St-Isidore

Parcours énigmatique à Saint-Isidore-de-Clifton : Entre deux mondes

Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif à la municipalité, le maire André Perron et Sarah Lévesque, directrice générale de la municipalité.

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton propose une nouvelle activité qui devrait plaire à toute la famille. C’est un jeu d’évasion extérieur sous forme de parcours énigmatique où les participants devront se rendre d’une station à l’autre et découvrir la réponse à l’énigme demandée.
Cette activité est gratuite et offerte à tous. Il est nécessaire d’avoir une voiture puisqu’une partie du trajet ne peut se faire à pied et d’avoir un téléphone cellulaire pour scanner le code QR pour débuter le jeu et obtenir les énigmes. Le parcours débute sur le site de la shed de Saint-Isidore-de-Clifton. Les participants auront à observer attentivement l’environnement pour trouver les indices qui les aideront à résoudre le mystère. Une fois la réponse trouvée, les indications pour se rendre à la deuxième énigme seront dévoilées. Le parcours énigmatique comprend cinq stations et autant d’énigmes à résoudre.
Il n’y a pas de temps limite pour compléter le parcours, mais il devrait vous en prendre entre une heure et une heure et demie. Cette activité permet de visiter et découvrir une partie du village de Saint-Isidore-de-Clifton. Le circuit s’étend sur une distance totale de 6 km. Le maire de la municipalité, André Perron, avec toute son équipe, est fier de présenter cette nouvelle activité. « En tant que maire de Saint-Isidore-de-Clifton, je suis très fier de promouvoir cette nouvelle activité que nous venons de mettre en place pour nos citoyens et aussi pour les gens de l’extérieur. On souhaite vraiment revitaliser notre municipalité et je pense que cette initiative peut nous aider à nous démarquer ».
L’engouement pour ces types de circuit n’est plus à débattre. « Les parcours énigmatiques sont très tendance depuis quelques années et nous sommes la seule municipalité du Haut-Saint-François à offrir ce genre d’activité. Le parcours est gratuit et il permet de découvrir un peu plus notre beau village », conclut M. Perron.
Une fois le parcours terminé et toutes les énigmes résolues, il est possible, pour les participants, de s’inscrire à un concours pour remporter une paire de billets chez Escaparium à Sherbrooke ou à Rock Forest. Pour remplir le formulaire et être éligible au concours, vous devez avoir en votre possession la réponse finale du parcours.
La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton tient à remercier, pour ce projet, le Conseil Sport loisir de l’Estrie qui a permis de financer une partie de l’activité via la subvention En Estrie, ça bouge !
C’est une activité idéale pour passer l’après-midi en famille, à l’extérieur. Prenez le temps de dîner à la shed, avec cette vue à couper le souffle et prenez l’après-midi pour réaliser cette nouvelle activité dans la région.

camions

Flottes rechargeables : un projet novateur en cours de route

L’industrie du camionnage est essentielle à l’économie québécoise, puisqu’elle permet d’acheminer des centaines de milliers de produits aux commerces de partout à travers la province. Afin d’encourager les propriétaires de flottes de camions à entamer un virage écologique en effectuant une transition énergétique, l’Institut du véhicule innovant (IVI), en partenariat avec l’Association du camionnage du Québec, a mis sur pied le projet « Flotte rechargeable — Camions lourds ».
Pourquoi faire une transition ?
Bien que la croissance du marché du véhicule électrique léger suive une courbe très intéressante, le changement est plus complexe pour les véhicules électriques lourds. L’utilisation de camions 100 % électriques permettrait cependant d’avoir un impact positif non négligeable sur la réduction des gaz à effet de serre. Il faut savoir qu’entre 1990 et 2018, les véhicules lourds à eux seuls ont enregistré une augmentation des GES d’environ 170 %. Le Québec désirant interdire la vente de véhicules à essence à partir de 2035, la transition énergétique devient incontournable pour tous.
Quels sont les défis rencontrés ?
La clientèle du transport lourd nécessite que les propriétaires et les exploitants de flottes livrent les produits dans les temps, sans retards causés par une autonomie insuffisante ou une recharge trop longue. Les gestionnaires doivent, entre autres, être bien informés des défis posés par l’alimentation des camions (avec leurs batteries de très grandes tailles) et les coûts de la transition et de la maintenance.
En quoi consiste le projet ?
Le projet a pour objectif de favoriser l’accélération de la transition énergétique dans le domaine du transport en proposant gratuitement aux gestionnaires de flottes des ateliers, des essais, des analyses de données et de la formation afin de réduire les barrières et de contribuer à la mise en œuvre du plan d’électrification d’entreprises québécoises, et ce, dès l’automne 2022.
Les répercussions du transport routier sur l’environnement vous préoccupent ? D’ici à ce que vous puissiez encourager les entreprises qui utilisent des camions 100 % électriques pour leurs livraisons, préférez l’achat de produits locaux dont le circuit est plus court!

Moisson HSF

La Mi-Mois : Moisson Haut-Saint-François se munit d’une épicerie sociale

L’équipe de Moisson Haut-Saint-François devant le local de leur nouvelle épicerie sociale.

L’organisme Moisson Haut-Saint-François a dévoilé plus tôt ce mois-ci l’ouverture d’une toute nouvelle épicerie sociale appelée la Mi-Mois. Ce service vise à aider leurs usagers entre les dépannages alimentaires qui surviennent une fois par mois.
À même les locaux de Moisson HSF, la nouvelle épicerie offre deux possibilités. La première étant des produits offerts par Moisson Estrie qui sont remis gratuitement aux usagers du territoire. La deuxième étant des produits achetés par l’organisme lui-même et revendus à faible prix pour permettre aux familles dans le besoin de se sortir un peu la tête de l’eau.
L’épicerie la Mi-Mois sera ouverte les jeudis au milieu de chaque mois, de 13 h à 16 h. Pour le moment, l’organisme n’accepte que le paiement par argent comptant ou par virement bancaire.
Moisson Haut-Saint-François est un organisme qui pourvoit aux besoins alimentaires de base des personnes à faible revenu ou en difficulté financière temporaire ou permanente dans les 14 municipalités du HSF.
L’organisme aide en moyenne entre 850 et 1000 usagers par année. Ce sont près de 300 familles qui bénéficient de l’aide alimentaire fournie dans ces municipalités sur notre territoire.

Musique aux Sommets

Musique aux sommets de Chartierville : Une édition appréciée

Les artistes Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen ont littéralement charmé leur auditoire.

