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Un litige qui durait depuis 2017 réglé à l’amiable : Valoris s’entend avec le Consortium des professionnels

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Plus tôt cet été, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) s’est entendue avec la compagnie d’assurances représentant le Consortium des professionnels avec lequel elle était en conflit depuis la construction du centre de tri multimatières de Bury, en 2017.
Lors des travaux et de la fourniture des équipements, quelques problèmes sont survenus. Conséquemment, plusieurs tâches supplémentaires ont été nécessaires pour compléter la construction du centre de tri. Selon Valoris, une partie de ces coûts supplémentaires provenaient d’erreurs des professionnels du Consortium SMI/Genivar. Valoris a alors intenté une action en justice contre le consortium, réclamant une somme de 3,6 M$. De l’autre côté, le consortium réclamait 1 M$ à Valoris pour des honoraires non payés.
De nombreuses discussions entre les deux parties n’ont pas abouti et il aura fallu une séance de médiation afin de trouver un règlement d’entente. La juge de la Cour Supérieure, Line Samoisette, a émis ses recommandations le 10 juin dernier, lesquelles ont été adoptées par le conseil administratif de Valoris, le 23 juin, lors d’une séance ordinaire du conseil d’administration.
Finalement, l’entente prévoit que la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du HSF et de Sherbrooke recevra 700 000 $ dont 250 000 $ seront remis par Les Consultants S.M. et 450 000 $ par WSP Canada. Pour sa part, Valoris devra verser 150 000 $ pour les honoraires professionnels impayés.
Pour le président du conseil d’administration, Robert G. Roy, cette entente est la possibilité de regarder de l’avant et de se consacrer à plein temps sur sa mission. « Ce règlement nous permet de clore un chapitre important de Valoris et de vraiment regarder vers l’avenir. Comme lors de sa construction et sa mise en opération en 2015, Valoris croit que son centre de tri multimatières peut jouer un rôle important dans la diminution de l’enfouissement des déchets au Québec. »
Christelle Lefèvre, vice-présidente de Valoris, abonde dans le même sens que M. Roy. « Certains sites d’enfouissement approchent de leur pleine capacité et d’autres pourraient même fermer. Dans cette optique, nous croyons que Valoris peut jouer son rôle de leader pour gérer de manière responsable les matières résiduelles issues de la région. Le règlement de ce litige nous permettra de nous concentrer à 100 % sur une valorisation maximum de matières reçues et ainsi réduire l’enfouissement. »

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