verte.

Depuis quelques semaines et jusqu’à la fin de l’été, Cookshire-Eaton sera munie d’une patrouille verte. Les deux étudiantes du Cégep de Sherbrooke, Catherine Tremblay et Mélodie Ledoux, parcourront la municipalité afin de sensibiliser les citoyens et particulièrement les entreprises au sujet d’une meilleure gestion de leurs matières résiduelles ainsi qu’à des pratiques environnementales plus écologiques.
Cookshire-Eaton rejoint donc Dudswell, East Angus et Weedon dans la participation active du Mouvement J’y participe ! en se dotant d’une patrouille verte. Le principal but du mouvement est d’inciter les citoyens, les associations et les industries, commerces et institutions (ICI) du Haut-Saint-François à améliorer leur tri à la source afin de diminuer l’enfouissement des matières résiduelles.
L’an dernier, l’objectif des patrouilles vertes était principalement axé sur la sensibilisation des citoyens et des citoyennes de la localité quant à une meilleure gestion de leurs déchets. Cette année, le mandat reste le même, mais elles se concentreront davantage sur les entreprises et les commerces du HSF, s’est exprimée Anick Fredette, agente aux travaux publics de la ville de Cookshire-Eaton.
À la suite de la création d’un plan de gestion de matières résiduelles, l’équipe verte rencontrera les diverses entreprises de la municipalité afin d’échanger sur les enjeux d’une meilleure gestion des déchets qu’ils produisent et les guider en leur donnant des trucs sur la façon de gérer ceux-ci. La patrouille verte aura aussi à faire l’inspection des bacs roulants qui ont été disposés un peu partout dans la MRC, ainsi que de participer à diverses activités communautaires pour le grand public. Le duo d’étudiantes supervisera des kiosques d’informations tout l’été et sera amené à réaliser des animations pour une clientèle cible (centres de la petite enfance, garderies en milieu familial, camps de jours, écoles et résidences pour aînés).
Rappelons qu’une meilleure gestion de nos matières résiduelles à la source est à la fois écologique, mais aussi économique. Effectivement, le fait de réduire la quantité de matière acheminée au centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François (Valoris) entraînera une répercussion à court, moyen et long terme sur le compte de taxes des citoyens du Haut-Saint-François.
Collecte des plastiques agricoles
Depuis 2019, AgriRÉCUP, en collaboration avec l’UPA Estrie et le Syndicat local de l’UPA-HSF, met en place des projets pilotes visant la récupération du plastique agricole dans le but de tendre vers le zéro déchet en agriculture. Selon une étude de Recyc-Québec, 11 000 tonnes de plastique à usage unique sont utilisées chaque année sur les fermes de la province. Plus de la moitié, soit 6 500 tonnes, servent à l’emballage et à la conservation du foin et de l’ensilage. Ces plastiques s’avèrent être des outils indispensables pour l’agriculture, mais il est nécessaire de trouver des moyens de mieux les revaloriser ou les récupérer.
Ce projet est né du besoin des producteurs agricoles de gérer leurs déchets plastiques, mais aussi de la volonté de la MRC de trouver des alternatives à l’enfouissement de ces matières, ainsi que de l’intention d’AgriRÉCUP d’établir une méthode de récupération des plastiques agricoles viables à long terme.
En s’associant avec l’UPA, la MRC du Haut-Saint-François a pu entrer plus facilement en contact avec toutes les entreprises agricoles de son territoire. Du coup, toutes les fermes de la municipalité sont obligées de participer à cette collecte qui se fera mensuellement. Le ramassage sera gratuit puisqu’il fait partie de la collecte de matières recyclables. À la demande de l’agriculteur, il sera possible d’avoir une collecte supplémentaire, au coup de 17 $.
Pour une collecte efficace, il est important de considérer les étapes de tri et de nettoyage, car seuls les plastiques propres, secs et séparés par catégories seront acceptés.
La MRC a mis en place trois façons de récupération pour les propriétaires d’entreprises agricoles. La première consiste à mettre les plastiques en ballots de 50 livres ou moins en bordure de la route, la deuxième prévoit de les mettre dans un bac roulant identifié « plastique agricole » ou finalement de les disposer dans un conteneur offert en location. Les conteneurs, qui ont des dimensions de deux à huit verges, peuvent être loués auprès de la municipalité au coût de 100 $ par verge, par année.
Pour l’instant, tout le plastique récupéré est transporté par la compagnie de Sawyerville, S.D. Taylor Transport inc., qui l’achemine au site d’enfouissement ou au centre de tri, selon le type de matières recueillies. Une fois le plastique pressé, il est envoyé outre-mer pour être fondu et récupéré afin de recréer des objets à base de plastique.

