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Lancement officiel de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif

La Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) du Haut-Saint-François amorçait sa saison 2022 avec un lave-auto chez Bumper to Bumper à East Angus, avec comme coût, une contribution volontaire des clients potentiels.
La CIEC du HSF est une équipe de huit jeunes de 13 à 15 ans désirant créer leur premier emploi sous une forme d’entrepreneuriat. Se présentant comme étant débrouillards, ces jeunes entrepreneurs proposent leurs services dans plusieurs domaines tels que le lavage de voiture, la tonte de gazon, le désherbage, la peinture, la cueillette de fruits ou encore pour du gardiennage.
Sous la supervision de deux coordonnatrices du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, Mathilde et Angélic, l’expérience de la CIEC vise à favoriser l’autonomie des jeunes, leur intégration sociale ainsi que leur permettre de vivre une première expérience de travail stimulante et enrichissante.
L’équipe de jeunes entrepreneurs sera disponible du lundi au vendredi jusqu’au 4 août. Déjà active à travers le HSF, la CIEC compte déjà plus d’une dizaine de contrats à venir. Pour réserver leurs services, contactez-les au 819 832-1513 ou au cjehsfciec@gmail.com. Il est également possible de les retrouver sur Facebook (Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif du HSF).

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Projet de 8,4 M$ pour une piscine intérieure à la polyvalente Louis-Saint-Laurent : Québec investit 5 M$ pour le Haut-Saint-François

Nous apercevons de gauche à droite, le député de Mégantic, François Jacques, en retrait à l’arrière, le directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, Tommy Poulin, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, et le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau.

Les 14 municipalités du Haut-Saint-François et le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) réaliseront un projet vieux de 50 ans, la construction d’une piscine intérieure à la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Le député de Mégantic, François Jacques, était fier d’annoncer au nom de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, la contribution de 5 M$ pour le projet estimé à 8,4 M$ qui pourrait se concrétiser au cours de 2025.

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Assis à l’avant, de gauche à droite, le député de Mégantic, François Jacques, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, et le directeur général du CSSHC, entourés du directeur de la polyvalente, des maires et conseillers représentant les municipalités du territoire.

Initialement, l’infrastructure de piscine intérieure était prévue dans les plans de construction de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, mais a été abandonnée en cours de route. Fait du hasard, l’annonce coïncide avec le 50e anniversaire de l’établissement scolaire.
L’aide financière provient du nouveau Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives scolaires et d’enseignement supérieur (PSISRSES). Le député de Mégantic mentionne que la conclusion de la démarche est le résultat « d’un travail de longue haleine qui a débuté, il y a plus de trois ans. Il s’agit d’un projet d’envergure pour la MRC du Haut-Saint-François. Il s’agit d’un projet rassembleur pour l’ensemble de la communauté. » M. Jacques parle de fierté pour les gens du territoire, mais également pour les étudiants qui vont bénéficier d’une nouvelle installation. Le projet du Haut-Saint-François s’inscrit parmi les 14 acceptés au Québec avec la contribution maximale de 5 M$. Le député précise que le partenariat impliquant l’ensemble des municipalités de la MRC du Haut-Saint-François ainsi que le Centre de services scolaire « a donné une opportunité d’avoir l’enveloppe maximale. »
Ce programme, explique M. Jacques, vise à accroître le nombre d’infrastructures sportives et récréatives scolaires et à mettre à niveau celles existantes afin d’assurer leur accessibilité à l’ensemble de la population. L’une des conditions d’admissibilité au programme est de rendre accessibles, dans un premier temps, les infrastructures à la clientèle des réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur et par la suite, les mettre à la disposition des citoyens pendant les plages horaires qui ne sont pas utilisées par les établissements scolaires et d’enseignement supérieur.
Partenariat
Le projet est estimé à 8 442 500 $. De ce montant, les municipalités contribueront pour 2 482 500 $ sur une période de 30 ans. Chacune d’entre elles versera annuellement un montant selon un calcul prenant en compte la richesse foncière, la population et l’éloignement. Selon ces critères, le montant à verser pourrait varier de 4 000 $ à plus de 20 000 $ annuellement.
Le conseil des maires de la MRC du Haut-Saint-François a approuvé à la majorité de 10 contre 4 lors de la séance ordinaire de juin d’aller de l’avant avec le projet. Les municipalités de Saint-Isidore-de-Clifton, Newport, Bury et Cookshire-Eaton avaient signifié leur dissidence, mais sont tout de même liées par la décision adoptée. Le préfet de la MRC, Robert G. Roy, aurait souhaité obtenir l’unanimité, mais retient que les discussions se sont faites dans le respect et l’harmonie.
« Rassembleur, attendu, souhaité, inspirant, structurant » sont les mots utilisés par le préfet pour qualifier l’importance du projet annoncé. Avec cette infrastructure, ajoute-t-il, le Haut-Saint-François est en mesure de bonifier son offre en offrant un complexe sportif « comprenant aréna, piscine et gymnases. » M. Roy ajoute que la démarche « rejoint les objectifs de la campagne Ose le Haut, soit de réduire l’âge moyen de sa population en attirant les familles et développer une culture de solidarité forte. Ces deux objectifs répondent aux deux volets de la campagne, soit l’attraction et la rétention de la population. S’inscrivant dans la démarche MADA-Famille, le projet permettra à nos enfants, leurs parents et nos aînés de se garder en forme et en santé avec une offre de loisir territorial bonifié qui rehaussera la qualité de vie de tous nos résidents. »
Outre sa participation financière annuelle, la municipalité de East Angus contribuera au projet en retirant sa surtaxe d’utilisation de l’aréna et garantit l’accessibilité gratuitement à la piscine aux citoyens du Haut-Saint-François. De fait, les plages horaires de bain libre pour les résidents du territoire seront offertes gratuitement. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, mentionne que la mesure adoptée par le conseil municipal se veut une « façon de partager avec les autres municipalités. Ça va être notre participation qui va être là pour la vie. C’est une fierté de voir que les maires ont embarqué presque en totalité. C’est une fierté pour le Haut-Saint-François », complète-t-elle.
Pour sa part, le CSSHC, qui sera propriétaire de la piscine, assumera les frais d’exploitation, dont les dépenses liées aux heures d’utilisation des lieux pour ses élèves, de même que celles se rapportant à l’entretien. Elle sera maître d’œuvre du projet. Si tout va bien, on souhaite compléter la construction d’ici trois ans. Pour le CSSHC, la gestion d’une piscine intérieure n’est pas nouvelle. « On le fait déjà pour Coaticook, on a déjà une piscine », d’exprimer Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC. Ce dernier est d’avis que l’ajout de cette infrastructure sera plus que bénéfique pour l’institution qui connaît une augmentation soutenue de sa clientèle au cours des trois dernières années. « 135 élèves se sont inscrits à la polyvalente Louis-Saint-Laurent depuis l’implantation du programme de Santé globale, ce n’est pas rien. On est passé de 550 à 685 élèves et ça monte encore. » Outre celui d’assurer la réussite scolaire, M. Gaudreau ajoute que la mission du CSSHC est également de contribuer au développement de la communauté.

