Martial Gaudreau

Un retour à la normale pour la rentrée scolaire 2022-2023

Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.

La rentrée scolaire 2022-2023 marque le retour à la normale quant aux conditions sanitaires imposées par le gouvernement au cours des deux dernières années, et ce au plus grand plaisir des élèves qui feront leur retour en classe, le 25 août prochain.
Dans le Haut-Saint-François, on parle de 1962 élèves qui retourneront sur les bancs d’école à la fin du mois d’août. Le retour en présentiel est bien reçu chez la majorité des jeunes puisque l’école forme en quelque sorte, une grande partie de leur socialisation. Selon le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), Martial Gaudreau, une bonne partie des jeunes ont hâte de retrouver à la fois les amis, mais aussi le personnel enseignant et administratif. « Les jeunes ont hâte de recommencer l’école de façon “normale”. J’ai six enfants à la maison, j’ai un bon échantillon. Ce ne peut qu’être bénéfique pour les élèves de reprendre contact avec leurs camarades de classe et de pouvoir participer à certaines activités parascolaires. »
Selon M. Gaudreau, le retour en classe se fera comme les années prépandémie, mais beaucoup d’acquis resteront et certaines bonnes habitudes ont pris place dans la routine scolaire. « Pendant ces deux années à trouver des solutions pour continuer d’enseigner pendant la pandémie, plusieurs compétences se sont ajoutées aux corps enseignants, comme tout ce qui a trait au numérique. Les bonnes habitudes comme se laver les mains fréquemment feront partie de la routine des établissements scolaires, sans toutefois que ce soit imposé par le gouvernement. Des masques et des tests rapides seront aussi disponibles, sur demande, dans chaque école », souligne-t-il.
Un boom d’inscriptions a été remarqué au CSSHC depuis l’instauration du programme de santé globale à la polyvalente Louis-Saint-Laurent. En place depuis maintenant 3 ans, celui-ci accueille de nouveaux élèves ayant le désir de s’épanouir par le sport. « Si ce programme n’était pas offert dans le Haut, ces élèves quitteraient pour aller étudier dans une autre école secondaire en Estrie. Ça nous permet de garder nos jeunes dans le coin. Actuellement, nous sommes en train de regarder pour implanter d’autres programmes stimulants pour les élèves du Haut-Saint-François ». Le boom se fait aussi sentir dans les écoles primaires. « On a vraiment plus d’inscriptions pour nos écoles primaires. Récemment, on a dû transformer le laboratoire informatique de l’école du Parchemin, à East Angus, pour en faire une nouvelle classe de niveau préscolaire », mentionne le directeur général du CSSHC.
La totalité des postes administratifs dans nos écoles a été comblée et l’assignation des professeurs devrait se faire dans les prochains jours.

Vélos et trottinettes

L’école Saint-Camille se munit d’une flotte de vélos et de trottinettes

Nous apercevons ici une partie de la classe de maternelle de Mme Bianca Bégin, profitant des nouveaux vélos et trottinettes.

À la maternelle, apprendre en plein air et en bougeant, c’est amusant et motivant. Voilà le titre du projet présenté au programme En Estrie, ça bouge !, qu’a initié Bianca Bégin, enseignante à la maternelle de l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton. Cette initiative a permis à l’école de recevoir un montant de 2100 $ pour faire l’achat d’une vingtaine de vélos et de trottinettes en plus de casques protecteurs.
Mme Bégin croit fermement aux bienfaits de l’activité physique chez les enfants et, par l’entremise de ce projet, elle y a vu une opportunité de faire bouger les jeunes davantage tout en intégrant différents éléments du programme préscolaire. Apprendre en s’amusant, voilà le crédo. Les élèves peuvent, grâce à la nouvelle flotte de vélos et de trottinettes, travailler leur équilibre et leur coordination. Les élèves de maternelle ont déjà créé un parcours de révision pour les 2e années, qui se fera sur deux roues, et qui amènera les jeunes à répondre à des questions de mathématiques et de français, par exemple.
Le programme En Estrie, ça bouge ! a pour objectif de soutenir les initiatives des différents acteurs du loisir et du sport (municipalités, MRC, OBNL, organismes de loisir pour personnes handicapées, écoles) afin d’accroître les occasions d’être actifs en toutes saisons et d’offrir aux Estriens et aux Estriennes davantage de possibilités de pratiquer du loisir sous toutes ses formes (activité physique, loisir culturel, loisir scientifique et socio-éducatif, sport et plein air). 

Musique aux sommet

Une fin de semaine endiablée à Chartierville avec Musique aux Sommets

Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier.

Le festival Musique aux Sommets reviendra, dans sa formule complète, pour sa 5e édition qui se tiendra du 19 au 21 août. La programmation ainsi que toutes les activités sur le site devraient plaire aux festivaliers.
Le spectacle d’ouverture, présenté le vendredi soir, permettra d’entendre l’Orchestre du Septième Art qui s’était produit lors de la première édition du festival. La soirée du samedi devrait attirer une foule impressionnante puisqu’elle sera consacrée à la prestation Pour une histoire d’un soir, avec Joe Bocan, Marie Denise Pelletier et Marie Carmen. Le dimanche après-midi sonnera au son de musique et de danse country avec les Winslow Dancers qui performeront devant public.
Outre le volet spectacle, il y aura aussi plusieurs activités à faire à Chartierville. Les visiteurs auront la chance de marcher dans le sentier de la mine d’or, sur 7 km aller-retour, de visiter le centre d’interprétation, et de participer à la batée (extraction de l’or). Il sera aussi possible de marcher dans le sentier pédestre du parc Riverain (1,2 km), de constater la loi de la physique à la côte magnétique et de visiter l’atelier d’André Philibert. Un petit train fera aussi le tour de la municipalité, permettant d’admirer tranquillement le paysage.
Le festival Musique aux Sommets est aussi un endroit parfait pour y passer un moment en famille. Une ferme familiale sera sur le site samedi ainsi que de la danse avec Deadly Daisies dès 15 h. Sur place, samedi et dimanche, il y aura aussi un village de la famille et des jeux gonflables pour amuser les plus petits. Le village allemand reviendra aussi pour cette édition 2022 avec, entre autres, plusieurs artisans du coin et produits du terroir pour les amateurs de produits locaux.
L’engouement est palpable au sein de l’équipe d’organisation. Tous sont excités de reprendre les activités normales du festival. Jean Bellehumeur, président du comité organisateur, espère avoir un bel achalandage. « On espère avoir beaucoup de gens sur le site, pour les spectacles, mais aussi pour toutes les activités qu’on propose. Depuis quelques années, les gens achètent de moins en moins de billets à l’avance. Peut-être par crainte d’avoir une mauvaise météo, peut-être aussi parce qu’en ces temps “postpandémie”, les gens ne savent pas si des mesures surviendront ou si les artistes annuleront leurs présences à la dernière minute, comme on le voit un peu partout. Dans cette optique, ça a été plus compliqué d’avoir autant de commandites que les années précédentes. Mais nous sommes sûrs d’offrir une fin de semaine de festivités qui vaut le déplacement. »
Pour se procurer des billets pour les spectacles de vendredi et de samedi soir, il est possible de le faire via le site internet musiqueauxsommets.ca