Jean-Pierre Patry

Le Marché de la Ferme Patry : Maintenant accessible !

De gauche à droite, nous apercevons Pierre-Marc Patry, Myrianne Lessard et Jean-Pierre Patry devant le commerce de la 2e Avenue à Weedon.

Un nouveau marché local, le Marché de la Ferme Patry, a vu le jour à Weedon tout récemment. Les propriétaires, Myrianne Lessard, Pierre-Marc et Jean-Pierre Patry, sont très heureux de pouvoir amener un commerce qui proposera entre autres la viande charolaise provenant de leur ferme. À cela s’ajouteront divers produits faits maison et d’autres productions locales comme les fruits et légumes, viandes de toutes sortes, agneau et porc, des épices et produits en vrac.
Le commerce situé au 650, 2e Avenue à Weedon est de grande envergure puisqu’il offre une superficie totale de 2 250 pi2. Les promoteurs croient au projet puisqu’ils n’ont pas hésité à y investir près de 500 000 $. Depuis plusieurs années, le patriarche de la famille Patry, Jean-Pierre, voyait en ce terrain à vendre par la ville de Weedon une superbe opportunité d’affaire et de développement pour sa municipalité.
Selon ce dernier, une entreprise de ce genre devenait un besoin pour la région. « Les gens désirent de plus en plus consommer localement. Mais ils n’iront pas jusqu’au fond des rangs qu’ils ne connaissent pas pour rencontrer les agriculteurs et leur acheter des produits. Le fait de rapatrier le tout dans un commerce dit de proximité aidera grandement à faire valoir les producteurs de la région et permettra aux citoyens de tout retrouver sous un même toit ».
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, était sur place lors de l’inauguration et a tenu à féliciter la famille Patry pour l’accomplissement d’un tel projet en plus de leur souhaiter bon succès. « J’aimerais souhaiter bon succès à cette entreprise de chez nous qui ne sera pas en compétition avec les autres, mais qui travaillera de concert avec celles-ci, pour promouvoir la région et les producteurs estriens ».
Le nouveau commerce de la route 112 restera ouvert toute l’année et offrira un horaire du mercredi au samedi. Les heures d’ouverture seront de 10 h à 18 h sauf le vendredi où le marché fermera à 20 h. De nombreux produits provenant de ferme et de producteurs d’un peu partout en Estrie seront sur les tablettes de cette nouvelle aventure signée la famille Patry.

interieure

Diversité de produits locaux au Marché de la Ferme Patry

L’intérieur du commerce situé sur la 2e Avenue à Weedon regorge de produits qui tenteront les citoyens de la municipalité, mais aussi de toute la région. Sur place, il est possible de se procurer la viande charolaise de la Ferme Patry, mais aussi de l’agneau, du sanglier et du porc provenant de fermes locales. Une sélection de légumes frais sera disponible pendant l’été, ainsi que plusieurs choix de miels, de confitures et de produits de l’érable. Du pain frais et des croissants seront cuits chaque matin et les propriétaires vous promettent différents plats faits maison tels que des tartes, des pâtés, des lasagnes et de la sauce à spaghetti. Quelques exemples des produits que l’on peut retrouver au commerce de la route 112 à Weedon.

cuisine

Nouvelle cuisine et plats préparés maison

C’est dans une cuisine toute neuve que les propriétaires, les employés et des amis de la famille Patry tenteront de faire saliver vos papilles gustatives. Des chocolatines, des croissants, des muffins et du pain frais y seront cuits tous les matins entre autres. Nous apercevons Bellerose Lessard et sa sœur Myrianne Lessard avec la toute première fournée de pains et de chocolatines.