Bien qu’il y ait eu un peu moins d’achalandage dans la journée du samedi, la dernière édition du festival de Musique aux Sommets à Chartierville a rempli les attentes et les organisateurs tout comme la population étaient satisfaits de ce retour dans une formule plus traditionnelle.
Les spectacles, moment fort de la programmation, ont attiré leur lot de visiteurs habituels. La prestation de l’Orchestre du septième art, le vendredi soir, a su rapidement envoûter la foule. Celui du samedi intitulé Pour une histoire d’un soir mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier a ravi l’assistance qui s’était massée en grand nombre sous le chapiteau.
Les autres activités de la fin de semaine comme le musée, mettant en vedette notamment des scies à chaîne, calèches et autres artéfacts, ont suscité la curiosité des visiteurs et des gens de la place. Le village allemand et tous les autres attraits comme la mine d’or, la côte magnétique ont capté l’intérêt des visiteurs.
La traditionnelle parade était de retour, toujours intéressante avec ces rutilantes automobiles neuves et antiques, chars allégoriques et cavaliers. Cependant, moins de visiteurs étaient massés de chaque côté de la rue pour admirer le défilé. Le président du comité organisateur, Jean Bellehumeur, a avoué sa surprise de constater la faible assistance, mais n’arrivait pas à l’expliquer. Une nouveauté, le petit train électrique qui transportait les visiteurs, a eu la cote tout au long de la journée du samedi.
Spectacles
Évidemment, les spectacles musicaux forment le cœur du festival et les gens s’y présentent en grand nombre. Pierrette Potvin, de Granby, est une habituée du festival. « Je suis venue tous les ans. » Elle et son conjoint s’installent avec leur roulotte. « J’arrive le vendredi soir et je fais la fin de semaine au complet. J’aime les spectacles, la parade, c’est super. » La festivalière était ravie de la prestation offerte par les trois artistes du samedi soir. « C’est fameux. » Mme Potvin mentionne avoir aimé toutes les éditions et prévoit revenir l’an prochain. M. Yvan Rodrigue, de Waterville, en était à sa troisième visite au festival. Un collègue de travail fait partie du comité organisateur, précise-t-il. M. Rodrigue assiste principalement aux spectacles qu’il apprécie au plus haut point. Parmi la foule se trouvait la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Elle mentionnait ne pas assister à titre officiel, mais pour son plaisir personnel.
M. Bellehumeur est fort satisfait de la fin de semaine. Sans avoir les chiffres officiels en main au moment de l’entrevue, il affirme que le festival de Musique aux Sommets est en excellente santé financière. Quant à savoir si l’événement reviendra dans sa forme habituelle l’an prochain, la question demeure entière. M. Bellehumeur parle d’une éventuelle rencontre avec les membres du comité. « On va voir si on garde la même formule ou si on regarde une formule différente avec des événements différents. Ça va-tu être une journée super ou sur quatre jours ? On ne sait pas. On veut comme groupe voir où est-ce qu’on se situe. Qu’est-ce qu’on pourrait faire de mieux, qu’est-ce qu’on pourrait faire de différent ? Et ainsi de suite. » Il rappelle que la raison d’être de Musique aux Sommets « est de faire connaître la région aux gens de Sherbrooke, Granby, Drummondville, Magog, pour qu’ils viennent ici découvrir la région. Ç’a été créé pour ça et c’est toujours sa vocation. On s’interroge sur comment remplir notre mission d’attirer des gens de l’extérieur ici dans notre région pour leur faire découvrir notre coin de pays. »

Lumberjacks

Ligue de hockey senior A : East Angus entame son camp d’entraînement

L’équipe de hockey senior A, les LumberJacks d’East Angus, arborera un nouveau logo sur son chandail.

L’ouverture de la saison régulière de la ligue de hockey senior A s’amorcera le 30 septembre prochain. La formation d’East Angus débutera sous une nouvelle appellation LumberJacks et arborant un nouveau logo.
Le directeur général et entraîneur-chef, Jean-François Houde, mentionne que le nom vise à rendre hommage aux bâtisseurs, soit les bûcherons, qui ont permis le développement de l’usine de pâte et papier de l’époque.
La formation locale est en plein camp d’entraînement. Elle a disputé, samedi dernier, ses premiers matchs intraéquipes. Les matchs présaison sont prévus les 9, 17, 23 et 24 septembre. Deux se dérouleront à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, le 9 septembre, face aux Nordik Blades de Val-des-Sources à compter de 20 h 30 et le 23 septembre contre le DLC de La Guadeloupe.
Équipe prometteuse
Après avoir terminé dernier au classement général l’année dernière, l’entraîneur anticipe une fiche beaucoup plus intéressante pour la saison 2022-2023. « Je suis très satisfait, on a travaillé fort sur le recrutement et on a fait de belles signatures. On a une équipe plus équilibrée à toutes les positions. On a quatre trios offensifs. On a signé un des meilleurs attaquants de la ligue, Patrick Johnson. » L’entraîneur se disait très excité à l’idée du début du camp d’entraînement. Bien que le noyau de joueurs ayant conduit l’équipe aux séries sera de retour, le coach laisse entrevoir de belles bagarres à différents postes. « Je suis très excité. On a une équipe plus rapide offensivement. On a amélioré et solidifié notre défensive et on a ajouté de bons vétérans. »
Avouant que l’équipe est en reconstruction, le pilote croit qu’elle pourrait causer de belles surprises. L’objectif, ajoute M. Houde, est toujours de gagner le plus de matchs possible et de faire les séries. Il est d’avis que la 4e ou 5e position est un objectif réaliste.

ACTU-Rachel

DID YOU KNOW?