actualite

Club de golf East Angus : Le tournoi Putter Bernier de retour

Le tournoi de golf-bénéfice Putter Bernier est de retour et se déroulera le 9 septembre prochain sur les allées du parcourt du Club de golf East Angus.
En raison de la pandémie, la classique a fait relâche au cours des deux dernières années, mais Lyne Bernier, membre du comité organisateur, souhaite reprendre l’événement pour le plus grand plaisir des golfeurs et des enfants dans le besoin. Rappelons que les profits amassés servent à venir en aide aux enfants démunis. L’argent récolté sert, entre autres, à soutenir les jeunes pour des activités sportives, sociales et culturelles. Lors de la dernière édition tenue en 2019, l’organisation avait réussi à amasser plus de 10 000 $. Souhaitant recueillir le plus d’argent possible, Mme Bernier n’ose pas s’avancer sur l’objectif. « Cette année, on le fait et c’est une véritable boîte à surprise. On ne sait pas comment les gens et commanditaires vont réagir. On va prendre selon la générosité des gens. »
Bien que la classique ait fait relâche au cours des deux dernières années, cela n’a pas empêché l’organisme de venir en aide à certains enfants. « On avait des sous d’accumulés, on est venu en aide selon les demandes formulées. »
Tournois
Le comité organisateur, composé de Claude Giroux, David Fournier, Étienne Bouchard et Lyne Bernier, souhaite accueillir plus de 100 joueurs pour la classique Putter Bernier. Le coût d’inscription est de 340 $ par équipe. Trois bourses seront remises aux gagnants de la catégorie amateur, pouvant atteindre un maximum de 1 200 $ selon le nombre d’inscriptions. L’emplacement des jalons sera fourni lors de l’inscription selon le handicap des joueurs. Un souper est également prévu. Différents prix seront tirés au cours de la soirée. Une vente de billets permettant l’accès aux cadeaux précédera le tirage. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de communiquer avec Lyne Bernier au 819 832-4786 ou par courriel lettly@videotron.ca et également auprès de Claude Giroux au 819 566-6869. Mentionnons que deux commanditaires majeurs participent à la classique soit Promutuel Assurance Centre-Sud et Graphic Packaging.

Multi Sport Weedon

Weedon : Une surface multisports pour le secteur Fontainebleau

Les résidents du secteur Fontainebleau à Weedon et particulièrement les jeunes auront de quoi s’amuser puisque la municipalité investira dans une surface bétonnée multisports, permettant de pratiquer des sports toute l’année.
Le maire, Eugène Gagné, semble particulièrement fier de confirmer la nouvelle. Il rappelle que Weedon fait partie des cinq municipalités les plus dévitalisées du Haut-Saint-François. À cet effet, ces dernières bénéficient de l’aide du gouvernement provincial d’un montant global de 250 000 $, provenant du Fonds région et ruralité volet IV Soutien à la vitalisation.
Le projet sera soumis à la MRC pour approbation et le maire est confiant d’obtenir une réponse positive. Le fonds prévoit accorder 50 000 $ aux municipalités, d’expliquer M. Gagné. Or, le conseil municipal a déjà convenu de combler la différence si cela était nécessaire. Le montant exact du projet n’était pas arrêté au moment de l’entrevue puisque la municipalité venait juste de faire une demande de soumission, d’exprimer le maire.
Le maire insiste pour dire que tous les membres du conseil sont d’accord avec la démarche. Il mentionne que « le secteur Fontainebleau à Weedon, c’est un secteur qui a été oublié quelque part à un moment donné, ça même pas de bon sang. Il y a un parc qui n’a pas d’allure; on va revitaliser ce secteur-là de la municipalité. »
M. Gagné siège sur le comité de dévitalisation de la MRC du Haut-Saint-François et a demandé aux conseillers lors d’une séance de travail si quelqu’un avait un bon projet en loisir pour investir dans la municipalité. Le conseiller, Denis Rondeau, responsable des loisirs, a levé la main pour dire que le secteur Fontainebleau avait besoin d’une intervention. Ce dernier a rencontré les citoyens du secteur afin de connaître les besoins de la population et est revenu avec un projet, d’expliquer le maire Gagné.
Projet
Le projet prévoit une surface bétonnée multisports qui sera installée à l’endroit même où se trouve la patinoire. Les bandes qui sont enlevées pour la saison estivale resteront de façon permanente. On y installera des ancrages pour le tennis, le volleyball, le nécessaire pour du basketball. D’autres équipements pourraient s’ajouter, permettant la pratique de sport sur la plateforme. La municipalité doit obtenir des autorisations, mais si tout va bien, le maire est confiant que le tout pourrait être complété pour l’automne ou au pire au printemps.
M. Gagné souligne le désir de la municipalité de réinvestir dans les loisirs, et ce dans les différents secteurs, pour que les citoyens s’approprient leur municipalité.