Wetbury

Marché public : Westbury débute sa saison

C’est au tour de Westbury d’avoir officiellement lancé sa saison de marché public. Plusieurs producteurs locaux étaient sur place pour rencontrer les amateurs de produits frais. Le marché public de Westbury vise à faire connaître les produits de producteurs de la région du Haut-Saint-François et à favoriser le réseautage entre les producteurs de plusieurs secteurs d’activités, dont le commerce de détail, l’agroalimentaire, l’agriculture et l’artisanat. Cet été, le marché sera ouvert tous les jeudis jusqu’au 1er septembre, de 16 h à 18 h 30. Parmi les producteurs présents, se trouvait la Ferme l’étincelle, qui proposait ses fruits et légumes frais, des œufs et différents types de viandes. Gibson Honey Farm était aussi sur place avec son miel bio, ses savons et ses bougies artisanales. Les Jardins Revertere proposaient une multitude de légumes frais ainsi que plusieurs produits d’érable fabriqués à même leur ferme et on retrouvait les produits (alimentaires et ménagers) en vrac de Racine Santé. Les Créations de Josée avaient aussi un kiosque où il était possible d’acheter des bracelets et des bijoux en pierre semi-précieuse faits à la main.

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Le marché villageois de Sawyerville débute sous le soleil

L’ouverture de ce marché s’est faite samedi dernier sous un soleil étincelant, au plus grand plaisir des exposants et des citoyens venus faire leurs emplettes. Le marché villageois de Sawyerville comptait 11 maraîchers, artisans ou producteurs lors de cette journée inaugurale. Les Maraîchers de l’or vert, la Ferme L’Harmonium et Korzina proposaient les légumes frais de leur terre. Miel Gibson était aussi présent avec leur miel bio et les Trésors d’Adrienne proposaient de superbes savons faits à la main. Les produits d’érable Westley ainsi que plusieurs autres artisans et producteurs étaient sur le site pour cette première journée. Le groupe Sweet Poitin performait avec leurs instruments des musiques d’ici et d’ailleurs pendant que des pizzas étaient cuites au four à bois. Le Jardin Communautaire de Sawyerville avait aussi un kiosque avec entre autres, un nouveau CD intitulé Le chant du jardin, et le compositeur, David Coquart, était présent. Le marché villageois de Sawyerville sera ouvert tous les samedis, jusqu’au 24 septembre, de 10 h 30 à 13 h.

Marché public de Dudswell

Dudswell : Le marché public toujours aussi populaire

De gauche à droite, Robert G. Roy, préfet de la MRC, Mariane Paré, mairesse de Dudswell, Sœur Angèle, Marjolaine Larocque, comité du marché, le député de Mégantic, François Jacques, et Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

Après deux années de pandémie, le marché public de Dudswell a lancé sa troisième saison, sous l’œil bienveillant de Sœur Angèle, au 167 rue Main, dans le secteur Bishopton. Les producteurs des environs étaient prêts et les citoyens ont répondu présents à la réouverture du marché.
Les étals et produits en vente se sont fait dévaliser en moins de deux heures. Malgré les obstacles des deux dernières années, les gens ont toujours été au rendez-vous, les samedis matin, pour venir encourager les organisateurs et producteurs. Avec la levée des restrictions, il n’a pas été surprenant de voir autant de citoyens venir acheter divers produits. Parmi les producteurs sur place, O’Gousses d’ail proposait différentes variétés d’ail, Les Jardins d’etc avait préparé plusieurs bouquets de fleurs et leurs fraises se sont vendues comme de petits pains chauds. La Ferme lait sangliers des bois, quant à elle, offrait des produits 100 % sanglier en diverses découpes et charcuteries. La Fromagerie La Maison Grise était aussi présente avec de nombreux fromages et du lait frais. La Ferme Les deux courants, spécialisée dans la production de légumes de serre biologiques, en proposait une variété tandis que Miellée Miello offrait du miel de qualité. Finalement, l’Argouseraie L’Olivier d’or avait plusieurs produits déclinés de l’argousier tels que du thé, du concentré de jus, de la poudre du fruit par exemple. La Ferme Arc-en-ciel était aussi présente avec différents choix de viande. Le magasin Tribu-Terre, Le fumoir de l’étang et la boulangerie Au Cœur du Pain avaient aussi un kiosque lors de l’ouverture.
Le marché public de Dudswell sera ouvert tous les samedis, entre 9 h et 12 h, jusqu’au 17 septembre.
Il est possible d’en apprendre davantage sur les exposants et le marché lui-même sur leur tout nouveau site Internet marchepublicdudswell.com

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Une autre belle année à la SADC