Ascot Corner

Le centre communautaire d’Ascot Corner deviendra accessible à tous

Nous apercevons Alain Rondeau, conseiller municipal d’Ascot Corner et responsable sports, loisirs et culture, ainsi que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, à l’emplacement où devrait se trouver l’ascenseur.

Le centre communautaire Paul-Lessard d’Ascot Corner deviendra accessible à tous. La participation financière de 431 591 $ du gouvernement du Canada permettra l’amélioration et la mise à niveau du bâtiment.
La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Mme Marie-Claude Bideau, en a récemment fait l’annonce. L’aide financière provient de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC).
L’annonce de cette contribution financière a été faite au nom de Pascale St-Onge, députée de Brome-Missisquoi, ministre des Sports et ministre responsable de DEC. Ce soutien, accordé dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés (FCRC), permettra à la municipalité d’effectuer des travaux d’agrandissement du bâtiment.
Cette aide rendra possible l’ajout d’un ascenseur près de l’entrée arrière du centre communautaire, l’aménagement de toilettes adaptées, ainsi qu’un trottoir et des rampes d’accès pour personnes à mobilité restreinte en plus de l’installation d’une génératrice fixe.
« Les centres communautaires de nos municipalités rurales sont des lieux de rassemblements importants, et le fait de rendre celui d’Ascot Corner plus accessible contribuera à la qualité de vie des aînés et des personnes à mobilité réduite », s’est exprimée la députée libérale, Marie-Claude Bibeau.
Les espaces communautaires sont généralement des lieux propices aux interactions sociales. En favorisant un meilleur accès à des installations et des programmes récréatifs, le DEC contribue au bien-être de la collectivité, des familles et des individus à travers la municipalité.
Le conseiller municipal d’Ascot Corner, M. Alain Rondeau, responsable sports, loisirs et culture, a tenu à remercier le DEC. « Au nom de tous les citoyens d’Ascot Corner et aussi du conseil municipal, il me tient à cœur de remercier le DEC pour cette contribution aux nouveaux aménagements de notre centre communautaire multiculturel. Déjà depuis 2017, nous élaborions cette vision d’un établissement plus accessible à toute notre communauté. Il nous fait grand plaisir de pouvoir entreprendre le projet. »

Atelier Auckland

L’Atelier Auckland réouvre ses portes au public pour une 7e saison

L’Atelier Auckland, là où tous les arts sont permis.

La saison estivale s’annonce pleine de couleurs pour la réouverture au public de l’Atelier Auckland, situé à Saint-Isidore-de-Clifton. Les artistes-propriétaires, Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, sont en pleine préparation de la programmation pour l’année 2022.
Effectivement, les deux acolytes prévoient accueillir à nouveau des invités lors de soirées spéciales tous les dimanches de l’été, sous une formule plus intimiste, mais toujours aussi conviviale et entremêlant échanges, discussions, apprentissages, folies et découvertes.
Après plus de deux ans de pandémie et de confinement, le plus important pour ces créateurs est de renouer et de reprendre contact avec les gens. C’est pourquoi le modèle plus intime est mis de l’avant cette année. De cette façon, la proximité fera en sorte que les discussions et les échanges seront moins éparpillés.
Les artistes ont beaucoup utilisé les médias numériques dans les dernières années, pour créer et pour être accessibles pendant la pandémie. Ils ressentent donc le besoin de renouer avec le contact humain et les échanges de tout genre.
L’atelier est un lieu principalement consacré à la création artistique et poétique des deux hommes, qui ouvre ses portes au public lors d’évènement ou d’exposition. Les comparses proposent habituellement des résidences encadrées pour les artistes ou les auteurs désirant approfondir leur art ou démêler certaines sphères de leur processus de création. L’Atelier d’Auckland est aussi un lieu où il est possible de recevoir des ateliers, des MastersClass, du coaching et du mentorat offerts par les deux créateurs, en plus de mettre à la disposition du public trois studios blancs.
Pour le reste de la programmation et des activités à venir, les deux artistes suggèrent de suivre leur page Internet : https://atelierauckland.com/. Sur le site, il est possible de s’abonner en remplissant un formulaire qui permet de recevoir de l’information dès qu’il se passe quelque chose de nouveau à l’Atelier.