Working on the September issue of the Townships Sun these past few weeks, I’ve learned a lot.
For example, what’s been going on at Bishop’s University after that message on the bridge last fall: “He raped me, I reported, he’s still in my class, BU take action”?
Did you know Black Cats Book could be closing? A community meeting has been called on Wednesday, September 14, at 5:30 p.m., at the Amédée Beaudoin Hall, 10 Samuel-Grantham, Lennoxville, to discuss how we can save it.
What does our resident philosopher, Don Atkinson, recommend for our school system?
Oh, did you know homeschooling is IN among English speakers in the Townships? About 2.5 percent of our students were homeschooling in 2021-2022; more than twice as in Quebec as a whole. Scott Stevenson tells us more in the September Townships Sun, available now at the Cookshire IGA.
DENIS PALMER & FRIENDS
A new exhibit of recent works by artists Denis Palmer and Réjean Côtes is at the Uplands Cultural and Heritage Centre. Palmer’s new works include woodcut prints developed from sketches, old and new, created during his wanderings in the woods and waterways surrounding his home. “Carving a woodblock for an hour or so on a late winter afternoon, for me, seems an ideal way to embrace the season,” he commented.
If it’s Réjean Côtes, it’s ceramics, including pottery and murals: In 1982, he and Palmer collaborated on an award-winning mural in Sherbrooke. His “current approach is more oriented towards the research, diversity, and uniqueness of each piece,” in his words. Other artists, Anne Letendre and Marianne Cusson for example, collaborate by decorating his pieces.
Uplands, 9 Speid Street, Lennoxville, is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 4:30 p.m. The Recent Works exhibit continues to October 30.
VIACTIVE BEGINS AGAIN
Weekly bilingual sessions of Viactive, those gentle yet peppy exercises for persons age 50+, begin in Sawyerville on Wednesday, September 7 at 10 a.m. Where: In the Catholic Church basement, 4 Randboro Road, Sawyerville. Info: Gérard Nault, 819-889-2630.
The Viactive sessions in Island Brook are to begin during the second half of September. Stay tuned.
QUILT SHOW
The Lennoxville Quilters Guild’s annual Quilt Exhibition is on Friday, September 9, from 10 a.m. to 4 p.m., and September 10, from 10 a.m. to 3 p.m. at the Grace Village, 1515 Pleasant View, Huntingville. The show offers many large and small quilt displays, quilting demonstrations, and more. Admission is $5.
YOGA IS BACK
Yoga classes begin in Sawyerville on Tuesday, September 13, at 10 a.m. in the Sawyerville Catholic Church basement, 4 Randboro Road. Info: Myrna MacDonald Lowry, myrnamac44@gmail.com, or 819-875-5393.
MUSICAL UNIVERSE
Visit the art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery, and you’ll be intrigued by this concert: The Musical Universe of Louis-Pierre Bougie. On the program are works by Mozart, Ravel, Hétu, Shostakovitch, and Debussy. Musicians: the Quatuor Molinari with the flutist Myriam Genest-Denis, and the participation of René Lussier, a good friend of Louis-Pierre Bougie.
It’s Saturday, September 17, at 3 p.m., at the Saint-Camille Church, 170 Principale East, Cookshire. Tickets: $25. Reserve at galeriecookshireeaton@gmail.com.
OPEN HOUSE AT VICTORIA CENTRE
The Victoria Centre in Bury has been reborn, and is having an open house to prove it. Earlier this year, the Bury municipal offices moved into the former Caisse Desjardins building down the street, and the “Old Town Hall” building was christened the “Victoria Multipurpose Centre (Centre multifonctionnel Victoria).”
The Bury Municipal Library has been joined in the Victoria building by several local community organizations: the Bury’s IMAGE de Bury Community Newspaper, the Bury Athletic Association, and the Bury Heritage and Heritage Society are now headquartered there. (The Society’s first project after its founding in 2002 was to restore this very same building.)
On Saturday, September 17, from 10 a.m. to 2 p.m., these organizations are opening their doors to the public. The Open House coincides with the final Public Market of the season, in the park just behind the new Victoria Multipurpose Centre. All are invited to stop by and meet the members of these local groups and learn about how they support the community.
MURMURS, MUSEUM
The multimedia show in the Parc des Braves in Cookshire is still showing on Thursdays, Fridays, and Saturdays. The 30-minute wordless image and sound show can be viewed twice each evening just after dark, until September 17. Sunset is at 6:54 p.m. on September 17. That’s your last chance.
The Eaton Corner Museum at 374 Route 253, Eaton Corner, is open on weekends only during the month of September.
DRAWINGS IN SAWYERVILLE
Congratulations to Logan Sidaway, winner of the drawing contest at the Sawyerville Library, and “many thanks to the children who submitted drawings…. They certainly livened up the space!” said Librarian Ann Rothfels. Drawings were submitted between June 15 and August 15, and posted in the library.
CHURCHES
United. In-person Sunday services on September 4 are in Cookshire at 9:30 a.m., and Sawyerville at 11 a.m. “At both services, we will be celebrating the Lord’s Supper. It is also a Food Bank Sunday, and we ask anyone coming to workship to bring a non-perishable food item,” said Rev. Tami Spires. To make a financial donation, call her at 819-452-3685. No services September 11 or 18: Rev. Spires is away on vacation. For pastoral urgencies September 5-14, call Rev. Samuel V. Dansokho (873-200-2011); September 15-18, call Robert Halsall (819-875-3601).
Baptist. In-person services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. The Sawyerville Baptist Church plans to celebrate its 200th birthday on September 3 and 4. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. An in-person Sunday service is planned for August 21 at 11 a.m. at St Peter’s Church in Cookshire. For a schedule of services, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by September 5 for publication September 14 and by September 19 for September 28.

Weedon conseil municipal

Destination W : Des citoyens s’inquiètent et veulent en savoir plus

Le conseil municipal de Weedon répondant aux questions des citoyens.

Près d’une trentaine de personnes se sont présentées à l’Hôtel de Ville de Weedon plus tôt ce mois-ci pour assister à l’assemblée municipale. Cette soirée était le moment pour eux de poser leurs questions concernant le projet de VR Destination W.
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, ainsi que son équipe, a tenu à rectifier certaines informations concernant le projet qui soulève de l’inquiétude parmi les citoyens de la municipalité et de la MRC. « On vous a entendus. On a vu tous les commentaires, on va départager le vrai du faux, on va essayer de ne pas en faire un débat », s’est exprimé M. Gagné dès le début de la séance.
Pour ce dernier, la municipalité a joué son rôle comme elle le devait et en suivant les lois concernant l’attribution de permis à la lettre. « C’est un projet sur un terrain privé. Ce n’est pas un terrain municipal. Le promoteur a eu l’autorisation de la Commission sur la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Certains vont dire que c’est une zone inondable, mais en fait, ce n’est pas la superficie totale du lot qui est classifiée inondable. Le terrain fait 56 hectares et les autorisations qu’a reçues le promoteur ne concernent que 15 hectares, qui ne sont pas en zone inondable. »
Eugène Gagné, siégeant lui-même sur le comité des milieux humides à la MRC, déplore que le Haut-Saint-François ait été peinturé très largement en milieu humide, ce qui empêcherait quasiment tout développement. La réalisation de ce projet permettra, entre autres, selon M. Gagné, de financer certaines opérations pour combattre les algues exotiques envahissantes qui se retrouvent dans le lac Louise et la rivière Saint-François. De plus, cela pourrait aussi aider à protéger le lac contre le myriophylle à épis, une plante aquatique envahissante. « On est très préoccupés par l’environnement de ce lac et de cette rivière. Je ne pense pas qu’on va laisser un promoteur tout détruire. Mais les citoyens de Weedon doivent prendre conscience d’une chose ; il y en a certains que ça dérange, mais on a besoin qu’il arrive de nouveaux citoyens. On doit protéger le lac, et ça va coûter près de deux millions. »
Le projet Destination W a déjà fait réagir et le gouvernement aurait reçu quelques plaintes. Selon M. Gagné, la balle est dans le camp du gouvernement et selon lui, ils feront les vérifications nécessaires selon la loi en vigueur.
Des interrogations citoyennes ont permis d’éclaircir certains points. Questionné par Mme Andrée Larrivée à savoir comment la municipalité allait s’assurer qu’il n’y aurait pas de marina de construite, le maire s’est dit confiant qu’il ne pourrait y en avoir. « Il n’y en aura pas de marina, c’est impossible. Sur les 56 hectares, il y en a 42 où il ne se passera rien. […] Le terme marina a été mal utilisé ou mal interprété […]. On parle plutôt de quelques quais avec des Paddle Board en location, des kayaks, des pédalos et trois ou quatre pontons en location. On est dans la zone inondable, on ne peut pas aménager de marina comme celle de Disraeli, par exemple. »
Le maire de Weedon invite les citoyens de la municipalité à s’investir davantage en temps auprès du comité des milieux humides de la MRC, et de cette façon, prendre une part active dans les décisions et les projets à venir et de mieux protéger ces joyaux de notre région.