Shed Dudswell

Dudswell s’ajoute au circuit des sheds panoramiques

La shed de Dudswell est la neuvième qui s’ajoute au circuit des sheds panoramiques.

Le circuit des sheds panoramiques s’agrandit. Le trajet des plus pittoresques compte désormais neuf sheds avec la nouvelle à Dudswell. Ces endroits privilégiés offrant un panorama unique ainsi qu’une page d’histoire des différentes localités se retrouvent tous répartis sur le territoire du Haut-Saint-François.
La toute nouvelle, Dudswell, offre aux visiteurs un magnifique point de vue sur le lac Adolphe. L’arrêt au cœur de la municipalité permet de faire une pause à la halte Éva-Tanguay. La shed met en valeur les créateurs locaux d’hier à aujourd’hui par des œuvres artistiques, des photos et des textes relatant le contexte historique de la municipalité. On retrouve, entre autres, des œuvres de Stewart Main et de sa fille Windy.
Cette réalisation est le fruit d’une collaboration de plusieurs intervenants, dont la firme Pittoresco qui a assuré le design, le graphisme et la construction. Anne Dansereau a complété les recherches et rédigé les textes. Les habiles charpentiers Steven et Paul St-Cyr ainsi que Rock St-Pierre ont également mis la main à la pâte.
La réalisation de cet attrait touristique a été orchestrée par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. La shed de Dudswell a été financée grâce à l’entente de développement culturel signée entre le gouvernement du Québec et la MRC du Haut-Saint-François.
La municipalité a également contribué à la réalisation du projet avec ses équipes pour la préparation du terrain, facilité l’installation de la shed ainsi que l’aménagement complet de la halte Éva-Tanguay. La tournée du circuit des sheds panoramiques permet aux visiteurs de découvrir d’autres attraits, dont des haltes gourmandes.

Cookshire

Cookshire-Eaton : Trois projets en attente au MTQ

Les trois projets adressés par la ville de Cookshire-Eaton auprès du MTQ sont toujours à l’étude.

Trois projets majeurs concernant la signalisation et la limite de vitesse dans la municipalité de Cookshire-Eaton sont toujours à l’étude au ministère des Transports du Québec (MTQ) et on devrait en connaître les résultats dès l’automne prochain.
Le premier projet concerne l’intersection des routes 108 et 253 qui s’avère problématique depuis quelques années et les citoyens ont mentionné à plusieurs reprises l’importance d’agir. La municipalité souhaiterait donc installer, en essai, un projet pilote de feu de circulation. Celle-ci a aussi demandé au MTQ de revoir à la baisse la vitesse sur une portion de la route 108. Ce tronçon se situe entre l’école Alexander Galt et la route 251. Présentement à 90 km/h, la vitesse maximum demandée par la ville serait de 70 km/h. Enfin, la dernière requête de la municipalité consiste en une demande d’ajout de traverse piétonnière sur la route 108, en face de l’usine Moulinage 3 A.
Contacté quant à l’avancement des dossiers, le MTQ a indiqué être toujours à l’étude dans les trois projets adressés par la ville de Cookshire-Eaton, mais a affirmé par voix téléphonique être en mesure de dévoiler le résultat des analyses d’ici l’automne.

Concours Journal HSF

Concours Bonjour Printemps : Deux gagnantes

Francine Jacques de Bury et Lucienne Bolduc de Cookshire-Eaton sont les heureuses gagnantes du concours Bonjour Printemps, organisé par le Journal régional Le Haut-Saint-François. Nos gagnantes se
partagent donc des prix d’une valeur globale de 600 $
répartis en divers chèques-cadeaux de la part de nos 12 marchands participants. Le journal remercie les annonceurs pour leur grande générosité et les lecteurs pour leur belle participation. De gauche à droite, Francine Jacques et Lucienne Bolduc, heureuses de toucher leurs prix.

Weedon

Boom domiciliaire à Weedon

On travaille à développer des rues du côté de Weedon.

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a le sourire facile et pour cause, sa municipalité connaît un boom domiciliaire qui était impensable il y a à peine quelques années. L’acquisition par le promoteur immobilier Sherplex de Sherbrooke de trois terrains incluant le développement Ferry permet au maire d’envisager l’avenir avec optimisme.
Sherplex a fait l’acquisition de tous les terrains disponibles des phases I et 2 du développement Ferry en plus d’acquérir un lot de 42 acres adjacent, qui appartenait au Groupe Paré, de mentionner le maire. L’entreprise prévoit en faire un développement privé d’une quarantaine de résidences. Au départ, l’espace était prévu pour la construction de mini-maisons, mais sera désormais consacré principalement à la construction de résidences unifamiliales régulières. Toutefois, on entend réserver un secteur pour la construction de mini-maisons. Ces phases de développement se situent dans le secteur des chemins Ferry, Fontainebleau et de la rue des Pionniers. De nouvelles rues seront aussi construites, d’ajouter le maire Gagné.
Sherplex ne s’arrête pas là. Il a également acquis des lots sur la 5e et la 6e Avenue, dans le but de construire six immeubles à logements. Ceux-ci permet tront notamment de loger les travailleurs responsables de la construction du nouveau quartier, mais également de bonifier l’offre locative pour les années à venir. Heureux du développement, le maire mentionne néanmoins que certains résidants ont manifesté leur mécontentement.
« Les travaux, ça va bousculer tout le monde, on le sait. Après les vacances de la construction, ils vont commencer à bâtir 50 logements. » Le maire a pleine confiance envers le promoteur. Ils ont des moyens illimités par rapport à ce qu’une municipalité peut avoir. C’est sûr à Weedon, ça grouille, pis ça fait l’affaire de tout le monde. On est un village qui était après mourir, là on est en train de le ressuscité. On a deux choix, on avance ou on recule, on a décidé d’avancer. » Le maire rappelle que de 2011 à 2020, la population de Weedon n’a pas arrêté de décroître. « En 2021, on est allé chercher toute la perte qu’on a eue. Ça fait que 2022 pour nous, c’est du bonbon. Tous nos terrains de la phase I et 2 sont vendus. Ils ont deux ans pour mettre des maisons là-dessus. On en a qui s’en viennent à la fin de l’été, on ramène du monde à Weedon. Faut que les gens comprennent, plus qu’on va être de monde à payer, moins que ça va coûter cher de taxes. » D’ailleurs, le maire mentionne que les travaux immobiliers devraient faire bondir l’évaluation de 20 M$. De cela, il anticipe des revenus de taxes entre 150 000 et 200 000 $ d’ici la fin des projets prévus dans trois ans. Le développement domiciliaire devrait permettre la création de quelque 80 unités de logement.
« Pour nous autres, c’est positif. » Selon M. Gagné, l’équation est simple, plus de logements devraient attirer également des entreprises. « Tout ça va faire qu’on va être vivant et on va enlever de la pression sur la taxation. »