Opinion du lecteur

Après 35 années de loyaux services…

À la Ville de Cookshire-Eaton, je tire ma révérence pour un départ à la retraite bien mérité.
Je remercie sincèrement mes collègues de travail pour leur collaboration et leur appui. Un merci tout spécial à René Roy, qui a été, au fil des années, un exemple d’assiduité et de professionnalisme. Je remercie également les citoyens pour leur confiance ainsi que leur compréhension.
Mon sentiment d’appartenance envers la Ville de Cookshire-Eaton remonte à loin. Depuis mon arrivée dans ce beau patelin des Cantons-de-l’Est, j’ai cumulé une expérience riche et diversifiée. De commis-comptable au centre de rénovation, en passant par caissière à la Caisse Desjardins, copropriétaire du Fleuriste Cookshire, secrétaire-trésorière de la municipalité de Newport et finalement, suite aux fusions municipales, trésorière à la Ville de Cookshire-Eaton; j’ai exploré plusieurs facettes du service à la clientèle.
J’ai également eu la chance d’élever trois enfants dans ce milieu, ce qui m’a amené à m’impliquer bénévolement dans la création de la Garderie Saute-Crapaud, dans le comité d’école Saint-Camille et à la direction du Domaine de la Colline où j’ai côtoyé des gens extraordinaires.
Je tiens aussi à souligner le support de ma famille exceptionnelle pendant toutes ces années. Je suis très fière et privilégiée d’être si bien entourée.
L’honnêteté, le respect, l’écoute ainsi que l’humilité ont guidé mon travail au long des années. Je quitte avec un pincement au cœur, mais avec le sentiment du travail accompli.
Merci !
Andrée Gagnon

Dysprasie

Trouble développemental de la coordination : Un livre simple et pratique pour comprendre la dyspraxie

Karine et Gabryel Bouchard souhaitent que leurs livres puissent venir en aide aux enfants, parents, intervenants et enseignants.