INONDATION WEDON

Inondation mineure à Weedon

Les pluies intenses de la semaine dernière, 90 millimètres d’eau en 24 heures, selon le maire de Weedon, Eugène Gagné, ont causé une inondation mineure. Les résidents du lac Louise et de la rivière Saint-François ont eu la surprise de voir leur terrain envahi d’eau. Sauf quelques exceptions, la majorité en a été quitte par des désagréments sans plus.
Le maire, Eugène Gagné, insiste sur le terme d’inondation mineure. « Oui, il y a de l’eau sur les terrains, mais au niveau des chemins, il n’y a quasiment rien. Il y a deux places où il y a un petit peu d’eau dans le chemin. » M. Gagné mentionne que depuis deux ans, la municipalité évite le pire en ayant des inondations mineures. « Ça, c’est des inondations contrôlées. On est en communication constante avec la sécurité civile. De la façon qu’on fonctionne depuis deux ans et ce n’est pas parce que je suis arrivé, les intervenants avec ma permission ouvrent les pelles à Saint-Gérard et nous mettent en inondation mineure pour faire de la place dans le lac Aylmer. Tous les barrages se parlent. Le grand lac Saint-François essaie de se faire un peu de place, le lac Aylmer la même chose. C’est sûr que ça a un impact sur le lac Louise et la rivière Saint-François. » Cette façon de faire, selon le maire, se veut une mesure préventive permettant de créer de l’espace afin d’éviter le pire lors de pluies soutenues. « C’est une façon de contrôler ça. On est mieux de se tenir en inondation mineure que de se faire noyer d’un coup sec. » M. Gagné ajoute avoir une « collaboration exceptionnelle avec la sécurité civile et ils savent exactement où ils s’en vont. »

actualite

Fière la fête< : Des activités dans le Haut !

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François se joint à la programmation des activités de la 10e édition de Fière la fête, la célébration de la diversité en Estrie. Cette collaboration permet d’étendre la programmation à l’extérieur du centre-ville de Sherbrooke dans un milieu rural tout aussi dynamique et impliqué, explique-t-on dans un communiqué de presse.
Les activités sur le territoire se dérouleront au Centre culturel de East Angus, parc de la Rive Sud, les 24 et 25 août. La première se tiendra de 15 h à 21 h par le Collectif LGBTQ+ du Haut-Saint-François, en collaboration avec la CDC et le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle. Il s’agit d’un moment privilégié permettant aux personnes de la communauté de la diversité sexuelle et de genre de se regrouper. De l’information sera diffusée sur place, il y aura un groupe de discussion ainsi qu’un buffet et le visionnement d’un film suivi d’une discussion. Il est possible d’indiquer votre présence en contactant Julie Blackburn à l’adresse courriel julie-blackburn@cdc-hsf.org.
La seconde activité, le 25 août, est une formation offerte par la CDC du Haut-Saint-François. Séré Gabriel Beauchesne Lévesque, conférencier, intervenant et auteur, donnera une formation interactive d’une journée. L’objectif est de promouvoir des pratiques inclusives des personnes.
Fondé en 2013 par la communauté étudiante de Sherbrooke, Fière la fête – Fierté Sherbrooke Pride est un rassemblement festif, familial et inclusif qui touche toute la population estrienne. Sa mission est de permettre aux membres des communautés LGBTQAINB21S+ et à leurs proches d’avoir accès à de l’information complète et à jour concernant des thèmes essentiels (santé, éducation, droits), de connaître les services publics et les services offerts par les organismes, d’interpeller des intervenants et de participer à une panoplie d’activités inclusives sans avoir à s’exiler dans les grands centres. Les festivités de Fière la fête se tiendront du 23 au 27 août.

Lemay-Choquette

Intrigue à la galerie d’art Cookshire-Eaton : Louis-Pierre Bougie et Amélie Lemay-Choquette

Amélie Lemay-Choquette avec sa peinture, Annabelle, créée avec de la peinture à base de solvant résistant aux UV, sur verre 23 x 24 pouces.

Les deux expositions actuellement à la galerie d’art Cookshire-Eaton nous offre une étude de contrastes.
Dans l’espace au rez-de-chaussée de la galerie, l’œuvre de la jeune Amélie Lemay-Choquette porte l’étendard de la lumière et sa peinture dialogue avec la danse. À l’étage, le travail du chevronné Louis-Pierre Bougie sonde l’obscur et son art dialogue avec la poésie.
Tout d’abord, les toiles de Lemay-Choquette. Lors de ses études à l’Université Concordia il y a une dizaine d’années, l’artiste s’est spécialisée à la fois en danse contemporaine et en peinture. La spontanéité et l’évanescence imprègnent son art. J’imagine sa main danser devant le verre, répétant un mouvement puis appliquant la peinture au zénith du geste, l’incarnant.
Ainsi, chaque tableau capture « l’instant décisif » de l’action dont le célèbre photographe français Henri Cartier-Bresson disait qu’il visait à saisir.
L’exposition de Lemay-Choquette intitulée Interstice, à la fois en français et en anglais, décrit un espace ou un écart entre deux objets ou espaces. « Entre l’ombre et la lumière », dit-elle. « Entre les corps, pendant la pandémie. Entre la pièce et sa projection au mur. Et le travail sur les émotions pour arriver à une libération. »
« J’ai vécu cette expérience avec mon corps, par le mouvement », a-t-elle commenté. « Dans mon nouveau travail, j’ai découvert la matière différemment. J’ai utilisé de la peinture transparente. Dans la lumière, elle devient lumière, comme le reflet sur l’eau. »
En effet, son travail danse entre transparence et couleur. C’est intrigant et brillant, dans tous les sens du terme.
À l’étage, nous retrouvons un tout autre univers, celui de Louis-Pierre Bougie, décédé en janvier 2021 à l’âge de 74 ans. Il était graveur et peintre, considéré comme le plus important graveur québécois de sa génération.
La gravure est une discipline exigeante, et Bougie l’a étudiée 15 ans à Paris. Il a également travaillé et exposé à travers l’Europe et à New York. Son influence a favorisé la visibilité de l’estampe québécoise et il a laissé sa marque dans des livres, dans une myriade d’expositions et dans ses collaborations avec d’autres artistes, notamment à l’Atelier Circulaire de Montréal.
Le contraste entre les deux artistes exposant à Cookshire réside non seulement au niveau de l’âge, mais dans la forme, l’espace, la couleur et l’engagement avec la matière. Il est difficile d’imaginer une démarche plus énergique, néanmoins préméditée que la gravure, où l’on incise littéralement des traits en entaillant la surface. L’œuvre de Bougie s’appuie sur le travail de trois maîtres graveurs fascinants du 19e siècle dotés d’une imagination hors du commun : Félicien Rops, Goya et William Blake.
Plusieurs des œuvres de Bougie sélectionnées pour cette exposition, qui ont été créées entre 2008 et 2018, sont en fait peintes à l’acrylique sur toile, et d’autres sont des sculptures métalliques autoportantes à quatre pattes ressemblant à des totems. Les lignes et les formes robustes des sculptures et des peintures intègrent une végétation luxuriante, des animaux et des êtres imaginaires dans une sombre intrigue. L’imagination de Bougie est en fait peu commune.
L’exposition de Bougie, Vert-de-gris, se termine par trois esquisses au crayon qui dialoguent avec de courts poèmes de Martine Audet. Il les a créées pendant son séjour à l’hôpital et des photolithographies en ont été faites à titre posthume.
Les expositions de Louis-Pierre Bougie et d’Amélie Lemay-Choquette se poursuivent à la Galerie d’art Cookshire-Eaton jusqu’au 9 octobre prochain.