actualite

Espaces de VR à Weedon : Le projet inquiète quant au respect des milieux humides

La récente annonce de l’entreprisse immobilière de Sherbrooke, Sherplex, d’aménager un espace pouvant accueillir 200 VR dans une zone considérée largement couverte par des milieux humides, près de la rivière Saint-François à Weedon, inquiètent plusieurs citoyens.
Outre l’aménagement de 200 sites pour VR, le projet intitulé Destination W prévoit également un restaurant, des glissades d’eau, une marina privée avec service de location de ponton, de paddle board. Le promoteur a précisé dans un article publié dans le quotidien régional La Tribune, qu’il ne s’agissait pas d’un terrain de camping. Les terrains seront vendus selon une formule de type «cond o». Plusieurs riverains s’inquiètent des possibles conséquences sur l’écosystème et l’impact de l’affluence pour le cours d’eau et le lac Louise.
L’article de La Tribune du 21 juillet dernier rapportait l’inquiétude du Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF) envers le projet. On prétend qu’une grande partie du lot se trouve en zone inondable à fort risque.
Maire
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, admet que certains riverains sont en colère et demande à la municipalité d’intervenir. Selon lui, plusieurs manifestaient leur intention d’envahir la prochaine séance du conseil municipal de lundi dernier pour se faire entendre. M. Gagné précise que « la municipalité n’a aucun pouvoir dans le dossier. Il s’agit d’une entreprise privée qui fait l’acquisition d’un terrain privé. Le promoteur a fait une demande de dézonage à la CPTAQ et reçu une autorisation sur 15 acres. » Le maire reconnaît que l’appellation d’une marina peut soulever des craintes, mais ajoute qu’il ne serait pas possible de le faire dans ce secteur. « Ils n’ont pas le droit de construire, c’est une zone humide. Il y a 40 hectares qu’ils n’ont pas le droit de toucher. » Il croit qu’il s’agit plutôt d’un endroit pour faire de la location de matériel nautique.
Malgré cela, M. Gagné est d’avis que le projet apportera un fort potentiel pour sa municipalité. « Pour nous autres, 200 VR, ça va amener 400 personnes dans la région. Bien que cela représente des avantages aux yeux du maire, il ajoute que cela ne saurait se faire au détriment de la rivière et du lac. « On travaille à protéger le lac, c’est clair qu’on ne veut pas le faire détruire. Demain matin, il n’y a plus de lac à Weedon, ça n’a pas la même valeur. On n’est pas fou », insiste-t-il.
Un appel a été fait auprès de l’entreprise Sherplex pour obtenir leur version. Cependant, le journal n’avait pas reçu de retour d’appel au moment de mettre sous presse. Précisons que le journal est fermé au cours des vacances de la construction et qu’il a été envoyé pour impression avant les vacances. Donc, il se peut qu’il y ait une évolution dans le dossier au moment que vous lirez ce texte.

actualite

La région de l’Estrie conserve son nom

Après de nombreux débats et à la suite d’une consultation publique menée par la Commission municipale du Québec (CMQ) concernant la demande de changement de nom de la région administrative de l’Estrie, le gouvernement du Québec a décidé de conserver le nom d’Estrie.
La décision a été rendue publique par la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, Andrée Laforest, par voie de communiqué plus tôt cet été. Cette décision s’appuie notamment sur l’absence d’un consensus au sein de la population. Au total, c’est plus de 500 personnes et organismes qui ont fait entendre leur opinion au cours de la consultation.
La CMQ avait pour mandat de tenir une consultation publique sur cette question. Une demande de la Table des Municipalités régionales de comté (MRC) de l’Estrie est à l’origine de cette consultation afin de réviser la dénomination de la région pour qu’elle puisse devenir Cantons-de-l’Est.
Dans son rapport final, la CMQ a relevé que 37,1 % des personnes interrogées souhaitaient conserver le nom Estrie tandis que 60 % préconisaient l’appellation Cantons-de-l’Est. « Nous avons pu constater qu’un bon nombre d’intervenants ont exprimé l’avis que l’utilisation des deux appellations peut continuer de coexister, à quelques nuances près », a indiqué la CMQ dans son rapport. En revanche, le nom Cantons-de-l’Est demeure pour le secteur touristique.
Pour Étienne-Alexis Boucher, président de la Société nationale de l’Estrie, c’est une bonne nouvelle. « La SNE salue la décision gouvernementale annoncée concernant l’Estrie, à savoir que notre belle et attrayante région sera toujours désignée par ce vocable adopté il y a désormais plus de 40 ans ».

Lave-auto

Lancement officiel de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif

L’équipe de la CIEC composée de 8 jeunes du HSF et des deux coordonnatrices du CJE.

La Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) du Haut-Saint-François amorçait sa saison 2022 avec un lave-auto chez Bumper to Bumper à East Angus, avec comme coût, une contribution volontaire des clients potentiels.
La CIEC du HSF est une équipe de huit jeunes de 13 à 15 ans désirant créer leur premier emploi sous une forme d’entrepreneuriat. Se présentant comme étant débrouillards, ces jeunes entrepreneurs proposent leurs services dans plusieurs domaines tels que le lavage de voiture, la tonte de gazon, le désherbage, la peinture, la cueillette de fruits ou encore pour du gardiennage.
Sous la supervision de deux coordonnatrices du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, Mathilde et Angélic, l’expérience de la CIEC vise à favoriser l’autonomie des jeunes, leur intégration sociale ainsi que leur permettre de vivre une première expérience de travail stimulante et enrichissante.
L’équipe de jeunes entrepreneurs sera disponible du lundi au vendredi jusqu’au 4 août. Déjà active à travers le HSF, la CIEC compte déjà plus d’une dizaine de contrats à venir. Pour réserver leurs services, contactez-les au 819 832-1513 ou au cjehsfciec@gmail.com. Il est également possible de les retrouver sur Facebook (Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif du HSF).

Exposition en mouvance

Une exposition en mouvance : Les contributeurs d’ascendance africaine au développement de nos régions

L’exposition comprenant une cinquantaine de plaques circulera sur l’ensemble du territoire du Haut-Saint-François.

La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie et le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, ont annoncé le lancement d’un projet dans la MRC du HSF, de Coaticook et de Sherbrooke.
Cette initiative veut favoriser l’ouverture et vise à obtenir une meilleure reconnaissance des personnes d’ascendance africaine en lien avec le développement de la société québécoise. Jusqu’à octobre 2022, par le biais de plaques de style commémoratives, qui se déplaceront dans le HSF, il sera possible d’en apprendre plus sur cette communauté et à l’apport de celle-ci dans notre belle région. Jusqu’à présent, on parle d’une cinquantaine de plaques qui devrait se promener un peu partout en Estrie.
Ces pièces parcourront tout le Haut-Saint-François en plus de passer du temps à Sherbrooke et à Coaticook. Sur chacune des plaques, il est possible de voir une photo ainsi qu’une brève description de ce que cette personne a fait pour la communauté. Un code QR est aussi disponible et permet de se faire rediriger directement sur un site Web contenant beaucoup plus d’informations sur chacun des exposés. « La population noire a participé pleinement à construire et à enrichir le Québec dans divers domaines tels que la culture, la politique, la science, l’éducation, la santé et le développement des institutions québécoises », s’est exprimée Mariame Cissé, directrice adjointe pour la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie.
Lorsqu’on prend le temps d’y penser, plusieurs noms peuvent venir facilement en tête, par exemple : Boucar Diouf, Régine Laurent, Pedro D’Orléans Juste, Juanita Westmoreland-Traoré ou encore les musiciens Oscar Peterson, Charles Biddle ou Oliver Jones. Dans les années 1970, l’arrivée d’un grand nombre d’enseignants haïtiens fuyant la dictature de Duvalier furent invités à prendre une part active dans la scolarisation massive des jeunes Québécoises et Québécois. Plus récemment, rappelons, par exemple, les œuvres littéraires marquantes de Dany Laferrière ou la médaille d’or en patinage de vitesse de Jordan Pierre-Gilles.
Également, des événements contemporains, comme Vues d’Afrique, les nombreux festivals ou les activités du Mois de l’histoire des Noirs, qui attirent chaque année des centaines de milliers de spectatrices et de spectateurs, mettent en lumière la contribution des communautés noires à la société québécoise et enrichissent la vie culturelle au Québec. « Cependant, malgré tous ces apports à la construction du Québec contemporain, les contributions des communautés noires sont largement méconnues dans l’ensemble de la société. Le manque de reconnaissance de ces multiples contributions amplifie le clivage, les préjugés et les inégalités qui sont des obstacles à leur pleine participation », conclut Mme Cissé.
Ce n’est pas un mythe, les personnes d’ascendance africaine sont sous-représentées dans les médias d’informations et de divertissements, mais aussi dans les instances où le développement économique, social et politique du Québec se joue.
Ce projet sensibilisera la communauté à l’apport de la population noire au développement de notre province tout en permettant un rapprochement et des discussions enrichissantes. Lors du mois de février prochain se tiendra, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, un grand forum où il sera possible de rencontrer une majorité des gens mis en lumière sur les plaques et d’échanger avec eux.

actualite

Un litige qui durait depuis 2017 réglé à l’amiable : Valoris s’entend avec le Consortium des professionnels

Plus tôt cet été, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) s’est entendue avec la compagnie d’assurances représentant le Consortium des professionnels avec lequel elle était en conflit depuis la construction du centre de tri multimatières de Bury, en 2017.
Lors des travaux et de la fourniture des équipements, quelques problèmes sont survenus. Conséquemment, plusieurs tâches supplémentaires ont été nécessaires pour compléter la construction du centre de tri. Selon Valoris, une partie de ces coûts supplémentaires provenaient d’erreurs des professionnels du Consortium SMI/Genivar. Valoris a alors intenté une action en justice contre le consortium, réclamant une somme de 3,6 M$. De l’autre côté, le consortium réclamait 1 M$ à Valoris pour des honoraires non payés.
De nombreuses discussions entre les deux parties n’ont pas abouti et il aura fallu une séance de médiation afin de trouver un règlement d’entente. La juge de la Cour Supérieure, Line Samoisette, a émis ses recommandations le 10 juin dernier, lesquelles ont été adoptées par le conseil administratif de Valoris, le 23 juin, lors d’une séance ordinaire du conseil d’administration.
Finalement, l’entente prévoit que la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du HSF et de Sherbrooke recevra 700 000 $ dont 250 000 $ seront remis par Les Consultants S.M. et 450 000 $ par WSP Canada. Pour sa part, Valoris devra verser 150 000 $ pour les honoraires professionnels impayés.
Pour le président du conseil d’administration, Robert G. Roy, cette entente est la possibilité de regarder de l’avant et de se consacrer à plein temps sur sa mission. « Ce règlement nous permet de clore un chapitre important de Valoris et de vraiment regarder vers l’avenir. Comme lors de sa construction et sa mise en opération en 2015, Valoris croit que son centre de tri multimatières peut jouer un rôle important dans la diminution de l’enfouissement des déchets au Québec. »
Christelle Lefèvre, vice-présidente de Valoris, abonde dans le même sens que M. Roy. « Certains sites d’enfouissement approchent de leur pleine capacité et d’autres pourraient même fermer. Dans cette optique, nous croyons que Valoris peut jouer son rôle de leader pour gérer de manière responsable les matières résiduelles issues de la région. Le règlement de ce litige nous permettra de nous concentrer à 100 % sur une valorisation maximum de matières reçues et ainsi réduire l’enfouissement. »