L’équipe de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François a eu une année bien remplie et a été très sollicitée pour aider les entreprises d’ici à poursuivre leur relance ou encore à rebondir en ces temps incertains et cette grande période d’adaptation. Ce qui fait la force de la SADC, selon la directrice générale, Danielle Simard, c’est la stabilité et que tous aient accès à une meilleure vie communautaire.
L’implication avec les entreprises du Haut-Saint-François continue et la création de projets pour stimuler l’économie locale fait partie des enjeux principaux sur lesquels la SADC a travaillé cette année. L’organisme a effectué 25 prêts dans 17 entreprises différentes permettant le maintien et la création de 66 emplois. L’aide accordée aux entreprises de 1 010 160 $ se répartit parmi les fonds suivants : Stratégie jeunesse pour 203 218 $ avec 13 prêts et 806 942 $ provenant du fonds régulier avec 12 prêts. Ce financement aux entreprises a généré un investissement global de 6 064 M$.
Au niveau du développement local, la SADC n’a pas chômé puisqu’elle s’est investie dans plusieurs projets de la MRC. Suite au succès de la Campagne d’achat local, elle a repris le concept, mais cette fois-ci, pour appuyer les producteurs agroalimentaires du HSF. Les Étoiles du Terroir et le CLD du Haut-Saint-François ont participé au projet. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a aussi participé à la campagne en offrant 2 $ à l’organisme Moisson Haut-Saint-François pour chaque chèque cadeau permettant d’acheter des produits des producteurs agroalimentaires participants de la région. Un montant de 14 625 $ a été obtenu par la vente de chèques parmi les 23 entreprises inscrites, ce qui a permis de remettre 1000 $ à Moisson HSF.
Le site agroalimentairehsf.com a été refait à neuf. La navigation est plus fluide et rapide et la liste de l’ensemble des producteurs locaux vendant au public a explosé depuis la création du site. La SADC offre aussi plusieurs conférences aux entrepreneurs pour les outiller et les accompagner dans toute la sphère entrepreneuriale. L’organisme a aussi épaulé la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour les aider à une relance de leurs activités. Une restructuration a été faite à la Chambre, notamment avec l’informatisation de la comptabilité et l’ébauche d’une planification stratégique. Pour Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications, avoir une Chambre de commerce à la hauteur. « On pense que le Haut-Saint-François mérite d’avoir une Chambre de commerce à son image et à l’image de nos entrepreneurs, une chambre de commerce vivante et dynamique. »
Le programme Virage vert a permis d’investir 9 500 $ dans une entreprise du HSF pour l’année 2021-2022. Ce programme a pour but de fournir des expertises externes spécialisées afin d’aider les entreprises ayant la volonté d’améliorer leur performance environnementale et économique.
Après 18 années comme président de la SADC, Richard Tanguay tire sa révérence et souligne l’importance de l’organisme. « Je suis très fier du résultat de la SADC et ce à chaque année. Je suis extrêmement fier de l’apport, du soutien et de notre implication avec les entreprises et la communauté du Haut-Saint-François. Cette année ne fait pas exception. J’aimerais aussi remercier toute l’équipe, car finalement, c’est grâce à eux que la SADC arrive à ces résultats. »
Le nouveau président, Richard Ravary, a bien hâte de poursuivre le travail de son homologue sortant.

Theatre weedon

Théâtre d’été au Centre culturel de Weedon

Les amateurs de comédies seront servis à souhait cet été. Le Centre culturel de Weedon, en collaboration avec la troupe de théâtre amateur Oh-La-La, présente la pièce Bonnie & Claud de Yves Amyot. Cette comédie loufoque et pleine de rebondissements met en évidence un clown qui n’est pas aussi drôle que l’on pourrait penser, une mère et un oncle qui n’arrivent pas au bon moment et autres. Les représentations se dérouleront à compter de 20 h les 9 et 30 juillet ainsi que le 27 août. Il est possible de se procurer des billets au Korvette Weedon et autres points de service qui vous sont annoncés sur les réseaux sociaux comme la page Facebook du Centre culturel, différents babillards régionaux et sur le site Internet de la municipalité.

Annonce F. Jacques- P. Fitzgibbon

Élections provinciales dans le comté de Mégantic : Le député François Jacques sollicite un renouvellement de mandat

Le député de Mégantic, François Jacques, était accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon.

C’est devant 80 sympathisants et accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon, et de plusieurs élus réunis au Club de Golf du Lac Mégantic que le député de Mégantic, François Jacques, a annoncé son intention de briguer les suffrages sous la bannière de la Coalition Avenir Québec, à l’occasion de l’élection provinciale du 3 octobre prochain.
Le député Jacques a profité de l’occasion pour dresser un bilan de ses réalisations que ce soit dans les domaines des transports, de l’éducation, de la santé et des affaires municipales. Au terme de quatre années, le député sortant dit vouloir poursuivre son parcours en sollicitant un nouveau mandat et poursuivre « sa longue liste de réalisations. Je suis fier de mes réalisations et c’est pourquoi je souhaite poursuivre dans cette lancée afin de relever d’autres défis, continuer de servir et de représenter les citoyens de la circonscription de Mégantic. »
Parmi ses réalisations, M. Jacques fait mention de l’aide de 11 M$ pour la réfection de la route 257, de 19,5 M$ pour des établissements scolaires du comté, dont les écoles de Notre-Dame-du-Paradis, de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, du Parchemin et de Saint-Camille. À cela s’ajoute l’aide de 20 M$ pour le Programme d’aide à la voirie locale (PAVL) – volets Redressement des infrastructures routières, Accélération des investissements sur le réseau routier local et Entretien courant et préventif des réseaux locaux. Dans le même ordre d’idée, il poursuit avec l’aide de 2,5 M$ pour l’initiative de création de logements avec une entente entre la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL), notamment pour le projet de la Coopérative du Ruisseau Weedon sans parler des 218 nouvelles places en garderies dont 148 dans le Haut-Saint-François.

Martial Gaudreau

Pénurie de directeurs d’école dans le CSSHC : Le dg Martial Gaudreau confiant de combler les postes

Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC).