Conservateur

Mathieu Chenard dans Mégantic

Le candidat de Mégantic, Mathieu Chenard, le chef du PCQ, Éric Duhaime, et la candidate dans Iberville, Anne Casabonne, ont chauffé les partisans conservateurs.

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, était de passage au Club de golf East Angus la semaine dernière pour annoncer le candidat dans Mégantic, Mathieu Chenard, en marge de la campagne électorale provinciale qui devrait s’amorcer officiellement au cours des prochains jours. Le chef s’est même avancé, mentionnant que Mégantic pourrait peut-être causer une surprise le soir du 3 octobre.
Près d’une centaine de personnes de tout âge étaient sur place pour rencontrer le chef et découvrir celui qui sollicitera la confiance des électeurs le 3 octobre prochain. M. Chenard est un homme d’affaires ayant œuvré en importation et en distribution et opère maintenant dans le domaine immobilier avec Gestion groupe MC.
Domicilié à Stoke, le candidat connaît bien le secteur pour avoir de la famille dans la région de Stratford et Weedon. Il a œuvré dans la région de Mégantic. « La 108, la 112 je la connais et le monde du coin. » N’ayant aucune expérience de la vie politique, le candidat mentionne avoir trouvé sa motivation au cours des dernières années. « Ces deux dernières années, c’était invivable. La santé prend 50 % du budget. Quand une compagnie a un problème qui prend 50 % du budget, ça va pas bien. Le système de santé est vulnérable et non les gens », exprime-t-il. Le candidat est d’avis que le secteur privé pourrait y jouer un rôle. M. Chenard ajoute que le PCQ aura l’audace de s’attaquer au secteur de la santé. Sur le plan entrepreneurial, le candidat mentionne être en faveur de la libre entreprise et n’est pas très chaud aux subventions sauf pour des démarrages et de l’aide à l’innovation.
Comté prenable
En entrevue, le chef du PCQ se montre confiant en avançant que la circonscription de Mégantic pourrait être prenable. « Mégantic sera une circonscription à surveiller le soir du 3 octobre. C’est une région qui n’est pas loin de la Beauce et la Beauce, c’est notre château fort. S’il y avait une circonscription qui devait tomber, ajoute M. Duhaime, ça pourrait être Mégantic. Si on regarde le profil socio-économique, quand on regarde le nombre de membres qui ont adhéré ces derniers mois, il y a plus de 600 membres ici dans Mégantic, c’est quand même beaucoup pour un parti politique qui est nouveau. » M. Duhaime ajoute que les membres sont très discrets « mais très disposés à aller voter. » Quant au reste de l’Estrie, le chef souhaite être en mesure « de déterrer les racines bleues », dit-il.
Le chef a rappelé la montée fulgurante de sa formation politique. « Le Parti conservateur a franchi les étapes depuis un an que normalement un parti franchit en une décennie. Il y a un peu plus d’un an, le Parti conservateur comptait seulement 500 membres, aujourd’hui on est 50 000. » M. Duhaime est fier de préciser que sa formation politique sera représentée dans toutes les circonscriptions du Québec. Le chef a rappelé que sa formation politique allait dévoiler sa plateforme électorale dimanche dernier et qu’il présenterait cinq propositions concrètes. 

Andre Duncan

André Duncan : Candidat du PQ dans la circonscription de Mégantic

André Duncan, candidat pour le Parti Québécois dans Mégantic.

Bien connu dans le milieu de la restauration en Estrie et bartender réputé à travers le monde, André Duncan, résident de Lac-Drolet, sera candidat pour le Parti Québécois dans la circonscription de Mégantic. « Les similitudes entre la vie de créateur de cocktails et de politicien sont nombreuses, mais c’est surtout de rendre service à ma communauté, de faire plaisir et de redonner de mon temps et de ma drive aux citoyens, qui comme moi, veulent du changement ».
Investi dans son travail et dans certaines compétitions internationales, André Duncan n’avait pas réalisé avant de prendre une pause, due à la pandémie, que ce qui se passait actuellement en politique n’avait aucun sens et ne lui convenait pas. « Il faut qu’il se passe quelque chose. Que des changements s’opèrent ». Père d’une petite fille, il admet qu’elle a pesé dans la balance. « Voir ma petite fille grandir et tout faire pour lui permettre de s’épanouir dans un monde plus beau, plus tolérant et plus ouvert sur l’autre est une source de motivation incroyable pour moi. Ça aurait pu être un frein pour moi, parce que la vie politique, c’est rempli d’engagement et on n’a pas beaucoup de temps pour nous et notre famille. Je veux le meilleur pour elle, et je vais faire de mon mieux pour être un agent de ce changement ».
Issu d’une famille souverainiste, le candidat de Mégantic n’est pas tombé très loin de l’arbre. « J’ai grandi dans la marmite du Parti Québécois presque toute ma vie. Les valeurs du parti me rejoignent beaucoup. » Son père, par exemple, a contribué à faire élire Maurice Bernier comme député du Bloc Québécois dans Mégantic-Compton-Stanstead et son frère s’est déjà présenté pour le PQ dans la circonscription de Saint-François, contre la libérale, Monique Gagnon-Tremblay.
Optimiste, mais ne portant pas d’œillères, André Duncan ne se fait pas d’illusions quant à la popularité décroissante du PQ dans les dernières années, à Mégantic, comme ailleurs au Québec. « Je suis conscient de la position qu’occupe le PQ dans les sondages, et ce, depuis plusieurs années. Une majorité de gens me disent être désabusés et avoir perdu confiance en la politique québécoise actuelle, et c’est tout à fait normal. Mais le Parti Québécois n’est pas mort, au contraire. Le parti fait du super recrutement. Beaucoup de sang neuf, beaucoup de jeunes et beaucoup de candidatures féminines. Les citoyens de Mégantic en seront que mieux représentés selon moi. »
Son métier de barman lui a appris à être à l’écoute, de bien comprendre l’ambiance et la disposition dans laquelle ses clients se trouvent pour leur permettre de vivre l’expérience la plus mémorable possible. C’est avec ce mantra qu’il désire prendre le temps d’écouter les citoyens de sa circonscription dans les mois à venir. « Je dirais qu’à la base, je ne me considère pas encore comme un politicien, je vais prendre le temps de rencontrer les citoyens pour bien comprendre leurs besoins. Il y a beaucoup d’enjeux locaux qui me touchent et sur lesquels, je souhaite me pencher. Le comté compte 35 municipalités et les enjeux ne sont pas les mêmes à Mégantic ou à East Angus, par exemple. »