Arbres Dudswell

Distribution d’arbres à Dudswell : La population répond à l’invitation

La distribution d’arbres et arbustes a connu un vif succès.

Plus de 250 citoyens se sont récemment présentés dans le stationnement de l’hôtel de ville de Dudswell à l’occasion de la Journée de l’arbre. Plusieurs bénévoles ont distribué quelque 700 arbres, gracieuseté du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. À cela, s’ajoutaient près de 300 arbustes distribués par des associations riveraines pour la renaturalisation de leur bande riveraine.
Les personnes ont également eu la chance de visiter les différents kiosques aménagés sur place. Le Conseil régional de l’Environnement de l’Estrie (CREE) a tenu un kiosque sur la gestion des eaux de ruissellement ainsi que sur la protection des bandes riveraines. L’organisme a également fait tirer, parmi les participants, un baril de récupération d’eau de pluie et trois différents arbustes spécifiquement choisis pour les bandes riveraines. L’Association protectrice du lac d’Argent (APLAD), la Corporation des résidents du lac Miroir (CRLM) ainsi que l’Association des riverains de la rivière Saint-François de Dudswell étaient également sur place afin de sensibiliser, éduquer et recruter de nouveaux membres pour la protection de leur plan d’eau.
Les organisateurs de la journée remercient les citoyens pour leur participation et manifestent leur hâte de voir le magnifique travail d’aménagement des divers terrains.

Festival Rock and blues

Rock’n’Blues, La Patrie sous les étoiles : On est prêt !

Le band CCR Reborn fera revivre de bons moments.

Après deux ans de relâche, le festival Rock’n’Blues, La Patrie sous les étoiles revient pour une autre édition, les 5 et 6 août. Les amateurs de musique seront servis à souhait avec dix spectacles tout aussi relevés les uns que les autres. Peu importe les caprices de dame nature, les prestations se dérouleront sous l’Abri-bois à La Patrie. Parmi les groupes à monter sur les planches, nous retrouverons Hommage à CCR avec le band CCR Reborn, Hommage aux Beatles avec la formation HELP !, Le Sortilège Blues Band, Musikelles, un regroupement de six femmes, Mike Goudreau et le Boppin Blues Band. Il y aura également un hommage à Supertramp avec le groupe Tramp Of The Century ainsi que Kevin et sa meute clôtureront les festivités.
Comme à l’habitude, le concours de band présenté le samedi en après-midi mettra en vedette les formations Kritick Blues & Rock Band, O.G.R Band et Matt Gibb.
Un comité formé de quatre juges ainsi que les amateurs seront invités à voter pour la meilleure prestation. Le groupe gagnant fera partie de la programmation de la prochaine édition.
Les activités se mettront en branle dès le vendredi à compter de 19 h. Un camping sauvage, sur le site, est mis à la disposition des festivaliers. Le traditionnel prix de présence d’une guitare Godin sera tiré au cours de la fin de semaine. Les billets seront en vente sur le site au coût de 10 $. Les personnes intéressées à en savoir davantage peuvent écrire au festivalrock’n’blues@gmail.com. Les profits seront versés à l’école de musique Rock’n’Blues de La Patrie. Le directeur général du festival, Charles Gaudreau, avoue l’excitation de toute l’équipe à l’idée de présenter à nouveau l’événement. « Le monde a hâte, on est fin prêt. »

LA PATRIE

Ça bouge à La Patrie

L’Abri-bois dispose de l’équipement nécessaire pour y tenir toutes sortes de rencontres.