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) est en démarche pour combler cinq postes de directions d’école. Le directeur général, Martial Gaudreau, est confiant de réussir à pourvoir les postes pour le début de la prochaine année scolaire.
Parmi les directions vacantes, l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Weedon figurait sur la liste avec East Hereford, Stornoway, Nantes, Sainte-Cécile-de-Whitton et Coaticook (l’école Saint-Luc).
Au moment de la discussion, tenue le 22 juin, le directeur général du CSSHC mentionnait être sur le point d’entamer une période d’entrevues pour trouver des candidatures afin de compléter les postes disponibles. « Les banques étaient vides et moi c’est cinq postes pour l’ensemble du centre de services. J’en ai aussi dans la MRC de Coaticook et trois dans le Granit. » M. Gaudreau en attribue la raison aux deux dernières années de pandémie et l’essoufflement. « Les gens qui deviennent direction d’école, c’est généralement des enseignants qui sont stimulés, qui sont excellents et passionnés, qui ont le goût de relever d’autres défis. Les deux dernières années ont été exigeantes dans le monde de l’éducation et pour tout le monde. » M. Gaudreau mentionnait que quelques CV commençaient à entrer et démontrait un certain optimiste à trouver les bonnes personnes pour la rentrée. Dans le cas contraire, le directeur se tournera vers le plan B consistant à faire appel à d’anciens directeurs d’établissements à la retraite.

Shed Ascot Corner

Inauguration de la shed panoramique d’Ascot Corner : Une 8e dans le Haut-Saint-François

Nous apercevons de gauche à droite : Robert G. Roy, préfet de la MRC, l’ex-mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, les représentants de la firme Pittoresco, Anne Dansereau, Julie Pomerleau du CLD, Gina Castelli, conseillère municipale à Ascot Corner et François Jacques, député de Mégantic.

La municipalité d’Ascot Corner a procédé à l’inauguration de sa shed panoramique, située au parc des Bâtisseurs de communauté, sur la rue Blouin près de l’ancien garage municipal. Ce parc a été créé spécifiquement pour accueillir l’installation.
La shed d’Ascot Corner, située au cœur de la municipalité et aux abords de la rivière Saint-François, offre une perspective en images et en mots sur des aspects marquants de son histoire. Plusieurs traces tangibles de son passé, encore visibles, sont mises en lumière. Cette huitième installation, financée grâce à l’Entente de développement culturel signée entre le ministère de la Culture et des Communications et la MRC du Haut-Saint-François, est le fruit de la collaboration de plusieurs intervenants. La firme Pittoresco, de Sherbrooke, a entre autres participé au design, au graphisme et à la construction, alors que Mme Anne Dansereau s’est occupée des recherches et a rédigé les textes. La municipalité d’Ascot Corner s’est chargée de la préparation du terrain afin de faciliter l’installation de la shed et de l’aménagement paysager du nouveau parc. Le tout a été coordonné par Julie Pomerleau, agente de développement culturel au Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François.
Ce projet dynamique qu’est le circuit des sheds panoramiques a été conçu pour attirer les gens de l’extérieur du HSF afin de leur faire découvrir la région. En plus de générer des retombées économiques grâce à ces visites, il est espéré que les visiteurs voient dans le Haut-Saint-François un endroit idéal où s’établir.
Certains citoyens d’Ascot Corner ont aussi collaboré à l’élaboration de cet attrait touristique en fournissant, entre autres, une section de rail, du bois provenant d’une ancienne salle de danse du coin, des photos et des anecdotes racontant l’histoire de la municipalité. Ascot Corner est une communauté qui s’est investie dans sa shed et qui se l’est appropriée. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, renchérit : « Ce projet rassembleur met en relief l’histoire de votre municipalité et de ses magnifiques paysages. Il met également en relief les liens qui vous unissent à vos histoires, à votre patrimoine et les inscrits dans le temps et dans l’espace à travers cette shed panoramique. Car la shed raconte aussi ce que vous êtes aujourd’hui : une communauté tissée serrée qui, forte de son passé, bâtit son avenir. » M. Roy a tenu à remercier l’équipe de François Jacques pour leur implication dans la région du HSF et à souligner l’énorme travail de la firme Pittoresco et de Julie Pomerleau du CLD.

Pharmacie

La Pharmacie Christophe Augé et Patricia Tremblay innove encore

La nouvelle formule de cueillette appelée Le casier.

La pharmacie d’Ascot Corner, située sur la route 112, ne cesse de voir grand et d’aller de l’avant. Après avoir mis sur pied un service de télépharmacie qui permet au patient d’obtenir des consultations en ligne de partout à travers le Québec, d’être la seule pharmacie à offrir des autotests pour détecter le VIH grâce au programme J’agis, les propriétaires et pharmaciens Christophe Augé et Patricia Tremblay en remettent avec le tout nouveau service appelé Le casier.
L’idée est simple : un casier électronique est à la disposition des usagers qui permet de récupérer les commandes depuis l’extérieur de la pharmacie et ce 24 h/7 jours semaine. Si vous êtes dans l’impossibilité d’aller chercher votre prescription pendant les heures d’ouverture, vous n’avez qu’à demander de la placer dans le casier. Ce dernier se trouve derrière une porte vitrée sur la façade avant du bâtiment. Pour y accéder, vous recevrez un courriel avec un code pour déverrouiller la porte d’accès et un code-barres qui vous permettra d’ouvrir la case contenant votre prescription. Une option manuelle est aussi offerte.
Jusqu’à présent, peu de citoyens utilisent cette nouvelle formule, mais de ceux qui en profitent, l’appréciation semble unanime selon Patricia Tremblay.

camping Ascot Corner

Le Camping Parc Canoë à découvrir

Longeant la rivière Saint-François, le Camping Parc Canoë se trouve au cœur de la nature et offre plusieurs types d’hébergement. En effet, il est possible de faire du camping avec une tente en ayant accès à deux ou trois services, mais il est aussi possible de faire du camping sauvage, sans service. De plus, le site offre aussi de l’hébergement prêt-à-camper. Cette formule permet de louer soit un chalet, soit une roulotte ou enfin, une tente-roulotte. Situé en bordure de la rivière, cette dernière est à votre disposition pour les activités en canoë ou en kayak et le camping possède un sentier pédestre à même le site qui vous permettra de reconnecter avec la nature environnante.