Fort du succès obtenu avec le premier livre L’autisme raconté aux enfants, le duo composé de la mère Karine et de son fils Gabryel Bouchard, de Dudswell, revient à la charge avec un second livre La dyspraxie (trouble développemental de la coordination) racontée aux enfants.
La dyspraxie est un handicap physique qui se manifeste, entre autres, par une maladresse. Avoir de la difficulté à lacer ses souliers, boutonner sa chemise, tenir adéquatement son crayon à presser suffisamment puis le déplacer avec les doigts et écrire, à courir, attraper et lancer un ballon, découper une feuille sont autant de défis que doivent relever les quelque 6 % des enfants aux prises avec ce handicap. Chez les autistes, le pourcentage varie de 50 % à 60 %, d’ajouter Mme Bouchard.
La particularité des deux livres est qu’ils sont authentiques, dénués de formulation inutile et encombrante. Ce que l’on retrouve, c’est un vocabulaire simple, sans être simpliste, clair qui va droit au but ! Gabryel est autiste et dyspraxique, la maman, Karine, est éducatrice spécialisée. Ils savent de quoi ils parlent puisqu’ils vivent la situation au quotidien. En outre, le contenu du livre est approuvé par une professionnelle reconnue, France Léger, ergothérapeute.
Tout comme pour le premier, le livre s’adresse aux enfants, parents, intervenants et enseignants. L’ouvrage, agréablement illustré, se divise en diverses parties à commencer par l’histoire, l’auto-observation avec des trucs et astuces, inspirés de faits vécus, le volet pour les parents et les ressources utiles. Gabryel a rédigé l’histoire, la maman, le volet pour les parents et les ressources utiles alors que la partie auto-observation a été écrite en collaboration mère-fils.
« L’histoire est inspirée de faits vécus. Ce qu’on voulait est que les gens comprennent c’est quoi une journée pour un enfant avec la dyspraxie. Comment chaque matière est un défi. En art plastique pour la majorité des enfants, c’est une période de plaisir, pour un enfant dyspraxique, c’est un défi, découper, colorer, coller toutes sortes de choses qui sont un énorme défi pour lui. Ce n’est pas une partie de plaisir pour lui, l’éducation physique, non plus, parce qu’il est toujours confronté à ses difficultés. Ces enfants-là rushent toute la journée, moi je les considère des superhéros, c’est des enfants qui vont travailler quatre fois plus fort que d’autres enfants pour atteindre le même objectif. Faut reconnaître les efforts que ces enfants-là font pour réussir à suivre un groupe en régulier. » Mme Bouchard considère que la dyspraxie est un handicap invisible. « Si l’enfant était en chaise roulante, on ne lui demanderait pas de faire la même affaire dans le cours d’éducation physique que les autres. Parce que lui c’est un handicap invisible, on lui demande de faire la même chose et sera évalué sur les mêmes objectifs que les autres qui n’ont pas de handicap. » Il n’a pas eu d’adaptation, donc l’enfant se trouve en situation d’échec en art plastique et éducation physique, déplore la maman.
Gabryel ajoute un exemple qui peut sembler banal, mais compliqué pour un dyspraxique. « Pour une personne normale, ouvrir une porte, c’est juste ouvrir une porte, tu n’es pas obligé d’apprendre ça de 45 façons. Un dyspraxique pour ouvrir la porte, il doit se concentrer à lever la main, prendre ses doigts, les mettre autour de la poignée, mettre la force pour tourner la poignée, tirer la porte et après ça, pouvoir sortir ». Comprendre comment tenir le crayon est un autre défi. Gabryel prend ses notes en classe à l’aide d’un clavier, ce qui facilite son apprentissage.
« Quand j’ai écrit mon premier livre, moi, mon but était de toucher le plus de personnes pour que le monde ne vive pas ce que moi j’ai vécu, de se sentir incompris dans leur école, de pas avoir les moyens. Moi, je ne voulais vraiment pas ça. Quand j’ai vu l’impact que ça a fait avec le premier livre, j’ai voulu faire un deuxième pour aider d’autres personnes qui avaient la dyspraxie. » Gabryel et sa mère sont conscients de l’impact du premier livre. Certains ont signifié sur leur Facebook de 4 860 abonnés que cela avait changé leur vie.
Lorsque l’enfant est bien entouré, il peut s’épanouir et atteindre son plein potentiel, assure Mme Bouchard. Gabryel est étudiant au collège privé Clarétain à Victoriaville et bénéficie de toute l’attention et l’appui nécessaire, précise-t-elle. C’est d’ailleurs avec un large sourire rempli de fierté que la maman parle de son fils qui affiche une moyenne académique de 90 %. « Quand on adapte, c’est ça que ça fait, d’exprimer Mme Bouchard, en ajoutant que l’école était extraordinaire. Souvent, les enfants dyspraxiques sont très intelligents, mais s’ils sont trop fatigués, ils ne peuvent pas réussir, mais quand tu enlèves tous les stresseurs au niveau sensoriel pour l’autisme et cognitif pour le dyspraxique, l’enfant obtient des moyennes comme ça. » Au moment de l’entrevue, Gabryel était en nomination pour un gala dans deux catégories soit français et improvisation. L’école a même organisé une activité marquant le lancement du livre de leur jeune étudiant.
Mme Bouchard estime que Gabryel a fait d’énormes progrès au cours des dernières années. La rédaction des livres l’a forcé à faire de la recherche et par la même occasion comprendre et accepter sa maladie et son handicap. « J’ai remarqué qu’il a beaucoup pris confiance en lui incroyable. »
Le premier livre L’autisme raconté aux enfants s’est vendu à plus de 8 000 exemplaires. Le duo souhaite un succès comparable pour le deuxième. Sans le dire trop fort, Gabryel laisse tomber qu’il prépare un troisième ouvrage, mais attend l’autorisation de son éditeur, les Éditions de Mortagne avant de développer davantage.

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La Patrie : Cours de guitare organisés par le Festival Rock’N’Blues

Devant, Maxime Vézina, René-Charles Prévost, Calix Blais, derrière, Camil Jetté et Anne-Claire Hyvert, Alexis Leblanc, absent.