ACTU-Rachel

LUCID BLUE

Shortly after the first electric car was invented, my son began pestering us to get one. Well, time flies.
Energy.gov says that invention was in the 1830s, in Hungary, the Netherlands and the US. After that, the electric idea kept popping up, getting whacked down by the gas car industry, and popping up again. In times of gas shortages, the idea gained strength.
Who Killed the Electric Car is a fascinating documentary about a General Motors experiment in California, when furturistic EV-1 cars were leased to hundreds of happy users. But the honeymoon ended a decade later, in 2006, when GM refused to renew the leases and crushed the fleet of electric vehicles.
But now we face the mother of all shortages. We’ve squandered oil supplies and we’ve undermined the earth’s environment, our life-support system itself.
Vegan for the past 20 years, my son has ever been ahead of the curve. He’s had the electric car in his sights forever. Back then, he even invested in a lithium mining enterprise; that’s the metal needed for electric car batteries. (Sadly, that investment in Texas was not a good one. But now, times have changed.)
In 2010, the Nissan Leaf hit the road. My son took note. But we’d just bought a Honda Fit; another new car was beyond our means. Besides, our mechanic said it was a bad idea, living out in the boonies as we do. Electric cars have a limited range.
But as the climate kept changing and pollutants kept growing, more car manufacturers began creating and upgrading electric vehicles. Their range kept growing. Electric charging stations kept proliferating. And with government subsidies, their prices kept shrinking.
So last January, as our exhausted Fit suffered the winter blues, we whipped into action. Extensive online research narrowed our search to two models that had the longest range, best recharging options, and the most manageable prices.
The Chevy Bolt and the Hyundai Ionic 5: The next day, we visited the dealers in Sherbrooke. The Chevy Bolt was priced better, but had less leg room and promised a longer wait – until November. The delay was because of the exploding-battery recall; supplying new batteries for the existing cars took precedence over building new cars.
The Hyundai Ionic 5 excited us: Its instant power. Silent ride. Sleek shape. Spacious inside. Super display. The longest range we could find.
Estimated date of arrival: August. But maybe sooner, if someone else ordered the same model, but changed their mind after it came off the assembly line.
Did I mention we were excited? We opted to pay an extra $200 for Lucid Blue paint. My son approved.
Oh, the waiting! When gas prices skyrocketed, the wait became excruciating. We checked with the Sherbrooke Hyundai dealer several times over the months. Once he said, “Sorry, there’s a backlog of orders. You won’t get it until 2023.”
The next month, “Good news. Headquarters asked us for the first nine orders in January 2022. Everyone else will have to wait until 2023. YOU were among the first nine, so you will get yours, maybe, before Christmas. We’ll know six weeks in advance.”
Another month, he said, “Probably in October or November; maybe in September!”
We’d love to install the Level 2 Rapid Charger in our carport this summer, but cannot do so until we get our Vehicle Identification Number. That happens when our Lucid Blue Baby rolls off the assembly line to journey from South Korea across the ocean by ship, across Canada by truck (or train?), and six weeks later, into our eager hands.
Today, we call Hyundai Sherbrooke again. No sign of our car yet.
We console ourselves. People who order today have to wait two or three years. We’re still hoping for this year!
MUSICAL UNIVERSE
Visit the art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery, and you’ll be intrigued by this concert: The Musical Universe of Louis-Pierre Bougie. Musicians: the Quatuor Molinari with the flutist Myriam Genest-Denis, and the participation of René Lussier. It’s Saturday, September 17, at 3 p.m., at the Trinity United Church, 190 Principale West, Cookshire. Tickets: $25. Reserve at galeriecookshireeaton@gmail.com.
YOGA IS BACK
Yoga classes begin in Sawyerville on Tuesday, September 13, at 10 a.m. in the Sawyerville Catholic Church basement, 4 Randboro Road. Info: Myrna MacDonald Lowry, myrnamac44@gmail.com, or 819-875-5393.
NOT IN CANTERBURY
The Saturday market in Canterbury (Canterbury Centre, 1095 Victoria Road) has been cancelled until further notice.
MURMURS, MUSEUM & TOURISM
The multimedia show in the Parc des Braves in Cookshire is still showing on Thursdays, Fridays, and Saturdays. The 30-minute wordless image and sound show can be viewed twice each evening just after dark, until September 17.
The Eaton Corner Museum at 374 Route 253, Eaton Corner, is still open Thursday to Sunday, 11 a.m. to 4 p.m. until the end of August.
The tourist information bureau at the Maison de la Culture John-Henry-Pope, 25 Principale West, Cookshire, is open daily from 10 a.m. to 5 p.m.
CHURCHES
Baptist. In-person services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. The Sawyerville Baptist Church plans to celebrate its 200th birthday on September 3 and 4. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. An in-person Sunday service is planned for August 21 at 11 a.m. at St Peter’s Church in Cookshire. For a schedule of services, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. An in-person Sunday service is August 21 at 10:30 a.m. at the Trinity United in Cookshire, and August 28 at 9:30 a.m. at the Trinity United in Cookshire, and 11 a.m. at Sawyerville United. All the services are at 10:30 a.m. Check the answering machine message at 819-889-2838 for information.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by August 22 for publication August 31, and by September 5 for September 14.

expo francais

Une 175e exposition agricole à Cookshire

C’est avec fierté que les producteurs présentent leurs bêtes au grand public.