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Rénovation de l’édifice Évariste-Dubreuil

L’édifice Évariste-Dubreuil offrira plus d’opportunités d’activités aux citoyens.

La rénovation de l’édifice Évariste-Dubreuil avance bon train et devrait être terminée au cours de l’été. Les travaux sont financés par la subvention du Programme d’aide financière pour les bâtiments municipaux (PRABAM) du gouvernement du Québec et le coût total est de 137 628 $. Pour répondre au besoin grandissant de la municipalité et du Service d’animation estival, l’ajout de locaux est à l’ordre du jour. Un des murs au sous-sol a été abattu pour créer une grande salle multifonctionnelle. Une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite sera installée sous peu et des toilettes pour personnes handicapées ont été ajoutées. Il est à noter que tous les locaux seront disponibles à la location. Le changement de vocation de l’ancienne caisse populaire permettra d’offrir plus d’activités aux citoyens d’Ascot Corner.

crise du logement

La crise du logement sévit partout : Même dans le Haut-Saint-François

À gauche, Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice au Centre des Femmes La Passerelle et Cynthia Nadeau, participante au Centre des Femmes.

La crise du logement sévit partout au Québec et le Haut-Saint-François n’y échappe pas. Plusieurs personnes du territoire dont plusieurs familles monoparentales sont à la recherche d’un toit. Certains organismes comme le Centre d’action bénévole (CAB), le Centre des Femmes La Passerelle, le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) et la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François tentent de donner un coup de main, mais demeurent limités dans leur intervention.
Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice du Centre des Femmes La Passerelle, mentionne que l’organisme a remarqué depuis un an, une augmentation de la détresse des femmes à la recherche d’un endroit pour se loger. « Des participantes du centre nous appellent, souvent avec des enfants en détresse parce qu’elles n’ont nulle part à aller. »
L’organisme a récemment effectué un sondage auprès de sa clientèle et sur 87 réponses, 35 femmes ont mentionné avoir été en situation d’itinérance, au cours de la dernière année, c’est-à-dire être contrainte d’habiter chez des amis ou des familles « parce qu’elles avaient nulle part où aller. La plupart avaient des enfants », d’expliquer Mme Ouellet. Selon le sondage, East Angus serait l’endroit où sévit le plus la crise du logement. Plusieurs femmes, ajoute-t-elle, doivent quitter la municipalité faute de trouver un logement décent à prix abordable.
La raison principale, explique Mme Ouellet, est attribuable à des séparations. La pandémie, ajoute Cynthia Nadeau, qui a vécu une séparation, a favorisé une période de conscience. Cette mère de trois enfants a fini par se trouver, non sans peine, et après avoir vécu dans un logement insalubre, un logis adéquat. Ce n’est certes pas celui de ses rêves, admet-elle, mais au moins elle et ses enfants ont un toit sur leur tête. « Ça prend beaucoup de patience », précise-t-elle. La jeune mère de famille a multiplié les appels avant de trouver un logement à un coût convenable. Dans sa quête, elle s’est même fait répondre par des propriétaires qu’ils ne voulaient pas d’enfant dans leur logement. Mme Nadeau ajoute que le déménagement entraîne un haut taux d’anxiété. « Tu fais appel à qui quand tu n’as pas de réseaux sociaux qui ont un pick up ou un camion ? »
Au moment de l’entrevue, avant le 1er juillet, Mme Ouellet mentionnait être au fait de quatre familles qui étaient toujours sans logement. Sans être un organisme voué spécifiquement à la recherche de logement, ce dernier travaille avec d’autres pour trouver des solutions permanentes ou temporaires. Le Centre d’action bénévole (CAB) est porteur de projet avec plusieurs organismes dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale PAGIEPS. L’objectif vise à prévenir un phénomène d’itinérance qui peut avoir plusieurs visages. La personne chargée de projet en hébergement d’urgence a pour tâche de faire un démarchage en dressant l’inventaire, à l’usage d’intervenants communautaires ciblés, des possibilités en matière de logement dans le Haut-Saint-François. Elle surveille également de près le développement de nouvelles alternatives adaptées à la réalité du territoire. Cette personne pourra également devenir la ressource vis-à-vis les enjeux de logement pour les travailleurs de proximité en assurant une veille continue des logements disponibles sur le territoire, des droits des locataires et des ressources pour les propriétaires de maison. Au moment d’écrire ces lignes, l’organisme était en discussions pour dénicher des endroits d’hébergement d’urgence.
Mme Ouellet mentionne que les logements disponibles sont soit pour les personnes aînées ou pour les personnes en situation de handicap, dont elle admet la pertinence. « Tous les développements qu’il y a, c’est tout le temps pour des clientèles bien précises. On souhaiterait la construction de coopérative de logements sociaux », complète-t-elle.
Parmi les 87 personnes ayant répondu au sondage de La Passerelle, 43 répondants sont des familles monoparentales et 12 de cinq personnes et plus. Les personnes ayant besoin d’information additionnelle peuvent contacter un des organismes mentionnés dans le texte.