Après multiples arrêts et départs causés par la COVID et qui sont venus perturber les cours de guitare destinés aux enfants de La Patrie, des bénévoles de l’organisme à but non lucratif Festival Rock’N’Blues ont enfin réussi à reprendre leurs activités en décembre dernier. Sous la direction d’Anne-Claire Hyvert, de l’École de musique Bishopnote, huit jeunes ont profité, avec succès, de cette formation.

guitare2Anne-Claire Hyvert, Alexandre Martel, Milan Mclure, Jasmin Martel, Camil Jetté et Marc-Antoine Prévost.


Ainsi, depuis décembre, tous les mardis, deux groupes de musiciens se sont rendus au local de l’école Notre-Dame-de-Lorette pour suivre des cours de guitare et parfaire leur apprentissage. Camil Jetté, un des bénévoles de l’organisme, les a reçus et a vu au bon déroulement des activités et aux communications.
« Nous avons eu la chance d’avoir Anne-Claire Hyvert, professeure qualifiée et dévouée qui a offert ces leçons de guitare », a constaté Nicole Jolicoeur, une autre bénévole. « Nos jeunes musiciens en herbe ont profité de sa longue expérience. Nous sommes vraiment satisfaits de l’intérêt porté par ces jeunes à leur formation et, bien sûr, de l’appui de leurs parents », ce dont elle se réjouit.
« Le Festival Rock’N’Blues a à cœur de donner la chance à nos jeunes de faire cette expérience musicale au moyen de l’instrument fétiche de La Patrie, la guitare », ajoute Mme Jolicoeur. Les membres du CA ont retourné depuis des années une grande partie de leurs profits dans des organismes locaux, dont l’école Notre-Dame-de-Lorette, la garderie Le Ballon Rouge. « Il subventionne aussi une part importante des coûts liés à ces cours destinés aux enfants. Les parents n’ont qu’à défrayer une petite contribution pour qu’ils suivent cette formation », indique M. Jetté. « La présente session se terminera à la mi-avril et nous comptons les reprendre à l’automne 2022. Nous souhaitons continuer l’activité aussi longtemps que possible. »
« Encore un énorme merci à Guitare Godin et à nos généreux commanditaires et donateurs pour votre appui », conclut-elle au nom du Festival Rock’N’Blues de La Patrie.

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Des idées-cadeaux pour gâter papa

En quête d’un cadeau qui plaira à coup sûr à votre papa adoré pour souligner la fête des Pères ? Voici quelques suggestions «passe-partout» que vous pourrez facilement adapter en fonction de sa personnalité et de ses goûts!
Un accessoire pour ses loisirs
Qu’il aime peindre, photographier les oiseaux, fabriquer des meubles, camper dans les grands espaces, jouer au golf ou lire dans son fauteuil préféré, vous trouverez certainement un accessoire pratique ou amusant pour rehausser son expérience. Le Web regorge d’ailleurs d’idées pour gâter tous les types de passionnés!
Un panier gourmand
Si votre père est un adepte des plaisirs de la table, un assortiment de chocolats fins, de fromages artisanaux, de maïs soufflé aromatisé, d’alcools du terroir ou de divers produits décadents ou gastronomiques, selon ses préférences, saura assurément le combler. Profitez de l’occasion pour lui offrir ses coups de cœur ou lui faire découvrir de nouvelles saveurs.
Une expérience unique
Spectacle d’un artiste qu’il adore, envolée en montgolfière, visite d’une attraction touristique qu’il affectionne et évènement sportif de haut niveau ne sont que quelques exemples d’activités qui lui permettront de décrocher et de passer un agréable moment. Vous pouvez lui donner des billets pour un évènement auquel il pourra assister avec la personne de son choix, ou encore planifier une sortie toutes dépenses payées avec lui.
Une carte-cadeau
Idéalement, ne vous contentez pas d’une carte de crédit prépayée : prenez soin de personnaliser le tout en optant pour une carte-cadeau qui démontre que vous le connaissez bien. Pensez à son restaurant préféré, à la quincaillerie où il achète toujours ses outils ou à un endroit qu’il fréquente régulièrement (parc national, musée, etc.), par exemple.

actualite

Merci pour tout, papa!