Le moins que l’on puisse dire est que ça bouge à La Patrie. Rénovation de l’Abri-bois, de la salle municipale, bonification des haltes touristiques, sans oublier les autres projets comme celui de développement d’un sentier pédestre et vélo liant La Patrie à Scotstown.
C’est avec empressement et enthousiasme que la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, défile les projets les uns après les autres à commencer par l’Abri-bois. Cette structure qui fait la fierté de la municipalité est complètement rénovée au coût de 136 920 $ incluant une subvention de quelque 72 000 $ provenant de l’ancien Fonds de développement territorial (FDT)de la MRC du Haut-Saint-François. Outre l’achat de chaises et de tables, les travaux comprennent entre autres l’agrandissement de la scène, l’installation de panneaux rétractables des côtés nord, sud et est. « Les gens vont être à l’abri en cas de pluie, de froid ou de grand vent, on va pouvoir les fermer », précise la mairesse. Un écran et un projecteur s’ajoutent aux installations techniques.
C’est avec une grande fierté que Mme Delage parle des travaux effectués à la salle paroissiale. « Ça rien à voir avec avant, c’est le jour et la nuit », lance-t-elle en riant. La municipalité y a investi quelque 131 355 $ incluant une aide financière de 25 000 $ provenant du programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA). Réfection des toilettes, du plancher, nouveaux luminaires, peinture et autres marquent les améliorations apportées au bâtiment qui en avait besoin selon la mairesse. On prévoit également ajouter une plate-forme élévatrice pour les personnes à mobilité réduite. Cet ajout nécessitera un déboursé de 49 140 $ incluant une aide financière du PNHA de 25 000 $.
Halte
Les haltes routières Éva-Sénécal et du Soleil Levant font également partie des améliorations. Au premier endroit, la municipalité a aménagé deux bornes électriques de type 2 tandis qu’Hydro-Québec a fait de même avec une borne rapide. L’accessibilité aux prises de chargement de la municipalité est gratuite. Elles ont été installées au coût de 14 000 $. Mme Delage est confiante que les frais seront absorbés par un programme d’aide financière du gouvernement. Cependant, les utilisateurs de la borne rapide, propriété de la société d’État, devront débourser des frais.
La halte du Soleil Levant, située aux abords de la route 257 Nord permettant d’accueillir
approximativement quatre VR, sera agrandie de cinq places additionnelles. La municipalité a convenu d’une entente avec l’organisme Nuité VR permettant aux utilisateurs de passer une nuit gratuitement sur le site. L’endroit offre certaines commodités comme une toilette chimique et des emplacements avec petit gravier, des lumières ainsi que des foyers pour feux extérieurs. « Je peux vous dire que la halte est très appréciée par les utilisateurs de VR. »
Autres projets
Mme Delage ajoute que d’ici l’automne, la municipalité devrait procéder à la réfection complète de la surface du terrain de tennis. Dans leurs projets, dépendamment l’aide financière, précise la mairesse, « on songe à une réfection complète de la patinoire. On a les prix tout ça. On va déposer ça à un fonds de subvention. »
Autre projet, « c’est très demandé, quand on a fait la consultation MADA-Famille, d’avoir un sentier pédestre et de vélo. Il y en a tout le tour sauf chez nous. On aimerait être capable de rejoindre Scotstown. On est en train de voir si c’est possible de faire des ententes avec des propriétaires de terres privées. On est là-dessus. On va former un comité dans les prochaines semaines. C’est un gros projet, ça nous est très, très demandé », insiste la mairesse de La Patrie.

Selena Roy

Selena Roy, infirmière auxiliaire dévouée et honorée : Récipiendaire du Prix relève 2022

Selena Roy avec le prix de la Relève 2022 de l’OIIAQ.

Selena Roy, infirmière auxiliaire, travaillant aux CHSLD de Weedon et d’East Angus depuis 2019, a reçu le Prix relève de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ). Cette distinction souligne entre autres son implication et la différence qu’elle fait au quotidien dans la vie des résidents et de leur famille.
Au fil des années, elle a eu l’occasion de travailler dans les deux installations du Haut-Saint-François en alternance. Celle qui s’occupe quotidiennement de 40 résidents se fait un devoir de prendre soin de chacun d’eux, comme s’il s’agissait de ses propres parents. « Ce sont des gens qui ont travaillé fort toute leur vie, c’est important de les traiter avec dignité, et respect », explique-t-elle.
Au quotidien, elle s’occupe notamment de la distribution de médicaments, contribue au plan de traitement des plaies, fait des suivis post-chute et aide à l’alimentation, tout en s’assurant du bien-être des résidents. Lorsqu’elle a appris qu’elle serait honorée, Mme Roy était à la fois surprise et enchantée. « Je ne m’y attendais vraiment pas. Ça fait du bien de savoir que je suis à ma place et que je suis appréciée de mes collègues. »
Une de ses consœurs précise « Selena se démarque par son désir profond et sincère d’améliorer constamment les soins et les relations avec les résidents. »
En plus de prendre soin de ses résidents, elle s’implique aussi au sein du comité de la relève infirmière du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, où elle contribue à l’intégration des nouvelles infirmières et infirmiers auxiliaires de la région. « Durant la pandémie, j’ai eu l’occasion de voir différentes méthodes de travail, ce qui m’a permis de développer mes façons de faire. En m’impliquant dans le comité, j’ai vraiment l’occasion de partager mes expériences et ma vision de ce que constituent de bons soins », explique Selena.
Celle qui a trouvé sa voie en travaillant dans les CHSLD souhaite continuer à s’améliorer et à apprendre, afin d’offrir les meilleurs soins possibles aux résidents. « J’adore m’impliquer au sein de comité et suivre des formations. Les choses changent tout le temps, alors c’est important d’échanger avec ses pairs et de rester à l’affut », conclut-elle.

Altitude centre de l'Aviation

Altitude Centre de l’Aviation prend son envol

L’ouverture d’Altitude Centre de l’Aviation, basée sur les terrains de l’aéroport de Sherbrooke à Cookshire-Eaton, s’est officialisée le mois dernier. L’entreprise proposera un bel éventail de cours et il sera possible de suivre de la formation allant de pilote de loisir jusqu’à celle de pilote de ligne. L’équipe comptera de 5 à 10 personnes comprenant les instructeurs, les administrateurs et on prévoit former entre 50 et 75 élèves par année. Le propriétaire, Alexis Etienne, est examinateur pour Industrie Canada pour les examens de radio-aéronautique et est aussi agent autorisé pour l’émission de licences de Transports Canada, donc l’école comprendra une salle pour les examens écrits de Transports Canada. Les formations se donneront sur simulateur. Déjà en possession d’un avion, la compagnie attend la livraison de deux appareils qui s’ajouteront à celui en fonction. Dès la journée inaugurale, six personnes se sont inscrites à des cours de pilotage. Le fondateur de l’école, M. Etienne, s’est dit agréablement surpris. « Il y a des gens passionnés. Des gens qui rêvent d’être pilotes depuis toujours. Les gens nous disent qu’ils attendaient qu’une école dynamique vienne ici. » Pour lui, l’aéroport de Sherbrooke était l’endroit idéal. « On a découvert que cet aéroport était l’un des derniers fleurons de l’aviation disponibles sur le marché, même au Canada quasiment, mentionne-t-il. » Peut-être verrons-nous un jour une compagnie de vols commerciaux s’y installer. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, est très optimiste à ce sujet, « Je pense qu’il faut commencer à le construire et c’est de cette façon-là qu’on le construit pour l’avenir. C’est en faisant des petits pas qu’on va faire le grand pas final. »

cdc

Lutte et prévention du racisme en milieu rural : Un projet innovant pour le Haut

De gauche à droite, la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, Nawel Amokrane, vice-présidente de la CDC, Johanne Delage, mairesse de la Patrie, Mariame Cissé, adjointe à la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie, et Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC.