Du 18 au 21 août prochains, l’Exposition agricole Cookshire battra son plein avec une panoplie d’activités s’étalant pendant tout le week-end. Elle est l’une des plus vieilles au Québec, elle opère depuis 1845 et fera donc son retour, après deux ans où les mesures sanitaires liées à la pandémie ont mis un frein aux festivités. Cette année sera donc la 175e édition de cette tradition dans le Haut-Saint-François.
Le style traditionnel de cette fête permet aux visiteurs de côtoyer les bêtes qui font la fierté de leur éleveur, d’assister aux différents jugements, d’en apprendre davantage sur les nouvelles technologies agricoles, d’assister à des spectacles hauts en couleur, de s’amuser et découvrir des produits du terroir en plus de rencontrer des gens passionnés par le milieu agricole.
Les organisateurs espèrent avoir un maximum de visiteurs sur leur site lors du week-end de l’exposition. Selon Brandon Ward, le président, la fin de semaine devrait être haute en couleur et réserver de belles surprises aux festivaliers. « Si on se fie à ce qu’on voit dans les médias de la reprise des activités culturelles et festives un peu partout au Québec et dans le HSF, le même engouement devrait se voir sur le site de l’exposition agricole. Les gens ont envie de sortir et de vivre et d’avoir du plaisir. »
Programmation
Les festivités débuteront dès le jeudi 18 août à 16 h avec l’ouverture de la zone familiale. Pour la première soirée, les visiteurs pourront assister à un gala de lutte amateur qui se trouve à être une nouveauté de l’exposition ainsi qu’au concours d’expertise des jeunes agriculteurs 4-H. Un bingo se tiendra aussi au Centre Mc Auley.
Le tout continuera vendredi matin avec les jugements de plusieurs catégories tels que les chevaux légers, les chevaux de trait au licou, des petits animaux, des moutons et des chèvres ainsi qu’une compétition équestre. Les amateurs pourront aussi assister à la parade des jeunes éleveurs et à l’attelage des chevaux de trait. La tire de tracteurs et de 4 x 4 avec l’ASTTQ devrait débuter vers 19 h 30 devant la grande estrade pendant que les friands de danse country pourront participer à un atelier de danse avec les Winslow Dancers sous le chapiteau Winslow. Au Centre Mc Auley, dès 21 h, une soirée de danse avec Queen Street clôturera cette journée bien remplie.
La journée du samedi sera aussi bien remplie avec, dès l’ouverture du site à 9 h, les compétitions équestres et le jugement de bovins de boucherie et des bovins laitiers. L’inscription pour la compétition de bras de fer se fera en avant-midi alors que l’activité elle-même se déroulera l’après-midi, avec plusieurs prix en argent à gagner. Ce sera la journée pour voir la tire de camions qui se fera devant la grande estrade. De 19 h à minuit, les Winslow Dancers feront danser les visiteurs sous les rythmes de la musique country pendant que la compétition de tire de camions se tiendra. Movin’on fera danser les festivaliers dès 21 h au Centre Mc Auley.
Le dimanche constituera le rendez-vous familial sur mesure avec la présence de plusieurs mascottes, une zone maquillage ainsi que les parades des gagnants des diverses compétitions. Une autre nouveauté de cette année est la fiesta mexicaine avec les travailleurs étrangers sous le chapiteau Winslow à 13 h. Les chevaux de trait légers en attelages de 4 ou 6 défileront en après-midi et sur le coup de 18 h, la tire de chevaux avec le Club du fer à cheval du Québec débutera.

expo anglais

The 175th Cookshire Agricultural Fair

The parade of horse carriages is an event appreciated by all.

From August 18 to 21, the Cookshire Agricultural Fair will be in full swing with a host of activities throughout the weekend. It is one of the oldest fairs in Quebec; it has been happening since 1845. Now, after two years when health measures linked to the pandemic put a brake on the festivities, it is making a comeback. This year will therefore be the 175th edition of this tradition in the Haut-Saint-François.
The traditional style of this festival allows visitors to spend time with the animals who are the pride of their owners, to attend the various competitions, to learn more about new agricultural technologies, to attend colourful shows, to have fun, and discover local products, as well as meeting people who are passionate about the farming community.
The organizers hope to have as many visitors as possible on their site during the weekend of the exhibition. According to Brandon Ward, the president, the weekend should be colourful and offer some pleasant surprises for festival-goers. “If we trust what we see in the media about the resumption of cultural and festive activities throughout Quebec and in the HSF, the same enthusiasm should be seen on the site of the agricultural exhibition. People want to go out and live and have fun. »
Program
The festivities will begin on Thursday, August 18, at 4 p.m. with the opening of the family zone. For the first evening, visitors will be able to attend an amateur wrestling gala, which happens to be a new feature of the fair, as well as the 4-H young farmers expertise competition. A bingo game will also be at the Mc Auley Centre.
The fair will continue Friday morning with judging competitions in several categories such as light horses, draft horses with halters, small animals, sheep and goats, as well as an equestrian competition. Enthusiasts can also attend the parade of young farmers and the harnessing of draft horses. Tractor pulls and 4x4s with the Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec (ASTTQ) should begin around 7:30 p.m. in front of the main stage, while fans of country dancing can take part in a dance workshop with the Winslow Dancers in the Winslow tent. At the Mc Auley Centre, starting at 9 p.m., an evening of dancing with Queen Street will close this busy day.
When the site opens at 9 a.m., Saturday will also be busy with equestrian competitions and the judging of beef cattle and dairy cattle. Registration for the arm-wrestling competition will take place in the morning while the activity itself will take place in the afternoon, with several cash prizes to be won. It will be the day to see the truck pulls, which will take place in front of the main stage. From 7 p.m. to midnight, the Winslow Dancers will have visitors dancing to the rhythms of country music, while the truck-pulling competition takes place. At the Mc Auley Centre, Movin’on will get festival-goers dancing, starting at 9 p.m.
Sunday will be a tailor-made family event with the presence of several mascots, a make-up area and parades of the winners of the various competitions. Also new this year is a Mexican fiesta with foreign workers in the Winslow tent at 1 p.m. Light draft horses in teams of 4 or 6 will parade in the afternoon, and at 6 p.m. will begin horse pulls with the Club du fer à cheval du Québec.

Bras de fer

Compétition amateur de bras de fer

La compétition de bras de fer de l’Exposition agricole de Cookshire sera de retour cette année avec des bourses en argent totalisant 5000 $ qui seront remises aux différents gagnants. Les inscriptions se feront le samedi à 10 h, au coût de 30 $ par bras participant. La pesée des athlètes se fera de 10 h à 11 h et les tireurs devront s’inscrire dans leur classe de poids respective. Les compétiteurs seront intégrés à l’une des quatre catégories suivantes : de 0 à 165 livres, de 165 à 188 livres, de 188 à 220 livres et finalement 220 et plus. La compétition se tiendra un peu plus tard dans la journée, de 13 h à 18 h, sous le chapiteau Winslow. Le concours est ouvert aux hommes comme aux femmes.

Tire de Tracteurs

Tire de tracteurs et de camions

La tire de tracteurs est toujours impressionnante.

Cette année encore, l’Exposition agricole de Cookshire proposera la fameuse activité de tire de tracteurs et de camions. L’Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec (ASTTQ) se chargera du spectacle. Vendredi et samedi en soirée, il sera possible de concourir avec son propre bolide ou d’admirer ces tracteurs et ces camions modifiés en puissance pour épater la galerie. Les premières compétitions de tire de tracteur au Québec apparurent dans les années 1970 à l’occasion de l’Exposition agricole de Saint-Hyacinthe. Comme de plus en plus d’événements s’organisaient dans la province et que les règlements n’étaient pas toujours les mêmes d’un endroit à l’autre, un groupe d’amateurs décida de se réunir afin d’établir les bases de ce qui est aujourd’hui l’ASTTQ. C’est ainsi qu’en 1978, l’Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec est devenue la seule organisation réellement structurée pour ce sport au Québec.

winslow Dancers

Winslow Dancers, plus que de la danse

L’école de danse bien connue du Haut-Saint-François, Winslow Dancers, fera partie avec la collaboration de l’école de danse Marie-Pier Verret Country Pop et Manon Lévesque du Club Danse Country Estrie, des festivités entourant l’Exposition agricole de Cookshire. En plus d’offrir des soirées dansantes et des ateliers de danse, le chapiteau Winslow devrait être bien rempli pendant le week-end puisqu’il accueillera diverses activités comme la compétition de bras de fer, la fiesta mexicaine ainsi que l’arrivée des mascottes dimanche en journée. Winslow Dancers est une école de danse country qui offre des cours allant de débutant à avancé. Elle se déplace un peu partout dans le HSF et même à l’extérieur pour faire danser les amateurs de country. Offrant des soirées de danse gratuite dans plusieurs parcs de la région, c’est une activité idéale pour bouger sur le rythme de la musique entrainante. Si vous désirez en connaitre davantage sur les Winslow Dancers, savoir où ils seront dans les prochaines semaines, consultez leur site Internet https://winslowdancers.com.