Vous avez un papa merveilleux? Vous ne lui dites pas assez souvent combien vous l’aimez et à quel point vous avez de la chance de l’avoir? Profitez de la fête des Pères pour l’exprimer : prenez un moment, de vive voix ou par écrit, pour remercier votre père de tout ce qu’il a fait, et fait encore! pour vous, et qui ne s’est jamais limité à vous fournir le gîte et le couvert!
Vous ne savez pas par où commencer? Inspirez-vous de ces quelques idées et, selon ce qui s’applique à votre situation, remerciez-le :
• D’avoir assisté à tous vos spectacles de danse, vos récitals de piano, vos matchs de hockey ou vos tournois de volleyball;
• De vous avoir 1001 fois conduit à vos rendez-vous, à vos activités parascolaires, chez vos amis, etc.;
• De vous rassurer quand vous êtes inquiet (ou de l’avoir fait quand vous craigniez les monstres sous votre lit!);
• De vous écouter raconter vos joies, vos déceptions, vos rêves ou simplement vos journées;
• De vous soutenir dans les moments difficiles et de vous encourager à chaque étape de votre vie;
• De vous prodiguer de bons conseils pour vos décisions importantes, comme l’achat de votre première voiture.
Enfin, remerciez-le pour tous les beaux souvenirs d’enfance et de vacances, les anecdotes impérissables récoltées au fil des ans et les « blagues de papa » que vous connaissez par cœur; bref, pour les merveilleux moments passés ensemble et à venir. Et, surtout, dites-lui merci d’être là, sa présence indéfectible à vos côtés est précieuse, et d’être qui il est, car c’est comme ça que vous l’aimez!

Fête des pères

25 chansons pour souligner la fête des Pères

Que vous vouliez dédier une chanson à votre père ou à celui de vos enfants pour le remercier ou encore écouter quelques morceaux pour honorer sa mémoire, par exemple, ou que vous soyez vous-même papa et souhaitiez témoigner de votre amour pour vos enfants, voici quelques pièces de circonstance en ce jour de fête :
Babyfather (Sade)
Dad’s Old Number (Cole Swindell)
Daddy (Beyoncé)
Dance With My Father (Luther Vandross)
Even Though I’m Leaving (Luke Combs)
Father And Son (Cat Stevens)
First Man (Camila Cabello)
Flashlight (Chris Young)
God Made Daughters (Brett Kissel)
I Learned From You (Miley Cyrus et Billy Ray Cyrus)
It’s For My Dad (Nancy Sinatra)
Le plus fort, c’est mon père (Lynda Lemay)
Les feuilles mortes (Les Cowboys Fringants)
Ma fille (Serge Reggiani)
Mistral gagnant (Renaud)
My Boy (Elvie Shane)
My Father’s Eyes (Eric Clapton)
New Day (Kanye West et Jay-Z)
Papa Can You Hear Me? (Barbra Streisand)
Parler à mon père (Céline Dion)
Song For My Father (Sarah McLachlan)
These Three Words (Stevie Wonder)
Un père (Chimène Badi)
While He’s Still Around (Florida Georgia Line)
Your Joy (Chrisette Michele)
Bonne écoute!