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François fait preuve de leadership sur le territoire en matière de racisme. Elle va de l’avant avec son projet innovateur RurALTÉRITÉ : mobilisation et connaissance des moyens d’intervention en lutte au racisme en contexte rural.
Convaincue du bien-fondé de l’initiative, la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, contribue au projet avec une aide financière de 88 639 $. Cet appui s’inscrit dans le cadre du Programme canadien de soutien aux communautés, au multiculturalisme et à la lutte contre le racisme.
« La CDC du Haut-Saint-François propose une initiative qui vise à combattre les préjugés, la discrimination et les actes racistes avant qu’ils ne s’enracinent. L’organisme va aussi aider les communautés à mieux comprendre les réalités des autres cultures et religions qui sont encore plus minoritaires dans un contexte rural », de mentionner Mme Bibeau. Elle ajoute que la CDC fait office de leader en ruralité pour le Haut-Saint-François.
Projet
Outre ce qui a été mentionné précédemment par Mme Bibeau, le projet vise également à aider les communautés à mieux comprendre les réalités des autres cultures et religions qui sont encore plus minoritaires en contexte rural. La démarche, explique Nawel Amokrane, vice-présidente de la CDC, au moment de l’entrevue, se divise en deux parties. Une première se traduisant par une recherche sur le racisme systémique, la discrimination, les bonnes pratiques en matière de lutte au racisme. « On veut savoir ce qui se passe sur le territoire », d’exprimer Mme Amokrane. La seconde sera de développer des outils, des ateliers avec les acteurs du milieu. On entend travailler, d’abord, avec les partenaires communautaires et par la suite étendre l’intervention auprès des commerces, des entreprises. « On veut faire beaucoup de sensibilisation et d’éducation avant d’aller à la population. Il faut commencer avec les acteurs principaux » d’ajouter la vice-présidente. Parmi les activités à venir, on prévoit organiser un atelier sur les processus d’embauche anti-oppressifs pour les organismes communautaires et les organisations en éducation, en santé et services sociaux. On souhaite également faire de la formation sur les statuts d’immigrants et la gestion de la diversité culturelle destinée aux entreprises privées du territoire. On désire créer une liste de livres pour les enfants, les adolescents et les adultes qui promeut la diversité culturelle et qui combat le racisme, la discrimination et les préjugés pour les proposer aux bibliothèques du Haut-Saint-François. L’organisation d’une petite tournée du Continuum HSF, une campagne de sensibilisation ainsi qu’un forum de RurALTÉRITÉ figurent au programme.
Johanne Delage, mairesse de La Patrie, est bien sensible à la cause pour avoir notamment travaillé pendant 14 ans comme agente d’immigration. Son implication, à titre personnel, vise à faire avancer la cause, dit-elle. « Sensibiliser, éduquer le milieu, c’est extrêmement important. Souvent, les gens portent un jugement par ignorance. Faut préparer le milieu à recevoir ces gens-là, surtout en milieu rural », insiste Mme Delage. La Patrie compte déjà quelques travailleurs étrangers et la mairesse mentionne qu’il s’agit « d’une ressource extrêmement précieuse surtout en pénurie de main-d’œuvre. »
Rappelons que le projet fait suite au colloque sur la ruralité et diversité culturelle de novembre 2018.

actualite

Pourquoi vos papilles raffolent-elles des fruits et légumes locaux ?

Comme vous le savez, privilégier l’achat local est un geste intelligent et écoresponsable qui encourage l’économie de votre région. Mais lorsque vient le temps de se procurer des carottes ou des pommes, par exemple, vos papilles ont aussi leur mot à dire… Et la bonne nouvelle, c’est qu’elles raffolent des délices cultivés avec amour par vos producteurs locaux !
Fraîcheur inégalée
D’abord, le secret d’un fruit ou d’un légume savoureux réside en grande partie dans le moment de sa cueillette. Lorsqu’il est récolté au summum de sa maturité, il est un véritable concentré de sucres naturels et de nutriments essentiels. Seul l’achat local permet d’accéder à de tels produits, parce que ces derniers peuvent être acheminés très rapidement au marché. Quant aux fruits et légumes importés depuis de longues distances, ils doivent généralement être cueillis très hâtivement et se contenter de mûrir dans l’obscurité d’un entrepôt ou d’un camion-remorque afin de pouvoir parvenir à votre assiette dans un état acceptable.
Expérience inaltérée
L’achat local réduit également la nécessité d’arroser les aliments d’enrobages protecteurs. Cela signifie que lorsque vous humez une tomate qui a été produite régionalement et n’est pas couverte de paraffine ou d’huile minérale, rien ne s’interpose entre vous et son suave parfum. En la dégustant, vous profitez d’une expérience totale et pouvez abreuver tous vos sens de ce pur plaisir maraîcher !
De surcroît, puisque les produits locaux sont écoulés rapidement, les agriculteurs n’ont pas à choisir les variétés de fruits et légumes qu’ils cultivent en fonction de leur résistance au transport. Ils peuvent plutôt miser sur les variétés qui feront vraiment le bonheur des clients, soit celles qui sont reconnues pour leur texture et leur goût exquis.
En résumé, acheter le fruit du labeur de vos producteurs locaux, ce n’est pas seulement brillant : c’est parfaitement gourmand !

©2024 Journal Le Haut-Saint-François