ACTU-Rachel

200 YEARS & COUNTING

The Sawyerville Baptist Church at 33 Cookshire Street in Sawyerville celebrates its 200th birthday on Friday and Saturday, September 3 and 4. Imagine: the church was founded in 1822!
Two days of activities are to feature guest speakers, music, photo displays, a chalk art presentation, a bus tour of historical points of interest, and a buffet supper. Persons wishing to participate in either the supper or the bus tour are asked to reserve their seats before August 1st by phoning Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
CANTERBURY FLEA MARKET
July 15 is the deadline to donate good-quality items to the Canterbury Center fund-raising campaign. Please call Tony De Melo at 819-872-3400 (leave a message); pick-up of items can be provided. All proceeds go to help restore the former Christchurch Canterbury, now Canterbury Center, at 1095 Victoria Road.
The items will be on sale at the Canterbury Flea Market, July 30-31, 9 a.m. to 4 p.m. Vegetables, coffee and hotdogs will also be for sale. Re-use, Re-cycle, Reduce!
QUINTET CONCERT
In the Parc aux Braves in Cookshire, a concert is on Sunday, July 17, at 5 p.m., by the Quintette DeVito, with Robin Doyon and Stéphane Beaulac playing trumpet, Gabriel Gauthier Beaudoin on horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil playing tuba. In case of rain, the concert will move to the St-Camille Catholic Church, 170 Principale East.
This concert is part of the Concerts Apéro series organized by the Cookshire-Eaton Art Gallery. On August 14 is planned Ragtime et compagnie with Catherine Meunier, percussionist, and Steve Normandin, accordionist.
GHOSTS & OTHER DOOHICKEYS
The Townships Trail’s mystery drama in English comes to the Parc des Braves, 125 Principale West, Cookshire, on Sunday, July 24, at 4 p.m. Ghosts & Other Doohickeys is to be performed outdoors, but will move into the adjacent Victoria Hall if it rains. Attendance is free of charge. Bring your own chair.
DRAWING CONTEST
A drawing contest for children age 13 and younger is now on at the Sawyerville Library, 11A, Clifton Road, sponsored by the Toronto Dominion Bank. It is not necessary to be a member of the library to participate, but the drawings will be placed on display there. The prize will be a pair of binoculars and the draw will take place on Wednesday, August 17. Library hours for delivering the drawings: Wednesdays from 7 to 8:30 p.m., and Saturdays from 9:30 to 11:30 a.m. For more information, please contact Ann Rothfels at 819-875-5438.
COOKSHIRE FAIR
Heads up: The Cookshire Fair is back! August 18-21 is the big weekend. Entrance for ages 7 and under are free; for others it costs $10 for Thursday, $20 for Friday and Saturday, $15 for Sunday, or the whole weekend for $45.
What’s planned? Arts and culture exhibitions on the ground floor of the main building. A wrestling match and bingo on Thursday evening. Arm wrestling competition on Saturday afternoon. Tractor and truck pulls on Friday and Saturday night. A horse pull on Sunday night. Animal judging classes Friday through Sunday. Latino dancing Sunday afternoon. Winslow dancers Friday and Saturday night. A family zone with more than 25 rides and games for youngsters and teenagers.
Questions? Contact Barb Ward at 819-640-7367 or Myrna MacDonald at 819-875-5393. For information in French, visit expocookshire.com.
MURMURS ON THE MURS
Thursdays, Fridays, and Saturdays at the Parc des Braves in Cookshire is the multimedia video show about the history of Eaton Township. Murmurs of the Township, or Les Murmures du Canton, will begin at nightfall on the murs (walls) of Victoria Hall, Cookshire Elementary School, and St. Peter’s Church. The 30-minute show is about the history of the Eaton Township, with two showings each evening.
BLACK TOWNSHIPS
Black Histories in the Eastern Townships is an outdoor exhibit in front of the Richmond County Historical Society’s Museum, 1161 Route 243, Canton de Melbourne. It’s on Wednesday to Sunday until October 9, in collaboration with the Eastern Townships Research Centre. For those who missed it a few months ago at Bishop’s University, here is another chance.
COOKSHIRE ART GALLERY
Still on: Iridescent Thought, or Pensée irisée, the Raven Collective’s exhibition, showing the work of Ann Bilodeau, Yong Sook Kim-Lambert, Laurence Bacon, and Norman Gladu. When? Wednesday to Sunday, 10 a.m. to 4 p.m. Where? At the Cookshire-Eaton Art Gallery in Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
EATON CORNER MUSEUM
The Eaton Corner Museum at 374 Route 253, Eaton Corner, is open Thursday to Sunday, 11 a.m. to 4 p.m. Entrance is free for members; non-members pay a fee. Info: 819-875-5256 or eatoncorner59@gmail.com.
JOHN-HENRY-POPE
The tourist information bureau at the Maison de la Culture John-Henry-Pope, 25 Principale West, Cookshire, is open daily from 10 a.m. to 5 p.m.
CHURCHES
United. An in-person Sunday service is July 10 at Trinity United in Cookshire at 9:30 a.m., and at Sawyerville United at 11 a.m. On July 17, instead of a local service, Revs. Tami Spires and Mead Baldwin will preside at the Celtic Festival Sunday Service in Kinnear’s Mills. On July 24 and July 31, services are planned at 10:30 a.m. in Brookbury, celebrating the 150th Anniversary of the Brookbury United Church. Note the schedule may be changed to 2 or 2:30 p.m.; please check the United Eaton Valley Pastoral Charge (UEVPC) answering machine, 819-889-2838.
Baptist. In-person services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. Info: Please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. An in-person Sunday service is July 17, at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. For a schedule of services, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Please note that Home Prayers videos on Sundays via Facebook and website have ended, at least for the summer. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by July 11 for publication August 3 and by August 8 for August 17.

Jean-François Nadeau

Vivre un Sale Temps dans une sale époque

Jean-François Nadeau, auteur de Sale Temps, publié chez Lux Éditeur.

Le journaliste, historien et chroniqueur originaire de Cookshire-Eaton, Jean-François Nadeau, vient de publier un nouveau livre : Sale Temps. Il s’agit d’un recueil d’essais critiques. Cet ouvrage porte un regard réaliste et critique sur notre époque, en s’appuyant sur divers exemples, à commencer par notre rapport au temps. Il évoque dans ce livre l’importance qu’a eue sur lui, au temps de son enfance, la sirène de la caserne des pompiers de Cookshire lorsqu’elle se faisait entendre sur le coup de midi.