ACTU-Rachel

CONSPIRACY OF RAVENS

I hope you are not ornithophobic.
If you do have a fear of birds, you could be freaked out by the new show at the Cookshire-Eaton Art Gallery. It’s put on by a conspiracy of ravens.
Just kidding, but only partly. Yes, ravens usually hang out in pairs; not in murders, as crows do. But when they do group together, they’re an “unkindness” or a “conspiracy.” And they definitely are unkind, mostly a rowdy bunch of young males fighting for dominance and females seeking mates. Researcher Bernd Heinrich at the University of Vermont (livescience.com) called such a group a “mobile discotheque” and said the sight of them could induce Hitchcockian flashbacks to The Birds, that famous horror movie. It’s enough to stress out the ravens themselves, he said.
But no, the Raven Collective of artists is not unkind, although their conspiracy is a touch boisterous.
They are, in fact, a group of five Townships artists who come from away and have spread their wings abroad, but have returned to the nest, so to speak; the group first exhibited in Cookshire in 2015.
That was when Robert Peloquin joined forces with Ann Bilodeau and Yong Sook Kim-Lambert. Today, the group has grown to five, with Laurence Bacon and Normand Gladu of Saint-Isidore-de-Clifton joining the conspiracy. Their approaches are varied: Peloquin sculpts in glass, metal and stone. Bilodeau draws and collages. Kim-Lambert paints in acrylic. Bacon weaves and uses vegetation-based inks. Gladu sculpts high reliefs in found objects and mixed media.
What is their affinity? You might say Nature, or in the words of their press release, “the expressive power of matter (materials and subject) and the act of storytelling.”
They explore “the realms of interaction between humans, other living beings and the social, intimate and physical spaces that they occupy.”
Another interaction in their work is between the abstract and the actual; the suggestion of a story stimulates the mind of the beholder to put flesh on its bones. That brings us to the topic of this exhibit: Iridescent Thought, or Pensée irisée. That’s what art is about, isn’t it? Materials shaped to express thought; matter divulging spirit.
The Raven Collective presents a crunchy combination. The works are varied and rich, colourful and intriguing. You can sink your teeth into this exhibit.
The exhibit is at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West, until July 17. The spacious gallery is open weekends, 12 to 4 p.m., until June 24; after that it is open Wednesday to Sunday, 10 to 4 p.m.
PIONEER WOMEN
Is – or was – she her own woman? Does – or did – she live in the Townships? How has she helped shape Townships history?
Think of a woman you could describe in those terms. Adèle Blais would like to hear from you. She’s a Sherbrooke artist whose 22 portraits of such women as Ella Fitzgerald populate a book, Fortes. Blais’s current project is to create an exhibit of pioneer women in the Eastern Townships for a 2023 exhibit at the Musée des beaux-arts de Sherbrooke. She’s inviting all of us to nominate just such a person by sending her several photos of a woman pioneer, and a 500-word text about her. The world of business, art, volunteerism, ideas – the list of domains women have helped build could go on and on.
Blais’s deadline is July 1st; she asks that suggestions be sent by email to info@adeleblais.com. To see Blais’s striking portraits in paint and collage, visit adeleblais.com.
EATON CORNER MUSEUM
The Eaton Corner Museum will open to the public on June 24 to 26, from 11 a.m. to 4 p.m. Entrance fees are $8 for adults, $6 for seniors, and $4 for youth. Membership includes entry to the Museum. During July and August, the Museum will be open Thursday to Sunday from 11 a.m. to 4 p.m. It is located at 374 Route 253, in Eaton Corner. Info: 819-875-5256 or eatoncorner59@gmail.com.
JUNE 24th CONCERT
Canterbury Center is hosting a concert in celebration of the Fête Nationale du Québec on Friday, June 24, at 8 p.m. Musicians Christian Nolet, Kevvin Hinse, and P.O. Boudreault will perform traditional music of Quebec on guitar, mandolin, violin, Irish bouzouki and voice.
Only 50 tickets will be sold. To be among the 50 lucky people in the audience, reserve your $15 seat by phoning Gilles Gaulin at 819-872-3273, or Ed Pedersen at 819-872-3400. Masks are suggested. Proceeds will help support the restoration of the Center’s small windows. The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Cantberbury.
SUNRISE
Discover what would have made Charles Bury go berserk. With Scott Stevenson and Brenda Hartwell, explore how Townships musicians and thespians weathered the pandemic. Read a story by Marc Boucher about a family in crisis, dealing with raw questions. Learn how NOT to herd porcupines. Find out how to plog and plalk.
Yes, the June issue of the Townships Sun has hit the newsstand at the Cookshire IGA. Better yet, subscribe at thetownshipssun.org, or 819-566-7424.
CHURCHES
Anglican. In-person Sunday services are June 12, at 10:30 a.m., at St. John’s Church in Brookbury, and June 19 at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. Also, Bishop Bruce Myers offers Home Prayers at 4 p.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. In-person Sunday services are at Trinity United in Cookshire at 9:30 a.m., and at Sawyerville United at 11 a.m. In case of any changes, please check the United Eaton Valley Pastoral Charge answering machine after Friday at 819-889-2838.
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by June 13 for publication June 22, and by June 27 for July 6.

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