Tire de Tracteurs

Tractor and Truck Pulls

This year again, the Cookshire Agricultural Fair will offer the famous activity of tractor and truck pulls. The Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec (ASTTQ) will be responsible for the show. On Friday and Saturday evenings, it will be possible to compete with your own race car or admire the power-enhanced tractors and trucks that so impress spectators. The first tractor-pulling competitions in Quebec appeared in the 1970s during the Saint-Hyacinthe Agricultural Fair. As more and more events were organized in the province and the rules were not always the same from one place to another, a group of amateurs decided to come together to establish the foundation of what is today the ASTTQ. Thus, in 1978, the Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec became the only truly structured organization for this sport in Quebec.

Bougie

Louis-Pierre Bougie & Amélie Lemay-Choquette: Intrigue at the Cookshire-Eaton Art Gallery

Detail from one of two 23-foot freizes by Louis-Pierre Bougie, A Primordial Forest to Get Lost In. It extends almost the length of the gallery, and its green, grey and white foliage, incorporates a plethora of lifeforms – birds, reptiles, humans and hybrid beasts.

They are a study in contrasts, the two exhibits currently at the Cookshire-Eaton Art Gallery.
In the downstairs gallery, the work of youthful Amélie Lemay-Choquette carries the banner of light, and her paint converses with dance. Upstairs, the work of seasoned Louis-Pierre Bougie probes the dark, and his art dialogues with poetry.
Lemay-Choquette’s paintings, first. In her studies at Concordia University a decade ago, she specialized both in contemporary dance and painting. Spontaneity and evanescence imbue her art. I imagine her hand dancing in front of the glass, repeating a movement, and then applying the paint at the zenith of the gesture, embodying it.
So each painting captures “the decisive moment” of the action that the renowned French photographer Henri Cartier-Bresson said he aimed to seize.
The title of Lemay-Choquette’s exhibit is Interstice, which works both in French and English to describe a space or gap between two objects or spaces. “Between light and shadow,” she said. “Between bodies, during the pandemic. Between the piece and its projection on the wall. And working through emotions, to come to a release.”
“I went through this experience with my body, through movement,” she commented. “In my new work, I discovered the material differently. I used transparent paint. In the light, it becomes light. Like the reflection of water.”
Indeed, her work dances between transparency and colour. It’s intriguing and brilliant, in all senses of the word.
Upstairs, it’s a whole different universe. Louis-Pierre Bougie, who died in January 2021 at the age of 74, was a printmaker and painter, and most would agree, the foremost engraver of his generation in Quebec.
Engraving is a demanding discipline, and he studied it 15 years in Paris, and also worked and exhibited across Europe and in New York. His influence has fostered the visibility of Quebec printmaking, and he has left his mark in books, in a myriad exhibits, and in working with other artists, most notably in the Atelier Circulaire in Montreal.
The contrast between the two artists exhibiting in Cookshire is not only of age, but in form, space, colour, and engagement with the surface. It’s hard to imagine a more energetic yet premeditated approach than engraving, where one literally incises lines into the surface. Bougie’s oeuvre builds on the work of three fascinating 19th century master printmakers with uncommon imaginations: Félicien Rops, Goya, and William Blake.
Many of Bougie’s works selected for this exhibit, created between 2008 and 2018, are in fact painted in acrylics on canvas, and others are freestanding totem-like four-legged metal sculptures. Yet the sturdy lines and forms of both sculptures and paintings integrate lush vegetation, animal, and imaginary beings in dark intrigue. Bougie’s own imagination is indeed uncommon.
Bougie’s exhibit, Vert-de-gris (Green-grey), closes with three pencil sketches that dialogue with short poems by Martine Audet. He created them during his hospital stay, and photolithographs were posthumously made of them.
The exhibits of Louis-Pierre Bougie and Amélie Lemay-Choquette continue at the Cookshire-Eaton Art Gallery until October 9.

Archie Annance

Sur les traces d’Archie Annance : L’activité bat son plein

La trousse d’exploration permettant de suivre les traces d’Archie Annance.

La deuxième édition de la chasse au trésor Sur les traces d’Archie Annance bat son plein. L’activité, originale, lancée par le comité Tourisme de la Contrée du Massif Mégantic, gagne en popularité et se poursuit jusqu’au 11 octobre.
Les participants sont tenus en éveil pour découvrir des trésors et œuvres parsemés sur le territoire des sept municipalités participantes en Estrie : Chartierville, Hampden, La Patrie, Milan, Notre-Dame-des-Bois, Scotstown et Val-Racine.
Cette escapade sur la route, qui peut être réalisée en une ou plusieurs journées, fait découvrir des paysages majestueux, des villages sympathiques en plus de solliciter le sens d’observation et la perspicacité des participants. À partir des cartes de chaque village et d’indices fournis avec une trousse d’exploration, les participants ont à trouver des trésors puis déposer des artefacts rappelant la vie d’Archie Annance, cet amérindien qui a découvert de l’or à différents endroits entourant le massif Mégantic. Les trousses d’exploration peuvent être achetées dans différents commerces des sept municipalités entourant le massif ou directement sur le site lacontreedumassifmegantic.ca. Une aventure s’étalant sur 135 km où chaque équipe visitera les sept municipalités et devra répondre à cinq questions dans chacune de celles-ci.
La légende d’Archie Annance
Né en 1824, à Fort Vancouver, Archleas Annance surnommé Archie, est un métis. En 1844, Archie quitte un collège du New Hampshire avec en poche un diplôme en minéralogie et en géologie. Dès 1860, on le retrouve comme trappeur, guide de chasse et pêche aux frontières du lac Mégantic et du Maine. Il était très certainement connu puisque, non loin de Woburn, deux plans d’eau, un marécage et une rivière portent son nom. Dans les mêmes années, il perd l’amour de sa vie et décide de venir s’installer et faire de la prospection entre Chartierville et le New Hampshire. Il finira par découvrir de l’or dans la petite rivière Ditton. Vers la fin de sa vie, il était souvent entendu se vantant d’avoir trouvé un nouvel endroit plus prospère que celui de la petite rivière Ditton à Chartierville. Plusieurs le jalousaient à l’époque et un soir, plutôt arrosé, il fut suivi par un groupe d’hommes désirant connaitre le nouvel emplacement d’or. En plus de ne pas avoir dévoilé son secret, Archie Annance aurait dit avant de pousser son dernier souffle : « Celui qui trouvera ma pelle dans l’arbre deviendra très riche ». Cette phrase propulsa la légende de la pelle dans l’arbre. Par la suite, plusieurs chercheurs d’or se précipitèrent sur le flanc sud du massif Mégantic, dans le territoire de La Patrie, avec l’espoir d’apercevoir cette fameuse pelle.

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