« On est des esclaves du temps », dit-il en entrevue. « On a l’impression d’être dans une société plus douce que jamais, avec le confort dont nous bénéficions, mais c’est en partie une illusion. La planète se meurt. Et jamais, dans l’histoire de l’humanité, on n’a vécu autant de disparité économique entre riches et pauvres. En 2020-2021, la fortune des dix hommes les plus riches du monde, c’est-à-dire pendant la première année de pandémie, a augmenté de 900 000 $ à la minute! Il y a 30 individus, qui possèdent aujourd’hui, autant d’argent que la moitié de la population la plus pauvre. C’est du jamais vu dans l’histoire humaine. »
Au-delà des inégalités monétaires, l’auteur décrit aussi notre fascination, comme peuple, pour le rêve américain et l’espoir d’en avoir toujours plus, en s’imaginant que nous sommes tous des millionnaires en puissance ou, quand ça va mal, que nous sommes « temporairement dans l’embarras ». Jean-François Nadeau parle de la façon dont nous avons de glorifier et d’encenser les personnes milliardaires de notre monde, sans se donner la peine de voir comment ils le (argent) pillent par ailleurs.
« Au Québec, au Canada et dans la société occidentale en général, on essaie de nous faire croire qu’il existe une classe moyenne très large, que nous appartenons tous plus ou moins à cette classe. Pourtant, 20 % des gens qui fréquentent désormais les banques alimentaires sont des gens qui travaillent à temps plein! On dit d’eux qu’ils appartiennent à la classe moyenne, mais ils ne sont même plus capables de subvenir à leurs besoins de base, tout en travaillant comme des fous. Ça a quelque chose de tragique. Comment changer ça ? Il faudrait s’occuper des échappatoires fiscales qui permettent de ne pas payer d’impôt, pour commencer. Ensuite, il faudrait certainement apprendre à rêver mieux. Nos plus grands rêves, on dirait parfois que c’est de bénéficier des derniers spéciaux chez Costco… »
Il y a quelque chose d’un peu tordu, selon Jean-François Nadeau, dans le fait de s’épuiser au travail pour tenter de conserver, parfois au mépris de sa santé, un certain niveau de vie alors que les plus nantis regardent tout simplement leur argent travailler à leur place. « On parle souvent d’Elon Musk comme un modèle d’homme d’affaires. On s’imagine qu’il va sauver la planète avec ses autos électriques. Si vous gagnez environ 65 000 $ par année, il vous faut travailler 3,1 millions d’années pour toucher son salaire annuel. Sans vacances… Est-ce que des barons et des princes pareils, qui décident de la direction du monde, aident vraiment le plus grand nombre ? »
Pessimiste dans son analyse, Jean-François Nadeau se dit néanmoins optimiste quant à ses convictions. Il pense que le fait de se rendre compte de notre triste situation collective ne rend pas les changements impossibles. Au contraire. C’est à force de discussions et d’échanges d’idées qu’on parviendra à s’améliorer collectivement. C’est un peu pour cette raison qu’il a lancé sur Facebook, avec Jasmin Roy Rouleau, une page communautaire, L’Écho de Cookshire-Eaton et de ses environs, qui rassemble désormais plus de 2400 citoyens intéressés comme lui à son coin de pays.
« Au fond, la société, c’est un gros escargot! Ça n’avance pas vite un escargot, mais ça avance tout le temps. Lentement, mais sûrement. Dans la durée, ça peut en faire du chemin… Faut être patient. Je pense qu’on est capable de s’organiser et que, localement, on peut changer les choses. C’est une des raisons pourquoi j’ai eu l’idée de lancer la page communautaire L’Écho de Cookshire-Eaton et de ses environs, qui permet aux gens d’échanger, de se parler. Je pense qu’on peut avoir de bonnes idées ensemble. Il faut prendre les idées d’où elles viennent, de n’importe où, de n’importe quelle époque. Il faut les considérer pour leur valeur. (…) Il faut lire, se donner le moyen de s’informer, d’écouter ce qui se passe de mieux dans le monde, de prendre des décisions intelligentes pour améliorer notre condition, tous ensemble. »
Pour l’historien, la vraie richesse ne passe pas par l’or ou les billets verts, bien au contraire. La vraie richesse d’une société est la proximité des gens, les échanges et la capacité que nous avons de nous organiser, collectivement, en étant ouvert sur le monde et en préservant ce qui, jusqu’ici, nous a constitué en communauté. Sale Temps, le nouveau livre de Jean-François Nadeau, est publié chez Lux Éditeur.

Musique aux sommet

Musique aux Sommets : Chartierville se prépare à accueillir la visite

Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen présenteront le spectacle principal Pour une histoire d’un soir.

Après avoir présenté une édition modifiée, l’année dernière, les organisateurs du festival Musique aux Sommets présenteront du 19 au 21 août la cinquième édition dans sa forme intégrale. Spectacles, parade, village allemand avec artisans et autres seront au rendez-vous.
Le volet spectacle s’amorcera le vendredi soir avec l’Orchestre du Septième Art. Suivra le lendemain Pour une histoire d’un soir  mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier. Le dimanche fera place à une démonstration et initiation à la danse country par les Winslow Dancers.
Tout au long de la fin de semaine se dérouleront différentes activités comme la parade de chars allégoriques, le samedi, avec possiblement des amuseurs de rues. Il y aura également la participation d’une fermette pour les enfants et un petit train qui circulera dans la municipalité. Le village allemand, avec plusieurs artisans, reviendra pour l’édition 2022. Les visiteurs auront aussi l’occasion de visiter le musée Côté, circuler dans le sentier de la mine d’or, confronter la loi de la physique à la côte magnétique et même faire une partie de mini-putt.

Trousse_Fierement_Velo

Fièrement Vélo : Une certification régionale pour l’accueil des cyclistes

Voici à quoi ressemble la trousse que vous retrouverez chez les commerçants participants.

La MRC du Haut-Saint-François se joint à l’initiative Fièrement Vélo. Tourisme Cantons-de-l’Est a profité du lancement de la saison de vélo pour dévoiler cette dernière initiative. Sur le territoire, trois commerces seront certifiés cette année: le Dépanneur Victoria, l’Épicerie / Charcuterie ainsi que le camping de la Rivière Étoilée, tous situés à Scotstown.
Cette certification, unique au Québec, a pour objectif de bonifier l’accueil des cyclistes et d’identifier les commerces et attractions touristiques qui offrent des services adaptés à leurs besoins.
L’attestation vise à offrir aux amateurs de vélo dans les Cantons-de-l’Est une expérience client unique tout en développant chez les entreprises un sentiment de fierté. Celles-ci s’engagent notamment à mettre à la disposition des cyclistes des outils de réparations mineures, des cadenas, des pompes à air, des cartes et de l’information sur les pistes et circuits de vélo, en plus de permettre le remplissage des bouteilles d’eau lorsque ceci est possible.
À l’origine, il s’agit d’une initiative développée par Commerce Tourisme Granby région en 2021. En partenariat avec Tourisme Brome-Missisquoi et Destination Sherbrooke, 77 entreprises s’affichaient alors Fièrement Vélo. Dès cet été, l’initiative s’étendra aux régions de Coaticook, du Val-Saint-François et du Haut-Saint-François et près de 120 commerces et entreprises afficheront la pastille à la porte de leur établissement.
« Le vélo est très populaire dans les Cantons-de-l’Est. Pour nous, il est donc essentiel que ceux qui s’adonnent à cette activité aient accès à des services et des installations adaptées, et ce, à la grandeur de la région. Ce sont des initiatives comme Fièrement vélo qui contribuent notamment à notre réputation d’être la destination vélo par excellence », explique Annie Langevin, directrice générale de Tourisme Cantons-de-l’Est.
Cette certification vient s’ajouter à celle de Bienvenue cyclistes ! de Vélo Québec qui s’adresse pour sa part aux hébergements et campings et qui compte plus de 80 établissements certifiés en Estrie, faisant de la région celle qui en compte le plus au Québec.
Les amateurs de bicyclette pourront aisément repérer les attraits et entreprises participantes grâce au logo, et une page internet sera disponible sur cantonsdelest.com

Cours de golf east angus

Club de golf East Angus : On reprend les cours de golf

Les responsables du Club de golf East Angus travaillent à mettre à niveau le terrain de golf dont les trappes de sable.

Après un an de relâche, le Club de golf East Angus offrira à nouveau pour une période déterminée des cours de golf pour les enfants, adolescents et adultes au cours du mois de juillet.
Dès le 6 juillet, les jeunes âgés de 8 à 16 ans auront l’opportunité de se familiariser avec ce sport gratuitement. Quatre moniteurs seront sur place pour accueillir les participants dans le cadre d’ateliers qui se dérouleront à 9 h, 10 h et 11 h. Les autres cours seront offerts les 11, 18 et 25 juillet. Cette fois, ce sera l’ancien professionnel Yves Mandeville qui donnera les formations. Les cours s’adresseront aux jeunes en avant-midi et pour les adultes à compter de 13 h et 14 h. Des frais de 5 $ pour le cours et 5 $ pour le panier de balles seront imposés pour les jeunes. Les adultes devront débourser un montant de 10 $ pour la formation et autant pour le panier de balles. M. Mandeville, qui a œuvré à titre de professionnel au club local, a manifesté sa joie de voir ses anciens et nouveaux membres, d’exprimer Marc Reid, directeur général du club. Pour ce dernier, il est important d’offrir des cours aux jeunes puisqu’ils représentent la relève. Il ajoute que les adultes demandent également des cours. « L’an prochain, on va essayer de s’y prendre plus tôt », complète-t-il.
Mise à niveau
La nouvelle direction du club de golf s’applique depuis le début de la saison à effectuer la mise à niveau du terrain. Les chemins pour les karts sont pratiquement tous refaits. On s’attaque présentement aux trappes de sable et à certains départs. M. Reid mentionne que la présente saison en est une de mise à niveau en marge de la prochaine. Malgré les caprices de dame Nature, les responsables sont satisfaits du début de saison, même qu’on enregistre 35 inscriptions de membres de plus que l’année dernière.
Les personnes intéressées à en savoir davantage ou pour s’inscrire peuvent communiquer avec le club en composant le 819 832-3643.

Journée Golf Champigny

Au profit de la Journée Natalie Champigny : Le tournoi de golf du Pub Central affiche complet

Nous retrouvons des participants de l’édition 2021. De gauche à droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Marc Dion, propriétaire du Pub Central, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, et Michel Champigny.

Le tournoi de golf du Pub Central Buff open dont les profits sont versés à la Journée Natalie Champigny affiche complet. Un total de 144 golfeurs foulera le parcours du Club de golf East Angus le 22 juillet prochain. Déjà, les organisateurs prévoient amasser plus de 10 000 $ pour l’activité.
Marc Dion, propriétaire du Pub Central, et Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie, sont plus que satisfaits de la réponse des amateurs de golf. Des personnalités du hockey professionnel sont attendues pour l’occasion comme Normand Léveillé, ex-membre des Bruins de Boston et le gardien de but, Stéphane Fiset. « Le tournoi de golf est le lieu idéal pour échanger avec les gens », de préciser M. Champigny.
Rappelons que la Journée Natalie Champigny avec l’activité plein air et sa participation au Grand McDon amasse des sous pour venir en aide aux élèves dans le besoin fréquentant les écoles du Haut-Saint-François et certaines en périphérie. M. Champigny mentionne que l’organisation doit répondre pour la rentrée scolaire de septembre prochain à 108 demandes d’aide représentant un montant de 74 150 $. Présentement, les responsables ont amassé près de 60 000 $ et ont bon espoir d’atteindre l’objectif, voire même le dépasser. Avec l’aide de certains commanditaires comme Desjardins et autres, M. Champigny est confiant de franchir le cap des 80 000 $. « Un jour, on va peut-être atteindre le 100 000 $. Pour nous, c’est une aide importante pour nos jeunes. Il y en a une en haut qui doit être fière », d’exprimer le frère de la regrettée Natalie.

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